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Magazinemunicipald’informationseptembre 2014

n° 352

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Foire de Bezons :sous le signe de la paix

Dossier pages 13 à 17

Foire de Bezons :sous le signe de la paix

Les nouveautés de la rentrée : rythmes, classe moins de 3 ans, travaux… pages 8 et 9

Bezons infos n° 352 _ septembre 2014

3Sommaire

Fini les vacances, les animations que vous avez éténombreux à apprécier, ainsi que les travaux que nousentreprenons dans la ville, notamment dans nos écolesdurant cette période.

À présent, chacune, chacun reprend ses activités. S’engageégalement une nouvelle année scolaire avec la mise enplace de la réforme des nouveaux rythmes demandéepar l’État. Je veux redire à chacune, chacun d’entre vous,combien, avec toute l’équipe municipale, monengagement est total pour continuer à agir en faveurdu droit à la réussite à l’école, mais aussi dans toutes lesactivités culturelles, sportives, et de loisirs qui contribuentà faire de chaque enfant un adulte épanoui.

Comme vous le savez, la commune ne ménage pas sesefforts pour aider et accompagner vos enfants dans leurvie quotidienne. Dans le même temps, nous entendonspoursuivre, avec vous, nos actions pour exiger de la partde l’Éducation nationale qu’elle assume totalement sesmissions.

Dans ce domaine comme dans d’autres, nous voulonsplus que jamais vous être utiles, avec l’ensemble desservices de notre ville et de notre agglomération.Agglomération pour laquelle nous avons engagé unemobilisation afin qu’elle ne disparaisse pas.

Le mois de septembre est traditionnellement toujours trèsriche en événements. Plusieurs rendez-vous se profilent aucours desquels j’aurai plaisir à vous rencontrer : notreforum des sports et des associations le 6 septembre, lafête de l’Huma les 12, 13 et 14, et notre foire de Bezonsle 21 qui, une nouvelle fois, seront des grands momentsde rencontres pour bien entamer cette reprise.

Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous ainsi qu’àvos enfants, vos petits-enfants, une bonne rentrée 2014.

Dominique LesparreMaire de Bezons

Conseiller général du Val-d’Oise

Ce logo dans Bezons infos rappelle que laville de Bezons rejette l’accord général surle commerce et les services (AGCS) quiprévoit la privatisation des services publics.

Bonne reprise à tous !

4-5 Zoom

6 À travers la ville

6-7 Forum des sports et des associations

8-9 Rentrée : travaux, rythmes scolaires,

école à 2 ans

10 Enfouissement de la RD311

11 Agenda

13-17 Le dossier

La Foire de Bezons

18 Portrait

19 Mémoires d'avenir

Le pont, témoin de l’histoire

20 Culture

20 TPE : saison 2014-2015

21 Mié Coquempot, nouvelle résidente

du TPE

22 Fabriquez vos instruments

à la médiathèque

23 La rentrée à l’EMD

24 Sports et jeunesse

24 Jeunesse : une rentrée riche

25 Sport : le siège de l’USOB

se développe

26 Santé

27 Associations

28 Activités retraités

30 Expression politique

18

21

4-5

Bezons infos n° 352 - septembre 2014 - Magazine municipald’information de la ville de BezonsÉdité par la direction de la communication de la mairie de Bezons - Rue de la MairieTél. : 01 34 26 50 00. Directeur de la publication : Dominique Lesparre -Directrice de la communication : Irène Fasseu - Rédacteur en chef : Olivier Ruiz -Tél. : 01 34 26 50 18 - [email protected] - Journalistes : Pierrick Hamon,Catherine Haegeman, Dominique Laurent. Tél. : 01 34 26 50 64 - Secrétaire de ré-daction : Sandrine Gouhier - Maquette : Bruno Pommay - Crédit photos :Gilles Larvor, Service publications - Imprimerie : Public Imprim - Publicité :Médias et publicité - Tél. : 01 49 46 29 46 - Distribution : Régie des quartiers.


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Un été en photos


Zoom5


À travers la villeÀ la faveur de la belle saison, les travaux de voirie, menés par l’agglomération,battent leur plein. La grosse opération concerne cette année le quartier del’Agriculture, et quelques autres rues de la ville.

L’éclairage public totalement rénovédans le quartier de l’Agriculture

L e plus gros chantier de l’été ? C’est lelancement de la dernière tranche dela réfection de l’éclairage public duquartier de l’Agriculture. Coût de l’opéra-tion : 1 960 000 €, le prix de la sécurité desusagers et de la fiabilité du réseau. Les tra-vaux sont réalisés uniquement sur les trot-toirs. Commencés début juillet, ils s’inscrivent

dans le périmètre des rues Francis-de-Pres-sensé, des Brigadières, du 8-mai-1945, Ga-briel-Péri, allée Saint-Just. Quatorze semai-nes au moins seront nécessaires pour en finiravec les pannes dues à la vétusté.

Près de 2 millions d’eurosTous les vieux câbles seront remplacés.

Dans les tranchées ouvertes dans les trot-toirs sur 60 centimètres de largeur et80 cm de profondeur, deux fourreaux sup-plémentaires vides seront déroulés. Ils per-mettront, sans aucuns nouveaux travaux,le passage futur de nouveaux réseaux, parexemple la fibre optique à très haut débit.210 mâts et candélabres - en comptantceux de la rue Édouard-Vaillant - entre laGrâce-de-Dieu et le Grand-Cerf seront rem-placés.

Moins cher, plus fiableLa conception du nouveau réseau d’éclai-rage apporte de nombreuses améliora-tions. Les ampoules utilisées, moins polluan-tes à la construction et en fin de vie,consomment beaucoup moins d’énergieque les antiques lampes au sodium. Les ré-flecteurs assurent une meilleure réparti-tion du flux lumineux au sol. L’adoption dutarif « bleu » permet d’abaisser encore lecoût et facilite la maintenance. Une panneéventuelle n’entraînera plus de coupuregénérale. La cartographie précise du ré-seau réalisée facilitera les interventionsdes techniciens et les rendra plus efficaces.En 2015, le poste électrique Gabriel-Péri,situé juste à coté du commissariat, pourraêtre supprimé.

Dominique Laurent

Travaux de voirieRéfection de l’enrobérue Francis de Pressensé

De la rue du 19-mars-62 à la rue Victor-Hugo, la chaussée a été décapée sursix centimètres d’épaisseur, les nids depoules et les affaissements traités,avant la pose d’un enrobé neuf.

Réaménagement des trottoirsrue Rue Marcel-Paul

Rue Marcel-Paul, au cœur de la zoned’activité ouest, le trottoir a été élargi

et des arbustes seront plantés pourrespecter l’aspect paysager. Pour amé-liorer encore la sécurité par un meilleuréclairage dans ce secteur où circulentde nombreux camions, le remplace-ment de trois candélabres est aussiprévu.

Stationnement modifiérue André-Lemonnier

Garantir l’accès des véhicules de livrai-

son à la cuisine centrale de Bezons enempêchant le stationnement sauvageet augmenter le nombre de places destationnement. Tels sont les deux ob-jectifs de la mise en place d’un sys-tème de stationnement en chicane rueLemonnier. Le travail sur la matérialisa-tion au sol porte la capacité de station-nement de 24 à 27 places. Cette modi-fication supprime l’obligation destationnement alterné par quinzaine.

D.L.

Les préparatifs aux travaux de rénovation de l’éclairage publicau carrefour des rues Victor-Hugo et Francis-de-Pressensé

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À travers la villeLe Forum des sports et des associations se déroulera le samedi 6 septembre,de 10 h à 17 h, à l'espace Aragon et sur les espaces extérieurs alentours.

Associations : un forumpour tout savoir

E lles étaient 47 associations en 2013.Elles seront une cinquantaine cetteannée. Le forum des sports et desassociations, troisième édition communeconsécutive, continue de monter en puis-sance. On ne change pas une équipe qui ga-gne : les stands des associations seront dis-séminés à l’extérieur et l’intérieur de l’espaceAragon, les animations et démonstrations àproximité sur les terrains de tennis.Le but poursuivi est identique : rendre visibleles activités des associations, permettre auxBezonnais de se renseigner et de s’inscrire.

Espace handicap et bus don du sang

La thématique du handicap occupera en-core une place centrale. Un espace spécialsera réservé aux associations touchant auhandicap : l’ARSEP, Sourire 21, et l’APF. Auprogramme : information et sensibilisationavec des initiations handisports.Il sera par ailleurs possible de donner sonsang. Un bus de l’Établissement français dusang sera là pour l'occasion ; l’amicale du

don du sang d’Argenteuil-Bezons est parte-naire de l’opération.Autre petite innovation : l’apparition d’unstand général d’information pour l’USOB(ses 19 sections auront chacune le leur).Cette édition coïncidera également avec les150 ans de la Croix-Rouge.À noter que les services de la ville (SMJ, mé-diathèque) et de l’Agglomération (TPE) se-ront présents. Des inscriptions (CIS cf. enca-dré, piscine, jeunesse, médiathèque, sport)seront prises.

P.H.

Des démonstrations (ici de judo) émaillerontla journée.

Des animationstoute la journée

Au programme, du côté de l’espaceanimations, sur les terrains de tennisextérieurs :•Zumba, avec la section culturephysique de l’USOB•L’Arbre de Jade présentera ses artsmartiaux énergétiques•Sports de combat avecdémonstrations de l’USOB Aïkido,du Taekwon mudo et du Shintaïdo•Danse orientale avec Culturescroisées•Capoeira avec l’USOB•Ping-pong avec l’USOB•Country avec Silver star•Jazz manouche proposé parl’association Sophie l’a dit.

Centre d'initiation sportive :du changement

Cette année, mise en place desrythmes scolaires oblige, les horairesdu CIS (Centre d'initiation sportive,à destination des 5-12 ans) sontmodifiés, le mercredi, dès la reprise, le17 septembre. Tenez en compte si vous venez inscrirevotre enfant lors du forum. Désormais,ce sera uniquement l’après-midi, avecun accueil au gymnase Jean-Moulin,de 13 h 30 à 14 h, puis suivront lesactivités sur les équipements sportifsde la ville, jusqu’à 16 h 30.Si vous ne pouvez pas vous déplacerle jour de forum, il sera possible des'inscrire, à partir du 8 septembre, auservice municipal des sports (44, rueFrancis-de-Pressensé). 7


8À travers la ville

L'été aura rimé avec chantiers dans les écoles maternelles etélémentaires. La ville y a consacré 216 000 €.

Plus de 200 000 €de travaux dans les écoles

Un nouveau principal au collège Gabriel-Péri

Paul-Vaillant-Couturier :l'arrivée des 2 ansdébouche sur unenouvelle classe

La création d’une classe en petitesection de maternelle, pour les en-fants à partir de 2 ans (lire ci-contre),a nécessité un réaménagement. Labibliothèque de l’élémentaire 2, àl’étage, a été séparée en deux. Aumenu des travaux : réfection du sol,création d’une cloison et d’une porte,nouveaux plafonds et luminairesneufs, informatisation. La salle declasse attenante a également béné-ficié d’un rafraîchissement. Ces tra-vaux libèrent de l’espace en mater-nelle pour la nouvelle classe. Montantdes opérations : 50 000 €.

Louise-Michel :la maternelleau chaud pour l'hiver

Des travaux de renforcement thermi-que se sont déroulés dans les deuxclasses du premier étage en mater-

nelle. En l’espèce, la création d’un pla-fond isolant thermique et acoustique,accompagnée par le changement desluminaires. Les portes métalliquesdonnant sur la coursive ont égale-ment été bouchées. L’enveloppe sechiffre à 22 000 €.

Marcel-Cachin :à bonne température

Isoler thermiquement le bâtimentdevenait une nécessité. Les deuxpignons ont ainsi été repris : isolation,ravalement et pose de panneaux debois stratifiés. Ces travaux donnentun coup de neuf à l’école élémen-taire. À ce chantier principal s’ajoutela rénovation des deux cages d'esca-liers, situées aux extrémités du bâti-ment (plafonds, luminaires, sanitai-res). Le prix : 111 000 €.

Karl-Marx : escaliers neufsUne cage d’escaliers a fait l’objet d’un« lifting ». Au programme : peinture desmurs et plafonds, création d’un plafond

au 2e étage avec isolation thermiqueet nouvel éclairage, remplacementdes fenêtres extérieures, ainsi que dela rénovation des petits sanitaires. Ladépense : 33 000 €.

Pierrick Hamon

N ouvelle année scolaire et nouveau principal au collège Gabriel-Péri. Claude Zalberg est officiellement en retraite depuis le 1erseptembre. Marc Roullier, 45 ans, père de deux enfants, a pris,fin août, les rênes de l’établissement du quartier des Chênes. Arrivé du collège Jean-François Clervoy, de Franconville, le nouveauprincipal souhaite s’inscrire dans la lignée de son prédécesseur. Les trèsbons résultats au dernier brevet des collèges (82 % de réussite) lui offrentde bonnes bases.Marc Roullier aura sous sa coupe près de 50 enseignants, une vingtained’agents administratifs et environ 650 élèves. Un défi à la portée du natifdu Havre (Seine-Maritime), ardent défenseur de l’école publique. L’ancienétudiant à la Sorbonne à Paris, diplômé professeur d’histoire-géographieà 25 ans, a vite gravi les échelons. Après des débuts au collège Paul-Vaillant-Couturier de Champigny-sur-Marne (94), puis trois ans en lycée à Alfortville(94), il prend un premier poste d’adjoint en collège à Versailles, avant depasser principal voici quatre ans au collège Clervoy de Franconville. À Gabriel-Péri, il se réjouit d’arriver « dans un collège dynamique, avec beaucoupde projets, que ce soit en langues, en éducation physique et sportiveou en sciences. » Séduit par « le grand nombre d'équipements de la ville »,

le nouveau-venu compte progressivement mettre sa patte. Son credo :« J’ai envie de tirer tout le monde vers le haut, afin que les élèvesréussissent au mieux de leurs possibilités et que l’équipe éducatives’épanouisse dans les projets qu’elle porte. »

P.H.

Marc Roullier arrive à la tête de l'établissement de la rue Altmeyer, en provenancede Franconville. Il succède à Claude Zalberg qui part en retraite.


9À travers la ville

La rentrée sous le signe de la réforme

Ouvertured’une toutepetite section

Une classe va accueillir des élèves demoins de 3 ans.

D ès la rentrée prochaine, l’école Paul-Vaillant-Couturier ou-vrira, dans le cadre du dispositif national de prévention de ladifficulté scolaire, une classe destinée à accueillir les enfantsà partir de 2 ans, résidant sur le territoire de la carte scolaire. « Atten-tion, précise Clotilde Moreau, directrice générale adjointe en chargede l’éducation, il ne s’agit pas d’une alternative à la crèche. Cette classen’a pas vocation à répondre à une absence de mode garde mais àpréparer les enfants à intégrer ensuite la petite section de maternelle. »

Une vingtaine d'élèvesCompte tenu du très jeune âge des élèves de cette toute petite sec-tion, il n’y aura pas d’accueil de loisirs le matin et le soir. La journéese déroulera de 8 h 30 à 11 h 30, puis de 13 h 30 à 15 h 45. Les enfants seront une vingtaine sous la houlette d’une enseignanteformée spécifiquement à cette tranche d’âge et d’une ATSEM titulaired’un CAP Petite enfance. L’école leur permettra d’apprendre des rè-gles de vie commune, le respect de l’autre, mais aussi les limites del’autre. Avec l’enseignante, ils découvriront des chants, des comptines.Les petits élèves auront accès aux livres et aux jeux.Cette toute petite section qui a pour objectif d’ouvrir l’horizon des en-fants qui ne connaissent bien souvent que l’univers familial, est un tram-poline pour apprendre à devenir grand !

Catherine Haegeman

I mposée par le gouvernement, la ré-forme sur les rythmes scolaires est enplace pour cette rentrée 2014-2105.Avec son lot de changements dans le quo-tidien des familles, dans l’organisation dutravail des équipes pédagogiques et desservices municipaux. Les 3 600 élèvesont désormais classe le mercredi matinet les activités périscolaires sont gratui-tes pour tous (découvertes culturelle, ac-tivités sportives, sensibilisation à l’envi-ronnement et à la citoyenneté ; activitésautour du livre ou du chant par exemplepour les plus jeunes).

Activités gratuitesBezons a fait le choix de regrouper, en écoleélémentaire, les temps d’activités périscolai-res (TAP) sur une demi-journée (le calen-drier envoyé aux parents est toujours dispo-nible en mairie, à la direction enfance-école,sur le site Internet de la ville) de 13 h 30 à16 h 30 ; un premier avantage pédagogique.Second avantage, financier celui-là, cetteorganisation a permis de limiter le recrute-ment d’animateurs. 22 ont été embauchés.

45 minutes par jouren maternelle

« En revanche, pour les petits des maternel-

les, il était préférable de mettre en place desactivités à un rythme régulier et sur destemps courts, nous avons donc fait le choixde proposer des ateliers quotidiens d’unedurée de 45 minutes », précise ClotildeMoreau. Les ATSEM (agents territoriaux spé-cialisés des écoles maternelles) permettrontde faire le lien pour le passage des enfantsdu temps scolaire au temps périscolaire.

Un comité de suivi, réunissant tous les ac-teurs de la concertation, va suivre la mise enœuvre de la réforme et apporter les correc-tifs qui s’avéreraient nécessaires.

C.H.

La réforme des rythmes scolaires entre en vigueur à Bezons, gratuitement, à raisond'une demi-journée pour les élèves des écoles élémentaires, et de 45 minutesquotidiennes en maternelle.

À travers la villeLe redressement de la départementale 311, le long des bergesde la Seine, va durer deux ans. Tout est fait pour éviter deperturber la circulation.

CirculationL'enfouissement de la RD311a démarré

C’ est parti depuis début juillet. LaRD 311, qui borde les quais de laSeine, commence à subir ses pre-miers aménagements routiers, au niveau deLeader Price. Vingt-quatre mois de travaux,répartis en neuf phases, seront nécessaires.Dans le prolongement de l'arrivée du tram, etde la rénovation urbaine du quartier des Bords-de-Seine, le but est de donner toujours plus deplace aux berges, en transformant l’accès rou-tier au niveau de l’entrée de ville. Les premières réalisations ont, en réalité, dé-marré au moment des travaux du T2, avec le

creusage du passage souterrain sous le pontcôté ville pour faire passer la bretelle routière. Bonne nouvelle pour les automobilistes : lechantier ne devrait pas perturber la circulationsauf au moment de la réalisation des enrobés,mais ce sera l’année prochaine. « Nous recher-chons toujours à minimiser l'impact sur lacirculation », rassure Luc Adnot, responsabledu bureau d’études de la ville. Le montant de ces travaux, à la charge duconseil général du Val-d’Oise, se chiffre à en-viron 14 millions d’euros.

P.H.

L e 17 juillet dernier, Dominique Lesparre, le maire, et des associations locales ont organiséun rassemblement de soutien au peuple palestinien. Une centaine de personnes se sontréunies pacifiquement et ont défilé dans le calme entre la mairie et la stèle Jacques-Leserau pont de Bezons.Au cœur de l’offensive israélienne sur Gaza, qui perdurait encore fin août, la municipalitédemandait – et demande toujours – l’arrêt des combats qui ont fait de trop nombreusesvictimes, en majorité des civils palestiniens.

En bref

SocialLe CCAS renouvellel'aide à la pratiquesportiveLe centre communal d’action sociale(CCAS) renouvelle son aide à la pratiquesportive pour encourager les Bezonnaisà faire du sport. Elle s’adresse aux enfantsde 4 à 18 ans inscrits dans des clubs deBezons qui répondent à certains critères(USOB, Boxing Club Mounia, SportEnsemble Karaté et Taekwon Mudo). Elleest utilisable une fois par an par enfantpour une activité. Les familles concernéesdoivent s’adresser entre le 15 septembreet le 15 décembre au CCAS qui leurattribuera des chèques de service, enfonction de leurs revenus (quotient familialmunicipal* entre A et E), sur présentationde la facture acquittée d’une licencesportive et de la carte de quotient familial.CCASRue de la Mairie. Tél. : 01 34 26 50 10.*Le quotient peut être calculé par laDirection Enfance-Écoles (44 rue Francis-de-Pressensé)

TransportsSemaine de la mobilitédu 16 au 22 septembreLa semaine de la mobilité est unenouvelle fois organisée par l’agglomé-ration Argenteuil-Bezons avec cetteannée, en point d’orgue, le 20 septembre,journée nationale des transports publics. À Bezons, les animations se déroulerontà la gare du tramway et dans le toutproche parc Nelson-Mandela. Au T2,vous retrouverez les stands de l'agglomé-ration avec toutes les informations sur lamobilité (chiffres clés, accessibilités,voirie…), des transporteurs, la visite d’unbus pour la valorisation des métiers dutransport.Aux grilles du parc, sera accrochéeune exposition photographique sur lethème des transports sur le territoireintercommunal. Des animations vélos,rollers vous seront également proposées.


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Solidarité internationale

Soutien pacifiqueà la Palestine

Agenda - Septembre

Septembre

ÉcoleRentrée scolaire – p. 8-9

Mardi 2

JeunessePermanences Point InformationJeunesse – Cité des Sycomores – p. 24

Mardi 2

Sports et associationsForum des sports et des associations Espace Aragon – p. 7

Samedi 6

HommageExposition sur Jean-Jaurèsjusqu’au 27Médiathèque – p. 22

Mardi 9

ConférenceConférence sur Jean-JaurèsMédiathèque – p. 22

Mardi 16

LectureLaissez-vous conter en numériqueMédiathèque – p. 22

Samedi 13

SportsReprise du centre d'initiation sportiveGymnase Jean-Moulin – p. 7

Mercredi 17

TransportsJournée nationaledes transports publicsGare du T2 et parc Mandela – p. 11

Samedi 20

MusiqueReprise des cours à l’école de musiqueet de danseEMD – p. 23

Lundi 22

RetraitésSortie au fort de Cormeilles-en-ParisisService aux retraités – p. 28

Jeudi 11

RetraitésLe château de Monte-Cristoà Port-MarlyService aux retraités – p. 28

Mardi 23


11

AnimationFoire de BezonsCentre ville – p. 13 à 17

Dimanche 21


La foire de Bezons est ancrée dans les agendas,au troisième dimanche de septembre. Pourl'édition 2014, la ville ne déroge pas à latradition. Hasard du calendrier, la grandebraderie tombe cette année le 21 septembre,décrété par l'ONU journée internationale dela paix depuis 2001. La municipalité,historiquement inscrite dans une démarche depaix entre les peuples et de solidaritéinternationale, a donc tenu à habiller sabrocante de l'étendard de la paix. La paix, idéal si candide et « bateau » pourcertains, reste plus que jamais nécessairequand Gaza saigne, lorsque l'Ukraine et laRussie se déchirent aux portes de l'Europe, que

l'Irak et l'Afghanistan font face à des vaguesde fondamentalistes ou que des massacressont perpétrés en Centrafrique. Alors, bien sûr, vous pourrez vous promenerdans le centre-ville, de rue en rue, à larecherche de la merveille à prix dérisoire sortiedes placards. Mais vous êtes aussi invités àvous arrêter sur le pôle paix et solidaritéinternationale du village associatif, à assisterau spectacle déambulatoire et à l’inaugurationd'une plaque « Bezons, ville de paix » devant lefutur hôtel de ville. Un livre d'or sera àdisposition pour laisser des messagespacifiques.

Pierrick Hamon

Dossier du mois

Une foire tribune de paix

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La foire de Bezons se déploiera en centre ville, le dimanche 21 septembre,du petit matin au début de soirée. L'occasion pour les Bezonnais dechiner, découvrir les projets municipaux ou simplement de se retrouver.La ville proposera diverses animations, placées sous le signe de la journéeinternationale de la paix, qui se déroule le jour-même.

Le 21 septembre, c'est jour de foirExposants

Le périmètre de la foire sera entièrementpiéton de 8 h à 18 h (lire encadréci-contre). Ils seront environ 700 expo-sants à déballer.Les visiteurs trouveront beaucoupde vide-greniers : livres, vêtements,bibelots, vaisselle, matériel hi-fi, sport,quincaillerie... Les marchands ambu-lants seront aussi de la partie. Pêle-mêle : sandwicherie, confiserie, ventede téléphones portables et accessoi-res...Certains commerçants sédentairestiendront stand devant leur boutique, enparticulier rue Édouard-Vaillant et rueMaurice-Berteaux.

Temps forts 9 h 30, pose de la plaque « Bezons, villepour la paix », devant le futur hôtel de ville.Des panneaux avec la même inscriptionseront affichés ultérieurement aux entréesde ville.10 h, ouverture du stand municipal etdu village associatif 10 h 30, début de la visite, avec le maireet l’entreprise Urbaine de travaux, duchantier du nouvel hôtel de ville, place dela Grâce-de-Dieu. Inscription et départau stand municipal.10 h 45, village associatif, départ duspectacle déambulatoire « Et pourquoipas ? » par la compagnie le Samu (Lirepage 16).

11 h 45, podium, remise des prix duconcours « Fleurir Bezons ».

Animations • « Batucadance », déambulation depercussions brésiliennes, dans uneambiance carnaval• « Loca loco voiture », cette voiture àpédales circulera entre les rues Vaillantet Berteaux• Parade de fleurs, avec des échassiers• Structures musicales à base d’élé-ments de récupération• L’incontournable podium, à l’empla-cement habituel, square Yves-Morel,entre le stand municipal et le villageassociatif14

Dossier

L e stand municipal, en entrée de foire,rue Édouard-Vaillant, fonctionnerade 10 h à 18 h. L’objectif est deprésenter les projets de la ville et derépondre aux questions que peuvent seposer les habitants.La thématique sera généraliste cette année.L’occasion pour les nouveaux Bezonnais,notamment, de découvrir ce que la villeréalise en matière de solidarité, d’éducation,de santé. Avec des photos, maquettes etchiffres à l’appui. Les élus se relaieronttoute la journée sur le stand. Les habitantssont invités à venir les rencontrer.Nouveauté, un salon « cosy » a été prévupour les recevoir.


DossierStand municipal :pour en savoir plussur les projets de la ville

• danses portugaises, avec l'AOP etl’ATSF• danse country, « line dance » avecGym pour tous• initiation aux gestes de premier se-cours avec la Croix-Rouge.• démonstration de boxe thaï, avec leBoxing-club Mounia

Un animateur fera vivre la foire. Sespropos seront diffusés sur haut-parleurdans tout le périmètre. « Le but est decréer du lien entre la braderie et le vil-lage », explique Nicolas Ledemé,chargé de la vie associative.

P.H..

e à Bezons

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Circulation et interdictions le 21 septembreLa foire se déroulera de 6 h à 20 h, principalement rue Édouard-Vaillant (entre le carrefourde la Grâce-de-Dieu et celui des rues Claude-Bernard et Hoche). Mais aussi : rue Maurice-Berteaux (entre la rue Édouard-Vaillant et la rue Alexandre-Blanc),rue André-Lemonnier (de la rue Maurice-Berteaux à la rue Henri-Barbusse), rue des Fleurs,rue de l’Union, rue du Progrès, rue Saint-Denis, sente de la Croix-rouge, rue des Frères-Bonneff(de la rue Édouard-Vaillant à la rue Georges-Dimitrov) et rue Henri-Barbusse (de la rue André-Lemonnier à la rue Édouard-Vaillant).La circulation sera interdite, y compris aux riverains, de 6 h à 19 h dans ces rues. Idem rueVilleneuve entre la rue Georges-Dupont et la rue Édouard-Vaillant (sauf riverains). Seuls seronttolérés les participants à la foire, de 6 h à 8 h et de 18 h à 19 h, sur présentation d’un justificatifd’inscription et d’un laisser-passer.Les interdictions de stationnement débuteront la veille, 20 septembre, de 18 h à minuit,rue Édouard-Vaillant : sur la station de taxi devant l’espace jeunes et sur les emplacementsdes nos75 à 79, à tout véhicule, sauf ceux des taxis et ceux utiles au montage des standsde la foire.


16Dossier

Dans une époque internationale troublée, la ville veut réaffirmer, àl'occasion de la foire, son positionnement en faveur de la paix entreles peuples. Le village associatif en sera la principale vitrine. Desanimations sur la thématique jalonneront la journée.

Un village associatifà l'effigie de la paix !

L e village associatif 2014 sera surmonté de son incontournableballon « ville de Bezons », ainsi que d’un drapeau pour la paix,le thème retenu cette année. Le symbole choisi n’est pasanodin. Le 21 septembre, jour de la foire cette année, a été déclarépar l’ONU (Organisation des Nations unies) depuis 2001, journéeinternationale de la paix. Le collectif paix* a travaillé à aménager deux pôles, paix et solidarité,sur le village, au niveau de la médiathèque. Les passants y trouverontdes membres du collectif et des associations de solidaritéinternationale. L’exposition itinérante sur la Première guerre mondialede l’ARAC (anciens Combattants), déjà visible à AfricaBezons, seraà nouveau présentée.

Livre d'or, bracelet et photo spécial paixPour rester dans l’esprit, un livre d’or sera mis à disposition auniveau de l’abribus, en face de la médiathèque. Chacun est invitéà laisser un message de paix pourra repartir avec un bracelet« Bezons, ville pour la paix ». Même endroit, il sera possible d’écrireun message de paix sur une ardoise puis de se faire photographierpar l’association Nicéphore. Les clichés devraient faire l’objet d’unefuture exposition.

P.H.

* Ce regroupement, constitué depuis avril, est composé d’élus,d’agents de la ville et d’associatifs. Plusieurs associations de solidaritéinternationale de la ville sont destinées à y participer.

Les associations

Les deux AMAP, AOP, Vie libre, Gym pour tous, l’ATSF,Arc-en-ciel, le Boxing-club Mounia, Ciné femmes, l’USOB etles éditions du Survenir.

Le pôle Paix :l’ARAC, le Mouvement pour la paix, le Comité d’entente(anciens combattants), la Fnaca, Amitié Van Canh.

Le pôle solidarité :Bezons-West Bani Zaïd, le CCFD, Nicéphore.

Placées en lisière de l'espace Jeunes, près dupodium : Basic, ATD Quart-Monde, le Secours populaire et la Croix-Rouge.

Une déambulation pour rêver Ne ratez pas le spectacle déambulatoire « Et pourquoi pas ? »de la compagnie le Samu (Section artistique et musicaled’urgence), basée à Pierrefitte-sur-Seine. Cinq membres decette troupe d’artistes de rue donnent rendez-vous à 10 h 45,à l’espace paix du village. Une invitation pour plus d’une heurede balade utopique, marquée par trois tableaux comme autantd’arrêts. Les thèmes abordés : l’accès au savoir, le phénomèneurbain, l’amitié entre les peuples. Et plein d’autres surprises.


17Dossier

Imane Bordji (11 ans) avec sa soeurSarah (18 ans)

Je la prépare àl’avance ! Dès la findu printemps, j’aicommencé à fabri-quer des braceletsen élastique pourles vendre surnotre stand. Dansnotre famille, on nemanque jamais lafoire, ni la parade de Noël. Je peux gagnerun peu d’argent de poche en vendant à labrocante. Je les dépense aussitôt sur les au-tres stands ! Mais ce n’est pas juste pour çaque j’attends la foire. C’est un moment defête. J’aime bien l’ambiance. La foire deBezons me plaît comme elle est. Une foispar an ça suffit. Il faut que la foire reste unévénement qu’on attend. C’est une occasionde retrouver les copains et copines d’écolemais aussi de mon quartier, les Brigadières.Passer une journée en famille tous ensem-ble est très important pour moi, expliqueImane. Je suis étudiante à Toulouse. J’ai duplaisir à aller à la foire de Bezons. Noussommes quatre enfants. Nous nous y retrou-vons tous du plus petit au plus grand, ren-chérit Sarah.

Cissé Boubou, 52 ans, à Bezonsdepuis 10 ans

Je vais à la foire de Bezons chaque année,en famille. C’est unbon moment. J’yretrouve des amis.J’y crée aussi desrelations nouvelles.En 2007, j’y ai ren-contré un vieuxmonsieur qui m’estdevenu très pro-che. Je ne vais pasaux réunions publi-ques en coursd’année ; la foireest aussi l’occasionde m’intéresser à ce qui se passe sur laville.Même si je n’achète rien, j’ai du plaisir à re-garder les vieilles choses, à demander auxgens quel était leur usage. J’achète aussi desobjets d’occasion pour m’en servir. J’aigrandi à la campagne. Mes grands-parentsm’expliquaient plein de choses auxquellesenfant je ne m’intéressais pas beaucoup.À la foire de Bezons, je pense souvent à eux.À la dernière foire, j’ai vu des mors pour leschevaux. Mon grand-père avait un copain quien fabriquait à la main. Maintenant je les col-lectionne, les lance-pierres aussi ! Je peuxpasser la journée sur la brocante. Oui, j’at-tends la foire de Bezons !

Valérie Captant, à Bezons depuisdeux ans

Cette année, je tiendrai un stand personnel surla foire. Je n’aime pas acheter neuf. J’ai du malà jeter ! Cela alimente la production intensive etle gâchis. On trouve des objets d’occasion en trèsbon état. La foire de Bezons est un lieu d’achatet de revente à bas prix. Je suis un peu contrela consommation massive et le gâchis qui l’ac-compagne souvent. Aller à la foire de Bezons,ou aux puces du Val, auxquelles j’ai déjà parti-cipé est un moyen delutter contre cela. Pour-quoi jeter quand onpeut réutiliser ? J’aimel’ambiance des puceset vide-greniers. ÀBezons, c’est festif etbon enfant. Les gensne sont pas là pour fairede l’argent. C’est trèsdifférent d’une exposi-tion d’antiquaires. Onretrouve des gens et onnoue des connaissan-ces nouvelles. Je suisvolontaire ATD Quart Monde. Le stand ATD à lafoire permet aussi de lier des contacts, de ren-contrer des gens, de donner des informations,de mieux connaître les autres associations.

À votre avis

Attendez-vous la foire de Bezons ?

Recueilli par Dominique Laurent

Nadia Aouchiche, élue à l’animation de la ville

« Fière de nos associations »Bezons infos : Que représentent la foire etle forum à vos yeux pour les associations ?Nadia Aouchiche : Ce rendez-vous permetaux Bezonnais de se rendre compte de l'am-pleur de leur tissu associatif. C’est aussi pourles associations le moment de présenterleurs activités, de prendre des inscriptions.

B. I. : Comment trouvez-vous les associa-tions de Bezons ?N. A. : Je suis fière d’elles. Nous avons lachance d’avoir beaucoup de structures dy-namiques. Je viens moi-même de ce monde-là. Les associations fournissent un travailénorme en matière de lien social. On saitqu’être bénévole, c’est souvent beaucoupd’investissement, pour parfois peu de re-tour. Mais ça en vaut la peine. Elles doiventcontinuer à innover. Nous avons la chance

en plus d’avoir un chargé de mission vie as-sociative, Nicolas Ledemé, qui est là pour lesépauler, bien au-delà des simples demandesde subventions et de salles.

B. I. : Qu’aimeriez-vous impulser dans cemandat ?N. A. : J’aimerais permettre aux associa-tions de connaître les ficelles pour être au-tonomes sur le plan financier. De faire appelà l’extérieur pour avoir des ressources,comme le mécénat. La ville aide dans lalimite de ses moyens, avec des subventions,mais clairement, elle ne peut pas tout. Et labaisse des dotations de l’État va encore limi-ter ces ressources dans les années à venir.

Propos recueillis par Pierrick Hamon Nadia Aouchiche, conseillère municipaledéléguée à l’animation de la ville.


18

«J’ ai les pieds plats, je ne suis pas souple et je bouge mal. »Enfant, Morgane Lacroix n’était pas vraiment prédestinéeà devenir une danseuse, capable d’alterner avec brio clas-sique et jazz. Mais la ballerine a cru en son étoile. Une vocation découvertedevant un reportage sur l’opéra de Paris. « Je rêvais de classique »,se sou-vient Morgane. Dès cinq ans, elle fait bien ses premiers pas, à Bezons, lorsde cours d’éveil musical. Mais « toujours pas de tutu ».

Entêtement, mentor et ascension fulguranteEt puis, à sept ans, Morgane intègre l’école Peggy-Thomas à Sartrouville.Précoce. L’âge d’entrée avoisine plutôt dix ans. La Bezonnaise justifie laconfiance de sa « mentor ». Au début, pourtant, la chorégraphe doute. Exer-cices d’assouplissement, assiduité aux cours et travail de l’ombre à la mai-son, sous les yeux de ses parents et sa petite sœur, Solyvane, font pen-cher la balance. Morgane « ne pense que danse » mais suit une scolariténormale. Paul-Vaillant-Couturier puis Henri-Wallon à Bezons, le lycée à Ro-main-Rolland à Argenteuil. Les classes défilent, dans la moyenne. Endanse, en revanche, elle est au-dessus. Progresse sans cesse. S'initie aujazz : une révélation. Sa porte d’entrée à la compagnie de l’école, son Graal.Morgane réussit mais hésite toujours quant à son avenir. Choisir le métierde décoratrice d'intérieur ou « son carburant », la danse ? Guidée par lesconseils de sa grand-mère de Corse, chez qui elle montait des petitsshows ado, elle opte pour le second choix. À 17 ans, elle décroche le pre-mier rôle d'un spectacle. « Je passais mon bac. J’alternais révisions et ré-pétitions. » Dans les deux cas, pas le droit à l'erreur. « Le diplôme, c’étaitla condition fixée par ma mère pour me lancer dans la danse. » Doubleréussite. Ses pas la mènent au prestigieux centre Choréa à Paris. Les pa-rents, amateurs de danse aussi – salsa pour la maman, breakdance pourle papa - se serrent la ceinture. « Avec mon mari, nous avons tout fait pourqu’elle n’ait pas de regrets, glisse Sandrine, la maman. Elle a besoind’être encouragée mais elle a toujours été déterminée. » Morgane s’in-vestit corps et âme. « Elle avait déjà un truc en plus, mais elle a franchi

un pallier technique à Paris », confirme Karyn, la meilleure amie de San-drine, elle-même danseuse. Morgane passe de trois fois 1 h 30 à vingt-cinq heures de pratique par semaine, condensés l’après-midi. Avec desprofesseurs exigeants, dans un environnement « de requins où chacunveut être le numéro un ». Elle s’accroche. « Même si j’avais mal, parfois,je continuais ».

Raphaël, son petit ami, confirme :« Elle ne se plaint jamais. Elle afait des kilomètres pour ses spec-tacles. Elle est humble, doute,même si elle a toujours été la meil-leure. »En effet. Morgane se fait viteremarquer par ses profs et monteen niveau. En deux ans au lieu detrois, elle décroche son examend’aptitude technique: le diplôme dedanseuse professionnelle. Avec un14, une « bonne note ». L’étape

suivante : le professorat. Changement de lieu : l’école Rick Odums. « Jevoulais danser et ne pas avoir que de la théorie ». Elle est servie ! « J’enai bavé ». Par chance, le directeur la prend sous son aile. L’aide à obtenirune bourse. La pousse. Sa grande peur : l’examen d’anatomie. Depuis, le13 juin dernier, elle est professeur de danse diplômée d’État. Désormais,elle peut vivre de sa passion. Les recherches ont commencé. « Avoir quel-ques heures dans un premier temps, ce serait parfait. ». Ses autresenvies : faire des auditions pour des comédies musicales et un projet demusique avec son père, son oncle et sa sœur. « Je voulais avoir envie deme lever tous les matins pour danser ». C’est bien parti, même si tout resteà faire. « Un zéro faute pour l’instant », juge la maman. Le meilleur estsûrement à venir. À quelques pas.

Pierrick Hamon

Morgane Lacroixà pas de danse vers l'excellence

Elle est humble, doute même si elle a toujours

été la meilleure

Portrait

La jeune femme de la résidence Saint-Just avait un rêve d'enfant : devenirdanseuse. À 21 ans, Morgane Lacroix a fait l'essentiel du chemin, avec undiplôme de professionnelle en poche et le sésame pour enseigner. Volontéde fer, soutien de ses proches et rencontres opportunes ont permis à son talentd'éclore. Récit d'un parcours hors norme où rien n'était gagné d'avance.


19Mémoires d’avenir

E n inaugurant le 29 octobre 1953 le pont Jac-ques-Boulloche, M. Castellain, ministre des Trans-ports, ne se faisait aucune illusion. « Demain, lesgens passeront sur ce pont, préoccupés des difficultésde leur vie quotidienne, sans admirer peut-être commeil convient les lignes harmonieuses de l’ouvrage, l’impor-tance de son rectangle de navigation, sans apprécier l’ef-fort qu’il a coûté, le succès qu’il constitue, le symbole quis’y attache », regrettait-il. À tort peut-être !La reconstruction en six ans du pont Boulloche, consti-tua un exploit technique et financier dans la France ex-sangue de l’après-guerre. Entre la rareté des aciers spé-ciaux nécessaires et la nature difficile du sous-solobligeant à des trésors d’ingéniosité pour construire lespiles, l’édification du pont demanda beaucoup d’efforts.Ingénieur de grand talent, résistant farouche aunazisme et déporté sans retour en 1944, le directeur desroutes Jacques Boulloche s’était beaucoup intéresséaux études techniques du pont de Bezons. Il porte sonnom depuis le 4 mai 1947, date du lancement du chan-tier.Le premier pont, tout en bois et à péage, remplaça unbac en 1811. Les troupes françaises le brûlèrent le 28juin 1815 pour empêcher l’ennemi d’approcher de lacapitale. Trois autres ouvrages suivirent : en bois renforcéd’un tablier en métal, en poutres droites métalliques etenfin en arcs de fonte. Le pont fut à nouveau détruit en1870 lors de la guerre franco-prussienne.En 1939, le pont comprenait six piles créant de forts re-mous dangereux pour la navigation. Sa résistance étaitsi faible qu’un arrêté préfectoral interdisait de dépasserla vitesse de 30 km/h et la charge de 5 tonnes par es-sieu. Sa reconstruction avait été décidée dès 1936,avant les dommages subis en 1940 et 1944.

Un lieu témoin de l’histoireÀ l’issue de la manifestation du 17 mars 1961, on re-trouva au pied du pont de Bezons, barré par la police,les dépouilles de manifestants algériens précipités dansla Seine pour avoir protesté pacifiquement contre lecouvre-feu et pour l’indépendance de l’Algérie. Après cesévénements tragiques, le pont n'a plus fait parler de lui

pendant des années... sauf pourêtre maudit par les automobilis-tes pris dans les embouteillages.Mais, le samedi 17 octobre2009, le pont attisa de nouveauune vive curiosité. La visite, enavant-première, des toutes nou-velles passerelles destinées auxcyclistes et piétons dans le cadredu 6e forum de la ville suscital’intérêt de nombreux Bezonnais.Depuis la mise en service du T2,le 19 novembre 2012, 58 000voyageurs goûtent chaque jourla commodité du tramway qui ycircule.D’ici à 2020, du haut de ses passerelles, en contemplantla paisible base de loisirs de 3,5 hectares qui s’étendraau pied de la culée bezonnaise, rares sans doute serontceux à s’en souvenir. Mais le pont de Bezons et ses an-cêtres, témoins de l’histoire, lieu de mémoire, pourrontleur raconter tout ce qu’ils ont vu.

Dominique Laurent

L’histoire de Bezons est inséparable de celle de son pont routier.Ses ponts plutôt : l’actuel « pont Boulloche » est le cinquième.Franchir le fleuve pour être en contact est une nécessitééconomique et commerciale très ancienne.

Le pont de Bezonsfidèle au poste depuis 1811

Le pont d’hier et ses arches en fonte,avec déjà le tramway.Le pont d’aujourd’hui et de demain.Avec le tram de nouveau…


20Culture

C'est aussi la rentrée au théâtre Paul-Eluard. Ellepromet une saison riche et éclectique. Pour mieux enprofiter ou découvrir, pensez à l'abonnement.

Bienvenue chez vous !

N ous y voilà ! C’est la rentrée ! Et une nou-velle saison s’annonce… De la danse afri-caine aux claquettes, en passant par lesarts du cirque, au répertoire de la chanson fran-çaise et à la musique rock, 2014-2015 se pré-sente sous les meilleurs auspices. « L’équipe duTPE a élaboré une programmation variée quis’adresse à toutes les générations. Notre volontéest de proposer un accès à la culture à tous »,explique Christian Ourmières, président du conseild’administration. « Avec une politique tarifaire quiva aussi dans ce sens et une programmationqui se veut plus équilibrée dans l’espace et dansle temps. »Si Caroline Druelle, coordinatrice de la saison, de-vait choisir un seul mot pour qualifier cette nou-velle saison, ce serait « rencontre ». Rencontre avecd’autres cultures, par exemple, au travers duspectacle de la compagnie africaine Irène Tas-sembédo mais aussi, rencontre entre la musiqueet la danse, illustrée par les pièces de Mié Coquem-pot et Pierre Henry. Alchimie du hip-hop avec uneœuvre de Dostolievski proposée par Farid Oun-ciouène, ou un concert de rock chorégraphi-que avec les Blérots de Ravel… La liste est lon-gue. « Cette année sera marquée, précise CarolineDruelle, par l’ouverture sur les différentestechniques : hip-hop, claquettes, danse afri-

caine, classique, contemporaine… À chacunsa danse ! »La musique tient également une grande placedans la programmation de la saison. Accordéon,jazz, Bourvil chanté par Abel et de nombreux spec-tacles accompagnés en live sur scène, par desmusiciens.L’attention portée au public jeune sera renforcéecette année afin de lui permettre d’appréhenderun univers culturel fait de rencontres diversifiéestoutes plus originales les unes que les autres :cirque, théâtre, musique et… une fin de saison enfeu d’artifice avec l’illustre chorégraphe JoséMontalvo.Fidèle à elle-même, l’équipe du TPE continueraà aller au-devant des publics, créer des rencon-tres autour des spectacles, multiplier les pointsde vue, alimenter les échanges.Le TPE déclinera de nombreux projets en lien avecMié Coquempot et Alban Richard, les deux nou-veaux artistes en résidence avec leurs compa-gnies. Parmi les 26 spectacles proposés, à chacun detrouver son rythme, sa danse, son spectacle.Pour guider vos pas de spectateurs, n’hésitez pasà vous adresser aux membres de l’équipe.Il suffit de pousser la porte !

Catherine Haegeman

Le TPE 2014-2015,c’est aussi :Des stages avec des artistes en lien avecles spectacles : stage danse africaine,danse contemporaine, percussions corpo-relles, hip-hop et en lien avec les résiden-ces.Des spectacles à vivre en famille (en parte-nariat avec les centres sociaux, ATD QuartMonde, le Secours populaire…) permettantde vivre un moment privilégié avec un ar-tiste lors d’un atelier suivi d’un goûter enamont du spectacle.Des visites des coulisses du théâtre ou desdes répétitions publiques.Des débats, des conférences, des exposi-tions.

Cinq formules d’abonnement sont propo-sées, de la « formule apéritive » avec troisspectacles à « l’abonnement passion de 10spectacles ». Être abonné permet de béné-ficier de tarifs réduits, d’invitations sur lessoirées ciné-débat et ciné-rencontres, d’unspectacle ciné-concert précédé d’un buffetgourmand et de bien d’autres choses en-core.Et n’oubliez pas, le TPE c’est aussi un ci-néma dans la ville, « Les Écrans Eluard »

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21Culture

Connues pour avoir déjà présenté des spectacles à Bezons, Mié Coquempot et sacompagnie K622 sont les nouvelles complices du TPE. Pour les deux saisons à venir,la chorégraphe, en résidence d’artiste, partagera son talent avec les Bezonnais,côté scène, bien sûr, mais aussi côté jardin au travers de nombreux ateliers.

Mié Coquempot en rési «danse»D es rencontres inédites, une appro-che personnalisée avec le public,des spectacles hors les murs et descréations… C’est le début d’une nouvelleaventure artistique.En attendant de découvrir « PH », son pre-mier spectacle, programmé le 28 novem-bre prochain, on peut déjà dévoiler que,d’une pièce à l’autre, Mié Coquempot aimecréer des univers différents, parfois plasti-ques, musicaux, quelquefois abstraits voiretendus vers des expressions scéniques plusthéâtrales ou encore cinématographiques.

Bezons infos : Que vous apporte cetterésidence au TPE ?Mié Coquempot : Une résidence est unsuper outil de développement artistiquepour une compagnie. Nous pouvons travail-ler de manière plus continue, plus profondeaussi. Cela ancre une compagnie dans unterritoire.À partir de temps forts - trois diffusions,deux créations et une carte blanche- nousdéploierons de nombreux moments de par-tage avec tous les publics. Nous avons, par

exemple, déjà préparé un projet avec l’EMDet proposerons, en fin de saison, un bal in-teractif pour inviter le public à danser.De plus, comme nous partageons la rési-dence avec le chorégraphe Alban Richard,nous ferons sûrement quelque chose ensem-ble dans la ville.

B. I. : En quoi cette résidence est-elle im-portante pour les Bezonnais ?M. C. : Être en résidence, c’est partagerdes moments quotidiens avec les publics.Nous serons au cœur de l’échange, unpoint fixe durant la saison sur lequel les spec-tateurs pourront s’appuyer. En dehors desactions que nous mènerons, le public nousverra aussi, aux spectacles, à leurs côtés.Ainsi, nous pourrons en discuter ensem-ble, en toute simplicité, au Bistrot du TPE,par exemple.Le public bezonnais suivra avec nous, aussi,les étapes de ma prochaine création« RHYTHM » programmée en février 2015,fruit d’une rencontre avec le compositeurPierre Henry, précurseur des musiquesélectro-acoustiques.

B. I. : Vous avez participé à Ciné Poème età la présentation de saison, que pensez-vousde Bezons ?M. C. : Je dirai que la ville a la culture de laculture. J’aime le cadre, la gentillesse. J’aiconnu Bezons dans les années 90 et l’arrivéedu tramway en facilite désormais l’accès.La ville s’est développée sans devenir osten-tatoire.Le TPE est un lieu très chaleureux. J’aimecette humilité dans la nouvelle esthétique duthéâtre. L’équipe est ouverte, solide, réactive.En tant qu’artiste, on se sent soutenu. Et cesera chouette de travailler avec eux pendantdeux saisons.

B. I. : À ceux qui ne sont pas réceptifs à ladanse qu’avez-vous envie de dire ?M. C. : Il faut être ouvert, curieux. On ne peutpas être dans le déni de cette forme d’expres-sion, c’est celle du corps. On peut compren-dre un homme en le regardant se mouvoir. Ladanse, c’est le mouvement de l’âme. Qu’ilsviennent au TPE et nous en discuterons.

Propos recueillis par Catherine Haegeman


CultureL'association Talacatak investira la médiathèqueMaupassant, le 24 septembre, pour un atelier originalde création d'instruments à partir de déchets. LionelHaiun, l'inventeur et développeur, nous éclaire sur sonconcept, à la fois malin et écologique.

Venez fabriquer vos instrumentsà la médiathèque !

T alacatak exportera son savoir-faire à la médiathèque, le mercredi24 septembre, de 15 h à 18 h. Gui-dés par deux intervenants, les participants(à partir de 6 ans) de l’atelier « Talafabric’ »fabriqueront leur instrument, à corde, à per-cussion, à bruitage... à partir de matériel derécupération. Les luthiers d’un jour reparti-ront avec leur création !La caverne d’Alibaba de l’association sesitue dans le 20e arrondissement à Paris. Elleregorge de merveilles : flûtes percées dansdes tuyaux, batteries miniatures façonnéesà partir de boîtes de conserve, guitares gra-vées dans des cagettes…

De la récupérationpour un trésor musical

L’idée a fait son chemin : l’association fê-tera déjà ses 10 ans, ce mois-ci. Son fonda-teur, Lionel Haiun, ancien animateur,raconte : « Au départ, j’avais juste un besoinfondamental de jouer de la musique. Maisje n’avais pas un sou. J’ai donc décidé defabriquer moi-même mes instruments. »Son premier modèle est un rebolo, une

percu’ brésilienne, conçue à partir d’un bidond’huile. « D’un délire d’origine, encouragé parmes amis, je suis passé à une productionraisonnée ».Aujourd’hui, Talakatak continue de créer,propose des ateliers et emploie une qua-rantaine de personnes sur ses deux sites. D’oùprovient la matière première ? D’un véritableréseau populaire dans le quartier, tissé au furet à mesure des années par bouche-à-oreille.« Des restaurants grecs nous donnent desbidons, des bars leurs capsules, certains voi-sins nous fournissent aussi. Nous-mêmesnous sommes à l’affût des encombrantsdans la rue. »En parallèle, quelques partenariats avec desentreprises ont été signés. Le « trésor » eststocké dans une cave. L’atelier se situe deuxrues plus loin. « Des valeurs humaines et éco-logiques », animent Lionel et son équipe.« Nous évitons chaque année à 5 tonnes dedéchets de partir à l’enfouissement ou à l’in-cinération, avec les désastres écologiquesque l’on connaît. »

Pierrick Hamon

Saviez-vous que vous pouvez emprunter uneœuvre d’art à la médiathèque Maupassant ?C’est gratuit et d’une grande simplicité : seuleune attestation d’assurance civile vous sera de-mandée.L’artothèque est un service de diffusion del’art contemporain, doté d’une collection d’œu-vres d’arts originales, enrichie au fur et à me-sure par les artistes. Tout comme une biblio-thèque prête des livres et diffuse la lecture,l’artothèque permet d’offrir une rencontreprivilégiée entre une œuvre et les habitantsde Bezons. Rencontre relayée par un travail demédiation.Elle compte actuellement environ 65 œuvres(nombre en constante évolution) qui couvrentun champ pictural varié. Peintures, photogra-phies, gravures, aquarelles, collages, il y en apour tous les goûts. Sont proposées des œu-vres figuratives ou abstraites, sur différentssupports, sécurisées pour leur transport. Afinde faire votre choix, vous pouvez consulter lecatalogue sur le blog (public.ville-bezons.fr/me-diatheque) ou sur papier, à disposition en mé-diathèque. Vous y trouverez une présentationdes artistes et de leurs œuvres.Une exposition aura lieu du 30 septembre au4 octobre.

Louis

Samedi 13, 10 h 30Laissez-vous conteren mode numériqueSe plonger dans un conte, grâceaux infinies possibilités de la ta-blette numérique reliée à un écrangéant. Telle sera l’animation inter-active proposée pendant 1 h 30,dans la salle rouge, au rez-de-chaussée. Enfants, adultes, cha-cun est invité à participer à cetteaventure où les nouvelles techno-logies amènent au livre et vice-versa. Une manière ludique des’initier à l’univers de la lecture.À partir de 5 ans.Sur inscription.

Mardi 16, 18 h 30« Jean-Jaurès : l’éveil desconsciences »Conférence de Pierre Clavilier,historien, et écrivain, suivie d’une

dédicace en partenariat avecla librairie le Presse-papiers.

Mercredi 24, 15 h à 18 h« Talafabric' »Lire ci-dessus

Expositions

Du 9 au 27 septembreJaurèsÀ l’occasion du centenaire deson assassinat, la médiathèqueconsacre une expo à Jean Jaurès,à partir de ses collections et desplanches extraites de la BD écritepar JD Morvan et Frédérique Vou-lyzé, illustrée par Rey Macutay. Ex-traits de discours, photos anciennes,livres dédiés en albums jeunesseet BD, film. Le grand homme serahonoré comme il se doit.

Tricot urbainLa Maison des projets ANRU avoulu donner une suite à l’opéra-tion « Tricote ma ville », menéepour le dernier forum des Bords-de-Seine sur les espaces verts,le 4 juin dernier. L’expo, au centrede la galerie, sera composée d’unfilm sur l’histoire de l’action, demobilier urbain paré des fameux

carrés de laine et des clichés dedeux photographes de l’associationNicéphore.Du 30 septembre au 4 octobreL’artothèqueLire ci-dessus.

Médiathèque Maupassant64, rue Édouard-VaillantTél. : 01 39 47 11 12

Votre rentrée à la médiathèque

Emprunterune œuvre d'art,c'est facile…

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Le 2 septembre, les tarifs évoluent- Prêt gratuit de livres et revues- Prêt de CD-ROM, CD, cassettes audio, vidéos et accès Internet :

- Abonnements annuels :• individuel (9,60 €),• familial (18,20 €),• hors Bezons (46,50 €)


Culture

Une école bien dans son territoire

À l'EMD (école de musique et de danse) comme dans toutes les écoles,l'heure est à la rentrée. Pour son directeur, Jean-Yves Chérubin, arrivé enoctobre 2013, c'est une première.

Concert chœur et orchestre : rendez-vous le 16 décembreLe premier rendez-vous de l’année est fixé au mardi 16 décembreau TPE. L’orchestre symphonique de l’agglomération à laquelleest rattachée l’EMD, composé d’élèves et de professeurs desconservatoires d’Argenteuil et de Bezons, livrera un concert authéâtre Paul-Eluard, à partir de 20 h 30. Sous la direction deSophie Chiu et Daniel Kenigsberg, l’orchestre sera entouré deschœurs et solistes des deux établissements pour interpréter leGloria de Vivaldi et la Suite n°2 pour orchestre de Bizet, deuxgrandes œuvres du répertoire classique. Idéal à quelques joursdes fêtes de fin d’année.

O.R.

L es cours de l’EMD reprendront le lundi 22 septembre prochain. Maisavant cela, il aura fallu s’inscrire, vous et/ou vos enfants. Deux créneauxsont possibles, dans les locaux de l’école : le samedi 6 septembre oule lundi 8 septembre (horaires ci-dessous). De nombreux instruments sont proposés à partir de 7 ans : violons, contre-basse, piano, accordéon, flûte traversière, saxophone, trompette, guitares,batterie… et bien d’autres, sans oublier le chant et les danses contempo-raine ou classique (à partir de 8 ans).À ces disciplines, s’ajoutent les pratiques collectives (chorale, comédie mu-sicale, orchestres, ensembles d’accordéons ou de clarinettes). « C’est uneorientation sur laquelle je veux mettre l’accent, explique Jean-Yves Chéru-bin. Elles sont au centre des apprentissages et induisent des dynamiquesde travail et d’entraînement. Et puis, le groupe c’est aussi une aventurehumaine ».

Travailler en partenariatL’aventure artistique peut débuter à l’EMD à partirde 4 ans, avec un éveil pluridisciplinaire (danse etmusique). Mais l’école transmet la musique encoreplus tôt, grâce aux séances pratiquées avec les crè-ches dès deux ans ou à partir de trois ans en com-pagnie des parents. « Ce travail avec les crèchescontribue à ancrer l’école là où elle est bien : dansson territoire. Il se prolonge dans les établisse-ments scolaires et les collèges. Nous allons travail-ler également de plus près avec le TPE, afin decroiser les publics, ainsi qu’avec les autres équipe-ments de la ville comme la médiathèque ».Avec toujours le même objectif : ouvrir la culture etsa pratique à tous.

Olivier Ruiz

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EMD26 rue Maurice-BerteauxTél. : 01 30 76 25 09.E-mail : [email protected]

InscriptionsSamedi 6 septembre : de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h.Lundi 8 septembre : de 14 h à 19 h.Plus d’infos sur les pratiques et instruments sur le site de la ville(www.ville-bezons.fr), rubrique Temps Libre.


Jeunesse

Jeunes : après un bel été,soyez à l'affût pour la rentrée !

Cinquante jeunes bezonnaisà l'ouvrage

Cinquante Bezonnais de 15 à 18 ans onttravaillé, cet été, en contrats jeunes d’intérêtcollectif (CJIC), grâce à la ville de Bezons.Une première expérience pour certains, uneligne en plus à leur CV pour d'autres, avec aubout de l’effort, 244 €. Chacun s’est investidans son rôle dévolu. Vingt-deux d’entre euxétaient en poste à 1,2,3 Soleil quand 28 au-tres participaient à des travaux de rénova-tion, à l'espace jeunes et dans le préau del'école Karl-Marx.

Le PIJ s'exporte au ValTrouver des infos emploi, formation, loge-ment, avoir une écoute... Le PIJ vient au de-vant des jeunes des quartiers. « Le PIJ horsles murs », c’est le concept testé par le SMJ,depuis mai, au Val, en partenariat avec leservice politique de la ville et avec l’appui lo-gistique du centre social La Berthie (mise enrelation avec les bailleurs et associationsd’habitants, mise à disposition de locaux). Aider les jeunes à s’insérer professionnelle-ment, tel est le but de ce dispositif quiva être pérennisé sur l’année. Jusque-là,l’équipe du PIJ se déployait sur trois lieux

d’accueil dans les cités des Sycomores, dela Paix et Joliot-Curie. Une vingtaine de jeu-nes ont déjà poussé la porte. Des rendez-vous ont été pris au PIJ, à l’Espace jeunes.Lors des prochains mois, un ordinateur etune imprimante seront à disposition lors despermanences (dès 17 h 30, cité de la Paix :mardi 2 septembre, mardi 9 septembre,mardi 16 septembre, mardi 23 septembre.Cité des sycomores : vendredi 5 septembre,vendredi 19 septembre. Cité Joliot-Curie :vendredi 12 septembre, mardi 30 septem-bre).

SOS Rentrée : un mois encoreCe dispositif national, décliné localement, viseà aider les jeunes, sans établissement scolaireà la rentrée. À Bezons, « SOS Rentrée » acommencé, en juin, au PIJ. L’opération durejusqu’à fin octobre. Entretien individualiséavec les jeunes, rencontre avec les parents,zoom sur les offres de formation du territoire,le PIJ propose un véritable suivi de fond.

Jobs étudiants :sautez sur les bons plans

Trouver un travail pour financer ses étudesou se faire de l’argent de poche. Offres

d’emplois pour travailler dans un fast-food,garder des enfants… c’est ce que propose lePIJ jusqu’à fin septembre.

Hip-hop : inscrivez-vousL’atelier hip-hop du collectif cultures urbai-nes se tiendra, dès le 1er octobre, tous lesmercredis, de 14 h à 17 h, à la salle des Pier-rats. Il est ouvert aux 11-17 ans qui serontséparés par groupes de niveaux. Inscriptionsau SMJ dès maintenant.

Soirée des jeunes diplômés :prenez les devants

La soirée des jeunes diplômés se dérouleracette année encore en décembre (datecommuniquée ultérieurement). Les nou-veaux titulaires en CAP, BEP, baccalauréat(général et pro) et études supérieures sontd’ores-et-déjà invités à venir s’inscrire pour lasoirée, au SMJ.

Pierrick Hamon

Service municipal de la Jeunesse (SMJ)Espace jeunes et Point informationjeunesse (PIJ)39, rue Villeneuve Tél. : 01 78 70 72 10

Quand le service jeunesse aide les artistesDès septembre, les trois rappeurs de Zone Rouge LKH, de la citéRoger-Masson, entameront leur grand projet de mixtape (compilationrap), baptisée « Forever », avec le soutien du service municipal dela jeunesse (SMJ) et de l’association Berges. Alassane et Habib,rejoints par Yanis voici deux mois, se sont faits connaître en juin 2013,lors de leur première grande scène, à la Fête de la jeunesse. Depuis,le trio a eu la chance de croiser la route de Bruno Charles, animateurau SMJ. Ce dernier, venu à la rencontre des jeunes dans le quartier,a pris leur destinée en main. Il leur a proposé, dans un premier temps,de venir répéter à l’espace jeunes dans l’optique de leur participationà l’édition 2014 de la Fête de la jeunesse. Depuis, il les suit. Lesjeunes rappeurs (17 ans, 17 ans et 15 ans) ne sont pas pourautant des débutants. À leur CV, des concerts à Argenteuil et Parisnotamment. « Il nous manque un studio fixe et une salle pourrépéter, glisse Alassane. Cela nous permettrait de nous faire mieuxconnaître à Bezons et ailleurs. » Pour l’instant, ils font grâce auxmoyens du bord et à leur réseau dans le milieu hip-hop. Conseilléset aidés par Bruno dans leur recherche, ils espèrent concrétiser leurprojet mi-2015. Bezons infos suivra leurs aventures. Leur morceau

« Django » est visible sur You Tube. Bruno lance un appel à tous lesjeunes artistes bezonnais dans la même démarche créatrice :« Nous cherchons à promouvoir des projets musicaux, mais passeulement. Cela peut être aussi de la danse. Bref, tout ce quitouche à l’artistique. »

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25Sports

Un nouveau logiciel est mis en place au siège à la rentrée. L'Union des sectionsomnisports de Bezons (USOB) prend de l'avance dans sa gestion, en conservant sesvaleurs originelles de sport pour tous. Entretien pré-rentrée, avec Pierre Bouquet,le président.

USOB : le siège prend de l'importanceBezons infos : Quel est le mot d'ordre pourcette nouvelle rentrée ?Pierre Bouquet : Notre credo reste « Le sportpour tous… même pour les meilleurs ». Nousserons toujours 19 sections, plus la danse desalon, rattachée au siège. L’objectif est de pas-ser la barre des 3000 adhérents. Les effectifsseront connus trois semaines après le forumdes sports et des associations.

B. I. : Parlez-nous de la grande nouveauté :le nouveau logiciel.P. B. : Cette base de données, utilisée dans desclubs comparables (Bagneux) ou plus impor-tants (le PUC), nous permettra de mieuxconnaître nos adhérents (âge, établissementscolaire, taux de renouvellement…). D’ici, 3-4ans, nous aurons des informations de qualité.Grâce à cet outil, les sections sont déchargéesde la gestion financière. Tout ce qui est paie-ment de cotisation ou aide, passe par le siège.Les sections pourront se consacrer davantageà leurs activités, tout en demeurant maîtressesde leurs inscriptions et de l’organisation deleurs pratiques sportives. En mutualisant le« financier », on allège le travail des sections,sans les priver de leur pouvoir de décision.

B. I. : Cet investissement semblait néces-saire…P. B. : Le coût annuel (moins de 3 000 euros)sera vite rentabilisé. Il faut adapter notre struc-ture à l’époque. En dix ans à peine, noussommes passés de 2 à 25 salariés. Le budgetapproche le million d’euros. L’USOB estcomparable à une PME. Nous avons besoin, enplus de la rigueur et de la transparence actuel-les, de « traçabilité ». Le commissaire aux comp-tes nous le dit. Outre un meilleur suivi de l’en-caissement des cotisations, le logicielpermettra de proposer aux familles un échelon-nement des paiements, appréciable en cestemps difficiles. Nouveauté : l’adhérent, inscritdans plusieurs sections ne réglera plus qu’uneseule fois sa contribution aux frais communsdu siège.

B. I. : La mise en place du logiciel entraînerades changements dans la pratique ?

P. B. : En effet, tout le mois de septembreaprès le forum, le siège (44, rue Francis-de-Pressensé) sera ouvert aux familles le samedimatin. Il y aura possibilité de payer en espèces,en chèque(s), coupons sports ou vacances… et,c’est nouveau, par carte bancaire. Le siègeouvrira désormais le mercredi, à l'année, de9 h 30 à 12 h. Tous les paiements s’effectuentau siège ou lui sont adressés (par courrier oupar l’intermédiaire des sections). Les sectionsrestent les seules à recevoir les inscriptions.

B. I. : Qu’est-ce que vous souhaitez améliorerlors du prochain exercice ?P. B. : Nous continuerons à vouloir installer desbénévoles. Notamment en poursuivant la for-mation des jeunes et en leur proposant d’assu-mer des responsabilités dans notre club. Il y atoujours des gens qui s’investissent mais leurengagement est plus ponctuel et souventlimité dans le temps. Nous cherchons aussi àredynamiser la fête du club, avec une participa-tion plus importante de toutes les sections. Au-tre défi : continuer le challenge entre sections,malgré les difficultés de calendriers.

B. I. : Quels sont les chantiers sportifs priori-taires ? P. B. : Nous souhaitons, plus que jamais, déve-lopper le sport féminin. Les excellents résultats

des U16 au foot ou des seniors au basket sontl'arbre qui cache la forêt. La progression resteinsuffisante. Nous aimerions aussi dynamiser lasection athlétisme. Nous avons la chanced'avoir une belle piste. Dernière chose, dès sep-tembre, les seniors A du basket évolueront à unbon niveau (prénationale). L'équipe a besoin depublic. C'est gratuit, tous les 15 jours, le samedisoir à Jean-Moulin.

Propos recueillis par Pierrick Hamon

Pierre Bouquet (à gauche), le président, avecMalika (secrétaire) et Vincent (coordinateur).

Taekwondo :une Bezonaise s'illustreoutre-manche

Cet été, ce n’était pas les vacances pourtous les sportifs. Angélique Torre, duTaekwon-Mudo Bezons, a ainsi décrochéla médaille d'argent en senior 2 (moinsde 40 ans) à l’International british openPoomsae, le samedi 12 juillet, à Ayles-bury (Angleterre). Cette compétitiontechnique réunissait 200 compétiteursvenus de toute l’Europe.


26Santé

Santé

La cuisinesource de santéet d'inspirationC es derniers mois, les seniorsbezonnais ont travaillé sur l’orga-nisation de notre cuisine centrale,et sur la sécurité alimentaire. Ainsi, deuxgroupes ont eu le privilège de visiter leslocaux de la cuisine, pilotés par le « chef »,Jean-Pierre Allo qui a pu ainsi leur expli-quer le fonctionnement de cet endroitstratégique de la commune.

2 300 repas par jour2 300 repas par jour, 18 agents commu-naux, des tonnes de pommes de terre, deviande et de légumes, des enfants d’éco-les maternelles, primaires et de collèges,des agents communaux et des seniors,autant de Bezonnaises et Bezonnaisconcernés par l’activité intense qui règnedans les locaux de la cuisine !

Une expo photos itinéranteÀ la suite de cette visite, un groupe detravail s’est formé afin de transmettretoute la richesse des informations re-cueillies. Toujours dynamiques et pleinsd’enthousiasme, les participants ont réa-lisé un mini-reportage de cette visite, surla base d’un récit écrit, mais aussi denombreuses photos réalisées à cetteoccasion.Ces photographies seront prochainementorganisées en une exposition qui circu-lera dans différents endroits publics de lacommune. Nous ne manquerons pas devous tenir au courant !

Service prévention santé

Vends • Petite télévision Philips/vidéo blancheprix : 30 € (à débattre)Adaptateur numérique, antenne intérieureTNT(parfait état) prix : 30 €Adaptateur Gardena, neuf, prix : 20 €Contact :01 34 11 34 62 – 06 28 01 94 46

• Vêtements neufs pour enfant de lanaissance à 10 ans pour garçon, matérielde puériculture, jeux et jouets, matériel debricolage et jardinage (petit prix).Contact : 06 62 82 76 70

Cette rubrique d’annonces gratuitesest réservée aux annonces des Bezonnais(particuliers ou associations). Leur contenun’engage que leurs auteurs.Les annonces sont à adresser à :Bezons infos : Mairie, CS 30 122 - 95875Bezons Cedex.

annonce

Petite

La mission prévention santé de la ville travaille avec lesseniors pour qu'ils soient acteurs de leur santé.Récemment, c'est sur la cuisine centrale municipalequ'ils se sont penchés. De quoi joindre l'utile à l'agréable.

Numéros utiles de la mairieStandard : 01 34 26 50 00Action sociale : 01 34 26 50 10Service population : 01 34 26 50 01Elections : 01 34 26 50 09 Communication : 01 34 26 50 64 Services techniques : 01 34 26 50 08 Direction enfance-écoles :01 39 61 86 24Centre de loisirs primaireLouise Michel :06 24 98 04 75 Petite enfance : 01 39 47 96 45Crèche collective Pinocchio :01 78 70 72 18Crèche familiale l’Ombrelle :01 30 76 72 37Crèche familiale du Colombier :01 78 70 70 21Crèche familiale Madiba :01 39 61 63 26Halte-garderie : 01 78 70 70 22Médiathèque Maupassant :01 39 47 11 12Ecole de musique et de danse :01 30 76 25 09Théâtre Paul-Eluard : 01 34 10 20 20 Ecrans Eluard : 01 34 10 20 60Espace jeunes : 01 78 70 72 10Maison de la citoyenneté :01 30 76 10 39 Centre social Robert-Doisneau :01 30 76 61 16Centre social du Colombier :01 39 47 13 30Centre social La Berthie :01 30 25 55 53Service retraités : 01 30 76 72 39Centre de santé : 01 30 76 97 13 P.M.I. : 01 30 76 83 30Service des sports : 01 30 76 21 66

À votre service

Pour des raisons indépendantes de la volonté des pharmacies bezonnaiseset du magazine municipal, Bezons infos est toujours dans l’impossibilité depublier les adresses des pharmacies de garde les dimanches et jours fériés.En cas de besoin, contactez le commissariat. Tél : 01 39 96 53 50.

Pharmacie de garde


27Associations

Internet, toile à arnaques

Le conseil pratique du CCAS

Le « hameçonnage »Plus connu sous l’appellation anglaise « phishing ». Vousrecevez, sur votre boîte mail, un courriel siglé d'une ad-ministration (Caf, Pôle emploi, le Trésor public, minis-tère quelconque...) ou d’un opérateur (téléphone, gaz,électricité…). C’est souvent très réaliste, avec un déno-minateur commun : demander les coordonnées ban-caires pour un versement d’argent. Qu’est-ce qui doit vous mettre la puce à l’oreille ? Pre-mière règle : tenter d’être clairvoyant. Est-ce que cettedemande paraît crédible ? En cas de doute, appelezl’administration ou l’opérateur concerné, avant detomber dans le panneau et de perdre souvent des cen-taines d’euros.Deuxième règle : traquer les erreurs de forme. Les fau-tes d’orthographe, premièrement, mais aussi les fonc-tionnalités : une page où apparaissent des onglets surlesquels on ne peut pas cliquer.

Le scamingVient de l'anglais scam (arnaque). Vous recevez un maildu style « je suis veuve », « j’ai un fils souffrant », avec,au final, une demande d’argent. Méfiez-vous, et em-pressez-vous de le mettre dans les courriers indésira-bles (spams). Parfois, la demande est moins explicite.Il peut s’agir d’un mail vous annonçant que vous avezgagné un lot, sur lequel au bout du compte, on vousdemande de payer un droit de douanes ; le cadeaun’arrivant jamais.

Le faux message de la gendarmerieAdeptes du streaming, attention ! Ce faux messagede la gendarmerie nationale qui réclame 100 eurospour débloquer l’ordinateur a causé plus d’une frayeur.À son apparition, votre ordinateur est bloqué. Le mes-sage vous annonce que votre adresse IP est saisie. Sivous le recevez, ne paniquez pas. Aucun service degendarmerie ne s’adresse ainsi à un citoyen. Surtout,ne payez pas. Il existe des sites-forums comme « com-mentcamarche.net » pour débloquer votre machine.

Les petites annoncesMéfiez-vous. L’arnaque courante : vous mettez une pe-tite annonce pour vendre votre voiture. Là, un ache-teur potentiel se présente en vous proposant uneoffre de reprise avantageuse, avec au bout du comptele paiement de frais d’importation à régler… pour unerétractation au dernier moment. Autre type de petites annonces, celles « de cœur », peu-vent parfois mener loin dans la dépense.

P.H.

Une règle préside : ne jamais donner ses coordon-nées bancaires, si vous n'êtes pas sur un site insti-tutionnel, avec un paiement sécurisé. Vous pouvezsignaler ces abus au commissariat.

• Commissariat de police24, boulevard Gabriel-Péri - Tél. : 01 39 96 53 50

Le nouveau guideest arrivéVous êtes Bezonnais etvous recherchez une infor-mation sur votre ville ? Lasolution s'appelle le guidemunicipal 2014/2015. Sivous ne l'avez pas déjàreçu, vous allez le trouverles prochains jours dansvotre boîte aux lettres. His-toire de Bezons, adresseset numéros utiles, servicesmunicipaux, équipementssportifs, anniversaire desassociations. Tout y estcompilé, en couleurs et enimages.

Info

pratique

L'association Bezonsolidaire propose une solution de logement alternative : unétudiant logé dans une chambre meublée ne paie pas de loyer, mais donne despetits coups de main et apporte une présence réconfortante au senior hébergeur.

Le web constitue un vaste terrain de jeux pour les escrocs en tous genres,prompts à soutirer de l'argent par diverses techniques. Florilège desarnaques les plus répandues.

Une chambre étudiante en échanged'une aide à un seniorL a crise du logement chez les étudiantsn’est pas une légende. L’isolement chez lespersonnes âgées non plus. L’associationBezonsolidaire, fondée en avril dernier par l’an-cien élu Philippe Ngwette, essaie de lutter contreces deux phénomènes.Le concept, calqué sur l’association Pari soli-daire dans la capitale, est simple. Une personneâgée est valide, autonome, mais se sent seule.Elle habite une maison ou un appartement, avecune chambre meublée disponible. La solution ?Contacter Bezonsolidaire. « Pour l’instant, le siègeest basé chez moi, explique Philippe Ngwette.Tout se fait par téléphone et par mail. » Un siteinternet est en cours de réalisation.

120 € l'adhésion,20 € les frais de dossier

L’association dispose d’une liste d’étudiantsintéressés. Elle met en relation et organise lesvisites, avec les aînés, chez eux. Le choix finalrevient à l’hébergeur. L’adhésion coûte 120 € àl’étudiant et au senior, les frais de dossier, 20 €.Une fois l’accord passé, tout le monde contrac-tualise. Chacun signe la charte du réseau Cosi(Cohabitation solidaire intergénérationnelle).Cette dernière définit le cadre de ce mode de lo-gement. « Bezonsolidaire n’est pas une agencede location, précise Philippe Ngwette. Le dealpour le jeune, qui ne paie pas de loyer, est d’avoir

une présence rassurante et de donner ponctuel-lement des petits coups de main. Il aide à faireles courses, participe à certaines charges (élec-tricité…) Mais attention ! L’étudiant n’est pas lànon plus pour remplacer la famille ou l’aide à do-micile. » L’association est garante de ces obliga-tions et intervient en cas de problème, d’un côtécomme de l’autre. Les séjours sont fixés à neufmois, renouvelables.

Pierrick Hamon

ContactBezonsolidaire : Philippe Ngwette (président).Tél. : 06 68 85 56 68.Courriel : [email protected]


RetraitésRetraités

Naissances jusqu’au 25 juillet 2014Bienvenue aux nouveaux Bezonnais, félicitationsaux parents de :Camille Mallochet Loza Alemu Gebre Jessica Oliveira Marques

Lana Célestine Marie Bilel Sadkaoui Ambre Thevenin LéaSenanayakaka Nael Boudjadi Victoria Derby Aya Ouendi

Réihana Saïdou Gaye Jason Vertyl Christophe Bon WarrenTouville Adam Beztouh Mariam Cissoko Gabetty Ismaël Keita

Inès Mahi Neyah Boudjem Amina Joudar Ayah Ajaja KerenLouis Hafsa et Zackaria Ait Alla Eva Nunes Inna Traoré Mohamed Dellali Yanis M Bari Joas Shamba Stecy Gervélas

Adem Mantar Ewen Bernard Maillard Shaheen Radi MalekRaïs Eden Diot Julia Mois Adem Mantar Zeyneb Er-Rays Maïssane Ouaras Sakyna Bounkong Lenny Calabrese KevinDestin Mateï Le Pichon Souleymane Fria Naïr Abdoudlkarim

Ntobeni Sedji Maïssaa Allal Mélina Ziani-Ellouel LanaCerdeira Yasmine Santarem Azzami Aya Leghouchi ÉliasMelotte Inès Sahnoune Camil et Nelia Letessier Dhanny PintoFerreira Narimane Telli Ziyad Dinar Adam-Naël Sylla OxenDesclos Natario Aalyah Emile Jade Leroy Manon Chenard Noélie Gonçalves Daniel Oble Rafaél Vaz De Melo Sami Nadji

Adel Si Mohammed Briana Dumortier Smaïn Ferhat AylanLassal Hana Abdedaïm Sohane Benkerri Mehdi Boujraf InayaSlimani Neïka Desulme Dahlia El Llaimouh Mariam Samy Charlotte Flamant Illan Grumermer Maïssa Souilah Lana DeOliveira Myriam Tiroufine Kellya Cazalis Kendjy Dos Reis Baia

Leïa Buyssens Nathan Keruzore Charly Drouet Enzo Yerro Sérine Mouaki Dadi Awena Allias Duparc Lylia Costa Silva

Laïna El Amri Meriem Boubeker Arda et Mirac Özbey Léna GaltiéMartin Judith-Maëlle Atangana Abena Noah Julien QassimDiakhité Khayss Paquin Berickson Saint Louis Baptiste Bos Maylisse Boudraf Nirmine El Gallab Gabriel Jankovic DachenayFragelus Malia Grégo Maïssa Chaouche Mathys Sadky EdenDe Oliveira Lageo Ela Uygurh Kevin Cirpaci Elina Abdallah Chems Bouchakour Sarah Slimani Suzana Gonçalves Soares Christian Louis Lornah Noris.

Mariages jusqu’au 28 juillet 2014Ils se sont mariés, tous nos vœux de bonheur à :Karim Hamraoui et Samia Bouhlel.Nabil Jendoubi et Carole Reux.Jacques Louvel et Irène Kurcewicz.El Mahdy Lamine Bousaïd et Nadia Bouchareb.Jamal Ouchani et Asmaa Bourdim.Eboko Tété et Abby Kpata.Habib Sall et Medi Ali Abbas.Gaspard Ferreira De Magalhae et Ki Hye Nam.Arlette Cozéma et Christine Pillois.Jean Liautaud et Maryse Pondaven.Michel Lopes et I-Wen Lin.Luis-Miguel Ribeiro et Sandra Serra.Kouakou Kouassi et Aline Andoh.Rachid Oddi et Latifa Ouaouag.Ronald Frezin et Kettly Pierre Louis.Dany El Haddad et Cristina-Lorelay Martin.Jean-Louis Schiltknecht et Elena Smirnova.Ömer Karakas et Senay Yenigül.Rajvinder Singh et Sandeeamatee Urjoon.

Décès jusqu’au 16 juillet 2014Ils nous ont quittés. La ville présente ses condoléancesaux familles de :Claude Bonvallet, Albert Labourel, Camelia Perca, Mohammed Benchikh-Lehocine, Pierre Galloy, Louisanna Louiranvil, Jilalia El Hayadi, FetoumaAyouni, Marc Silva, Monique Delisle, René Chatelard, AbdeslamBebzidane, Marie-France Héliot veuve Colacicco, Christiane Jourdainépouse Gardet, Pierre Laforêt, Jacqueline Fulgoni divorcée Camus,Mohamed Houichi, Iréné Vinchon, Claude Raban, Antoinette Chapeauveuve Howarth, Hélène Quesne veuve Fidel.

État civil

ActivitésDu 11 au 30 septembre 2014

AnniversairesDéjeuner à réserver auprès des agents du foyer-résidence, maisentrée libre pour la danse (à partir de 13 h).Mardi 30 septembre de 12 h à 14 h, au foyer-résidence Louis-Péronnet.

Fort de Cormeilles-en-Parisis / 95 Construit entre 1874 et 1877 dans le cadre du plan de fortificationétabli par le général Séré de Rivières, le fort de Cormeilles faitpartie intégrante de la place forte de Paris. Accompagné devotre guide, découvrez ce site exceptionnel, aujourd’hui décorde nombreux tournages. La visite dure 2 heures, il y a de la marcheet des escaliers à monter. Prévoir des chaussures confortables.Jeudi 11 septembre, départ de Bezons après ramassage :14 h 05. Retour à Bezons vers 17 h 30.

Château de Monte-Cristo (visite théâtralisée)Le Port-Marly La demeure et parc d’Alexandre Dumas, « une réduction duparadis terrestre » selon ce dernier, un bijou d’architecturerestauré et classé dans lequel l’écrivain avait fait réaliser unauthentique salon mauresque. Il s’inscrit dans un parc à l’anglaiseavec rocailles et bassins. Le cabinet de travail d’Alexandre Dumas– dit le château d’If – est séparé du reste de la maison. Il s’agitd’un minuscule château au style néogothique, érigé sur un petitîlot ! Visite commentée et théâtralisée, menée par un conférencieret deux comédiens durant 1 h 30.Mardi 23 septembre, départ de Bezons après ramassage :9 h 10. Retour à Bezons vers 13 h.

Inscriptions et renseignements :Service municipal aux retraités - Résidence Christophe-Colomb6, rue Parmentier - Tél. : 01 30 76 72 39

Sorties en Île-de-France et ses alentours

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Les élus vous reçoiventLe maire et ses adjoints vous reçoivent sur rendez-vous àprendre au 01 34 26 50 00.Pour éviter tout déplacement inutile et obtenir directementun rendez-vous avec l’élu concerné, précisez la question quivous préoccupe. Courriel : [email protected]

Le conseiller général vous reçoitDominique Lesparre, vous reçoit sur rendez-vous à prendreau 01 34 26 50 00. Courriel : [email protected]

MairieMairie de Bezons – CS 30 122 – 95875 Bezons Cedex01 34 26 50 00

Vos contacts


Expression politique30

La véritable démocratieest indissociable du prin-cipe de responsabilité. Delà, on attend… (Pour lire lasuite de cette tribune rejoi-gnez-nous sur notre site :www.bezons.parti-socia-liste.fr ou flashez le code)

Les socialistes bezonnaissur : Parti SocialisteBezons 95

Nessrine MenhaouaraMaire-adjointe,

Vice-présidentede l’AgglomérationArgenteuil-Bezons

Présidente du groupedes élus socialistes,

démocrateset républicains

L’intérêt général n’est nidans l’affrontement nidans les clivages politi-ques : nos différencessont des forces qui secomplètent.C’est pourquoi nous avonschoisi d’être une compo-sante active de la majo-rité municipale.Sans renier les valeurs quinous ont toujours guidés,soyez assurés que nousmettons toute notreénergie à la constructioncommune d’un projetdurable pour Bezons.Nous continuerons à agirpour Bezons et les Be-zonnais sans esprit parti-san.

Arnaud GibertMaire adjoint

Vice-présidentde l’agglomération

« Texte non parvenu dansles délais impartis »

Les conflits sanglants ontpris de l’ampleur pendantl’été. Au Moyen Orient, enUkraine ou en Afrique, àchaque fois la dominationdes puissances impéria-listes s’y exerce en jouantsur les oppositions natio-nales, ethniques, religieu-ses. Voilà le capitalisme mon-dial : guerres et massa-cres là où sont les riches-ses en matières premières,pour qu’à l’autre bout dumonde, dans les siègesfeutrés des grands trusts,leurs dirigeants puissentajouter des milliards auxmilliards.En France, comme ailleurs,le grand capital pour main-tenir ses profits, en cettepériode de crise, nouspousse davantage vers lechômage et l’appauvris-sement.Là bas la guerre, ici la mi-sère. Il est urgent de sedébarrasser du capita-lisme.

Entre 16 et 28 : Ce nesont pas les températuresde l’été mais les niveauxrespectifs de sympathiede Hollande et Valls. Carcomme la météo, la poli-tique du gouvernementest décevante. Élus pourfaire une politique degauche, ils font tout lecontraire ! La déceptionest même allée jusqu’àl’écœurement devant leurlaisser-faire lors des mas-sacres des Palestiniens àGaza. Conséquences deces choix : l’exigence d’unchangement de cap gran-dit, y compris au sein duPS. Déjà, une trentaine dedéputés se joint au Frontde gauche n’hésitant pasà s’abstenir ou à votercontre certains projets dugouvernement. Notre paysn’est donc pas condamnéà l’austérité à perpétuité.Ce défi, nous pouvons lerelever.

AlternativecitoyenneGroupedes éluscommunistes,Front de gaucheet citoyens

Groupedes élussocialistes,démocrateset républicains

Groupedémocratie etdéveloppementdurable

Agir pourBezons,UMP, UDI,MODEM,socialistes etécologistesindépendants

Lutteouvrière

Un tempstrop « Mossad »

Menaces surl’agglomération,la droite prenden otageles Bezonnais !

bezons magazine municipal...lemonnier. le travail sur la matérialisa-tion au sol porte la capacité...

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