agora n°50

16
Enfin le bout du tunnel ! Les Cagnois et plus particulièrement les riverains seront particulièrement satisfaits d’apprendre que la station d’épuration ouverte en 1957, est ap- pelée à disparaître dans les prochaines années. C’est désormais une certitude puisque la Communauté Nice Côte d’Azur a ap- prouvé le 27 mars dernier le plan de fi- nancement présenté par Christian Estrosi, Président de N.C.A., pour la construction d’une nouvelle station. Dès cette année, 3 620 000 € sont engagés et en 2014, l’investissement global de cette opération représentera un montant de 70 M€ ! Après avoir réalisé les travaux néces- saires pour une mise aux normes pour les rejets en mer du site actuel (2,9 M€), Nice Côte d’Azur, poursuit ainsi le programme d’actions engagées pour la protection de l’environnement. 6 à 8 ans de délais « Pour mener à bien le plus grand projet communal, après celui du bord de mer, il faut compter environ 6 à 8 ans. Au- jourd’hui, grâce à Nice Côte d’Azur, nous avons apporté une réponse au problème le plus important : celui du financement » explique Louis Nègre. Pour bien comprendre l’intérêt pour la commune de bénéficier d’un tel finan- cement, retenons à titre de comparaison, que le budget global d’investissement pour la commune en 2009 se chiffre à 8,2 M€ ! Un dernier point reste à régler et pas des moindres : le choix du site pour la future station. Le problème du foncier, récurrent sur la bande littorale, se pose à nouveau ici. Les études menées jusqu’à ce jour permettent de retenir trois sites, voire d’approfondir une quatrième solution. Première hypothèse : le terrain Ikéa. « Pas question » pour le Sénateur-Maire, qui juge le lieu inapproprié. 2 ème site étudié : l’hippodrome qui dis- pose du terrain le plus vaste de la com- mune. Pour que ce projet puisse aboutir, il faudrait lever une série d’obs- tacles qui rend le dossier particulière- ment complexe. 3 ème proposition : la gare de marchan- dise où un terrain de 12 000 m 2 appar- tenant actuellement à la SNCF devrait être libéré prochainement. La réflexion se poursuit Le Président du Sénat à Cagnes Pour la première fois de son histoire, la ville a reçu le 2 ème personnage de l’Etat pour une visite de 48 heures, au cours de la- quelle Gérard Larcher « homme de terrain » aura notamment rencontré les élus du département. (page 3) le dossier : la maison Solidor patrimoine et espaces culturels Une nouvelle vie pour la maison Solidor De jeunes créateurs appelés à investir les lieux Les anciens du Haut-de-Cagnes gardent en mémoire l’époque où la maison Solidor constituait un haut lieu d’animation du bourg médiéval. Nous étions dans les années 60/70… (suite page 4) 1 N 0 50 2 ème trimestre 2009 70 000 000 E votés le 27 mars 2009 pour une nouvelle station d’épuration CAGNES HONORÉE Retrouvez l’actualité locale et les photos des manifestations sur : www.cagnes-sur-mer.fr ENVIRONNEMENT de 11h30 à 14 h Tour de France cycliste 2009 Venez nombreux Passage de la caravane et des 180 coureurs pour la 2 ème étape Dimanche 5 juillet ITINÉRAIRE : Promenade de la Plage - Bd Kennedy - Bd Mal Juin - Rue Pasqualini - Av de la Gare - Route de Grasse ÉVÈNEMENT

Upload: ville-de-cagnes-sur-mer

Post on 21-Jul-2016

249 views

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

2e trimestre 2009

TRANSCRIPT

Page 1: Agora n°50

Enfin le bout du tunnel !Les Cagnois et plus particulièrementles riverains seront particulièrementsatisfaits d’apprendre que la stationd’épuration ouverte en 1957, est ap-pelée à disparaître dans les prochainesannées.C’est désormais une certitude puisquela Communauté Nice Côte d’Azur a ap-prouvé le 27 mars dernier le plan de fi-nancement présenté par ChristianEstrosi, Président de N.C.A., pour laconstruction d’une nouvelle station.Dès cette année, 3 620 000 € sontengagés et en 2014, l’investissementglobal de cette opération représenteraun montant de 70 M€ !Après avoir réalisé les travaux néces-saires pour une mise aux normes pourles rejets en mer du site actuel (2,9 M€),

Nice Côte d’Azur, poursuit ainsi leprogramme d’actions engagées pourla protection de l’environnement.

6 à 8 ans de délais« Pour mener à bien le plus grand projetcommunal, après celui du bord de mer, ilfaut compter environ 6 à 8 ans. Au-jourd’hui, grâce à Nice Côte d’Azur, nousavons apporté une réponse au problèmele plus important : celui du financement »explique Louis Nègre.Pour bien comprendre l’intérêt pour lacommune de bénéficier d’un tel finan-cement, retenons à titre de comparaison,que le budget global d’investissementpour la commune en 2009 se chiffre à8,2 M€ !Un dernier point reste à régler et pasdes moindres : le choix du site pour la

future station.Le problème du foncier, récurrent surla bande littorale, se pose à nouveauici. Les études menées jusqu’à ce jourpermettent de retenir trois sites, voired’approfondir une quatrième solution.Première hypothèse : le terrain Ikéa.« Pas question » pour le Sénateur-Maire,qui juge le lieu inapproprié.2ème site étudié : l’hippodrome qui dis-pose du terrain le plus vaste de la com-mune. Pour que ce projet puisseaboutir, il faudrait lever une série d’obs-tacles qui rend le dossier particulière-ment complexe.3ème proposition : la gare de marchan-dise où un terrain de 12 000 m2 appar-tenant actuellement à la SNCF devraitêtre libéré prochainement.La réflexion se poursuit

Le Présidentdu Sénatà CagnesPour la première fois deson histoire, la ville a reçule 2ème personnage del’Etat pour une visite de48 heures, au cours de la-quelle Gérard Larcher« homme de terrain » auranotamment rencontréles élus du département.(page 3)

le dossier : la maison Solidorpatrimoine et espaces culturelsUne nouvelle vie pour la maison SolidorDe jeunes créateurs appelés à investir les lieuxLes anciens du Haut-de-Cagnes gardent en mémoire l’époque où la maison Solidor constituait unhaut lieu d’animation du bourg médiéval. Nous étions dans les années 60/70… (suite page 4)

1

N0 502ème trimestre

2009

70 000 000 E votés le 27 mars 2009 pour une nouvelle station d’épuration

CAGNES HONORÉE

Retrouvez l’actualité locale et les photos

des manifestations sur : www.cagnes-sur-mer.fr

ENVIRONNEMENT

de 11h30 à 14 h

Tour de Francecycliste 2009Venez nombreuxPassage de la caravane et des 180 coureurspour la 2ème étape Dimanche 5 juillet

ITINÉRAIRE : Promenade de laPlage - Bd Kennedy - Bd MalJuin - Rue Pasqualini - Av de laGare - Route de Grasse

ÉVÈNEMENT

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:27 Page 1

Page 2: Agora n°50

vous avez la parole : "Agora" vous invite à faire part de vos suggestions

Nom : Prénom : Tél. : E-mail : @ Adresse : Votre texte :

Coupon-réponse à renvoyer sous enveloppe sans affranchir à : M. Le Sénateur-Maire - Libre Réponse - Autorisation N° 59054 - 06809 Cagnes-sur-Mer

Édition : VILLE DE CAGNES-SUR-MERDirecteur de la publication : Marie-José BANDECCHIConception & Maquette : François CUNTZService Communication - Mairie de Cagnes-sur-MerTél. 04 93 22 19 65 - Fax 04 93 22 19 67E-mail : [email protected] : Yves HYOU Imprimerie : TRULLI - VenceTirage 36 000 exemplairesDiffusion gratuiteDépôt légal à parution - ISSN 1253-8469.

Louis NÈGREMaire de Cagnes-sur-Mer

Sénateur des Alpes-Maritimes

Des choix clairsface à la crise

No 50

La situation économique sans précédents que nous connaissons ne doit pasnous détourner de notre ligne de conduite. Elle impose au contraire de renforcernotre détermination à agir encore plus vite et plus fort, de manière plus lisibleaussi.A la façon d’un « bon père de famille », il est impératif que je veille à limiternotre endettement pour maintenir notre capacité à réagir. Pas question de céder à la facilité – qui n’est en réalité qu’une apparence trompeuse– en recourant à l’emprunt, avec le risque évident de reporter nos dettes sur lesgénérations futures. Comment agir ? Face à la crise, nous avons défini des choix clairs, avec des actionsconcrètes. C’est ce que chacun est en droit d’attendre. La venue récente du ministre de la relance a confirmé l’engagement de l’Etatdans notre département et à Cagnes en particulier, pour soutenir l’activitééconomique et sauvegarder l’emploi.Cette action volontariste s’inscrit dans la continuité de l’action que nous conduisonsdepuis 1995. Le budget 2009 qui vient d’être approuvé par la majorité municipale, en apportela démonstration. Malgré la baisse des recettes, nous avons en effet maintenu les orientations quisont les nôtres depuis 14 ans maintenant : contrôle strict des dépenses defonctionnement et priorité absolue à l’investissement. Cette gestion rigoureuse ne nous exonère cependant pas d’une augmentationde la fiscalité locale et chacun en connaît les raisons. A la hausse annoncée aprèsdouze années de stabilité totale (0% d’augmentation), s’ajoute une haussestructurelle due à la crise.

Dans ce contexte, nous avons été amenés à prendre des mesures drastiques,afin de limiter au maximum l’impact de la fiscalité sur les contribuables Cagnois.Cela signifie encore plus d’économies sur les dépenses de fonctionnement et lemaintien d’un effort important pour l’investissement…Nos choix ont donc porté sur une réduction significative des budgets allouésaux grandes manifestations, celles notamment où nos partenaires institutionnels,soumis aux mêmes contraintes, ont révisé à la baisse leurs subventions. La Fêtemédiévale ainsi que Les Voix du Domaine Renoir seront supprimées et les feuxd’artifice seront moins nombreux. C’est le choix de la raison. Je n’imagine pas en effet que nous ayons pris l’optionde sacrifier le social, ou bien encore le soutien aux activités scolaires … L’expression de notre solidarité doit à cet égard, se manifester avec encore plusd’acuité.C’est aussi le message que je souhaite adresser à nos concitoyens.

Une nouvelle image pour votre revue municipale

L’idée germait depuis quelquestemps. Elle prend forme au-jourd’hui avec la publication du

50ème numéro d’Agora, quatorze ans ou presque aprèssa création. Réalisée en interne, donc sans coût supplémentaire,cette nouvelle présentation vise à apporter plusde confort et d’intérêt pour nos lecteurs.

Qu’en pensez-vous ?Email : [email protected] ou : coupon-réponse (bas de page)

“ Priorité absolue à l’investissement pour sauvegarder l’emploi ”

2

AGOR

A N° 5

0 - 2è

me t

rimes

tre 20

09

Sommaire N°50Environnement urbain Page 1La station d’épuration à la une de l’actualité, après le financement du projet voté par Nice Côte d’Azur

Visite officielle page 3Le président du Sénat a rencontré les élus du département à Cagnes-sur-Mer

Dossier : la Maison Solidor pages 4 et 5La destination à vocation artistique se confirme pour l’ancienne bâtisse en cours de rénovation

Plan de relance page 5Patrick Devedjian, Ministre délégué est venu à Cagnes-sur-Mer confirmer l’engagement de l’Etat

Déplacements page 6Le tramway à Cagnes. La concertation se poursuit

Travaux de proximité page 7Reportage en images sur les principaux aménagements réalisés dans les quartiers

Budget communal pages 8 et 9La réponse de la municipalité à la crise et les mesures fiscales pour aider les collectivités

Sécurité incendies page 8Pensez à débroussailler

Le Maire au Sénat page 9Réception de la TNT : Louis Nègre saisit la secrétaire d’Etat en charge du dossier

Activité commerciale page 9Signature d’une Charte entre les commerçants et le groupe Socri. Une démarche unique en Région PACA

Développement durable page 10Espaces verts : comment mieux gérer la ressource naturelle

Circuit promenade page 11Plan de jalonnement : à la découverte des chemins piétonniers

Protection des mineurs page 12Une première nationale : la mairie ratifie un protocole avec le Parquet

Kaléidoscope page 13Clin d’œil sur les derniers événements marquantsles grands rendez-vous de l’été

Tribune libre page 14La parole aux représentants des formations politiques du Conseil municipal

Actualité en bref page 15Tour d’horizon de la vie locale

Entreprendre page 16Les chefs d’entreprises Cagnois font l’actualité

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:28 Page 2

Page 3: Agora n°50

Rencontre au château-muséeLe programme de la première jour-née Cagnoise du président de laHaute Assemblée était consacréaux rencontres institutionnelles. En milieu d’après-midi, rendez-vous était fixé avec les élus dudépartement au château-musée.Deux heures dedébats organisésavec le concoursde l’associationdes Maires desA.M. présidée parHonoré Colomas. Entouré des par-lementaires(1), Gérard Larcher aclairement exprimé sa volonté de« travailler ensemble, pour faire vivrela démocratie et rendre le territoirecompétitif ». Après avoir rappelé les rapport sé-troits existant entre la commune etle Sénat, représentant des collecti-vités locales, Gérard Larcher a tenuà saluer le travail engagé par Louis

Nègre au sein de l’hémicycle avantd’entrer « dans le vif du sujet ». La crise économique et bien en-tendu le projet de réforme des col-lectivités ont animé les discussionsau cours des questions réponsesavec les quelque 80 maires pré-sents. Incontestablement, le Mairede Rambouillet a su séduire son au-ditoire.

Sur la forme, toutd’abord, en rap-pelant qu’il étaitaussi « un hommede terrain » atten-tif aux problèmesquotidiens desMaires. Sur le

fond également, lorsqu’il a expriméson attachement à la commune« socle de nos institutions ». Homme pragmatique, Gérard Lar-cher s’est montré également un ar-dent défenseur du service public etde « la Res publica » expliquant queson action était guidée par la dé-fense de l’intérêt supérieur du Pays. Cela impose de « trouver des équili-

bres dans les réalités territoriales »dans le cadre de la réforme sur lagouvernance des collectivités terri-toriales actuellement en discus-sion. En conséquence, « la loi doit s’adap-ter et permettre la modulation ».

« Un grand honneur pour notre ville »C’est à l’Hôtel de Ville que se ren-dait ensuite le Président du Sénatpour une réception officielle orga-nisée en présence de tout leConseil municipal et des « forcesvives de la commune » rassemblantCorps constitués et représentantsassociatifs. En accueillant son hôte, LouisNègre a exprimé son très grandplaisir à recevoir le Président duSénat : « C’est un grand honneurpour notre ville ».Une nouvelle fois, Gérard Larcher adonné le ton à la rencontre en fai-

sant preuve d’un humour contras-tant parfois avec l’image que l’onprête à la Haute Assemblée . Aprèsavoir indiqué avec humour qu’iln’était pas « une vedette » mais « qu’unsénateur parmi les sénateurs, aveccertes des responsabilités et un rôleparticulier », il a tenu à saluer cha-cune des personnes présentes ets’est livré de bonne grâce à laséance photos après la remise descadeaux. C’est encore avec humour que le2ème personnage de l’Etat marqueracette cérémonie à l’Hôtel de Ville.Avec son épouse Christine, ilconcluera son discours en lançantà Louis Nègre : « On n’est pas des in-grats. Si vous nous réinvitez, on re-viendra ! ».

(1) Les Sénateurs : Jean-Pierre Leleu, Maire deGrasse ; Colette Giudicelli ; Louis Nègre, Maire deCagnes ; Marc Daunis, Maire de Valbonne et lesdéputés : Eric Ciotti, Président du Conseil général ;Lionnel Luca, Jean Leonetti, Maire d’Antibes ;Jean-Claude Guibal, Maire de Menton.

vous avez la parole : "Agora" vous invite à faire part de vos suggestions

Nom : Prénom : Tél. : E-mail : @ Adresse : Votre texte :

Coupon-réponse à renvoyer sous enveloppe sans affranchir à : M. Le Sénateur-Maire - Libre Réponse - Autorisation N° 59054 - 06809 Cagnes-sur-Mer

Édition : VILLE DE CAGNES-SUR-MERDirecteur de la publication : Marie-José BANDECCHIConception & Maquette : François CUNTZService Communication - Mairie de Cagnes-sur-MerTél. 04 93 22 19 65 - Fax 04 93 22 19 67E-mail : [email protected] : Yves HYOU Imprimerie : TRULLI - VenceTirage 36 000 exemplairesDiffusion gratuiteDépôt légal à parution - ISSN 1253-8469.

Louis NÈGREMaire de Cagnes-sur-Mer

Sénateur des Alpes-Maritimes

Gérard Larcher : « Notre pays a besoin de solutions audacieuseset je serai toujours à l’écoute des Maires »

Répondant à l’invitation de Louis Nègre, Sénateur-Maire de Cagnes-sur-Mer, Gérard Larcher,Président du Sénat a effectué une visite de deux jours dans notre commune les 7 et 8 marsderniers. Au cours de son séjour, marqué par un programme particulièrement chargé, le 2ème personnagede l’Etat a expliqué sa vision politique de la France à laquelle « l’homme de terrain » entendnotamment associer les Maires, élus de la Nation.

Invité par la sociétédes coursesLe dimanche, dernier jour de la vi-site, Gérard Larcher sera l’hôte de laSociété des Courses pour assister àl’une des épreuves reines de la sai-son hippique : le grand critérium devitesse. Le Président du Sénat ne venait pasen terre inconnue. L’ancien vétérinaire, spécialiste ducheval, également « titulaire d’un

CAP de maréchal-ferrant » fut eneffet appelé à venir à différentes re-prises à l’hippodrome de Cagnespour soigner les chevaux de courseet c’est avec plaisir qu’il retrouvaitle site. Avant d’assister aux courses, il s’estrendu à la clinique vétérinaire et aucentre ultra-moderne d’imageriemédicale de l’hippodrome. Accompagné par le Sénateur-Maireet en présence du préfet PierreLamy et du sous-préfet Claude

Serra, Gérard Larcher a suivi en spé-cialiste, la visite des installations,conduite par François-ForcioliConti, Président de la société desCourses et l’équipe vétérinaire. Avant de conclure son péripleCagnois, le Président du Sénat s’estaccordé quelques instants de dé-tente en remettant le prix du grandcritérium, remporté par Meaulnesdu Corta, le grandissime favori.

« La défense de l’intérêt supérieur du pays ».

VISITE OFFICIELLE

3

Le Président de la Société des Courses et le Président du Sénat - photo : © Ph. Lambert

Signature du Livre d’Or au château-musée

Accueil Place du Château avec Honoré Colomas,Président de l’Association des Maires des A.M.

Réception officielle à l’Hôtel de Ville

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:29 Page 3

Page 4: Agora n°50

patrimoine et espaces culturelsUne nouvelle vie pour la maison SolidorDe jeunes créateurs appelés à investir les lieux

Suzy, qui se faisait appeler « l’Ami-ral » en référence à ses origines

Bretonnes(1), recevait ses amis dansson magasin d’antiquités, un espacehétéroclite chargé de ses souvenirs. Elle avait également ouvert un ca-baret situé au sous-sol de sa maisond’habitation, où se pressait toute la« jet set » de l’époque. Après sa disparition en 1983, la mai-

son Solidor connaîtra des fortunesdiverses.Le cabaret fermera ses portes et ledernier restaurant baissera à sontour le rideau. Le magasin d’antiqui-tés disparaît pour se transformer ensalle d’exposition, tandis que la mai-son sombre peu à peu dans l’oubli.Au fil du temps, la structure mêmede cette propriété est fragilisée, etl’intérieur tombe en ruines. Seuls lesmurs extérieurs trompent l’appa-rence. Dès lors, tout projet d’acquisition etde réhabilitation de cette bâtissehistorique, jamais rénovée depuis saconstruction en 1860, devenait horsd’atteinte pour le seul budget com-munal.

Une vocation artistiqueCependant, la détermination de lacommune est là.

Le Maire l’affirme : « Ce bâtiment quiappartient à notre histoire ne peutavoir qu’une destination à vocationartistique ». Sous quelle forme ? Un premier élé-ment de réponse sera apporté avecle réaménagement de la salle d’ex-position qui deviendra l’Espace So-

lidor, un lieu culturel consacré aubijou contemporain dont la pre-mière exposition sera organisée en1999.L’existence de la Tour Margot, atte-nante à la maison Solidor, est poursa part menacée par un projet im-mobilier. Nous sommes en 1997.

La chapelle Notre-Dame rénovéeUne sympathique réception était organisée

début février avec les riverains dubourg médiéval, à l’occasion de la ré-ception des travaux de rénovation duporche de la chapelle Notre-Dame de

la Protection dans le Haut-de-Cagnes(1). Les travaux, d’un montant de 67 000 €,ont été financés à 50% par la ville et laDRAC. En présence du Sénateur-Maire en-touré notamment(2) de Josy Bandecchi,

1ère adjointe et Conseillère générale, dudéputé Lionnel Luca, le père Guy Largillière, aumônier de la pa-roisse, a présenté la « Vierge au manteau », une magnifique sta-tuette appelée à orner la niche surplombant l’entrée. Une entrée où les visiteurs(3) pourront admirer également la nou-velle porte en chêne dessinée par Claude Verrier, architecte en chefdes Bâtiments de France.

1/ La chapelle édifiée au XIVème siècle a été classée monument historique voici tout juste 70 ans (4 avril 1939) après la découverte du curé Malpat en 1936, qui a mis à jour par hasard les fresques du XVIème siècle ornant la nef de la chapelle. 2/ Aux côtés des membres du Conseil municipal, on remarquait également la présence de plusieurs représentants de la Communauté Suédoise du Haut-de-Cagnes, dont le pasteur Jamolof Broberg. 3/ La statuette a été remise en état, grâce à un généreux donateur anonyme.

le dossier : la maison Solidor

1

2

3

4

Suzy Solidor était usufruitière des biens qu’elle avait vendu en 1968. Ils comprenaient les trois ensembles composés du magasin d’antiquités(1), du restaurant et de la maison (2) avec la cave (le cabaret)(3). Ensemble, après ensemble et sur plus de 20 ans, la ville a tout acquis et peut offrir désormais un lieu cultu-rel exceptionnel digne de l’histoire prestigieuse du Haut-de-Cagnes.

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:29 Page 4

Page 5: Agora n°50

Patrick Devedjian à l’HippodromeEn accueillant le ministre chargé du plan de relance del’Etat, Louis Nègre entouré de nombreux élus, s’est féli-cité de l’aide complémentaire de 7,4 M€ apportée dansle cadre du plan gouvernemental pour les travaux de la3ème voie ferrée. « Nous allons continuer avec votre sou-tien et celui du gouvernement » a-t-il déclaré. Ce finance-ment permettra de lancer le chantier « à pleine vitesse »dès 2010, indique Michel Cros, directeur régional de Ré-seau Ferré de France, c’est à dire dès l’aboutissement desappels d’offres en cours. Sur un coût global de 146 mil-lions d’euros pour le secteur Antibes/Cagnes (cofinancépar l’Etat, la Région et le Département), RFF sera ainsi enmesure d’investir 20 M€ dès cette année, 30 M€ en 2010et un montant équivalent en 2011, avec une livraisonprévue en 2012.

C’est une très bonne nouvelle pour l’amélioration destransports pour notre secteur d’abord et pour la Côted’Azur en général. La bande littorale concentre en effet à elle seule 90 % dela population. C’est aussi une bonne nouvelle pour l’em-ploi. Patrick Devedjian a indiqué à ce propos, que selonles estimations, « 150 à 250 salariés » vont être appelés àtravailler sur ce chantier.Louis Nègre qui se bat depuis des années avec acharne-ment pour améliorer la mobilité de nos concitoyens, adéclaré que cette aide permettrait enfin de donner à lavoie ferrée littorale tout son sens, en la transformant en« colonne vertébrale des transports du département » avecà terme, grâce à ces travaux un train tous les 1/4 d’heure.

PLAN DE RELANCE

En venant à la rencontre des élus du département, le ministre chargé duplan de relance de l’Etat a fait une halte à Cagnes-sur-Mer pour se ren-dre compte sur le terrain de l’avancée du chantier de la 3ème voie ferrée.Entourant Patrick Devedjian devant le pont enjambant le Loup entreVilleneuve et Cagnes, on reconnaît notamment de gauche à droite : Ri-chard Camou, Maire de Villeneuve-Loubet ; Louis Nègre, Sénateur-Maire de Cagnes ; Lionnel Luca, député de la Nation ; Eric Ciotti,président du Conseil général …

Plus de 1,3 M€ avec le Conseil généralEn marge du chantier de la 3ème voie ferrée, la commune de Cagnes-sur-Mer bénéficiera aussi du plan de relance de l’institution départementaleprésidée par Eric Ciotti. Le montant de l’enveloppe budgétaire allouéepour soutenir l’emploi et l’activité économique, s’élève à 1 330 000 €. Parmi les dossiers concernés, on retiendra principalement la réalisation dela ferme marine à l’embouchure du Loup, le complément de crédits des-tiné à financer les travaux de recalibrage et d’aménagement du réseaud’eaux pluviales, rue de la Grange Rimade ; l’attribution de subventionsen vue d’acquisitions foncières pour la réalisation de l’aire d’accueil desgens du voyage, et pour l’extension du parc des sports Pierre Sauvaigo.Le collège des Bréguières est également concerné par le plan de relancedu département avec la prise en compte des travaux de réfection des lo-caux administratifs.

La donation SolidorC’est à la commune que l’ancienne artiste decabaret destinera ses biens. Un acte notariédu 5 septembre 1973 donne acte à la créationde la donation Solidor, qui rassemble unequarantaine de portraits réalisés par les plusgrands artistes du moment exposés jusqu’àsa disparition, sur les voûtes du cabaret :Raoul Dufy, Marie Laurencin, Van Donguen,Foujita, Jean Cocteau, Lempicka …Ces œu-vres à travers lesquelles Suzy aimait à rappe-ler qu’elle était « plus à peindre qu’à blâmer »occupent désormais l’ancien boudoir de lamarquise de Grimaldi au château-musée, unlieu qu’elle affectionnait tout particulière-ment. Une seconde donation composée de six pein-tures et de mobilier viendra enrichir cet en-semble le 7 août 1979.

« Nous allons continuer avec votre soutien

et celui du gouvernement ».

Louis Nègre s’y oppose et un an plus tard, laville se porte acquéreur des lieux (850 000francs). Mais ce n’est qu’en 2007 que la communesera en mesure de mettre en œuvre les tra-vaux (80 000 €) ce qui permettra d’agrandirl’Espace Solidor. Cette même année, la ville acquiert égale-ment l’ancien restaurant situé en rez-de-chaussée, ainsi que la maison, derniermaillon du puzzle. Il restait alors à trouver les moyens pour fi-naliser le projet municipal, c’est à dire menerà bien la réhabilitation de la maison. Si la création de logements pour artistesétait arrêtée(2), le second objectif du projetportant sur l’aspect financier, semblait plusdélicat à régler. Après quatorze années d’efforts continusmarqués par des investissements réguliers,la réhabilitation de la Maison Solidor ap-porte la touche finale qui va donner à toutle Nord-Est de la place du château et auHaut-de-Cagnes, une plus value artistiqueexceptionnelle. La solution pour la réalisation de ce grandprojet culturel a finalement été apportéevoici quelques mois et le Sénateur-Maire, l’aannoncé par voie de presse en début d’an-née à l’occasion du lancement des travaux.

Près d’un million d’eurosde travauxEn 2008, un accord est conclu avec « Habitat06 ».C’est un opération « gagnant gagnant » pourla commune qui signe avec l’opérateur dé-partemental un bail emphythéotique surune durée de 60 ans pour l’euro symbolique.En contrepartie, la SEM Habitat s’engage àréhabiliter le bâtiment élevé sur quatreétages et à réaliser le projet municipal. Cette opération délicate conduite avec l’Ar-chitecte des Bâtiments de France – noussommes dans le périmètre classé – repré-sente un investissement d’un million d’eu-ros.Les travaux très délicatsont débuté avec lareprise des planchers et de la charpente,avant de s’attaquer à la structure du bâti-ment. Selon le calendrier prévisionnel, la li-vraison est programmée pour l’automne2009.

Cinq appartements : 1 studio, 2 deux pièceset 2 deux pièces en duplex, disposant cha-cun d’un atelier seront alors réalisés sur unesuperficie globale d’environ 224 m2.Après travaux, les 60 m2 de l’ancien cabaretsitué en sous-sol offriront une nouvelle sallede réunion et d’exposition pour soutenir ledynamisme du Haut-de-Cagnes. Une salle qui pourrait accueillir notammentles œuvres des nouveaux artistes résidents. Pour l’heure, un comité de sélection des can-didats se met en place dans le cadre d’uneconvention passée avec la ville. Outre leur intérêt artistique, les postulantsdevront répondre à des plafonds de revenusbien précis(3), l’idée de base étant de « don-ner un coup de pouce aux jeunes créateurs »parmi lesquels pourraient se retrouver de fu-turs grand noms du bijou contemporain !

1/ Suzy Solidor avait pour habitude de rappeler qu’elle avaitpour ancêtre le corsaire Robert Surcouf. Cette célèbre lignéel’aurait conduite à être nommée « amiral honoraire » du sous-marin français éponyme, coulé accidentellement pendant laseconde guerre mondiale. 2/ La création d’ateliers d’artistes est venue de l’expérienceréussie menée avec Esty Grossmann. Accueillie pendant un anpar la ville dans un petit atelier du Haut-de-Cagnes, Esty a fi-nalement décidé de s’installer au pied du château où elle créeses bijoux et ses lignes de produits distribués à présent dansde nombreux pays. 3/ L’opérateur départemental Habitat 06 a une mission so-ciale, dans laquelle s’inscrit le projet en cours et qui vise à dé-velopper l’offre de logements pour actifs.

5

suite de la page 4

Louis Nègre

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:29 Page 5

Page 6: Agora n°50

L’extension des zones « 30 » àCagnes-sur-Mer se poursuit. La der-nière création en date est de taille.Elle est située au Cros-de-Cagnes etcouvre le périmètre défini par l’ave-nue de Nice, l’avenue Jean-Jaurès,la promenade de la plage et le bou-levard Kennedy. « Vous êtes les acteurs de la qualité devie de votre quartier » a lancé le Sé-nateur-Maire, ens’adressant aupublic venu assis-ter à son inau gu-ration le 4 avril dernier. Un public où se mêlaient les repré-sentants du comité de quartierRN7-Pinède(1), qui a largementcontribué à la création de cettezone « 30 », la plus grande à ce jour,dans notre département. Située dans un secteur essentielle-ment résidentiel, où l’on dénombreplus de 10 000 habitants, elle cou-

vre en effet une superficie dépas-sant les 41 hectares !Toutes les rues et ruelles de transitsont donc concernées, à l’exceptiondes quatre axes de circulation pré-cités et de l’avenue Gal Leclerc,maintenus à 50 km/h.Les entrées de cette zone sont si-gnalées par des « portes » matéria-lisées par des panneaux routiers et

un traçage au sol. Il est à noter éga-lement qu’un ré-cent décret daté

du 1er août 2008, autorise le doublesens cycliste(2) sur ces voies à sensunique et vitesse réduite. Autrement dit, les cyclistes peuventemprunter les sens interdits entoute légalité, mais bien entendu,uniquement sur le secteurconcerné ! Réduire la vitesse, c’est avant toutaméliorer la sécurité des piétons(3) ;

un objectif qui s’inscrit bien dans leconcept de « ville apaisée ». C’est aussi réduire fortement lebruit et la pollution, ce qui apporteaux quartiers concernés une qua-lité de vie incomparable et par voiede conséquence, permet d’amélio-rer au maximum le bien être dechaque cagnois. 1/ Le comité de quartier est présidé par MichelBurel.

2/Avant ce décret, la commune était dans l’obli-gation de prendre un arrêté pour créer un doublesens cycliste, comme cela a été fait par exemplepour la rue Lecat au centre ville. A noter que LouisNègre en sa qualité de 1er Vice-Président duGART(Groupement des Autorités Responsables deTransport), a participé au groupe de travail qui aétablit les nouvelles règles du Code de la Routedans ce domaine. 3/ Les statistiques d’accidents impliquant véhi-cules et piétons démontrent qu’à 70 km/h, ledécès du piéton intervient dans 100 % des cas. A 50 km/h, il est réduit de moitié et passe à 50 %.A 30km/h, neuf piétons sur dix échappent à uneissue fatale.

Cros-de-Cagnes :la plus grande zone « 30 » du département !

DÉPLACEMENTS

6

la ville apaisée se développe

Le tramway à CagnesLes Cagnois approuvent le projet

DÉPLACEMENTS

Le tram franchira le Var. C’est à pré-sent une certitude. Christian Estrosi, Député-Maire deNice, Président de Nice Côte d’Azur,l’a en effet confirmé récemment.Cette annonce répond à l’engage-ment pris par Louis Nègre.On se souvient du débat engagé àce sujet lorsqu’il s’est agit de définirle mode de transport à retenir pourle futur TCSP(1) : bus ou tramway ?« Pas de demi-mesure » avait alorsrépondu le Sénateur-Maire. « Les Cagnois ont droit comme les Ni-çois au Tramway ». Et les argumentsen sa faveur ne manquent pas.Ce mode de déplacement proprerépond aux objectifs du Grenellede l’environnement(2) qui vise à ré-duire les émissions de gaz à effetde serre.Sa capacité a elle aussi un impactdirect sur la circulation des véhi-cules et par voie de conséquence,sur la pollution. Les éléments de comparaison à cesujet son parlants.

Définir le tracéLe principe étant acquis, l’interro-gation porte désormais sur l’itiné-

raire à retenir. La Communauté Ur-baine a donc sollicité l’avis des Ca-gnois, à partir d’une étude réaliséepar ses services.Elle constitue une base de réflexionqui privilégie un parcours reliantl’avenue de Nice à la station cen-trale de bus par le boulevard Maré-chal Juin.Cette premièreproposition a étéguidée par « le cri-tère de la densitégénérale » que laCommunauté Ur-baine retient a priori à ce stade duprojet. C’est un choix, qui est éga-lement pour l’heure, largementpartagé par la population.En effet, rappelons que 90% desparticipants à ce premier sondageont approuvé le tracé présentédans cette étude.

Ce résultat est d’autant plus signifi-catif, qu’il s’appuie sur une fortemobilisation. Près de 1000 per-sonnes se sont en effet déplacéespour remplir le registre mis à leurdisposition jusqu’au 10 avril à l’Of-fice de Tourisme. C’est la preuve del’intérêt et de l’attente des Cagnois,

comme l’avait déjà démontréquelques semaines plus tôt, la réu-nion de présentation organisée à laMaison de la Mer (photo ci-des-sous). Cependant, la municipalité n’exclutaucune piste et Louis Nègre entendpoursuivre le dialogue avec tous lesacteurs de la vie locale. Le 11 juin

dernier, en pré-sence de AlainPhilip, vice-Prési-dent de Nice-Côted’Azur(3) et de sesservices, le Séna-

teur-Maire a donc réuni à l’Hôtel deVille les commerçants du bd Maré-chal Juin. Ses derniers avaient eneffet manifesté leur inquiétude ensoulevant la question du maintien

de leur activité pendant la phasede travaux, si le tracé dans sa formeactuelle devait être retenu.Leur avis a donc été pris en compteet des études sont en cours afinanalyser toutes les possibilitéstechniques pour optimiser la miseen service du futur TCSP.Selon le planning établi à ce jour, lelong processus de concertation en-gagé avec les usagers, se poursui-vra avec le lancement de l’enquêtepublique réglementaire program-mée en 2010. 1/ Transport en Commun en Site Propre2/ La commission des affaires économiques duSénat a confié à 4 rapporteurs, dont Louis Nègre,la rédaction du projet de la loi Grenelle 2 de l’en-vironnement.3/ Alain Philip, adjoint au Maire de Nice est délé-gué aux transports et déplacements, à l’aména-gement et à l’urbanisme de Nice Côte d’Azur.

1 Tram = 3 Bus

= 180 Voitures

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:29 Page 6

Page 7: Agora n°50

Travaux de proximité dans les quartiersDes réalisations en images

CADRE DE VIE

7

Eau - Assainissement : renforcement des réseaux.

Eaux usées : 3 Avenue de Nice (120 000 €)

Eau potable : Av. de la Gaude : 370 m (236 000 €)

bd Kennedy : 310 m (164 000 €) Haut-de-Cagnes : 5 rues Géniaux et du Piolet - 110 m (102 000 €)

Collège Malraux : cheminement sécuriséLa sécurisation du parvis et la pose de barrières sur le cheminement écoliers

jusqu’au collège Malraux permet de créer un « dépose et récupe minute » depuis le rond-point Schuman, pour la desserte de l’école primaire du Val Fleuri

et du collège. 15 places de stationnement supplémentaires (épis inversé) ont également été créées. Coût : 25 000 €. Financement ville

Voirie : améliorer les conditions de déplacements des usagersRéfection de chaussée : 4 av. de la Serre (chaussée Est) avec réfection du trottoir et traitement du parking (30 000 €).

Réfection de trottoirs : 6 square Bourdet (10 800 €) – 7 Promenade de la Plage (14 200 €). 1ère tranche rue Barnoin (10 000 €) – 8 av. de la Santoline (8700 €)

« Zone 30 » : aux VespinsAprès le Cros, l’impasse Nègre au Val Fleuri ouvre la voie de la « zone 30 »

de ce quartier. Réfection du réseau d’eaux pluviales, goudronnage,tracé cheminements piétons, pistes cyclables et places de stationnement.

Coût : 50 000 €. Financement Nice Côte d’Azur

Eclairage public : renforcement et rénovation

1 Chemin des Travails : 25 lampadaires (59 800 €)

2 Square des Dardanelles : 4 lampadaires et mise en lumière du monument aux morts

(17 000 €) remplacement de 11 lampadaires av. Gal Leclerc (Est)

rénovation éclairage Parvis de l’Hôtel de Ville(11 000 €)

1 23

54

6 7 8

avant

avant

pendantaprès

après

après

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:30 Page 7

Page 8: Agora n°50

L’effet « crise » n’a pas épargné lacommune. Sur un budget de55,51 M€, la baisse des recettes sechiffre à 1,9 M€. C’est la conséquence directe durecul important des droits de mu-tation (moins 45 %) et des produitsde jeux du casino (moins 30 %). Cette perte financière représenteen fait l’équivalent de 7 pointsd’impôts. Elle est compensée enpartie (+ 1,7 M€) par l’augmenta-tion de l’imposition et de la dota-tion globale de fonctionnementversée par l’Etat, qui passe de 7,2M€ à 7,8 M€. Il aura donc fallu trouver ailleursles moyens d’équilibrer le budget.

D’abord des économies maxiPour cela, le Maire a tranché : pasquestion de céder à la facilité et« d’endetter les générations futurespar un recours à l’emprunt » ; unedette par habitant qui, rappelons-le, a été réduite de moitié depuis1995, en passant de 936 € à 452 €cette année, une des plus faibles dela région PACA.Le choix des économies s’est doncporté vers les dépenses de fonc-tionnement, pour lesquelles untour de vis supplémentaire a étédonné. Parmi le train de mesures votéespar le Conseil, on retiendra celle

concernant les subventions auxassociations qui passent globale-ment de 6,2 millions à 6 millions. Baisse également pour les servicesmunicipaux, avec 100 000 € d’éco-nomies supplémentaires. La commune n’a pas hésité non plusà se faire « hara-kiri » en supprimantcette année deux de ses manifesta-tions phares : Les Voix du DomaineRenoir et la Fête Médiévale(2). Un choix « douloureux » qui vise à li-miter au maximum les effets de lahausse de la fisca-lité pour le contri-buable Cagnois. Après onze an-nées d’augmenta-tion 0 % de la part communale, unajustement était en effet attendu.L’annonce a été confirmée au coursde la présentation du budget pri-mitif 2009(1), le 19 mars dernier : lestaxes communales enregistrentcette année, une hausse de + 4,9 %(+ 1,1 M€).

Priorité à l’emploi …C’est une constante de la politiquemunicipale conduite depuis 1995.La priorité sera maintenue pour l’in-vestissement. C’est la réponse de lacommune à la crise pour soutenirl’activité économique et l’emploi(notre tableau). Une réponse qui se chiffre cetteannée à 8,25 millions d’euros, aux-quels s’ajouteront 6 M€ de travaux

réalisés par la Communauté NiceCôte d’Azur. Grâce à cet apport financier, lacommune atteindra un niveausupérieur à celui de 2008. Les crédits « ville » seront principa-lement destinés à financer les tra-vaux de rénovation dans lesbâtiments communaux (écoles …)avec 3,25 M€, à soutenir l’activitécommerciale à hauteur de 550 000 €,auxquels s’ajoute 450 000 € pour larénovation de la cité marchande

etc, …Outre l’investisse-ment maintenu àson niveau maxi-mum, la munici-

palité a confirmé la priorité qu’elleentendait donner au volet social deson action.

… et à la solidaritéLa commune est consciente que denombreux Cagnois seront touchéspar les effets de la crise. Pour répondre à cette situation ex-ceptionnelle, le Conseil municipal aapprouvé deux exceptions à larègle imposant la diminution de

tous les budgets de fonctionnement. Elles concernent, d’une part, l’aideaux familles avec une augmenta-tion de 60 000 € (+ 5,3 %) des cré-dits alloués au secteur social etd’autre part, le soutien scolairepour les cantines des enfants no-tamment, avec une augmentationde 210 000 € (+ 10,5 %) versée à laCaisse des écoles. Enfin, la solidarité a égalementguidé le choix de la municipalitélorsqu’il s’est agit d’augmenter lesimpôts locaux. L’étude menée en amont a permisde démontrer que la hausse votéepar le Conseil concernera en fait40 % des foyers fiscaux ; ceux cor-respondant aux revenus les plusélevés. 43 % ne paieront pas l’intégralitéde cette augmentation en raisonde leurs conditions de ressources et17 % en seront totalement exoné-rés, dans la mesure où il s’agit desfoyers aux revenus les plus mo-destes non soumis à l’impôt. 1/ Retrouvez la présentation du budget 2009 enligne : www.cagnes-sur-mer.fr

Les réponses de la municipalité à la crise

BUDGET COMMUNAL

Bâtiments communaux : 3 250 000 €Rénovation et mise aux normes (écoles …)

Commerce : 550 000 €Fisac et subvention commerçants, cité marchande

Travaux : 737 000 €Voirie …

Logements actifs : 500 000 €Subventions pour constructions logementshors garanties d’emprunts

Sécurité : 365 000 €Vidéoprotection, équipements

Développement durable : 375 000 €Photovoltaïque, chauffe eau solaire, économies d’énergies

Espaces verts, parcs et jardins : 143 000 €Plantations, réhabilitation parcs : éclairage,bassins

Jeunesse et sport : 475 000 €Maison J. Bouin, terrain foot et hockey,athlétisme

Patrimoine culturel : 324 000 €Domaine Renoir, château, bibliothèque

BUDGET 2009 : La commune investit

« le choixdes économies ».

8

Pensez à débroussaillerChaque année à la fin de l’hiver, la commune organise deux réunions publiques pourle lancement de la campagne de sensibilisation grand public sur les risques incendies. Le débroussaillage obligatoire en constitue le thème central, décliné sur les affichesdu mobilier urbain et la plaquette d’information diffusée dans les lieux publics.Tous les propriétaires fonciers de la commune, directement concernés, sont pour leurpart destinataires d’un courrier personnalisé adressé par la mairie pour leur rappeler lesmesures réglementaires à respecter. C’est aussi une question de sécurité.

info en ligne : www.cagnes-sur-mer.fr/documents_services/doc_services.php

Comment débroussailler ?

• Coupe des herbes hautes et broussailles,

• Suppression des végétaux ou morceaux de végétaux morts,

desséchés ou dépérissant,

• Espacement entre les branches des arbres d’au moins 3 mètres,

• Taille et élagage des branches situées à moins de 5 mètres de toute

construction,

• Elagage des branches basses des arbres et arbustes sur la moitié de

la tige pour les sujets de moins de 4 m, sur une hauteur de 2m

pour les autres,

• Elimination des rémanents

Quand débroussailler?

Le débroussaillage doit de préférence être effectué avant le 1er juin.

Mais attention, le maintien en état débroussailléest obligatoire toute

l’année !

Où débroussailler?

Dans les zones situées à moins de 200 m de massifs forestiers, le

débroussaillage doit être effectué :

Cas général :

Aux abords des constructions et dépendances dans un rayon de 50 m

ou 100 m et de part et d’autre de la voie privée y donnant accès sur

une profondeur de 10 m, sans tenir compte des limites de propriété

(le feu ne les connaît pas !)

Cas particuliers:

Sur la totalité des terrains bâtis ou non situé en zone Urbaine,

Sur la totalité des terrains servant d’assiette à un lotissement, à un

camping, à un stationnement de caravane, à une ZAC ou à une

Association Foncière Urbaine.

Qui a la chargedu débroussaillage

?

1 - Chaque propriétaire d’une construction dans le périmètre des 50 m

ou 100 m et dans la bande des 10 m de part et d’autre de la voie y

donnant accès sans tenir compte des limites de propriété.

2 - Les propriétaires des terrains visés par les cas particuliers ci-des-

sus (lotissement, camping, stationnement de caravane)

N.B. : Si le terrain (hors zone urbaine) n’est pas bâti, il n’y a pas d’obligation

à débroussailler.

Zones non urbaines concernées :

50 m autour des constructions

et 10 m de part et d’autre des voies d’accès

Zones urbaines et ZAC concernées :

l’ensemble de la parcelle

puis 50 m autour des constructions

et 10 m de part et d’autre des voies d’accès

Zones non concernées par le débroussaillage

Zones non urbaines concernées :

100 m autour des constructions

et 10 m de part et d’autre des voies d’accès

Zones urbaines et ZAC concernées :

l’ensemble de la parcelle

puis 100 m autour des constructions

et 10 m de part et d’autre des voies d’accès

LaCa

gne

nées :

voies d’accès

cernées :

onsvoies d’accès

nées :

voies d’accès

cernées :

LA COLLEsur LOUP

ST-PAUL

VENCE

VENCE

LA GAUDE

LA GAUDE

SAINTLAURENTDU VAR

NICE

CANNES - ANTIBES

LaCa

gne

Ch.A.

Daud

et

Av. des Chènes

Ch.de Saint-Laurent

AUTO

ROUT

E A8

AUTOROUTE A8

Ch. des PressesCh. des Travails

Avenue de Verdun

Avenue des Alpes

Avenue de la Gaude

Av. Cyrille Besset

CheminduV

allond

esVa

ux

Chem in du Val Fleuri

Route de Vence

Avenue Ziem

Av.de

laGa

re

PROMENADE DE LA

PLAGE

BdKe

nned

yBd

Maréc

halJ

uin

Chemi

n de l

a Mau

re

Cheminde

sMaur

ettes

AV.

de Cannes

Chemi

ndela

Cam

pane

tte

Che

min desNoi

setiers

Chemi

nduV

allon

desC

olette

s

Chem

indes

Salle

s

Chem

indu

Val d

eCag

ne

Avenue de Grasse

Ch. des Gros Buaux

Hippo

drome

A

B50 m

ou 100 m

50 m

ou 100 m

zone à débroussailler par B à ses frais, chez A

avec son accord

zone à débroussailler par chaque propriétaire

limite de propriété

zone commune à débroussailler par A et B,

dont les frais peuvent être partagés

10 m

10 m

Si le périmètre de débroussaillage

obligatoire (50m ou 100 m) empiète

sur la propriétévoisine, c’est au

propriétaire

du bâtiment de le mettre en sécurité.

Cependant, l’accord du propriétaire

ou de l’occupant concerné

est obligatoire.

En cas d’opposition

de ce dernier,

il faudra saisirla justice.

SCHÉMA DE RÉPARTITIONDES ZONESà titre indicatif

SÉCURITÉ INCENDIES

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:30 Page 8

Page 9: Agora n°50

Francis Lamy, Préfet des Alpes-Maritimes aété reçu à l’Hôtel de Ville par le Sénateur-Maire, pour la signature d’une conventionavec la commune, visant à soutenir directe-ment l’activité économique et l’emploi.Cette démarche s’inscrit dans le cadre duplan de relance de l’économie initié par leGouvernement. « Ce plan massif, mis en placedans des conditions de rapidité exceptionnelle »permet aujourd’hui au représentant de l’Etatd’anticiper le remboursement de la TVAsur les investissements réalisés par les col-lectivités.Le délai est ainsi rapporté de deux à un an.Autrement dit, le calcul du F.C.T.V.A.(1) (Fondsde Compensation de la TVA) à percevoir parla commune en 2009, basé jusqu’à ce jour surles dépenses d’investissement réalisés en2007, aurait du représenter un montant de2,5 M€.Grâce à la signature de la convention, les fi-nances communales et donc les contribua-bles cagnois, bénéficieront en 2009 d’unemanne supplémentaire de 1 M€ (2), corres-pondant au remboursement anticipé pour2008.

De plus, le Sénateur a déposé un amende-ment à la loi de finances qui a été accepté parle Sénat et le Gouvernement. Cela permet désormais de calculer unevaleur de référence plus favorable pour lescollectivités. L’Etat fixe toutefois ses conditions pourl’obtention de cette avance de trésorerie. En effet, ce dispositif s’applique uniquementaux communes ayant fait des efforts signifi-catifs au niveau des investissements. Cagnes-sur-Mer entre bien dans ce cas de figure.La mesure est par ailleurs pérenne, à condi-tion que la collectivité concrétise chaqueannée son engagement d’investir plus. Qu’en est-il à Cagnes-sur-Mer ? La valeur deréférence s’appuie sur la moyenne calculéesur quatre années (2004 à 2007), ce quidonne un montant annuel de 4,8 M€ pournotre commune. Un indicateur précieux quele Maire et la municipalité ont d’ores et déjàprévu de dépasser dans le cadre du budget2009. 1/ Le F.C.T.V.A. a été créé en 19752/ Le montant du remboursement 2008 est inférieur à celui de2007, en raison du transfert d’un certain nombre de charges àla Communauté Urbaine.

La concertation initiée par la com-mune voici cinq ans à l’occasion dulancement du projet de la ZacSaint-Jean(1), a franchie récemmentune étape importante et décisivepour l’avenir de l’activité commer-ciale à Cagnes-sur-Mer. Le 22 janvier dernier, les trois prési-dents de la Chambre des Métiers etde l’Artisanat, de la Chambre deCommerce et de la Fédération descommerçants, ainsi que le PDG duGroupe Socri, promoteur du futurespace commercial St Jean, étaientréunis à l’Hôtel de Ville autour duSénateur-Maire(2) pour la signaturede la « Charte d’accompagnementpour le renforcement de l’espacecommercial Cagnois ».

Garantir la complémentaritéCette démarche unique en songenre en région PACA, voire enFrance, fixe désormais sur le papierles négociations conduites jusqu’àce jour pour garantir la complé-mentarité entre le commerce deproximité et la nouvelle zone de

chalandise qui sera créée à Cagnes-sur-Mer. Et c’est bien là tout l’enjeu de cettecharte. Louis Nègre l’a rappelé aucours de cette réunion : « Nousavons souhaité créer cette zone d’ac-tivité pour lutter contre la forte éva-sion commerciale vers les communeslimitrophes constatée jusqu’à cejour et attirer une nouvelle clientèle àCagnes ».Par ailleurs, le Maire et Roger Mar-tin, adjoint délégué au développe-ment économique ont précisé : « laZac doit également jouer un rôle mo-teur pour le com-merce de proximité ». Il s’agit bien, eneffet, de créer unesynergie entrel’activité de laZAC et celle ducœur de ville. L’attractivité de la commune de-vrait ainsi en ressortir renforcée,grâce à une vision globale de sonpotentiel commercial. Les partenaires associés à ce projetse sont donc engagés sur un cer-tain nombre de points précis.

Les deux chambres consulaires ap-porteront une aide logistique auxcommerçants, notamment enterme de formation et de dé-marche qualité. La commune, quant à elle, poursui-vra l’effort engagé depuis 1995 etconfirmera sa politique volonta-riste pour redynamiser le petitcommerce, comme cela a déjà étédémontré avec le « plan Fisac 1 »pour le centre ville et le « plan Fisac2 » lancé voici quelques mois pourles quartiers du Cros-de-Cagnes,des Vespins et du Val Fleuri(3).

L’action de la mu-nicipalité porteaussi sur la réhabi-litation urbaine ducentre ville, avecen plus laconstruction delogements et la

création de commerces.C’est ce que l’on constate sur la der-nière phase d’aménagement duBéal, ainsi que sur le Cours du 11Novembre. Ce dernier regroupeprincipalement de nouvelles en-seignes orientées vers les com-

merces de «bouche ». Le centre villec o n f i r m eainsi sa voca-tion de pôlea l i m e n t a i r emajeur articuléautour de la cité mar-chande, dont la réhabilitationconstituera le prochain grandchantier engagé par la ville.Dans la foulée, Cagnes-sur-Merétendra également son offre com-merciale avec les 20 000 m2 prévussur le futur pôle St Jean, où le ca-sino de jeux a ouvert ses portes le10 juin dernier.A suivre …1/Pas moins de 18 réunions de concertation ontété organisées par la ville avec les commerçants.2/ Aux cotés du Sénateur-Maire et de Roger Mar-tin, adjoint délégué au développement écono-mique, on notait la présence de : Josy Bandecchi,première adjointe, Conseillère générale ; Marie-Madeleine Corbière ; Josy Piret, Laurence Trastour,adjointes au Maire ; Romain Allemant ; StéphanePietrasiak, Pierrette Léotardi, Michèle Sasso, Jean-Charles Amoroz, Alain Gaggero, conseillers mu-nicipaux. De nombreux commerçants etreprésentants des Chambres consulaires assis-taient également à cette signature. 3/ Rappelons que le « Plan Fisac 2 » est en cours.

PLAN DE RELANCE DE L’ÉCONOMIE LE MAIRE AU SÉNAT

ACTIVITÉ COMMERCIALE

L’Etat anticipe le versement du Fonds de Compensation de la TVA

« la Zac doit jouer un rôle moteur

pour le commercede proximité »

CHARTE COMMERCIALECommerce de proximité et ZAC Saint-Jean à l’unisson

9

A propos de la réception de la TNT

La présence du Maire au Sénat peut-elleavoir une incidence sur notre vie quoti-dienne ? Pour répondre à cette interrogation, Agora

ouvre une nouvelle rubrique avec un premier exemple : laréception de la TNT (Télévision Numérique Terrestre).

C’est un sujet qui intéresse directement de nombreuxCagnois touchés par les zones d’ombres. Les courriers parvenus à la mairie en attestent. Louis Nègre a donc décidé de saisir directement la se-crétaire d’Etat chargée de la prospective et du dévelop-pement de l’économie numérique (question écrite n°07646 publiée au J.O. du Sénat le 26/02/2009) : « il s’agitd’une situation contraignante qui occasionne, par ailleurs,des frais conséquents pour les familles. Souscription aucâble, achat de parabole … Les commerçants spécialisésregrettent eux aussi cette situation. Ils vendent des télévi-sions qui ne peuvent être utilisées dans leur pleine me-sure ». Le Sénateur conclut son courrier en soulignant lesconséquences sur les familles les plus « modestes ». Nous attendons la réponse …

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:30 Page 9

Page 10: Agora n°50

10

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Un jardinet situé à un carrefour,une bande verte entre deux voiesde circulation, un parc, un jardinpublic, une suspension verticale …chaque fois les 27 jardiniers com-posant les équipes du service mu-nicipal des espaces vertsinterviennent pour entretenir etaméliorer en permanence le fleu-rissement de la commune. « C’est laface la plus visible du travail réalisépar nos services » explique Josy Ban-decchi, 1er adjoint au Maire,Conseiller général. En effet ce que nous observons etapprécions sur le terrain, est le ré-sultat des études menées en amontpar les deux ingénieurs responsa-bles de la gestion du patrimoinevégétal de la commune.C’est à partir d’un ordinateur quesont agencées les 25 compositionsflorales réparties sur près d’une cin-quantaine de sites. Les couleurs chaudes (jaune etrouge) domineront les nouvellesplantations prévues à partir dumois de mai, avec cette année unenouveauté : la plantation debulbes qui apporteront de nou-velles couleurs aucœur de l’été.Quant aux sus-pensions, le choixs’est porté sur descouleurs plusdouces, avec lerose en vedette(pétunias retom-bants …).

Déjà 14 ans d’expérienceC’est en 1995 que le service prendun tournant décisif pour la gestiondes espaces verts. Cagnes-sur-Merdevient alors ville pilote en instau-rant, à la demande du Maire, la Pro-

tection Biologique Intégréecomme mode de gestion. La PBI est une méthode qui vise no-tamment à exclure les produits chi-miques pour le traitement desdifférents espaces. On se souvient par exemple de lamise en place des lâchers de cocci-nelles pour lutter contre les puce-rons. La PBI trouve également sonapplication pour la gestion et l’en-tretien du parc arboré communal–près de 9000 pièces recensées etrépertoriées à ce jour !Les pins, font à ce titre l’objet d’untraitement régulier par pulvérisa-tion d’un insecticide biologique,destiné à éradiquer la chenille pro-cessionnaire particulièrementurticante. Outre son intérêt environnemental,la PBI « préserve la santé de nos jar-diniers et des administrés » préciseLouis Nègre. Parallèlement, la ville s’est attachéeà adapter ses plantations à leurenvironnement et à favoriser labiodiversité. « Pas de gazon Anglaisà Cagnes-sur-Mer pour les nouvellesréalisations » justifie ainsi Josy

Bandeccchi. A l’exemple dubord de mer, lechoix s’est portésur des végétauxadaptés au climatm é d i te r ra n é e npour agrémenterles massifs. (photo

ci-contre) Moins gourmands en eau, il per-mettent une meilleure gestion dela ressource naturelle, optimiséegrâce à la mise en place progressivedu goutte à goutte, lui mêmecontrôlé par des compteurs encours d’installation. Les services tendent aussi à déve-lopper le paillage (paillettes de

chanvre, écorces de pin, ardoise ...).L’intérêt de cette méthode est dou-ble : il ralentit l’évaporation et limitela levée des mauvaises herbes. Un travail conséquent est doncmené sur le terrain avec les agents,sensibilisés régulièrement aux mé-thodes souvent innovantes. Ils ont ainsi acquis un savoir-fairequi leur permet d’assurer un vérita-ble rôle de sentinelle, capable dedétecter rapidement la moindreanomalie – attaque de rongeurs,maladie des plantes … et d’inter-venir en respectant la nature.C’est là tout l’enjeu des actionsconduites par la commune. Nos

parcs et jardins s’adaptent. Unemétamorphose s’opère sous nosyeux (photo ci-dessus) et notre per-ception « aseptisée » des espacesverts évolue. Une autre vision, plus conforme aurespect de l’environnement, no-tamment climatique, entre enscène, dans laquelle certaines mau-vaises herbes sont réhabilitées. A l’évidence, les spécialistes bous-culent nos habitudes. C’est aussi cela le développementdurable, pour lequel la communes’est forgée une solide expérience,basée sur une pratique engagéevoici 14 ans déjà !

Vive les beaux jours !

Le fleurissement de la ville et l’entretien des espacesverts représentent un effort important pour le budgetcommunal. Il se chiffre à un million d’euros pour l’année 2008.Chaque année, la ville consacre également 120 000 €pour les suspensions et 90 000 € pour l’achat des fleursdestinées aux massifs. Malheureusement cet effort financier se heurte à desactes d’incivisme, parmi lesquels on retrouve le plussouvent le dépôt de canettes et autres papiers gras

jetés sur les espaces verts. Des faits plus graves sont également constatés, commela « dégradation volontaire d’un bien public » passibled’une peine correctionnelle. Ce fut le cas l’été dernier. La répara-tion du système d’arrosage del’avenue des Alpes, dégradé pardes vandales, s’est soldée par unefacture de 7 000 € à la charge ducontribuable !

Véritable pionnier en matière de Protection Biologique Intégrée, le service municipaldes espaces verts est à pied d’œuvre pour la préparation du fleurissement de la villedestiné à agrémenter les quelques 220 suspensions et 1600 m2 de parterres végétaux.

Halte à l’incivisme !

« Pas de gazon Anglais

à Cagnes-sur-Mer pour les nouvelles réalisations »

La métamorphose en cours des espaces publics. Les plantes méditerranéennes investissent les jardins et massifs.

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:30 Page 10

Page 11: Agora n°50

Le 12 février dernier, le Sénateur-Maire accompagné de Josy Ban-decchi, premier adjoint, Conseillergénéral et des membres de CagnesAVF, installait symboliquement le1er totem du plan de jalonnementdes chemins piétonniers de la com-mune. (photo ci-dessous)C’est donc l’emblématique Chemindes Treize Dames qui a ouvert lavoie à un ambitieux programmepluriannuel de réhabilitation desvoies piétonnes traversant la com-mune, représentant près de 32 km ! 14 800 € ont été engagés par lacommune pour cette première

opération. 20 000 € sont prévus en2009. Cette ligne de crédits « n’estpas une dépense. C’est un enrichisse-ment » considère le Sénateur-Maire,défendant ainsi la préservation dupatrimoine communal. Quatre autres totems sont posi-tionnés le long de la Cagnejusqu’au boulevard de la Plage, ou-vrant un axe balisé vers le Sud (ouinversement !) depuis le bord demer.Au pont du Brecq, autre point depassage des 8 km Cagnois du Che-min des Treize Dames, un poteaubi-directionnel a également été

installé, pour marquer la voie en di-rection de Villeneuve-Loubet, àl’Ouest, ou le Vallon des Vaux, àl’Est. Au total, ce sont 23 poteaux qui ontété mis en place dans le cadre de cepremier aménagement. A noteraussi que les liaisons avec St-Lau-rent-du-Var et la Gaude sont ac-tuellement à l’étude avec le Conseilgénéral.

« C’est tendance ! »Si aujourd’hui, parler de déplace-ments doux et de marche en parti-culier « c’est tendance » la ville deCagnes n’a pas attendu cet effet demode pour s’engager résolumentdans cette démarche, inscrite dansle concept de « ville apaisée ». Dès 2003 en effet, le Conseil muni-cipal a adopté le Plan Départemen-tal des Itinéraires de Promenade etde Randonnée (PDIPR), initié par leConseil général. C’était l’aboutisse-ment d’un travail de fond conduit àpartir de 1995. A cette époque en effet, DanielleMunier, alors présidente de la toutenouvelle association Cagnes AVF,avait effectué des recherches ca-dastrales à la demande du Maire,

pour cartographier les sentierspiétonniers. Le Sénateur-Maire souhaitaitconserver ce patrimoine qui dispa-raîssait année après année et met-tre en valeur pour tous les beautésde notre commune. Ce travail defond a déja permis de constituer labase des itinéraires des « prome-nades urbaines commentées », orga-nisées conjointement par CagnesAVF et l’Office de Tourisme.Huit sorties sont actuellement pro-posées aux visiteurs. Des parcoursles plus simples à la portée de tous,aux plus sportifs, ils ont en com-mun d’offrir une approche uniquede l’environnement. Entre mer etmontagne les randonneurs nemanqueront pas d’apprécier lessites cagnois, remarquables parleurs points de vues et surprenantspar la richesse et la diversité de lafaune et de la flore. A découvrir absolument !

Cagnes AVFtél / fax : 04 93 22 64 18

Office de Tourismetél. + 33 (0)4 93 20 61 64

[email protected]

www.cagnesres.com

11

CIRCUIT PROMENADE

Chemins Piétonniers :« Les Treize Dames » ouvrent la piste du plan de jalonnement

Bravo à la police municipaleC’est en substance le message que cet automobiliste résident d’Aspremont,a souhaité exprimer dans un courrier adressé au chef de la police munici-pale, en citant plus particulièrement deux de ses agents.« Ils m’ont arrêté au motif : feu rouge non respecté » sur une zone de travauxà voie réduite.« Nos échanges verbaux furent très courtois » explique Francis P. « J’affirmaisne pas être passé au rouge ». Après vérification de la synchronisation desfeux, ces deux agents « ont reconnu ma bonne foi et ne m’ont pas verbalisé,ainsi que deux autres automobilistes dans le même cas que moi ».« J’adresse à ces messieurs tous mes remerciements et mes félicitations pourleur droiture, leur fair-play et leur courtoisie » …Voilà une belle démonstration d’un comportement « exemplaire » de la po-lice municipale, conforme aux directives du Sénateur-Maire et de son ad-joint à la sécurité, Michel Gagnaire.

On en redemande Adepte du déplacement à vélo, ce résident du Domaine du Loup suggèrede prolonger la piste cyclable de l’avenue de Nice pour assurer sa jonctionavec la « Villeneuvoise ». Une bonne idée, qui s’inscrit dans le plan de pistes cyclables initié par leConseil général, à travers lequel la ville de Cagnes est fière d’avoir été la pre-mière à inaugurer le premier tronçon communal réalisé à 100% de la « lit-torale 06 », prévue de Théoule à Menton.

Et toujours l’incivisme !Habitant à l’angle du boulevard Kennedy et de la rue Bir-Hakeim, M. et MmeT. se plaignent à juste titre des dépôts de toute nature effectués régulière-ment au pied des conteneurs pour le verre et le papier, situés au pied deleur immeuble. Encore un exemple d’incivisme !Ce couple de Cagnois écrit : « Nous vous prions Monsieur le Maire de bien vou-loir faire le nécessaire, pour que nous ayons une avenue digne de cette villeagréable et propre comme la jolie promenade du bord de mer ».La réponse ne s’est pas fait attendre. Les policiers ont reçu toutes instruc-tions pour renforcer leur surveillance sur ce secteur.Malgré le nettoyage régulier de la voirie, le problème soulevé ici n’est mal-heureusement pas unique et le spectacle offert aux passants n’est pas ad-missible. Chacun en convient. Le Sénateur-Maire demande à la police municipale une très grande vigi-lance dans ce domaine qui porte directement atteinte à l’image de la villeet à la qualité de vie des Cagnois. Un contrevenant a pu récemment l’apprendre à ses dépends, puisqu’il a étésurpris en flagrant délit, alors qu’il effectuait un dépôt sauvage. Selon la classification de l’infraction, le montant de l’amende peut atteindre1500 € ! Les propriétaires de chiens eux aussi sont tenus de respecter les règles :tenir son animal en laisse et ramasser les déjections. Plus d’une vingtaine de PV ont été dressés depuis le début de l’année, pourle non respect de ces dispositions réglementaires !

Content, pas content !Les Cagnois ont la parole

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:30 Page 11

Page 12: Agora n°50

12

PROTECTION DES MINEURS

La mairie ratifie un protocole avec le Parquet pour le « Rappel à l’ordre »

Une première nationaleAprès l’arrêté pris en 2000 pour la protection des enfants ( notre encadré) , la commune vient de prendre une nou-velle initiative avec le « Rappel à l’ordre ». Créé par la loi du 5 mars 2007 (article 11), il étend les pouvoir de police duMaire en matière de prévention de la délinquance chez les mineurs. De quoi s’agit-il précisément ? Afin « d’apporter une réponse à toutes formes de dérives » qualifiées aussi d’incivilités (notre encadré), le Maire disposedésormais d’un cadre réglementaire pour convoquer le mineur concerné et ses parents.

Le ministre de la Justice apporte son soutienDans un souci de cohérence, de li-sibilité et d’efficacité des réponsesapportées aux comportements dé-linquants des mineurs, le Procureurde la République et le Sénateur-Maire de Cagnes ont souhaité coor-donner leurs actions au sein d’uneconvention. Un protocole sur la mise en œuvredes « Rappels à l’ordre » a pour celaété ratifié le 19 janvier dernier àl’Hôtel de Ville(1) avec le Procureurde la République, ce qui constitueune démarche inédite et une pre-mière nationale. Rachida Dati, Garde des Sceaux Mi-nistre de la Justice, a apporté sonsoutien à « cette initiative ambi-tieuse et intéressante » dans uncourrier adressé à Louis Nègre en

début d’année.« C’est un dispositifà la fois souple etencadré » à traverslequel unéchange d’infor-mations est dés-ormais établientre la com-mune et l’institu-tion judiciaire, aindiqué Marc Dé-sert, Procureur dela République.Au plan pratique, la mairie secharge dans un premier temps detransmettre par fax au Parquet deGrasse l’identité du mineurconcerné, en joignant le caséchéant un rapport de la policemunicipale sur les actes commis(2).Le tribunal retourne ensuite l’im-primé avec avis. Pour être « utile » le Rappel à l’Or-

dre(3) ne se justifiedonc que dans lamesure où la jus-tice n’est pas saisied’une affaire plusgrave mettantdéjà en cause lemineur concerné. Pas question eneffet pour la villed’intervenir endoublon.« Pour prévenirtoute forme de dé-

rive », près d’une quarantaine dejeunes et leurs parents ont ainsidéjà fait l’objet d’une convocationpar le Maire qui note avec satisfac-tion que cette procédure a jusqu’àce jour porté ses fruits. Michel Ga-gnaire, adjoint délégué à la sécuritéen charge de ce dossier depuis ledébut de l’année confirme : « Jem’adresse à eux comme le ferait un

père à son enfant et d’une manièregénérale, ils retiennent la leçon ». Oncomprend donc tout l’intérêt de cedispositif préventif sur lequel leMaire et la municipalité insistent. Ils’agit d’éviter à tout prix que cesjeunes franchissent le pas de trop ;celui qui les ferait basculer dans ladélinquance avec le risque deconséquences pénales (3) qui en dé-coulent. 1/ De nombreuses personnalités : élus, personneljudiciaire, juges de proximité, chefs d’établisse-ments scolaires, ont assisté à la signature du pro-tocole, parmi lesquelles on reconnaissait : LionnelLuca, député de la Nation ; Josy Bandecchi, 1eradjoint au Maire, Conseiller général, Régis Molat,président du T.G.I. de Grasse ; Alexandre Desporte,commissaire de police ; Alain Dani, proviseur dulycée Renoir… 2/ Les infractions pénales lourdes sont exclues dece dispositif. 3/ Le Procureur de la République indique que 97%des infractions constatées chez les mineurs don-naient lieu à une réponse pénale et 30% d’entreeux sont déférés devant les juges de proximité,présents également lors de la signature du proto-cole à Cagnes-sur-Mer.

« Les enfants sont notre priorité »Sur la base de l’arrêté prisen décembre 2000, lacommune s’est engagée àrenforcer la protection desmineurs, en encadrant surune période donnée, leursdéplacements seuls denuit en différents secteursde la ville. Un point presse organisé àl’initiative du Maire, lancechaque année cette opé-ration qui fait l’objet d’unconsensus total au sein du Conseil municipal, dans la mesure ou l’objectifest bien de protéger les plus jeunes. « Les enfants sont notre priorité » rappelle le Maire ; un slogan repris sur lacampagne d’affichage municipal qui accompagne cette mesure. Ainsi, entre le 1er avril et le 30 octobre, les enfants de moins de 13 ans nesont pas autorisés à sortir seuls entre 23 heures et 6 heures du matin, aucentre ville et à la Gare, au Cros-de-Cagnes ainsi qu’au Val Fleuri. Le message semble bien passer. « Nous n’avons pas eu à constater d’infra-ctions jusqu’à présent » note Michel Gagnaire, adjoint délégué à la sécurité. Dans le cas contraire, ce sont bien entendu les parents qui seraient passiblesde sanctions, comme le prévoit le Code pénal (art. R.610-5).

C’est bien comme cela qu’il faut lecomprendre et l’interpréter. L’admonestation de l’élu délégué àla sécurité vise d’une part, à faireprendre conscience au jeune de laportée de ses actes et de son inté-rêt à reprendre le droit chemin etd’autre part aux parents, des res-ponsabilités qui leur incombentdans l’éducation de leur enfant. Dans cette hypothèse, l’interven-tion de la collectivité sera sansconséquence pour son avenir. Ilconvient de retenir toutefois,

qu’une copie du Rappel à l’Ordre estadressée systématiquement aucommissariat de police et au Sous-Préfet. Si nécessaire, la famille res-ponsable du mineur, peut êtreaidée avec un « contrat d’accompa-gnement parental ». La phase deprévention trouve ici ses limites. En cas de refus de cette aide, le pré-sident du Conseil général est saisi.Un contrat de responsabilité paren-tale est établi et peut se solder parune mise sous tutelle, voire une re-tenue sur les prestations familiales.

Le principe de tolérance zéroIl est appliqué à Cagnes-sur-Mer avec le Rappel à l’Ordre, pour protéger lesmineurs et prévenir tout risque de dérive. Entre ainsi dans le champ d’ap-plication : la présence des mineurs non accompagnés dans des lieux pu-blics à des heures tardives. Référence est faite ici à l’arrêté « couvre-feu » pris par le Maire ; les attrou-pements bruyants, le stationnement gênant dans des lieux de passage, lescomportements agressifs, injurieux, outrageants ; les dégradations de bienspublics (tags …) ; les problèmes d’assiduité scolaire (en liaison avec l’Edu-cation Nationale) ; les infractions routières des quatre premières classes tra-duisant un défaut de surveillance parentale et ayant fait l’objet d’un rapportémanent de la police municipale.

« Je m’adresse à eux comme

le ferait un père à son enfant etd’une manière générale,

ils retiennent la leçon »

La dernière phase de la prévention …

Michel Gagnaire - Adjoint au Maire

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:31 Page 12

Page 13: Agora n°50

13

Juin26 et 27 : 1er Salon des énergies renouvelables – place de Gaulle20 juin au 30 septembre : « Melbourne, Australie » bijou contemporainEspace Solidor Haut-de-Cagnesdu 11 juillet au 7 septembre : Exposition "Dress Code" de Jean-Antoine Hierro - Château-Musée

JuilletSamedi 4 et dimanche 5 : Fête de la St Pierre et de la MerCros-de-Cagnes Dimanche 5 : Passage du Tour de France cycliste – Cagnes-sur-MerVendredis 10, 17 et 31 juillet : Jazz au Château – Place du Château à 21hLundi 13 : Nocturne piétonne (feu d’artifice) - Bord de MerNouveau : Jeudi 16, samedi 18, mardi 21, jeudi 23 et vendredi 24 juil-let : Un soir chez Renoir – Spectacles, concertsDomaine Renoir à partir de 20hDimanche 19 : antiquités brocante Haut-de-cagnes

Dimanche 26 : 27ème Mundial de Pétanque assise - Place Saint-PierreMercredi 29 – 21h : Théâtre : « De Marius à César »Place de la Marine – Cros-de-Cagnes31 juillet - 1er août : 11ème French Riviera Country Music FestivalParc des Canebiers

AoûtVendredis 7, 14, 21 et 28 et samedi 8 : Jazz au ChâteauPlace du Château à 21hLundi 14 : Nocturne piétonne - Bord de Mer Samedi 15 : Fête patronale de la Saint Roch – Haut-de-CagnesDimanche 16 : antiquités brocante Haut-de-CagnesSamedi 22 : Nocturne Soirée DJ – Bord de MerSamedi 22 et dimanche 23 : Championnat du Monde de Boules CarréesHaut-de-CagnesSamedi 29 – 21h : Théâtre “Rêves d’Amour” – Place GrimaldiHaut-de-Cagnes

Les grands rendez-vous de l’été 2009

En savoir plus : www.cagnes-sur-mer.fr - www.cagnes-tourisme.com

KALÉIDOSCOPELes évènements marquants en images

Blocnotes

21 mars - Fête de l’Olivier 18 avril - Inauguration du Cours du 11 Novembre Cérémonie du 8 Mai

16 mai - Baptème vedette SNSM Margherite

Découvrez les reportages complets sur le site de la ville

www.cagnes-sur-mer.fr

Si vous souhaitez être invité aux manifestations organisées

par la ville, n’hésitez pas à vous inscrire à l’adresse suivante :[email protected]

17 mai - Déjeuner sur l’herbe

26 mai - Fête des voisins 30 mai - Fête du Jeu 4 juin - Journée de l’environnement

5 juin - Sortez les amplis 6 juin - Gala visa handisport 14 juin - Tous à vélo

prog

ram

me n

on co

ntra

ctuel

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:31 Page 13

Page 14: Agora n°50

14

TRIBUNE LIBRE DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL MUNICIPAL

Nos engagements pour la station d'épuration...

Promettre lorsque l'on est en campagne électorale et tenir sesengagements lorsque l'on est élu sont souvent de choses contra-dictoires... À Cagnes-sur-Mer il en est tout autrement.La municipalité en place a toujours déclaré que régler le pro-blème de la station d'épuration était prioritaire. Première phasede l'opération : corriger les nuisances concernant le bruit, les vi-brations, les odeurs et la mauvaise qualité des rejets en mer.Projet confié à la CANCA, coût de l'opération 2,9 M€, missionparfaitement remplie concernant le bruit, les vibrations et laqualité des rejets et nette amélioration en ce qui concerne lesodeurs... Malheureusement il est difficile de faire du neuf avecdu vieux ! Deuxième phase de l'opération : construire une nou-velle station d'épuration. Et là deux problèmes principaux à ré-gler : trouver les 70 M€ nécessaires à la construction et identifierle terrain d'accueil. Lors de la présentation du budget primitif2009 de la Communauté Urbaine Nice Côte d'Azur, le plan de fi-nancement de 70 M€, étalé sur la présente mandature, a étévoté. En 2009, 3 620 000 € ont été budgétés pour l'acquisitiondes terrains. Trois sites d'accueil de la nouvelle station d'épura-tion ont été identifiés, ainsi qu’une proposition technique dif-férente. L’accord sur le site optimum devrait intervenir au plustard à l’automne.Pour ceux qui pourraient encore en douter, la nouvelle stationd'épuration est passée du domaine des promesses électorales,du rêve de chacun, au lancement de sa réalisation.Grâce à la ténacité de la ville de Cagnes-sur-Mer et de son Mairequi défend depuis des années la création d’une nouvelle stationet avec l’aide décisive de Christian Estrosi, président de Nice Côted'Azur, la commune va enfin être dotée d'une station d'épura-tion moderne et satisfaisant toutes les normes européennes.Bien qu'en cette matière il faille faire preuve de beaucoup depatience car les obstacles sont nombreux, la municipalité deCagnes-sur-Mer tiendra ses engagements sur un sujet qui tienttant à cœur, à juste raison, à nos concitoyens.

Les élus de la majorité municipale

Avec la communauté urbaine,le compte n'y est pas !

Un petit rappel : la communauté urbaine de Nice Côte d'Azur asuccédé à la communauté d'agglomération début 2009, sansconsultation des populations concernées.Il en avait déjà été de même en 2002, pour la création de la com-munauté d'agglomération (la CANCA); à chaque fois les res-ponsables locaux ont mis en avant l'intérêt des habitants, pourjustifier ces passages en force… Malheureusement, commenous allons le vérifier, le compte n'y est pas pour les Cagnois ! Commençons par examiner le bilan de la CANCA pour les Ca-gnois (Nice Matin du 7/01/2009): " Les 24 communes de laCANCA ont bénéficié d'un budget annuel moyen de l'ordre de600 millions d'euros, soit depuis 2002, un budget global d'unpeu plus de 4 milliards d'euros. Qu'a apporté cette « agglo » néeen janvier 2002 à notre commune ? De cette manne, la ville deCagnes aurait bénéficié de 25 millions d'euros ".Ceci fait 0,6% pour Cagnes alors que nous représentons près de10% de la population. En fait, on s'est largement " fait avoir ",l'essentiel étant allé à la ville de Nice, pour financer notammentles dépassements d'un tramway victime de malversations…Qu'en sera t'il pour la nouvelle communauté urbaine ? D'aprèsle document officiel envoyé aux élus, le Budget primitif 2009prévoit 680 millions d'euros, dont " 218 millions d'euros pour500 chantiers dans les 24 communes ". Voici quelques extraitscommentés de ce document:En matière de logements, il est prévu d'en construire ou d'en ré-habiliter 3000, essentiellement sur Nice (2617), Vence (128),St-Laurent-du-Var (48) et rien pour Cagnes, qui avec ses 5 % delogements sociaux restera donc en queue de peloton…

Pour la voirie, il est prévu 50 millions d'euros : Cagnes n'en auraque 4,4% (2,2 millions d'euros); Pour l'assainissement, une lueurd'espoir : la communauté prévoit 3,6 millions pour acquérir leterrain de la future station d'épuration; la concertation qui doitpermettre au Cagnois de s'exprimer pour choisir un des sitespossibles n'ayant pas commencé, on en est donc toujours austade des promesses…Quant aux transports, 30 millions d'investissement sont prévus,l'essentiel étant destiné aux bus et au tramway niçois ; à noterqu'il faut encore sortir 7,8 millions pour terminer la ligne 1 exis-tante!Notre très influent (?) Sénateur-maire n'arrête pas d'affirmerque Cagnes est une ville pauvre : on voit à travers ces quelquesexemples que ce n'est pas la communauté urbaine qui va noussortir de cette situation de dernier de la classe…

Les conseillers municipaux de la gauche unie PS-PCF-MRC :Michel Santinelli, Martine Nativi, Bernard Obry

Cagnes-sur-Mer, ville « Cache misère » ?

« Faites pression sur les élus pour qu’aucun ne s’abaisse à cette in-dignité de ne pas respecter la loi SRU » citation de l’abbé Pierre.

Rappelons pour les Cagnois qui s’en inquiéteraient encore, quele développement du logement social ne se résume pas auxgrands ensembles bétonnés, aux quartiers sensibles et aux citésHLM.Aujourd’hui le logement social c’est l’acquisition ou la construc-tion d’immeubles modernes de taille raisonnable et bien inté-grés à l’environnement urbain afin de garantir aux personnesmodestes un logement de haute qualité environnemental àprix abordable.C’est également pour favoriser le maintien de la mixité socialeet le développement des liens intergénérationnels que l’Etat aimposé un objectif de 20% de logements sociaux à atteindred’ici 2020 au plus tard pour les villes de plus de 3500 habitants. Or à ce jour, la commune de Cagnes-sur-mer n’a que 5% de lo-gements sociaux ; ce mauvais score la positionne parmi les villeslanternes rouges à l’instar de Neuilly-sur-Seine.Bien que les élus de droite nous promettent de répondre à la si-tuation du logement social en 2020, les quelques logementssociaux construits en 2008 ne doivent pas nous leurrer :Le respect de cette loi n’est pas la priorité de la majorité UMPqui gère la ville, qui préfère investir sur le développement desgrandes structures commerciales et hôtelières. En effet, la commune n’accuse même pas le déficit social de sapolitique et cherche même à cacher ses carences derrière la dé-rogation préfectorale l’exemptant des pénalités prévues par laloi ; mais elle omet de dire qu’elle garantie en contrepartie lesemprunts des promoteurs privés et ce, aux frais des contribua-bles !Concrètement : cela signifie que plus de 374 familles cagnoisesmal logées sont toujours en situation d’attente d’un logementdécent et qu’en 2008 seuls 50 logements ont été attribués. Aussi, face à cette situation de plus en plus inquiétante, pour-quoi M. le Sénateur maire ne répond t-il pas aux préoccupationsconcrètes des Cagnois, plutôt que de favoriser les projets deconstruction haut de gamme accessibles seulement aux plusaisés d’entre nous ?

Les élus du groupe PS : Grâce Taïana et Alain Ginouvier

Le Centre éducatif fermé de Cagnes n’est pas l’Arlésienne ….

Je fus la première en 2004 à dénoncer l’ouverture d’un centreéducatif fermé dans un motel du Vallon des Vaux à une centainede mètres d’un collège, d’une école primaire et d’une école ma-

ternelle. On se souvient qu’une enquête publique fut organiséeet que le commissaire enquêteur avait conclu négativement àl’installation d’un centre éducatif fermé à cet emplacement enraison des risques d’inondation et d’incendie qui ont secoué lequartier, il y a quelques années. Mais le Conseil Général est tou-jours propriétaire du site !Et voilà que notre toute nouvelle Conseillère Générale s’em-presse de voter un “ package ” dans lequel se trouve l’implanta-tion du centre éducatif fermé à Cagnes. En premier lieu, au paysde la tomate, des oliviers du romarin et de la lavande on ne s’ex-prime pas comme au ministère de Mme Lagarde ! Et puis, quandune pomme est pourrie dans un panier on la jette !Je suis persuadée que la vox populi ne veut plus rien dire …Souvenez-vous ! Le peuple s’est prononcé contre la Constitutioneuropéenne par voie de référendum. On s’est arrangé pour fairevoter pour par la voie parlementaire. On a même fait mieux ensupprimant dans notre Constitution le fait que toute nouvelleentrée d’un pays au sein de l’Europe se fasse par référendum…On vous a même dit que la France ne voulait pas que la Turquieentre dans l’Europe. C’est faux ! L’Europe verse à la Turquie 520millions d’euros par an pour qu’elle se prépare à entrer dans l’Eu-rope. Et sur ces 520 millions d’euros, la France donne 96 millionsd’euros.Il serait préférable de réserver ces 96 millions d’euros aux fa-milles et aux travailleurs français en détresse dans la tourmentede cette crise…Continuons dans les chiffres : un centre éducatif fermé coûteaux contribuables 600 euros par jour et par délinquant. Il y enaura 9 à Cagnes sur Mer…

Les élus du Front National : Monique Lartigue, Michel Ximenès

« Quand on vole un œuf, on va en prison, quand onvole un bœuf, on va au Palais-Bourbon ».Marin Karmitz

Pour un adolescent, le passage par la prison c’est bien souventune vie foutue à jamais : l’échec d’un gamin, l’échec des parents,l’échec de la société.Alors tout plutôt que la prison et peut-être le Centre d’Educa-tion Fermé (CEF) représente-t-il effectivement une alterna-tive adaptée.Seulement un CEF ce n’est ni une maison des jeunes, ni un cen-tre de formation professionnelle : ça ne s’installe pas n’importeoù et certainement pas au Vallon des Vaux. D’ailleurs Mr le Mairene le souhaite pas et répète à qui veut l’entendre qu’il est contre.Seulement en janvier 2004, lors de la signature entre le Dépar-tement et l’Etat d’une convention au titre de la sécurité, c’estbien Mr Louis Nègre, qui n’était pas encore Sénateur, qui a offerten dot au Ministre de l’Intérieur d’alors, un certain Nicolas Sar-kozy, la ville de Cagnes-sur-Mer pour y construire un CEF.Ignorait-il à cette époque le lieu qu’il comptait destiner pourl’installation de ce centre ? Si oui, il a fait preuve de désinvol-ture, si non, il nous a menti.Alors ce CEF sera-t-il construit au Vallon des Vaux ? Oui, car lamesse est dite.Malgré l’action des habitants du vallon et des associations dequartier, c’est l’intérêt général qui l’emportera, ce que l’on ap-pelle hypocritement la raison d’Etat. Cette même raison d’Etatqui a permis à une décharge monstrueuse de saccager les es-paces naturels et sauvages des vallons de Villeneuve, d'y souil-ler la terre pour des décennies et d’empoisonner la nappealluviale du Mardaric et donc celle du Loup qui alimente en eaupotable tout notre canton. Si une fois de plus personne n’est responsable, en tous cas moije sais qui sont les coupables…

Jasmine Cavenel : Conseiller Municipal pour le MoDem

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:31 Page 14

Page 15: Agora n°50

BRÈVES

Chaque femelle d’Aedes albopic-tus (dit « moustique tigre ») pondenviron 200 œufs en bordure detoute eau stagnante. Aussitôt mis en eau, ils éclosent etdonnent des larves. C’est là quechacun(e) peut et doit agir : « Soyezsecs avec les moustiques. Partout,supprimez les eaux stagnantes ».

Les gîtes de reproduction d’Aedesalbopictus se trouvent très sou-vent au sein des domiciles privés(jardins, cours, balcons…). Ce sont des petites collectionsd’eau artificielles : seaux, vases,soucoupes ; fûts et citernes ; écou-lements de gouttières ; pneus,boîtes de conserve ; tout petit ré-

ceptacle d’eaux pluviales ou do-mestiques à découvert. Aussi, la façon la plus efficace de seprotéger, c’est évacuer les eauxstagnantes ou, mieux encore, sup-primer carrément ces gîtes par lesparticuliers ou les professionnelsconcernés.L’EID Méditerranée, organisme

mandaté par le Conseil général ainstallé une agence opérationnelledans les Alpes-Maritimes qui peutêtre sollicitée par le biais d’un

numéro vert : 0800 740 606.

Informations détaillées sur :www.albopictus.eid-med.org

La commune a récemment accro-ché une nouvelle corde à son arcde qualité. En effet, après avoir étélabellisée « ville conviviale », puis« ville courtoise », c’est l’accueil ré-servé par l’Office de Tourisme quivient d’être certifié par le label« qualité ».Une belle distinction remise offi-ciellement au nom de l’Union Dé-

partementale des OTSI, par LouisNègre Sénateur-Maire et Marie-Ange Riger, adjointe déléguée autourisme, à Jean-Marie Munier, pré-sident de l’Office, en présence deRoger Martin, adjoint aux financesen charge du développement éco-nomique.Le lieu choisi pour la remise decette distinction avait valeur

d’exemple de la vie « à la Cagnoise »chère au Sénateur-Maire. C’est en effet dans le cadre enchan-teur de « La Locandiera », (notrephoto) un ensemble haut degamme de chambres d’hôtes, ré-cemment ouvertes au port du Cros,que sa propriétaire Daniella Riz-zardo, a accueilli ses hôtes pourcette sympathique réception.

L’accueil « à la Cagnoise » certifié par un label

Contourner un véhicule par ladroite sur un carrefour, lors d’untourne à gauche, rend souvent lamanœuvre difficile et occasionneparfois des difficultés supplémen-taires sur le trafic. Partant de ce constat et pour amé-liorer la fluidité de la circulation, laville a mis en place son 1er carre-four dit à l’Indonésienne, à l’inter-section entre l’avenue de Nice etles boulevards Kennedy et Maré-chal Juin. Prévue par le Code de la route,cette disposition permet de s’af-franchir de ce contournement parla droite et autorise les véhicules àse croiser par la gauche, comme le

montre notre photo. Mais attention, ce type de carre-four répond à une signalisation ausol précise avec ligne blanche. Cela implique que les véhiculesvoulant tourner à gauche devrontanticiper leur manœuvre à l’ap-proche du carrefour et se position-ner sur la file de gauche. Les véhicules voulant traverser lecarrefour, devront pour leur partimpérativement circuler sur la filede droite. Enfin, dernière mesure àrespecter : le croisement par lagauche est exclusivement réservéaux carrefours à l’indonésienne età Cagnes-sur-Mer, il n’en existepour l’heure qu’un seul !

Le lycée Renoir obtient une très ho-norable 7ème place au classementdes 21 établissements publics dudépartement, pour ses résultatsobtenus au bac 2008 (séries géné-rales et technologiques). Avec un taux de réussite de 90 %« attendu » par le Ministère, AlainDani, proviseur du lycée exprime sasatisfaction. « Les résultats obtenussont à mettre au crédit de l’investis-sement des élèves et des équipes en-

seignantes ». Autre point positifsouligné par le Proviseur : le tauxd’accès de la 2nde à la terminale. Cet indicateur permet de mesurerla probabilité pour un élève de 2nde

d’obtenir son baccalauréat dans lelycée. Ce taux est de 77,3% pour Renoirce qui place cet établissement,selon les indications du Ministère,parmi les meilleurs de l’Académie !

Logement social à Cagnes-sur-MerPas de pénalités pour la communeLe bilan des obligations de logements sociaux établi par les services de laPréfecture sur la période 2005/2007, démontre que la ville de Cagnes-sur-Mer répond à ses obligations au titre de la loi S.R.U. (Solidarité renouvelle-ment Urbain) au 1er janvier 2008.Le nombre de logements sociaux manquants sur la commune (3375) pouratteindre le seuil des 20% est en effet compensé par « les efforts entrepris »à Cagnes-sur-Mer. La politique sociale conduite par la municipalité doit êtrepoursuivie et « confortée » pour la période 2008-2010, précise le rapportpréfectoral adressé à la mairie au mois de mars dernier. « C’est le sens de notredémarche » explique le Sénateur-Maire. « Nous souhaitons développer notreaction pour notamment accueillir au mieux la population active ».

Soyez secs avec les moustiques : partout, supprimez les eaux stagnantes !Communiqué de l’agence EID Méditerranée

Cagnes officialise son premiercarrefour à l’Indonésienne !

15

Une très bonne note

Ce couple d’oies sauvages semblelui aussi apprécier l’art de vivre « àla Cagnoise ». Il a en effet choisi d’élire domicile àl’embouchure de la Cagne sur lazone naturelle protégée. Bienvenuedonc à ce nouveau couple qui vientde rejoindre les familles de cygneset de canards habitués des lieux.

Bien vivre à Cagnes !

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:31 Page 15

Page 16: Agora n°50

16

VERSACE : une nouvelle distinction pour le savoir-faire « made in Cagnes »

La société de carrelages Pierre Ver-sace, installée au chemin du Vallondes Vaux, vient de recevoir le label« Entreprise du Patrimoine Vivant »décerné par le ministère de l’Eco-nomie, de l’Industrie et de l’Emploi.Véritable référence, ce label vise àapporter le soutien de l’Etat au

savoir-faire d’excellence.Et c’est bien le cas ici. Pierre Versace,maître artisan, supervise toute lachaîne de production, depuis laconception jusqu’à la fabricationassurée par une équipe de huit sa-lariés, eux-mêmes experts dansleur domaine d’activité.

Cette quête permanente de l’excel-lence n’est pas vaine. Elle a permis àl’entreprise familiale créée en 1973,de conquérir de nouveaux marchésà l’export. Si les acheteurs sont prin-cipalement locaux, voire nationaux,la renommée de “ Versace “ a au-jourd’hui largement dépassé lesfrontières de l’hexagone. Les carrelages 100 % « made inFrance » ou plus précisément 100 %« made in Cagnes » s’exportent enNorvège, en Allemagne, en Angle-terre, en Suisse …« C’est un travail permanent de re-cherche pour répondre à l’attente denotre clientèle » explique Pierre Ver-sace. Ses produits haut de gamme s’ap-puient pour cela sur un large choixde formes standards fabriquées àl’unité, auxquelles s’ajoute du surmesure avec des pièces uniques vi-sant à repousser sans cesse les li-mites de la création. Pierre Versace a par exemple réalisérécemment une table d’orientation

en pierre de lave et a utilisé lamême matière pour un restaura-teur de notre région, avec un texteextrait de la bible, inscrit à la mainsur la tranche (notre illustration). Mais ce dont Pierre Versace est sansdoute le plus fier, c’est d’avoir putransmettre sa passion à ses deuxfils. « Ils ont trempé dedans quand ilsétaient petits ! ».Ici pas de potion magique mais unealchimie savante faite de travail etde persévérance pour acquérir uneexpérience unique.Une expérience que le maître deslieux entend poursuivre encorelongtemps. A 60 ans en effet, « pasquestion de regarder les mouchesvoler ! ».

Les carrelages Versace : une histoire familiale que Pierre partage avec son épouse Danièle et ses deux fils, William (à droite) et Roland.

ENTREPRENDRE

Hôtel Aeva : le bord de mer a le vent en poupeAprès la requalification du littoral Ca-gnois, où près de 30 millions d’argentpublic ont été investis, les commer-çants ont joué le jeu. Ils ont démontré qu’ils avaient du« punch » en investissant à leur tourpour rénover façades et terrasses,avec le soutien de la commune etdes institutions, à travers le plan Fisacnotamment. Il restait à créer les struc-tures d’hébergement de qualité, en-core trop rares dans la commune. Une nouvelle étape hautement si-gnificative vient d’être franchie dansce sens sur le bord de mer.

Près de 10 millions d’eurosd’investissementEn lieu et place des anciens hôtels dela Serre et du Minaret, un nouvel éta-blissement a en effet ouvert sesportes récemment. Il s’agit de l’hôtel « Aeva » un magni-fique établissement à la façade cou-leur brique, créé par AvelinoVasconcelos et Evelyne Beccaria. Il a été inauguré fin mai, après l’ou-verture de l’Appart’e, son annexe,voici moins d’un an. Pour recevoir sa clientèle, l’hôtelAeva vient ainsi de doubler sa ca-pacité d’accueil, en passant de qua-

rante à quelque quatre vingt cham-bres, dont huit suites. Ses propriétaires ont parié sur l’ave-nir de Cagnes. Ils ont investi près de10 M€ pour la réalisation de leur éta-blissement. Cet équipement confirmele renouveau de la ville et désormaissa forte attractivité. Il s’inscrit dans la droite ligne du pro-jet du bord de mer et plus globale-ment dans le processus deredynamisation de la commune miseen œuvre par la ville, avec en pointd’orgue la qualité. Elle s’exprime ici au niveau de l’amé-nagement et de la décoration. Elle sedistingue aussi par le caractère convi-vial des trois restaurants, dont undans le jardin provençal. La municipalité se réjouit de l’ouver-ture de ce nouvel établissement hautde gamme à Cagnes et constateavec satisfaction que malgré lacrise, l’hôtel Aeva enregistre un tauxde remplissage très satisfaisantpour le début de la saison estivale. Les efforts financiers importants deses nouveaux propriétaires appa-raissent donc pour l’heure juste-ment récompensés. Leur investissement prend encompte la future plage face à l’hôtel

qui ouvrira en 2010, dans le cadre desnouvelles concessions approuvéespar le conseil municipal (1). Là encore, il s’agit d’un autre dossierimportant et très significatif pourconforter l’image de la commune,son caractère balnéaire et son déve-loppement économique. La qualitéet l’originalité sur fond de dévelop-pement durable, sont bien au ren-dez-vous pour souffler le vent de larelance à Cagnes-sur-Mer.

1/ L’attribution des lots pour les 7 concessions deplages a été approuvée lors des Conseils munici-paux des 19 mars et 25 juin 2009. Notons que leur superficie globale ne dépassepas 8 % du domaine maritime. Ce pourcentage se situe donc bien en deçà de lalimite des 20% autorisés par la loi. Cette limitation fixée par la commune, qui a parailleurs souhaité répartir les lots sur trois secteursbien distincts, démontre la volonté de la munici-palité de préserver les plages publiques et detrouver un juste équilibre avec le développementdes activités balnéaires, facteur important pourl’activité touristique et économique de la ville.

AGORA #50 - avril 2009:Mise en page 1 19/06/09 10:31 Page 16