dtimrehemdanslesbalkans · 2017. 3. 23. · etdcia chambre:desdéputésafaireuae visitea...

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37"*taée — f 12,081 (-~5=Pages) S Cesliufcs — EDITION fillMATIN — 5 totims Pae-es) ?ei?dreii 23Ewfar1017 aaugggg Wiöinistfalear •Délcgaé -Gérant O. RANDOLET KiUMisi, Imprassiaas etinnonaes. TEL. 19, & 55, Rue Fontenelle, 35 AdresasTélêgraph-que : EAUTOLST Havra rédacteur emchef J.-J. CASPAK - JORDAN Téléphoae 14.SO SecrétaireGénéral : TE, VALLÉS Rédactlon, 35,rus Fonfeneile- Tél.7.00 ANNONCES AU HAVRE..... Bureau du Journal, 112,bouH de Strasoourg. ( L'AGENOE HAVAS,8, place de ia Bpurse, est A PARIS < senle chnrgée de recevoir les Annonces pour ( le Journal. tl PETITHAYREestdèsignépourlts Annonces Judiciaires et tégnles tas» ORGANE RÉPUBLIQAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABOPiNEiVlEniTS Tnois Alois Six Mow Un Ast Le Havre, la Saine-Xnfórieura, l'Eura, 35. CsO 9 Fr. #8 Fr. G Fr. so » 11 so 20 Fr. SIS » 40 » Ons'nbanneégntsment,SAUSFPAIS,dans toss les Bureauxda Posts its Friux» Les Etats-Unis et l'Autriche T.orsque les empires du centre nolifièrent %iiXneutrcs qu'a partir du ier février ils iulerdiraient, par tous les moyens, le traflc maritime aulour de l'Angleterre, de la France et de l'Itaüe, la démarche ne fut faite que par l'Ailemagne auprès des Etats- Unis. L'Autriche-llongrie conserva uiie at- tilude dc silence et d'eiïacemeot. Prétexlant la venue prochaine du com te Taniowski.nouvel ambassadeur d'Aulciehe a Washington, lc chargé d'affaires austro- hongrois s'était abstenude toutc communi¬ cation. Et le comte Tarnowski, a son arri- vée, Simula lui-mème une grande surprise au sujet des cvéneinents qui -étaient surve- >nus. 11cluit persuadé que des négocialions compliquées allaient s'engager a la suite de la note allemande. La séance du Congrès du 3 février et le renvoi du comte Berns- torll firent tomher toutes ses illusions. it n'cn continuera pas moins de prodi- guer au président Witson une foule de belles jparoles. Mais tout a une fin, et ie torpillage ü'uu navire de l'Uniou en Méditerranée de- vait mellre un termo a cette situation am¬ bigue. Done, IVl. Wilson vient d'adresser au Ballplalz une mise en demeure formelle d'avoir a se prononcer. Le gouvernement austro-hongrois mainlient-il son adhésion a la note allemande de 1916, qui avait pro¬ mts de no pas couler lesnavires marchands ,sans les avoir avertis et sans avoir sauvé leurs équipages ? A t- il adopté la nouvelle ligne de conduite de i'Allemagne 1 Suivanl des iuformations parvenues de Zurich, ia réponse de FAulriehe Ilongrie, résuitat de délibérations communes de Ber¬ lin et de Vienne, sera une lin de non-rece- voir. Et les journaux allemaads assurent que le président Wilson sera forcé de romprc les rapports diplomatiques eutre ies Etats-Unis et i'Aulriehe flongrie. La question si claireineiit posée par Ie président Wilson ne laisse en effel, a la diplomatie astucieuse derAutriciie,aucune échappatoirc. Comment le gouvernement de Vienne pourrait-il désavouer les actes du gouvernement de Berlin, alors que l'empereur Charles Ier affirmait, hier en¬ core, « qu'il avait a cosur de garder le précieux legs de son prédéeesseur dé- funt» etjuraitde le respecter « dans la soufï'rance et dans la joie » ? En contraignant l'Autriclie a se pronon¬ cer de fagon catégorique, le président Wilson continue trés logiquement sa poli¬ tique prudente, mais résolue ; il dissipe une équivoque dont auraient tiré parti les Empires du centre et qui aurait favorisé les intrigues des germanophiies d'Amérique ; jl force l'Autriclie a faire i'éclatant aveu de son hitmiliant vasselage. Et d'auire part, les précautions de dé- fense prises par les Etats-Unis, les arme- ments poursuivis avee l'aclivité ia plus grande, le vote d'une loi rigoureuse sur l'espionnage, sur les conspirations contre la neutralité, sur la police des marins in- ternés sont autant demesures qui montrent la ferme volonté du président Wilson de recourir aux actes si cela devient néces¬ saire. Th Vallés. ;fT I"1' rrr LE PARLEMENT f repressions de Séance KOTRB COUBKSrONUANT FABTTCCUER) Lss Terns abandonees.— Les Usines hvdro-élsctriaues. — Les Salaires dansIsausinesa munitions Paris, 22 février. La distribution ds la Chambre des dépulÉs ren ferm a le projet da loi modifié par la Sé- rat teudanta la miso en culture des terres ebindoncées. D«ns sa séance da 31 décem- bio dei uier, le Sèuat avait disjoint un cer¬ tain nombre d'articles de ce projet ; il lts a repris ie 13 février dernier et ies a adoptés avee quelqnes modifications en texle primi- tif, d'accord entre le gouvernement et Ia Commission. Ces mod lïeatioos ne toaehect pas aux grandes ligues du projei-et les mi- r,is!.-ps compétents en demanded I'a 'op ion aux dépntés. Dans la distribution de la Chambre, on i'. marque encore une proposition de loi da 51. Recry Paté relative au foattioacement des : emoes administralifs de l'ad ministra¬ tion centrale dn ministère de la guerre. M, Henry Paté se préoccuoe a jaste tifre de ia lenteor avee laausile fonctionnent les rosages aduainittralits de i'armée, de i'eu- ecmbrcmen'. c usé par le grand ncmbre de fotctionnaires. etc... Et que proposa-t-il poor remédier k eet état de choses ?. . . La création d'un nouveau rouage, Cilie ü'un nouveau corp3. , . Au d but de la séance de la Chambre, on adopte sans débat une proporit-on invitant ie gouvernement a créer le plus rapidement possible, en particulier dans le massif cen¬ tral, ues usines liydro-électriques. Oa vota ensuite une avance sappióuientaire de un million de frarcs au profit de la Cb -.mbre de Commrrce de Bar-ie-Duc, pour le ravi- ta Dement de la population civile, La Chambre reprend ia proposiüon de loi dc M. Mistral teadant a org mser la prodne- ficn de gnerre par la réquisitioa des mines ei des établissenients industriels et par la i< giernentation de l'appel et de l'emploi de ia maic-a'ceavre militaire. A cette discussion est joinie cells d'une intTpellation de M. Merlin qui s'empresse «ie monter k la tribune oü il étale de nom- breux papiers. L'orateur sera long. Beau- cotip ds députés s'empressent de quitter la saile. M. Mrrlin s'occaps ceper.dant de la qaei- tien des salaires des ouvriers qui ont qnitié le front ponr entrer dans les usines chaigéas de.la fabrication d?s munitions, question coiÉpiexa et doat ii ne faut pas méeonnaitre i'importance. M Meifin entre dans ds nombrenx détails et s'occupe aussf de la néeessdê d'organiser le service civii. II termiae par una exhorta¬ tion pathétique, disarit qu'il taut qaa cln- cun soit a son paste et que Ia notion du de¬ voir s'irnposa d Sous pour ie salut commua. M. Vaiiiêre regrette que la réqoisition gé¬ nérale n'ait pas éló faite cès le débat de la guerre ; les ouvriers sont aussi utiles i la délense nationale dans ies usines que sur Ie front. L'orateur précoaise Ie •système de ia régie intérassée, qui est la base de sa propo¬ sition. G'est le role da 1'Eiat de ii iter les benéfices exagérés des patrons et de prépa- rer en même temps l'évolution éeonoinique dn lendemain. M. Valiière est trós appl mdi a l'extrême- gauche. M. da Wondel repousse Ie système de 'a régi?. II propose et eslime que eetto loi, diri- géö contre ene categorie de eitoyens, sane- lionnerait une injustice évidente. C'esi ie tour do la drohe d'apnlandir. M. Voillin, rapporteur, demande & Ia Chambre de passer a la discussion de I'arti— clp, car une solution est nécessaire poor Ie pays comme pour les indostriels. II expliqno poorquoi la Commission repousse ia réqoisi- tion générale demanoée piimitivement par M. Mistral pour proposer <a régie intéresséa avee la paitage des bénétices. It est impossi¬ ble de substiiuer au système actael un autre syslèma qui pourrait avoir pour oonséquence use dlQiination da produciion. M. Voillin croit juste d'accorder a l'ou- viier militaire un saiaire égalé celui de l'ou- vrier civil de même profession. I! issiste pour que ia loi scit votée dans la plus brei' déiai. Après une intervenlion de M. Ernest La- lont en faveur de la proposition, la suite de la discussion est rrnvoyéa a rnarcli, sur ia demande de M. Thomas, miuistre de i'arme- ment. Damain, journóe d'inlerpellations ; is pré¬ sident onüonca deux interpellations, une sur les causes qai empèeheat le ravitaiiie- meat en sucre daas eei taines regions alors que ia maic'aaadise existe dans ies dépots, l'autre sur les mesmes que compte pren¬ dre le ministre des travaax publics pour as¬ surer ie ravitaiilementen bë; las d.tos de ces interpellations stront iixées altérieure- inent. Demain la Chambre discutera les interpel¬ lations inscrites a i'ordre au jour. II s'est prodnil au Sénat un iceident setn- b'ablea celui quia en lieu k la Chambre lors du retour d'Allemagne deM.Difontaine, député de Manbeuge, enimené comme oiage. M Dsbove, sénateor du Nord, de re¬ tour des pays envahis est salué par des ap- piaudisseménts unanime3 a smi apparition dans ia salie des séances et M. üubost, lui a fait part de la sympathie del'assemblésponr lui et pour les représentations da la patrie en capüvité que tous les franpais venlent libérer et venger. M. Dubost parle au milieu des acclamations. M. Debove, frès ému, déciare que rien n'a pu abaltre le courage da ses coropafrio- fes opprimos ni dsmihuer leur confiaace. « Si les privations, si la contrainte morale exercée sur eux ont poné atfeinte k leurs forces, ils en retrouveront suffisamment pour crier au jour de la libéraiion pro¬ chaine : Vive Ia Fraucel » Des applaudisss- ments rèpétés saiuent ces paroles. La scène est réellement trés émouvaate. Le Sénat adopta ensuite la projet medi- fiant la loi de l'impót sar le revend ponr le délai de déclarafion et portant en déduefion les irapöts directs payés par le contribua- ble. Le Sénat vote également, sans discussion, le projet relatif aux risques marifimes, puis il aborde la proposition relative aux sociélés par actions a participation ouvrière. M. Charles Deloncle, rapporteur, dans un important discours, expose l'économio de ia loi qui, dit-il, prouvera une lois de plus las sentiments de bienveiliancs do la Chambre- Iliute a l'égard de la démocratie franc use. M. Roden, sous-secrétaire d'Etat, apporte k la proposition do loi l'adhésion complóie du gouvernement. D'apiès M. Roden, le projetest bon et eoa- tribuera a la paix sociale. La discussion générale est close et Ie Sénat décide qu'ii passera a ia deuxieme délibéra- tion. Le Stinat adopte en fin de séance, après une declaration d'urgence. une propusition déja votée par la Chambre, adrnetia-iit ies femmes a ikxereiee dos fonciions au tutrice. Cetta propofiiion, qui mod, lie i'articie 442 dn Code civii, est done définilive. Prochaine séance jeudi 1" mars. Th. Henry. Ee quelques Mots — Le ministre ilea finances de Iloliaude a dó- rwssioané a ia suite d'un désaccord avec ses col- iégues. — Le Congrès socialiste réuni a Siockliolmel a adopfe a l aaanimité une resolution contre la po- tiiique du président du CoBseil. — Uneexplosion s'est produile dans l'ateiior de fubninaterie do 1'Ecole de pyrolechnie de Bour- ges. Deux ouvriers on! ête fués. un troisième grièvement biessé. Piusieurs bonjmes el femmes oat étébiessés iégèremenf p.irdes éclals do vilros. — Röpondanta un lélégramma das évéques de llongrie, le paps écril : « L'heure est venue d'étn- dier des projeis pour rétablir ia p3ix et de renou- veler des tentatives dans co sens. » —A^'occasion dela grande cavalcade du carna¬ val qui avait attiré plus de400 €00personnes mardi, è Rio-deJaneiro, des jeunes lilies ont qnété pour les Croix-Rouges dosaliiés, ce qui a donna beu a de grandes ovations en l'honceur dc l Eatonte. — La Suisse va procéder au receusemenl du sucre. — Ds vérilabies colonies allemandcs absndon- nent la Cbiue proprement di:e pour s'inslalier sur les zones les plus rapprocbées des territoires russes ct créer la (outo une cejivrede propsgande nea veile. — M. Edouard Pelit, inspectenr général de I'En- scignement primaire, vice-président do ia Lig-ue de t'enseignement, vient de succomber subite- ment, en lournèc d'inspection, a Perpignan. —Les Dernières ISouvellesds Munichpublieut un article d'une violence extréme pour prolester contre le nouvel sjournemeat que vient de subir l'augmectation des rations de viaade. — Le parti Union ct Progrès a invité les chefs des pnrlis de !a Chambredes seigneurs d'Aulriche et dc ia Chambre:des députés a faire uae visite a CottstftRUnuslfi. COMMUNIQUÉS 0FFICIELS J CA>XJ' «rï XV :iE£'SEH COMMÜKIQölS FRANCAIS Paris, 22 féaïer, 1 4 heures, Tvnit calme sur 1'ensemble du front, Noire artillerie a pris sous son feu et disperse un détacliement allemand qui sort ait, de Bcthincoiirt(rivc gauche de la Mouse). 23 heures. En Belgique, hier, dans l'aprcs - midi, des patrouilles allemandes qui tentaient diaborder nos lignes prés de Roode Port, ( Nord-Est de Nica- porl) ont été dispersées par nos Jeux. L'cnnemi a subi des pertes. tutte d' artillerie assez vive sur la rice droite de la Meuse dans le sec • tear de la cote du J'oivre. Rien a signaler partout ailleurs. -tAgg*- TIJ! 21 février, 20 h. 20 Des tentatives de raids, effecluêes ce matin par les Allemands a l Est de Vermelles et au Sud de Ncnve-Cha- pelle. ont été aisément repoussées. L'ennemi a subi de nombreuses pertes et a laissé des prisonniers entre nos mains. L' artillerie continue a montrer de part et d'auire son activité habiluellé, nolamment au Nord de la Somme et au Sud d' Yprcs, COMMUNIQUÉ BEIGE 22 'évrier. Ri?n ^'important k signaler. - «ie - COMMUNIQUE RUSSE Retrograde, 22 février. Sur les frocts occidental et du Caucase. fusillade entre écLirenrs. Sur le front ronmain, dans la région da Nord-Est de Dornnvatra, après un fort bom¬ bardement, de fortes colonnes emiemies at- taqoèrent no3 positions etfurent coalraintes a regaguer ieurs positions de départ. Dtimre Hem Lalimitationdesvoyages Paris, 22 février. Ua arrêlé du minislre des transports sus- pond ii puriir du 1" mars Ia déiivrance sur ies cheouijs de ler d'iutérèl général des biücfs spécianx pour les voyages circulaires, les billets coileclits ponr faKiilk-s, ies billets d'exenrsion coiicctifs pour voyages en grou- pe, les biilets spéciaax pour" stations-iher- males et bains da nier. Las excélents de ba¬ gage na devront pas dépasser dix kilo¬ grammes. OneProfession dolaSoède Stockbolm, 22 février. Le gouvernement a ordonné è san chargé d'affaires a Bsrün do protester prés du goa- veraement allemand contre les torpillagos dn vapeur suédois Vatring et des voiliers saédois Hugo et Hamilton par des sou3- marins au Nord de la Grande-Bretagne, se réservant ie droit de réclamer louie indem- nite &ce sujet. Les sois-marins allemandsopèrent daas les eaux esptsgiioles Madrid,22 février. Enfro la 14 et le 18 février, pluskurs na¬ vire» marchands do diverse? üsiinnalités fa- rent cou Ié? par un rons-vmrin dan? les pro¬ vinces de Morcie, de Valence et de Cata- iogrte. SURMER Lists desüavifescöiiiés communiqués le22fs?rier1917 ' (oi^jpiciiaïj) 19 février. — Sigrid, vapeur rosse, 2,194 ton¬ nes, construit è B'yth en 1898. 21 février. — Alice, ez-Gunvor, vapsur nor- végien, 709 tonnes, construit a Hardinx- veld en 1916 ; Ambon, vapenr hoiiandais, 3.S98 tonnes, constrait a Ficssingue en 1901; chalutier anglais. 19 heures. 21 février. — Princess Alberta, vapenr anglais, 1,386 lx : Manningh'im, es.-Inchmaree,, va- penr suédois, 1,984 tx; Tecwyn, voiiier a metsur, angiui^l32 tx. La navigation entre l'Angleterre et ia Worvège Les journaux annoncent l'arrivée dans les ports norvégieas de piusieurs navires venant d'Angieterre. L'adminisiratloa despostes an¬ nonce qu'elle accepts de nouveau les lettres et les envois de vaieurs k destination de la Grande Bretagne, de la France et de l'Amé- riqne. D'autre part, les primes d'assurances au¬ raient snbi one baisse sensible ponr ca qui COnc'Tc Ie? tr.ijets dans la mer du Nord. Cette reprise üe la navigation coiumerciale produitiapiasheareuseimoressipaenNor- vège* COMMUNIQUÉ ITALIË* Rome, 22 février. Dans ia zone de Monlezcbio, k i'Est de So¬ ber, nous avons repousse de petites atta¬ ques. LESBALKANS COMMUNIQUÉ FEÜNQAIS SMoniqae,22 février. Activité dc Vartillerie sur tout le front. Actions de patrouilles pres de Sérès et sur le front de Makukoco. Un raid sur Brest, prés du lac Dni- ran, nous a permis de faire des pri¬ sonniers. Deux contre-altaques enne- mies sur le même point ont été repous¬ sées. E aviation a été trés active ; ell a a livré piusieurs combats henreux et réussi des bombardement s sur les co¬ lonnes ennemies prés de Sérès et sur Melk uk. COMMUNIQUE ROUMAIN ïassv, si février. Sur tout le front, du Nord de Doma-Vatra jusqu'd la Mer Noire, la situation est en général inchangée. Sur la frontière Novd-Ouest de la Moldavië et dans la region des mon- tagnes s'étendant jusqu'd la vallée de la Putna, faible bombardement réciproque d' artillerie. Dans la region de Focsani, l' artil¬ lerie rnsse a disperse des travailleurs ennemis ; dans la region de Suraia, une compagnie et une batterie enne¬ mies cantonnées ; dans la region de Mihalea, l artillerie russe a mis en faite environ Irois compagnies enne¬ mies. L' artillerie lourde rnsse a bombar¬ de efficacement le village de Baldo- vinesti (5 kilometres Nord- Ouest de Braila) et les batteries ennemies de Bugeac (sur le Danube). DANSLESBALKANS La situationen Grèoe On.mande d'AHiènes au D rily Muil qae le transfer* des fusils au Pélopoaèse marche mïeux. La décision sur la question de savoir si le gouvernement de M. Lambros est assez fort pour rester au pouvoir peut être att8n- due tt'ici quatre è ctnq jours. Dss désordres causês par ie manque de pain se mnltipiient dans les provinces. Salon des renseignemenls venant de Corinthe, Nauplie, Kalamata pt Larissa, les habitants soijffrent beaucoup de la tairu, la nourritura n'étant presque coniposée que de pain et d'olives. Lesatrooiiésbttlgareaa Cavalla SbSoo des personnes dignes de c -nfiance arrivóes ces jours-ei de Cjvalla, ia «Unatioa des populations grecques de la région serait aussi êpouvantable qu'elie le fut au mo¬ ment de la seconde guerre baikanique. Les troupes torques et bulgares qui occupent la province sa livront aux pius abomin vbles excès. Oa ne compte plus is nombre des Gre.'s qui ont été massacrés ou odiausemeot mtitbés. Das centaiaes ont été emrnsnés comma etages en Bulgaria, Far mi eux se trouvent traute rnoines du monastère de Noczia, apparteaant è la Russie, et qui a été pilié da fond on cotuble, puis incendié. Les femmes et jeunes tiiles sont enlevées par ies oifieiers et soldats bnigarss. De leur cöté, les troupes torques agissent de même dans les districts occupés par eiles, m»is for- cen» de pias ies fammes k se convertir a i'is- lamisme. Toutes ccs atrocités ont lieu avec Factori¬ sation des envoyés du gouvernement de So¬ fia et des üiliciers supérieurs. Lss crimssde l'Autrfche-Hongrie Ou mande dn Sarajevo que ia cour suprè¬ me de Bosnia a connrmé la verdict da la cour martiale da Sarajevo dans lo fameux prccès dit de « Bagna-Louka. » La sentence avait condamné donze nota- bies serbo-bosniaqne3 a la peine capitale, et une quarantaine d'autres aux travaux for- cés. Farmi les condamnés a mort, certaias sont pères de sept et neuf enfants. Le caractère aboniinab e de eet arrêt est aggravé encore, si possibie, par ce fait que tous les actes reprochés aux condamnés étaient antérieurs a la guerre et n'ont été déciarés punissables que par des lois posté- rieures. ArrivéedevolontairesaSalonique Mereredi sont arrivés de Vieille Grèce de nouveaux et importants contingents de vo¬ lontaires — officiers et soldats — venant re- joindre i'armée nationale hellénique. M. GERARD A MADRID M. Gerard, ancien ambassadeur des Etafs- Uois a Berlin, et sa suite, sont arrivés k Ma¬ drid. par train spéci'l, a dix henrea dn ma- tin. M. Gerard secrétaire d'Eiat anx affaires étrangères, ies représentants de ce départe¬ ment, i'ambassadeur et ies COnseillers dé Fambassade desEiats-Uais, A L'AÜTRICHE-HONGRIE Voici lo texte d'nn mémorandum remis lnnai par I'ambassadeur dts Etats-Unis k Vienne au ministre des all ires étrangères d'Antriche Ilongria : « Dans autre note numéro 4167, da 9 dé- cernbre 1913, relative è l'att'aire da l'Ancona, ie gouvernement araéricain a expose son point de vueqai a dicté son attitude en face do l'aciivité des sous-marins dans (a guerre navale. Co point de vu 3 avait deji été exposé clsiremsnt dan3 una occasion antérieure au go ivernemsnt irapérial et royal qui en avait re c-ii communication. Le gouvernement im- periil et royal a repoada oar la note numé¬ ro 3735 du "14décembre 1913, dans laqaelle il deciarait qa'ii na possédüt pas une con- naissanee suffi .antede l'échiage de vues qai avuit en lieu entre Ies Etats-Unis et FAIleraa- gne et qu'ii n'était pas d'avis que même la connaissanco compléte dss détails de i'afftire do l'Ancona permit de se faire un ju gem ent, car les questions posées par cette affaire ótaieut d'une autre nature. » Le miuislère iinpérial et royql n-'en dé- ciirait pas moins, dans sa note numéro 5949, du 29 décembre 1915 (répoase k la note de Fambassade américiiae du 21 dé¬ cembre 1915, numéro 4307) : « En ce qui » coucerne ie principe exposé dans voire n trés eslimée note, k savoir que les navires » privés ennemis, ponr autant qtr'ils ne » prennant pas la faite et n'oppossat pas de # résisiarci, ne doiveat pas être détruits » avant. que ies passagars aient été mis en » sécursté, le gouvernement impérial et « royal na peut qu'approuver dans ses ligues » générales cette conception da cabinet da » Washingioa. » » En outre, le gouvernement austro-hon¬ grois a déciaré, iors du torpillage de la Persia, en janvier 1916, qae qnoiqa'il ne fut pas encore en possession des renseigne- meuts précis sur ce cas, ii maintenait son point de vue exposé lors de Faffaire de l'Ancona et que ce po-nt de vue dicterait sa conduite au cis ou ii ressortirait do l'en- qnête que FAutriche-Hongrie devait suppor¬ ter les responsabiiités de cette affaire. » Eu même temps que le gouvernement allemand commnniqnait son point de vue en 1916, ie gouvernement auslro hongrois deciarait que ies navires marchands, armos de canons, dans n'importe qael bat, cer- daient de ce fait même le caractère do bati- meuis de paix et qu'en conséquence, les forces navales aus rc-hongroisas avaient repu I'ordre de traiter ces navires comme des baciments de guerre. En raison de cette déclaralion, des navires sur lesquels se tro jvaient des eitoyens américüns ent été torpil iés dans la nier Msditerranée, proba¬ ble ment par des sous-manns austro-hoa- grois. » Q telques-nns de ces navires, comma par exemple les vapeurs anglais Secundo et Weiih-Pcince, oatété torpillés par das sous- roarins b ttaat pavilloa austro-hohgrois. L'ambass3deur américain k Vienne a deman dé d;s explications sur ccs cas, mais nons n'avons obtsnu jusqu'A maintenant aucune réponse. » En même temps qae Ia déclarafion alle mande du 31janvier désignait certaines par¬ lies de la mer, au large des cötes de3 pays de l'Entente, comme dangereuses, ea raison de la présence de soas-marins, le gouverne¬ ment impérial et royal communiquait qae l'Autriehc-Hongrie et ses alliés erapèche- raient k partir du l«r fövrier 1917, par tous ies moyens, tou-e navigation è l'iatérieur de Ia zone iuterdite mentionnéa. » 11sembla que Fon pent conclure de ce qui précède que l'assurance dosaée lors de l'affaïre de l'Ancona et renouveléo k l'ccca- sion du cas de la Persta et qui est, dans ses lignes générales, idenliquc d ceiie contenue dans la note dn gouvernement all- mand du 4 mai 1916, laquelle dit que, conformément aux principes géuéraux du droit des gens sur la saisie, la visite et la destruciion des navires marchands, de tels navires ne seront coulés, ni a l'iatérieur ni a Fextérieur des parties de la mer déciarées zones de guerre, sans avertissemeot et sans sauver les équi¬ pages, a moins que ces navires ne prenaent la fuite ou n'opposent de la résistance, qae cette assurance a été pius ou moins modi- li -e paries déclarations du gouvernement austro-bongrois du 10 décembre 1916 et du 31 janvier 1917. » En conséquence, comme le gouverne¬ ment des Etats-Unis ne peut pas être lixó sur ia signification oa la portéo de ces dé- ciarations, en particulier de la dernière, il öésire être clairemeot et définitivement ren- seigné sur le point de vue da gouvernement impérial et roy tl au sujet de la conduite de la guerre sous-marine, è savoir : si t'assu- r.ince donuée lors de3 affaires de l'Ancona et de la Persia, doit êira considérée comme modifiee ou annulée. » Le 'i Bureau de Correspondence » apprend qce le ministère autricbien des affaires étrangères va sournettre ca mémoraaduni a une e ude approfondie en se ptapant sar le terrain du uroit des gens et qu'une répoase sera ensuite cotnmuniquée. La Réponse autrichienne La note américaine a été l'objet de négo- Gijttions entre les gouvernements de Vienne el de Berlin. li est certain que Ia réponse sera remise k Washington dans le courant de lasemaine. S bon des informations de Vienne et de Berlin, alle sera une fin da noa-rtcevoir. La Gazette de Francfoit publie une note offi- ciense disant que la ruptare austro-améri- caine ne laisse auenn donte. L'Impression a Berlin Un radiotélégramme de Berlin aux jour¬ naux américains doclare.au sujet de la note américaine remise a 1'Aulriche, que l'on pretend dans les csreles bien infortnés, que M, Wilson cberche A séparer FAllemagae de sa principale alliée. Cette atlitade bless8 particniièrement les empires centraux. L'Anniversaire de Washington """ - LesParieniënfaires frangsis enllalie L'envoyé de l'Agence Havas au quartier itaben et*los parlernentaires Iranpais et ita- liens ont été re^as par le général Cadorna, qui leur a souhaité la bienvenue. Le généralissime italien s'est entretenn aveccliacnn des visiteurs. Ils ont été égale¬ ment recus par le rol, qui ies a retenus k diner. Les psrlementaires ont visité le front et assisté, a 1,209 mètres da l'ennemi, A nn dé¬ jeuner offert par un général. La cérémonia organisëe, clnquo année, H Foceaaion de l'anoiversaire de ia naissance de George Washington, par Ia section pari- srnnne de la < Société des tils de la róvoiu- lion améric ine », l'nne des Sociétés patrio- tiques les plus puissanles et les plus consi¬ derables, et qni est composée en principe dss descendants d'offieiers de la revolution américaine, s'est déroulée jeudi malm, de- v nt b. statna du grand patriote, place d'Iéua ; el ie a été l'cccasion d'une magnifi- que manifestation irsneo-amérieaine. Le io- eie du monument était orr.é decouronnes. de paimes, et de gerbss de tieurs aux eau- leurs frauprisas et américaines envoyêes par le Conseil municipal de Paris, par le géné¬ ral Lyautey. ministre de la gueire, par le .Comité des'E'.ats-Unis ponr ies blessés fcari- Ct-S et par t'-ntes les Sociétés américaines dc Paris. Piusieurs d'cntro elles pcriaieut siaiplement cette inscription : « A ia Francs. » Le gouvrrncment do la Rópubliqao avait tenu a se faire spéciaiement repiésenter d cette cérémonie par un do ses membres, ct M. Albert Thomas avait repu mission d'ap- porler l'hommsgo de la Francs a la mémoira du piemier président des Etais-Unis. Lo gi- néral Ssva'.iêr, adjoint au chef d'état rnsjor général, représentait le général Lyautey ; la ministre des affaires étrangères et Ie prrfet cie ia Seine étaient représentés par MM Aa- dré Dupay ot Anbanel. Les persouaalités les plus connues de la colonia américaine mi- touraiént l'ambassadenr, M. Sharp. Ci oas : MM.Cox, représentant de la secieté Sois of the American Devolution ; D iss, coast-ill ^ d'amb issade ; Tlnckars, consul général dei. E ats-Unis ; Piatt Andrew, directeur dei'am- bulance americaine ; Charles Priace, oucle de Faviateur tuó sur notr» trout ; Pml Rockwell, Chirly Cawl, Jonn Weare, Sidney B. Veil, le capiiaiae Barclay, Ie docteur Gros» etc. Discours de M. Sharp AIM3A3SAQCUR OESÉIATS-UfilS M. Sharp prit le premier la parole. ChnquesrmCo,d;t-ii, au retour de cf-lie dato que tous les eitoyens dos Etats-Uniscomniéraore- ront, j 'al remsrqué avec fierlé l'mtêrfit cro s«ant avec lequel les JméricaiBSséjournsnta Paris pir- ttcipent a cette cérémonie. Anjourd'hui, noire sa¬ tisfaction s'augmento encore de Ia présenca a C"lle manifostalion de nos f-éres qui nous sont nnis par ua lien de sympathie et de bonne amidj que seulo uno communautó d'idéal et, d'aspirntioa peut créer. El cela est fort natiirel. car tout ce qui concerne la vie et les exploits de George Washington, et Etirtoiit les nrmcipes pour les¬ quels it a corntutlu, sont aussi chers aux cocirs dos Franylis quo tout ce qui inléroiso Ea iVyalLa l'est a ceux des Américains. Après avoir évoqué la métnoire du célèbro patriote américain, l'orateur termiae en ces termes : Dans tous les endroits de la lerre oü se trouvo réuni ua groupe d'Américains remplis d'amour pour lour pays, d'amour pour ia liberlé, l'tiuma- nité, ce jour, qui est une de nos plus belles fêtes nationales, sera piiriotiquemenl célébvé ; mais cn aucune contréo il no sera mieux fété qu'ea France, qui donna La Fayette 4 Washington et a sa noble cause. Discours de M. Albert Thomas, MINiSTREDEL'ARMEMENT M. Albert Thomas, ministre de l'arme- ment, s'exprima ensuite en ces term's : En célébrant avec vous l'anniversaire dti pre¬ mier président des Etats-Unis, le gouvernement dc la Républiquo ne remplit pas seulerae-niun devoir do courtoisie iniernationale, il apporto l'hommsge de la France reconnaissante a l'un da aes plus nobles eitoyens. Au seuil de l'histoire do no3 deux déraocaties. se dresse un héros guerrior dont l'image est p-es- que aussi familière aux éeolicrs de France q r'elle l'est aux enfants d'Amérique, e'est le tenaee lut- teur de Yailey-Forge, le vaiaqneur de Yoiktowa, le général V/ashiDgton, désignó par le Congrès pour commander toutes les forces conlinenwies, levees ou a lever, pour la défense de la libertó américaine. Le ministre refit è grands traits l'histoiro de la guerre de l'Indépendance et do I'im- mense mouvement de sympathie et d'en- tliousiasroe qui souleva Fopinion franchise en fiveur des eitoyens d'Amérique révoltés par amoar de la palx et do droit. II rappela le départ romanesque de La Fayette. Ce fut, avec i.s France, la conclusion un premier ct du srnl traité d'alliance que les Eiats-Uuis aientjamai3 s:gné ; 1'envoi, de France vers l'Amêiique, d'.irmes, de munitions, d'équi- pem^nts ; le débavquement de Rocharob aa et de ses soldats ; Faide da la flo ta traripdse, drs finances franchises ; enfin, Yorku.wn, oh nos soidats et nos marins contribuèrent è la victeire finale. Avec quelle touchante fiiélité du souvenir, s'écrie W. Albert Thomas, vous vous êtes plu, messieurs, a rsppder cette fraternité d armes. Et comme votre jeunrsse, après qustre géréra- lions, en accourant dans nos ambulances, dsns noire légion étrargère, en s'envoiant sur nos avions, a géaêreusement tenu a acquitter la detta que voire peuple avait contractée envers ia nö'.re ! La France, dans la guerre octuelle, n'a pas re-Qud'encouragemcnt qui luisoit plus précieux. (Vestla noblesse des goerres inspiróos par uu idésl démocraiique d'exciter, par dela Ies oc ans, l'enlhousüsmo des peupies fibres. Ce sodI des guerres de sentiment, mais ce sont aussi des guerres do voiontó. Sur des inlérêts mstériels, sur des ambiüons dynastiques, des gouvernemenis fatigués peuvent Iran iger ; a défeodre leur liberlé, les peuples comme les nö'res ne se lassenl jamais. M. Albert Thomas constate que les deux grandes guerres soutenues par l'Améri rue avec Washington pour la conquète do sou indépeadsnee, avec Lincoln pour Ie maia- tien. de son union, ont été longuos et rudes; elles ont duré, l'une six ans, l'autre quatre ans, et ont bien des trails de ressemb ance avtc celie que soutient aujourd'hui la France qui jamais n'acsepfera que des popula¬ tions d'ams {racgrise demeurent en escia- vage : La tongue guerre qu'il soutint, fait remarquer M. AlbertThomas, Washington voulait qu'ellc as- surdt pour louj urs .mx K'ats-l'ois la paix et la tranquiliité, et it voyait l'Union dés lors capable de servir de modèle aux aulrr-s peup'.es moius privilégiés, encore esciavcs de leers traditions. II disait, dans son adresse d'adieu ; o II sera digne d'une nation fibre, éclairée et bien'ot grande, de donner a Ihumaoilé l'exempie ma- gnanime el Irop nouveau d'un people lonjours guidé par une justice et ur.e générositó sublimes.» La ritême générositó, coQiinue M. Albert Tho¬ mas. inspire, cousle savons, la pensee du prési¬ dent Wilson : « L'Amérique,dil-i! dans son dis¬ cours au Sénat avait dés son origine h haute et honorable esoéranco d'ind quer a Fhumanltó par loute sa raanière d'ê're et d'agir le chemin qui méne S la liberté, » .Maispour pouvoir demeurer fidéle 6 eet idëal de liberté el.dc paix, l'Araérique a dü peu a peu reaoiicer 6 1'isoicmcat que Washington lui

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Page 1: DtimreHemDANSLESBALKANS · 2017. 3. 23. · etdcia Chambre:desdéputésafaireuae visitea CottstftRUnuslfi. COMMUNIQUÉS0FFICIELS JCA>XJ'«rïXV:iE£'SEH COMMÜKIQölSFRANCAIS Paris,

37"*taée — f 12,081 (-~5=Pages) S Cesliufcs— EDITIONfillMATIN— 5 totims Pae-es) ?ei?dreii23Ewfar1017aaugggg

Wiöinistfalear•Délcgaé-GérantO. RANDOLETKiUMisi, Imprassiaasetinnonaes.TEL.19,&55, Rue Fontenelle, 35

AdresasTélêgraph-que: EAUTOLSTHavra

rédacteuremchefJ.-J. CASPAK - JORDANTéléphoae • 14.SO

SecrétaireGénéral: TE, VALLÉSRédactlon,35, rus Fonfeneile- Tél. 7.00

ANNONCESAU HAVRE..... Bureau du Journal, 112,bouHde Strasoourg.

( L'AGENOEHAVAS,8, place de ia Bpurse, estA PARIS < senle chnrgée de recevoir les Annonces pour

( le Journal.tl PETITHAYREest dèsignépour lts AnnoncesJudiciaireset tégnles

tas»

ORGANE RÉPUBLIQAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

ABOPiNEiVlEniTS Tnois Alois Six Mow Un Ast

Le Havre, la Saine-Xnfórieura, l'Eura, 35. CsO 9 Fr. #8 Fr.G Fr.so »

1 1 so20 Fr.

SIS »40 »

Ons'nbanneégntsment,SAUSFPAIS,dans toss les Bureauxda Posts its Friux»

Les Etats-Uniset l'Autriche

T.orsque les empires du centre nolifièrent%iiXneutrcs qu'a partir du ier février ilsiulerdiraient, par tous les moyens, le traflcmaritime aulour de l'Angleterre, de laFrance et de l'Itaüe, la démarche ne futfaite que par l'Ailemagne auprès des Etats-Unis. L'Autriche-llongrie conserva uiie at-tilude dc silence et d'eiïacemeot.Prétexlant la venue prochaine du com teTaniowski.nouvel ambassadeur d'Aulciehea Washington, lc chargé d'affaires austro-hongrois s'était abstenude toutc communi¬cation. Et le comte Tarnowski, a son arri-vée, Simula lui-mème une grande surpriseau sujet des cvéneinents qui -étaient surve->nus. 11cluit persuadé que des négocialionscompliquées allaient s'engager a la suite dela note allemande. La séance du Congrèsdu 3 février et le renvoi du comte Berns-torll firent tomher toutes ses illusions.it n'cn continuera pas moins de prodi-guer au président Witson une foule de bellesjparoles. Mais tout a une fin, et ie torpillageü'uu navire de l'Uniou en Méditerranée de-vait mellre un termo a cette situation am¬bigue.Done, IVl. Wilson vient d'adresser auBallplalz une mise en demeure formelled'avoir a se prononcer. Le gouvernementaustro-hongrois mainlient-il son adhésiona la note allemande de 1916, qui avait pro¬mts de no pas couler lesnavires marchands,sans les avoir avertis et sans avoir sauvéleurs équipages ? A t- il adopté la nouvelleligne de conduite de i'Allemagne 1Suivanl des iuformations parvenues deZurich, ia réponse de FAulriehe Ilongrie,résuitat de délibérations communes de Ber¬lin et de Vienne, sera une lin de non-rece-voir. Et les journaux allemaads assurentque le président Wilson sera forcé deromprc les rapports diplomatiques eutre iesEtats-Unis et i'Aulriehe flongrie.La question si claireineiit posée par Ieprésident Wilson ne laisse en effel, a ladiplomatie astucieuse derAutriciie,aucuneéchappatoirc. Comment le gouvernementde Vienne pourrait-il désavouer les actesdu gouvernement de Berlin, alors quel'empereur Charles Ier affirmait, hier en¬core, « qu'il avait a cosur de garder leprécieux legs de son prédéeesseur dé-funt» etjuraitde le respecter « dans lasoufï'rance et dans la joie » ?En contraignant l'Autriclie a se pronon¬cer de fagon catégorique, le présidentWilson continue trés logiquement sa poli¬tique prudente, mais résolue ; il dissipeune équivoque dont auraient tiré parti lesEmpires du centre et qui aurait favorisé lesintrigues des germanophiies d'Amérique ;jl force l'Autriclie a faire i'éclatant aveu deson hitmiliant vasselage.Et d'auire part, les précautions de dé-fense prises par les Etats-Unis, les arme-ments poursuivis avee l'aclivité ia plusgrande, le vote d'une loi rigoureuse surl'espionnage, sur les conspirations contrela neutralité, sur la police des marins in-ternés sont autant demesures qui montrentla ferme volonté du président Wilson derecourir aux actes si cela devient néces¬saire.

Th Vallés.;fT I"1' rrr

LE PARLEMENTf repressionsde Séance

KOTRB COUBKSrONUANTFABTTCCUER)

Lss Terns abandonees.— Les Usineshvdro-élsctriaues.— Les SalairesdansIsausinesa munitions

Paris, 22 février.La distribution ds la Chambre des dépulÉsren ferm a le projet da loi modifié par la Sé-rat teudanta la miso en culture des terresebindoncées. D«ns sa séance da 31 décem-bio dei uier, le Sèuat avait disjoint un cer¬tain nombre d'articles de ce projet ; il lts arepris ie 13 février dernier et ies a adoptésavee quelqnes modifications en texle primi-tif, d'accord entre le gouvernement et IaCommission. Ces mod lïeatioos ne toaehectpas aux grandes ligues du projei-et les mi-r,is!.-ps compétents en demanded I'a 'op ionaux dépntés.Dans la distribution de la Chambre, oni'. marque encore une proposition de loi da51.Recry Paté relative au foattioacementdes : emoes administralifs de l'ad ministra¬tion centrale dn ministère de la guerre.M, Henry Paté se préoccuoe a jaste tifrede ia lenteor avee laausile fonctionnent lesrosages aduainittralits de i'armée, de i'eu-ecmbrcmen'. c usé par le grand ncmbre defotctionnaires. etc... Et que proposa-t-ilpoor remédier k eet état de choses ?. . . Lacréation d'un nouveau rouage, Cilie ü'unnouveau corp3. , .Au d but de la séance de la Chambre, onadopte sans débat une proporit-on invitantie gouvernement a créer le plus rapidementpossible, en particulier dans le massif cen¬tral, ues usines liydro-électriques. Oa votaensuite une avance sappióuientaire de unmillion de frarcs au profit de la Cb -.mbrede Commrrce de Bar-ie-Duc, pour le ravi-ta Dement de la population civile,La Chambre reprend ia proposiüon de loidc M. Mistral teadant a orgmser la prodne-ficn de gnerre par la réquisitioa des minesei des établissenients industriels et par lai<giernentation de l'appel et de l'emploi deia maic-a'ceavre militaire.A cette discussion est joinie cells d'uneintTpellation de M.Merlin qui s'empresse«iemonter k la tribune oü il étale de nom-breux papiers. L'orateur sera long. Beau-

cotip ds députés s'empressent de quitter lasaile.M. Mrrlin s'occaps ceper.dant de la qaei-tien des salaires des ouvriers qui ont qnitiéle front ponr entrer dans les usines chaigéasde.la fabrication d?s munitions, questioncoiÉpiexa et doat ii ne faut pas méeonnaitrei'importance.M Meifin entre dans ds nombrenx détailset s'occupe aussf de la néeessdê d'organiserle service civii. II termiae par una exhorta¬tion pathétique, disarit qu'il taut qaa cln-cun soit a son paste et que Ia notion du de¬voir s'irnposa d Sous pour ie salut commua.M. Vaiiiêre regrette que la réqoisition gé¬nérale n'ait pas éló faite cès le débat de laguerre ; les ouvriers sont aussi utiles i ladélense nationale dans ies usines que sur Iefront. L'orateur précoaise Ie •système de iarégie intérassée, qui est la base de sa propo¬sition. G'est le role da 1'Eiat de ii iter lesbenéfices exagérés des patrons et de prépa-rer en même temps l'évolution éeonoiniquedn lendemain.M. Valiière est trós appl mdi a l'extrême-gauche.M. da Wondel repousse Ie système de 'arégi?. II propose et eslime que eetto loi, diri-géö contre ene categorie de eitoyens, sane-lionnerait une injustice évidente.C'esi ie tour do la drohe d'apnlandir.M. Voillin, rapporteur, demande & IaChambre de passer a la discussion de I'arti—clp, car une solution est nécessaire poor Iepays comme pour les indostriels. II expliqnopoorquoi la Commission repousse ia réqoisi-tion générale demanoée piimitivement parM. Mistral pour proposer <a régie intéresséaavee la paitage des bénétices. It est impossi¬ble de substiiuer au système actael un autresyslèma qui pourrait avoir pour oonséquenceuse dlQiination da produciion.M. Voillin croit juste d'accorder a l'ou-viier militaire un saiaire égalé celui de l'ou-vrier civil de même profession. I! issistepour que ia loi scit votée dans la plus brei'déiai.Après une intervenlion de M. Ernest La-lont en faveur de la proposition, la suite dela discussion est rrnvoyéa a rnarcli, sur iademande de M. Thomas, miuistre de i'arme-ment.Damain, journóe d'inlerpellations ; is pré¬sident onüonca deux interpellations, unesur les causes qai empèeheat le ravitaiiie-meat en sucre daas eei taines regions alorsque ia maic'aaadise existe dans ies dépots,l'autre sur les mesmes que compte pren¬dre le ministre des travaax publics pour as¬surer ie ravitaiilementen bë; las d.tos deces interpellations stront iixées altérieure-inent.Demain la Chambre discutera les interpel¬lations inscrites a i'ordre au jour.

II s'est prodnil au Sénat un iceident setn-b'ablea celui quia en lieu k la Chambrelors du retour d'Allemagne deM.Difontaine,député de Manbeuge, enimené commeoiage. M Dsbove, sénateor du Nord, de re¬tour des pays envahis est salué par des ap-piaudisseménts unanime3 a smi apparitiondans ia salie des séances et M. üubost, lui afait part de la sympathie del'assemblésponrlui et pour les représentations da la patrieen capüvité que tous les franpais venlentlibérer et venger. M. Dubost parle au milieudes acclamations.M. Debove, frès ému, déciare que rienn'a pu abaltre le courage da ses coropafrio-fes opprimos ni dsmihuer leur confiaace.« Si les privations, si la contrainte moraleexercée sur eux ont poné atfeinte k leursforces, ils en retrouveront suffisammentpour crier au jour de la libéraiion pro¬chaine : Vive Ia Fraucel » Des applaudisss-ments rèpétés saiuent ces paroles. La scèneest réellement trés émouvaate.Le Sénat adopta ensuite la projet medi-fiant la loi de l'impót sar le revend ponr ledélai de déclarafion et portant en déduefionles irapöts directs payés par le contribua-ble.Le Sénat vote également, sans discussion,le projet relatif aux risques marifimes, puisil aborde la proposition relative aux sociéléspar actions a participation ouvrière.M. Charles Deloncle, rapporteur, dans unimportant discours, expose l'économio de ialoi qui, dit-il, prouvera une lois de plus lassentiments de bienveiliancs do la Chambre-Iliute a l'égard de la démocratie franc use.M. Roden, sous-secrétaire d'Etat, apporte kla proposition do loi l'adhésion complóie dugouvernement.D'apiès M. Roden, le projetest bon et eoa-tribuera a la paix sociale.La discussion générale est close et Ie Sénatdécide qu'ii passera a ia deuxieme délibéra-tion.Le Stinat adopte en fin de séance, aprèsune declaration d'urgence. une propusitiondéja votée par la Chambre, adrnetia-iit iesfemmes a ikxereiee dos fonciions au tutrice.Cetta propofiiion, qui mod, lie i'articie 442dn Code civii, est done définilive.Prochaine séance jeudi 1" mars.

Th. Henry.

Ee quelques Mots—Le ministre ilea finances de Iloliaude a dó-rwssioané a ia suite d'un désaccord avec ses col-iégues.—LeCongrès socialiste réuni a Siockliolmel aadopfe a l aaanimité une resolution contre la po-tiiique du président du CoBseil.— Uneexplosion s'est produile dans l'ateiior defubninaterie do 1'Ecole de pyrolechnie de Bour-ges. Deux ouvriers on! ête fués. un troisièmegrièvement biessé. Piusieurs bonjmes el femmesoat étébiessés iégèremenf p.irdes éclals do vilros.— Röpondanta un lélégramma das évéques dellongrie, le paps écril : « L'heure est venue d'étn-dier des projeis pour rétablir ia p3ix et de renou-veler des tentatives dans co sens. »—A 'occasion de la grande cavalcade du carna¬val qui avait attiré plusde400€00personnes mardi,è Rio-deJaneiro, des jeunes lilies ont qnété pourles Croix-Rouges dos aliiés, ce qui a donna beu ade grandes ovations en l'honceur dc l Eatonte.— La Suisse va procéder au receusemenl dusucre.— Dsvérilabies colonies allemandcs absndon-nent la Cbiue proprement di:e pour s'inslalier surles zones les plus rapprocbées des territoiresrusses ct créer la (outo une cejivrede propsgandeneaveile.—M.Edouard Pelit, inspectenr général de I'En-scignement primaire, vice-président do ia Lig-uede t'enseignement, vient de succomber subite-ment, en lournèc d'inspection, a Perpignan.—Les Dernières ISouvellesds Munich publieutun article d'une violence extréme pour prolestercontre le nouvel sjournemeat que vient de subirl'augmectation des rations de viaade.—Leparti Union ct Progrès a invité les chefsdes pnrlis de !a Chambredes seigneurs d'Aulricheet dc ia Chambre:des députés a faire uae visite aCottstftRUnuslfi.

COMMUNIQUÉS0FFICIELSJ CA>XJ' «rï XV :iE£'SEH

COMMÜKIQölSFRANCAISParis, 22 féaïer, 14 heures,

Tvnit calme sur 1'ensemble du front,Noire artillerie a pris sous son feuet disperse un détacliement allemandqui sort ait, de Bcthincoiirt(rivc gauchede la Mouse).

23 heures.En Belgique, hier, dans l'aprcs -midi, des patrouilles allemandes quitentaient diaborder nos lignes présde Roode Port, (Nord-Est de Nica-porl) ont été dispersées par nos Jeux.L'cnnemi a subi des pertes.tutte d' artillerie assez vive sur larice droite de la Meuse dans le sec •tear de la cote du J'oivre.Rien a signaler partout ailleurs.

-tAgg*-

TIJ!

21 février, 20 h. 20Des tentatives de raids, effecluêesce matin par les Allemands a l Est deVermelles et au Sud de Ncnve-Cha-pelle. ont été aisément repoussées.L'ennemi a subi de nombreuses perteset a laissé des prisonniers entre nosmains.L' artillerie continue a montrer depart et d'auire son activité habiluellé,nolamment au Nord de la Somme etau Sud d' Yprcs,

COMMUNIQUÉBEIGE22 'évrier.

Ri?n ^'important k signaler.- «ie -

COMMUNIQUERUSSERetrograde,22février.

Sur les frocts occidental et du Caucase.fusillade entre écLirenrs.Sur le front ronmain, dans la région daNord-Est de Dornnvatra, après un fort bom¬bardement, de fortes colonnes emiemies at-taqoèrent no3 positions etfurent coalraintesa regaguer ieurs positions de départ.

DtimreHemLa limitationdesvoyages

Paris, 22février.Ua arrêlé du minislre des transports sus-pond ii puriir du 1" mars Ia déiivrance suries cheouijs de ler d'iutérèl général desbiücfs spécianx pour les voyages circulaires,les billets coileclits ponr faKiilk-s, ies billetsd'exenrsion coiicctifs pour voyages en grou-pe, les biilets spéciaax pour" stations-iher-males et bains da nier. Las excélents de ba¬gage na devront pas dépasser dix kilo¬grammes.

OneProfessiondolaSoèdeStockbolm,22 février.

Le gouvernement a ordonné è san chargéd'affaires a Bsrün do protester prés du goa-veraement allemand contre les torpillagosdn vapeur suédois Vatring et des voilierssaédois Hugo et Hamilton par des sou3-marins au Nord de la Grande-Bretagne, seréservant ie droit de réclamer louie indem-nite &ce sujet.

Les sois-marins allemandsopèrentdaas les eaux esptsgiioles

Madrid,22 février.Enfro la 14 et le 18 février, pluskurs na¬vire» marchands do diverse? üsiinnalités fa-rent cou Ié? par un rons-vmrin dan? les pro¬vinces de Morcie, de Valence et de Cata-iogrte.

SURMERListsdesüavifescöiiiéscommuniquésle22fs?rier1917

' (oi^jpiciiaïj)

19 février. — Sigrid, vapeur rosse, 2,194 ton¬nes, construit è B'yth en 1898.21 février. — Alice, ez-Gunvor, vapsur nor-végien, 709 tonnes, construit a Hardinx-veld en 1916; Ambon, vapenr hoiiandais,3.S98 tonnes, constrait a Ficssingue en1901; chalutier anglais.

19heures.21 février. — Princess Alberta, vapenr anglais,1,386 lx : Manningh'im, es.-Inchmaree,, va-penr suédois, 1,984 tx; Tecwyn, voiiier ametsur, angiui^l32 tx.La navigation entre l'Angleterre

et ia WorvègeLes journaux annoncent l'arrivée dans lesports norvégieas de piusieurs navires venantd'Angieterre. L'adminisiratloa despostes an¬nonce qu'elle accepts de nouveau les lettreset les envois de vaieurs k destination de laGrande Bretagne, de la France et de l'Amé-riqne.D'autre part, les primes d'assurances au¬raient snbi one baisse sensible ponr ca quiCOnc'Tc Ie? tr.ijets dans la mer du Nord.Cette reprise üe la navigation coiumercialeproduitiapiasheareuseimoressipaenNor-vège*

COMMUNIQUÉITALIË*Rome,22 février.

Dans ia zone de Monlezcbio, k i'Est de So¬ber, nous avons repousse de petites atta¬ques.

LESBALKANSCOMMUNIQUÉ FEÜNQAIS

SMoniqae,22 février.Activité dc Vartillerie sur tout lefront.Actions de patrouilles pres de Sérèset sur le front de Makukoco.Un raid sur Brest, prés du lac Dni-ran, nous a permis de faire des pri¬sonniers. Deux contre-altaques enne-mies sur le même point ont été repous¬sées.E aviation a été trés active ; ell a alivré piusieurs combats henreux etréussi des bombardement s sur les co¬lonnes ennemies prés de Sérès et surMelk uk.

COMMUNIQUE ROUMAIN

ïassv, si février.Sur tout le front, du Nord deDoma-Vatra jusqu'd la Mer Noire,la situation est en général inchangée.Sur la frontière Novd-Ouest de laMoldavië et dans la region des mon-tagnes s'étendant jusqu'd la valléede la Putna, faible bombardementréciproque d' artillerie.Dans la region de Focsani, l' artil¬lerie rnsse a disperse des travailleursennemis ; dans la region de Suraia,une compagnie et une batterie enne¬mies cantonnées ; dans la region deMihalea, l artillerie russe a mis enfaite environ Irois compagnies enne¬mies.L' artillerie lourde rnsse a bombar¬de efficacement le village de Baldo-vinesti (5 kilometres Nord- Ouest deBraila) et les batteries ennemies deBugeac (sur le Danube).

DANSLESBALKANSLa situationen Grèoe

On.mande d'AHiènes au Drily Muil qae letransfer* des fusils au Pélopoaèse marchemïeux. La décision sur la question de savoirsi le gouvernement de M. Lambros est assezfort pour rester au pouvoir peut être att8n-due tt'ici quatre è ctnq jours.Dss désordres causês par ie manque depain se mnltipiient dans les provinces. Salondes renseignemenls venant de Corinthe,Nauplie, Kalamata pt Larissa, les habitantssoijffrent beaucoup de la tairu, la nourrituran'étant presque coniposée que de pain etd'olives.

Lesatrooiiésbttlgareaa CavallaSbSoo des personnes dignes de c -nfiancearrivóes ces jours-ei de Cjvalla, ia «Unatioades populations grecques de la région seraitaussi êpouvantable qu'elie le fut au mo¬ment de la seconde guerre baikanique. Lestroupes torques et bulgares qui occupent laprovince sa livront aux pius abomin vblesexcès. Oa ne compte plus is nombre desGre.'s qui ont été massacrés ou odiausemeotmtitbés. Das centaiaes ont été emrnsnéscomma etages en Bulgaria, Far mi eux setrouvent traute rnoines du monastère deNoczia, apparteaant è la Russie, et qui a étépilié da fond on cotuble, puis incendié.Les femmes et jeunes tiiles sont enlevéespar ies oifieiers et soldats bnigarss. De leurcöté, les troupes torques agissent de mêmedans les districts occupés par eiles, m»is for-cen» de pias ies fammes k se convertir a i'is-lamisme.Toutes ccs atrocités ont lieu avec Factori¬sation des envoyés du gouvernement de So¬fia et des üiliciers supérieurs.

Lss crimssde l'Autrfche-HongrieOu mande dn Sarajevo que ia cour suprè¬me de Bosnia a connrmé la verdict da lacour martiale da Sarajevo dans lo fameuxprccès dit de « Bagna-Louka. »

La sentence avait condamné donze nota-bies serbo-bosniaqne3 a la peine capitale, etune quarantaine d'autres aux travaux for-cés. Farmi les condamnés a mort, certaiassont pères de sept et neuf enfants.Le caractère aboniinab e de eet arrêt estaggravé encore, si possibie, par ce fait quetous les actes reprochés aux condamnésétaient antérieurs a la guerre et n'ont étédéciarés punissables que par des lois posté-rieures.

Arrivéede volontairesa SaloniqueMereredi sont arrivés de Vieille Grèce denouveaux et importants contingents de vo¬lontaires — officiers et soldats — venant re-joindre i'armée nationale hellénique.

M. GERARD A MADRIDM. Gerard, ancien ambassadeur des Etafs-Uois a Berlin, et sa suite, sont arrivés k Ma¬drid. par train spéci'l, a dix henrea dn ma-tin. M. Gerard secrétaire d'Eiat anx affairesétrangères, ies représentants de ce départe¬ment, i'ambassadeur et ies COnseillers déFambassadedesEiats-Uais,

AL'AÜTRICHE-HONGRIEVoici lo texte d'nn mémorandum remislnnai par I'ambassadeur dts Etats-Unis kVienne au ministre des all ires étrangèresd'Antriche Ilongria :« Dans autre note numéro 4167, da 9 dé-cernbre 1913, relative è l'att'aire da l'Ancona,ie gouvernement araéricain a expose sonpoint de vueqai a dicté son attitude en facedo l'aciivité des sous-marins dans (a guerrenavale. Co point de vu 3avait deji été exposéclsiremsnt dan3 una occasion antérieure augo ivernemsnt irapérial et royal qui en avaitre c-ii communication. Le gouvernement im-periil et royal a repoada oar la note numé¬ro 3735 du "14décembre 1913, dans laqaelleil deciarait qa'ii na possédüt pas une con-naissanee suffi .antede l'échiage de vues qaiavuit en lieu entre Ies Etats-Unis et FAIleraa-gne et qu'ii n'était pas d'avis que même laconnaissanco compléte dss détails de i'afftiredo l'Ancona permit de se faire un ju gem ent,car les questions posées par cette affaireótaieut d'une autre nature.» Le miuislère iinpérial et royql n-'en dé-ciirait pas moins, dans sa note numéro5949, du 29 décembre 1915 (répoase k lanote de Fambassade américiiae du 21 dé¬cembre 1915, numéro 4307) : « En ce qui» coucerne ie principe exposé dans voiren trés eslimée note, k savoir que les navires» privés ennemis, ponr autant qtr'ils ne» prennant pas la faite et n'oppossat pas de# résisiarci, ne doiveat pas être détruits» avant. que ies passagars aient été mis en» sécursté, le gouvernement impérial et« royal na peut qu'approuver dans ses ligues» générales cette conception da cabinet da» Washingioa. »» En outre, le gouvernement austro-hon¬grois a déciaré, iors du torpillage de laPersia, en janvier 1916, qae qnoiqa'il ne futpas encore en possession des renseigne-meuts précis sur ce cas, ii maintenait sonpoint de vue exposé lors de Faffaire del'Ancona et que ce po-nt de vue dicterait saconduite au cis ou ii ressortirait do l'en-qnête que FAutriche-Hongrie devait suppor¬ter les responsabiiités de cette affaire.» Eu même temps que le gouvernementallemand commnniqnait son point de vueen 1916, ie gouvernement auslro hongroisdeciarait que ies navires marchands, armosde canons, dans n'importe qael bat, cer-daient de ce fait même le caractère do bati-meuis de paix et qu'en conséquence, lesforces navales aus rc-hongroisas avaientrepu I'ordre de traiter ces navires commedes baciments de guerre. En raison de cettedéclaralion, des navires sur lesquels setro jvaient des eitoyens américüns ent ététorpil iés dans la nier Msditerranée, proba¬ble ment par des sous-manns austro-hoa-grois.» Q telques-nns de ces navires, commapar exemple les vapeurs anglais Secundo etWeiih-Pcince, oatété torpillés par das sous-roarins b ttaat pavilloa austro-hohgrois.L'ambass3deur américain kVienne a demandé d;s explications sur ccs cas, mais nonsn'avons obtsnu jusqu'A maintenant aucuneréponse.» En même temps qae Ia déclarafion allemande du 31janvier désignait certaines par¬lies de la mer, au large des cötes de3 paysde l'Entente, comme dangereuses, ea raisonde la présence de soas-marins, le gouverne¬ment impérial et royal communiquait qael'Autriehc-Hongrie et ses alliés erapèche-raient k partir du l«r fövrier 1917, par tousies moyens, tou-e navigation è l'iatérieur deIa zone iuterdite mentionnéa.» 11sembla que Fon pent conclure de cequi précède que l'assurance dosaée lors del'affaïre de l'Ancona et renouveléo k l'ccca-sion du cas de la Persta et qui est, dans seslignes générales, idenliquc d ceiie contenuedans la note dn gouvernement all- mand du4 mai 1916, laquelle dit que, conformémentaux principes géuéraux du droit des genssur la saisie, la visite et la destruciion desnavires marchands, de tels navires ne serontcoulés, ni a l'iatérieur ni a Fextérieur desparties de la mer déciarées zones de guerre,sans avertissemeot et sans sauver les équi¬pages, a moins que ces navires ne prenaentla fuite ou n'opposent de la résistance, qaecette assurance a été pius ou moins modi-li -e paries déclarations du gouvernementaustro-bongrois du 10 décembre 1916 et du31 janvier 1917.» En conséquence, comme le gouverne¬ment des Etats-Unis ne peut pas être lixósur ia signification oa la portéo de ces dé-ciarations, en particulier de la dernière, ilöésire être clairemeot et définitivement ren-seigné sur le point de vue da gouvernementimpérial et roy tl au sujet de la conduite dela guerre sous-marine, è savoir : si t'assu-r.ince donuée lors de3 affaires de l'Ancona etde la Persia, doit êira considérée commemodifiee ou annulée. »Le 'i Bureau de Correspondence » apprendqce le ministère autricbien des affairesétrangères va sournettre ca mémoraaduni aune e ude approfondie en se ptapant sar leterrain du uroit des gens et qu'une répoasesera ensuite cotnmuniquée.La Réponse autrichienne

La note américaine a été l'objet de négo-Gijttions entre les gouvernements de Vienneel de Berlin.li est certain que Ia réponse sera remise kWashington dans le courant de lasemaine.S bon des informations de Vienne et deBerlin, alle sera une fin da noa-rtcevoir.La Gazette de Francfoit publie une note offi-ciense disant que la ruptare austro-améri-caine ne laisse auenn donte.

L'Impression a BerlinUn radiotélégramme de Berlin aux jour¬naux américains doclare.au sujet de la noteaméricaine remise a 1'Aulriche, que l'onpretend dans les csreles bien infortnés, queM, Wilson cberche A séparer FAllemagae desa principale alliée.Cette atlitade bless8 particniièrement lesempires centraux.

L'Anniversairede Washington

""" — - —LesParieniënfairesfrangsisenllalieL'envoyé de l'Agence Havas au quartieritaben et*los parlernentaires Iranpais et ita-liens ont été re^as par le général Cadorna,qui leur a souhaité la bienvenue.Le généralissime italien s'est entretennaveccliacnn des visiteurs. Ils ont été égale¬ment recus par le rol, qui ies a retenus kdiner.Les psrlementaires ont visité le front etassisté, a 1,209 mètres da l'ennemi, A nn dé¬jeuner offert par un général.

La cérémonia organisëe, clnquo année, HFoceaaion de l'anoiversaire de ia naissancede George Washington, par Ia section pari-srnnne de la < Société des tils de la róvoiu-lion améric ine », l'nne des Sociétés patrio-tiques les plus puissanles et les plus consi¬derables, et q ni est composée en principedss descendants d'offieiers de la revolutionaméricaine, s'est déroulée jeudi malm, de-v nt b. statna du grand patriote, placed'Iéua ; el ie a été l'cccasion d'une magnifi-que manifestation irsneo-amérieaine. Le io-eie du monument était orr.é decouronnes.de paimes, et de gerbss de tieurs aux eau-leurs frauprisas et américaines envoyêes parle Conseil municipal de Paris, par le géné¬ral Lyautey. ministre de la gueire, par le.Comité des'E'.ats-Unis ponr ies blessés fcari-Ct-S et par t'-ntes les Sociétés américainesdc Paris. Piusieurs d'cntro elles pcriaieutsiaiplement cette inscription : « A iaFrancs. »Le gouvrrncment do la Rópubliqao avaittenu a se faire spéciaiement repiésenter dcette cérémonie par un do ses membres, ctM. Albert Thomas avait repu mission d'ap-porler l'hommsgo de la Francs a la mémoiradu piemier président des Etais-Unis. Lo gi-néral Ssva'.iêr, adjoint au chef d'état rnsjorgénéral, représentait le général Lyautey ; laministre des affaires étrangères et Ie prrfetcie ia Seine étaient représentés par MM Aa-dré Dupay ot Anbanel. Les persouaalités lesplus connues de la colonia américaine mi-touraiént l'ambassadenr, M. Sharp. Ci oas :MM.Cox, représentant de la secieté Sois ofthe American Devolution ; D iss, coast-ill ^d'amb issade ; Tlnckars, consul général dei.E ats-Unis ; Piatt Andrew, directeur dei'am-bulance americaine ; Charles Priace, ouclede Faviateur tuó sur notr» trout ; PmlRockwell, Chirly Cawl, Jonn Weare, SidneyB. Veil, le capiiaiae Barclay, Ie docteur Gros»etc.Discours de M. SharpAIM3A3SAQCUROESÉIATS-UfilS

M. Sharp prit le premier la parole.ChnquesrmCo,d;t-ii, au retour de cf-lie datoque tous les eitoyens dos Etats-Uniscomniéraore-ront, j 'al remsrqué avec fierlé l'mtêrfit cro s«antavec lequel les JméricaiBSséjournsnta Paris pir-ttcipent a cette cérémonie. Anjourd'hui, noire sa¬tisfaction s'augmento encore de Ia présenca aC"llemanifostalion de nos f-éres qui nous sontnnis par ua lien de sympathie et de bonne amidjque seulo uno communautód'idéal et, d'aspirntioapeut créer. El cela est fort natiirel. car tout cequi concerne la vie et les exploits de GeorgeWashington, et Etirtoiit les nrmcipes pour les¬quels it a corntutlu, sont aussi chers aux cocirsdos Franylis quo tout ce qui inléroiso Ea iVyalLal'est a ceux des Américains.Après avoir évoqué la métnoire du célèbropatriote américain, l'orateur termiae en cestermes :Dans tous les endroits de la lerre oü se trouvoréuni ua groupe d'Américains remplis d'amourpour lour pays, d'amour pour ia liberlé, l'tiuma-nité, ce jour, qui est une de nos plus belles fêtesnationales, sera piiriotiquemenl célébvé ; maiscn aucune contréo il no sera mieux fété qu'eaFrance, qui donna La Fayette 4 Washington et asa noble cause.

Discours de M. Albert Thomas,MINiSTREDEL'ARMEMENT

M. Albert Thomas, ministre de l'arme-ment, s'exprima ensuite en ces term's :En célébrant avec vous l'anniversaire dti pre¬mier président des Etats-Unis, le gouvernementdc la Républiquo ne remplit pas seulerae-niundevoir do courtoisie iniernationale, il apportol'hommsge de la France reconnaissante a l'un daaes plus nobles eitoyens.Au seuil de l'histoire do no3 deux déraocaties.se dresse un héros guerrior dont l'image est p-es-que aussi familière aux éeolicrs de France q r'ellel'est aux enfants d'Amérique, e'est le tenaee lut-teur de Yailey-Forge, le vaiaqneur de Yoiktowa,le général V/ashiDgton, désignó par le Congrèspour commander toutes les forces conlinenwies,levees ou a lever, pour la défense de la libertóaméricaine.Le ministre refit è grands traits l'histoirode la guerre de l'Indépendance et do I'im-mense mouvement de sympathie et d'en-tliousiasroe qui souleva Fopinion franchiseen fiveur des eitoyens d'Amérique révoltéspar amoar de la palx et do droit. II rappelale départ romanesque de La Fayette. Ce fut,avec i.sFrance, la conclusion un premier ctdu srnl traité d'alliance que les Eiats-Uuisaientjamai3 s:gné ; 1'envoi, de France versl'Amêiique, d'.irmes, de munitions, d'équi-pem^nts ; le débavquement de Rocharob aaet de ses soldats ; Faide da la flo ta traripdse,drs finances franchises ; enfin, Yorku.wn,oh nos soidats et nos marins contribuèrentè la victeire finale.Avec quelle touchante fiiélité du souvenir,s'écrie W.Albert Thomas, vous vous êtes plu,messieurs, a rsppder cette fraternité d armes.Et comme votre jeunrsse, après qustre géréra-lions, en accourant dans nos ambulances,dsnsnoire légion étrargère, en s'envoiant sur nosavions, a géaêreusement tenu a acquitter la dettaque voire peuple avait contractée envers ianö'.re ! LaFrance, dans la guerre octuelle, n'a pasre-Qud'encouragemcnt qui lui soit plus précieux.(Vestla noblesse des goerres inspiróos par uuidésl démocraiiqued'exciter, par dela Ies oc ans,l'enlhousüsmo des peupies fibres. Ce sodI desguerres de sentiment, mais ce sont aussi desguerres do voiontó.Sur des inlérêts mstériels, sur des ambiüonsdynastiques, des gouvernemenis fatigués peuventIran iger ; a défeodre leur liberlé, les peuplescomme les nö'res ne se lassenl jamais.M. Albert Thomas constate que les deuxgrandes guerres soutenues par l'Améri rueavec Washington pour la conquète do souindépeadsnee, avec Lincoln pour Ie maia-tien. de son union, ont été longuos et rudes;elles ont duré, l'une six ans, l'autre quatreans, et ont bien des trails de ressemb anceavtc celie que soutient aujourd'hui la Francequi jamais n'acsepfera que des popula¬tions d'ams {racgrise demeurent en escia-vage :La tongue guerre qu'il soutint, fait remarquerM.AlbertThomas, Washington voulait qu'ellc as-surdt pour louj urs .mxK'ats-l'ois la paix et latranquiliité, et it voyait l'Uniondés lors capablede servir de modèle aux aulrr-s peup'.es moiusprivilégiés, encore esciavcs de leers traditions.II disait, dans son adresse d'adieu ; o II seradigne d'une nation fibre, éclairée et bien'otgrande, de donner a Ihumaoilé l'exempie ma-gnanime el Irop nouveau d'un people lonjoursguidé par une justice et ur.egénérositó sublimes.»La ritêmegénérositó, coQiinueM. Albert Tho¬mas. inspire, cousle savons, la pensee du prési¬dent Wilson : « L'Amérique,dil-i! dans son dis¬cours au Sénat avait dés son origine h haute ethonorable esoéranco d'ind quer a Fhumanltó parloute sa raanière d'ê're et d'agir le chemin quiméne S la liberté, ».Maispour pouvoir demeurer fidéle 6 eet idëalde liberté el.dc paix, l'Araérique a dü peu a peureaoiicer 6 1'isoicmcat que Washington lui

Page 2: DtimreHemDANSLESBALKANS · 2017. 3. 23. · etdcia Chambre:desdéputésafaireuae visitea CottstftRUnuslfi. COMMUNIQUÉS0FFICIELS JCA>XJ'«rïXV:iE£'SEH COMMÜKIQölSFRANCAIS Paris,

Le Petit Havre — Veadredi23 Février 1917

eonifnsi)<J»!t en tin temps oil Phistoire dn mondetc T<dutsuil it n'è'.re encore que l'bistoire de 1eo-

r°Êf m-iBlcBSBt. e'est it I'univers enlier que lepresided Wilson demande que s applique la doc-Irin. do Monroe : . . .a Jo orouoso que les thverscs nations adopfent,d'ai cord ,1adoctrine du président Monroe eommeladoi'trine du mor.de: qiTaccunc nation ne ehercDeaw.oser sa politique a aueun autre psys.rasis quecur quc oeuplc soit iaissé fibre de fixer lui-mémem uolPique person cello, do ctokir fa vote proni>. \er sun déveif ppeniont ct, cela, sans querien l< géne. !o moleDc ou Feffraye et de fagonqut i'on v«.it le petit marcher tote a cow avec toy: c.ii'i et It) puissant. »E urrninant, 'c ministre de i'arroementa raitt e é" les paroles prononcecs par Lin-01,in, lors de la conséeratioo du eimetière rleG y-l'tuv : « I', cnoes la resolution que ces» worts ne soient pa3 iriorts en vain ; que» ia nation poitse, avec l'atde de Dien, re-» iKijtre a ia iiberté et qne le gouvernement» du people par le pcuple pour ie peupte, ne» disoarnisse pas de ia surface de fa terre »,et il conclut:Admirsbies piroles qui font écho après n'us dedeux mille ans a i'oralson funèbro pronoucf-e prap,-r.elès en l'honneur des guerriers morts pour lesaiiu u'A'bènes, paroles qui, pour la France deci¬de,, n Jutter jusqu'au bout pour sa liberie, pren-nent un sens incomparable, car elles sont ua aetode roi dans la democratie immortelle.

LARUPTUREEermano-iliHfricaineAUXÉTATS-UNIS

M. Wilson et le Congrès américainSnivaèit one dépêche r>cue do Washipg-to:. par I'Exchange Ttkgraph, one résolotiona été soutnise au Congres donnact au p;é-sioe it Wbeon 1'autorisation d'tinployer lesfin ces arinées des Ktats-Unis au cas ois nnecrise entre les Etats-Unis cl l'Allemagna ren-ctrait e Le mesure nécessaire. Oocroitquesi c, t e rósoluiion est aüoptée, M. Wilson neretour nera pas davant te Congrès pour de¬in inder d'autres pouvoirs.A propos de" la résolotioa soumise auCongi és américain, le Ttmes s'expliqueainsi :« 11 est signifiealif que Ia resolution sou-mi e a la Corona ssion judieisire senatorialedemandail »u Congrès des pouvoirs pour leprésidfnt Wisori, reste dans la traditionconstitutionnelie tbs Etats-Unis avant unedeclaration dn guerre. Cette procédure tutceile des próliminaires de la guetro hispa-no araéricainc.» Ccc. ne vout pas dire toufcfois que Iagutrre suivra nécessairement après t'adop-tion ds cette resolution et ioraque lo prési¬dent s»ra en possession de ces pouvoirs. Sile Són at vote ies resolutions qui lui sontpr, po -Ces, le président Wilson ponrra ou-viir ies hostilites réelies sans retonrner anCocgièr d^mander de nonveaux pouvoirs. »Declarations de Al. Tait

L'arc'ten président Tatt, qui hier encoredir g uit ies travans de la Ligtie pour lapaix, a proaoccé mardi un discours d'oü ileonvient d'extraire ces paroles : « Nous nesommes pas encore arrivés 4 line periode del'bistoire du monde oü la force peut êtrecoudamnée. II existo una puissance corrom-pue contre laquolle nous devons lutter ;rien ne ponrra empêchcr la justice d'em-ployer coutre eile la force.» Si, è !a veiile de voir éclater la gner-re, nou-, savoas que nous avons lo droit denotra cóté, cons aurioas tort de kous eroireeb igès d'appiiqcer Irs vieux principes deWafbington et de Jefferson, deconseiilantlts a üances. Ces principes êiaient bous au¬trefois. Les conditions actnelles sont totale-ment d:lïérentesde cequ'elles étaient alors.»

L'Espiouttftge allemaadSix autre?, personnes apprr-fenant ct nnevieille familie améficaine d'excellente impu¬tation ont été arrêtées pour espionnacc.Oa appr-nd que ie eomto Berestorif, k sondepart a'Aménqae, a laissé ua fonds d'es-pionusga de tO millions.

DANSLESPAYSENNEIY1ISDeclarations tie l'amlral

von CappellcLe secrétaire d'Etat l la marine, von Cap-pdle, a déclaréa ia réunion de la Commis¬sion principale du Reichstag que « les résul-tats c.btenu's par la guerre sons-manne aoutrance avaient non seulement réalisê tousles t spoirs, mais rcême les avaient dépassés.1! a eltirmé — toot en ajontant qn'un grandEOmbre de sons-marms ne sent pas encorarevemis è leur port d'attachc — qu'il n'y aaucunement lieu de croire qu'un seul sous-marin alt 6X6perdn depnis iedibat de iaguerre eous-marine & outrance. « Les es-poi'S de t'Altemegne dans la guerre sons-xnarine, a-t-il cocclu, tost compiètementréabsés par les résuitats obtenus jusqu'ic». »

Questions Econowiqaes

Chez lesEN ESPAGNE

L'afalra d'espioanagsds CartbagèneLa pa ice do la villa a récem uent arrétéon noramë Wood, se disant sujet americaiD,maïs ce prétendn citoyen des Elats-ünis aété réclamé par le consul allewand Meyer.La présenco de Wood a Carthagène resteinexplicable, a moins poortant qu'on n'yvoie un rapport avec la découverte d'uneCbaUmpe marquee « U-19».On s'accorde a croire que Wood anraitdêharqué du soue-marin. Les autorités deCarinag'. ne ont ouvert immédiatement uneenquête et des remorqueurs ont été envoyéspoer explorer la rade. Leurs recherches ame-nèrent ia découverte de bouées anxqneilesêtaient amarrées des boite3 convertes dotobe impermeable.On a sai-.i rme importante correspondacce10-..Sde f'ar Testation du pseudo-AmtricainWood.De quelle nature est la correspondencesri io? Quel est le personnage prétendnaméi icaiii auquel s'interesse si fort le cou¬sin d'AHerua^ne et comment ledit person-nagc a t ii débarqué en Espagne? Q e lesfiireot Us missions respeciives oc WoodK lien, du consul M yer et d'ua sieur Grosstout com me eux soupgonné 1Le rnintstre de l'intérieur, interrogé, adéclaré que l'individu qui surveill it lesbouéts a été imméiiatemeut arrê ó ainsiqua so > complice, l'agent consutaire alle-jmand Meyer. Quant au trobième individu,signage comme étant parti dans la directionde Mureie, ordre a été également donné del'appréhender.i.e miaijtre de l'intérieur a indiqué qu'onavait trouvó 31 petites boites accrcchées auxbouées. Q ielques-unes ne coutenaient quedts correspondances et des psèces destinéesaux son8-marins, telles qne vis, clels, etc.,ancune ne renfermait de gazobne, ni d'ex-plosit. II a termine en affirmant qu'il éiaitfaux ds préiendre qne les agents germano-philes vout et viennent dans les ports espa-gnoissansatiirer i'attenUondesaatorité».

Du front, i 6 féi:t ier.Tropde lorres sont restées jusqu'ici im-pro.iucuvcs. Les slatistiques Je prouventct mêmcs'il est vrai que les chiffres, es-taiapillésou non, sont su,jets a revision, lemal n'cn existepasmoins et menaceraitdosoggraver irrémédiablementa la longuesidesprécautionsivintcrvenaient, dès main-tenant, pour renrayer.La crisede la terre tient a la foisa l'in-suilisanccdes surfacestravaillées et a lafaiblesse de leur rendement. Faute demain-d'oeuvre,d'cngrais, de scmenccs, dematériel,ct surlout demétbodesde guerre,les récoltessont riéPieitaires.alorsque leuraeeroissementserait nécessaire.Leministre de Téconomiesociale, ö lafinde i'an dernier, s'est etforcé de réagircontreeet affaiblissementprogressifde laproduction.En raisondes mesuresprises,il parviendra,sans nul doute, a des résul-tats estimabiesa l'intérieur du pays.Dansla zone des arniées, ce serait seleurrer que de croire a l'extcnsion descultures. Tout au plus peut-on compterempêeherde nouveauxabandons.Quoiquecela ait Fair d'un paradoxe,lamain-d'oeuvremanquedans le voisinagedel'avant. Les exigences militaires primentet primcrontdc plus en plus toutes autresconsidérations.11ya bien jnainteuant desbataillons dolapes, mais ils ne peuventsuffire a toutes les besognes exigéesd'eux.Certesle ministre a bien dit : « Toutetroupedepassagedans les communes,mê¬mc pourquelquesjours, doit contribuerala misc en culture des terres avec l'effortmaximumcompatibleaveclesopéralions».Idééexcellenteen soi !Mais,en la circons-tanee, elle risque d'etre inopérante.Le re-mue-ménageperpétuel, inévitable,entravetoute tache de quelque durée, de quelqu'efïicacité.Simêmela terreest travailléeelle !e sera mal en dépil du redoublementd'énergies.D'ailieurs, le ministre ne s'est pas exa-géré l'appuides troupes de passage,lasseset peu préparéesaux besognesvariantd'é-tapeen éiape. La secondeportiede sa dé-clarationle laissesupposer.11a bien raisonde borner ses désirs a un effortmaximumqu'il obtiendra mais dont oa ne peut es-compter,a 1'avant,une extensionde cultu¬res.L'essentiel,tout prés des lignes de feu,est qu'on ait la volonté de faire pour lemieux. I^amain d'oeuvrene détaillira pasla plus qu'aiileurs. Mais, ici eommc al'intérieur, l'instrument des futures mois-sonsa faire donner intensémentest le ma¬tériel. II Ie faut plus nombreux et sanseesse en mouvement.L'emploijudieieuxdu travail mécanique rêsoudra une desparties les plus ardues du problème.Ona doneeu bien raison, dans les spliè-res gouverncmentales,de vouloirfournir anosagriculteurs les machines et les trae-teurs qui leur manquent. Nos paysanssouffraient individueliemeriten temps depaix decemanquede bonoutillage,mais,en période de guerre, la pénurie de maté¬riel est un péril national coutrelequel ilfaut se préserver.C'est surtout, disons-nous,dans l'emploidu travail mécanique, qu'on doit fondernosespéranees.Leministrede {'EconomieSocialequi disposed'élémcntsd'apprécia-tion, nousa dit en effetque la motoculturepermetlra de culliver 800.000hectaresenblé. Gerésultat, si bienoutillé soit-on,nesera cependant oblenu que si l'entr'aideest réelle. Tout effortisoiéou accomplise-londesméthodesroutinières est, en la cir-constance, sinon stérile tout au moinsin-suffisant.Maisirallons passupprimcrles bornageset sacrifier,pour ensemencereu grand, lapetite propriété.Ellea fait la fortunesolidede la France. N'y touchons pas! Deinain,elle seraun élémentde rénovationet peut-être ie principal gagne-painde nos chersmulilés.D'aiileurs, les pouvoirs publics loin d'yporteratteinte, s'occupentde favorisersonremembrement,sur desbasesnouvelies.Onréunirait les parcelles souvent enclievê-trées et sousl'égide des associations syn-dicales d'agriculteurs, on procéderaiten-suite a une nouvelle répartition de lamasse, de fagon a donner a chaqueagriculteur tous les avantages d'une pro-priété d'unseul tenant.II est bien difficilededire, dèsa présent, ce que vaut un telprojel.Pour l'instant, une seule méthodes'imposed'urgenceet tenons-nousy : celledu travailintensif, avec tous les moyensautomatiquesdonton peut disposer, et laoil, avecun minimumd'efforts, un rende¬mentmaximumest possible.Puisquenous sommes a une époqueoül'hommese sert dc son génie industrielpourdétruire,ayonsaumoisdansleslueursde lucidité,l'énergied'employeria machi¬ne pour aider ies vieilfards,ies femmesetlesenfantsqui tirent a graad peine de Jaterre le sue uourricier.Organisonsla productionagricolerestéetrop longtemps sans guide. Répartissonspar commune les instruments agricoles,utilisons-les de l'aube au crépuscule etconseillonsles inexpérieneespourque leschamps,tousleschampsde I'arrière, rever-dissent au prinlempset que le louchetnes'attardeplus oü la charmépeut passer.G'estpossible1Nous avons une main-d'oeuvrequi aimela terre, d'un atlachement naturel, nousavons des instruments et lesmoyensd'enscquérir d'autres, nous possédonsun solfertile, Ja seule chose qui nousfassede-faut c'est ia Méthode.Ayons-en,et lacrisede la terre, commeles autres, cesseraenfind'etre angoissaute.

UnIIavrais.

LA GUI-ERE AÉEiSNNEL'activité des avions alliesOn mande ce Süoni jQ!' au'une escadrilled'avions ferbes a bombarAé les ca mpementsenneoiis prés de BesisLa, amsi que csux ins-ialiés prés da nioaastè;e de Metinica. II seCO;lirme qu'on de nos avions a abattu unavion al'emand dans la région deGoevgeli.D'ai tro part, une escadril e frangaisè abombarde avec snccès la gare de Krivolak,aiusi que i- s campenients euuemis prés deDenur Ka hou.Dans ia journée d<t 11 et dans la nnit dn11 au 12, une escradrille britanoique a bom¬barde ie camp d'aviatsoade üudova.Ona

constats des éclatomentsde projectiles<tproximité des hangars.Donze apparciis anglais ont iance sar undépot bulgare, silué a Puijovo, on certainnombi'e de bornbes qui out piovoqué uneviolente explosion.

M. BISSOLATIA PARISM. Bissolati a d' jeune jeudi matin dansi'ioiitnité, en compagnie Gu ministre de l'ar-mement, M. A bert Thomas, ei de plasieursmembres dn Cabinet.A 3 heures, io ministre i'ab'en est parti enautomobile pour le grand quartier généralanglais ; il visitera successivement les lignestenues par les troupes britanniqacs et lefront beige.Le ministre ilaüen a eu mercredi de longsentreliens avrc le générai di 11■(gauz?, atla-cbê militaire è l'ambassade d'Italia ; avec lemarquis Salvage, Rsggi, ambassadeur d'Ita-lie ; avrc le ministre de Be'gique è Paris, lebaron ds Gadlier d'llestroy, et le roioisiredes affaires èirangères de Öelgiqne, le baronBevens, venu exprès dn llavre.M. Bissolati sera de retour a Paris dansqueiques jours : il rentrera presqne auss-toia Rome, les Ch unbres italiennes devant re-prendre le 27 du courant leurs travaux.

Morts au Champ d'honneurJoseph Guest, sergeat da 203® régimentd'infanterie, mort au chamo d'honneur,avait été t ité a i'ordre de la division dans lestermes snivants :Sous-officier d un grand sang-froid ; a pris parta toules les rffiires dans lesquelles ie régiment aété ergagé. Tombé le ÏO juillel 10!6 a la tóte de sademi-seelion, tout prés ce la Iranehée ennemie.Mort le kndemaia ue ses blessures.M. Joseph Guest était gardien de la paix auHavre.M. Andró Joseph-P-inl Palfcay, classe 1913,soldat au ...« régiment d'ini'anterie, esttombé au Champ dhonnear, ie 20 decembre1916 et a été inhumé au eimetière de Beltc-roy prés Verdun.li c tait ie tiis unique de M. et Mme Adol-phe Pali'ray, cafeiiers, a Criqnetot-i'Esncval.

Citations a l'fflrdre dti JourDu Corps d' armee

Lesoidat Marcel Desihunps, dn 21c régi¬ment d'iofanterie, a éié mis a i'ordre dujour du corps d'armée avec le motif sui-vant :Soldat téléphan'ste ayaDt fait preuve, peadanttrois semaiues eonséculives, d'nn dévouement8bsolu et d'un courage remarqusbU', ciiculantconsiarnment sur ies iignes fréquemment coupéespar des bombardements violents.Ce jeune so'dat de Ia claste 16, dont lesparents habilect Sinvic, est ancien cleve duLycés du Havre et neveu de M. EdrnondDescbamp3, de la maison Maizoiff.Le généra! commandant Ia armée acité a i'ordre du corpi d'armée le lieutenantMarcel Cailes, du 274e regiment d'infanterie,avec le motif snivaat :Volontaire poar un coup de main, a conduitson dêlechtiuent a l'attsqsie avec beaucoup d'en-train et de courage, a atieint 1'objectif qui luiétait assigné, mis en fuite les Allemands qui s'ytrouvaient et rapporté des armes et d'utiles ren-seignemenls.Sergent an début de Ia goerre, successive¬ment adjudant, sous-iieiueoant, puis lieute¬nant, M. ie lieutenant Cailes, dont c'est latrobième citation, est domiciüé a La Re-muée.

De la BrigadeLe soldat Fernartd Fauvel, du 120e régi¬ment d'infanterie, a été cité è I'ordre du jourde ia brigade dans ies termes suivants :Agent de liaison du cspitsine. Blessé griève-ment lo 16 aoüt i9 6 en assurant, en terrain dé-couvert, Ie ravihibement en matériel ei muni¬tions d s sections qui veaaient d'entever la tran-eitée ennemie.Arant la guerre, M. Fernand Fauvel tra-vaillait aux ateliers Caillard, oil travaillentencore son père et son jeune frère ; il hibi-tait rue de l'Abbé Herval, n® 7.

Du Régiment :Lo lientcrmnt-colonel commandant le 321®régiment d'LLuiterie, a cité a i'ordre du ré¬giment Eugène P.itey, soldat de lr° classe dela 19®compagnie, croix de guerre et fourra-gère :Sotdat trés brave ; belle attitude au feu lors del'attaque du !5 déeembre 1916.M. Eugèae Potey est domici le rue de laYaiiee, 118, a Graville-Sainte-Honoriae.

ISéSaitle d'Henurai1Par d'cis.oa ministérielle du 20 fevrier1917. la médailie d'honrsenr des épidémies,en vermeil, a été accordée a M. le docteurPottevm :S'est acquittö avec beaucoup d'aclivilê, decompetence ct un grand dévouement d'une mis¬sion sanitsiro a Corfou, au moment de l'évacus-tion des Serbes, aiors que sévissaienl parmi euxdes épidémies graves.M. le docteur Pottevin est l'ancien direc¬teur du Bureau municipal d'hygtène duHavre.

CONSEIL MUNICIPALSéance du 21 Fevrier 1917

Voici le complément de noire compte-rendu sommairo öe la séance du Conseii mu¬nicipal de mercredi ;

CommuBicationsL'Adminislration fait au Conseii un certainnombre de communications, dont les principalessont ies suivanus :— Approbation du budget da la Ville du Havrepour 1917.— Letire de M. Guitard, président, au nom duGroupe havrais de I'Amieale lsïque des Ins itu-tenrs et ins'itutrices. et Msant part d'un orure dujoer du G oupe oü il est dit que celui -ci « estiaietrè3 insuffisact le sou! gemontapporté a ses mem¬bres psr ie taux des allocations et donne mandata son président de poursuivre, prés flu Cons il,l'octroi d'une ind- mnité facultative susc ptibledediminuer lo poids du coüt de la vie et de leurdonner sat sbction c-n leur reclamation legitime »M le moire sjou'e quo l'Amicate a adressé uneautre lettre dcmaiidsnt au Conseii nne augmenta¬tion d'i- demnité de vie chére, sur des bases nou-vi lies. 11propose de renvoyer la question a Delu¬de de la Commission.M. Basset fait observer que le vote émis dansla séance précódente reste acquis a tous les ins-lituteurs e'. Inst itutrices, qu'il3 soient ou nonmembres de l'Atnicale.M. L"0" Meyer estime que Ie Conseii peut too-jours augmenter la subvention, si elle est jugéeIDS!ffbsnte.M. dv Graadmaison appuie la tbèse de II. Bas¬set.M. !e mrire : Puisque Ie principe de I'indernnitéest acquis, il n'y a aucun inconvenient a renvoyerla questi a enbère a la Commission compétente.Après intervention de M. Jenntquin, ia ques¬tion d'ensemble est renvoyée a f'cx^inen descommissions des finances et de l'inslruction pu-btique.— Le Conseii approuve un marché passé pourla fourniture de 50,332 cartes de Sucre, pour leprix de 1,318fr.BS.— Lc Coaseil altribuc a M.llnspectenr primaireune subvention de 300 fr., une fois donnée, pourla mise en culiure, par les enfants aes éeolescommunales. de terrains sbsndoimes.— Un crédit oe i,7öö fr. est vote pour acquisi¬tion d une scie electrique destinée a t'atciicr mu-cieipaidecouture.

L'Ordredu JourAchat tie tlcnrées. — {.'Administration»d'accord avec la Commission des finances, do¬mende a- Conseii de voter un credit global de800,000 ir. pour pssser des msrehés en vued'acbats de farine etconsiilution d'un stock de ha¬ricots, pour l'aiiment8tion de la populationcivile.Cette proposition est adoptêe.Acquisition (l'uti terrain A Graville. —Un etédit de 160,000fr. est vote pour acquisi¬tion d'un terrain s Graville. en vue d'y installerptus tard un jardm public destinè plus pnriicuiiè-rement aux habitants <;es3»et 4*cantons. C'est laratification, par le Conseii, d'une déchion priseen Commission pléntére.Cardiacs scoloires. — L'indemniié aux canti-nes scotaires, votée pour le dernier trimesue dc1910, ( st miinteaue jusqu'it la fin de l'ancéj sco-laire aclueile.

I

—'■1——ies réftsgiég de Eorr&ine HavreM. L. Beooist, sous-préfet, qui fut il y aquelques années, sous-prétet de l'arrondis-sement de liriev, avait en la délicate penséede rapprochèr M. Albert Lebruu, dépnté deBriey, des bibitants de cette rég.on iorraineactoetiement réfugiés dans notre vilie.C'est aitisi que mercredi soir, vers 7 heu¬res, l'ancien minis ra des colonies, eutla surprise agréable de se trouver dms lecabinet de M. Benoist avec ses compalrioles.II put s'enquérir de la situation actuelle decbflcun d'eüx, et dans Cftte rennion tonteintitne leur prodigua des paroles d'encoura-gement et de réconfort qui cut sürementadouci 1cmertume de iear exil momentané.

AnnivtrsaireUae messe de bout de I'an sera célébréele same-it 24 tévrier, a 9 beures du matin,en l'église Notre-Darae, pour los officiers,soldata et marins morts pour ia France hbord de La-Pruvence, ie 26 tévrier 1916.Leurs ca roara ties de La Lorraine invitentles parents et amis a assister a ce servicecommétnoraüf.

14a troLi 'tsse Revigiu»des Bxeinptés et des IfféiortuésLe Journal officiei a promulgué, mercredimalin, la loi astreignant les rétormés etexemptes d'avant-guerra ü nne nouvellevisite mêdicale devant les Coaseils de réfor-me siégeant dans chaque chef-liea d'arron-dissemeat.A partir do mercredi matin et dans nndélai de quinze jours, ies homtnes visés parla loi sont tenus da faire a la mairie de leurdomicile nne déclaration de situation mili¬taire.Les exemptés devront produire leur cer¬tifies! d'exempiioa et les rétormés leur livreimi itaire.Tout homme qui ne ss serait psa fait ins-crire en temps vouiu ( t qui de ce fait neserait pas convoqaé devant la Commissionde réforme, sera versé d'oöiee dans le servicearmé.En ce qui concerne la visite médicale, dssdossiers sanitaires seront constitués pourteut homme ayant ft faire valoir des icfir-radés ou des maladies poavant le rendreimpropre au service militaire.

Re» ïaserlts flaritlaiCH»et la

Visite des Excnsfités et ItéioruiésLe ministre de Ia marine vient d'adresserla circulaire suivante ft MM. les vice-ami-raux commandant ea ebt f, prrfets mariti-mes, les directeurs de i'inscription mariti¬me, les commandants de la marine en Corseet en Algérie :Les prescriptions de la loi du 20 février courantrelatives la visite, psr bs Commissions spêcialesde réforme, des exerupiés et des reformés n» 2,sont appltcabtes aux insciits maritimes.En consequence tous les inscrils maritimesrél'ormés n» 2 avant ou après incorporation, ap-partenant par leurs services (ou par leur age,s'ils n'ont pas éié incorporés; aux classes J896 41914 incluse et no rentrant pas dans l'une descatégories visées a l'arlicle 8 do la loi précitóe,seront soumis a l'exam n des Commissions spê¬ciales de rt-forme s'ils ont été mainlenns dansleur position lors de i'examen médical imposö psrlc décret-toi du 9 S6ptembre 1944Ces hommes devront faire, verbalement on parécrit, avsnt le 8 mvrs prochain, une declarationdo situation militaire a la mairie de leur résidenceactuelle. lts seront convoqués devant les com¬missions spociales de réf rme prévues a i'artic e2 Ce la loi susvisée, dans les mémes coeditionsque ies assujettis du rccrutement. lis fournirontles mêraes jusfifieations que ces deruiers et, parsuite, deviont obétr aux piesciiptioas du ministrede la guerre.Les adminislraieurs de I'inscription maritimen'ont dont pas a inte rvenir pour la préseutationdes inscrils réformés et leur examen par lescommissions de visite. Leur seul rólo consisteraa fournir, auxmaires ou a l'autorité militaire, lesrenseigcements qui leur seront dèmandés sur lasituation des inscriis de leur quartier.Cependant, its devront s'altacher a connaitre. Ieplus rapidement possible, les decisions prises parles commissions de reforms. Tous les inscrilsmaritimes rtconnus aptes au service armé ouauxi iaire (utilisables a terre) feront immediate-ment l'objet d'un ordre d'appel pour le dépot deséquipages de h Rotte , a moins que ies intéressésne naviguent activement au cm meree, auqueicas ils scraicnt l'objet de dematides en sursisd'appel.Les inscrils aslreints 4 Texvmen médical. quine feront pas la déclaration de situaiion mili-airevisée ci-dessus ou qui ne répondront pas a laconvocation devant la Commission de réforme,seront déelarés d'office, partes administrateursde I'inscription martiime « aptes au service ar¬mé », et feront l'objet d'un ordre d'appel sous lesdrspeaux. Get ordre sera immédiatement roti (iéaux inactifs et aux marins présents sur des bati-menls ca France ; it ne le sera qu'au moment duretour dans la mêtropole pour les matins rmbar*qué hors de France. Les inscrils nisrilitnes qm se¬ront ainsi rappelés sous les drapeaux seront pré-seatés devant la Commission de réforme de ('arron¬dissement maritime qui smtueradéfiniuvementsurleur aptitude, & ux d'entre eux reconnus aptes auservice armé eu utilisables a terre pourront, s'ilsexercent réguliere mm t la navigation commer-ciale, étre l'objet d'une proposition de mise ensursis.Les in«crits maritimes déclsrés aples au servi¬ce armé ou auxiliaire par les Commissions spé-eiales de réforme et crux déelarés d'office « spiesau service armé » seront reportés aux « inscritsdéfinitifs. »Je vous prie de vouloir bien donner la pluslarge pubiicité a la présente ciiculaire.

LVCAZE.

ËelinurinrnfSPar suite de la b urae, le steamer anglaisNorthwestern-Miller , s'était échouó dans lariuit ae mercredi 4 jeudi sous la talaise a2 millss dans le Nor.1 O iest ds la Hève.Le steamer a pu se reuflouer hier matin,par ses propres moyens.

***Le steamer norvégirn Sneloppen, s'est éga-lea.eni échouó »ous la talaise, par suite dela brume, a 20 mines on posts u'Octeville.Le necessaire a été fait pour le degager.

Re» Keseapés d*» Kavrireeto pilté»

Mercredi sont arrivés an Havre, par che-min de fer, les membres des équipages dedivers navires récemment-coulés pir iessous-marins : 10 hommes du vapeur anglaisLvngscar, de Cardiff ; 6 officiers ei 10 hom¬mes du vapeur norvegien Progress ; 7 offi¬ciers et 18 hommes du vapeur augiats Ma¬rion D wson, da Glasgow.Les 23 hommes d'equipege du trois-mètsBayonne, apmrtonant 4 la maison Prentou',Lebiond et C°, de Rouea, sont passés bierau bureau de ia marine 4 la suite de la des¬truction de leur navire par un sous-raarinalleman d.Les pirates avant de conier le Bayonne,s'emparèrent de tous les objets da bord pré-sentantquelquevmeur.

Klèvea de la Marine marchandeUn décret présidentiel vient de décidrrque le3 marins des équipages de la ffotte,titulaire3 du eertificat oe théorie d'élève dela marine marchande et ayant suivi avecsuccès les cours de i'éeole des chefs dequart de Lorient, recevront, sans avoir asubir i'examen de pratique, le diplome d'é¬lève de la marine niarchand*, 4 conditiond'avoir obtena le g 'ade de second mattra.

Uiio IniarluneLa générosité vraiment inlassable de nosconeitoyens nous perraettra-t-al'e de luisignaler cette détresse navrante ï :Au numéro 14 do la rue Massieu-de Cler-vai habite la familie Lepiê re. L9 père,chaudronnier dans ia maison Normatid pen¬dant dix-hoit ans, nuis oovrier chez M. Daii-gauü, est aujonrdliui gravement maiade,atteint d'une iitïrciion puimonaire a crrac-tère eontagieux ; la mère vient eile mêmed'être frap'pée pir la maiadie.Ditis ce loyer de nt sère, quatre enfants,dont i'aiaés a neut ans, la pius jeune troisans.G'est i'infortune profonde, émouvante,que le Bureau de Bieufaisauce assiste, maisqui aurait besoin d'une aide pias laig( ences heures critiques. Une note de rensugne-ments porte, au sujet de ces maiheureux,cette dooloureuse mention : « Misère noire,sans p;.io, ni f«u, »Les pauvres gens jus. iö ent un seeours.Nous ie demandons.

G.CAILLARD,CEIESJeWSïïSTÏ,17,ni ItfiiTliiF.l

ïiC» Vols~Xes nommès Angèie Bianchi, agêe de 2! ans,maic'uande da poissoa, demeurar.t rue Emile-Renonf, 32 ; Ilortensc Drgcier, marchacdo depoissoa, demeuraal rue Soint-Jniica, 17, et HenriLetonsse. ö-é de -li ans, journalier, demeurantrue Bazao, 13, ont Dit l'objet do procès-verbsuxpour vol de 93 kilos de charboa sur la quai Col¬bert jeudi malin, vers six heures, au prójudice dela Compsgnie du Gaz.

OBSEQUE8 DE IVSÈLITAiRELe3 obsèques du soldat Louis Lionel, dui«p régiment d'artilierie 4 pied, domiciiié aGourbépine (Eure), auront lieu ie veudredi23 février, 4 8 heures 1/2, 4 l'Hospice Gênéral, rue Gustave-Ftaubsrt, S3 bis.

DONS ET SOÜSCKIPTIONSUn de nos concitoyeas nous a remis :13 fr. pour rOEuvro des Eüfan'.s abandoa-nès de Sanvic ;15 fr. pour l'OE ivre des Orphelins de laGuerre (Co'onie d'Eiretat ;Don. d'une récompanse regue pour unObjet trouvé.

AU RÉDACTEURRa Voie publiqueMonsieur le rédacleur,

Ju?qu'a msiatenant, les trottoirs étaient le dernier refuge des gens infortunés qui vont a pied.Sauf le riaojrer d'y recevoir tuffes et 8rdoises. Scy étaient au moins a l'abri de l'atteicte des voi-tures.11n'cn est plus ainsi.Par deux fois, hier, j'ai été óclaboussé de Ialête aux pieds par un ffion-dre d'automobilc bienque je fusse apiati contre un mur, mdbeureuse-luf-nt trop peu éloigné de la rue pour me sous-tratro a l'arrosage.Hier, également, a t'angle du boulevard et de Iarue de Pfaalsbourg, j'ai vu uue dame eriblêe, about portant. de (aches de boue par une auto.Ces Gits sont de tous les jours.La loi permet-eüe aux siitos de causer ainsisans reparations, un prejudice aux piétoas sausdéfense, car lingo sali, vclemenls techés, toilet¬tes gatées sont des prejudices certains ISi oui, je m'incline en maugréant, si non, quefaire ?Agréez, etc. Un Lecteur.Que faire tSi l'on commengaitpar enleverla boue 1

THÊ&TRES4 GOHGERTSGrand-Théêtre

On nous annonce pour s^medi une seulerepresentalion de : Les Pirates de la Savane ,drame a grand spectacle, ea 5 actes et 6 tableaux.manche 25 février, deux grandes repre¬

sentations (mattnée ec soiré?) de l'immensesuccès : La Tosca, pièce en 5 actes, de Yicto-rien Sardoti.Ges représentation3 ont été montées avecle plus grand soi n p;r i'artiste bien connueet aimée du public havrais, Mme de Rissac,qui a déjü org -nisé sor notre scène plusie:ir3spectacles ayant obtena un irès légitime suc¬cès.Le public répondra sürement 4 eet effort.

"-tg*"

Folies -BergèreVendfcdi, famedi et dimanche4 8h. 1/2,BKVl'E, tcéces ncuvelles : La crise ducharbon.Immenss sncès de : Frargois-I « fondateardu Havre- de- Grace.Dimanche 4 2 h. 1/2, matiaée.Location ou ve>te de 11 heures a midict üe 1 h. 1/2 a 5 heures.

Tbéètre-Cirque OmniaCinéma Omnia-Pathé

Aujourd hai vendredi reiache.Dematri samedi eu soiree a 8 h. 1/2, con¬tinuation du merveiilenx programme.

Salon de l'Hólel de VilleAu piofit (ies prisonciers de guerre et d^sdéportés beiges en Ailemagne, nn grouped'urli-tes a dorrné hier, dans un des salonsde s'Hötel de Viile, une audition de musiquede chambre coat l'tutéiêt fut grand,Eüe groupait des ta eats de valeer tréspersonnelle comme Mme Ellea Rivière, dontia voix chaude et souplo a été trés appré-ciée ; M. Ie commandant Léon Maroquin, quiassocié a un bel organe de b iryton Qne dietien expressive; M. Hector Chemay, bassenob e aux notes graves, éloffaes e" solides,et des icstrumentistes de mérite :M E ioaardDrlhaye, ie vioioncelliste do l'Opéra, auxsonorité3 envelcppanies ; Mile Janine De-z unay, jeune violonist», dont i'archet a dela finesse et du mordant ; M. Charics Strong,un pianiste de la bonne ècoie, mus eten déli-cat et virtuose habile.Ges artistes ont fait apphedir un excel¬lent programme, d'un éc ectisme avisé, oüfiguraient des « anciens » comme Jean-Biotiste Laiilet,MehRJ, Gretry, Tchaikowsky,Berlioz et des contemporains comme Siu-aing. Sj>gieu, de l'école scandinave, Sto-jowsky, F.iuré, Delhaye, Ghausson, de Bré-vilie. Ch. Bordes, de l'école frangaise, Guil-laume, Lrkeu, de l'école be'g?.Le succès a été trés vif c-t trés justitie pari'art géuéreusement dépensé.Ilse renouvellera surement avec la se¬conde soirée qoi sera donnée Inndi par lestnêmes artistes, au beuifice de la mêmeoeuvre.

Rr Cia*iral« brijje«hra 1: » Invalid»* d« la GuerreDimsnche 25 fevrier, 4 3 heores, Ja Cbo-rab' beige, sous la direction de M. PhihppeMousset, donntra une grande fèta dans lasalie de fê es d-s Invalides, rue du Maooir,4 Sainte-Adresse.Da.norabreux chce trs et des chants tran-g is er flamands seront ime p' étês par laChorale, dont les refugiés beiges et Ie publich-ivrais out pn apprécier la haute vaienr.Le public aura le plaisir d'entendre etd'applaudir Mi es Piérard <-tImpens, lo té¬nor Y/i!dt, {ep prix du Conservatoire daGsnd, le bary on R ynaert, ainsi qne le Gitibdss Mandobnis es dss invalides.Le piano sera teau par M Philipoe Mous-set. lauréat du Conservatoire de B uxeiles.E'ifin, la section dramatiqno doaner i iadéEOjtlante comêlie) de Tristan Bernard :L'Avglais tel qu'on le parle, avec M. Mauriced'IIoiiander, dos théa res de Bruxeiies, dansle i öla d'Eugène, l'interprète.Des chaise3 penvent être rèservées moyen-nant 1 franc et 0 fr. 50. Les militaires de labase, particulièrement invités, entreat gra-tuitement.Une deuxièm9 eémce, exclusivement ré-servée aux militaires, aura lieu landt 26 l'ó-vrier, 4 6 h. 30.

Select-PalaceAujou! d'hoi, Bel&che. Demsin, soirée ü8 h. 1/2 ; debut du program*))» coosprenant:mirage du Ceonr ; La Nou ede Pension¬nat! e, etc. ; Dermères Aclualiiés de la Guars.Locat eu cuverte.

Conférenceset ^simLigueCoiosialeFiaccaise(SectiondoHavre)Conférence par M. Albert LEBRUNAneten Minist'e des Colonies

Sur tries Colonies dans la VieNationals de denzin»

Une Irès rcmarqusb'e conférence a élé faite,devant ua nombreux public, au Grand-Tin Sire,mardi soir. Cette biil aam réunion éla t presidéepar M. Marcel Saint-Germaln, vicc-présideot daSénat, lequel avait a ses eoles MM.LouU Brin-deau, sénaieur ; Rondel-Saint, seciébire généralde la Ligue colonwle frangaise, et Cb.-A. Warande,•présidr-at du Comité <iu Havre de la Ligue e lo-niale frangaise. De nombreuses notabitités beigeset havrffises se trouvaient dans l'auditoire.Dans tme forme ottachante et servi par unedocumentation précise, avec di s chiffres puisêsdans les s'atistiques les plus intéressante.?, M.Albert Lebrun a défini la diverstté des élémentsde richesse des colonies frangaiaes II a démon-tré qu», si su cours du quart de siècle passé, 1*Fra ce avait donné pius d'atlention au dév-lop-pement de ces richesses, elle obtiendrait atijour»d hui un seeours plus grand que celui dója appré-ciab e qui lui est fouroi.Les experiences f-ites ont déraonlrö que noscolonies eu général peuvent produire en qualitéet en quantité aussi uien que les colonies étran-géres. Ges ressources no peuvent manqu -r desol iciter demain notre activité afin du conconrir» notre rclévcmeat économique. II sufii' qual'o^inion pubüque solt conqiiise 4 ceile vêrit s etqu'olie &'impose au gouvernement pour lui faireadopter des resolutions énerg\que3.Le premier devoir des frangais sera de substi-tuer leur commerce 4 celui des aus ro-ademandsqui avaient su s'impianter daas nos propres co¬lonies, profiler da oos efforts au point de viip destravaux publics accompifs et récolter des fruitsde notre travail. En cinq ans los allemands dou-blèrcnt leur chiffre d'affaires dans la plupart denos co onies Eu Algétie et Turiisie, notamment,i! pas»a de 17 mitlions a 46 uiliiions cn importa¬tions. Le chiffre des exportations devenail nonmoins inquiétant et lorsqu'on s<rge que pendantles sept premiers mois de J944 les audro alle¬mands exporièrent 70,000 tonnes d'arachides, oatrouve une l ouvello preuve de la prémédiiationde la guerre dans l'aceumuiaiion de produits domalièi es grasses propres a la fabiieatroa des irm-nidons.Four solulionnrr lc problem" do notre dévelop-pement colonial il nous faui avant tout une pnis-sante marine mirchande. Nos coloDies doiventnous fournir la plus grande panic dos matièrespremières nécessaires a notre industrie et nosnavires nous apporler ces matières. Pour y par-venir, il faudra óiablir dos programmes générauxpour chaque colonie aussi b eu daas le domainede la production que dans l'or anisation tinanciè-re, avec une méthode bien définie dans la concep¬tion et de la fixiié dans la realisation, sans iaiiserraccomplissement de ces programmes a ia fantai-sie du gouverneur qui passeM. tebrun dit avoir Git établir, Iorsqu'il étaitministre, le tableau de tous les gouverneur quiavaient dirigé les colonics frargaises. 11 suffiraitde le publier, dit il, pour b:en msrquer le vice danotre administration, car aucun d'eux n'a exécutéle budget qu'il avait été chargé d'èlaborer pouri'année suivante. De cette inslabilité nos coloniesne devront plus souffrir. La Franco doit pouvoirtirer parti des efforts qui ont été (aits en travauxpublics dans Ia plupart de ses colonies et pourmener a bien Ie prohiéme de la production indi¬gene ello nevra sbandonuer la théorie pour Iamise en pratique. Pour ceia it fabt trois cboses :la mair.-d'oeuvre, la direction avec des bommescompétents, et une base liaincière solide.M. Lebrun termine en aéclarsnt qu'il ne faut pascompter voir t'APcmagne déssrmer, mêmo aprèssa defaite. 11faudra done que la France songo aPorganisalion de son armée indigene qui lui a étédéja si préc euse. L'Anqleterre a d.-ja mnntról'exnmple en cesens. Puis dans une remarquablepéroraison, le conférencier exalte o courage detous les coloniaux. soldats, exploratetirs, négo-ciants, colons qui affrontent tant de perils pourassurer a ia France un domaine qui lui permetlrade se relever après la victo ie definitive. LaFrance aiors se tournera vers ces vailianis pourleur exprimer sa profonde reconnaissance.M. Marcel Saint-Germain remercia chateureuse-mect M. Albert Lebrun pour sa rcmarquab.e con¬férence et le pubtic lui fit une longue ovation.

Co» Rr»«cc» de Hl R. OOTSTEL'infatisable directeur du Relé vemen t social,M. le pasteur L. Comte. de passage dans noireville y fera samrdietdimanehe, deux conferencessur des sujets d'actualite et de moraine.La premiere sera donnée au Cercle des Alliés. lesamedi 44. a 18 h. t/2, 5ï, rue Thiers, sur le sujetsuivant • Un people qui se suicide.La seconde dont Monseigneur Juffen a bienvoulu accepter la présidence, aura lieu dras legrand salon da l'llölel de Vitte, le dtmaneha 23,a 16 b. 1/2 sous Is litre : Un peupk qui ne veulpas motirir.Ea ou re, M. Comte recevra lo dimanehe, a2 heures 1/2, t5, rue Thiers, pour une causerieintime, les éducalours qui vo.idront bion s'entre-tenir avec lui de questions moratesTous eux qui s'tniéressent a t'avenir do la race,a la dignité de la famiile, a la protection moralede l'enfance et de la jeunesse, au respect de lafemme et a la tutte contre tout ce qui dém r»!ise,tiendront a venir écouter i'êloquente paro e de M.Comte. qui, par sa longue expérb nee et son in¬lassable labeur, a acquis sur toutes ces questionsune incontestable autorité.

(Communications{giverses.{ardinfi mutiiclpaux. — Concessions grrd til¬ths — Le 7 fevrier (917, le Gousefl municipal duHavre a dècidé de co&céder gratuite-ment, pour laculture potsgére, des terrains ayant. cbacus unesurface de (50 metres carrés environ, et situés aulieu dit le Hant Graville, au Nord du cuneiièreSainte-Marie.Cos terrains, qui ne pourront êtro concédésqu'n des persoanes habitant Le Havre, seront dé-frich^s et fuaiês avec ie coBCour- obligcant desautorités militaires frangiire et angiarse Eu ou¬tre, des seaaences pourront être fournies gratuite-ment par la Vüle.Les demandes fermées a IVffet d'oWenir Ia con¬cession de l'un de ces terrains doivent è re, désa présent, «dressées a Ia Mairie du Havre, bureaudu Cadastre. EUes doivent é re accompagnéesd'une piece d'état civil et conleoir Pindication dala siluation de familie du pétitlonnairo icélibatai-ra, msrió ou veuf, nombre et 4go des enfants).Entre ks famities également inléresssQte?, laprêférence sera accordée a celles ayant le plusgrand nombre d'enfanls. Exceptionnellcment, ilpourra élre accordê a ces dernieres une surfaceplus grande que ctlle indiquée ci-dessus.La durée de la concession desd ts tecraiiis serajusqu'a Noël 1917, sauf recouvelleotesl conse&Upar la

Page 3: DtimreHemDANSLESBALKANS · 2017. 3. 23. · etdcia Chambre:desdéputésafaireuae visitea CottstftRUnuslfi. COMMUNIQUÉS0FFICIELS JCA>XJ'«rïXV:iE£'SEH COMMÜKIQölSFRANCAIS Paris,

lift TMit Bsvrff — Vendredi 23 F&vrfev191Tvé» iacalion aBuoclle den POlds ciMNWet

en 1017ITlKÉRAHtB

iMrd so fiv Or. —HueVictor Hugo,nnmêiosTM, <87.18** 90.«*»«»27 [-tier. —Rue de la Bourse, numérosiui# irs.v.-rcrrdi 28 févrtcr. —Rues do la Bourse, mi¬ni « .s pairs a-- Bspaume.flu Chillou, boulevarda 5irasbour«, i timéros 176A108.jmd i" mi-s. —Rues Fontenetle, de ScudOry,pi Jules Fery.y, drt-ti 2 wars. —PlaceCarnot, rues Aniray,Pleuvry, Mane-IfiCièse.

§utletia dês Sosiéiés«errt-ie Mutoelle «e Prevoyseec des Bmi0.,P« c<; i oauaerr®.. au alege icciai, i, rue(J uisy - 'éiennonaa*222.La Sociétésechargede procurer a MM.fesNOgo-ciants, B-r.quiersctCourtiers, les employes diversBurnHseursiect besoin dans leurs bureaux.i, ctsef au service re tient tous les jours, a I*Bourse, domidi a midi et deini, a la dispositiondes sciciétairessaus emploi

Poe^éSé de Gynmasllque « l es Enfant»du Havre » S A G. Preparation Militaire :Lev s.H'ietaires s-nt Informes qu'une marcbe-inarioeuvrcaura iieu dimanche S3 févrie- ; reu¬nion place Jules-Kerry, 7 b. 49 pour depart, encolonae a 8 heures.But : Forêt do Monigeon; manoeuvres, sauts,courses de Vitesse fei de rdsi-tmce. tont spe-ciaiemeul pour les éiêves du brevoi militaire.Les jonnes gens des classes 1918et 1919, quivoudrsieni se j undre a ia section, peuvent sefaire inscrirecüez M.V Triboui, viee-préSident,maisonAnnette, 33, quat d'O léans.

Sociéré Franklin de Seconrfi Mutuels. —Perception des cotisations dimaucbe 85 fevner,de lobt ures» 11h. 1 2 du matin, Cercle Fran¬klin, suiten* 7, i« étage.

Soeiété Havratse de Tambours et, €latrons et d'edueation iniitiaire — Les sccia-ts.iies ainsi q <e les jeunes gensdéslranl fairopar¬ti de la Socioté sont priés d'a<slster a la i'f-pèti-lio-j qui aura lieu le vendredi 23 courant, de 8 k.a 9 b. 1/2du soir, au siéga social, 4, rue Palfray,

§ullêtm des <§poruFoiiftiatl As*eciati«nHavre Athlélie Club

Coupe de Guerre, dimanche A 1 hsuro 1, 2,A ;anvie.

Ls Comm'ssion centrale d'Assoeintion,organisecette aniièe un cballergo appc-lé: « Coupo deGuerre », qui si ilispuieia per une équipe sélec-tionnée dans cheque federation pvrmi les jeunesgens franpais appartenant a des classes non en¬core appelées. Le Comitédu HAG,o ganise pourdin ancno prochain, un match dans le but deseleciionner pa:mi les differentsciubs havraisuneéquipe représentalive de la Videdu Havre.Voici la composition de9 teams qui seront enpréseuea :Probables : MorzelleIHAG>,he Bon (FLU),Lenoble (11AG),Avenel iIIaC), Mé«el HAG. Deia-haye isAG),Coignet (HAG),Perreau (ASHB),Pointerrat IPLB),MaugendroiASFB),AliODitT.IIS).yossibles : GrippoU iliAG). Eudier iPLII. Gres-jtnt (HS), Léost lit AGt,Sehprr (II A C).Mabilio(HAG, Mareeai(HAC, Legars IP L 1Ï),MaugeaareIASFB,Wiikvl (HAG),Oiivier(HAG1.

IIAC (1) contre Bakeries FGa 3 heures 1/4, a Sanvie

Aprés ce maich a 3 h. 1/4, la 1" équipe du clubiloyen (('"coatrera le remarqaakle team duBakeries FG.Lellau ineltra en ligne : Frémont, Hermann,L-.ngróe, André.Gustoco,Steinbauser, Soetewey,Leiuer, Micbaud,Hu-wei,Carré.

TRIBUN AUXCourö'Assises08laSeine-hTférieti

Audience du SI févrierLa filie Emélie Férê, 19 ans, dnmesliquc cbr-zMmeDelamotte, cuBivatrice a Sommery, arron-disseui. ut de Neufchatel,élait accusée d'avoir tuésou enfant, ago de qui iques mols, en (e prfc pl¬iant dans une rivière. Elle avail asslsté durant dixminutes a l'agonie du- petit, puis, son crime aecotnpti, elle ètait retouraée a ia ferme, aussi gaieque si rien ne s'Ctait passé Par la suite, e.lleseiivra a ia déliauohe, lorsque son crime fut dècou-vert La liile Férè a passé des aveux Elle a eléeondamnee aux iravaux forces è perpetuiié.— La femme Marie Martinet, couturière, Sgéode 29 ans. domictliéoa SaintJust (Nord),conviiin-cui' d'avoir favorisé l'avortement d'une femmeDanboissc, a élé condamnéoa deux ans de prison. s

Audi nee du 22 fierierl)u bigame

Le tiontmé AlbertGbainot,ügé (te28ans, pho-tographe, dom eilié a Dijon, s'étsit ma ié a Paiisle 4 janvier 1913.d la mairie du 6* arrondisse-m nt avec MileMarieLouiso Lemonnier. Aucuneafinl n'est né de cette union et Mme Chainotétaiit devenue folie a la suite d'une maladie, aèté inleniee a I'asile BonSauveur a Caen, le 19juiiiet 1913.Elley est encore en traitement.Engage volontaire pour la dorée ae la guerre etsoigne « Dieppea l'Hópital militaire du Collegepour malfidiede poiirine, l'aecusé lit la connais-sance en octobre 1914de MileYvonne Vaudoux,Ctgéede 2! ans, dc-nt les parents étaieut ttob'.isphotographos a Di<ppe. P.r son habileté. il acanlé eniièrement la contiancs des époux Vau¬doux qui i'eccueiilirent cli z eux pendant toute saconvalescence. Le 2 février 1913,i'union fut célé-brée a la mairie de Dieppe. Maisuae enquêie futeuverie contre Cbainotet on appril ainsi qu'ils'Otailm.iriOdeux fois.Ha Oté condamr.é fi dtux années de prison.Défeoseur : M«Dupont.L'n Pi être eax Coar!.o noniiiiéArmandGa;de. agé de 49 ans. curéb Roltot. communede l'arrondissement de Montdidter, éta'-laccusé d'avoir en 1913 et 1916,élantministro du culie eathoLque,comiris des attentatsa ;a pudeursur plusieurs enfauts Ages de moinsde trcize ans. 11a étó acquitté.

SHROIiaUBRBfilOl&LBSanvlc

Consellmunicipal — Le Con-ei1 municipal seréuuira a la Msirie,dimancbe proehain, Süeou-courant, a 9 h. 1/2 du matin.Ordre dn jour 1. Communications. 2. Dêpen-ses imprévues prétèvernrnts. 3. Commissionsmunicipale» : renouvedement. 4. Combustible.morchés. 8, Situation financrre ; in-uftisance dpsrcc'iuvremeuls . proposition d'rmprunt. 0. La vlechère ; demande d'indemnité des instituleurs-ad-joints et fnstitutrices-adjointes : rapport. 7. As¬sistance médicstegratuite: admissions d'urgence.8. Assistance aux femmns en couches . deman-des ö'admissioo. 9. Assistance aux families nora-brensos : demandes d admission. 10. Assistanc.iaux vieiliards, aux intirmes et aux incurables :demandes d'admission. 11 Service militaire : de-mande de sursis d'incorpoiatiou a valoit a ia tfades hos;iiités.Graviüe-Sainte-Honorine

Fêtefranco beige.—Comment Irouver ies ter¬ra s vouius pour exorimer lo briilantsucces obte-nu por les gónéreux artistes qui ont si aimabie-ment partirifé a ia fête de bienfaisanco donnéele dimsBCbo18février, par lo Cerctc militairebeige, sous ie patronage de la municipal té doGraviiie-Siinic-IIonorine,au proütdes pauvres deia commune.FélieiiODSchaleureusement la genlille MireilleR-nouit. MilesGermaineChapelte. Lily Delivei,SIMFred S'no', Reynaert, Wildl.Eraus deGroodt,ie lieii'enani Bouvfiiioet lo Circle d Eludes Musi-cales sous l'habüe direction do M VanHoorde,ainsi que M.Philippe Moussct qu: ont rivalisé detalent pour assurer te succès artistique de celleréuaion.Dimanche23février, 3 4 heures, première defijcmrc'-scAcVrouw,drameen 5net*'5,psr t'ivocatEmile Scbiiz, et NesxArtist in Nisten. comédie en""te, paria section dramatique flamunde duCercle.

BiévIHeConsulmunicipal— Le Conseil municipal seréunira en séance ordinaire le 24 féviiir 1917, a17heures.Objetde la r.'union : Nomination des réparli-teurs, ernprunt, entrelien des couvoitares, iax3sur les chieas, communications diverse».

RouellesConseilMunicipal— Le Conseil municipal s'estréun. ie 19février, a 3 b 4/2.Au début de ia séance, M.ie Maireinforrae leConseil du dices, dans un liöpiialde temen, deLib rge, ancien adjoint, mobilise. D e adressede co; dolêances sera envoyee a Mmeveuve Li-berge et a sa familie.A l'unsnimité. le Conseil prolrste contre !c dé-pöl de 20) chevaux morls ap, artenant a i'armiebritannique dans les las de fumier du camp dubamesu des Loades II demande qu'une fosse pro-L fidegarnie de chaux soit étabiie pour enfouircus animaux. li d. ramde en ouiro qu'une fossecimenlée reeueille lo puria du fumier qui risquede eontaminer ies eaux de la commune.M. le Maire déeiare qu'il va faiic le nécessaireauprès de l'Aiministration sunérieurect de la Baseang aise qu'il a, du reste, prèvenues do ce dép'.o-rab'eétatde choses.BureaudBbisnfnlsance. — La Commissionad-rri' s rative de bienfaisjr.ee s'est réunie !o 19 fé¬vrier.jvdi nt présents : M.Gaudu, maire. président;MM. Pinot, v ee-président ; Ooquerel, ordonna-t«ur ; G Coniliardet Leeourtois,membres.En ouvrant la séance, M 1" président rappel'eie» services rendus psr M.Go,mier. décédé, auBureau de bienfaisanee et il est déeidé qu'uneadresse de condoléancessera envoyêe è sa veuve.M.Piiot, drnt le mandat ó'admioistrateur a é'órenouvt ié par ariéió du 27 décrmbre 1917,dé¬eiare accepter ces fonctioas et est aussitöt ins¬tall.Diverses affaires concernant Ia distribution dechsussures aux élèvcs indigents, des radiationset admissions sur la liste des families nombrcu-ses sont ensuiie examinées.

Ocfeville-sur-MepConseilmunicipal—LeConseilmunicipal se réu¬nira en session ordinaire a Ia Mairie, samedi pro¬ehain 24 courant, a 4 heures du soir.Ordre du jour • Taxc sur l'alcool ; situation fl-narc ére ; assistance aux vieiilTiis, aux familiesnombreuses, aux fernmes en couches ; affairesdiverses.BureaudBbisnfaisuncs.— LaCommissionadmi¬nistrative duDureitiide bienfaisancese réunira 8 laMairiesamediprochaiu 2» courant, a 3 h. 1/3 dusoir.

TIRAGE FINANCIERDa SO Février iQtV

TlRe de l'aelaEmprunt 1910 3 0/0

Le numéro 218,823est remboursé par 100,060francs.Le numéro 98,072 est remboursé par 10,000francs.Les 38 numéros suivsnts sent remboursös cha-cuu par 1,000francs :

STAT CIVIL Dü HAVRENAISSANCES

Du,22 février. — Jean ROUSSEL,qual d'Ov-téans, 33 ; Marguerite FROMENT,rue Saint Ju-tica, tl ; Adrienne LEBUFFE, rue Desmaüièptfs,21 ; Andréa MARTEL,quai d'Oriêans, 107.

DECÈSDu 22 février. — Marie DLGKDEL,épouscFAÜVEi.,33ans. sans profession, rue Dcmidoff.83 ; GtémencePETIT,veuve P.EVET.73ans. sansprofession, rue Franqois-Mazeline,62 ; POTïfffl!,m rl-nó maseuiin, cité Dosmarais, 12 ; PierreOUF,67ans, journalier, rue Dsnis-Papin,6 ; Dü-MOtiT.mori-né maseuiin, a Graville-Ste-RonorinelHenri OZANNE,S3ans, fans profession, a Octe-ville-sur-Mer; Emmanuel GORON,t mois, rue deia IlaPc, 61; Thêodoras GIOVANNI,31ans, chauf¬feur a bord du vapeur V/illy.

(2.860 134 664 241.569 351.083 483.36327 . 82 J 137.378 251.(30 368.3 4 49 .55328.710 141.561 260.660 369.487 3(9 29233 .758 144.513 267.684 373.297 584.81741.036 )93. 268 270.81.8 376 862 613.79444.114 195.883 283.149 443.044 588.0944 .741 201.871 303.713 429.8.(6 581.5447.593 20"! 234 310. 842 451.8:9 888.67460.172 204.894 328.171 483.360 591.09360 .33 1 205.3(3 322.264 458.696 597.38387.097 215.170 332.786 474.311100.051 232 884 041.394 473.354

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MARCHE DES CHANGESLondres 27 75 1/2 a 27 82Danemark 1 38 1 2 a 1 63Espagne 6 13 1 2 a 8 21Hollande 2 3i » » a 2 38Italië 78 1 2 a 80New-York 3 81 »/» a 5 86Norvè e. 162 12 a 1 66Portuga! 3 52 1/2 a 3 7sPetrograde 1 83 »/» a i 67Suèdt 4 71 »/» a 1 73isse 415 1/2 a 117Canada..... s 8f »>»a s 86

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^ÏRRAÏÜivTPour l'avi3 paru hier, rom- ITnhuma-tion do Madams Veuve MAREAU. qui alieu Is 24 Février, A une heure, prièrede lire sOn se réunira au domicile morluaire, rueet© Turenoe, SiO.

Vous êies priê do bien vouioir essister auxeonvoi, service et inhumationdeMonsieur Edmortd ROGERDrasseur de Cdre

dóeédc le 21 février 19.7, a i'age de 43 ans,aiuni des Sacrcmoats de I'Egtise.Qui auront lieu Ie samedi 24février eou-rant. a icpi beures quarante-cinqdu maliu, eni'EgiiseSaintMichel,sa paroissc.On se réunira au domicile moriuaire, rueDiderot,6.Ds la partde ;/h'«>osusb EtlmontlBBSFRet sss Bnfa'ts : IssFamilies BESCHAMFS,HOGtB. DOUTBELEAU.POUlAIH.AGASSE.LtOAIN.la Familh et Iss \Amis; la CtiambrsSyaihcalelies Brmssurs doCidre,II ns sara jras envoyó de lettres d'in-vitation. le present avis en tenant lieu.

Vous êtes prié de hien vouioir assistïr auxeonvoi, service et inhumation deMadame Frangoise CAUVIWVeuve EBRAN

décédéele2t féviier. a l'Hópital Pasteur, quiauront lieu lo samedi2i courant, a trois heu¬res trois quarts.Bs la part :Bes Families EBRAN,LEP08Q, BEUUN,LEP.1IEULT,On se réunira a L'HópitalPasteur.Le présent avis tiendra lisu de Iettred'mvitation. ?

M.6' M"' FrangoisCH0SSEC: M. et JeanCII0SSEC, /?. ét E. BAGUIDEAU,nésCH0SSEC,ses enfanfs ; M. et M" MarsetCHOSSEC.Si.FrancisCHOSSECM et M- SIIEE.nee CHOSSEC.M]UCer.ise CHOSSEC,M.et A11*1Jean. Madeleineet DeniseCHOSSEC,ses petits-enfants ; les Families CHOSSECet LEOISEZ,etIssAmis,prient teurs amiset connaissances devomoir bien assister aux eonvoi, service etinhumation de

Yves CHOSSECqui auront lieu le samedi 24 courant, è troi3hemes et demie, en T'égliseSaim-Vincent-de-Paul.Le eonvoi se réunira, 15. rue Foubert.Le présent avis tiendra lieu de lettresd'invisation.

Vous êtes prié de bien vouioir assister auxeonvoi et inhumation deiVSadameMA8SOT-LABROSSEnée Heariette LECROERE

désédêe le 20 février 1917,a i'age do 62 ans,Qui suront lieu le samedi 24 courant, atrois beures et demie du soir.On se réunira au domicile morluaire, rueErnest-Rcnan, 12.

[iFetre ame-'at'ent 3 PEternre}.Dest notreaideet no r iiouei r n

Psaibb 3s, v 20,De la part de :IF. Benoit MASSOT-LABROSSE.son époux :IF. et //>' FORWARD,née SASSOTLA3R0SSE,et l urs Enfants Af»*ceuon LtBGURG.r.éeMASS0T-LABR0SSE.21.Jean IFASS0TLASR0SSE.b igedier, HTt giment d'artiilcrie. sur le front,Madameet leur Enfant. KM. Eugene et PariMASS0T-LABR0SSE, Af11" Jeanne et MsryMASS0T-LABS0SSE.«''• Adeline it éi. EricERHTZEN,ses enfants ..et edits enfants ;11.et M*'AugustsLECROEREet leurs Enfants :des Families LAURENT,VASSELIN,BOSLR,DUBOISet LEB0URG.

Les FamiliesVictor et CesarCAUVItiet EntileLENOBLEout l'honneur d'infomer leurs aimse: connaissanci s qu'une fticsse Anniver-saire sera eéléhrée ie ssmedi 2i février, a buitbaurtis, dans i'église baint-Lêon.et le mardi28. a 9 beures, dans l'égiise du Sacré-CccuriMare-aux-Glercs),pour lo repos de i'ame deMonsieur et Madame Félix CAUVIN

M. BELABOUTAiNE pharmaeicn, at MadameDELAF0NTA/HE,ses besu-père et mere;DesFamiliesRAISIN.SEDASTtEN,LEBESGUE,CHALINE,GLINARD,PETER, BOUCHERe! Amis.Remercient les nersonncs qui ont bien voultiassister a la mestc anniversaire eélébrée a iamêinoire deRaymond CLOZIERSirgent au 28' Régimentd'Infante if

K<"GastonLIBERGE; la Familieet ies Am/sTjRemercient Ies personnes qui ont bienvouiuassister aux eonvoi, service et inhumation deMonsieur Gaston LIBERGE

ii" GastonBASELet ses Enfanls; tu Tamiilcet Ies Amis,r.emereienl Ies personnes qui ont bienvouiuassister aux eonvoi, service it inhumation doMonsieur Atthur-Gaston DANELEmployéde Commerce

K. et Of»"Paul HEt!NEVILLEel teurs Enfants;IB.it M"'AmbroiseBRETON; et toale la Familie,P.emercient ies personnes quiont.bien vouiuassister aux convo;, service et inhumation defïisdams V«uve HENNEViLLENée Paulino APERY

L'Expêriencsdu EavitaillementLa Trésorerie

Cenxqne gènent ies difficullésaciuelles coDeer-nasl qutlqucs approvisionnemcnts ou que iac-e.oissement des'imoots amène a riftéehir doiven!

ptus grande guerre del'hisloire hurasine.Nous ponvons parer sux b .soias les pins nr-gerts dans la tnesurc eü les ricoltcs c: transportsle permetlront et en accroissant conslamment laforce et la souplesse de notre Trésorerie.li n'y 8 guère de Francais qui ne eonnflissent,pour en svoirca portefeuitte, !c format commode,Ie dessin éügant el sobre de nos Cons tie laBéfcsise Niationafe.Rien n'est plus aisé que de se Ies procurer : Hssont remis immédiatemont sans fonnahtó ni Laiscontre versement d'argent.I! Euffitd'en faire la demar.de a la poste, a iaBanque de France, aux guichets du T'rèsor,ehezies Ag'eatsde Changeet Notaires.L'ncbeteur n'a pas besom d'indiquer son noro ;cependant s'il désire. pour éviler les risques duperte. possèdcr un litre rr.minatif, it peut fair.-iascrire son nom sur les Bons : cette formaliténe prend que peu de jours R

lUarégraphe du ~ IS JFévrier

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Feuilleton du PETIT HAVRE 9

La Fauveiledu FaubourgGRAND ROMAN

PAR

HENRI GERMAIN

PREMIÈRE PARTIE

Pourvn, peu après. de l'emploide secré¬taire du tiésorier,dont les fonctionsétaieutrempliespar son protecteur,il couquitunesorte d'indépendance.Touten tenant la complabililédu régïment, il devint en mêrne tempsle secré¬taire particulier, le confidentmêmede sonchef.G'estainsi qu'il connut une partie desaffairesfamiliales de Bussiares, l'hisloiretriste de son premier mariage, I'existen-ce d'Yvonne,celie des Dutertre, et lesdifficullésa la fois morales et pécuniai-res qui séparaient les beaux-parents deleur gendre.Acette époque, une indélieafesscgravecommiseau «Jétrimontde la caissedu régi¬ment le fit traduire en conseil de guerresans que soncapitainepüt s'opposera cet-lemesurede justice.

Gondamnéédeux ansde travanxpublics,il achevade se gangrener au contact desformats militaires, puis revint acheverson temps aux compagnies de disci-pline.En son5mebasseoü résidaient les piresinstincts, gcrmedetous les vices, une hai-ne sourdect tcnaceétait née contre Geor¬ges deBussiaresqu'il aceusait de sa eon-damnation.Demeuréa Conslantineaprès sa libera¬tion, il connut par des indiscrétions d'or-donnanceles projelsde remariage de sonanciencapitaineavec Paule Berthier quirésidait alors dans cette vilie.Charly,promptaux louches ealculs ré-solutdetirer parti de celle situation vis¬a-vis desDutertre dunt ii counaissaiti'étatd'esprit.II écrivit au baron, offrant ses servicesa tout hasard,et bienlótaprès fut appelé üParis par celui dont il secondait ainsi lesvuessccrèles.L'entente fut vite eonclue entre cesdeux hommes également animés conlreGeorgesdeBussiares.Charlyrepartit en Algérie chargé de Iadoublemissionde tenir Dutertre au cou¬rant et d'essayerpar tousles möyenspossi¬bles dont la calomnie devait être lemoindre — de compromettrePaule Ber¬thier et d'empêchersonmariage.L'ignoble mission de Charly devaitéchoucrpiteusement.Le ressentimentde l'ancienzouave s'ae-crut encorede eet échec.Et larsque survin-rent la disparilionterrifiante de Bussiareset samort probable, ie misérable résoiutd'en tirer un parti avantageus.

Celaconslituait un excellent préiexte afaire chanterDutertre, car eet événementcomblaitses vosuxlesplus secrets.MalheureusementCharly venait de seheurter a un refus,lui laissantpeu d'espoirde réussir.Cependant.il n'élait pas hommea aban-donner ia partie.Touten remontantvers la rue de Cre¬nelle, il échafaudaitdéjade nouvellescom-binaisons vagues, destmées a forcer lamain au baron.En arrivant a Ia hauteur de Ia rue, il pé-nélra dans un hötel meublé d'apparencemodeste,oü sous le nom de Lambert,pru-demmentsubstitué au sien, il avait louéune cbambredèssor,arrivée.Ruede Bellcchasse, après Ie départ deCharly,malgréla contrariétécausée par savisite intempestiveet les menacesqui enconstiluaieotla conclusion,le baron Du¬tertre, jetant le masque, n'avait pu dissi-muier i'espècede joie cyuiquerésultant dela mortdu capitaine.Trés posément,il entreprit d'expliquerasa remmel'immense portée de eet événe¬ment, relalivementa leurs affairesperson-uelles.Cettemort. en effet, assurait, pour ainsidire, au baron, la tutelle d'Yvonne.Or, lapetite fille,entrant ü la maison, apportaittout naturellementavecelle les ressourcesde ses revenus, soit une douzainedemillefrancspar an.Cen'était pas la fortune, mais ils étaientsauvés.Quant au rembonrsemenl de Fempruntfait a Mile de Mireeourt,il s'agissait seu-lemeiita présent de gagaer da tcmns; ear

il pouvait encore se produire,plus tard,d'autres événements leur permettant des'acquitler d'un seulcoup.Cette dernière hypothese,émise par lebaronDutertred'un ton singulier, et dissi¬mulantd'élrangespenséesintimes, fit dres¬ser la lêtea MmeDulertre.En mêmetempsson regardse flxait soupgonneuxsur celuide sonmari.— Sur quels événementspossiblespeux-tu bien fonderencore un tel espoir? de-manda-telle.L'ex-diplomalcparut hésifer d'abord adévoilersa secretepensée,il en senlait in-térieurementtoute la idchetébideuse.- Eli bien ! insista sa femme.— MonDieu, il fuut pensera bien deschoses,n'est-ce pas ?» Noussommestousmortels, les enfantscomme les autres. Or, Yvonne est trésjeune, délicate : une maladiepourrait Fcm-porter. *— Oh! e'est horrible ! jotaMmeDuter¬tre, en foudroyant son mari d'un regardécrasant demépris.— Mais non, e'est humain.Onpeut etl'on doit tout prévoir.— Quel cynisme! murmnraMmeDuter¬tre, épouvantéepar ee qu'ello découvraitdebas et d'ignobledans Famede sonmari.Puis*ellese leva, et, trés digne, quitta lasalie a manger,en proiea de sombres ap¬prehensionsd'avenir.Dutertre, restéseul, eut un haussementd'é)iaulespitoyablepour ce qu'il qualiliaitde faiblesseféminine,et se rcndit danssoncabinetde travail.Uyarrivaita npine. auand Ie domesli-que au&CD(tuM.Tossot.

C'élait le notaire de MiledeMireeourt.Le barontressaillit d'abord, se roidit in-térieurement pourretrouver tout l'aplombnecessaire,et se rendit au salon.D'une phrasecourte le notaire plaeatoutde suite l'eulretien sur son terrain dange-reux.— Monsieur,je viens pour la créaneedeMiledeMireeourt.— Je l'ai pensé,mon cher maitre, carj'attendais voire visite.— A'ors vousêtes en mesure?— Non,pasabsolument!Et, devantla mine déconfllede l'offieierministériel,Dutertre s'empressa d'ajouteravecune gravité affectée:— Unévénementtragique et douloureuxvient de nousatteindre brusquement.» Mongendre, le capitainede Bussiares.a été ussassinéenAlgérie,a Biskra, le jourmême oü il coniractait uu secoud ma¬riage.» Cette mort laisse notre pelitc-filleY'vonnesans tutelle, ouvre subitement unenouvellesuccessiondans notre familie etnousmet dans Fimpossibilité,momentanéeseulement, d'opérer le moindre déplace-ment dans nos eapitaux, vous le com-prenez.» Je ne doutepas, d'ailleurs, qu'en pré-senced'un tel coup,Mile de Mireeourt neconsentea paiienter un peu.» Oil! le moins longtemps possible,jusqu'au règlement de la succession deBussiares.»En disant cela, d'un air détaclié, le ba¬ron Dutertre s'était levé. voulant indiquerathlacieusementaue i'enlrctien lui parais-sait tenniué.

Enmêmetempsil tirait de sa poche unfinmouchoirde batisteet le portail a sesyeux, commes'il voulaitessuyerune iarmefurtive.MeFossoy, touché par cette apnarencede chagrin,et d'ailleurs confianlen la si¬tuationfinancièrede l'ex-diplomalc,n'osapasinsister ce jour-la.—Je comprends,monsieur, dit il, et jevais informermacliente.Elle vous aeeor-dera, sansnul doute,un dclairaisonnable.Ason tour il se leva.—DilesbienaMlleMireeourtque toutema reconnaissancelui est acquisca Favan-ce, eonclutDutertred'une voix hypocrile-mentmouillée.Puis il reconduisitle notaire avec toutesles marquesd'une cérémonienscdéféreuce.— V'lan, <?ay est; ricana-t-ii des laporierefermée.—Etmaintenant,a l'autre, fit-il encore,a cel excellentTeauvin.« Décidémeut, c-'est!e jour dc-snffai-res! »—IJn quart d'heurc plus tnrd, il sortsifpour se rendre chezM*Teauvin. dont l'é-tiide éiaitsituée rijp de i'Arcade, prochal'égiise dc JaMadeleine.— Ah !baron,j'atlendkisvoire"isfte, fi'le notoireen voyantenlrer son visiteur.— Oui, vous'êtes au courant?— Naturellement.J'si sud'abordiefristeévénementpar les jouruaux. Depui^.ii m'aété eonftrmépar une letire «lela vcriü.— Tiens,elle vousa écrïl ?— 11y a cinqjours.— Et alors?— Je l'attends.

Page 4: DtimreHemDANSLESBALKANS · 2017. 3. 23. · etdcia Chambre:desdéputésafaireuae visitea CottstftRUnuslfi. COMMUNIQUÉS0FFICIELS JCA>XJ'«rïXV:iE£'SEH COMMÜKIQölSFRANCAIS Paris,

"Le Petit Havre — Vendredi53 Février 1917

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reins. La malade s'sffaiblit et des pertes aboadantes la forceuta s'aliter presque coalinueliement.O \ 15s" F&SïsP' A toutes ces maibenrenses il fant dirs£ , 11,. " ei redira : Faites une Gure avec la

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Assistance judiciaire.— D'cisiondu dix buitsepiemóre ruil neufceat qu'se.D'un jugement rendu par IaTribunal civil du Havre, io vingtet ua juiiiot mil neuf ectl seize,enregistré, expédié, aignifie ettranscrit, par délaui, daas lacsuse d'enlre :Monsieur Frédêric-Alfred pal-fhav, cnsrpeniier de navires,demeurant a f'écpinp, rue d;«Prév, n° 51. actuélléuieni mobi-Usó au 329« régiment d'iufaate-rie, peteion P. S. ü., compagniahars-rang, Seoieur po.stal 41 ;Di'uian/iour Comparant et coa-clusnt par M" Albert Souque,avoué, D'uno part ;Et : Madame Marthe-Gefmairoi.Tvii.cx, coo!n'ièró,épousê daMonsieur Ta Lay. sus nomina,avec Sequel elie est domicifiéode drcit. mais résidanl de fait só-parèment i\ Pécamp, rue Arqnai-se. u"6..chezM. et Mme Levieux,ses parents ;in f nderesse défaillaclo faulopar eilo d'avoir constüuó avouó,

D'aulre part ;II spperl :Que io divorce a élé pronone#fl'eair» lesdits cpoux Palfray,aux torts 'ei griefs de la femme,avec ious efl'ots el suites dadroit.Fait et rédigéparl'avoué sous-signé,Au Havre, Ie vingt février milneuf cent dix-sopt.

Signé : Alb. SOUQUE.

te-Ly-ffïi _ Havre.— Imp. du Journal Le Havre, 35, r.Fontenello

L'Adminislrateur-Délégué-Gérant : O. ft.AMfOI.I5T.

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