xavier candido francisco f série andré luiz 01 nosso lar yjs.doc

8/9/2019 Xavier Candido Francisco F Série André Luiz 01 Nosso Lar yjs.doc

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FRANCISCO CÂNDIDO XAVIER

PAR L’ESPRIT ANDRE LUIZ

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Francisco Candido Xavier

NOSSO LARSérie André Li!

"Co##ec$ion % La Vie dans #e &onde S'iri$e#(TO&E )

PAR L’ESPRIT ANDRE LUIZ

Francisco Candido Xavier

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NOSSO LARDans les années 1930, le médecin André Luiz décède des suites d'une grave maladie. Il

se retrouve alors seul, dans un cors sirituel, au milieu d!un angoissant désert. "ou##rant de#aim, de soi# et de #atigue, il tente de su$sister dans ce monde %ostile, eulé de créaturesagressives. Arrivé & un état d!éuisement etr(me, riant our son salut, il est secouru ar un%omme rovidentiel nommé )larencio. André est transorté dans une oasis #orti#iée, dont lesoccuants sem$lent vivre en %armonie. )ette colonie sirituelle s!aelle *osso Lar et

contraste avec le milieu in#ernal environnant, $atisé le "euil. Le médecin re+oit soins etrécon#ort, ainsi ue des elications concernant les causes de ses mal%eurs. Au #il des -ours, lenouvel arrivant regagne des #orces et s!instruit aurès de Lisias, un résident du lieu. )e guideaorte un enseignement sur les lois naturelles ui régissent le lan sirituel, l!%istoire etl!organisation de *osso Lar, le sstème économiue, l!alimentation, l!irrigation, et la%iérarc%ie de la communauté. Le $ut de cette imlantation est récisément la récuération etla régénération des ersonnes erdues dans le "euil.

/ne #ois leinement réta$li, André c%erc%e & se rendre utile et sollicite un travail. l!occasion de cette demande, ses caacités et ses eériences terrestres sont analsées. Dansl!attente d!une a##ectation, il a le laisir de recevoir la visite de sa mère. Lors de retrouvailles

touc%antes elle lui arend u!elle réside dans un monde suérieur, mais également ued!autres mem$res de la #amille notamment le ère d!André se trouvent isolés, dans des étatsde ensée négatives ui les rendent inaccessi$les our le moment. "ans maison et sansoccuation, André loge c%ez Lisias. Il re+oit un enseignement sur de multiles su-ets tel ue lanourriture, l!amour, la resonsa$ilité, le sstème de rémunération #ondé sur les %eures deservice, le dévouement, la réincarnation, et les règles de la communication avec les ersonnesincarnées. endant ce tems, les %a$itants de *osso Lar ren#orcent leurs liens avec d!autrescolonies sirituelles, a#in de mieu suorter les ertur$ations causées ar la seconde guerremondiale ui a éclaté sur 4erre.

5inalement, André o$tient un oste d!aide soignant et sous l!autorité de 4o$ias, ilintervient dans l!%6ital ui accueille les nau#ragés du "euil sou##rant de trou$les mentau.)es malades sont les ersonnes ui n!ont vécu sur 4erre ue our les $iens matériels et ui seretrouvent donc mentalement in#irmes dans l!au7del&. )ertains anciens criminels, tromarués ar leurs mé#aits, sont maintenus & l!etérieur de la colonie. D!autres 8mes erduessont récuérées ar des eéditions de secours ui s!aventurent %ors des murs.

"a nouvelle activité donne & André l!occasion de se réconcilier avec "ilveira et aveclisa, deu ersonnes dont il avait rovoué la ruine lors de son ancienne vie terrestre. André

eut & résent re-oindre temorairement sa mère lorsu!il dort et ue son esrit s!élève dansles s%ères de l!univers. Il comlète également son instruction sur la ratiue du $ien, le r6le

de la ensée, le mariage sur le lan terrestre et sur le lan sirituel.

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L!atmos%ère de la cité s!alourdit lorsue des vi$rations de %aine rovouées ar laguerre mondiale montent deuis la 4erre. Les dé#enseurs s!activent our réserver la vie dansla colonie. Le médecin découvre ue tous les mondes sont liés entre eu et ue les di##érentsniveau dans l!univers interagissent constamment.

/n -our la mère d!André vient lui eliuer ue son ancien mari le ère d!André va $ient6t se réincarner et u!elle a c%oisi de s!incarner aussi a#in d!(tre & nouveau son éouse.lle esère ainsi venir en aide & son éou ui est encore très en retard sirituellement.D!autres %a$itants de l!au7del& accetent le sacri#ice d!une nouvelle eistence terrestre our soutenir leurs roc%es.

Les e##orts du médecin dans l!%6ital de *osso Lar lui ermettent d!o$tenir larécomense d!une visite dans son ancien #oer. André est #ou de -oie & l!idée de revoir sa#emme et ses en#ants encore sur 4erre. )eendant, un c%oc $rutal l!attend, son éouse estremariée. Arès un instant de colère, André rend conscience de la notion d!amour et #ait toutson ossi$le our guérir le second mari de sa #emme ui était sur le oint de succom$er & une

maladie. 5ort de cette eérience, il retourne dans la colonie et re+oit le titre de citoen de *osso Lar.

Quando o servidor está pronto,

o serviço aparece.

:


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Série André Li!"Co##ec$ion La vie dans #e &onde S'iri$e#(

1. *osso Lar, la ;ie dans le


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OUVRA+ES DE,A TRADUIT E N FRAN-AIS

Série André Li! "Co##ec$ion La vie dans #e *onde S'iri$e#( ).)/1. *osso Lar, la ;ie dans le . )ontes "irituels2?. Directives2@. Beligions des srits2. )%roniue de l!Au7Del&29. *ous30. Argent

Série Sorce Vive31. "ource de ;ie32. ;igne de Lumière33. *otre ain3:. )%emin, ;érité et ;ie.

Condi$e S'iri$e "en cors de $radc$ion(Si0na# Ver$ "en cors de $radc$ion(

?


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Edi$ion 2rési#ienne ori0ina#e

Ta2#e des &a$i3res

@


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Avant7roos 10A roos des néologismes 11Leiue 12

*ouvel ami 1312. Le seuil :13. Dans le ca$inet du ministre >11:. lications de )larencio >:1>. La visite maternelle >@1?. )on#idences ?01@. A la maison de Lisias ?31. Amour, aliment des 8mes ??19. La -eune désincarnée ?9

20. *otions de #oer @321. )ontinuant la conversation @?22. Le $onus7%eure @923. "avoir écouter 22:. L'imressionnant ael >2>. )onseil généreu 2?. *ouvelles ersectives 912@. n#in le travail 9:2. n service 929. La vision de 5rancisco 10130. éritage et eut%anasie 10:31. ;amire 10@32. In#ormations sur ;énéranda 11333. De curieuses o$servations 11?3:. Avec les nouveau venus du seuil 1193>. Bencontre singulière 1223?. Le r(ve 12>3@. La le+on du ministre 123. Le cas de 4o$ias 13239. n écoutant Laura 13?:0. Eui a semé récoltera 139

:1. )onvoués & la lutte 1:3:2. L'intervention du gouverneur 1:@


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:3. n conversation 1>0::. Les ténè$res 1>3:>. Dans le domaine de la musiue 1>?:?. "acri#ice de #emme 1?0:@. Le retour de Laura 1?3

:. )ulte en #amille 1??:9. Betournant & la maison 1@0>0. )itoen de F *osso Lar G 1@3

)olonnie "irituelle H *osso Lar H Anciens crouis 1@@"érie André Luiz H résentation de c%aue livre 171? 1371:i$liogra%ie de 5rancisco )andido Javier 190Listes des ouvrages en $résilien 19:

AVANT.PROPOS

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)e livre #ait artie d'une série de treize ouvrages ui seront traduits en #ran+ais au #ildu tems. Ils ont tous été F sc%ogra%iés G, c'est7&7dire re+u ar écriture automatiue K voir & ce su-et Allan ardec, Le Livre des Médiums su-et 1>@ K, ar le lus connu des

médiums $résiliens, 5rancisco )8ndido Javier également connu sous le surnom de )%icoJavier.

)%ico est né au résil, dans la ville de edro Leooldo, état du


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Allan ardec, lui7m(me, disait dans F Introduction à l'étude de la doctrine spirite » duF Livre des Es'ri$s G ue F pour les choses nouvelles il faut des mots nouveaux G.

Le "iritisme est une doctrine nouvelle ui elore des domaines nouveau. Ainsi,a#in de ouvoir en arler clairement, nous avons $esoin d'un voca$ulaire limide, arlant.

De lus, dans le resect des livres originau, ces traductions ont eu $esoin de l'emloide mots n'eistant as dans la langue #ran+aise ourtant si ric%e. D'autres termes, d'autreseressions ont, uant & eu, un sens un eu di##érent de celui généralement attri$ué.

4out cela se trouve eliué dans le court leiue ui suit.

LEXI4UE

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)e etit leiue a our $ut d'eliuer les néologismes emloés et le sens de certainsmots dans leur accetion sirite.

5 D6SO7SESSION % 4ravail d'assistance médiumniue durant leuel unediscussion s'éta$lie entre l'srit F o$sesseur G et une ersonne c%argée de l'orientation siri7tuelle. *éologisme.

5 O7SESSEUR% srit, incarné ou désincarné, se livrant & l'o$session d'une autre ersonne, elle7m(me incarnée ou désincarnée. *éologisme.

5 ORIENTATION SPIRITUELLE % discussion visant & aider et éclairer un sritsou##rant sur sa condition et sur les oortunités d'amélioration de son état. "e ratiue lorsdes séances de F déso$session G, ar des orienteurs incarnés ou désincarnés.

5 O7SESSION % Acte ar leuel un srit eerce un -oug sur un autre srit voir &ce su-et Le Livre des Médiums, c%. 23 7 De l'o$session.

K PS8C9O+RAP9IE % Du grec su#c%( 8me et graphia écriture P #aitd'écrire sous la dictée d'un srit. 4e de médiumnité. *éologisme.

5 's:c1o0ra'1ier

5 PS8C9OP9ONIE H Du grec su#c%( 8me et phnia voi P #ait de arler sous l'in#luence d'un srit.


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En général, les préfaces présentent les auteurs, mettant l'accent sur leur mérite et commentant leur personnalité"

Ici, la situation est cependant différente"

#ous chercherie$ en vain, compagnons incarnés, le médecin %ndré Lui$ dans lescatalogues de la convention"

&arfois, l'anonmat est fils de la compréhension légitime et du vérita(le amour" &our racheter le passé sca(reux, les (ar)mes de la nomenclature usuelle appli*uée à la réin+carnation changent" L'ou(li temporaire fonctionne comme une (énédiction de la ivine

Miséricorde"

%ndré a eu aussi (esoin de tirer le rideau sur lui+m-me"

.'est pour cela *ue nous ne pouvons présenter le médecin terrestre et auteur humain

mais le nouvel ami et fr)re en éternité"

%fin d'apporter de précieuses impressions aux compagnons du monde, il a eu (esoinde se dépouiller de toutes les conventions, compris de son propre nom, pour ne pas (lesser les c/urs aimés encore enveloppés dans les vieux manteaux de l'Illusion" .eux *ui cue0lent les épis m0rs ne doivent pas offenser ceux *ui plantent au loin, ni pertur(er les poussesvertes, encore en1leur"

Nous reconnaissons *ue ce livre n'est pas uni*ue" 'autres entités ont dé1à commentéles conditions de vie outre+tom(e" ""

.ependant, il a longtemps *ue nous désirons apporter dans notre cercle spirituel *uel*u'un *ui puisse transmettre à d'autres la valeur de son expérience, avec tous les détails

possi(les pour la 1uste compréhension de l'ordre *ui préside à l'effort des désincarnéstravailleurs et (ien intentionnés, dans les sph)res invisi(les au regard humain (ien*u'intimement liées à la plan)te"

e nom(reux amis souriront certainement face à certains passages des récits" .eladit, l'inha(ituel cause la surprise à toutes les épo*ues" 2ui n'a pas souri sur 3erre, il a*uel*ues années en arri)re, *uand on nous parlait d'aviation, d'électricité ou deradiophonie4

La surprise, la perplexité et le doute sont de tous les apprentis *ui ne sont pas encore passés par la le5on" .ela est plus *ue naturel et hautement 1ustifié" Nous ne commenterons,de cette mani)re, aucune impression d'autrui" 3out lecteur a (esoin d'analser ce *u'il 6t"

7eportons nous donc seulement à l'o(1ectif essentiel de ce travail"

Le 8piritisme gagne un nom(re grandissant d'adeptes" es milliers de personnes s'intéressent à ses travaux, modalités et expériences" .ependant, dans ce champ immense denouveautés, l'homme ne doit pas se négliger"

Il ne suffit pas d'en*u-ter sur des phénom)nes, d'adhérer ver(alement, d'améliorer l'apparence, d'édu*uer la conscience d'autrui, défaire du proséltisme et de con*uérir les

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faveurs de l'opinion, aussi respecta(le *ue cela soit, sur le plan phsi*ue" 7 est indispensa(lede méditer sur la connaissance de nos potentiels infinis, les appli*uant, à notre tour, au

service du (ien"

L'homme terrestre n'est pas un déshérité" Il est le fils de ieu en travail constructif,

rev-tant le v-tement de chair 9 él)ve de l'école (énite o il est nécessaire d'apprendre à s'éle+ver" La lutte humaine représente son opportunité, son outil, son livre"

L'échange avec l'invisi(le représente un mouvement sacré pour la fonctionrestauratrice du .hristianisme pur 9 mais *ue personne ne néglige ses propres nécessitésdans la place *u'il occupe par la volonté du 8eigneur

%ndré Lui$ vient vous raconter, lecteur ami, *ue la plus grande surprise de la mort charnelle est de nous placer face à notre propre conscience o nous édifions le ciel,

stationnons dans le purgatoire ou nous précipitons dans l'a(;me infernal 9 il vient rappeler *ue la 3erre est un atelier sacré, et *ue personne ne la méprisera sans conna;tre le prix de la

terri(le erreur à la*uelle le c/ur s'est soumis"

"

EMM%N6EL

&edro Leopoldo, le ? octo(re @AB?"

&ESSA+E D’ANDRE LUIZ

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La vie ne s'arr(te as. La vie est une source éternelle et la mort n'est ue le -eu o$scur des illusions.

Le grand #leuve suit son cours avant la mer immense. )oiant cette eression, l'8me

arcourt aussi des c%emins variés et lusieurs étaes, recevant également des a##luents deconnaissances, ici et l&, s'agrandissant en volume et se uri#iant en ualité, avant de rencontrer l'=céan Oternel de la "agesse.

5ermer les eu de la c%air constitue une oération ecessivement simle.

)%anger l'%a$it %siue ne résout as le ro$lème #ondamental de l'illumination,comme l'éc%ange de v(tements n'a rien & voir avec les ro#ondes solutions du destin et del'(tre.

=% Q c%emins des 8mes, mstérieu c%emins du cRur Q ;ous arcourir est un mstère

avant de s'essaer & la sur(me éuation de la ;ie Oternelle Q Il est indisensa$le de vivrevotre drame, de connaStre vos moindres détails intérieurs, dans le long rocessus du

er#ectionnement sirituel 1...

Il serait etr(mement en#antin de croire ue le simle F $aisser de rideau G résolve lestranscendantes uestions de l'In#ini.

/ne eistence est un acte.

/n cors K une veste.

/n siècle K un -our.

/n travail K une eérience.

/n triom%e K une acuisition.

La mort K un sou##le rénovateur.

De com$ien d'eistences, com$ien de cors, com$ien de siècles, com$ien de travau,

com$ien de triom%es, com$ien de morts aurons7nous encore $esoin Tt l'érudit en %iloso%ie religieuse arle de déli$érations #inales et de ositions

dé#initives Q


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*otre simle e##ort ne veut seulement traduire u'une idée de cette vérité#ondamentale.


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DANS LES ZONES INFERIEURES

FC'avais l'imression d'avoir erdu la notion du tems. )elle d'esace s'était évanouiedeuis longtems.

C'étais convaincu de ne lus aartenir au nom$re des incarnés du monde et,ceendant, mes oumons resiraient & longues $ou##ées.

Deuis uand étais7-e devenu le -ouet de #orces irrésisti$les T Imossi$le de le savoir.

Ce me sentais en réalité comme un esrit #ollet tourmenté dans les mailles o$scures del'%orreur. )%eveu en $ataille, cRur alitant, eur terri$le me dominant, $ien souvent -ecriais tel un #ou, imlorant itié et clamant contre le douloureu a$attement ui asservissait

mon esrit P mais, uand le silence n'a$sor$ait as ma voi de stentor, des lamentations encore lus émouvantes ue les miennes réondaient & mes gémissements. d'autres moments, desinistres éclats de rires déc%iraient la uiétude am$iante. /n comagnon inconnu devait (tre, &mon avis, risonnier de la #olle. Des #ormes dia$oliues, des visages $l(mes, des eressionsanimalesues surgissaient, de tems & autre, aggravant ma terreur. Le asage, uand il n'était

as totalement o$scur, sem$lait $aigné d'une lumière $lanc%8tre, comme enveloé d'un $rouillard éais ue les raons du "oleil réc%au##aient de très loin.

t l'étrange voage continuait... Avec uelle #in T Eui ouvait me le dire T Ce savaisseulement ue -e #uais tout le tems... La eur me oussait malgré moi. =N se trouvait le#oer, l'éouse, les en#ants T C'avais erdu toute notion de c%emin. La crainte de l'inconnu et la

eur des ténè$res a$sor$aient toutes mes #acultés de raisonnement, dès ue -e me #us détac%édes derniers liens %siues, en leine tom$e Q


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avec la lumière du cRur. Ce les reérais & travers la critiue d'écrivains eu %a$itués ausentiment et & la conscience, ou en lein désaccord avec les vérités essentielles. n d'autresoccasions, -e les interrétais selon la %iérarc%ie sacerdotale organisée, sans -amais sortir ducercle des contradictions oN -e demeurais volontairement.

n réalité, -e ne #us as un criminel, selon mon rore concet.


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CLARENCIO

F "uicidé Q "uicidé Q )riminel Q In#8me Q G K des cris areils & ceu7ci m'entouraientde toute art. =N les assassins insensi$les se cac%aient7ils T ar#ois, -e les aercevais#ugitivement, glissants dans les ténè$res éaisses et, uand mon désesoir atteignait sonaogée, -e les attauais, mo$ilisant d'etr(mes énergies.


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tout, l'a$attement rogressi# ne me #aisait as som$rer dans un comlet éuisement. De tems& autres, -e découvrais des lantes ui me araissaient sauvages, rès de #ilets d'eau sur lesuels -e me -etais, assoi##é. Ce dévorais les #euilles inconnues, collais mes lèvres & la sourcedu liuide souillé autant ue me le ermettaient les #orces irrésisti$les ui me oussaient enavant. De nom$reuses #ois, -e dus sucer la $oue du c%emin me raelant du ain uotidien,

versant des leurs a$ondants. "ouvent, il m'était indisensa$le de me cac%er des %ardesénormes d'(tres animalesues ui assaient en groue, tel des $(tes insatia$les. )'était desscènes d'éouvanté Q Le découragement s'accentuait. )'est l& ue -e commen+ais & mesouvenir u'il devait eister, uelue art, un Auteur de la ;ie. )ette idée me récon#orta.


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nsuite, il aela deu comagnons ui se maintenaient dans une attitude de serviteurszélés et il leur demanda H

K Aortez & notre ami les secours d'urgence.

/n dra $lanc #ut étendu ici m(me, en guise de civière imrovisée, les deucooérateurs se disosant & me transorter, généreusement.

Euand ils me %issèrent, récautionneu, )larencio médita un instant et récisa,comme ui se souvient d'une o$ligation ne ouvant (tre a-ournée H

K artons sans attendre. C'ai $esoin d'atteindre F *osso LarX G le lus t6t ossi$le.

=NdT % > Nosso Lar’ si0ni?ie@ en ?ranais@ > No$re De*ere B

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LA PRIRE COLLECTIVE

ien ue me transortant tel un $lessé commun, -'aer+us la scène récon#ortante ui sedéroulait sous mes eu.

)larencio, ui s'auait sur un $8ton d'une su$stance lumineuse, se tint devant unegrande orte encastrée dans de %auts murs couverts de lantes grimantes, #leuries etgracieuses. Aant maniulé avec attention un oint de la muraille, une longue ouverture se #it

ar lauelle nous énétr8mes, silencieu.

4out, ici, était inondé d'une douce clarté. Au loin, une magni#iue source de lumière#aisait enser & un couc%er de soleil des arès7midi rintaniers. mesure ue nous avancions,

-e arvenais & o$server de récieuses constructions situées dans d'immenses -ardins.

"ur un signal de )larencio, les conducteurs déosèrent, tout doucement, la civièreimrovisée. La orte accueillante d'un édi#ice $lanc ressem$lant & un %6ital terrestre aarut& mon regard. Deu -eunes ortant des tuniues de lin d'une $lanc%eur de neige accoururent

restement & l'ael de mon $ien#aiteur et, alors u'ils m'installaient avec attention dans un litd'urgence, our me conduire avec douceur & l'intérieur, -'entendis le généreu ancien leur recommander tendrement H

K Mardez notre rotégé dans le avillon de droite et attendez7moi. Ce reviendrai levoir t6t demain.

Ce lui adressai un regard de gratitude uand ils me conduisirent -usu'& la c%am$recon#orta$le au grandes dimensions, ric%ement meu$lée, oN ils m'o##rirent un lit accueillant.

nveloant les deu in#irmiers dans la vi$ration de ma reconnaissance, -e m'e##or+aide leur adresser la arole, arvenant & dire en#in H

K Amis, ar itié, eliuez7moi dans uel nouveau monde Ce me trouve... De uelleétoile me vient & résent cette lumière récon#ortante et $rillante T

L'un d'eu me caressa le #ront, comme si nous étions des connaissances de longue date

et réondit H K *ous sommes dans les s%ères sirituelles voisines de la 4erre et le "oleil ui nous

illumine, en ce moment, est le m(me ui vivi#iait notre cors %siue. 4oute#ois, ici, notre ercetion visuelle est $ien lus ric%e. L'étoile ue le "eigneur a allumée our nos travauterrestres est lus récieuse et $elle ue ce ue nous suosons uand nous nous trouvonsdans le cercle c%arnel. *otre "oleil est la source divine de la vie, et la clarté u'il irradie

rovient de l'Auteur de la )réation.


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la vie. Ce ressem$lais & l'%eureu aveugle ui ouvre les eu sur la su$lime *ature arès delongs siècles d'o$scurité.

ce moment, ils me servirent un $ouillon récon#ortant suivi d'une eau très #raSc%e uime sem$la orteuse de #luides divins. La etite uantité de liuide me ranima de manière

inattendue. Ce ne saurais dire de uelle esèce de soue il s'agissait P alimentation sédative ouremède salutaire. /ne énergie nouvelle soutint mon 8me, de ro#onds $ouleversementsvi$rèrent dans mon esrit.

)eendant, ma lus grande émotion devait survenir uelues instants lus tard.

eine sorti de la consolante surrise, une divine mélodie énétra & l'intérieur de lac%am$re, s'aarentant un dou ensem$le de sons s'élevant vers les s%ères suérieures. )esnotes & l'%armonie merveilleuse traversaient mon cRur. 5ace & mon regard interrogateur,l'in#irmier ui demeurait & mes c6tés, m'éclaira, $ienveillant H

K )'est le créuscule & F *osso Lar G. Dans tous les centres de cette colonie de travailconsacrée au )%rist, il a une liaison directe avec les rières du Mouvernement.

t alors ue la musiue magni#iait l'am$iance, il s'ecusa, attentionné H

K


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K Bestez tranuille. 4outes les résidences et institutions de F *osso Lar G sont entrain de rier avec le Mouverneur ar l'intermédiaire de la vision et de l'écoute & distance.Louons le )Rur Invisi$le du )iel.

eine avait7il terminé son elication ue les soiante7douze ersonnes entonnèrent

un %mne %armonieu emreint d'une indé#inissa$le $eauté. La %sionomie de )larencio uise trouvait armi les vénéra$les comagnons, me arut reslendir d'une lumière lus intense.Le cantiue céleste se constituait de notes angéliues de su$lime gratitude. De mstérieusesvi$rations de ai et de -oie lanaient dans l'air, et uand les notes argentines #irent dedélicieu staccato, un cRur merveilleusement $leu Xorné de raons dorés aarut au loin, sur un lan élevé. nsuite, une douce musiue réondit au louanges, rovenant eut7(tre des%ères distantes. cet instant, une a$ondante luie de #leurs $leues se déversa sur nous Pmais si nous tentions d'attraer les mosotis célestes, nous ne arvenions as & les retenir dansnos mains. Les minuscules corolles se dé#aisaient tout en douceur lorsu'elles touc%aient nos#ronts, me #aisant ressentir une singulière restauration des énergies au contact des étales#luidiues, réandant un $aume sur mon cRur.

) No$e de #a$er s'iri$e# % I*a0e s:*2o#i;e ?or*ée 'r #es vi2ra$ionB *en$a#es des 1a2i$an$sde #a co#onie

La su$lime rière terminée, -e retournai & tua c%am$re de malade, soutenu ar l'amiui m'était dévoue. )eendant, -e n'étais lus le grave sou##rant de uelues %euresauaravant. La remière rière collective & F *osso LarG avait oéré en moi unetrans#ormation comlète. /n récon#ort inattendu enveloait mon 8me. our la remière #oisdeuis de longues années de sou##rance, mon auvre cRur tourmenté et c%argé de nostalgie,tel un calice resté vide durant très longtems, se remlissait de nouveau des généreuses

gouttes de la liueur de l'esérance.

2:


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G

LE &6DECIN SPIRITUEL

Le lendemain, arès un sommeil ro#ond et réarateur, -e us ressentir la $énédictionradieuse du "oleil ami areil & un dou message & mon cRur. /ne clarté récon#ortantetraversait la grande #en(tre, inondant l'intérieur d'une lumière caressante. Ce me sentaisdevenir un autre. Des énergies nouvelles m'enva%issaient intérieurement. C'avais l'imressiond'a$sor$er la -oie de la vie & grandes $ou##ées. Il n' avait u'une t8c%e d'om$re dans mon 8meH la nostalgie de mon #oer, l'attac%ement & ma #amille ui demeurait lointaine.


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& la s%ilis. La maladie n'aurait eut7(tre as rev(tue des conséuences aussi graves si votrecomortement mental sur la lanète s'était trouvé & l'intérieur des rincies de la #raternité etde la temérance. élas, votre mode de vie $ien articulier, souvent irrité et sévère, catait lesvi$rations destructrices de ceu ui vous écoutaient. *'avez7vous -amais ensé au #ait ue lacolère ourrait (tre une source de #orces négatives our c%acun de nous T L'a$sence d'auto7

contr6le, la négligence dans la manière dont vous traitiez vos sem$la$les, ue vous avezsouvent o##ensé sans ré#léc%ir, vous conduisaient #réuemment dans la s%ère des (tresmalades et in#érieurs. /ne circonstance comme celle7ci a grandement aggravé votre état

%siue.

Arès une longue ause endant lauelle il m'eamina attentivement, il continua H

K Avez7vous dé-& o$servé, mon ami, ue votre #oie a été maltraité ar votre roreaction P ue vos reins ont été ou$liés dans un terri$le méris des résents sacrés T

/n singulier désaointement enva%it mon cRur. *e araissant as ercevoir

l'angoisse ui m'orimait, le médecin oursuivit, disant H

K Les organes du cors somatiue ossèdent d'incalcula$les réserves selon lesdesseins du "eigneur. ;ous avez, erdu d'ecellentes oortunités gasillant les récieu

atrimoines de l'eérience %siue. La longue t8c%e ui vous a été con#iée ar les Mrandsdo la "iritualité "uérieureH a été réduite & de simles tentatives clans le travail ui n'a asété accomli. 4out l'aareil gastriue a été détruit ar les ecès d'alimentation et de $oissonsalcooliues, aaremment sans imortance. La s%ilis a dévoré vos énergies les lus essen7tielles et comme vous le voe$, le suicide est incontesta$le.

C'ai alors médité sur les c%emins %umains, ré#léc%issant au oortunités erdues.Durant la vie incarnée, -'étais arvenu & dissimuler mon visage derrière de nom$reu masuesadatés au situations. Ce ne ouvais suoser, en ces tems lointains, u'il me serait demandédes comtes concernant de simles éisodes ue -'avais our %a$itude de considérer commedes #aits sans grande imortance. C'avais -usue7l& con+u les erreurs %umaines selon lesconcets de la criminologie. 4out événement insigni#iant ui n' entrait as #aisait artie des

%énomènes naturels.


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cet instant, le généreu )larencio s'assit au $ord du lit et, me caressant aternellement les c%eveu, dit avec émotion H

K =% Q mon #ils, ne te cula$ilises as de cette manière. Ce suis allé te c%erc%er enréonse & l'intercession de ceu ui t'aiment dans les lans lus élevés. 4es larmes attristent

leurs cRurs. *e veu7tu as te montrer reconnaissant en étant #ort durant l'eamen de tes rores #autes T n réalité, ta osition est celle d'un suicidé inconscient et il convient dereconnaStre ue des centaines d'(tres s'a$sentent uotidiennement de la 4erre dans les m(mesconditions. )alme7toi alors. ro#ite des trésors du reentir, garde la $énédiction du remordssans ou$lier ue l'a##liction ne résout as les ro$lèmes. Aie con#iance dans le "eigneur et ennotre dévouement #raternel. 4ranuillise ton 8me ertur$ée car un grand nom$re d'entre7nousa dé-& déam$ulé sur tes c%emins.

5ace & la générosité ui ressortait de ces aroles, -e me -etai dans les $ras aternels de)larencio et leurai longuement.

2@


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H

RECEVANT ASSISTANCE

K st7ce toi ui es sous la rotection de )larencio T

La uestion m'était osée ar un -eune & l'eression singulière et douce ui avait & lamain un grand sac sem$lant contenir du matériel d'assistance. Il m'adressa un sourire

$ienveillant et voant mon signe a##irm8t I#. il se mit & son aise, me disant #raternellement H

K Ce suis Lisias, ton #rère.


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trouvent les mutilés T Avais7tu dé-& ensé & cela T "ais7tu ue l'%omme imrévoant ui aemloé ses eu our le mal se résente ici avec des or$ites vides, ue le mal#aiteur ui seservit du don de la locomotion saine dans des actes criminels est victime de la désolation de la

aralsie uand il n'est as recueilli déourvu de -am$es, ue les auvres o$sédés ar lesa$errations seuelles arrivent en général longés dans une ro#onde #olie T


30/203

Acca$lé ar le souvenir de mes rores erreurs #ace & de si imortantes notions deresonsa$ilité individuelle, -e m'eclamai H

K )omme -'ai été ervers Q


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32/203

K


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eureu de me sentir ardonné, & la manière de l'en#ant ui désire arendre, -eréondis, récon#orté H

K Ce vais $ien mieu car -e comrends mieu la ;olonté Divine.

33


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EXPLICATIONS DE LISIAS

Les visites ériodiues de )larencio se oursuivirent tout comme l'attention -ournalière de Lisias.

Au #ur et & mesure ue -e c%erc%ais & m'%a$ituer & mes nouveau devoirs, dessensations de soulagement soulageaient mon cRur. Les douleurs diminuaient et ma loco7motion redevenait de lus en lus #acile.


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venaient7ils as dans cette c%am$re de malade sirituel, aorter un eu de récon#ort & moncRur douloureu T Euelues instants de consolation seraient su##isants.

/n -our, ne ouvant lus me contenir, -e demandai & mon ami si attentionné H

K


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tristesses et les désillusions P mais uand tu as mentalisé #ermement la nécessité de recevoirl'aide divine, tu as étendu le niveau vi$ratoire de ton esrit et tu as trouvé la vision et lesecours.

Les eu $rillants, encouragé ar les récisions re+ues, -e m'eclamai, résolu H

K Alors -e sou%aite, de toutes mes #orces, u'elle vienne... u'elle vienne...

Lisias sourit avec intelligence et, comme celui ui veut mettre en garde, généreu, ildit au moment de rendre congé H

K Il convient malgré tout de ne as ou$lier ue la réalisation no$le eige troisconditions #ondamentales, & savoir H remièrement, désirer P deuièmement, savoir désirer Ptroisièmement, mériter ou, en d'autres mots, volonté active, travail ersistant et mérite.

Le visiteur gagna la orte de sortie, souriant, endant ue -e restais silencieu,

méditant sur l'immense rogramme #ormulé en si eu de mots.

3?


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J

OR+ANISATION DE SERVICES

Arès lusieurs semaines de traitement acti#, -e sortis our la remière #ois encomagnie de Lisias.

Le sectacle des rues m'imressionna H vastes avenues décorées d'ar$res #euillus, air ur, atmos%ère de ro#onde tranuillité sirituelle. t malgré cela, il n' avait as le moindresigne d'inertie ou d'oisiveté car les voies u$liues étaient $ondées. De nom$reuses entitésallaient et venaient. Euelues7unes sem$laient avoir l'esrit en des lieu lointains, maisd'autres m'adressaient des regards accueillants.


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suérieur. La nature sauvage se trans#orme en -ardin uand elle est orientée ar l'esrit del'%omme, et la ensée %umaine, sauvage c%ez l'(tre rimiti#, se trans#orme en otentielcréateur uand elle est insirée ar les esrits ui #onctionnent dans les s%ères les lus%autes. Aucune organisation utile ne se matérialise & la sur#ace terrestre sans ue les idéesinitiales ne artent d'en %aut.

K


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Arès une longue ause, mon ami in#irmier a-outa H

K Il a eu, nous commémorions le 11:ème anniversaire de sa $rillante direction.

Lisias se tut et s'inclina, ris d'émotion, endant u'& ses c6tés -e contemlais,resectueu et etasié, les tours merveilleuses ui sem$laient #endre le #irmament...

39


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K

PRO7LE&ES DALI&ENTATION

4ransorté ar la vision de ces -ardins #antastiues, -e #is art & l'in#irmier dévoué dema volonté de me reoser uelues instants sur un $anc, tout rès. Lisias acceta de $on cRur.

/ne agréa$le sensation de ai m'enva%iQ l'esrit. De ra##inés -ets d'eau colorészigzaguaient dans les airs, #ormant des #igures enc%anteresses.

K Euiconue o$serve celte immense ruc%e clé travail, dis7-e, est amené & se oser denom$reuses uestions. t l'arovisionnement T Ce n'ai as eu d'in#ormations sur un éventuel


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K )ontinue, mon c%er Lisias, s'il te laSt. )omment cette lutte édi#iante s'est7elleterminéeT

K Arès vingt7et7un ans de ersévérantes démonstrations & l'initiative duMouvernement, le


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)

DANS LE 7OIS DES EAUX

tant donné mon intér(t croissant our les rocessus d'alimentation, Lisias m'invita H

K Allons au grand réservoir de la colonie. 4u o$serveras des c%oses intéressantes.4u verras ue l'eau rerésente resue tout dans notre sé-our de transition.

Animé d'une vive curiosité, -'accomagnai l'in#irmier sans %ésiter. Arrivés & un grandangle de la lace, le généreu ami a-outa H

K *ous allons attendre l'aéro$us C"

= Vé1ic#e aérien ;i serai$ sr Terre n 0rand $é#é'1éri;e

C'eus du mal & me remettre de ma surrise uand surgit un grand vé%icule susenduau7dessus du sol & une distance d'environ cin mètres et remli de assagers. Alors u'ildescendait -usu'& nous, tel un ascenseur terrestre, -e l'eaminai avec attention. Il ne s'agissait

as d'une mac%ine connue sur la 4erre. lle était constituée d'un matériau très #lei$lea##ic%ait une longueur imressionnante. lle sem$lait reliée & des #ils invisi$les comte tenudu grand nom$re d'antennes sur son toit. lus tard, mes suositions #urent con#irmées uand

-e visitai les grands ateliers du "ervice de )irculation et 4ransort.

Lisias ne me laissa as le tems de le uestionner. Installés dans l'%a$itaclecon#orta$le, nous artSmes, silencieu. Ce ressentais la timidité naturelle de l'%omme erdu aumilieu d'inconnus. La vitesse était telle u'elle ne ermettait as de #ier les détails desconstructions éc%elonnées tout au long du vaste arcours. La distance était imortante car c'est seulement au $out de uarante minutes, incluant de courts arr(ts tous les trois Yilomètres,ue Lisias m'invita & descendre, souriant et calme.

/n anorama d'une $eauté su$lime m'é$louit. Le $ois, en leine #loraisonmerveilleuse, em$aumait le vent #rais d'un enivrant ar#um. 4out n'était u'un rodige decouleurs et de lumières caressantes. ntre des $erges couvertes d'une %er$e verdoante, toute

arsemée de #leurs $leutées, s'écoulait une rivière au dimensions imosantes. "on courantétait tranuille et l'eau si cristalline u'elle sem$lait (tre teintée de nuances célestes & causedes re#lets du #irmament. De larges routes couaient la verdure du asage. lantés & esacesréguliers, des ar$res #euillus o##raient une om$re agréa$le, & la manière de gStes accueillants,dans la clarté du "oleil récon#ortant. Des $ancs #inement ouvragés invitaient au reos.

*otant mon émerveillement, Lisias m'eliua H

K *ous sommes au ois des au. Ici se trouve l'une des lus $elles régions de F *osso Lar G. Il s'agit d'un des endroits de rédilection our les romenades des amoureu uiviennent ici se #aire les lus $elles romesses d'amour et de #idélité our leurs eériences sur

la 4erre.

:2


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L'o$servation suscita en moi d'intéressantes considérations, mais Lisias ne me donna as le loisir de lui oser des uestions sur ce oint. Indiuant un $8timent au dimensionsénormes, il dit H

K Ici se trouve le grand réservoir de la colonie. 4out le volume d'eau de la Bivière

leue ue nous avons sous les eu se trouve caté dans d'immenses cuves de distri$ution.Les eau ui servent & toutes les activités de la colonie artent d'ici. nsuite, elle se réunissent& nouveau arès les services de la Bégénération, et re#orment la rivière ui oursuit son coursnormal, en direction du grand océan de su$stances invisi$les our la 4erre.

ercevant mes interrogations intérieures, il a-outa H

K n e##et, l'eau ici a une autre densité, $ien lus ténue, ure, resue #luidiue.

Bemaruant les magni#iues constructions ui se trouvaient en #ace de moi, -edemandai H

K uel


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K Il a de nom$reu siècles ue l'%omme est inattenti#, réondit Lisias P la mer éuili$re son %a$itat lanétaire, l'élément aueu lui #ournit un cors %siue, la luie luidonne le ain, la rivière organise la ville, la résence de l'eau lui o##re la $énédiction du #oer et du service P ceendant, il se rend tou-ours our le dominateur du monde, ou$liant u'il estavant toute c%ose #ils du 4rès aut.


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))

NOUVELLES DU PLAN


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K 4rès $ien Q a-outai7-e.

K t ce n'est as tout, oursuivit l'in#irmier, servia$le, l'institution est très rigoureuseen ce ui concerne l'ordre et la %iérarc%ie. Ici, aucune lace d'imortance n'est concédée & titrede #aveur. "eul uatre entités réussirent & entrer au


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K )es musiues roviennent des ateliers oN travaillent les %a$itants de F *osso Lar G.Arès o$servation, le Mouverneur reconnut ue la musiue intensi#iait le rendement dans letravail, dans tous les secteurs de l'e##ort constructi#. Dès lors, lus ersonne, & F *osso Lar G, netravaille sans cette -oeuse stimulation.

endant ce tems, nous arriv8mes & l'entrée rinciale. /n in#irmier s'avan+acourtoisement et ditH

K 5rère Lisias, vous (tes invité & vous rendre au avillon de droite our un travail urgent.


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)<

LE SEUIL

Arès avoir re+u de si récieu éclaircissements, mon désir de #aire croStre mesconnaissances, concernant certains ro$lèmes dont m'avait arlé Lisias, s'aiguisait. Les ré#érencesau srits du "euil venaient iuer ma curiosité. L'a$sence de réaration religieuse, dans lemonde, donne lieu & de douloureuses ertur$ations. Eu'est7ce ue ouvait (tre le "euil T Ceconnaissais seulement les concets d'en#er et de urgatoire gr8ce au sermons cat%olico7romainsauuels -'avais assistés, o$éissant & des rincies rotocolaires.


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L'image ne ouvait (tre lus claire, lus convaincante.

Ce n'avais aucun moen de dissimuler mon admiration. )omrenant l'e##et $éné#iue desces éclaircissements, Lisias oursuivit H

K Le "euil est une région de grand intér(t our ui a été sur la 4erre. Il s' concentre toutce ui n'a as de #inalité our la vie suérieure. t o$serve ue la rovidence Divine agit avecsagesse en ermettant ue se créée une telle zone autour de la lanète. Il a des légionscomactes d'8mes irrésolues et ignorantes ui ne sont as su##isamment erverses our (treenvoées dans des colonies ou la réaration est lus douloureuse, ni assez no$les our (treconduites en des lans élevés. Les %a$itants du "euil rerésentent d'immenses #iles, voisinsimmédiats des %ommes incarnés dont ils sont seulement séarés ar les lois vi$ratoires. Il ne #aut

as s'étonner en sac%ant ue de tels endroits se caractérisent ar de ro#ondes ertur$ations. L&7 $as vivent et se regrouent les révoltés de toutes sortes. Ils #orment aussi des centres invisi$les au ouvoir remarua$le ar la concentration des tendances et des désirs les lus réandus. *' a7t7il

as $eaucou de ersonnes de la 4erre ne se souvenant as de leur désesoir en attendant le #ac 7teur ui ne venait as ou uand le train n'aaraissait as T % $ien le "euil est remli dedésesérés. our ne as trouver le "eigneur & la disosition de leurs carices, arès la mort ducors %siue, et sentant ue la couronne de la vie éternelle est la gloire rore & ceu uitravaillent avec le ère, ces (tres s'éanouissent et demeurent en de mesuines créations. F *ossoLar G a une société sirituelle, mais ces centres sont eulés de mal%eureu, de mal#aiteurs et devaga$onds de diverses catégories. )'est une zone de $ourreau et de victimes, d'eloiteurs etd'eloités.

ro#itant d'une ause ui se #it sontanément, -e m'eclamai, imressionné H

)omment, cela se #ait7il T *' a7t7il as ar l&7$as de dé#ense, d'organisation T


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ratiueP du mal, ou terri$lement marués ar les sou##rances recti#Wcatrices. Il est imortantd'avoir $eaucou de courage et de renoncement our aider celui ui ne comrend rien & l'aide uilui est o##erte.

Lisias s'interromit. Mrandement surris, -e m'eclamai H

K A% Q comme -e sou%aite travailler aurès de ces légions de mal%eureu, leur aortantle ain sirituel de l'éclaircissement Q

L'in#irmier ami me regarda avec $onté et, arès avoir médité en silence endant un longmoment, il récisa, avant de rendre congé H

K enses7tu avoir la réaration indisensa$le our un tel travail T

>0


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)

DANS LE CA7INET DU &INISTRE

Avec mon réta$lissement surgissait la nécessité de mouvement et de travail. 4ant detems s'étant écoulé, les années de lutte étant assées, mon intér(t se ortail vers lesoccuations ui remlissent la -ournée de tout %omme normal, dans le monde, de manièreutile. Il était incontesta$le ue -'avais erdu d'ecellentes oortunités sur la 4erre, ue denom$reuses erreurs maruaient mon c%emin. Ce me souvenais maintenant des uinze annéesde cliniue, sentant un certain F vide » au #ond du cRur. Ce me sentais comme un vigoureuagriculteur en lein c%am, les mains liées, dans l'imossi$ilité de se mettre au travail.ntouré d'in#irmes, -e ne ouvais m'en aroc%er, comme en d'autres tems oN -'étais & la #oisl'ami, le médecin et le c%erc%eur.


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our ue les avis u'il donnait & certaines ersonnes uissent aussi servir & d'autres, réondantainsi au nécessités d'ordre général, gagnant tems et e##icacité.

De longues minutes s'écoulèrent avant ue ne vienne mon tour.

Ce énétrai dans le ca$inet en comagnie d'une dame 8gée ui serait entendue en remier, en raison de l'ordre d'arrivée. Le 2


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K ire Q s'eclama la vieille #emme, ces déartements sont remlis de ersonnesimmondes.


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)G

EXPLICATIONS DE CLARENCIO

:


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trans#orme les #acilités en une source de mort rématurée du cors %siue. Alors -eune etsain, vous avez commis de nom$reu a$us dans le cadre du travail auuel Césus vous a con#ié.

5ace au regard #erme et en m(me tems $ienveillant, une étrange ertur$ations'emara de moi.

Besectueusement, -e dis H

K Ce reconnais la -ustesse de vos o$servations, mais si ossi$le, -'aimerais o$tenir lesmoens de rac%eter mes dé$its, me consacrant sincèrement au in#irmes de ce centre%ositalier.

K ;olonté très no$le, remarua )larencio avec austérité. )ela dit, il est nécessaire dereconnaStre ue toute t8c%e sur 4erre, dans le domaine des ro#essions, est une invitation duère our ue l'%omme énètre dans les temles divins du travail. Le titre, our nous, n'estu'une étiuette P mais dans le monde, il a our %a$itude de rerésenter une orte ouverte &

toutes les étourderies. Avec cette étiuette, l'%omme o$tient le droit d'arendre no$lement etde servir le "eigneur dans le cadre de "es divins services sur la lanète. /n tel rincie estalica$le & toutes les activités terrestres, ecluant le conventionnalisme de tous les secteursoN elles sont ratiuées. ;ous avez re+u une étiuette de médecin P vous avez énétré letemle de la >


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K Ce me soumets & n'imorte uel travail dans cette colonie de réalisation et de ai.

Avec un ro#ond regard de smat%ie, il réondit H

K ?


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)H

LA VISITE &ATERNELLE

Attenti# au recommandations de )larencio, -e c%erc%ai & réta$lir mes énergies our recommencer l'arentissage. eut7(tre u'en une autre éoue -e me serais senti o##ensé ar des o$servations aussi rudes.


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t au lieu de orter ma mère ue -'aime tant dans mes $ras, comme -e le #aisais dansles derniers moments de son èlerinage sur 4erre, ce #ut elle ui essua mes larmesa$ondantes, me conduisant -usu'au divan.

K 4u es encore #ai$le, mon #ils. *e déense as tes #orces.


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$lessures ui saignent en nous, mais ar la orte de lumière ui s'o##re & notre esrit, a#in uenous soons lus comré%ensi#s et lus %umains. Larmes et ulcères constituent le rocédé del'étendue $énite de nos lus urs sentiments.

Arès une longue ause endant lauelle ma conscience me mit solennellement en

garde, ma mère oursuivit H

K "'il nous est ossi$le de consacrer ces courtes minutes au ro#it de l'amour, ouruoi les détourner vers l'om$re des lamentations T Bé-ouissons7nous, mon #ils, ettravaillons sans rel8c%e.


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)/

CONFIDENCES

Les aroles maternelles me consolèrent, réorganisant mes énergies intérieures.


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luttait, reoussant les tentations.


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K


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)

LA &AISON DE LLSIAS

eu de -ours s'étaient écoulés arès la visite de ma mère uand Lisias vint me c%erc%er sur la demande du


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Arès un certain tems, nous nous trouv8mes #ace & la orte d'une ravissante maisonentourée d'un -ardin coloré.

K )'est ici Q s'eclama mon délicat comagnon.

t avec une eression emreinte de tendresse, il a-outa H

K *otre demeure & F *osso Lar XG.

Au dou tintement de la sonnette d'entrée, une #emme smat%iue aarut & la orte.

K


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K =% Q Lisias, le coua a##ectueusement sa mère, ne sois as ironiue. *e tesouviens7tu as de la manière dont le


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)J

A&OUR@ ALI&ENT DES Â&ES

/ne #ois la rière terminée, la roriétaire de la maison nous invita & asser & ta$le,servant un otage récon#ortant et des #ruits ar#umés ui sem$laient surtout (tre un concentréde #luides délicieu. Mrandement surris, -'entendis Laura o$server avec -oie H

K 5inalement, nos ré#ections sont ici $ien lus agréa$les ue sur la 4erre. Il a des#oers, & F *osso Lar G, ui s'en disensent resue comlètement P mais dans les zones du


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K *'ou$lions toute#ois as la uestion des cors, a-outa Laura, arce u'au #ond, lever, l'animal, l'%omme et nous, nous déendons a$solument de l'amour. *ous nous mouvonstous en lui et sans lui, nous n'aurions as d'eistence.

K )'est etraordinaire Q m'eclamai7-e.

K *e vous souvenez7vous as de l'enseignement évangéliue F aimez7vous les unsles autres G T oursuivit la mère de Lisias, attentionnée. Césus n'a as éta$li ces rincies enne ensant u'& la c%arité, rincies dans lesuels nous arendrons tous, t6t ou tard, ue la

ratiue du $ien constitue un simle devoir. Il nous conseille aussi de nous alimenter les unsles autres dans le c%am de la #raternité et de la smat%ie. L'%omme incarné saura lus tardue la conversation amicale, le geste a##ectueu, la $onté réciroue, la con#iance mutuelle, lalumière de la comré%ension, l'intér(t #raternel, atrimoines ui dérivent naturellement del'amour ro#ond, constituent de solides aliments our la vie en soi. Béincarnés sur la 4erre,nous a##rontons de grandes limitations P en revenant de ce c6té7ci, nous reconnaissons uetoute la sta$ilité de la -oie est un ro$lème d'alimentation urement sirituelle. Des #oers, des

etites villes, des cités et des nations se #orment en accord avec ces imérati#s. Ce me souvins Instinctivement des t%éories du see largement divulguées de ar le

monde P mais, devinant eut7(tre mes ensées, Laura dit H

K ersonne ne dit ue le %énomène est simlement seuel. Le see est unemani#estation sacrée de cet amour universel et divin, mais ce n'est u'une eression isolée du

otentiel in#ini. armi les coules les lus siritualisés, la tendresse, la con#iance, ledévouement et l'entente réciroue demeurent $ien au7dessus de l'union %siue, réduiteentre eu & une réalisation transitoire. L'éc%ange magnétiue est le #acteur ui éta$li le rt%menécessaire & la mani#estation de l'%armonie. our entretenir le $on%eur, leur résencemutuelle, et ar#ois, seulement la comré%ension, su##isent.

ro#itant d'une ause, Cudit% a-outa H

K F *osso Lar G, nous arenons ue la vie ter restre s'éuili$re dans l'amour sansue la lus grande artie des %ommes ne s'en aer+oive. \mes -umelles, 8mes sRurs et 8mesa##ines #orment des aires et de nom$reu groues. "'unissant les unes au autres, se

rotégeant mutuellement, elles arviennent & o$tenir l'éuili$re dans le lan de la rédemtion.


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K ;oici nos #rères olidoro et stacio, comagnons de service au


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)K

LA ,EUNE D6SINCARN6E

K ;otre etite7#ille ne vient as & ta$le our les reas T demandai7-e & la roriétairede la maison, c%erc%ant & avoir une conversation lus ersonnelle.

K our le moment, elle mange seule, m'eliua Laura, car la auvre etite esttou-ours nerveuse et a$attue. Ici, nous ne la+ons as autour de notre ta$le les ersonnes uise trouvent dans un état de ertur$ation ou de dégoVt. La neurast%énie et l'inuiétude émettentdes #luides lourds et vénéneu ui se mélangent automatiuement au aliments.


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concerne l'union con-ugale, uand tu ourras #aire des ecursions dans les s%ères de la lanète en notre comagnie, tu le trouveras dé-& marié & une autre.

Otonné & mon tour, -e notai la surrise douloureuse d'Oloisa. lle ne savait comment secomorter #ace & la sérénité et au $on sens de sa grand7mère.

K "erait7ce ossi$le T

La mère de Lisias #it un geste d'une grande tendresse et dit H

K *e sois as t(tue et ne c%erc%e as & me contre7dire.

;oant ue la sou##rante renait l'attitude de ui attend des reuves, Laura insista avecdouceur H

K *e te souviens7tu as de


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K


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)réations. Ils se dissimulent, aussi $ien en société ue dans la vie rivée P l'un #ait desvoages lointains mentalement uand l'autre commente la t8c%e ui lui revient. "i la #emme

arle des en#ants, le mari s'éloigne & travers les a##aires P si le comagnon eamine unedi##iculté du travail ui est sien, l'esrit de l'éouse s'envole vers l'atelier de la couturière. Ilest clair u'en de telles circonstances, l'angle divin n'est as clairement tracé. Il a deu

lignes divergentes tentant, en vain, de #ormer l'angle su$lime a#in d'édi#ier une marc%e dansl'escalier grandiose de la vie éternelle.

)es concets me laissèrent ro#ondément silencieu et, grandement imressionné, -edis H

K Laura, ces dé#initions suscitent un monde de ensées nouvelles. A% Q si nousconnaissions tout cela sur la 4erre Q...

K )'est une uestion d'eérience, mon ami, réliua la no$le dame. L'%omme et la#emme arendront dans la sou##rance et la lutte. our le moment, eu de ersonnes sont

conscientes ue le #oer est une institution rincialement divine ue l'on doit vivre de toutson cRur et de toute son 8me. Alors ue le commun des mortels traverse la région #leurie des#ian+ailles, ils se c%erc%ent, mettant en Ruvre tous les moens de l'esrit. )'est our cela u'ilest dit ue tous les (tres sont $eau uand ils aiment vérita$lement. Le su-et le lus trivialdevient des lus enc%anteurs dans les conversations les lus #utiles. L'%omme et la #emmeaaraissent ici dans l'intégration de leurs #orces su$limes.


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doit arendre & aorter dans son #oer la ric%esse des ses eériences, et la #emme a $esoind'entourer de douceur le dur la$eur de l'%omme. l'intérieur de la maison, l'insiration P &l'etérieur, l'activité. L'une ne vivra as sans l'autre. )omment la rivière aura tou-ours de l'eausans source et comment la source s'écoulera sans le lit de la rivière T

Ce ne us m'em(c%er de sourire en écoutant cette uestion.

La mère de Lisias, arès une longue ause, continua H

K Euand le


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CONTINUANT LA CONVERSATION

K *otre conversation, m'eclamai7-e avec intér(t, me suggère de nom$reusesinterrogations, Laura, mais la curiosité, l'a$us...

K *e dites as cela, me coua7t7elle, $ienveillante, demandez tou-ours. Ce ne suis ascaa$le d'enseigner, mais il est tou-ours #acile d'in#ormer.

*ous rSmes de son o$servation uis -e lui demandai ensuite H

K )omme il en va sur la 4erre, la roriété est ici relative. *os acuisitions sont#aites sur la $ase des %eures de travail. 5inalement, le $onus7%eure est notre argent. 4out ceui nous est nécessaire est acuis avec ces couons ue nous o$tenus ar nous7m(mes &

grands ren#orts de dévouement et d'e##ort. n général, les constructions rerésentent un atrimoine commun sous le contr6le du Mouvernement.


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K Laura, m'eclamai7-e, l'interromant, ermettez7moi une arent%èse. ardonnezma curiosité mais -usu'& résent, -e n'ai encore as u rendre connaissance, de manière lus

ro#onde de mon assé sirituel. *e suis7-e as dé$arrassé des liens %siues T *'ai7-e astraversé la rivière de la mort T ;ous (tes7vous souvenue du assé tout de suite arès votre

venue ou vous a7t7il #allu attendre le concours du tems T

K C'ai dV attendre, réliua7t7elle, souriante. Avant tout, il est indisensa$le ue nousnous déouillions des imressions %siues. Les écailles de l'in#ériorité sont très tenaces. /ngrand éuili$re est nécessaire a#in ue nous uissions nous souvenir de manière ro#ita$le. ngénéral, nous avons tous commis d'imortantes erreurs dans les ccles de la vie éternelle. Euise souvient du crime erétré se sentira l'(tre le lus in#ortuné de l'/nivers, et ui se souvientdu crime dont il a été victime se considérera, de la m(me manière, comme un (tremal%eureu. Ainsi, seule l'8me ui est très sVre d'elle7m(me re+oit sontanément de telssouvenirs. Les autres sont dVment contr6lées en ce ui concerne le domaine desréminiscences et, si elles tentent de tromer ce disositi# de la loi, il n'est as rare de les voir

se laisser aller au déséuili$re ou & la #olie.

K


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travail, sur la 4erre. Ainsi, Bicardo est arti voil& trois ans. Euant a moi, -e le suivrai d'iciuelues -ours, n'attendant ue le retour de 4eresa our la laisser avec les autres.

t, le regard vague, comme si son esrit était très loin, au c6té de sa #ille retenue sur 4erre, Laura a-outa H

K La mère d'Oloisa ne tardera as. "on assage a travers le "euil ne sera ue deuelues %eures gr8ce au grands sacri#ices u'elle #ait deuis l'en#ance. Aant $eaucousou##ert, elle n'aura as $esoin des traitements de la Bégénération. Ce ourrai donc luitransmettre mes o$ligations de l'Aide et artir tranuillement. Le "eigneur ne nous ou$liera

as.


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LE 7ONUS.9EURE

=$servant ue Laura s'attristait su$itement au souvenir de son mari, -e résolus dec%anger la direction de la conversation, demandant H

K Eue ouvez7vous me dire & roos des $onus7%eure T "'agit7il d'une monnaie demétalT


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"urris, me souvenant des organisations terrestres, -e voulus savoir H

K 4oute#ois, comment concilier un tel sc%éma avec la nature du service TL'administrateur gagnera %uit $onus7%eure dans l'activité normale de sa -ournée, et l'ouvrier

du transort recevra la m(me c%ose T Le travail du remier n'est7il as lus élevé ue celui dusecond T

"ouriant #ace & ma uestion, la mère de Lisias m'eliua H

K 4out est relati#. "i dans l'orientation ou dans l'eécution le travail est un sacri#ice ersonnel, la rémunération est multiliée avec -ustesse.


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lus sage. *ous ourrions déenser nos $onus7%eure. )ela dit, il est encore lus ro#ita$le de#aire un registre individuel de la comta$ilisation du tems de service utile ui nous con#èrel'accès & de récieu titres.

De telles le+ons m'intéressaient ro#ondément.

K


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SAVOIR ECOUTER

Intérieurement, -e regrettais cette interrution dans notre conversation. Leselications de Laura #orti#iaient mon cRur.

Lisias entra dans la maison visi$lement satis#ait.

K Alors Q tu n'es as encore allé te reoser T demanda7t7il en souriant.

t, endant ue les -eunes se retiraient, il m'invita, o$ligeant H

K ;iens au -ardin car tu n'as as encore vu le clair de lune ui $aigne la région.

La roriétaire des lieu entra en conversant avec ses #illes endant ue -'accomagnai

Lisias -usu'au arterres en #leur.Le sectacle était suer$e Q a$itué au sé-our en milieu %ositalier, armi les grands

ar$res, -e ne connaissais as encore le sectacle merveilleu u'o##rait la nuit claire dans lesvastes uartiers du


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rogrammation du service nécessaire, les notes de la "iritualité "uérieure et lesenseignements élevés sont maintenant, our nous autres, $ien au7dessus de toute ré#leionterrestre.

"on o$servation était -uste.


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naissons u'aucun (tre ne eut aider avec -ustice, s'il est victime des déséuili$res dusentiment et de la ré#leion. )'est our cela u'avant d'avoir de nouveau contacts avec les

arents terrestres, il est indisensa$le d'(tre convena$lement réaré. "'ils o##rent un esaceadéuat our l'amour sirituel, l'éc%ange sera sou%aita$le.


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LI&PRESSIONNANT APPEL

/ne douce mélodie se déversa dans l'atmos%ère uand le réceteur #ut allumé, nousentourant de sonorités %armonieuses, endant u'aaraissait, sur l'écran de la télévision, levisage du résentateur dans le ca$inet de travail ui commen+a alors & arler H

K Ometteur du oste Deu, de la colonie F


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K *ous sommes encore très loin des régions idéales de la ensée ure. )omme sur la4erre, ceu ui s'accordent ar#aitement entre eu euvent éc%anger des ensées sans les

$arrières idiomatiues P mais, de manière générale, nous ne ouvons nous asser de la #orme,dans le sens le lus large de l'eression. *otre c%am de $ataille est incommensura$le.L'%umanité terrestre, constituée de millions d'(tres, s'unie & l'%umanité invisi$le de la lanète

constitué de milliards d'individus. Il ne serait ar conséuent as ossi$le d'atteindre les zones er#ectionnées tout de suite arès la mort du cors %siue. Les atrimoines nationau et lin7guistiues sont encore très résents ici, #ormant des #rontières sc%iues. Il eiste, dans les

lus divers secteurs de notre activité sirituelle, un grand nom$re d'srits li$érés de toutesles limitations, mais il #aut reconnaStre u'en règle générale, on sou##re de ces restrictions.Bien ne tromera le rincie de séuence ui rédomine dans les lois évolutives.

cet instant, la musiue s'interromit et l'%omme de tout & l'%eure se remit & arler H

K Ometteur du oste Deu, de la colonie F


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K *' a7t7il rien & uoi l'on uisse recourir our con-urer la catastro%e T demandai7 -e, trou$lé.

K


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osition. *'ou$liez as ue vous ourrez o$tenir des $iens lus récieu et lus dignes ue lasimle analse des #aits. La curiosité, m(me saine, eut (tre une zone mentale trèsintéressante, mais ar#ois dangereuse. l'intérieur, l'esrit a##a$le et loal arvient & semaintenir dans de no$les activités P les indécis et les ineérimentés, eu, euvent connaStred'amères douleurs, sans ro#it our ersonne. )larencio vous a o##ert un laissez7asser our

les


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avant mon déart. 5aites de cette maison votre %a$itation. 4ravaillez et soez courageu,con#iant en Dieu.

Levant mes eu emlis de larmes, -e les osais sur son eression de tendresse,ressentant la -oie ui naSt des a##ections ures et -'eus alors l'imression de connaStre mon

interlocutrice de longue date, $ien u'en vain -e tentasse de ercevoir sa douceur dans messouvenirs les lus lointains. Ce voulus la rendre dans mes $ras et l'em$rasser de manièreréétée, mais & cet instant, uelu'un vint #raer & la orte.

Démontrant une in#inie a##ection maternelle, Laura dit en me regardant H

K )'est Ba%a[l ui vient vous c%erc%er. Allez7 mon ami, gardant Césus & l'esrit.4ravaillez our le $ien des autres a#in ue vous uissiez trouver votre rore $ien.


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NOUVELLES PERSPECTIVES

Bé#léc%issant au suggestlons amicales et sages de Ia mère de Lisias, -'accomagnaiBa%a(l, convalncu ue -e ne artais _s en visites d'o$servations, mais en arentis7sage etservice utile.

n c%emin -usu'au lieu ou l(


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K


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K Ce demande la résence de 4o$ias avant u'il ne se rende au )%am$res deBecti#ication.

/n court instant s'était écoulé uand aarut & la orte un %omme au manières

tranuilles.

K 4o$ias, lui eliua Ménésio, révenant, nous avons ici un ami ui vient du


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ENFIN LE TRAVAIL

Camais -e n'aurais u imaginer le sectacle ui se déroulait & résent sous mes eu.)e n'était as vraiment l'%6ital terrestre, as lus ue l'institut de traitement normal de lasanté organiue. Il s'agissait d'une série de vastes c%am$res reliées les unes au autres etremlies de vérita$les déouilles %umaines. /ne singulière clameur #lottait dans l'air Hgémissements, sanglots, %rases douloureuses rononcées & tort et & travers... ;isagescadavériues, mains suelettiues, #aciès monstrueu, laissaient transaraStre une terri$lemisère sirituelle.


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lui aliuer uelues asses de rostration, lui retirant ses #orces et sa mo$ilité our son rore $ien.

K ;ous avez très $ien #ait, #St remaruer 4o$ias, ensi#, -e vais demander ue desmesures soient rises contre l'attitude de la #amille. Il est nécessaire u'elle se retrouve

con#rontée & de grandes réoccuations a#in de nous laisser Bi$eiro en ai.

Ce #iai le malade c%erc%ant & identi#ier sa situation intérieure, reconnaissant lamani#estation légitime de la démence. Il s'adressait & 4o$ias comme un en#ant ui auraitconnu le $ien#aiteur mais #aisait a$straction de tout ce u'on disait & son su-et.

*otant mon admiration, le nouvel orienteur eliua H

K Le mal%eureu demeure dans une %ase de cauc%emar oN l'8me voit et entend un eu lus ue ses rores a##lictions. L'%omme, mon c%er, ne trouve dans la vie réelle ue ceu'a amassé our lui7m(me. *otre Bi$eiro s'est laissé ent%ousiasmer ar de nom$reuses

illusions.

C'aurais voulu m'enuérir de l'origine de ses sou##rances, en connaStre la rovenance etl'%istoriue de la situation P ceendant, -e me souvins des sages conseils de la mère de Lisiasen ce ui concernait la curiosité et -e me tus. 4o$ias adressa & l'in#irme de généreuses arolesd'otimisme et d'esérance. Il lui romit de rendre les mesures les lus adatées, luidemandant de garder son calme our son rore $ien et u'il ne se #8c%e as du #ait d'(treretenu sur son lit. Bi$eiro, agité de #orts trem$lements, le visage cireu, é$auc%a un souriretrès triste et le remercia avec des larmes.

*ous oursuivSmes notre rogression & travers de longues #iles de lits $ien rangés,sentant les e%alaisons désagréa$les de l'am$iance ui renaient leur origine, comme -e vins &l'arendre lus tard, dans les émanations mentales de ceu ui se trouvaient rassem$lés icien roie au douloureuses imressions de la mort %siue et, $ien souvent, sous l'emire de

$asses ensées.

K )es c%am$res ne sont réservées u'au entités masculines, m'eliua moncomagnon.

F 4o$ias Q 4o$ias... Ce meurs de #aim et de soi#Q G s'écria un des atients. FAu secours,#rère Q... G criait un autre. F our l'amour de Dieu Q... -e n'en eu lus Q... G s'eclamait un

troisième.Le cRur a##ligé #ace & la sou##rance de tant de ersonnes, -e ne us m'em(c%er de

oser cette douloureuse uestion H

K


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réarent dé-& our le service régénérateur. Euant au larmes u'ils versent, souvenons7nousue nous nous devons nos rores sou##rances. La vie de l'%omme est & l'image de l'endroit oNson cRur se trouve.

uis, arès une ause endant lauelle il arut sourd & toute cette clameur, il récisa H

K )e sont des contre$andiers de la vie éternelle.

K )omment +a T ai7-e voulu savoir, intéressé.


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eulser une su$stance noire ar la $ouc%e, sorte de vomi o$scure et visueu, avec deterri$les émanations cadavériues.

K )e sont les #luides vénéneu u'ils sécrètent, eliua très calmement 4o$ias.

*arcisa #aisait son ossi$le our réondre romte7ment au travail de nettoage, maisen vain. /n grand nom$re d'entre eu laissait éc%aer la m(me su$stance noire et #étide.)'est alors u'instinctivement -e me saisis du matériel d'%giène et me lan+ai dans le travailavec ardeur.

L'in#irmière arut contente de l'aide %um$le de son nouveau #rère, alors ue 4o$ias, deson c6té, me lan+ait des cous d'Ril satis#aits et reconnaissants. Le service continua toute la

-ournée, me coVtant une sueur $énite, et aucun ami du monde ne ourra imaginer la -oiesu$lime du médecin ui recommen+ait son éducation avec les t8c%es élémentaires del'in#irmier.

9@


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nsuite, il orta une main & son #ront comme s'il ré#léc%issait & uelue c%ose de ro#ondément sérieu et il s'eclama H

K *ous résoudrons raidement la uestion de l'%é$ergement P il n'en sera as de

m(me en ce ui concerne l'assistance. *os auiliaires les lus #orts ont été mo$ilisés our garantir les services de la )ommunication dans les s%ères de la "ur#ace en raison des nuagesde ténè$res ui entourent ar moment le monde des incarnés. *ous avons $esoin de ersonnel

our le travail nocturne arce ue les ouvriers ui se trouvent avec les "amaritains arriverontetr(mement #atigués.

K )'est avec laisir ue -e me mets & votre disosition, m'eclamai7-e sontanément.

4o$ias m'adressa un regard de ro#onde smat%ie m(lée de gratitude, me #aisantressentir une douce -oie intérieure.

K


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tendresse. armi les di##érents auiliaires résents, la $onté soiilanée de *arcisa uis'occuait de tous de manière maternelle, m'imressionna. Attiré ar sa générosité, -e c%erc%ai& m'aroc%er d'elle avec intér(t. Il ne #ut as très di##icile d'éta$li une conversation amicale etsimle. La vieille #emme, a##a$le, ressem$lait & un livre su$lime de $onté et de sagesse.

K ^ a7t7il longtems ue vos travaillez ici T demandai7-e & un certain moment denotre conversation amicale.

K =ui, cela #ait si ans et uelues mois ue -e suis en service dans les )%am$res deBecti#ication. )eendant, il me manue encore trois ans a#in de ouvoir réaliser mes désirs.

5ace & l'interrogation silencieuse de mon regard, *arcisa dit aima$lement H

K C'ai $esoin d'un aui très sérieu.

K Eue voulez7vous dire ar l& T demandai7-e intéressé.

K C'ai $esoin de rencontrer certains srits amis, sur 4erre, our des travaud'élévation con-ointe. cause de mes écarts assés, -'ai longtems demandé, en vain, l'occa7sion nécessaire & mes #ins. Ce vivais ertur$ée, a##ligée. =n me conseilla de recourir au


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t elle lui aliua les #luides salutaires et récon#ortants.


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vigoureu #luides vitau arès uoi il em$rassa son visage, leurant en a$ondance. Ce n'ai uretenir mes larmes et me suis retiré, les laissant seuls. Ce ne sais as ce ui se assa ar la suiteentre eu deu, mais -e us noter ue l'état de 5rancisco, deuis ce -our, s'amélioranota$lement. La démence totale s'est réduite & des crises ui sont, & résent, de lus en lusesacées.

K )omme tout cela est émouvant Q m'eclamai7-e en roie & une #orte imression.)ela dit, comment l'image du cadavre eut7elle le ersécuter T

K La vision de 5rancisco, m'arit la vieille #emme, avec dévouement, est lecauc%emar de nom$reu srits arès la mort cororelle. Ils s'attac%ent ecessivement & leur cors, ne voient lus autre c%ose et ne vivent ue our lui et ar lui, lui vouant un vérita$leculte, et le sou##le rénovateur arrivant, ils ne l'a$andonnent as. Ils reoussent toute idée desiritualité et luttent désesérément our le conserver. "urgissent alors les vers voraces ui leseulsent. ce stade, leur cors les remli d'%orreur et ils adotent une nouvelle attitudeetrémiste.


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9ERITA+E ET EUT9ANASIE

Ce ne m'étais as encore remis de ma ro#onde surrise ue "alustio s'aroc%a, disant& l'intension de *arcisa H

K *otre sRur aulina sou%aite voir son ère malade dans le avillon >. Avant de l'enautoriser, -'ai -ugé lus oortun de vous consulter car le malade est encore su-et & des crisesaigu[s.

Dans des gestes de $onté ui lui étaient caractéristiues, *arcisa réondit H

K 5aites7la entrer sans tarder. lle a la ermission du


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K aa, te sens7tu mieu T demanda7t7elle avec une etr(me tendresse #iliale.

K AWe Q... AWe Q... cria le malade d'une voi de stentor. Ce ne eu ou$lier l'in#amie, -ene eu reoser ma ensée... Ce le vois encore & mon c6té m'administrant le venin mortel Q...

K *e dis as cela, aa, demanda délicatement la -eune #emme. "ouviens7toiu'del$erto entra dans notre #oer comme un #ils, envoé ar Dieu.

K


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eressions etérieures de la vie. Ils sont rares ceu ui c%erc%ent & assem$ler connaissancesno$les, ualités de tolérance, lumières de l'%umilité, $énédictions de comré%ension. *ousimosons au autres nos carices, nous nous éloignons des services du ère, nous ou$lions le

oliment de notre esrit. ersonne ne naSt sur la lanète our accumuler de l'argent dans desco##res ou des titres dans les $anues. Il est naturel ue la vie %umaine demande le concours

de la révoance et ne uisse se asser d'administrateurs #idèles sac%ant administrer avecsagesse.


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)

VA&PIRE=

Il était vingt7et7une %eures. *ous n'avions as encore ris de reos si ce n'était lors decourtes conversations nécessaires & la résolution de ro$lèmes sirituels. Ici, un maladedemandait soulagement P l&, un autre avait $esoin de asses de récon#ort. Euand nous #Vmesnous occuer de deu in#irmes, dans le avillon 11, -'entendis un concert de cris tout rès.Instinctivement, -e #is un mouvement a#in de m'en aroc%er, mais *arcisa m'en em(c%a,

révenante H

K *' allez as P ici se trouvent les déséuili$rés du see. )e ue vous verriez serait& vos eu etr(mement douloureu. Mardez cette émotion our lus tard.

X *d4 H voir le leiue en dé$ut d'ouvrage.

Ce n'insistai as. )eendant, mille interrogations $ouillonnaient dans mon cerveau P unmonde nouveau s'ouvrait & ma rec%erc%e Intellectuelle. Il m'était indisensa$le de mesouvenir & tout instant du conseil de la mère de Lisias our ne as me détourner del'o$ligation -uste.

eu arès vingt7et7une %eures, uelu'un arriva du #ond d'un grand arc. Il s'agissaitd'un etit %omme au #aciès singulier ui araissait (tre un %um$le travailleur. *arcisa le re+utavec gentillesse, demandant H

K Eue se asse7t7il Custino T Euel est votre message T

L'ouvrier, ui #aisait artie du cors des sentinelles des )%am$res de Becti#ications,réondit, a##ligé H

K Ce viens vous in#ormer u'une mal%eureuse est en train de demander du secours augrand ortail ui donne vers les c%ams cultivés. Ce crois u'elle a tromé la vigilance des

remières lignes...

K t ouruoi ne vous en (tes7vous as occué T demanda l'in#irmière.

Le serviteur #it un geste %ésitant et eliua H

K "elon les ordres ui nous régissent, -e n'ai u le #aire étant donné ue la auvre estcouverte de tac%es noires.

K )omment dis7tu T réondit *arcisa, surrise.

K =ui, madame.

K Alors le cas est très grave.

10@


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)urieu, -e suivis l'in#irmière & travers le c%am $aigné du clair de lune. La distanceétait relativement longue. =n ouvait voir, & c6té, les lantations d'ar$res tranuilles de ce

arc immense, remués ar une $rise légère. *ous avions arcouru lus d'un Yilomètre uandnous atteignSmes la grande grille & lauelle s'était ré#éré le travailleur.

)'est alors ue surgit soudainement la miséra$le #igure de la #emme ui imlorait del'aide de l'autre c6té. Ce ne vis rien si ce n'est les contours de la mal%eureuse couverte de%aillons, son visage terri$le et ses -am$es ui n'étaient lus u'une laie & vi#.


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K our le moment, cette #emme ne eut recevoir notre aide. Il s'agit d'un des lus uissants vamires u'il m'ait été donné de voir -usu'& ce -our. Il est nécessaire de la laisser livrée & son rore sort.

C'en #us scandalisé. *'était7ce as une #aute au devoirs c%rétiens ue d'a$andonner

cette sou##rante au mal%eur du c%emin T *arcisa, ui & ce u'il me sem$lait, artageait lam(me imression, demanda suliante H

K


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K Ce reconnais, mon amie, réondit le directeur de la surveillance, imressionné ar sa sincérité, ue nous sommes tous des esrits endettés. )ela dit, nous avons en notre #aveur la reconnaissance de ces #ai$lesses et la $onne volonté de rac%eter nos dé$its P cet (tre, our lemoment, ne désiré rien de lus ue ertur$er les ersonnes ui travaillent. )eu ui

vé%iculent des sentiments étri#iés dans l'%ocrisie émettent des #orces destructrices. uoinous sert un service de surveillance T

t souriant de manière eressive, il s'eclama H F )%erc%ons7en la reuve Q G

Le "urveillant en )%e# s'aroc%a alors de la #emme et lui demanda H

K Eu'attendez7vous, ma sRur, de notre secours #raternel T

K De l'aide Q De l'aide Q De l'aide Q... réondit7elle larmoante.

K


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5rère aulo l'accomagna du regard durant de longues minutes et, se tournant versnous, il conclut H

K Avez7vous o$servé le ;amire T lle a##ic%e une condition de criminelle et se

déclare innocente P elle est ro#ondément mauvaise et a##irme (tre $onne et ure P elle sou##redésesérément et rétend (tre tranuille P elle s'est créé un en#er et a##irme u'elle rec%erc%e leciel.

5ace au silence avec leuel nous écoutions la le+on, le "urveillant en )%e# conclut H

K Il est indisensa$le de r(ter attention au $onnes ou mauvaises aarences. *aturellement, la mal%eureuse sera traitée ailleurs ar la onté Divine.


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<

INFOR&ATIONS SUR VENERANDA

Alors ue nous énétrions & nouveau dans le arc, -e ressentai une singulière#ascination.

)es ar$res accueillants, ces vertes lantations m'aelaient incessamment. De manièreindirecte, cela rovoua les elications de *arcisa ui réondit & mes uestions voilées.

K Dans le grand arc, dit7elle, il n' a as seulement des c%emins menant au "euil oudes cultures destinées au -us alimentaires. La


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K Il a une di##érence. Le


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Bégénération recourent & elle avant de rendre une uelconue décision imortante. n denom$reuses situations, le Mouvernement s'aide de ses avis. l'ecetion duMouverneur, le


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DE CURIEUSES O7SERVATIONS

Euelues minutes avant minuit, *arcisa m'autorisa & me rendre au grand ortail des)%am$res. Les "amaritains devaient se trouver dans les environs. Il était indisensa$le deguetter leur retour a#in de rendre les disositions nécessaires.

Avec uelle émotion -e reris le c%emin entouré d'ar$res #euillus et accueillants Q Ici,des troncs raelant le c%(ne ancestral de la 4erre P l&7$as, des #euillages soignés ressem$lant& l'acacia et au in. L'air ar#umé me araissait une $énédiction. Dans les c%am$res, malgréles grandes #en(tres, -e n'avais as ressenti une telle imression de $ien7(tre. Ce marc%aisainsi, silencieu, sous les #rondaisons amicales u'agitaient doucement des vents #rais,

m'enveloant dans une sensation de reos.


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)es uestions intérieurement me torturaient, mais m'attac%ant au imérati#s du devoir -uste, -e m'aroc%ai de la grande grille, o$servant au7del&, & travers les c%ams cultivés.

4out était clair de lune et sérénité, ciel su$lime et $eauté silencieuse Q


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K Les c%iens, dit *arcisa, sont des aides récieuses dans les régions o$scures du"euil oN ne se trouvent as seulement les %ommes désincarnés, mais également de vérita$lesmonstres u'il n'est as utile de décrire our le moment.

D'une voi énergiue, l'in#irmière aela des serviteurs ui se tenaient en arrière,envoant l'un d'entre eu & l'intérieur transmettre des ordres. C'o$servai attentivement l'étrangegroue ui s'aroc%ait lentement.

"i grands vé%icules areils & des c%ariots, récédés de meutes de c%iens -oeu ettur$ulents, étaient tirés ar des animau ui, m(me de loin, me ara

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