p. 6 p. 8 p. 17 mecachrome remonte amal florange : le cif

FO MÉTAUX FÊTE SON FO MÉTAUX FÊTE SON

500500ÈÈ NUMÉRO !NUMÉRO !

F é d é r a t i o n F O d e l a m é t a l l u r g i e

LE JOURNAL

P. 6Mecachrome remontela pente

P. 17Le CIF, un dispositif en pleine forme !

P. 8AMAL Florange : transformer l’essai

w w w . f o - m e t a u x . o r g

500 • septembre 2011N°CPPAP 0215s07170

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Editorial

L’événementFO Métaux fête son 500è numéro ! 4

Actualité sociale Mecachrome remonte la pente 6

MBF Technologies : rien ne va plus 7

AMAL Florange : transformer l’essai 8

Victoire sur les salaires chez Halgand 9

Déclaration de la Fédération FO de la métallurgie

à la CPNE du 22 juin 2011 10

Le combat continue chez SAEP 14

Nouvelle avancée dans la lutte contre

le chômage des jeunes 14

Actualité syndicaleUSM de Saône-et-Loire : priorité au développement 15

Jean-Claude Mailly à la rencontre des métallos 15

FO fait avancer la formation professionnelle 16

Le CIF, un dispositif en pleine forme ! 17

FO signe pour l’alternance 17

InFOsRésolution de la Commission

administrative fédérale 18

FO Métaux au congrès de Metalicy KNSB 19

Les résultats de FO

lors des élections professionnelles 20

Thierry Maurer nous a quittés 22

Bernard Toussaint n’est plus 22

Vos droitsDe nouvelles précisions sur la clause

de non-concurrence 23

s o m m a i r e s e p t e m b r e 2 0 1 1

> SMIC horaire brut : 9 euros

> SMIC brutmensuel :1365 euros

> Plafond de la sécurité sociale :2 946 euros par mois(pour l ’année 2011 : 35 352 euros)

> Coût de la vie :-0,4 % en jui l let (-0,5 % hors tabac); +1,9 % en glissement

sur les 12 derniersmois (+ 1,9 % horstabac).

> Chômeurs :2 756 500(catégorie A, au 25 août 2011)

> Indice de référencedes loyers :120,31 (2è tr imestre2011).

> Taux d’intérêt (23 août) :0,90 % au jour le jour.

C h i f f r e s à c o n n a î t r e

septembre 20112 • FO Métaux

Et toujours l’information en ligne sur...

www.fo-metaux.com

3

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Frédéric HomezSecrétaire général.

é d i t o r i a ln u m é r o 5 0 0

Après une période estivale bien

méritée pour toutes et tous, et

même si le beau temps n'a pas

toujours été au rendez-vous, nous espé-

rons que vous avez passé de bonnes

vacances entre la famille et les amis. Nous

voilà sur le chemin d'une rentrée qui nous

conduit vers de nombreuses incertitudes,

sur le plan tant économique que politique,

avec les différentes échéances électo-

rales de 2012, en vue desquelles les pro-

messes vont aller bon train.

Pour notre part, nous resterons sur le

chemin de l'indépendance et de la défen-

se des salariés. Et nous avons la ferme

intention de ne pas participer et de ne

pas nous laisser emmener vers des

actions qui auront comme seul objec-

tif de faire de la politique purement poli-

ticienne. Nous laisserons ce terrain à

ceux qui en ont l'habitude et qui ont

contribué, du fait de leurs intérêts per-

sonnels ou politiques, à l'échec d'un com-

bat sur les retraites que nous aurions

pu gagner.

Pour FO, nous allons continuer à

revendiquer des augmentations de

salaires, de meilleures conditions de tra-

vail et des départs anticipés dans le cadre

de la pénibilité. Nous allons continuer

également à défendre notre système de

protection sociale, sans oublier notre

attachement indéfectible à défendre notre

industrie et nos emplois.

Dans le cadre de nos revendications,

notre organisation syndicale a décidé,

et ce dès le mois de juin dernier, de faire

du 20 septembre une journée de mobi-

lisation qui se traduira dans les faits par

une distribution massive de tracts rap-

pelant nos positions. Cette décision est

bonne et ce n'est certainement pas ce

que nous avons entendu ces derniers

jours qui pourrait nous persuader que

cela serait inutile ou inefficace. Bien

au contraire, les salarié(e)s tout

comme les retraité(e)s ou chômeurs et

chômeuses ont le droit de savoir, de se

défendre contre les injustices sociales

et de se mobiliser si nécessaire.

Il ne suffit pas de demander toujours

aux mêmes de payer et de participer à

la solidarité nationale. En effet, dans

le cadre d'un contexte économique mon-

dial et européen de restriction budgé-

taire, nous avons surtout entendu par-

ler, au niveau national, de plans

d'économies ou de rigueur. Des

annonces ont été faites en ce sens par

le gouvernement afin de trouver 12 mil-

liards supplémentaires pour le budget

2012. A la lecture des annonces faites

en direct le 24 août par le Premier

ministre, et au vu des réactions qu'elles

ont provoquées, nous pouvons dire que,

pour le moment, le gouvernement

évite d'aller sur le terrain des restric-

tions supplémentaires sur les droits col-

lectifs et sociaux. Pour autant, nous

n'oublions pas ceux qui ont déjà été enta-

més au travers, notamment, du dossier

des retraites.

Les salarié(e)s doivent en cette rentrée

plus que jamais s'organiser et adhérer

à FO, afin de rejoindre la seule orga-

nisation syndicale libre et indépendante

et ainsi défendre leurs droits collectifs

obtenus par le biais de la pratique

contractuelle et conventionnelle chère

à FO. Plus les salarié(e)s se syndi-

queront, plus nous serons encore plus

forts et écoutés. Il n'y a plus de temps

à perdre, contactez vos délégué(e)s ou

responsables FO de votre entreprise ou

localité.

Organe officiel de laFédération confédérée FOde la Métallurgie

Directeur de la publication :Frédéric Homez

Imp.Spéciale FO MétauxN° de CPPAP: 0210s07170

Rédaction : ADH

Publicité : PMV9, rue Baudoin, 75 013 Paris

Abonnements :01 53 94 54 00

Le 20 septembre, tous mobilisés, tous prêts à riposter !

FO Métaux • 3septembre 2011

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L ’ é v é n e m e n t

FO Métaux fête


Et de 500 ! En cette rentrée 2011, le journal de la Fédération et loyaux services au compteur, ce mensuel d' informations aff iche

Petit coup d'œil dans le rétroviseur sur l 'évolution

L'histoire du journal FO Métaux estindissociable de celle de laFédération. Son premier numéro sort

en juin 1948, deux mois à peine après lecongrès fondateur de la Confédération FO.Le paysage syndical est alors dominé parla CGT et la CFTC. Pour notre jeune orga-nisation, disposer d'un support pourafficher et défendre ses valeurs et ses posi-tions s'avère primordial face auxméthodes alors staliniennes de certainesorganisations syndicales. C'est dans cet espritet sous les impulsions successives des secré-taires généraux George Delamarre et AntoineLaval qu'elle lance et développe la publi-cation d'un bimestriel en noir et blanc dequatre pages au format " quotidien " sousl'appellation La Métallurgie Syndicaliste." Le contenu était avant tout basé surl'activité de nos syndicats, se rappelleBernard Mourgues, secrétaire général de

la Fédération FO de la métallurgie de 1973à 1982. Il s'agissait d'informer les adhé-rents sur la vie de notre organisation etsur son développement, de leur faire vivrenos actions comme s'ils y étaient et de valo-riser nos réussites. Le journal devait les

stimuler. Et tout ceci fait aujourd'hui enco-re partie de son ADN. "

Avec les années, le support évolue, lapagination augmente, les rubriquess'étoffent et les métallos s'approprientleur journal. " C'est un titre qui a tou-jours évolué dans le temps, qui s'est per-pétuellement modernisé pour être en phaseavec les canons de la communication, quicherche en permanence à répondre aumieux aux demandes des syndicats et desadhérents pour leur apporter chaque moisune source d'informations moderne etattractive, analyse le secrétaire généralFrédéric Homez. C'est un outil vivant,et c'est d'ailleurs ce qui fait la force decette publication. " En 1985, alors queles autres fédérations syndicales tirentles unes après les autres un trait sur leurspériodiques, la Fédération FO de la métal-lurgie choisit une orientation inverse. Endécembre paraît un journal totalement

refondu qui intègre les derniers progrèsde la technique. Nouveau look et arri-vée progressive de la couleur, nouveauformat plus proche du magazine, la pagi-nation passe à 24 pages, le rythme devientmensuel. Et pour matérialiser ce nouvelélan, le titre change : adieu LaMétallurgie Syndicaliste, bonjour FOMétaux !

Communiquer

" En faisant ce choix, la Fédération apris une décision politique, se souvientMichel Huc, secrétaire général de 1982à 2004. Notre journal était bien fait maisne s'adressait qu'à nos adhérents. Il fal-lait décider de s'arrêter ou de s'ouvrir,ce que nous avons fait. De plus, les métal-los étaient certes contents de leurjournal, mais trouvaient qu'il ne leuroffrait pas assez, à tous les niveaux. Ilnous fallait un vrai magazine, que les

Le premier numéro de LaMétallurgie Syndicaliste, qui

deviendra FO Métaux.

En 1985, après le XIVè Congrèsfédéral, les adhérents découvrent

leur nouveau journal.

Bernard Mourgues, secrétairegénéral de la Fédération FO de la

métallurgie de 1973 à 1982.

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L ’ é v é n e m e n t

500è numéro !


FO de la métallurgie passe un cap majeur. Avec 63 années de bons une pérennité qui reflète celle de notre organisation et de ses valeurs. de ce fidèle compagnon de route de tous les métallos.

adhérents aimeraient, dont ils soient fiers,et qui serait également une vitrine deFO à destination d'un plus large public.Je pense que nous avons réussi, et je suisheureux de le voir passer le cap du numé-ro 500. " Devenu le navire amiral de lacommunication de la Fédération, FOMétaux poursuit ses évolutions, tant dansla forme que dans le contenu.Intégration d'une rubrique juridique, del 'affiche centrale détachable,

d'indicateurs économiques… Le paneld'informations fournies chaque mois parle journal se diversifie : politique et actua-lité avec l'édito, vie des entreprises etactions syndicales, dossiers sur les dif-férents secteurs de la métallurgie, focussur les actions nationales et internationalesde la Fédération… FO Métaux continued'accompagner les salariés à travers lesannées, et parfois les épreuves, témoinde tous les grands combats et de toutesles victoires du syndicalisme réformis-te. Il donne ainsi des repères, des réfé-rences, des points de comparaison auxsyndicats membres de notre organisa-tion. Conçu pour être le reflet de notre

organisation et de son développement,il incarne aussi sa continuité et se veutle trait d'union entre tous les membresde la grande famille des métallos.

Tourné vers l’avenir

En plus de 60 années d'existence, FOMétaux est devenu l'un des piliers de laFédération FO de la métallurgie, qui estpar ailleurs aujourd'hui la seule organi-sation syndicale à disposer d'un tel outil." On ne soulignera jamais assezl'importance de disposer d'un supportd'expression qui nous soit propre, fait remar-quer le secrétaire fédéral Michel Mainguy.D'abord pour diffuser sans distorsion nospositions et valoriser nos actions, tant auprèsde nos militants et sympathisants qu'endirection de l'extérieur. Ensuite parce quela place dévolue aux organisations syn-dicales, et en particulier à FO, dans lesmédias traditionnels n'est que trop rare-

ment en rapport avec le poids réel de notreorganisation. " Marquant la différence denotre organisation, et notamment son atta-chement à la pratique contractuelle, le jour-nal permet à la Fédération FO de la métal-lurgie de sculpter elle-même son image desyndicat libre et indépendant, réformis-te et moderne. C'est d'ailleurs dans cetteoptique que l'évolution permanente a étédepuis le 1er numéro de juin 1948 érigéeen principe. " La réflexion sur les prochainesévolutions du FO Métaux est d'ailleurs encours, précise Frédéric Homez.Aujourd'hui, nous devons nous tournerdavantage vers la communication entemps réel. La nouvelle version de notresite Web, qui sera prochainement mise enligne, répond à cette ambition, et le jour-

nal, tant sur le fond que sur la forme,s'articulera naturellement avec le site pourdynamiser notre communication et élar-gir notre auditoire." Une seule chose nechangera néanmoins pas : qu'importent lesévénements, c'est toujours grâce aux métal-los que s'écriront les pages de FO Métauxet de l'histoire de la métallurgie. Alors, ren-dez-vous pour le numéro 1 000 ?

FO Métaux, un journal en perpétuelle évolution au service des adhérents

Le secrétaire général de laFédération FO de la métallurgie

Frédéric Homez.

Michel Huc, secrétaire général dela Fédération FO de la métallurgie

de 1982 à 2004.

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A c t u a l i t é s o c i a l e


Al'invitation de leur secrétaire desyndicat Stéphane Carré, lesmilitants de Mecachrome, socié-

té qui conçoit et développe des sous-ensembles complets pour l'aéronautiquemoteurs dans les secteurs civil et mili-taire, se sont réunis le 7 juillet à Aubigny-sur-Nère autour de leur délégué syndi-cal central Jacky Chauvière, et enprésence du secrétaire fédéral FlorentClariana, du secrétaire général de l'USMdu Cher Francis Pallot et du délégué syn-dical central de MBDA (une entrepriseavec laquelle travaille Mecachrome)Xavier Pesson à l 'occasion del'assemblée générale de leur syndicat.

I l s ont pu ensemble se fé l ic i ter devoir Mecachrome redresser la tê teaprès une période diffici le . En effet,l es commandes repartent à la haus-se et la direction a décidé de se tour-ner vers la format ion à t ravers lesCQPM et de fa i re un p lan de mot i-vat ion que le syndicat sera appe lé ànégocier pour disposer à l'avenir d'unemain d'œuvre parfaitement qualif iéesur ses s i tes . " Nous av ions a ler tédepuis longtemps sur la perte desavoir-faire qui résultait des départsde salariés, constate Stéphane Carré,dé l égué syndica l FO sur l e s i ted'Aubigny, et nous nous réjouissonsde voir que l'entreprise agit enfin pour

remédier à cela. " Une rencontre entreles responsables de notre organisa-t ion et la d i rect ion de Mecachromea par a i l l eurs permis de vo ir à que lpoint le d ia logue soc ia l a progressédans l ' entrepr ise .

Négociations

D'un ant i-syndica l isme ferme,e l le est passée en quelques années àune ouverture et une écoute favor i-sant des échanges construct ifs avecnotre organisation, au service des sala-r iés et de l 'outi l industr ie l . Derniers

résultats en date de ce travail en bonnein t e l l i g ence : l a s i gna ture d 'unaccord sur le PERCO et d 'un autresur l ' intéressement .

Notre organisation ne se repose pas pourautant sur ses lauriers. Le développementsyndical figure ainsi en tête de ses priori-tés, notamment dans la perspectived'élections partielles cadres à Aubigny, etveut plus que jamais se renforcer sur ledeuxième et le troisième collège. Le secré-taire fédéral Florent Clariana a lui aussi insis-té sur ce point : " Face à l'individualisationde la société, nous devons renouer avec lesvaleurs du syndicalisme réformiste et nousbattre ensemble, tant à l'intérieur qu'àl'extérieur de l'entreprise. " Revenant surla question de la représentativité, il a décla-ré : " Pas question de nous contenter de notreniveau actuel, si bon soit-il, quand on comp-te à peine 7 % de syndiqués en France. Leschangements de structure de la populationactive rendent primordiale la conquête descadres et des agents de maîtrise. " Bien déci-dées à mettre les bouchées doubles sur cesujet, les équipes FO de Mecachrome vontégalement se concentrer sur les pro-chaines négociations. Au menu, deux sujetsd'importance : la pénibilité et le temps detravail des agents de maîtrise.

Mecachrome remonte la pente

L’action de notre organisation a porté ses fruits.

L’équipe FO de Mecachrome est prête à relever tous les défis.

Réunis en assemblée générale le 7 jui l let à Aubigny-sur-Nère, les mil i tants deMecachrome ont pu se réjouir de voir leur entreprise sortir de l ’ornière. Mais bien quela situation s'améliore et que le dialogue social porte ses fruits, i ls restent vigilants et

déterminés à faire grandir FO au sein de leur société.

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C omment passer en que lquesjours d 'un p l an de dépar tvolontaire de 130 salariés à une

cessat ion de paiement qui place uneépée de Damoclès au-dessus de la têted e 4 50 s a l a r i é s ? Chez MBFTechnolog ies , à Sa int-Claude dansle Jura , s i t e de moulage sous pres-sion et d'usinage aluminium du grou-pe Arche , qu i t rava i l l e pour l e sec-teur automobi l e , l a quest ion res teposée . Depuis trois ans, la s i tuat ionde l ' ent repr i se se dé tér iore . E l l e aperdu près de l a moi t i é de seseffectifs et a affiché, en 2010, 15 mil-l ions d ' euros de per tes cumulées .Alors que l ' inquié tude des sa la r i ésquant à l ' aven i r du s i te ava i t déjàété à l 'or ig ine de p lus ieurs conf l i ts ,l 'hor izon s ' es t l a rgement assombr il e 1er ju in . En effe t , l a d i rec t ion aprésenté ce jour- là un p lan de sau-vegarde de l ' emplo i (PSE) sur MBFTechnologies se traduisant par la sup-press ion de 199 postes , l a fe rmetu-re du s i te d 'Etab le e t du bureaud'études ainsi que la remise en causede l ' accord sur l es 35 heures . S ' enest suivi un confl it dur, ponctué parles intervent ions du Préfet , des UDdes d i f fé rentes organ isa t ions syn-dicales représentées à Saint-Claude,des Fédérat ions , de PSA et de per-sonna l i t és po l i t iques .

Le 24 ju in , une so lut ion sembla i tavoir été trouvée, via un accord signépar FO e t l e s aut res o rgan i sa t ionssynd ica l e s , qu i fu t au f ina l pa r -t i e l l emen t a pp l i qu é . Que l qu e sjours après, le 27 juin, un protocolede fin de conflit était négocié en pré-s en c e d e r e p r é s en t an t s d e sm in i s t r e s du T r av a i l e t d el ' Indust r i e , du Pré fe t , du PDG dugroupe Arche, des tro is Fédérat ionsSyndica l es Nat iona les e t des repré-s en t an t s s ynd i c aux d e MBFTechno l o g i e s , a i n s i qu e d e scons t ruc teurs e t de l ' Inspec t iondu t rava i l . Le pro toco l e prévoya i t ,en t r e aut res , l a suppress ion duPSE de 199 emplo i s e t son rempla-cement pa r un p l an de dépar t svo lonta i r e s de 130 sa l a r i é s , uneindemnité supra-légale à négocier surs i t e , l ' augmenta t ion de l a capac i t éde product ion in i t i a l ement prévue ,d e s i nv e s t i s s emen t s à c ou r t e tmoyen t e rme , l e r é t ab l i s sement del a ma in t enance p r éven t ive a in s iqu 'une avance sur sa l a i r e e t unaccord sur l e s moda l i t é s de r écu-péra t ion e t d ' é t a l ement des heuresde grève .

Manoeuvres inacceptab les

Malheureusement , s eu l e s deuxFédérat ions de la métal lurgie -FO etla CFDT- signeront le texte au minis-t è r e d e s F i n anc e s . P a r unemanœuvre des plus contestables, uneautre organ isa t ion syndica le par-v iendra à fa i re capoter l ' accord ,ouvrant l a por te à l a poursu i te duconf l i t . Résu l ta t : l a d i rec t ion dugroupe Arche a jeté l 'éponge et dépo-se au tr ibunal de commerce un dos-sier de cessation de paiement, ce quevoula i t év i te r FO avec l e protoco le

signé à Bercy. Sorti du groupe, MBFTechno l og i e s e s t donc à p r é s en tintégra lement géré par un adminis-t ra teur jud ic ia i re en a t tendant unéventue l repreneur… Un coup durpour l e s 450 sa l a r i é s de Sa in t -

Claude. Face à une s i tuat ion parfoisv io lente , l e s dé l égués FO ont fa i tpreuve d'un courage remarquable et,avec l'aide de notre organisation, vontcont inuer à se bat t re pour l es sa la -r i és .

Au-delà de ce gâchis , l ' inquiétudecommence à gagner l es autres s i t esdu groupe , no tamment ce lu i deFVM, en Meurthe-et-Moselle, où lescondi t ions de t rava i l , l e n iveau deseffect ifs , a insi que le vie i l l issementdes machines e t l eur remise en é ta tcons t i tuent des suje t s des p lusépineux. La v ig i lance de FO au se indu groupe Arche n ' es t pas près dese re lâcher…

MBF Technologies : rien ne va plus

Le site de Saint-Claude est en pleine tourmente. Les salariés font aujourd'hui face à une diff ici le alternative : trouver un repreneur ou voir leur site mourir.

Notre organisation fait preuve d'une détermination sans fail le sur ce dossier, mais constate que l ' inquiétude gagne aussi d'autres sites du groupe Arche.

Fouad El Yamani, secrétaire dusyndicat FO à Saint-Claude.

Jean-Claude Mailly est venu soutenir les salariés.

Le site de MBF Technologies à Saint-Claude.

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Les militants FO d'ArcelorMittalAtlantique et Lorraine (AMAL)Florange se sont réunis le 16 juin

autour de leur secrétaire général WalterBroccoli, en présence du délégué fédéralDenis Bieber et du DSC d'AMAL Jean-MarieCallebout, et sous la présidence du secré-taire général de l'UD FO de la MoselleAlexandre Tott, à l'occasion de l'assembléegénérale de leur syndicat.

Après avoir rappelé qu'avril 2010 avaitmarqué la fin juridique et financière dusyndicat ArcelorMittal PackagingFlorange, suite au regroupement au seind'AMAL, le secrétaire adjoint Norbert Cimas'est réjoui des résultats des dernières élec-tions professionnelles de janvier. Eneffet, celles-ci ont vu notre organisationpasser la barre fatidique des 10 % et obte-nir pour la première fois des élus au CEd'AMAL. " A nous de transformer l'essaiet de convaincre, " a déclaré Norbert. Il apar ailleurs fait remarquer que le nombred'adhérents avait doublé suite à ces bonsrésultats.

L'année 2010 aura aussi été celle de labo-rieuses négociations salariales richesd'enseignements pour l'avenir. " Lesnégociations en cours nous montrent bienqu'une parfaite maitrise des sujets forcele respect de nos interlocuteurs, qu'ils soientde la direction ou des autres organisationssyndicales ", a expliqué Norbert. Et les autressujets de négociations n'ont pas manqué :négociations nationale et locale des accords

ainsi que leur suivi en commissions, pré-vention du stress, comité centrald'entreprise, participation, salariés âgés,GESIM, prévoyance… Les militants FO deFlorange ont à chaque fois répondus pré-sent. Tout comme ils ont pris part à la bataillecontre la délocalisation de l'USPC (ser-vice comptable) en Inde et en Pologne, puisnégocié pour le reclassement des salariés.

Revendications

Sur le plan industriel, l'entreprise aeu à faire face à de nombreuses réorga-nisations orchestrées au gré des fluctuationsdu marché de l'acier et des matières pre-mières. A tel point que les salariés en reti-rent aujourd'hui l'impression que leur site

est avant tout une variable d'ajustementpour le groupe. " Avec une demande deflexibilité accrue pour les outils commepour les salariés, les limites sont repous-sées de plus en plus loin, mais jusqu'àquand ? s'est interrogé Norbert. Les outilsqui craquent ici et là, les haut fourneauxet cokeries, pour ne citer que les plus grosoutils, nous rappellent que sans entretien,sans ménagement, tout fini pars'écrouler. Alors que dire pour les sala-riés ?" A ce titre, les récents résultatsde l'enquête sur le stress au travail dansl'établissement sont sans ambigüité.Toutes populations confondues,l'unanimité s'est faite sur les raisons dustress : le manque de visibilité et la pertede confiance en l'avenir. Il est vrai quela crise est passée par là, avec son lot dechômage partiel, même si les indemnitésont été bien négociées par FO…

" FO AMAL Florange doit trouver sa vraieplace, a pour sa part déclaré le délégué fédé-ral Denis Bieber. Non pas dans la contra-diction systématique, ni dans un syndi-calisme d'accompagnement, mais dans unsyndicalisme de revendication et de pro-position à l'écoute et au service des mili-tants. " Il a également félicité la nouvel-le équipe et assuré les métallos du soutiende la Fédération.

Chez AMAL, les métallos sont plus motivés que jamais.

Une partie du site d’AMAL Florange.

AMAL Florange : transformer l'essai A l’occasion de leur assemblée générale le 16 juin, les métallos d’ArcelorMittal

Atlantique et Lorraine (AMAL) Florange ont fait le bilan de leurs actions sur l ’année2010. Si les efforts ont donné des résultats, les inquiétudes demeurent, notamment

sur les conditions de travail.

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Nom: ........................................................Prénom : ....................

Adresse : ......................................................................................

Code postal : ...........................................Tél. :

..............................

Entreprise : ....................................................................................

Bulletin d’adhésion

Je désire adhérer au syndicat FO Métaux le plus proche ou prendrecontact avec FO Métaux :

A retourner à :

Fédération FO de la métallurgie

9, rue Baudoin

75013 Paris (Tél. 01 53 94 54 00)

Depuis juin 2009, c'est une toutenouvelle équipe qui représentenotre organisation chez Halgand

SAS, entreprise de 170 salariés fondée en1974, et qui travaille dans les domainesde l'aéronautique, du ferroviaire, dunucléaire et du médical, à St-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). Elle vient de mon-trer à la fois sa détermination et son effi-cacité lors des récentes NAO.

Après avoir connu en 2009 desdifficultés, conséquences de la crise éco-

nomique, qui ont entraîné des licen-ciements, la direction a décidé de fairel ' impasse sur l 'augmentation généra-le en 2010, accordant seulement desaugmentations individuelles. Puis endécembre 2010, e l le a ré i téré lamanœuvre en offrant une prime de find'année uniquement aux salariés " quile méritent " (chaque salarié fut préa-lablement noté par son responsable).Les premières proposit ions de ladirection au cours des NAO n'ont abso-

lument pas satisfaits les salariés qui,avec l 'appui et l 'aide de notre organi-sation ont alors lancé une grève éclairpour obtenir des augmentat ionsdécentes. En quelques jours, les ren-contres avec la direction se multiplientet sous la pression, celle-ci finit paraccepter les revendications des métal-los. Grâce à l 'action syndicale, FO adonc obtenu un talon d'augmentationgénérale de 45 euros, (une première chezHalgand), soit 2,4 % d'augmentationen moyenne, 0,7 % en crédit d'AI,l'assurance d'une augmentation de salai-re au moins équivalente en 2012 et unemutuelle obligatoire pour l'année pro-chaine.

" Pour la première fois, les salariésde l 'entreprise ont engagé un rapportde force avec la direction, expliqueLaurent Ouairy, secrétaire de la sec-tion syndicale FO chez Halgand SAS.Notre organisation a non seulement étéà leurs côtés dans la grève mais elle aaussi su négocier et être écouté par ladirection pour défendre durablementle pouvoir d'achat des salariés. Ce fai-sant, nous avons réaffirmé notrevolonté de maintenir un dialoguesocial constructif et prenant en comp-te les intérêts des salariés. "

Victoire sur les salaires chez Halgand

Avec FO, les salariés de Halgand ont fait entendre leur voix.

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FO Métaux a analysé la situation éco-nomique et sociale des différentssecteurs d'activités de la branche

et constate que la situation, selon cer-tains secteurs, reste préoccupante.

Même si l'activité manufacturière estsupérieure de 12,5 % au point bas d'il ya deux ans, elle se situe encore à 10 %

en deçà du pic des premiers mois de 2008.Après une année 2009 tragique pour labranche, avec une baisse de -6,7 % deseffectifs qui s'est traduite par la baissedes effectifs au dessous du seuil de1 500 000 salariés, l'année 2010 risqued'être une année identique en terme debaisse d'emploi.

Apparemment, l'année 2011 seraitune meilleure année avec une situationéconomique qui s'améliore et des inves-tissements en hausse, signe de confian-ce des chefs d'entreprises. FO Métaux

constate également que sur le premiersemestre 2011, de nombreuses entreprisesont recours à des emplois précaires etnotamment intérimaires qui atteignentparfois 50 % des effectifs. FO Métauxcondamne ces abus et cette politique socia-le de précarisation et revendique de vraiesembauches en CDI.

Dans le cadre du contexte internatio-nal et du drame qui a touché le Japon etsuite aux conséquences que cela engendresur l'économie française, notammentsur l'activité métallurgique. FO Métauxrappelle qu'elle a revendiqué le 29 mars2011, par une déclaration remise àl'UIMM et aux autres fédérations syn-dicales, la reconduction au-delà du 30 juin2011 de l'avenant du 12 juillet 2010 àl'accord national du 7 mai 2009 relatif àdes mesures urgentes en faveur del'emploi et en particulier l'article 25 quipermet la mise en place du chômage par-tiel et du dispositif d'activité partielle delongue durée (APLD) ou d'une démarchequi le permette.

A ce titre, FO Métaux se félicite del'aboutissement de sa revendication et dela réaction de l'UIMM qui, par un cour-rier, a obtenu une réponse positive del'UNEDIC qui permettra pour les entre-prises concernées de pouvoir bénéficier d'uneprolongation de l'APLD et ainsi de mini-miser l'impact financier pour les salariés.

Face à cette situation, FO Métaux rap-pelle combien elle est attachée à la défen-se de l'industrie et souligne qu'elle met

tout en œuvre pour faire entendre sa voixet celles des salariés de la branche à tra-vers la Conférence Nationale del'Industrie et dans les différents comi-tés de filières stratégiques et groupes detravail auxquels elle participe pourreprésenter la Confédération FO.

FO Métaux constate également que denombreuses entreprises n'ont pas négo-cié d'accord sur les salaires, alors que lesdividendes distribués à leurs actionnairesont augmenté. Ceci n'est pas la meilleu-re stratégie industrielle, le capitalhumain et sa motivation sont des élémentsmoteurs de la compétitivité et doiventêtre valorisés pour le développement éco-nomique de ces entreprises.

FO Métaux constate également que dansde nombreux départements, les négo-ciations territoriales sont difficiles et queles grilles sur les minima garantis sonttassées du fait qu'il n'y ait pas d'écartconséquent entre chaque coefficient. Lavaleur du point reste encore aujourd'huiun des éléments importants du salaire etd'attractivité vers les métiers de la métal-lurgie, c'est pour ces raisons qu'elle doitêtre augmentée chaque année.

FO Métaux maintient plus que jamaissa revendication sur la mise en place d'unsystème de départs anticipés dans le cadrede la pénibilité et compte sur la négo-ciation sur les conditions de travail afind'obtenir satisfaction à cette revendication.

Paris, le 22 juin 2011

Déclaration de la Fédération FO de la métallurgie à la CPNE du 22 juin 2011

A l'occasion de cette Commission Paritaire Nationale pour l'Emploi, notre organisation a étudié la situationéconomique et constaté que, si le niveau de l'emploi s'est amélioré au premier semestre 2011, il reste à

"récupérer" près de la moitié de l'activité perdue depuis la fin 2008. La Fédération FO de la métallurgie a également exprimé sa volonté de voir ajouté aux projections de l'UIMM un indicateur sur l'investissement

des entreprises, ainsi qu'une séparation plus précise sur l'évolution des effectifs permettant de distinguer CDI,CDD et intérim. En effet, il s'agit là d'informations indispensables si l'on veut appréhender correctement la

situation industrielle et sociale. La CPNE a aussi permis de dresser un bilan de la mise en place des CommissionsParitaires Régionales de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (CPREFP), qui sont pratiquement toutes ins-

tallées. Enfin, suite à l'accord sur l'emploi des seniors du 4 décembre 2009, FO Métaux a rappelé la nécessitéd'utiliser plus fortement l'ensemble des outils existants au sein des entreprises, et continue de revendiquer

un système de départ anticipé dans le cadre de la pénibilité.

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Les salariés de SAEP reviennent de loin.Depuis 2010, cette entreprise spécia-lisée dans la mécano-soudure pour le

transport ferroviaire située à Saint-Amand-Les-Eaux, dans le Nord, craignait pour sa sur-vie. Son propriétaire, le groupe Oxymétal, fai-sait en effet face à des pertes colossales. Il afallu engager une procédure de conciliationavec les créanciers, déjouer les manœuvresde la direction autour des projets de vente,tout en continuant à faire tourner la machi-ne pour préserver le site et les emplois. C'estle 6 juin que SAEP a vu le bout du tunnel.Ce jour là, le tribunal de commerce a validésa reprise par la société Deprecq, basée à Raismes.SAEP est depuis devenu Deprecq Structural.Elle a été la seule société du groupe Oxymétalà s'en sortir : toutes les autres sont aujour-d'hui en dépôt de bilan. Une victoire qui doitbeaucoup à la persévérance de Jean-Marie Petit,

délégué syndical FO de SAEP, et de son équi-pe. Mais une victoire au goût amer : " La repri-se a été assortie d'un plan de sauvegarde del'emploi, explique Jean-Marie. Seuls 90 sala-riés ont été sauvés, 22 sont restés sur le car-reau. Parmi eux, deux délégués du collège cadresqui se sont battus pour notre survie, dont l'unsiégeait au CE… "

Mais loin d'être résignée, l'équipe FO restecombative et a décidé de contester ces licen-ciements. Il faut dire que le relatif flou quia entouré la procédure a fait naître des doutesquant à sa validité. Face à ce défaut de pro-cédure, il a fallu reculer la date des auditions,avec l'aide de l'UD de Lille, et plus particu-lièrement de son service juridique. Leconcours de l'UD sera d'ailleurs à nouveau sol-licité puisque les métallos de l'ex-SAEP, enten-dent bien se battre pour la réintégration desdeux délégués. Mais en attendant, beaucoup

reste à faire pour stabiliser l'entreprise. " Lareprise de la société par Deprecq est une chan-ce que nous ne devons pas laisser passer, pré-cise Jean-Marie. Il faut que les salariés conser-vent une motivation élevée, car nous avonsdes commandes à honorer et une entrepriseà faire vivre. " Néanmoins, notre organisa-tion reste extrêmement vigilante sur le deve-nir du site. Le CE travaille à la mise en placed'un ordre du jour afin d'en savoir davanta-ge sur les projets du nouveau propriétaire concer-nant les effectifs, les charges de travail,l'organisation de la vie syndicale… " Privés d'unepartie de notre équipe, nous aurons fort à fairepour obtenir des informations fiables, consta-te Jean-Marie. Mais plus que jamais, les sala-riés nous font confiance pour les défendre,préparer la relève et pérenniser cette victoi-re que plusieurs d'entre eux ont payé au prixfort. "

Le combat continue chez SAEP

Si le chômage en France constituemalheureusement un problème delongue date, celui des jeunes est

devenu plus particulièrement préoccupantau fil des ans : aujourd'hui, 25 % deschômeurs ont moins de 25 ans. Notre orga-nisation a fait de l'accompagnement decette population vers l'emploi une prio-rité. Voilà pourquoi la signature de l'accordnational interprofessionnel du 11 juillet2011 sur le sujet représente pour FO unebelle victoire. Pourtant, les négociations

n'ont pas été sans mal, notammentautour de la disposition phare du texte :l'allocation jeune salarié (AJS), reven-dication portée par notre organisation.

" Décrocher un job et le conserver n'estpas facile, constate le secrétaire fédéralFrédéric Souillot, qui participait avec lesecrétaire confédéral Stéphane Lardy auxnégociations. Mais pour les jeunes c'estencore pire, du fait de l'existence de cer-tains freins auxquels nous voulions remé-dier. " Il s'agissait de prendre en consi-dération le fait que lors de la prise d'unemploi, le 1er salaire n'est versé qu'à lafin du mois, laissant le jeune face à desfrais (transport, restauration, équipementmatériel ou tenue vestimentaire, etc.) qu'iln'a pas toujours les moyens de couvrir.Le dispositif AJS est régulièrementrevenu sur la table des négociations surl'emploi des jeunes entamées en févrieravec les organisations patronales. Et il aurafallu toute la persévérance de FO pourparvenir à l'inclure dans l'accord de juillet.

" Les propositions patronales sur cethème étaient inacceptables, rappelleFrédéric Souillot : elles se limitaient à une

avance sur salaire de 10 % le 1er mois. Dèslors, nous avons mis notre signature dansla balance, ce qui l'a fait pencher du boncôté. " Restait à trouver un financementpour l'AJS. Là encore, c'est notre orga-nisation qui a trouvé la solution, via unredéploiement du montant de l'allocation" reprise et création d'entreprise "(ARCE) du régime d'assurance chôma-ge, soit une enveloppe de 40 millionsd'euros qui permettra d'aider financiè-rement 170 000 jeunes embauchés en CDIou en CDD de 6 mois.

L'accord prévoit également la mise enplace d'un parcours d'entrée dansl'entreprise pour les jeunes embauchés,la remise d'un livret d'accueil, la dési-gnation d'un référent pour le jeune,l ' instauration du tutorat pour lescontrats de professionnalisation, et sur-tout, la fixation au niveau des branchesdes principes d'une charte pour valo-riser ce tutorat. " Tout cela feral'objet de négociations de branches, résu-me Frédéric Souillot, au cours desquellesnous veillerons aux intérêts des jeunessalariés. "

Nouvelle avancée dans la lutte contre le chômage des jeunes

FO se bat pour l’emploi des jeunes.

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A c t u a l i t é s y n d i c a l e


USM de Saône-et-Loire : priorité au développement

Jean-Claude Mailly à la rencontre des métallos

Les métallos de Saône-et-Loire se sontréunis le 29 juin au Creusotautour de leur secrétaire général

Patrick Martin, et en présence du secré-taire fédéral Jean-Yves Sabot, du nou-veau secrétaire général de l'UD FO 71 GillesDesnogean, du secrétaire général de l'USMde l'Yonne Michel Thibault et du secré-taire général adjoint de l'USM de Côted'Or Jean-Pierre de Oliveira à l'occasionde l'assemblée générale de leur USM.

La réunion a permis aux militants de fairele point sur la situation industrielle et socia-le du département. " La Saône-et-Loire perdrégulièrement des emplois dans la métal-lurgie, nous sommes descendu sous la barre

des 20 000 salariés, soit -2,9 % sur un an,a déploré Patrick Martin. Nous payons leprix de la crise, aggravé par le manque descrupules de certains patrons qui en ontprofité pour faire le ménage… " Il a insis-té sur la très forte implication de notre orga-nisation dans les commissions et organismesparitaires du territoire puis, revenant surles négociations en cours, a rappelé que,les entreprises de Saône-et-Loire ayant enco-re beaucoup d'efforts à faire sur les barèmesterritoriaux et la valeur du point, cette par-ticipation de notre organisation était par-ticulièrement importante. Concernant lavaleur du point, qui touche la primed'ancienneté, il a déclaré que : " FO ne seraitpas signataire, devant la faible revalorisationproposée. "

Jean-Yves Sabot a salué le travail effec-tué, mentionnant au passage le rôlemoteur de l'USM 71 dans la coordinationdes USM mise en place dans la régionBourgogne et s'est félicité de son dynamisme,marqué par la présence de nouveaux par-ticipants à cette assemblée générale. Jean-Yves a expliqué l'intérêt de la mise en placedes nouveaux statuts de l'USM -adoptéspar la Commission AdministrativeFédérale- rappelant qu'il s'agissait ici de

règles de bon sens en vigueur au sein desUSM pour en assurer le développement etla pérennité. Il a par ailleurs invités les métal-los à monter au créneau en termed'implantations et de développement : " Intéressons-nous aux isolés, aux sans-étiquettes, allons les récupérer ", a-t-il ditnotamment. Le fort investissement des mili-tants dans la section FO jeunes de Saône-et-Loire a par ailleurs été salué.

Reconduit au terme de son premier man-dat avec un bureau partiellement renou-velé et étoffé, Patrick Martin a martelésa volonté de voir l'USM renforcer sa pré-sence et son implication dans la vie dudépartement et de la région.

Le secrétaire général de laConfédération FO Jean-ClaudeMailly était le 9 juin Chaumont

(Haute-Marne) dans le cadre de sa tour-née régulière des départements et des entre-prises du secteur privé, comme du sec-teur public. A cette occasion, et encompagnie du secrétaire fédéral Frédéric

Souillot, il a visité l 'entrepriseFreudenberg, dans laquelle FO est ladeuxième organisation syndicale. Il a pro-fité de son passage pour faire le pointavec la direction sur la situation socia-le et économique de l'entreprise, consta-tant par ailleurs que le climat social yétait apaisé. Les métallos ont, pour leurpart, profité de l'occasion pour évoqueravec le secrétaire général de laConfédération FO les problématiques liéesaux sous-traitants de l'automobile.Quelques jours plus tard, le 28 juin, endéplacement à Bordes (Pyrénées-Atlantiques), Jean-Claude Mailly s'estrendu au siège du fabricant de turbined'hélicoptère Turbomeca. Visitant le siteaux côtés du secrétaire général de laFédération FO de la métallurgie FrédéricHomez, du secrétaire fédéral Philippe

Fraysse, du coordinateur FO de SafranDaniel Barberot et du délégué syndicalMario Augusto-Fernandes, il a rencon-tré les militants FO et leur a apporté toutson soutien et celui de la Confédérationdans leurs efforts constants et énergiquespour faire progresser notre organisationau sein de l'entreprise.

Le nouveau bureau élu est composé dePatrick Martin (secrétaire), Jean-LouisMénager et Daniel Barberot (secrétairesadjoints), Christian Galusik (tréso-rier), Dominique Hugon (trésorieradjoint), Maurice Tureau (archiviste),Bruno Bièvre (chargé de la communi-cation) et Angelo Siembida (chargé dela formation).

Le nouveau bureau

Le secrétaire fédéral Jean-YvesSabot et l’équipe de l’USM 71.

...et à Bordes.

Jean-Claude Mailly à Chaumont...

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FO fait avancer la formation professionnelle

I l au r a f a l l u s ix s é ance s denégociat ions, menées depuis f inj anv i e r pou r p a rv en i r à l a

signature de l 'accord national du 1erjuillet 2011 relatif à la formation pro-fess ionne l l e tout au long de l a v ie ,a p r è s a v i s e t a c co rd d e l aCommis s i on Admin i s t r a t i v eFédéra le . Au cœur de l a démarche ,il y avait l ' idée de simplifier les nom-b r eu s e s d i s po s i t i on s ex i s t an t e srelatives à ce sujet. " FO a été la pre-mière organisat ion syndica le à por-ter l e thème de la format ion dans laméta l lurg ie , exp l ique l e secré ta i refédéral en charge de la formation pro-fess ionnel le Phi l ippe Fraysse . Nousavons obtenu de t rès nombreusesavancées en ce domaine, mais la ran-çon du succès, c 'est qu' i l est parfoisd i f f i c i l e d e s ' y r e t r ouve r d an sl ' empi l ement des textes . I l ex is ta i tdonc un r i sque que t ou t e s c e sconquêtes ne so ient pas rée l l ementuti l isées. D'où notre ambition de lesréuni r au se in d 'un accord uniquedont l es informat ions sera ient p lusl i s ib l e s e t access ib l e s pa r tous .C 'es t préc i sément ce que permet l e

texte s igné l e 1er ju i l l e t , ce dont l aFédéra t ion FO de l a méta l lurg ie sefélicite. " L'accord rappelle égalementle besoin pr imordia le d 'ant ic ipat iondes évolutions et des besoins en com-pétences dans la métallurgie, surtoutpour l e s PME e t l e s TPE , qu iconstituent la majeure partie du tissuindustr i e l .

Pratique contractuelle

I l me t au s s i l ' a c c en t s u rl ' a cqu i s i t i on de nouve l l e s compé-tences et connaissances pour les sala-r iés , e t ce la tout au long de leur v ieprofess ionne l l e . Les fo rmat ions enalternance sont davantage valoriséese t forment l e soc l e du d i spos i t i f del a po l i t ique de fo rmat ion de l abranche . " Une vé r i t ab l e po l i t iqued ' emplo i , pour l a Fédéra t ion FO de

la métallurgie, doit passer avant toutpar un sys t ème de fo rmat ion pro-fess ionnel le ambit ieux au se in de labranche . Par l e b i a i s de ce t accord ,nous d isposerons d 'un l ev ier déter-minant pour c r ée r l e cadre l e p lusf a vo r ab l e au d é v e l o pp emen t d el ' indus t r i e méta l lu rg ique , de sesemplo i s e t des compétences de sessa l a r i é s , a ins i que de l eur dé rou le -ment de ca r r i è r e . "

Les négociations ne se sont cepen-dant pas l imitées à un trava i l deréécr i ture . En effet , l e texte appor-te un nombre significatif d 'avancéespour l es méta l los . " Cet accords' inscrit dans la continuité de la pra-tique contractuelle et conventionnelle,développée par FO depuis plus de 60ans, et apport de nouvelles garantiesaux sa lar iés de la branche " , résu-me Phi l ippe Fraysse .

Le secrétaire fédéral Philippe Fraysse.

Au terme de longues négociations, notre organisation a signé l 'accord national du 1er jui l let 2011 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie.

FO Métaux fait le point sur les avancées apportées par le texte.

L e s a v a n c é e s à r e t e n i r. U n e d e s p r i n c i p a l e s a m é l i o r a t i o n s c o n c e r n e l e s c o n t r a t s e n

a l t e rn anc e . En r emp l a ç an t l a ma jo r a t i on d e p e r s év é r anc e p a r une augmen t a t i on d e s s a l a i r e s m in imaux d è s l ' e n t r é e d an s l ' e n t r ep r i s e , l ' a c c o rd p e rme t une me i l l eu r e r émuné r a t i on d e s s a l a r i é s s ou s c on t r a t d ' a pp r en t i s s ag e ou d e p r o f e s s i onna l i s a t i on ju squ ' à 1 5 % d e p lu s !

. Conce rnan t l e DIF , i l e s t r appe l é que su i t e à d eux r e fu s c on s é cu -t i f s d e l ' emp l oyeu r pou r l a même d emande d e DIF , l e s a l a r i é e s t o r i en -t é v e r s l e F onge c i f e t s i s on do s s i e r e s t p r i s en cha rg e au t i t r e du C IF ,l e nombre d 'heure s de l a fo rmat i on e s t d édu i t de s heure s de DIF acqu i s e spa r l e s a l a r i é . L ' emp loyeur do i t a l o r s lu i ve r s e r une somme éga l e au mon-tant de l ' a l l oca t ion de format ion cor respondant au nombre d 'heures pr i sesen cha rg e p a r l e F onge c i f d an s l a l im i t e du nombr e d ' h eu r e s a cqu i s e s aut i t r e du DIF .

. FO Mé t aux a é g a l emen t ob t enu s a t i s f a c t i on su r une r e v end i c a t i onqu ' e l l e po r t a i t d epu i s d e nombr eus e s anné e s : l a p r i s e en cha rg e p a rl ' emp l oyeu r d e l ' i nd emn i s a t i on d e s membre s du ju ry p a r i t a i r e d e d é l i -b é r a t i on d e s CQPM. En e f f e t , ma l g r é l ' a c c o rd du 26 av r i l 20 10 su r l e svo ix e t moyens du d i a l ogue s o c i a l qu i o r g an i s a i t c e t t e p r i s e en cha rg e ,l e s d i s po s i t i on s manqua i en t d e c l a r t é . L ' a c co rd du 1 er j u i l l e t l è v e t ou t eamb igü i t é su r c e po i n t .

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septembre 2011 FO Métaux • 17

Le CIF, un dispositif en pleine forme !

FO signe pour l'alternance

Le Congé Individuel de Formation(CIF) vient de fêter son quarantièmeanniversaire. Et le moins qu'on puis-

se dire, c'est qu'il a prouvé sa pertinenceet son efficacité. Telle est la conclusionqui s'impose à la lecture de la premièreenquête nationale d'évaluation du CIFmenée par le Fonds Paritaire deSécurisation des Parcours Professionnels(FPSPP), présentée le 28 juin.L'évaluation concernait à la fois les effetsde l'action sur les bénéficiaires un an aprèsleur formation et leur accompagnement

par le FONGECIF et le FAF TT, réseauxanimés par le FPSPP.

Pourquoi cette enquête ? Parce que leCIF est un outil clé de la sécurisation desparcours professionnels des publics lesmoins qualifiés et qu'elle devait permettre,pour les partenaires sociaux, de démon-trer que les sommes investies dans ce dis-positif ont un impact concret surl'évolution professionnelle de leursbénéficiaires et favorise une ouverturedurable à l'emploi. Premier constat, l'idéeque le CIF ne profiterait qu'aux cadresde grandes entreprises est contredite parles résultats. Le CIF concerne majori-tairement les plus bas niveaux de qua-lification et prioritairement les ouvrierset employés (80 %). Autre constat : faireun CIF est payant. Un an après leur for-mation, les bénéficiaires ont changé deprofession (75 %), de responsabilités(73 %), d'entreprise (68 %), de secteurd'activité (64 %) ou de catégorie socio-professionnelle (63 %). Ce qui corres-pond aux souhaits exprimés par les béné-ficiaires en termes de mobilitéprofessionnelle et confirme la place duCIF comme un des moteurs del'ascenseur social.

" Cette étude démontre que le CIF atteintles objectifs pour lesquels il a été crée etconforte ainsi la place du dispositif, se

réjouit Michel Fortin, délégué fédéral encharge de la formation professionnelle etco-animateur de la commission sur le CIFau FPSPP. Il faut donc s'employer à déve-lopper et pérenniser cet outil." Revenantsur les conclusions de l'enquête, qui a repré-senté deux années de travail, Michel ajou-te qu'elle reflète aussi " 27 années d'uneffort permanent d'accompagnement duréseau des FONGECIF auprès des sala-riés. " Suite à ces travaux, le FPSPP pré-voit de conduire chaque année de condui-re une série d'études quantitatives etqualitatives sur les dispositifs du CIF, etde mettre en place un baromètre annuelsur le long terme. Enfin, après le CIF, cesont le congé bilan de compétences et laValidation des Acquis de l'Expérience(VAE) qui devraient prochainementfaire l'objet d'une évaluation annuelle.

Notre organisation a signé le 29juin la Convention pour la pro-motion de l 'Apprent issage

dans le secteur des services del'automobile avec le secrétariat d'Etatà la Formation Professionnelle, repré-senté par le Préfet d'Île-de-France, etles organisations patronales de labranche. La Fédération FO de lamétallurgie était représenté par le secré-taire fédéral Michel Mainguy, qui rem-plaçai t son homologue Jean-YvesSabot. L'objectif est de mobiliser lespartenaires autour de la formation enalternance. Elle concerne près de29 000 personnes en contratd'apprentissage ou de professionnali-

sation, ce qui représente aujourd'hui7 % des salariés de la profession (là oùles pouvoirs publics visaient 4 %). L'aidef inancière apporté par l 'ANFA(Associat ion Nat ionale pour laFormation Automobile) aux 200 CFAagréés se monte à 30 millions d'euroschaque année. Le programme de for-mation institué par la convention pré-voit que 1 000 maîtres seront formésdans les deux ans. FO Métaux, qui atoujours été un acteur de premier plandans le domaine de la formation et duparitarisme, se félicite de cette signa-ture, qui constitue pour elle l'occasionde réaffirmer son engagement delongue date sur ce thème.

Le délégué fédéral Michel Fortin.

Le secrétaire fédéral MichelMainguy lors de la signature.


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I n F O s


Résolution de la Commission administrative fédérale

L a Commission Administrative dela Fédérat ion FO de laMétallurgie s'est réunie vendredi

24 juin 2011.

Economie et industr ie

Pour la première fois depuis de nom-breux mois, les représentants des syn-dicats FO de la méta l lurg ie etbranches associées font le constat d'uneamélioration de la situation économique.Plus qu'un frémissement, i l semble yavoir redémarrage d'une activité éco-nomique à même de générer de la crois-sance . La Fédérat ion FO de laMétallurgie tient d'ores et déjà à rap-peler qu'une croissance durable ne peuts'établir que sur une augmentationsignificative des salaires, propre à sou-tenir voire à dynamiser la consom-mation des ménages.

La situation financière dans la zoneeuro génère des inquiétudes. Nous récla-mons une fois de plus que les milliards,qui sont et seront injectés pour sau-ver l 'Euro, soient, une fois les diffi-cultés financières surmontées, util i-sés en amont pour organiser uneéconomie européenne réellement res-pectueuse de ses citoyens, de ses sala-riés, de leur bien-être.

Dans le même temps, les Etats et lenôtre en priorité, doivent arrêterd'avancer l'argument de ressources bud-gétaires limitées, quand il faudrait sou-tenir l es populat ions , argumentimmédiatement démenti quand il fautsauver les marchés financiers.

La Conférence Nat iona le del'Industrie (CNI) poursuit ses travaux.FO Métaux y tient sa place et attendmaintenant que la CNI se traduise parune politique ambitieuse, en matièred ' industr ie nat iona le génératr iced'emplois en France.

Salaires et condit ions detravail

La modération salariale, que nousconsta tons dans cer ta ines entre-prises, s ' inscrit dans une perspecti-ve financière à court terme, ce que nouscondamnons.

Alors que l e gouvernement aannoncé le versement d'une prime de1 000 euros pour tous les salariés qui,finalement, ne sera ni de 1 000 eurosni pour tous les salariés, la Fédérationréaffirme ses positions en matière desalaires. Il faut augmenter le pouvoird'achat mais il faut le faire de maniè-re durable et cohérente, ce qui passeen priorité par des augmentations géné-rales de salaires.

Sur le p lan des condit ions de tra-vail, nous continuons de revendiquer,dans toutes les branches de notrechamp convent ionnel , l 'ouverturede négociat ions sur la pénibi l i té dutravai l . Et nous réaff irmons que laquest ion de départs ant ic ipés l iés àla pénibi l i té ne doit pas être taboue.FO Métaux revendiquera à nou-veau , l o r s de l a négoc i a t i on de

branche avec l 'UIMM sur les condi-t ions de travai l qui s 'ouvrira pro-chainement, un système de départsanticipés, au titre de la pénibilité, avecun abondement des sa lar iés et desemployeurs .

Emploi et formation professionnel le

Pour FO Métaux, le CDI est et doitrester la référence du contrat de tra-vail. La reprise économique se traduitpar une augmentation de l'intérim. Pourautant, un surnombre de contrats pré-caires ne doit pas s ' instal ler dura-b lement . Nous revendiquons desembauches en CDI.

FO Métaux a obtenu satisfaction àsa revendicat ion de pérenniserl 'APLD (al location pour le chômagepartiel de longue durée) consécuti-vement aux difficultés économiquesgénérées par le drame qui se dérouleau Japon.

Sur la formation professionnelle, laCA fédérale enregistre des avancéessignificatives dans la négociation dela branche métal lurgie. FO a notam-ment obtenu la prise en charge finan-cière des participations de salariés auxjurys de CQP.

Développement syndical

Porter et développer le syndical is-me FO est plus que jamais nécessai-re pour les salariés et leurs famil les.I l ne peut être entrepris que par deséquipes syndicales fortes et nom-breuses. La CA fédérale enjoint sesmilitants à poursuivre l'effort de déve-loppement syndical indispensable ausyndicalisme libre et indépendant quenous représentons.

Paris, le 24 juin.

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I n F O s

FO Métaux au congrès de Metalicy KNSB

Du 22 au 24 juin, l'organisationsyndicale bulgare MetalicyKNSB a tenu son 4ème congrès

à Sofia, en Bulgarie. Sur les deux orga-nisations représentant le syndicalisme fran-çais, seule FO Métaux, en la personnede la secrétaire fédérale Marie-Josée Millan,a participé aux débats et nourri les liensde travail existants entre les deux fédé-rations. Une partie des discussions a natu-rellement été consacrée à l'évolution dupaysage syndical en Bulgarie. Dans cepetit pays, plusieurs fédérations de lamétallurgie coexistent : une pour laconstruction navale, une pour la défen-se, une pour la construction, une pourles technologies de l'information et dela communication et une regroupant lessecteurs industriels restants. Leséchanges ont porté sur la nécessité d'unefusion qui leur permettrait de regrou-per leurs forces et être plus efficaces dansleurs actions.

Marie-Josée Millan est intervenue entant qu'invitée internationale. C'était parailleurs la première fois que le congrèsde Metalicy KNSB en accueillait. Elle aconsacré son intervention aux coopéra-tions dans le cadre de projets européenset à la définition des salariés et de leursintérêts, question sémantique plusimportante qu'il n'y paraît, tant la per-ception de ces mots diverge à l'intérieur

et à l'extérieur du monde syndical. " Faceà un monde du travail en profonde muta-tion, c'est sur nous, syndicats, que repo-se l'enjeu de la promotion et de la défen-se d'une organisation du travail et desrelations sociales respectueuses deshommes et des femmes, a rappeléMarie-Josée. Il est donc primordial des'accorder sur un langage commun. "

Coopération

Mais la présence de notre organisationà ce congrès avait également une autreraison. En effet, la Fédération FO de la

métallurgie est partenaire de Metalicyau sein du projet européen sur le thèmedes restructurations et du bien-être autravail, que pilote le syndicat bulgare.La rencontre a d'ailleurs également étél'occasion d'affiner la préparation de ladernière conférence d'un cycle de troissur ce projet, qui se tiendra à Paris àla rentée.

La première, en Roumanie, avait per-mis d'entendre la voix des derniers paysentrants de l'Union Européenne. Ladeuxième, en Macédoine, celle des payscandidats à l'entrée dans l'UE. Celle quela Fédération accueillera des 28 au 30septembre permettra de consigner lavision des membres historiques de lafamille européenne. Seront présents desreprésentants d'organisations espa-gnoles, italiennes, portugaises, belgeset bien sûr bulgares, ainsi que -pourla France- des représentants des minis-tères concernés et des organisationspatronales françaises et bulgares de lamétallurgie. Objectifs : faire un rap-port exposant sur la thématique du pro-jet les points de vue des trois groupesafin de présenter leurs positions res-pectives sur cette problématique, obte-nir le soutien de l'UE pour préserverl'industrie et définir des orientations etactions communes au service de cettecause, mais aussi parvenir à ce que cha-cun puisse défendre ses intérêts respectifssans porter préjudice à ceux desautres.

La secrétaire fédérale Marie-Josée Millan s’est exprimée au nom de notre organisation.

La Fédération FO de la métallurgie faisait partie des invités internationaux.


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I n F O s

Dept Entreprise Insc Exp FO CGT CFDT CFTC CGC UNSA SUD DIV

01 NEXANS / BOURG EN BRESSE 278 206 84 122 0 0 0 0 0 0

13 CANON FRANCE / AIX EN PROVENCE 162 123 5 66,5 28,5 0 23 0 0 0

31 CASSIDIAN TEST ET SERVICES / COLOMIERS 407 336 102 54 0 111 69 0 0 0

58 SELNI / NEVERS 152 133 50 61 0 0 22 0 0 0

59 RENAULT RETAIL GROUP / L A MADELEINE 232 207 22 30 0 0 58 0 0 97

59 PROVOST DISTRIBUTION / NEUVILLE EN FERRAIN 310 226 37 145 0 0 44 0 0 0

60 CATERPILLAR MATERIELS ROUTIERS / RANTIGNY 282 151 37 86 26 0 0 0 0 2

60 GEORGES DESRUES S.A. PLAILLY 191 151 33 66 52 0 0 0 0 0

60 GIMA BEAUVAIS 925 650 178 238 26 68 140 0 0 0

67 ALLIANCE AUTOMOBILES / SOUFFELWEYERSHEIM 130 50 26 24 0 0 0 0 0 0

67 HAGER ELECTRO S.A. OBERNAI 388 177 58,94 0 58,94 0 58,94 0 0 0

67 AMCOR / SELESTAT 473 408 94 167 0 110 37 0 0 0

68 EMERSON PROCESS MANAGEMENT/ CERNAY 324 230 83 24 24 53 46 0 0 0

68 PCA CENTRE DE PRODUCTION / MULHOUSE 8361 6818 1410,14 1694 1331 1155,18 930,68 188 109 0

69 SAMSON S.A. VAULX EN VELIN 232 172 50 53 69 0 0 0 0 0

69 LENNOX / MIONS 351 221 46 134 20 0 21 0 0 0

70 S2I (gpe ARCELOR) / HERICOURT 152 73 73 0 0 0 0 0 0 0

70 FAURECIA FSASIEGES / LURE MAGNY 461 328 20 85 212 0 0 0 11 0

70 LUFKIN COMELOR / FOUGEROLLES 237 183 183 0 0 0 0 0 0 0

71 FPT POWERTRAIN TECHNOLOGIES / BOURBON LANCY 1487 1211 320 309 0 0 0 0 0 582

73 SPIREL / ST REMY DE MAURIENNE 100 79 24 55 0 0 0 0 0 0

73 PRODIPACT / MONTMELIAN 259 176 104 17 53 0 0 0 0 2

75 LA MONNAIE DE PARIS 529 442 119 227 32 0 0 0 0 64

76 GREIF FRANCE / GRAND QUEVILLY 198 185 76 73 0 0 36 0 0 0

78 HERTZ FRANCE / MONTIGNY LE BRETONNEUX 1212 422 115 91 57 61 98 0 0 0

78 PCA POLE TERTIAIRE / POISSY 3220 1944 207 0 229 412 996 0 0 100

78 SIEMENS / BUC 1859 938 136,8 107,226 107,226 107,226 479,2 0 0 0

82 APEM / CAUSSADE 155 127 28 99 0 0 0 0 0 0

86 FEDERAL MOGUL / CHASSENEUIL DU POITOU 234 144 18 126 0 0 0 0 0 0

88 FAURECIA FSA SIEGES / NOMPATELIZE 322 257 24 167 16 18 32 0 0 0

88 TRANE / GOLBEY 981 678 473 158 0 31 0 0 16 0

91 FIVES STEIN ex STEIN HEURTEY / RIS ORANGIS 293 177 118 0 59 0 0 0 0 0

91 ALTIS / CORBEIL 1339 631 114 76 206 190 45 0 0 0

92 DPI DIVISION MASONEILAN / COURBEVOIE 33 24 24 0 0 0 0 0 0 0

93 PSDA PEUGEOT AUTOMOBILE / SAINT DENIS 92 70 33 0 37 0 0 0 0 0

93 BAXI / LE BLANC MESNIL 171 111 22 3 0 0 86 0 0 0

94 EADS SODERN /LIMEIL BREVANNES 340 258 141 0 0 0 117 0 0 0

94 ESSILOR CHARENTON 1446 729 159 238 223 0 109 0 0 0

97 CEGELEC ex ALSTOM / KOUROU 149 106 42 0 0 0 30 0 0 34

Les résultats de FO lors des

Retrouvez les résultats des élections professionnelles de la Métallurgie Force Ouvrière continue de progresser dans les entreprises où ses mil i tants

C o m i t é d ’ e n t r e p r i s e

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Organe de la Fédération Force Ouvrière de

la Métallurgie,

“FO Métaux LE JOURNAL” est le magazine de tous ses syndicats et de

tous ses adhérents.

Ce

mensuel

est le

vôtre...

Si vous voulez qu’il remplisse

efficacement son rôle de lien et

de reflet de l’actualité, n’hésitez

pas à prendre contact avec la

rédaction dès qu’un événement

le justifie.

Informez-nous des conflits qui

surviennent dans votre entrepri-

se et des accords qui y sont

signés. Cela donne des élé-

ments de comparaison et rend

service à d’autres syndicats,

engagés eux aussi dans

des discussions.

Faites-nous part de vos expé-

riences syndicales.

Pour tout ce qui concerne le

journal, appelez la Fédération:

Tél. 01 53 94 54 27

Fax 01 45 83 78 87

I n F O s


Insc Exp FO CGT CFDT CFTC CGC UNSA SUD DIV

278 214 71 112 0 0 31 0 0 0

162 123 4 63 27 0 29 0 0 0

407 330 97 45 0 111 77 0 0 0

152 124 49 59 0 0 16 0 0 0

232 206 19 31 0 0 59 0 0 97

310 232 37 123 0 0 72 0 0 0

244 146 27 90 28 0 0 0 0 1

191 152 33 72 47 0 0 0 0 0

925 632 180 224 22 74 132 0 0 0

111 32 16 16 0 0 0 0 0 0

388 186 61,94 0 61,94 0 61,94 0 0 0

473 411 91 179 0 91 50 0 0 0

324 236 91 28 9 63 45 0 0 0

8361 6812 1614 1748 1280 1055 817 189 109 0

232 178 51 56 71 0 0 0 0 0

329 201 64 116 12 0 9 0 0 0

115 102 60 0 0 0 0 0 0 42

461 327 20 100 194 0 0 0 13 0

237 192 192 0 0 0 0 0 0 0

1484 1204 318 326 0 0 0 0 0 560

100 78 26 52 0 0 0 0 0 0

259 169 100 16 47 0 0 0 0 6

529 431 66 299 66 0 0 0 0 0

198 184 83 69 0 0 32 0 0 0

1205 3 0 0 0 0 0 0 0 0

3220 1946 284 0 219 401 949 0 0 93

1859 950 97,8 173,493 173,493 173,493 331,2 0 0 0

155 128 36 92 0 0 0 0 0 0

234 142 19 123 0 0 0 0 0 0

322 258 24 159 20 18 37 0 0 0

748 615 478 94 0 29 0 0 14 0

293 171 121 0 50 0 0 0 0 0

1339 627 119 75 165 219 49 0 0 0

33 24 24 0 0 0 0 0 0 0

92 73 29 0 44 0 0 0 0 0

171 108 0 7 0 0 101 0 0 0

340 262 141 0 0 0 121 0 0 0

1446 728 172 229 227 0 100 0 0 0

149 110 48 0 0 0 31 0 0 31

e s

de l ’année dans ce numéro. réalisent un excellent travail de terrain.

élections professionnelles

D é l é g u é s d u p e r s o n n e l

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I n F O s


La fin de la trêve estivale n'est jamaisle moment le plus agréable del'année, néanmoins offre-t-elle le récon-

fort de retrouver ses amis et collègues detravail. Mais en cette rentrée 2011, c'est lecœur lourd que les métallos du Bas-Rhin,et plus particulièrement ceux de Messier-Bugatti-Dowty, ont repris le chemin de leurentreprise dans laquelle un ami et un cama-rade parmi les plus fidèles, ThierryMaurer, manque désormais à l'appel. Le 21août, Thierry, délégué syndical et secrétairede syndicat, s'est en effet éteint dans sa 54è

année après un long combat contre la mala-die, le seul qu'il n'a pu remporter.

Thierry et FO, c'est un compagnonna-ge, qui a commencé en 1987. ChristianeHeintz, secrétaire générale de l'UD du Bas-Rhin, se rappelle leur première rencontrealors : " C'était une personne qui savait cequ'elle voulait et ferait tout pour défendreet aider les salariés. La suite n'a jamais démen-ti cette impression. " Dès lors, il se consacrecorps et âme à la mission qu'il s'est fixée.Par conviction autant que par nature. " Thierry, c'était l'ouverture vers les autres

faite homme, se souvient son ami DanielVallois, ancien DSC du groupe Safran. FOétait sa famille, son moteur, une cause, uneexigence avec laquelle il ne transigeait jamaiset à laquelle il a tout donné. " Au fil desannées, la force de cet engagement ne fai-blira pas. Tour à tour délégué syndical, éluà la commission exécutive de l'UD du Bas-Rhin, secrétaire adjoint chargé du secteurprivé de cette même UD, dont il était undes piliers, créateur du syndicat FOMessier Bugatti, secrétaire général de l'USMdu Bas-Rhin, il a aussi été un membre actifde la CA Fédérale et l'organisateur princi-pal de notre Congrès fédéral de Strasbourgen 2000. Il fut également conseiller pru-d'homme puis, en janvier dernier, prési-dent du Conseil des prud'hommes de Saverne." C'était pour lui un aboutissement, se rap-pelle Michel Fiore, délégué syndical chezMessier-Bugatti-Dowty, et un moyencomplémentaire à l'action syndicale dedéfendre les droits des salariés avec toutesa ferveur et son talent. "

" Un passionné doté d'une grande forcede conviction ", " un syndicaliste hors-pair, d'une impressionnante compéten-ce ", " une détermination et une intégritéde fer " ; les réactions spontanées de sescamarades à l'évocation de Thierry endisent long sur la qualité du militant. Cetteflamme qui l'animait, Thierry savait éga-lement la transmettre, la partager.Nombreux sont ceux qui lui doivent l'éveilde leur vocation syndicale. Négociateurredoutable et respecté, il n'avait pas sonpareil pour rallier ses contradicteurs àson point de vue, comme en témoigneJean-Luc Stouvenin, DSC adjoint chezMessier-Bugatti-Dowty, qui fut à ses côtés

l'artisan de nombreux accords, y com-pris en tant que coordinateur titulaireSnecma et coordinateur suppléant du grou-pe Safran. " Il était aussi un homme deterrain particulièrement efficace qui agis-sait toujours dans l'intérêt collectif etdonnait sans rien demander en retour. "

Mais c'est aussi l'homme derrière le syn-dicaliste qui manquera cruellement à tous." C'était si naturel de devenir son ami ",confie Christiane Heintz. Intègre, jovial,entier, toujours dans un souci de l'autrequi était aussi un reflet de sa pudeur,Thierry offrait une amitié généreuse etsolide, sur laquelle on pouvait toujourscompter. La disparition de ce camaradeexemplaire de courage et de dévouementlaisse aujourd'hui un vide difficile à com-bler et dont le souvenir marquera long-temps les mémoires bien au-delà de notreorganisation, notamment dans le mondeassociatif, au sein duquel il était très enga-gé. Nous n'oublierons jamais lesmoments passés avec l'homme, l'ami etle militant rempli de convictions, de volon-té, de joie et d'humanisme. Pour ses cama-rades, resteront les images de Thierry letéléphone à l'oreille et le sourire aux lèvres,de ses retards aux réunions, des discus-sions animées avec lui et de ses coups degueule. Un pilier de l'organisation, tantau niveau de l'UD que de la Fédération,est parti.

Partageant la douleur et la peine de safamille, en particulier de sa filleFrédérique, et de tous ceux qui l'ont connu,le secrétaire général de la FédérationFrédéric Homez et toute l'équipe fédé-rale transmettent à tous ses proches leursplus sincères condoléances.

Thierry Maurer nous a quittés

C'est avec tristesse que laFédération a appris le décès de notreami et camarade Bernard

Toussaint, qui nous a quittés le 6 juinà l'âge de 57 ans.

Bernard et FO, ce fut une longue his-toire. Rentré chez SCA Peugeot BelfortMontbéliard en 1990, il s'était rapi-

dement rapproché de notre organisa-tion et était devenu un militant des plusactifs sur le site. D'abord en poste auservice immédiat, puis au servicePeugeot rapide, il avait assumé les res-ponsabilités de délégué du personnelde 2001 à 2009. Apprécié de tous,Bernard a été de tous les combats menés

par FO depuis de longues années. Seulela maladie a été plus forte que lui, pri-vant ses collègues et ses camarades dela compagnie d'un militant fidèle etdéterminé.

La Fédération partage la douleur de safamille et de tous ceux qui l'ont connu,leur adressant ses condoléances.

Bernard Toussaint n’est plus

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V o s d r o i t s

De nouvelles précisions sur la clause de non-concurrence


Pour rappel, la clause de non-concur-rence, qu'est ce que c'est ?

C'est une disposition qui interdit ausalarié d'exercer une activité profes-sionnelle concurrente après son départde l'entreprise. Celle-ci doit obligatoirementêtre écrite dans le contrat de travail. Cinqconditions cumulatives sont nécessairespour qu'elle soit valide :

- elle doit être indispensable à la pro-tection des intérêts légitimes del'entreprise (1),

- elle doit être limitée dans le temps(2), dans l'espace (3) et à un secteurd'activité (4),

- et elle doit comporter une contre-partie financière au profit du salarié (5).

Est-il possible de verser la contrepartiefinancière de la clause pendantl'exécution du contrat de travail par desversements mensuels venant s'ajouter ausalaire ?

Il est formellement interdit de verserla contrepartie financière de la clause avantla rupture du contrat de travail. C'est unedes causes de nullité de la clause de non-concurrence. Les sommes versées tousles mois seront analysées comme des com-pléments de salaire dont l'employeur nepourra pas obtenir la restitution mêmesi, par la suite, le salarié ne respecte pasl'interdiction de non-concurrence pen-

dant la période prévue dans la clause (cass.soc. 17 novembre 2010, n°09-42.389).

Et si la contrepartie est versée en deuxtemps : une partie pendant l'exécution ducontrat et une partie après la rupture ?

Dans ce cas, la clause n'est pas auto-matiquement nulle mais il faut prendreen compte uniquement les montants ver-sés après la rupture pour déterminer sile montant de la contrepartie est déri-soire ou non, ce qui est une clause denullité. Sile juge décide que la contre-partie est trop faible, la clause sera annu-lée (cass. soc., 22 juin 2011, n°09-71.567).

L'employeur peut-il renoncer unila-téralement à la clause de non-concurrence?

Si rien n'est écrit dans le contrat,l'employeur doit obtenir l'accord du sala-rié pour se libérer de la clause et du ver-sement de sa contrepartie financière. Sila faculté de renonciation unilatérale estexpressément prévue dans le contrat oula convention collective, elle doits'exercer dans un délai précis et relati-vement bref après le licenciement. Si rienn'est précisé, l'employeur ne peut pas seréserver de manière générale la facultéde renoncer à tout moment, après la rup-ture, à la clause de non-concurrence quele salarié a déjà commencé à exécuter (cass.soc., 13 juillet 2010, n°09-41.626) : la

clause est réputée non écrite. La renon-ciation à la clause doit se faire au momentdu licenciement.

En cas de dispense d'exécution du pré-avis de licenciement par l'employeur, àquelle date la clause s'applique-t-elle ?

Si le salarié est dispensé d'exécuter lepréavis, la clause de non-concurrences'applique à compter de la date du départeffectif de l'entreprise. Autrement dit, ladate de notification du licenciement. C'està cette date que démarre l'obligation denon-concurrence, que doit être versée lacontrepartie financière et que la périodede référence servant à son calcul est déter-minée.

Peut-on obtenir des dommages et inté-rêts en cas de nullité de la clause ?

Une clause de non-concurrence nullecause nécessairement un préjudice au sala-rié, même si celui-ci n'a pas eu à la res-pecter après la rupture de son contrat detravail du fait, par exemple, de son annu-lation prononcée par les juges lors du pro-noncé de la résiliation judiciaire du contrat(cass. soc., 12 janvier 2011, n°08-45.280). Ainsi, même si la clause nullea expiré et que le salarié n'a jamais euà la respecter, il pourra toujours obte-nir des dommages et intérêts (cass. soc.30 mars 2011, n°09-70.306).

En septembre 2006 nous avions consacré un " Vos droits " au régime général applicableaux clauses de non-concurrence. Aujourd'hui, le cadre n'a pas évolué mais les juges

n'ont de cesse d'en préciser les contours. Voyons ensemble les récents apports des arrêts de la Cour de cassation.

Attention, particularité métallurgie !

L'article 28 de la convention collective des ingénieurs et cadres de la métallurgie prévoit que l'employeur dispose d'un délaide 8 jours pour dispenser le salarié lors de la cessation du contrat de travail de l'exécution de la clause de non-concurrence,

quand celle-ci est évidemment prévue dans le contrat de travail du salarié. Ce délai a pour point de départ la date d'envoi de la lettre mettant fin au contrat et c'est la date d'envoi aussi de la lettre dispensant le salarié d'exécuter la clause de

non-concurrence qui est prise en compte. Le délai se calcul entre ses deux dates, samedis, dimanches et jours fériés com-pris (cass. soc., 30 mars 2011, n°09-41.583).

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p. 6 p. 8 p. 17 mecachrome remonte amal florange : le cif

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