ozoir magazine 32 (12-1999) - arrozoir | initiative citoyenne

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Page 1: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

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Page 2: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

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Page 3: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

Arrêtez! Laissez-moi descendre en marche. Je ne veux pas quitter ce · siècle. J'y suis attaché. J'en ai déjà la nostalgie ... Je veux revoir ma Normandie, en 44, surtout les plages. Je veux me repas­ ser les best off de la première coupe du monde, celle de 14-18, me payer un feu d'artifice nucléaire à coup de A et de H, de napalm et de bombes sexuelles, participer à une chasse aux noirs dans un état du sud ou, si c'est trop demander, à une chasse aux sorcières dans un état du nord, me lancer dans une grande utopie massacrante, regarder Titanic aux côtés de Khomeiny en mangeant du pop-corn, servir le thé à de grands hommes, ceux qui ont aidé l'humani­ té en mettant au goût du jour le taylo­ risme, le terrorisme, le racisme, l'an­ tisémitisme, l'altruisme médiatique, le chômagisme ... m'offrir un esca­ dron de la mort pour en finir avec les mômes des bidonvilles. Je voudrais boire un verre d'orgeat avec un fou d'Allah, partir en croisiè­ re avec des boat-people, snifer la nei­ ge en Colombie, contempler la jolie nuit des longs couteaux, applaudir le réquisitoire d'un des procès de Prague, me recueillir dans un ossuai­ re: Douaumont, Phnom-Penh, peu importe, entendre chanter Victor [ara, en 73, dans le stade de Santiago archicomble, sodomiser le sida dans un mouroir africain, respirer à pleins poumons le trou de la couche d'Ozo­ ne, jouer au poker avec un chef ma/­ fieu de Chicago, Moscou, Hong-Kong ou Nogent-le Rotrou. Je voudrais de l'or, de l'argent et du bronze. Beaucoup d'or: noir, vert, jaune, pour me payer une villa à Dallas et mater Sue Helen. Je voudrais rencontrer le Père Noël qui a vendu sa hotte et sa femme qui ne veut pas des quotas. Je voudrais que l'on m'explique à nouveau la technique de l'holocauste ou du génocide. Je voudrais parler philosophie avec un économiste ... Le prochain millénaire? Il s'annonce prometteur, mais ce siècle-ci, com­ ment l'oublier? Ah! Nostalgie ... Bon sang, poussez-vous, je veux descendre, mon siècle s'enfuit avec une tchétchène maigrichonne et même pas lookée tendance.

Jean-Louis Soulié

Courrier 4, 5

Vie locale la déchetterie le service voirie

6, 7 11

Bronchiolite, orthophonie et sida

la zone industrie/le Une enquête de consommation

Association 21 le lions Club et le GUT

Politique locale 26, 27

Directeur de la publication : Michel Lis Rédacteur en chef : Jean-Louis Soulié Rédacteur: Flavien Plouzennec Conception graphique : Le Mille-pattes Photos: Raymond Deshayes Corrections : Christiane Bachelier Régie publicitaire : C.M.P., boulevard de Courcerin à Croissy-Beaubourg Tél. 01 64 62 26 00 Fax 01 64 62 28 49 Impressions : Rotofrance à Emerainville N° dépôt légal : 90 - ARC - 015/90 Ozoir Magazine est tiré à 10 000 exemplaires Renseignements : 01644039 38

Page 4: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

~menades •• Ozoirien de fraîche date, j'ai découvert Ozoir au mois de septembre. J'ai déjà parcouru plusieurs rues de la commune, à pied, parce que les transports en commun sont plutôt déficients. Mais ressasser un trajet, lentement, péniblement, permet d'en voir les détails ... Les automobilistes d'Ozoir franchissent les carrefours: ont-ils remarqué que ceux-ci ont des noms? Esposende, le jumelage improbable d'Ozoir, des résistants, Mozart ... et puis les gendarmes d'Ouvea. Que font-ils là? Ils ne règlent pas la circulation. Ils rappellent la rai­ son d'Etat, un crime institutionnel, que la cause soit fondée ou pas. L'Etat français l'a fait. Ozoir a-t-il à l'encenser? L'évolution actuelle à l'égard de la Nouvelle-Calédonie ne suit plus la logique qui a manœuvré ces gendarmes. La République reconnaît ses torts. Ozoir fige un passé malheureux. Le prochain carrefour s'appellera-t-il: les gendarmes qui ont éli­ miné Mesrine? Ozoir est né de la forêt: doit-il pour autant faire l'éloge du guet-apens?

ij Simplement merci

l "La solidarité ne fait pas de bruit, elle existe simple­ ment". C'est une phrase qu'un homme, sans doute bien sage, a dite un jour sur nos ondes. C'est un peu ce que nous essayons d'appliquer dans notre association "La Passerelle". Cependant nous tenons à remercier tous les habitants et commerçants d'Ozoir-la-Ferrière et de ses environs qui nous ont donné des vêtements afin que nous puis- sions les revendre pour la somme symbolique de 10

1 francs pièce. Cela nous permet, depuis trois ans, d'of- frir des paniers garnis à des familles monoparentales en difficulté passagère. Nous remercions également la mairie, et le centre social des Margotins qui nous ac­ cueille dans ses locaux.

Une fois encore grand merci pour elles. Madame Meyer 1"

Présidente de "La Passerelle"

Lorsque je suis arrivée à Ozoir, en 1969, la Poste se trouvait avenue du général de Gaulle, dans un local dont les vieux murs dégageaient le parfum désuet des choses anciennes, mêlé à celui du poêle central en hiver. Le bureau, baigné de charme nostalgique et de convivialité, fut transféré, en 1971, dans des lo­ caux installés confortablement dans un modernisme rationnel. Seulement voilà! si le Présent a supprimé l'Antan, celui-là n'est pas - ou plus - adapté aux be­ soins d'une population qui a presque triplé en vingt­ huit ans. Nous sommes passés de 7683 habitants en 1971 à 20817 en 1999. C'est sans doute la raison pour laquelle, quels que soient le jour et l'heure, le bureau de poste se trouve assiégé par une demande en constante progression et n'est plus en mesure d'y faire face! Par ailleurs, pris dans la longue file d'at­ tente, on peut tout à loisir admirer la dégradation évolutive des murs et des fenêtres. Alors, à quand, pour notre ville, un réaménagement de ce service de communication indispensable à tous?

Josiane Kruger- Anne Frank

Monsieur Grenier, dont vous avez publié la lettre dans votre numéro 28 du mois de mars 1999, posait le problème de la pérennité des cinq tombes monumentales subsistant dans l'ancien cimetière d'Ozoir (Mel­ lerio, Basset, Leroy, Gérard et Thibault). Il suggérait qu'après enquête pour retrouver les familles, la municipalité reprenne ces sépultures d'une architecture particulière et les classe dans le patrimoine de notre commune pour éviter leur détérioration totale. Je partage ce point de vue, d'autant qu'il se trouve que l'une de cessé­ pultures a été édifiée par une arrière-grand-tante de mon épouse( ... ) qui avait effectué (en 1898) un legs de 3500 francs à la commune d'Ozoir, à charge pour cette dernière d'employer cette somme (à) entretenir le ca­ veau Thibault et deux autres tombes de la famille Auclerc. ( ... ) Ce legs, et donc les obligations qui en découlent, a été accepté par la commune d'Ozoir en vertu d'une délibération du Conseil municipal du 27 août

1918. ( ... ). Je ne sais ce qu'il en est pour les quatre autres sépultures, mais il me semble qu'en ce qui concerne le caveau Thibault( ... ) son en­ tretien doit être effectué par la commune.

R. Chassagnard

Il semble, à en croire le service municipal concerné, que la ville se soit préoccupée de ce patrimoine puisque, par exemple, la chapelle Mellerio a été restaurée en 1992. Toujours selon ce service, il n'est pas nécessaire que ces monuments passent dans le domaine communal pour qu'ils soient entretenus. En outre, une telle reprise ne peut être effectuée que si les tombeaux sont officiellement abandonnés, ce qui n'est pas le cas. Des descendants des défunts sont toujours en vie, qui entretiennent les mo­ numents et demeurent les propriétaires des terrains.

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• Ozoir Magazine 0° 31 - octobre novembre 1999

Page 5: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

1 Imagine-toi dans un jardin; pas trop entretenu, juste ce qu'il faut afin que chaque plante vive, se développe, pas tout à fait dans le désordre mais point de rectitude.

Cultivés ainsi, ces poèmes sont de Nature, s'enracinent en bouture une branche de l'un s'étire pour renaître plus loin rhizome expatrié dans un coin, on le retrouve secret taillis, les graines baladeuses accouchent sans tapage: un arbre dans ce lieu, choisi par qui? On le découvre soudain obligeant ses riverains à se hisser malins, pour accrocher le ciel.

Et ainsi va de l'oranger plus fragile, au figuier envahissant... et le frêne, le sureau, la plante exotique, passagère clandestine ... sans oublier les hôtes de ce jardin, familiers, ... ------------------- •. ~

limaces grimaçantes et abeilles ouvrieuses ... ne parlons pas des oiseaux ... de toutes sortes ... C'est un jardin particulier. Effleure la primeur de ses fleurs passagères qui dans la chronologie démarrent le printemps, poursuivent leur musique par paliers succes­ sifs, montants et descendants, le registre se creuse nous voilà en automne, le jardin se prépare à la gestation des fruits de l'été prochain.

Fais-toi jardinière, arrache ce liseron qui peut être envahissant. De phrases toutes faites, extrais le cliché faci­ le, déniche la violette, ne cherche pas les rimes elles sont de hasard, lis ces poèmes en promenade dis-les à haute voix, respire, sens, caresse et vois ... cherche ma musique ... et... ... retourne-moi tes conseils.

De ce jardin particulier Fais-toi ma jardinière!

r, IJ 11

Dans la nuit dense je suis poursuivi par une horde d'hommes en noir qui lâchent leurs chiens haineux et guerriers. Je suis perdu. Je cherche en vain mon chemin dans un brouillard épais. Je suis perdu. Les aboiements se rappro­ chent, les voix gutturales les excitent... Soudain se dresse devant moi une barrière de haine. Je suis perdu. Ces bergers allemands se jettent sur moi. Je crie! Mes hurlements sont couverts par un bruit insupportable. L'horreur est totale. Les chiens vont m'égorger ... Le bruit devient strident, exaspérant, horripi­ lant. Dans le brouillard, en tâtonnant, je par­ viens à arrêter mon réveil-matin. Il est 6h 30. Quel cauchemar! Le même depuis des se­ maines, depuis des mois. Heureusement, le journal télévisé me réconfor­ te. Après les mauvaises nouvelles (Tchétché­ nie, Algérie, vache folle) viennent les bonnes, comme, par exemple, Ariane 5 qui met sur orbi­ te un téléscope qui va découvrir, aux confins de l'Univers, de nouvelles planètes et, qui sait, d'autres formes de vie. Enfin voici le sport, la fraternité toucouleur des hommes et des femmes qui nous représentent à l'autre bout du monde en escrime, handball, rugby et, bien en-

tendu, football. On a gagné! On a gagné! Puis c'est Télématin, le professeur Nimbus de l'île aux Moines nous présente les nouvelles technologies; tous ces appareils merveilleux qui rapprochent les hommes: le net, le portable ... La communication pulvérise les barrières (en de­ hors des barrières.intellectuelles et sociales, il ne faut tout de même pas exagérer). Les milliards d'humains vont faire la fête, la même fête pour la coupe du monde, le 31 décembre. Je vais être en retard! Je vais rater mon car! J'éteins la télé, la lumière. Je ferme la porte ... Je me retrouve dans la nuit noire, dans le brouillard ... Enfer et damnation! La barrière est là! Grillage imbécile qui interdit aux gamins des écoles de prendre un raccourci pour rejoindre leurs éta­ blissements scolaires et aux personnes âgées de se rendre au marché par la voie la plus directe. La barrière de haine me nargue, j'entends des aboiements, je devine des hommes en noir, les loups sont entrés dans la Brèche et je cours, je vais rater mon car, je cours, je cours, la haine et la bêtise me traquent. Au secours, au secours ...

Tu avais deux ans, peut-être trois Et moi pas plus de seize printemps! Sans aucun lien de sang ou de droit De la vie nous étions les enfants

Tu nichais ta menotte dans ma main Trottinant, heureux, à mes côtés, Quand les jours d'été par les chemins Nous partions, tous deux, nous promener.

La brise et le soleil illustraient La blondeur d'une belle aquarelle Que gardait ta frimousse dorée Jusqu'au dernier vol de l'hirondelle.

Dans mes souvenirs, cœur en témoin Tu as grandi dans un autre temps. Ce jour j'apprends que tu as rejoint Les anges auxquels tu ressemblais tant.

Faut-il pleurer pour se retrouver? Souffrir en criant amour et joie? Je voudrais encore pour un été, Tenir ta menotte, guetter ta voix ...

... Je mettrai ma plus jolie tenue, Un soupçon de fard et de parfum Quand vieille et triste le moment venu, A ton tour, tu me prendras la: main.

/.K.

uelqu'un meurt quelque part ...

Le rossignol siffle à la nuit Ce n'est pas lui, ce n'est pas lui. Pour moi il n'est pas temps Crie la grenouille sur l'étang. ... Quelqu'un meurt quelque part ... On a vu nicher l'hirondelle Il ne peut donc pas s'agir d'elle. Pour le lapin, à ce qu'il croit, Ce n'est pas non plus le putois. ... Quelqu'un meurt quelque part ... Ne me flanquez pas le cafard Dit la souris dans le placard: Il faudrait que la mort soit idiote Pour me saisir quand je grignote. ... Quelqu'un meurt quelque part ... Ce ne peut être mon enfant Murmure tout bas le renard blanc: Sa mère le berce en mon logis Me l'y voler serait magie. ... Quelqu'un meurt quelque part ... Ici l'on trotte et l'on chahute Là-bas on fricote et on lutte On aime, on hait, on se démène, On joue sur cette vaste scène ... La vie va, la vie vit Oui Mais Quelqu'un meurt seul dans la nuit.

I.M.

Ozoir Maaazine 0° 31 - novembre 1999 •

Page 6: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

-.----------------------€ ~~---------------------- __ ENVIRONNEMENT-'

Une déchetterie Au terme d'une consultation informelle, lancée courant décembre par le groupe des élus « Unis pour Agir» (majorité), plus de sept cents Ozoiriens ont apporté une réponse favorable à l'implantation d'une déchetterie sur le territoire de la commune. Ce résultat est en com­ plète contradiction avec celui de l'enquête publique préalable, organisée un mois plus tôt, pour laquelle s'était déplacée une cinquantaine d'opposants. Un équipement aussi léger méritait-il pareille polémique?

... derrière le stade de la Verrerie? Une déchetterie (1)

verra-t-elle bientôt le jour sur le territoi­

re de la commune? Après avoir soigneusement étudié les diffé­ rents sites d'implantation répon­ dant aux critères exigés par le SIETOM (2). M. Sarrazin, adjoint chargé de l'urbanisme, arriva à la conclusion que le remblai situé derrière le stade de la Verrerie -

près du nouveau cimetière - était le mieux adapté. Une enquête pu­ blique auprès de la population fut donc lancée. Non pas pour lui de­ mander si elle était pour ou contre le choix de ce site (on n'en était pas encore là), mais pour pratiquer une modification du Plan d'occupation des sols (POS) afin de rendre possible, le cas échéant, l'implantation d'une dé-

chetterie à la Verrerie. Ne bénéfi­ ciant d'aucune publicité autre que celle exigée par la loi (autant dire pas grand-chose), cette en­ quête attira un peu plus d'une cinquantaine de personnes, très majoritairement contre ... Fallait-il abandonner ce projet de déchetterie ou passer outre? Les deux solutions présentaient un risque pour la municipalité.

Dans la première hypothèse, les avantages que pourrait procurer aux Ozoiriens cet équipement seraient perdus. Dans la secon­ de, elle serait accusée par ses adversaires de "ne pas tenir compte de l'avis des Ozoiriens". Car les groupes politiques de l'opposition (à l'exception de ceux de la liste Tempo) sont contre. Résolument. Du moins

La déchetterie de la-rue des Grattons à ,,

n grand centre hospi­ talier, un lycée d'en­ seignement profes­

sionnel, une maison de retraite ... comment imaginer une déchette­ rie dans un tel environnement? Pourtant, ce qui frappe en arrivant rue des Grattons (outre la taille du site, à peine un demi-terrain de foot), c'est la propreté: pas une odeur, pas un papier à terre, pas un bidon de plastique écrasé, pas la moindre trace de liquides sus-

pects ... Après chaque passage, le gardien donne un coup de balai. Homme affable mais prudent, il préfère laisser le soin des réponses à M. Le. Corre, le technicien du Syndicat Intercommunal. Celui-ci s'étonne de mes interrogations: "La déchetterie est un outil in­ dispensable de la filière de retrai­ tement puisque, avec ce tri com­ plémentaire, le compost obtenu en aval à partir des seules ordures ménagères fermentescibles est

de bien meilleure qualité, donc plus facile à vendre" . Le syndicat intercommunal de la région de Provins (le SICTOM) a signé, pour chaque type de maté­ riau déposé ici, un contrat avec une entreprise spécialisée: Saint­ Gobain pour le verre, Valoplast pour le plastique ... Une société de Vaux-le-Pénil récupère le bois pour en faire des panneaux d'ag­ gloméré et des bûchettes haute densité. Même les gravats sont •

recyclés. Quant aux produits toxi­ ques, on les neutralise par des pro­ cédés physico-chimiques.

la fin des dépôts sauvages

Selon M. Le Corre, avant que ne soit ouverte la déchetterie, les dépôts sauvages se multipliaient autour de Provins. "Le long de la rue des Grattons, c'était l'horreur". - Exact!, s'exclame, la casquette vis­ sée sur le crâne, un retraité qui, après avoir déposé son bric-à-brac, est venu se mêler à la conversation. Et d'ajouter: - Comme tout le mon­ de, je balançais mes gravats dans la nature. Je n'avais pas bonne cons­ cience, mais le moyen de faire autrement? Aujourd'hui, je jette uti­ le et ça me fait plaisir. "Vous ne trouverez jamais la moindre cochonnerie déposée de nuit devant la porte de notre déchet­ terie", renchérit l'épouse. "Personne ne voudrait causer d'ennuis au gar­ dien qui nous reçoit, nous aide et nous conseille si gentiment. Au

\

Ozoir Magazine 0° 32 - décembre 1999

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-----------------------€ =1-<>C~ -------------------------

Naïveté ou excès de confiance?

G>

~

La majorité municipale ne maîtrise pas les enquêtes publiques. On avait pu le constater lors de la révision du POS, on le redécouvre aujourd'hui à propos de la déchetterie. Cette procédure, qui consiste à prendre

l'avis des citoyens avant de lancer un projet, est pain béni pour les opposants, politiques ou non. Comme per­ sonne ou presque ne se déplace pour venir déposer, il leur suffit de mobiliser amis et connaissances. Un vote contre est ainsi émis qui présente un double avantage: il retarde les projets les mieux ficelés et permet d'accuser leurs auteurs de ne pas prendre en compte l'avis de la population, même si celle-ci se résume à quelques di· zaines de noms. Certains maires n'hésitent pas à mettre au point un contre-feu: battant le rappel de leurs parti· sans ils rétablissent l'équilibre entre les pour et les contre. Les commissaires enquêteurs •chargés

d'émettre un avis en fin d'enquête· ne se contentent plus, alors, de compter les dépositions mais ils analysent de près les arguments développés. Ce tour de passe-passe semble répugner à la majorité locale. Comme un élu de l'opposition lui faisait remar­ quer qu'il n'était pas venu déposer, "N'oseriez-vous pas avouer que vous êtes contre?", M. Vassalo, adjoint au Maire, avait répondu en Conseil municipal: ''Je suis pour. Si je ne me suis pas exprimé, c'est afin de laisser mes concitoyens seuls juges des projets que mon équipe leur propose". Na'1veté ou excès de confiance? Toujours est-il que la majorité vient de buter pour la seconde fois sur le mur de papier de l'enquête publique. Quant au simple citoyen, il ne semble pas avoir pris assez cons­ cience du pouvoir que lui offre la démocratie locale.

Jean-Louis Soulié PS: Au vu des résultats de l'enquête d'UPA ( encadré), les Ozoiriens semblent finalement plus concernés qu'on ne l'imaginait et très fa· vorables à l'implantation d'une déchetterie à Ozoir. A méditer ...

sur les terres ozoiriennes. Ils l'ont dit et redit lors du Conseil municipal de novembre. Pour éviter ce double écueil, le maire a opté pour une troisième formule: l'enquête. La commune ne pouvant prendre l'avis des Ozoiriens en organisant un réfé­ rendum local (3), le groupe des élus majoritaires Unis pour Agir a décidé de lancer cette enquête à

Provins Vingt-six filières de retraitement sont mises en place à partir des objets déposés à la déchetterie de Provins qui se trouve à proximité d'un lycée d'enseignement professionnel et d'un grand centre hospitalier. Quant à la déchetterie èle Nangis (ci-dessous à droite), elle jouxte le cimetière ...

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ses frais. Le résultat du sondage, à condition que le nombre de ré­ ponses soit significatif, dira si la po­ pulation est pour, contre ou par­ tagée. A moins qu'elle ne s'en mo­ que, comme pourrait le laisser (peut-être un peu vite) son peu d'empressement à venir déposer.

Jean-Louis Soulié

'

(1) Elle complète les mesures prises ou à prendre en matière de retraitement des or­ dures: tri sélectif, arrêt de l'incinérateur, transformation de l'usine de retraitement en centre de tri et de compostage .. (2) Syndicat Intercommunal pour !'Enlè­ vement et le Traitement des Ordures Mé­ nagères. (3) Les prochaines élections municipales se déroulant au printemps 2001, la loi in­ terdit toute consultation officielle de la population à partir du l" janvier 2000. En outre, une telle consultation doit ré­ pondre à des critères tels que sa mise en place prend plusieurs semaines.

début, il y a eu des réticences, à cause de l'hôpital et du lycée qui sont juste à côté. Maintenant, à les écouter, ils étaient tous d'accord ... ". Cette confiance du public .impose aux gestionnaires honnêteté et vigilance: "Les gens prennent le temps de trier en vue d'un recy­ clage, nous devons donc leur don­ ner la garantie qu'ils ne travaillent pas pour rien". Ainsi, toute récu­ pération sur le site est-elle inter-

dite. Les gardiens ont des consi­ gnes strictes. "A ma connaissance, il y a quand même eu un faux pas, je crois que c'était dans le Nord", souligne un artisan de passage. "On a incinéré pendant quelques mois des déchets triés, donc recy­ clables, parce que les contrats avec les sociétés de récupératîon n'étaient pas tous signés. Ça s'est su et ça a fait du bruit" ... Caves et greniers se faisant rares, il n'est pas toujours facile de stocker, en attendant le passage des mons­ tres, le frigo hors d'usage ou la vieille machine à laver. La déchet­ terie peut être alors secourable. "A

condition qu'elle soit proche et si­ tuée sur un site familier aux uti­ lisateurs", insiste monsieur Le Corre. "A Nangis, à Bray-sur­ Seine, elles ont été implantées en ville".

A Nangis? C'est sur le chemin du retour; je saute dans la voiture pour en avoir le cœur net. Savez­ vous au pied de quoi se trouve la déchetterie de Nangis? Au pied du mur du cimetière ...

Jean-Louis Soulié

Dernière minute

Succès pour l'enquête sur la déchetterie Le groupe «Unis pour Agir» (UPA, majorité) affirme avoir obtenu plus de 750 réponses à l'enquête sur la déchetterie qu'il a menée courant décembre auprès de la population ozoirienne. Selon M. Stagliano, adjoint au mai· rechargé de l'information, sur 754 réponses enregistrées à ce jour (1), 703 sont favorables à l'implanta• tion d'une déchetterie à Ozoir et 51 défavorables. Parmi les 703 réponses favorables, 636 souhaitent voir s'implanter une déchetterie à la Verrerie (site pro­ posé par la municipalité), 25 à l'an­ cienne station d'épuratioo, et 42 dans la zo.ne industrielle.

S'ils se confirmen~ ces résultats appell~nt quelques remarques: • Il ne s'agissait ni d'un référendum, ni d'un sondage officiel. Le groupe Unis pour Agir avait pris soin de le dire. La loi, et le manque de temps, ne permettant pas à la ville d'orga• niser une telle consultation, UPA ava.it pris la relève en espérant un nombre de réponses «significatif». • Des s11ggestions accompagnent certaines réponses. li serait i.nté­ ressant de les étudier et de les prendre en compte lorsqu'elles sont judicieuses; • La distribution ayant été approxi· mative, le nombre élevé des ré­ ponses est une surprise. D'autant que les Ozoiriens ont eu très peu de temps pour répondre. La rapidité avec laquelle ils se sont déplacés tend à prouver qu'ils ont apprécié cette manière nouvelle de s'adresser à eux. • Lescoreestsignificatif. L'opposi• tion qui bataillait contre cette lm­ plantation (en s'appuyant sur l'en· quête publique officielle) pourra difficilement taire abstraction de ces résultats. A l'inverse, le groupe majoritaire, qui cherchait sans dou­ te un peu à se rassurer, doit se sen­ tir aujourd'hui conforté dans ses ln­ tentions.

(1) Ces chiffres sont ceux obte_nus same­ di 18 décembre,jourdu bouclage d'Ozoir Magazine. li est possible qu'ils évoluent, des réponses continuant à patvenir en mairie bien que la date limite de remise des questionnaires soit passée.

Ozoir Magazine 0° 32 - décembre 1999 8

Page 8: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

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• Ozoir Magazine n° 31 - oct/nov 1999

Page 9: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

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par Jacques Loyer maire d'Ozoir-te-Ferriére

ors de la cérémonie des vœux à la popu­ lation, début janvier

1999, j'avais affirmé: "La sécurité en ville ne sera possible que si elle devient l'affaire de tous". Je souhai­ te revenir sur ces propos tant l'évo­ lution de la délinquance en région parisienne et à Ozoir devient préoc­ cupante. En premier lieu je rappellerai que la sécurité des biens et des personnes relève de la responsabilité de l'État.

Un maire ne peut être que le relais entre ses administrés et les autori­ tés judiciaires ou policières. Affir­ mer le contraire, comme le font cer­ tains, c'est brandir un sabre de bois. Néanmoins, vous le savez, notre commune s'est dotée d'une police municipale composée de dix-huit policiers auxquels s'ajoutent qua­ tre agents de sécurité sur la voie pu­ blique (ASVP) pour la sortie des écoles, et trois postes administra­ tifs. Ce choix de consacrer une somme importante (près de cinq millions de francs par an) pour pal­ lier les carences de l'État et assurer la gestion des alarmes ne saurait être remis en cause. Il nous impose toutefois de lourdes contraintes: ayons cela présent à l'esprit.

Rappelons-nous aussi que même si, depuis peu, les polices munici­ pales sont devenues des polices à part entière, avec un statut et des

conditions d'agrément très précis, le policier municipal n'a toujours pas les prérogatives d'un policier national. Le rôle du premier consis­ te à assurer la "police du maire", c'est à dire l'application des arrêtés, la gestion des nuisances et conflits locaux, l'intervention en assistance à la population. Bref, la police mu­ nicipale demeure une police de proximité, préventive, même s'il lui arrive, occasionnellement, de réprimer certains délits.

Dotés d'un sens aigu du service qu'ils doivent rendre à la popula­ tion, bien formés par leur respon­ sable, nos policiers jouent parfaite­ ment leur rôle de prévention et d'assistance aux habitants. Ils sont en mesure de faire face à toutes les situations relevant de leur compé­ tence. Je tiens à les remercier pour leur action au nom de tous. Lors de la rentrée du mois de sep­ tembre, un local de police supplé­ mentaire a été ouvert au centre commercial des Margotins afin d'y accueillir des "îlotiers" dépendants du commissariat de Pontault-Com­ bault. Ces six agents sont répartis entre le poste de la gare et celui des Margotins et ils agissent sur l'en­ semble du territoire communal, non sur tel ou tel quartier.

Quelle est l'efficacité de ces mesures nouvelles? J'entends parfois dire: "Les délinquants ne sont pas pour-

suivis ... ". Pourtant nos deux forces de police, la nationale et la municipale, parviennent à arrêter les auteurs de faits délictueux et, à chaque fois, une procédure est menée, une plainte dé­ posée avec constitution de partie ci­ vile. Dès lors deux cas se présentent. Soit les coupables sont majeurs (au­ quel cas une peine est prononcée pouvant aller jusqu'à la prison, avec ou sans sursis), soit ils sont encore mineurs. Dans cette seconde hypo­ thèse, les parents doivent payer les réparations du préjudice, ce qui ne va pas sans poser quelques problèmes. La venue récente à Ozoir de mon­ sieur le Procureur de la République, lors de la dernière réunion de notre Conseil Communal de Prévention de la Délinquance (CCPD), nous a permis de vérifier la volonté très for­ te du Parquet de sanctionner tout délinquant et de dédommager toute victime.

Par ailleurs, la présence de forces de police importantes, venant en ren­ fort lorsque des tensions sont cons­ tatées en ville, nous permet de ré­ gler les problèmes posés par ceux qui s'imaginent être à l'abri de la loi française. Récemment encore, nous sommes parvenus à désamorcer une crise ayant éclaté entre collé­ giens. Ceci grâce au concours de pa­ rents et d'élèves qui, ayant eu vent de certaines informations, nous ont permis de mobiliser des forces de sécurité en nombre suffisant et de manière préventive. C'est ainsi que nous parviendrons à améliorer un climat qui doit redevenir serein. En cela, je me répète, la sécurité est l'affaire de tous. Car "la loi du silence" et la crainte des représailles font le jeu des dé­ linquants. Il est faux de dire: "Ça ne sert à rien de porter plainte­ contre X". Par de multiples recou­ pements, la police parvient sou-

vent à identifier et confondre les coupables. Aidons-la. Face au rac­ ket perpétré, par exemple, à la sor­ tie des établissements scolaires, les parents doivent jouer pleine­ ment leur rôle et expliquer aux jeunes qu'une démocratie doit se défendre. Il n'est pas scandaleux de dénoncer ces racketteurs dont ils connaissent très souvent les noms. Cette attitude est plus cou­ rageuse que celle consistant à plier le genou devant la force bru­ tale. Pour ce qui concerne la com­ mune, une chose est sûre: je porte désormais plainte à chaque fois qu'un édifice public est dégradé, comme cela vient d'être encore le cas au centre des Margotins.

Ne nous laissons pas aller à avoir peur de notre ombre, ne voyons pas dans chaque jeune un délin­ quant en puissance: ce serait in­ juste et porteur de plus grands dangers encore. Mais montrons­ nous fermes en évitant toute forme d'angélisme ou de naïveté. Dans une société de plus en plus violen­ te, c'est de la volonté de chacun que peut venir l'harmonie. Sa­ chons dire non, prenons nos res­ ponsabilités en faisant appel aux forces de l'ordre républicaines afin de barrer la route à ceux qui menacent la cohésion de la collec­ tivité. Si nous agissons ainsi, très vite la peur changera de camp. C'est le souhait que je formule en vous présentant mes meilleurs vœux pour l'an 2000.

Jacques Loyer

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Le nouveau marché d'Ozoir verra le jour l'an prochain. Les travaux devraient commencer en février et se termi­ ner fin juillet. Le bâtiment actuel, qui ne répond plus à la législation européenne, sera remplacé par un ensemble de béton, de verre, de métal ... à la toiture en ardoise véri­ table. Le coût global du projet, 3,75 millions de francs, ne sera pas supporté par la commune puisque c'est le concessionnaire du marché qui paie. En revanche l'ins­ tallation intérieure de la grande salle polyvalente du pre­ mier étage (220 m') sera à la charge de la ville. Cette salle pourrait être mise à la disposition du service mun,ici­ pal jeunesse. L'emprise du bâtiment fait perdre une tren­ taine de places de parking qui seront retrouvées à la fin des travaux, prévue pour le début du mois de septembre.

L'ancien marché est en effet appelé à disparaître pour céder la place à un parking. En attendant va se poser le difficile problème du stationnement puisque le lieu d'im­ plantation choisi est celui qu'utilisent aujourd'hui certains véhicules pour stationner côté piscine et bibliothèque. Pour remédier en partie à ce casse-tête, la ville réhabili­ tera l'ancien terrain de boules (situé derrière le vieux cimetière) déjà transformé en parking les jours de marché ou de manifestations dans les gymnases Besson et Boulloche. Cela sera-t-il suffisant? Sans doute pas. Aussi le maire a-t- il pris le soin de préciser qu'une commission allait travailler sur l'ensemble des questions relatives à ce projet. Elle communiquera notamment le chiffrage budgé-

ETAT CML ... ETAT CML OCTOBRE ET NOVEMBRE Naissances: Regis Vieira, Kevin Bonhomme, Lucie Lapes, Sonia Maârouf, Laurène Zabee, Aline Hanliyan, Anaïs Durand, Etienne Chassaing, Wendy Rodrigues, Noémie Sorel, Matthieu José, Andrea Renée Bourges, Johan Maldant, Marie Plessis, Elodie Kohlenberg, Alissa Fagla Medegan, Paul Jautzy, Lohan Bellal, Sacha Ducharme, Ophélie De Carvalho, Chloé Henriques, Marion Beaugrand, Simon Aouate, Guillaume Pillard, Aurélie Pillard, Khaëd Hamadi, Nicolas Cronauer, Clara Delaherche, Killian Sahouan, Romain Dos Santos, Quentin Hugeron, Coralie Doré, Anthony Guilherme. Mariages: Astrid Zobel et David Borrull, Arielle Wygodny et Christian Meyer, Chantal Denieport et Guy Maka, Clotilde Gallerne et Jean-Luc Ouilichini, Stéphanie Corchia et José Sousa, Latifa Rouik et Bouabdellah Hamri. Décès: Maria De Jesus Oliveira, Agostinha De Araujo, Marcel Fontaine, Patricia Persah, Marguerite Lamirault, Yannick Genest, Serge Pappalardo, Suzanne Prat, Raymond Cheneau, Eveline Julien, Henri Vernet, Massaoud Mezouar, Marie Guidez, Farida Ayad, Zdenek Jan Kapek, Joao Borges Dos Santos, Lucienne Cousin, Renée Caudron, Gaston Bernard, Marie Jeanne Pauvrehomme, Jean-Paul Schaeverbeke.

1' Janv. Fev. Mars [ Avril Mai Juin I Juillet I Sept. Oct. Nov.

Lu 24 Lu 28 Lu 27 Lu 24 Lu 22 Lu 26 [ Lu 24 Lu 25 1 Lu 23 1 Lu 27

Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin [ Juillet

.Anne Frank, fQlrler

Sept. 1 Oct. Nov.

Janv. i Fev. [ Mars [ Avril I Mai [ Juin [ Juillet [ Sept. [ Oct. [ Nov.

Me 26 1 Me 23 1 Me 22 1 Me 26 1 Me 24 1 Me 28 r Me 26 1 Me 27 1 Me 25 1 Me 22 •·

Sont considérés co.mme obiets ménagers encombrants les di.vers élec­ tro-mênagers, matelas, s.ommiers,. petits mebiliera usagers ... Ne sont pas c.onsidérés comme obfets. ménagers encombrants les objets. de toutes a.ctivités économiques (industriels., artisans, commer­ ça.nts) ainsi que les g,ravats,, pièces, autemobites et déchets de jardins.

taire de ce que devra débourser la commune pour la salle polyvalente, pour les divers réseaux (électricité, eau ... ) et pour la réalisation d'un parking à l'emplacement du bâti­ ment du marché actuel. .. ou ailleurs.

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retrouve pour la distribution des tâches journalières. Responsable du service, Daniel Bodin passe les consignes: la journée s'annon· ce chargée pour les vingt employés communaux s'occu· pant de l'entretien

rues.

imY

De nomb~ux travaux sur la voie publique 1 ~ des tags, ramassage des pap/n et des sont réalisés en régie municipale. feuilles mottes... à Ozoir, comme dans toutes les 'Villes

modemes, le selYlce de la IIOirle est lncontoumable.

un service voirie I . en roc pour nos rotto1rs

es feuilles mortes ne se ramassent plus à la pelle ( des souf­

fleuses ont relégué les balais de bouleaux au magasin des acces­ soires) et, pour ce qui est jeté au sol, chaque employé dispose d'une pince articulée afin de ne pas avoir à toucher ces drôles de choses qui jonchent les trottoirs d'Ozoir. Quant au contenu des deux cents poubelles, vidées une fois par semaine, peut-être vaut-il mieux éviter d'en parler ici ... Pour les responsable de l'entre­ tien de la ville, la tâche est donc lourde. D'autant qu'ils ont à fai­ re à un autre fléau: le tag. Ah!, les tags! Ils coûtent une fortune au contribuable. "On compte cent cinquante transformateurs en ville et le nettoyage d'un seul, c'est dix mille francs", constate M. Bodin. Pour effacer les graffi­ tis qui apparaissent par vagues successives, le service a tout ten­ té mais, il le reconnaît, le pro­ blème est insoluble. "Lorsque le support est lisse, passe encore; mais s'il est granuleux il faut re­ peindre ... Et pas avec n'importe quoi. On ne nettoie pas de la même façon le tag exécuté à l'ai­ de d'une peintures glycéro, syn­ thé ou acrylique". Certains em-

ployés communaux sont ainsi devenus spécialistes en sol­ vants. "De temps en temps, on attrape un tagueur qui paie pour les autres. Cela n'a aucun effet dissuasif sur les petits co­ pains".

cinq tonnes de peinture On l'ignore souvent, le service voirie a aussi la responsabilité des panneaux (fond marron, lettres blanches, dos vert) rela­ tifs à la signalisation communa­ le: restaurants, zone industriel­ le ... Ceux-ci sont implantés à la suite de demandes formulées auprès du maire par la police municipale, des commerçants ou de simples riverains. Un pro­ jet de signalisation de l'ensem­ ble des bâtiments publics est à l'étude, la première tranche de­ vrait être lancée au printemps. En revanche, et c'est un problè­ me, la commune ne peut pren­ dre pour le moment en charge la signalétique interne à la zone industrielle dont les rues sont privées. La signalisation c'est encore tout ce qui est peinture au sol: passages piétons, places de par­ king, lignes de séparation des chaussées, stop ... Cinq tonnes de peinture sont utilisées chaque

Nous avions présenté, en septembre, l'équipe des ''polyvalents" d'Alain Fourquin. Celle-ci ne pourrait fonctionner sans le concours d'autres services (administration, bâtiments, voirie, espaces verts ... ) dont nous allons parler peu à peu. Voici aujourd'hui l'équipe "voirie" dirigée par Daniel Bodin. Sa mission: maintenir la ville propre. Elle s'occupe aussi de la signalisation et effectue des travaux en régie ... année pour ce marquage qui tient entre 12 et 24 mois. Aux sorties des villes, le microbilla­ ge (il confère un pouvoir réflé­ chissant) est obligatoire. Quand ils ont fini de saler les rues, ramasser les feuilles, re­ peindre la chaussée et les cours des écoles, il ne reste plus aux gars de l'équipe à Bodin qu'à se livrer à quelques menus travaux en régie. Mobilier urbain à répa­ rer, bornes cassées à remettre en état, nids de poules à boucher, barrières descellées à refixer, îlots de ronds-points abîmés par le passage d'un camion à re-

prendre, trottoïrs affaissés à ré­ hausser ... "Les gens sont peu soucieux de la protection du matériel communal", constate l'un de ces employés de la voi­ rie. "Prenez l'exemple des poubelles: si elles sont en bois, on les brûle; en plastique, on les fond; en fer, nous les retrouvons tordues; en béton, on les tague faute de pouvoir les casser. Que faire? ... ". Et l'un de ses camarades de con­ clure: "Le service public, ce n'est pas toujours de tout repos".

Jean-Louis Soulié

Ozoir Magazine n° 32 - décembre 1999 a,

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'Ibert ert

otre dernier entretien avec monsieur Gilbert Philibert remonte à deux ans, ais il n'a cessé, depuis lors, de

'exprimer régulièrement dans les pages olitiques d'"Ozoir Magazine". ous demandons aujourd'hui à cet élu

_du groupe d'opposition GDEO d'éclaircir quelques-uns de ses propos et de formuler ses contre-propositions.

'ZOU' Magazine: J'imagine que l'ancien adjoint au maire chargé de la vie économique doit se réjouir du fait que Je chômage local, élevé il y a quatre ans, soit en forte diminu­ tion. Nous sommes passés de 12% à 8% de sans-emplois. Gilbert Philibert: Je peux difficile­ ment vous répondre puisqu'il n'existe pas de commission mu­ nicipale où ces questions sont dé­ battues. Faute de communication de la part du maire, la situation de l'emploi à Ozoir m'est totale­ ment inconnue. J'entends parler, ici ou là, de bons projets pour la zone industrielle mais je ne vois pas, pour le moment, d'entre­ prises nouvelles s'implanter, En

revanche, je me fais du souci pour la santé de certaines autres ...

O.M.: ... Comme vous vous faites du souci pour la santé des finan­ ces communales. Vous avez même écrit à ce sujet: "le pire reste peut­ être à venir". G.P.: Cette phrase faisait allusion à l'événement Brésil. Dans son in­ terview du mois passé, monsieur le maire oublie en effet d'évoquer l'investissement des services mu­ nicipaux pendant cette période. Il faut l'ajouter à la note finale. Il oc­ culte aussi les factures ventilées sur d'autres budgets mairie ... Quant aux irupôts, Jacques Loyer se félicite de ne pas les avoir aug­ mentés en 1999. Il n'y a pas de

quoi se glorifier de cette pause suc­ cédant à trois années de hausses.

O.M.: Selon Je maire, quarante­ quatre millions de travaux avaient été budgétisés par l'équipe précé­ dente dont vous faisiez partie. Il a fallu, dit-il, recourir à l'emprunt. G.P.: On n'est jamais obligé de réaliser ce qui est programmé et, de toute façon, on doit le faire en fonction de l'argent dont on dis­ pose. Le rythme auquel sont dé­ clenchés les investissements ap­ partient à l'équipe majoritaire.

O.M.: Vous donnez l'impression de lui reprocher d'avoir trop bien ap­ pliqué votre programme d'équipe­ ments. G.P.: Non, des amendements sont toujours possibles. Nous l'avons vu pour la ferme Péreire: après avoir hésité pendant quatre ans, la majorité a finalement revu notre projet à la baisse.

à propos du POS ... O.M.: Concernant la révision du plan d'occupation des sols, vous avez écrit: "Si remettre cent fois sur le métier son ouvrage relève d'une louable obstination, nous nous interrogeons sur le coût d'un tel entêtement". La concertation aurait-elle été trop longue? G.P.: Il y a eu concertation, c'est vrai, mais celle-ci s'est faite a pos­ teriori, pas au moment de l'élabo­ ration du projet. En outre, il ne sert à rien de laisser les gens s'ex­ primer si l'on n'a pas l'intention de les écouter. De toutes les sug­ gestions faites par mon groupe aucune n'a été retenue. La procé­ dure a donc été démocratique sur la forme mais pas sur le fond.

Il ne sert à rien de laisser les gens s'exprimer si l'on n'a pas,

l'intention de les écouter:

O.M.: Pensez-vous, comme le di­ sent certains, que la municipalité veuille bétonner la ville? G.P.: Je crains, en effet, une densi­ fication inutile sur ce qui reste à construire. Mais bétonner une ville construite à 90%, je ne sais pas ce que cela signifie.

O.M.: Peut-être faudrait-il le de­ mander à vos anciens colistiers? G.P.: Je vois à qui vous faites allu­ sion. Aussi je vous répondrai, comme un ancien Premier mi­ nistre: "Lui c'est lui et moi c'est moi ... ". Pour en revenir au POS, je dirai qu'il y a eu volonté de construire partout où cela était possible. Des maisons de ville de­ vaient même être bâties sur le ter­ rain de l'ancien jeu de boules, à côté de la piscine.

O.M.: Rien de tel n'apparaît sur le projet définitif adopté par le Con­ seil municipal. G.P.: Elles ont été retirées à la sui­ te de nos interventions.

O.M.: On vous a donc quand même écoutés? G.P.: Sur ce point oui. Pas sur les autres.

O.M.: Venons-en au traitement de nos ordures ménagères. Je vous cite de nouveau: "Le pire en la matiè­ re serait de ne rien décider". C'était en 1996. Une nouvelle poli­ tique, le tri sélectif, vient d'être mise en place. Vous semble-t-elle judi­ cieuse? G.P.: On ne peut pas être contre

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ces dispositions de bon sens. Je me demande cependant s'il n'y a pas des doublons. Les monstres, la déchetterie, le tri sélectif et les kangourous ...

O.M.: Les monstres ne prennent pas tout. Les gravats, par exemple, sont exclus. G.P: Admettons. Donc, sur le principe, tout le monde est d'ac­ cord avec la déchetterie. Mais pourquoi se précipiter pour l'ins­ taller sur le territoire d'Ozoir? Elle serait bien mieux ailleurs,

fond d'élection à veni sur l'une des communes voisines. Si la majorité actuelle fait le for­ cing, c'est que son bilan est mé­ diocre et qu'une déchetterie ferait bien dans son bilan de mandat.

... et de la sécurité O.M.: Abordons, si vous le voulez bien, les questions relatives à la sé­ curité. Vous vous êtes assez peu ex­ primé sur ce sujet... G.P.: Parce qu'il est complexe ... D'abord, je le reconnais, l'insécu­ rité n'est pas un phénomène pro­ pre à Ozoir. Elle gagne partout. Mais pourquoi M. Loyer joue-t-il les autruches en faisant dispa­ raître toutes les traces d'exaction? Pour ne pas affoler la population.

O.M.: N'est-il pas dangereux d'af­ foler une population? G.P.: Bien sûr, mais le maire ne règle pas les problèmes de fond, il les dissimule. Je constate par ailleurs une épidémie de départs chez les policiers municipaux. Pourquoi? A cause de conditions de travail difficiles? J'ai été chef d'entreprise et, je vous l'assure, voilà un sujet à prendre très au sé­ rieux. Il faut convoquer les inté­ ressés pour connaître le fond de leur pensée et prendre ensuite les dispositions qui s'imposent.

O.M.: Quelles dispositions? G.P: Comment voulez-vous que je vous donne la solution si je ne connais pas la véritable raison de ces départs? S'agit-il d'un problè­ me de rémunération, de condi­ tions d'existence? ... Monsieur le maire affirme sans rien prouver. O.M.: Lutter contre l'insécurité, c'est s'attaqueraux causes (préven­ tion) et aux conséquences (répres-

sion). Privilégiez-vous l'une ou l'au­ tre de ces démarches? G.P: U faut agir sur les deux le­ viers de commande et agir vite car au train où vont les choses, les associations devront bientôt faire appel à un service d'ordre privé pour chacune de leurs manifesta­ tions. Une prise de conscience forte est absolument nécessaire et le fait de dissimuler les choses à la population ne la prépare pas à accepter des sacrifices. Monsieur le maire formant la commission sécurité à lui tout seul, sa respon­ sabilité personnelle est engagée.

O.M.: Sur le terrain, des jeunes se mobilisent contre la violence. Des parents, des enseignants, des îlo­ tiers, des responsables de copro­ priétés les soutiennent... Plutôt en­ courageant non? G.P: Je me réjouis de ces initia­ tives: elles peuvent aider à trou­ ver des solutions originales.

O.M.: L'observateur que je suis est toutefois frappé par le décalage existant entre ces pratiques et le discours des politiques qui semble bien souvent "à côté de la plaque". Avez-vous conscience de ce déca­ lage? G.P: Il est possible que vous ayez raison, au moins partiellement. Cela dit, la prévention n'est pas tout: il arrive un moment ou la ré­ pression s'impose.

O.M.: Jusqu'ici le statut des poli­ ciers municipaux ne leur permet­ tait pas d'agir avec efficacité. Les jeunes le savaient et en profitaient. Ce statut vient de changer... G.P: C'est vrai. Grâce à la loi sur les polices municipales votée en juillet dernier. Désormais nos po-

liciers disposent de moyens d'in­ tervention réels et les jeunes qui s'imaginaient pouvoir les narguer

. sans risque vont découvrir la nouvelle donne. Encore faudrait­ il que nous sachions le rôle que nous voulons voir jouer par nos policiers. Donc qu'il y ait dia­ logue entre la gauche et la droite. Un dialogue qui n'existe pas par­ ce que monsieur le maire dispose d'une majorité servile. En quatre ans et demi, pas un écart: elle vote comme un seul homme et, apparemment, sans états d'âme.

O.M.: Peut-être craint-elle qu'à la première note discordante l'oppo­ sition saute sur l'occasion pour an­ noncer ]"'explosion de l'équipe Loyer"? G.P: Lors de la précédente man­ dature, nous avons mis plusieurs fois en difficulté l'ancien maire, M. Giraud, lorsqu'il voulait à tout prix passer en force. Cette attitu­ de me semble plus saine qu'une unanimité à répétition.

O.M.: Les mauvaises langues ne manqueraient pas de vous deman­ der si ces querelles internes ne vous ont pas valu de perdre la mairie. G.P: Je crois plutôt que si nous avons été battus, c'est que nous étions trop sûrs de l'emporter.

O.M.: Terminons, si vous n'y vo­ yez pas d'inconvénient, par quel­ que chose de plus festif. À une élue de l'opposition qui déclarait récemment que les animations organisées par la ville étaient du "paraître", une adjointe de la ma­ jorité a rétorqué: "Non, c'est de l'être". Votre point de vue sur cet échange philosophique? G.P: Je crois que l'animation d'une

En matière de délinquance, le maire dissimule toutes les traces d'exaction pour ne pas affoler la population. C'est la politique de l'autruche.

ville est très importante. Sou l'impulsion de M. Chocquet qui nous a quittés, beaucoup d choses ont été tentées. Certaines! très réussies, d'autres beaucoup moins. Parmi les choses réussies! il y a incontestablement "Les Ta lents d'Ozoit". A ce propos, j tiens à féliciter monsieur Dague et son entourage pour la qualité chaque fois confirmée de ses spectacles. Pour le reste, rien; n'est changé. La mise à l'écart dont nous sommes les victimes depuis quatre ans se poursuit avec le nouvel adjoint à la cultu­ re que cette situation ne paraît pas indigner outre mesure.

Propos recueillis par Jean-Louis Soulié

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-----~E~~-------- ~sprése.rvatifs sont dans lavé­ ramda" fdit ua.papa à sa petite fille, "C'ë:SJTuoi ~ne véranda?" lui répond celle-ci ... La seule mé­ thode efficace de protection con­ tre le sida serait-elle enfin passée dans les mœurs? Pourtant, la con­ tamination touche des couches nouvelles de la population. Les plus de soixante ans, qui n'ont pas

la culture du préservatif, repré­ sentent, par exemple, un tiers des contaminés récents. Aussi la se­ maine d'information organisée à Ozoir par l'association Prévenir en partenariat avec la Mission lo­ cale, le Service municipal jeunes­ se, les Margotins, le CCLO, Aides et le C.I.f. 77 s'avèrè-t-elle tou­ jours utile, voire indispensable.

Vivre avec le

Rassemblés autour du bus d'in­ formation sillonnant la ville, les jeunes ozoiriens ont pu poser de nombreuses questions relatives à l'évolution de la maladie et aux progrès des thérapies. Ils se sont montrés très intéressés par l'em­ ploi du préservatif féminin "dont on ne parle pas assez". Deux comédiennes de la compa­ gnie Mirkat, ont donné de petites scènes dans des cafés, à Lidl et à Intermarché, permettant là enco­ re aux habitants de poser des questions ou de donner leurs avis. Une efficacité démontrée pour cette forme nouvelle d'in­ formation ...

Quant au théâtre interactif, propo­ sé par la Compagnie de la Doutre aux classes de troisième, il con­ nut, comme l'an passé, un grand succès. Efficace, ce spectacle est aujourd'hui réclamé bien au delà d'Ozoir-la-Ferrière. Pour conclure cette semaine, la chorale du SMJ a offert un concert-jeu de rôles au Joker. Il fut de nouveau ques­ tion du sida dont il ne faut pas oublier qu'il n'est pas vaincu même si les trithérapies permet­ tent non de guérir mais de sur­ vivre ... Au total, plus de six cents personnes ont bénéficié d'utiles informations au cours de cette se­ maine.

attention bronchiolite

orthophonie e en "voix" de guérison e Le Petit Chaperon rouge et monsieur Le Loup ont des problè­ mes avec leurs voix: l'un doit forcer, même pour parler, l'autre est aphone. Heureusement, un bûcheron va les aider ... I!'.,un tern]_:lérament vif et batailleur, le Pe­ tit ChapÇ~~roug}imarche à travers bois. Il voudrairlîifu chanter, mais sa voix est abî­ mée: elle est trop grave et les sons aigus ne sortent pas. Il doit "forcer", même pour par­ ler: sa voix est forte et il donne l'impression de tout le temps "crier". Au début sa voix était enrouée par épisodes, avec des pé­ riodes d'amélioration, notamment pendant les vacances scolaires. Puis les difficultés se sont accrues et l'enrouement a été de plus en plus fréquent, jusqu'à devenir per­ manent. Désormais, parler est pour lui un effort. Il se plaint de picotements, de brû­ lures, de boule dans la gorge. Au détour d'un chemin, le Petit Chaperon rouge rencontre monsieur Le Loup. Ce der­ nier se trouve aujourd'hui tout penaud. - Que se passe-t-il? demande le Petit Cha­ peron rouge de sa voix rauque et sans timbre. Monsieur Le Loup lui répond en chuchotant: - C'est terrible! Je n'ai plus de voix. Cela fait un moment que je suis apho­ ne: ma voix s'est dégradée brusquement et

je n'arrive pas à la récupérer. Et mainte­ nant je ne peux plus exercer mon métier de loup. Je dois encore m'arrêter de travailler. Ces problèmes de voix me fatiguent et j'ai un caractère de cochon ! Arrive un bûcheron: - À ce que j'entends, c'est de dysphonie qu'il s'agit. Vous avez l'un et l'autre probablement une mauvaise technique vocale, une mauvaise utilisation de la respiration pour parler. Peut-être aus­ si votre dysphonie fait-elle suite à une la­ ryngite et aux efforts vocaux répétés qu 'el­ le a engendrés. Attention car les choses peuvent s'aggraver: à la longue un œdème peut se former sur vos cordes vocales. Peut­ être même des nodules ou des polypes. Je vous conseille d'aller sur-le-champ consul­ ter un(e) orthophoniste. Le Loup et le Petit Chaperon rouge frap­ pent à la porte du cabinet d'orthophonie de la lisière du bois ... L'histoire ne dit pas s'ils ont entendu le fameux "tire la chevillette, la bobinette cherra" ...

Aline Eberlé, orthophoniste

Uhiver est déjà en embuscade, drainant dans son sillage des petits tracas coutu­ miers touchant les voies respiratoires. Nos bébés sont, bien malgré eux, les premiers acteurs d'un scénario connu.

,ron~füôlite est l'affection respiratoire la plus fré­ quente chez le nourrisson. Il s'agit d'une inflammation dê'la ]_:lartië1errnin1le des bronches, d'origine virale, entraînant des troubles respiratoires (toux, encombre­ ment, spasme bronchique donnant la sensation que "l'enfant siffle") qui nécessite une prise en charge im­ médiate et quotidienne. Le traitement s'organisera alors en étroite collaboration, médecin-kinésithéra­ peute-famille, en vue de diminuer le spasme et fluidi­ fier les mucosités par la prise d'aérosols (bronchodila­ tateurs), libérer les voies aériennes supérieures par une toilette nasale répétée et désencombrer les poumons. Ce dernier point est le travail du kinésithérapeute ... La kinésithérapie respiratoire, passage obligé du traite­ ment, consiste à aider l'enfant (qui n'y parviendrait pas seul ou sur demande) à faire remonter les mucosités, puis à les évacuer. Si les premières séances semblent impressionnantes, elles le sont bien davantage par leurs effets et le soulagement procuré au nourrisson. Le kinésithérapeute accompagne et prolonge les mouve­ ments respiratoires puis utilise des réflexes de toux. La collaboration avec les parents est toutefois indis­ pensable: ils assurent, à la maison, une partie impor­ tante du traitement: prise des médicaments, toilette nasale, maintien d'une bonne hydratation et surtout une parfaite hygiène de l'environnement (arrêt du ta­ bac, animaux à distance ... ). Pendant cette période mieux vaut garder l'enfant en retrait des collectivités. La bronchiolite est une péripétie que votre bébé sur­ montera sans encombre. Un traitement précoce et bien mené lui apportera vite ce bien-être et cette quiétude qui réconforteront son entourage. Car, comme chacun sait, quand bébé s'enrhume, papa et maman éternuent.

Cécile Josse, masseur-kinésithérapeute

Ozoir Magazine 0° 31 - oct/nov 1999

Page 15: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

histoire

1700 ------►2000

Un siècle se termi­

ne ••• Avant de clore

définitivement le

second millénaire,

jetons un regard sur

l'histoire récente de

notre village devenu

ville. Car s'il n'est

pas aisé · faute de

boule de cristal

fiable · de savoir ce

que l'avenir nous

réserve, le passé

local est assez bien

connu, au moins

dans ses grandes

lignes. Nous ne sou­

rions ici faire œuvre

d'historien: tout juste

nous contenterons·

nous d'un rapide

commentaire puisé à

diverses sources.

L'objectif est modes­

te: tâcher d'intéres·

ser pour faire naître

des curiosités et, qui

sait, un jour, complè­

ter ce travail.

En route donc pour

ce court voyage

dans le temps.

Le château de la Chauvennerie fut, jusqu'à sa destruction au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'un des joyaux architecturaux de notre commune. // ne reste plus aujourd'hui qu'une partie des com­ muns, à gauche sur la route menant à Chevry-Cossigny, un peu avant le zoo d'Attilly.

1

,, sur un passe

proche ' a

S ur le plan d'inten­ dance datant de quelques années avant le début de la

kevotution (voir page 16), Ozoir est un petit village agricole de la Brie traversé par une voie rectiligne bor­ dée d'arbres: la route de Pa­ ris à Tournan. C'est l'époque des "paroisses", pas encore celle des communes. Autour d'Ozoir apparaissent natu­ rellement Roissy, Pontcarré,

Gretz, Attilly, Férolles, Lésigny, La Queue, Pontault... La forêt et les champs, où l'on se rend par des che­ mins ruraux entretenus avec soin, mangent le paysage. C'est de la terre et des bois que les habitants tirent l'essentiel de leur subsistance. Les

fermiers, au service des grands pro­ priétaires fonciers, règnent sur un peuple de domestiques, de bergers, de vachers, de palefreniers, de ma­ nouvriers, de "chartiers", dont ils fi­ xent les salaires et le rythme de tra­ vail... Comme Ozoir a la chance de se trouver sur une voie de communica­ tion importante pour l'époque, le commerce local est vivant et les arti­ sans nombreux. Pour peu qu'un évé­ nement exceptionnel se produise au cours de l'une de ces vies de labeur, un nom se dégage des archives parois­ siales. Ainsi Claude Pernel, boulan­ ger, qui perd son fils, étouffé par des sacs de blé en 1717. Ou encore Pier­ re de Lisle, bûcheron, écrasé en 1753 par la chute d'une branche d'arbre. Et aussi Léonard Martin (1765) et Charles Petit (1776), ensevelis sous

des éboulements de sable à Monthé­ ty. Quant au berger Claude Conti, à peine plus chanceux, il voit sa femme, Marie-Félicité Froquet, mettre au monde, en mars 1787, des triplés qui ne vivront que 48 heures. D'autres ne laissent. pour tout souvenir que leur patronyme et leur profession (1 ). Ces gens modestes comptent peu aux yeux des nobles qui se partagent les terres et les châteaux du voisinage: seigneurs des Agneaux, de la Doutre, de la Chauvennerie, ainsi que la fa­ mille royale et les archevêques de Pa­ ris qui possèdent l'essentiel de la fo­ rêt (2).

Verrerie et tuilerie

On remarque, à l'ouest du territoire de la paroisse, près du château des Agneaux, la Chappe/le de Montety

Ozoir Magazine 0° 32 · décembre 1999

Page 16: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

1 700 ----------► 2 0 0 0

Sur ce plan d'intendance datant de quelques années avant le début de la Révolution, Ozoir est un petit village agricole de la Brie traversé par une voie rectiligne bordée d'arbres: la route de Paris à Tour­ nan. C est]' époque des paroisses, pas encore celle des communes ...

disposer du bois nécessaire à l'ali­ mentation des fours dans lesquels cuit l'argile. Les noms de deux ouvriers de cette Thuillerie nous sont connus: il s'agit de François Denis (1746) et Charles Tabernacle (1784). Pourquoi ce lieu s'appelle-t-il aujourd'hui la Verrerie? Sans aucun doute parce qu'il y avait là, avant la tuilerie, une verrerie où travaillait un certain Pier­ re Oufiran mort en 1713. Une longue allée bordée de grands arbres mène de la Thuillerie au châ­ teau de la Chauvennerie. Au sud de cette allée on distingue la Grange­ Bel-Air dont le nom du propriétaire apparaît, en compagnie de celui du seigneur de Prélabbé, en l'an de grâ­ ce 1669. Une portion de route arbo­ rée joint, en partie, la Grange Bel-Air au château de la Chauvennerie.

Les cours briardes Le village proprement dit, situé à quelques centaines de mètres plus au nord, compte à cette époque un peu moins de six cents habitants. La plu­ part vivent dans des maisonnettes ali­ gnées le long de la route de Paris à Tournan et dotées de jardins ou ver­ gers permettant à leurs propriétaires d'ajouter légumes et fruits frais à l'or­ dinaire de repas souvent frugaux. Cer­ taines masures n'ouvrent pas directe­ ment sur la rue centrale mais se ras­ semblent autour de cours communes encore visibles aujourd'hui et typiques de la région briarde. Les rapports entre les habitants vivant dans ces cours sont réglés par des droits d'usage: droits pour le puits, droits pour le four ... qui n'évitent pas toujours les conflits. Au-delà des champs, où les paysans tri-

l'automne, apparaît la forêt, royaume des bûcherons et des "cuiseurs" de charbon qui y passent l'été à l'abri de huttes précaires. Si le braconnage des cerfs, sangliers, chevreuils ... est inter­ dit (tout roturier pris en flagrant délit par un garde-chasse est très sévère­ ment puni), la forêt procure aux Ozoi­ riens l'indispensable bois de chauffage et de menuiserie. Aussi est-elle convoi­ tée par celles et ceux qui n'ont que leurs bras pour survivre. Le chêne sert pour les charpentes, l'orme et le frêne pour les charrettes et l'armature des roues, les brindilles du bouleau pour la vannerie ou les fabricants de balais. Les sabotiers qui viennent s'y approvi­ sionner croisent en chemin des femmes et des enfants du village à la recherche de champignons, de fruits sauvages et de plantes médicinales. Mais nul ne s'attarde lorsque la nuit tombe, par crainte des vagabonds et des mendiants qui trouvent refuge dans les taillis. De même est-il rappelé aux jeunes bergers qu'ils doivent se garder d'amener les bêtes trop près de la lisière de la forêt... De grandes allées rectilignes traver­ sent les bois et se croisent à des carre­ fours en étoiles: ce sont les routes de chasse permettant aux nobles de se li­ vrer à leur passe-temps favori.

Routes royales

Une voie particulière apparaît au nord. Venant de l'ouest, elle traverse les champs de Roissy et s'engouffre dans la forêt. Son nom est remar­ quable: route Royale. A l'époque exis­ tent encore deux routes royales à cet endroit, la petite et la grande. La pre­ mière disparaîtra au cours du XIXe siècle et, aujourd'hui, une seule route Royale vient buter sur la départemen­ tale menant d'Ozoir à Roissy. Ce che­ min de terre qui disparaît à main droi­ te (un agriculteur roisséen ayant déci­ dé de le supprimer par commodité) re-

Page 17: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

Auiourd'hui encore, le souvenir des an­ ciennes cours briardes se perpétue. On en voit parfaite­ ment quatre sur cette photographie aé­ rienne du vieux villa­ ge. La plupart du temps leur état laisse hélas beaucoup à r-~ désirer ...

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naît dans le bois Prieur, traverse les quartiers Anne Frank et de I' Archevê­ ché - où il prend le nom de rue Royale - puis poursuit son chemin en forêt... comme autrefois. Les anciens d'Ozoir affirmaient que cette voie avait été empruntée par Louis XVI et sa famille lors de la fuite à Varennes. Pauvre Louis XVI, pauvre Marie-Antoi­ nette, leurs jours sont comptés. Avec eux, toute une époque va bientôt dis­ paraître. C'est ce que nous constate­ rons le mois prochain.

Jean-Loui~ Soulié (à suivre)

Notes (1) Ainsi Jean Blondel (il tient une boucherie en 1715), Louis Thomassin garde-chasse au château de La Grange-le-Roy, Jean-Baptiste De/y jardinier chez le marquis de Maucan à

Saulnier, baron de Tournan, Flédimont Le­ heu, seigneur de Villecresnes, Jacques Constant, comte de Lagny. Autres grands sé­ journant ou de passage: Anne Lefeburre de la Barre, le marquis de Pérusse, le comte de T ré­ vières du château de la Doutre. Son éminen­ ce l'archevêque de Paris fit même une visite officielle au village le 30 juillet 1665 et le souvenir de cette longue mainmise de l'Eglise sur le domaine communal s'est perpétué jus­ qu'à nos jours puisque l'un dè nos quartiers, gagné sur la forêt, s'appelle /'Archevêché.

Sources: "Les cahiers d'Ozoir'; bulletin animé par MM. Jacques Guieux, Jean-Claude Jaillard et Michel Lis. "Roissy-en-Brie à travers les siècles'; de M-C/aire Raimbault, Nicole Herman, et Jean-Louis Soulié.

la ferme du Mouton (1761 ), Jean-Louis Berry charbonnier (1762), Jean-Marc Seigneur me­ nuisier en 1782, Jean Bureau, cordonnier en 1785 ... (2) Les actes des baptêmes, mariages et enter­ rements permettent de découvrir quelques­ uns de ces seigneurs. On fait ainsi connais­ sance avec Angélique des Agneaux en 1709. Neuf ans plus tard, à l'occasion du mariage de Nicole Bai/lu, fille d'un fermier de lapa­ roisse, des invités de marque sont à Ozoir: Michel Saulnier, conseiller du roi, Claude

La forêt est le royaume des bûche­ rons et des "cuiseurs" de charbon qui y passent l'été à l'abri de huttes précaires. La forêt procure aux Ozoiriens l'indispensable bois de chauffage et de menuiserie.

Ozoir Magazine 0° 32 · décembre 1999 •

Page 18: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

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Ozoir Magazine 0° 31 - oct/nov 1999

Page 19: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

-----------~----- (INDUSTRIE)

La zone indus a zone industrielle d'Ozoir sort de son ma­ rasme. C'est le message

que le maire a fait passer aux indus­ triels et artisans de la commune lors d'un petit déjeuner pris en com­ mun au CAT "La Pyramide". Exa­ minant les sites un à un, Jacques Loyer s'est appliqué à démontrer qu'après avoir touché le fond avec les fermetures de François et de Di­ versey, la zone redevenait attracti­ ve. "Des locaux sont encore dispo­ nibles et des terrains toujours libres mais, fait nouveau, la demande est très forte depuis quelques mois", a­ t-il répété. Au point que les deux principales friches industrielles se­ raient prochainement réinvesties ... Pour ce qui est de l'ex-imprimerie François, une partie des locaux a trouvé preneur tandis que le reste devrait être loué par le bailleur fon­ cier propriétaire. Quant au site de Diversey, un repreneur semble inté-

ressé. Il s'agirait d'une société de Montreuil fabriquant des ferme­ portes automatiques. Un tiers seu­ lement des 1500 m2disponibles se­ rait toutefois occupé. Aussi la mai­ rie n'abandonne-t-elle pas son idée de créer, sur les deux tiers restants, une pépinière d'entreprises. Sauf si un second repreneur se déclare in­ téressé ... Après avoir évoqué la prochaine fermeture du centre de tri postal dont les locaux, neufs, peuvent être facilement divisés, le maire a évo-

"'4 ...• 0 N 0 ,ns - ...• Œ "'4 -

PDG de la société Titeflex, Fabienne Mahieu s'interroge: "Tous les matins, des milliers d'Ozoiriens prennent le train pour aller travailler à Paris alors que les industriels locaux ne parviennent pas à trouver la main d'œuvre dont ils ont besoin. Pour se doter en personnel qualifié, les entreprises se lancent dans la formation interne. Il serait normal que cette politique profite en priorité aux habitants de la com­ mune". Et la présidente de l'association des industriels d'ajouter: "Perdre chaque jour deux à trois heures dans les transports n'est pas une fatalité".

qué les reprises de La Table ronde, de la Secme, de Recoules et, sur­ tout, de De Bruyn, l'un des fleurons de la zone industrielle. On trouve derrière le repreneur de cette entre­ prise de mécanique le groupe Nis­ san. Cent à deux cents emplois pourraient être créés et la zone se doterait de la locomotive interna­ tionale qui lui fait actuellement défaut.

CC/o -La Brèche w Înups > Foyer de Tr811Sif > Ancien Cimetière-Gymnase> Piscine >

Gare -

( COMMERCE)

De nouveaux animateurs et une enquête 9.e

.•. ~---~~ (1) La ville d'Ozoir souhaite ra­ & pidement homogénéiser la ...• :âj signalisation en ville et - ~ dans la zone, gros point noir .~ aux yeux des industriels. Ul 'ai «Nous allons faire le ména- (1) ...• "'4 ...• ~

ge, notamment au carre- four de la rue Robert Schu- man et de l'avenue Maurice

Chevalier" a affirmé le maire qui a ajouté: «A l'issue de deux an­ nées de travail, le service du ca­ dastre a intégré les parcelles privatives. Nous allons donc bientôt pouvoir requalifier les voiries et l'éclairage public".

Les responsables de l'asso­ ciation des commerçants d'Ozoir, La Dynamic, lais­

saient entendre depuis quelques mois qu'ils souhaitaient passer la main après trois années de bons et loyaux services. C'est aujourd'hui chose faite puisque, à l'exception de monsieur Tardrew, l'ancien prési­ dent, qui signe pour un nouveau bail, le bureau de La Dynamic est

entièrement renouvelé. Ce qui n' em­ pêchera pas les anciens de donner un coup de main en cas de besoin ... Il est trop tôt, bien entendu, pour sa­ voir ce que sera la politique menée par les nouveaux responsables de LaDynamic. Un projet dont on parle beaucoup: l'enquête de consommation menée sur différents quartiers qui devrait se dérouler au début de l'année

prochaine. Monté en partenariat par la Chambre de commerce, la commune d'Ozoir et les représen­ tants de La Dynamic et de l'asso­ ciation des commerçants du mar­ ché, cette enquête sera confiée à des étudiants en BTS "Action com­ merciale" dans le cadre d'un projet FISAC (Fonds d'Intervention pour la Sauvegarde de l'Artisanat et du Commerce). Objectifs: mieux connaître la de­ mande des consommateurs ozoi­ riens, évaluer les atouts et les fai­ blesses du commerce local, définir les actions à mettre en place pour améliorer les services rendus et ré­ pondre mieux aux attentes.

Ozoir Magazine o0 32 - décembre 1999

Page 20: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

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Page 21: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

---------E:LUDt-•=~~--------- INDUSTRIE

Des Lions au cœu u'est-ce qui peut pousser des gens, ien sous tous rap­

ports, chefs'"'érentreprises, cadres, professions libérales ... à investir une partie de leur temps libre et de leur argent dans des actions so­ ciales ou humanitaires? Qu'est-ce qui les incite à payer une cotisation annuelle de quatre mille francs pour avoir le droit de mettre la main au porte-monnaie afin de mener une campagne en faveur des dons d'organes ou de financer un livre de BD traitant de la toxicomanie et de ses dangers? Pourquoi acceptent-ils de faire le pied de grue des heures durant devant une grande surface en ven­ dant, selon la saison, du mimosa, du foie gras, des roses... pour payer un chien à un aveugle, un voyage à une classe d'un collège de la ville? "On n'a rien fait tant que l'on n'a pas fait quelque chose pour quel­ qu'un d'autre" aurait écrit Melvin Jones, un assureur américain, fon­ dateur du Lions Club Internatio­ nal. Le message semble avoir été transmis, et, dans ce monde occi-

dental où l'égoïsme règne en maî­ tre, c'est plutôt rassurant. Reconnu comme organisme non gouvernemental (avec des repré­ sentants à l'ONU et à l'UNESCO) le mouvement international des Lions Club est laïc et apolitique. Du moins en théorie, car l'appar­ tenance au réseau des Lions est sans doute, pour certains, l'une des multiples façons de se faire des relations, y compris dans les milieux politiques. Charité bien ordonnée commence par soi­ même ... A Ozoir, ils sont dix-sept hom­ mes, qui se retrouvent régulière-

ment autour d'un repas pour orga­ niser les campagnes locales, de district, ou internationales. Ce soir, il est question de la mise sur pied d'une manifestation éques­ tre au centre Lipica en faveur de l'enfance maltraitée. «La moitié des membres sont des retraités: ils ont du temps, confie l'un d'eux. Comme les autres sont plutôt jeu­ nes, Je club est vivant. Nous al­ lons sur le terrain. Ce n'est pas le cas partout: à Paris, ils se conten­ tent de mettre la main au porte­ feuille». Et le même de conclure: «Le Lions d'Ozoit. c'est le plaisir de partager une amitié qui à elle seule pourrait être une fin en soi».

J.-L. s

Pendant le long week-end du Téléthon, du vendredi 18h au dimanche 3h, plus de huit cents Lions d'Ile-de­ France se relaient pour en­ registrer les dizaines de milliers de promesses de dons en faveur de la re­ cherche sur les maladies génétiques. Cette année, au cenf!e de promesses Téléthon d'Evry situé dans

les locaux de l'Institut National des Télécommunications, les membres du Lions Club d'Ozoir, leurs lionnes et leurs lionceaux, n'ont dormi què d'un œil- ou pas du tout

TRANSPORTS

Le groupement des usagers des .. . nsports (GUT 77)

sur de bons rails 1-:- !fi-•• 1 1 J; ~~ . ''!r'' ' -_J ~ r- , • .il, ' ) -

l . , 1 .

. I ' •11i L.e GUT 77, qui se fixe pour objectif

d'améliorer les con­ ditions de déplacements des usa­ gers des transports, peut s'enor­ gueillir d'un bilan assez flatteur. Il a, par exemple, "porté" les cour­ riers de très nombreux usagers isolés et obtenu pour eux satisfac­ tion ou, au minimum, un début de solution. Il a réussi à "décrocher"

des trains supplémentaires, entre Gretz et Paris-Est (depuis le 30 août); le matin au départ de Tour­ nan (depuis le 25 novembre der­ nier) et sur la ligne Paris-Moret­ sur-Loing. De nombreuses réunions traitant de la sécurité des lignes se sont déroulées en mairie d'Ozoir, siè­ ge de l'association, et il en a ré­ sulté un document que tout utili-

sateur peut se procurer. (1) Actuellement l'effort est mis sur la liaison EOLE dont le prolonge­ ment jusqu'à Tournan est très at­ tendu. Il est toutefois à craindre que la décision ne soit prise qu'en 2002. Raison de plus pour se mo­ biliser ... Parallèlement, le GUT travaille, en collaboration avec la municipalité, sur un projet de sé­ curisation de la gare d'Ozoir. Donnant la priorité aux modes de déplacements les moins polluants et les moins dévoreurs d'espace et d'énergie, le GUT s'intéresse aux piétons et cyclistes. Ses membres interviennent pour favoriser un aménagement équilibré du terri­ toire, en particulier dans le cadre des plans de déplacements ur­ bains sur lesquels nous aurons

l'occasion de revenir. Pour réaliser ses objectifs, le GUT privilégie un dialogue constructif avec les différentes directions des transporteurs (SNCF, RATP, com­ pagnies privées de bus et d'auto­ cars ... ) ainsi qu'avec les instances politiques et administratives. Il est souvent l'un des médiateurs grâce auxquels transite l'informa­ tion entre ces pôles de décision. Par sa compétence, ses actions re­ connues de tous, le GUT 77 est as­ socié au Contrat Local de Sécurité Transports du département.

(1) Contact: GUT 77 BP 129 - Ozoir-la­ Ferrière 77834 Cedex. Le GUT tient une permanence tous les mercredis après-midi à la Maison des élus, en mairie d'Ozoir. Prendre rendez-vous au 01.64.43.35.12.

Ozoir Magazine 0° 32 - décembre 1999

Page 22: Ozoir Magazine 32 (12-1999) - Arrozoir | Initiative citoyenne

-------------c§-.xu~--------

Ils avaient déjà croisé leurs che­ mins et montré leurs talents dans les groupes locaux. Puis l'idée a germé. Comme dans la métamor­ phose de Kafka, les quatre se sont réveillés un matin, transformés en scarabées ( en anglais: beatles). Xavier Paul Thibault, Cedrix Georges Coulbaut, Nicolas Bingo Mateusiak et l'incontournable Gérald John Daguet: quatre portraits dans le vent des Beatles d'Ozoir ...

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1 \ J\i •, .. , '··-•'/ !

22 ans: Cédric Coul- . bault a le même âge que Georges Harris-

son, en 1965, à l'apogée des Beatles. Comme celui-ci, malgré un calme apparent, Cédric fait offi­ ce de jeune foufou de la bande: che­ mise "flashy", boucle à l'oreille, bouillon dans les veines et fièvre psychédélique. Ce fils d'une famil­ le d'artistes (une mère danseuse, un père guitariste), étudiant en mu-

sique à Paris, a révisé ses classiques et fait connaissance avec le jeu d'oncle Geor­ ges. Un style qu'il juge"sim­ ple, mais très efficace". La le­

çon est bonne, il l'a retenue: Cédric

promet d'être sage. Sur scène, il ne résiste tout de même pas à la tentation de "revisiter" un peu les solos de celui qui aurait pu être son père, en y mettant "gros son" et quelques phrasés sauvages. C'est sans doute ce qu'on appelle l'échange inter-générationnel.

le charmeur mélodique Visage d'adolescent (malgré la trentaine), sourire charmeur au coin des lèvres, Xavier Thibault possède cette bonne humeur et cette allure sympathique qui fi-

Ozoir Magazine 0° 32 - décembre 1999

rent de Paul Mac Cartney le plus populaire des Beatles. Puisque les lignes de basse sont ronronnantes comme il faut et la voix tendre et mélodique à souhait, Xavier tient même la comparaison à l'écoute. Chanteur depuis sept ans, bassis­ te depuis seulement deux, il re­ connaît être loin de la technique du maître de la pop dont il parta­ ge le goût pour la composition tandis qu'il planche sur sa table de dessin, à l'usine de fabrication mécanique Cooper, dans la zone industrielle d'Ozoir. La musique des Beatles n'était pas vraiment sa tasse de thé, mais Xavier s'est lais­ sé convaincre ...

le beatle pas si triste Un jeune de 26 ans, fan et ency­ clopédiste des Beatles, voilà qui va plaire aux anciens combattants du flower power. Nicolas Mateu­ siak, batteur depuis onze ans, est un professionnel, prof au conser­ vatoire. La musique, il l'a décou­ verte avec le quatuor de Liver­ pool. Ringo avait commencé la batterie à quinze ans, Nicolas de mê­ me. Le jeune tambou- rin est-il pour au­ tant devenu un clone schizo­ phrène de Starr au point de lui pomper

ses lignes rythmiques et de se mettre des anneaux à tous les doigts? Non, Nicolas est trop cu­ rieux pour cela, avide de mieux connaître son instrument. Et puis les bagues c'est ringard ... Il multi­ plie donc les expériences musi­ cales (Mordicus, Outloud, Maxi­ mum Blues], écrit des chansons et suit l'évolution rythmique des musiques actuelles. Il partage en revanche, avec celui qu'on avait surnommé paradoxalement le Beatle triste, énergie, feeling, et une disponibilité totale dans l'exercice de la "déconne". On veut bien faire les choses sérieu­ sement, mais on est aussi là pour s'éclater.

le leader généreux "While my guitar gently weeps ". Ce tube des Beatles est le premier morceau qu'interpréta Gérald Da­ guet, à 15 ans, avec son premier groupe. Depuis, le senior du grou­ pe a fait pleurer plus d'une fois sa guitare. Leader oui, tyran sûre­ ment pas. Le respect et la confian­ ce que lui accordent ses compa­ gnons résultent de son expérience et du cœur qu'il met dans tout ce qu'il entreprend. Ce touche-à-tout aime la musique et partager les plaisirs qu'elle fait naître. Il a goûté à la gloire, un peu, au début des an­ nées 80, avec son groupe Alex et les lézards. Le succès fut éphémère et Gérald en­ tra dans une semi-retraite musi­ cale. Neuf ans plus tard, n'en pouvant plus, il sort de son ermi­ tage sonique, bien décidé à faire bouger la scène ozoirienne. Nais­ sent ainsi plusieurs groupes com­ me Outre Mesure et Maximum Blues ainsi qu'une association, Talents d'Ozoii, qui organise, notamment, un "Festival Jazz et Blues" très prisé des amateurs. Gérald Daguet est bien le John Lennon d'Ozoir, un agitateur gé­ néreux et tolérant, toujours prêt à

innover. On n'en dira pas plus, pour ne pas attiser la folie de ses nombreux fans. Cela n'avait pas trop réussi au vrai John ...

Flavien Plouzennec

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------------c§-.iu~------ _,.,,. Bien chez nous

out commence le vendre­ di 12 Novembre à la pos­ te d'Ozoir. Ce jour-là, em-

ployés et clients découvrent une très belle exposition consacrée au Blues et agrémentée d'instruments et accessoires propres à cette mu­ sique: une vitrine pleine d'harmo­ nicas, un dobro (guitare à résona­ teur métallique), un washboard (planche à laver authentique que l'on gratte avec des dés à coudre) et, surtout, une vingtaine de panneaux retraçant l'histoire du Blues du siècle dernier à nos jours. Le mercredi 17, en après-midi et en soiree, trente-cinq enfants et adultes, de 7 à 77 ans, vont jouer sans aucun complexe leur premier Blues à l'harmonica, sur scène, avec micro, sono, et accompagnés de quatre musiciens. L'expérience va permettre de révéler de réels ta­ lents chez plusieurs enfants, mais aussi chez une chanteuse d'Ozoir qui, désormais, agrémentera ses prestations vocales d'un peu d'har­ monica.

Le jeudi soir, cent autres musiciens et mélomanes avertis, venus de toute la région parisienne, n'au­ raient manqué pour rien au monde la prestation du JMEG (Jean-Marie Ecay Group), la seule qu'il ait don­ née depuis dix-huit mois. Vendredi, l'harmonica de Steve Verbeke, les chansons françaises de French Blues et l'accordéon de Ri­ chard Galliano nous convient à un concert acoustique, très intimiste et de toute beauté. Samedi enfin, le public tombe sous le charme, l'entrain et le talent des Rumbanana, qui réussirent, chose rare à Ozoir, à faire lever et danser l'assistance avant de laisser la pla­ ce à un Patrick Verbeke très en for­ me, qu'il faut interrompre vers une heure du matin, tant il se sent bien chez nous. Dimanche, retour au calme après ce Festival Jazz et Blues version 99, très dense et d'une exceptionnelle tenue artistique. Encore une fois, les absents avaient ... tort!

Dominique Moryoussef

Nous avions donné, notre précédent numéro, les noms des artistes primés par le jury du salon d'automne d'iris-Ozoir. Manquaient les prix du public et des artistes.

Prix des artistes • pour la peinture: Isabelle Zimmermann, • pour la sculpture: Jean Vassilieff.

Prix du public • pour la peinture: Jakub Kajl, • pour la sculpture: Pino Galliano.

Le quatrième concours de photographies organisé par la ville d'Ozoir a rassemblé de nombreux participants auteurs d'œu­ vres de grande qualité. Les concurrents avaient à choisir entre un thème imposé (les animaux) et un thème libre. A l'issue d'une petite cérémonie, monsieur Vassalo, adjoint à la cultu• re, remit les prix dont un, exceptionnel, attribué à une jeune fille, Chloé Marchandet (notre photo), au talent déjà affirmé. Pour le sujet sur les animaux, le premier prix revint à Edouard Vaconsin de Roissy-en-Brie. Le second à Jacky Thige de Saint-Maur et le troisième à Christian Ragot d'Ozoir. Le prix du Conseil général décerné par mon­ sieur François Perrussot, élu du canton, échut à Louis Voisin de Villejuif. Pour Je sujet libre, le premier prix alla à Daniel Vaseux de Roissy-en-Brie, le second à Jean Viegas­ Pires d'Ozoir et le troisième à Louis Voisin de Villejuif. Le prix du Conseil général revint à Jacky Thi­ ge de Saint-Maur.

JANVIER SAMEDIS Vœux du maire gymnase SAMEDI 12

·1 Belle-Croix, à 11 h. Bal carnaval de l'associa~o.n DIMANCHE 16 I, portugaise. 3• salon de la carte postale de 9h à 18h au gymnase Colette Besson. M A R S SAMEDI 22 DU 4 AU 18 Convivio familial de l'associa- Tournoi de sueca de l'asso- tion portugaise (Margotins). ciation portugaise. __ _....._ •.•••••

SAMEDI 11 ET !,)!MANCHE 12 R@ndonnée de la mi­ carême (cyclotoûrism~ VSOP). Départ de Besson. SAMEDl18 Gala de l'académie de danse. Gymnase Boulloche à 20h 30. DIMANCHE 19 Commémoration du cessez le feu en Algérie. A 11 h. DU 25 MARS AU 2 AVRIL

de printemps de la ville d'Ozoir. Au gymnase Besson.

DU 5 AU 12 AVRIL Expo de patchwork. Organisée par l'association AV au gymnase Besson.

SAMEDI 15 AVRIL

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Marins et perroquet

es mélomanes auront eu, par trois fois, l'occasion de se faire plaisir en cette

fin d'année. D'abord avec le passa­ ge de la musique des équipages de La Flotte de Brest. L'ensemble pla­ cé sous la direction de Claude Kes­ maeker entretient, grâce au direc-

8 fü f ji;J8

La cour à la fer

ertes, les conditions ne sont pas idéales: la troupe, qui a dû se priver des ser-

vices de sa régisseuse, va devoir gé­ rer elle-même son budget. En dépit de ce problème Eric Chatonnier, Hélène Laurca et leurs complices nous ont offert, en cette fin d'année, un fameux programme . Ce fut d'abord une représentation étonnante des "Femmes savantes". Par sa mise en scène originale (elle place l'action dans l'Espagne de Carmen) Hélène Laurca a donné une force nouvelle à la pièce de Mo­ lière. Les us et coutumes hispani­ ques, cousus de codes d'honneur vi­ rils, bonifiaient les discours machis­ tes des personnages masculins tan­ dis que les morceaux de flamenco et les claquettes ajoutaient du tonus et mettaient en relief les contradic­ tions qui tourmentent les personna­ ges féminins piqués d'esprit. Tout •

teur du Conserva­ toire, des liens ami­ caux avec notre commune. On ne s'en plaindra pas ... Tchaikovsky,

Langford pour ne pas décourager les puristes; Curnow, Bernstein pour ceux qui aiment se faire dé­ coiffer, et, en final, de très beaux chants de marins et une magni­ fique interprétation de Toulouse. Un régal... Quelques semaines plus tard l'or-

La Compagnie­ théâtre de la Doutre reste à Ozoir et ses incon­ ditionnels se déclarent ravis. Les comédiens, eux, semblent tenir une bonne forme ... cela passait à merveille. Seules les féministes n'y trouvèrent pas leur compte, les idées duXVIle siècle sur la femme et sa position dans la so­ ciété ayant de quoi les choquer. Il n'empêche, en fustigeant les com­ portements artificiels, forcés, em­ pruntés, les diktats des dominants, les lâchetés des dominés ... Molière prend le parti de la liberté, de la sim­ plicité, de la sincérité des senti­ ments. En cela, il reste éternel. Avec "Du côté de chez Wilde", le ton fut très différent. Aucun rap­ port avec Proust, mais un clin d'œil

L'orchestre des équipages de la Flotte de Brest et l'ensemble du Conservatoire de la ville d'Ozoir nous ont offert trois belles soirées de fin d'année ... chestre des élèves du Conservatoi­ re nous fit la surprise, à l'occasion du Téléthon, de se lancer dans une affaire risquée: une comédie musi­ cale pour chœur d'enfants, acteurs et orchestre intitulée "Le conte du perroquet". Premier constat: d'an­ née en année l'ensemble dirigé par Bernard Descamps prend une bel­ le assurance. Il semble en mesure aujourd'hui de relever tous les dé-

au grand Oscar qui dit un jour que les femmes étaient faites pour être aimées, non pour être comprises ... Hélène Laurca et Nicolas Morvan, parfaits de bout en bout, permirent au public de s'identifier aux per­ sonnages tout en lui faisant vivre une promenade pleine d'humour et d'esprit... Le public attendait avec curiosité ces mystérieuses "Intrigues à la cour du roi soleil" puisque, pour la première fois, la Compagnie de la Doutre s'essayait à la création. La performance de Corinne Mattei et Hélène Laurca fut assez époustou­ flante. Quelle santé! ... Quant à Ingrid Saarkoppel, elle parle peu mais joue du clavecin de façon délicieu­ se. Cette musique surannée confère d'ailleurs un charme indéfinissable au spectacle. On se disait en sortant que, même si leurs petites intrigues ne sont pas d'un grand intérêt, ces

fis que l'on peut lancer à un or­ chestre d'amateurs. Seconde constatation: Corinne Forestier, chef de chœur, a bien du mérite car, même si les parents mirent la main à la pâte, la préparation de ce spectacle n'a pas pu être facile! Troisième constatation: le résultat fut ravissant. On allait retrouver l'orchestre mu­ nicipal, accompagné cette fois-ci de la chorale adulte, pour le tradi­ tionnel concert de Noël au gymna­ se Anquetil. Ce fut éblouissant... Nul doute que Daniel Chocquet, s'il était encore parmi nous, n'au­ rait pas manqué de lancer son fa­ meux: "Quel talent".

belles dames du temps jadis ont de bien belles manières ... Décidemment le Bon petit diable est à la mode! "Les amis de la scène" avaient donné une représentation de ce texte à la bibliothèque d'Ozoir. "La Compagnie de la Doutre" nous a raconté à son tour les aventures de Charles qui, devenu un vrai petit diable sous la mauvaise influence de madame Mac'Miche, fait son possible pour tenter d'atteindre la sagesse. Les enfants à qui ce spec­ tacle était destiné, s'en furent ravis. Faut-il le redire, il est nul besoin de se déplacer jusqu'à Paris pour pas­ ser une agréable et divertissante soirée. On trouve à Ozoir des spec­ tacles de bonne facture et l'on est séduit par l'ambiance conviviale et intimiste de ce petit théâtre de quartier.

Loïc Griveau

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0oLE.Sc<tv

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Baby- sitter blues Marie-Aude Murail, Éditions Ecole des loisirs, Collection Medium poche.

P as question de ne pas avoir son magnétoscope et les cas­ settes qui vont avec comme Ri­ chard. Aussi Emilien, après dis­ cussion avec sa mère et l'aide de Martine-Marie, une profession­ nelle du baby-sitting, décide de faire la même chose pour se payer le tout. Et le voilà en train de raconter l'histoire de Ranflan­ flan-des-Epinettes le lapin, ou de

Marie-Aucle Murail

Baby-sitter blues -

chanter "Qui a vu dans la rue le petit ver de terre?". Très scrupu­ leux, il se documente en lisant "comprendre et aimer son enfant" et entreprend l'éducation d'An­ thony. Bientôt, celui-ci réussit à dire "dadada" et "gueugueugueu" à la grande satisfaction d'Emi­ lien. Mais quand il entre en troi­ sième, plus question de se cou­ cher tard. Alors il donne des cours de français à Frédérique et rencontre une fille bizarre, Amandine, qui l'éloigne de Mar­ tine-Marie ... Les aventures d'Emilien sont ra­ contées avec beaucoup d'humour et se poursuivent dans d'autres titres.

Dix histoires de diable Natalie Babbitt, Éditions Flammarion, Collection Castor poche.

L e diable s'ennuie en enfer, alors il va voir sur terre s'il ne peut pas jouer quelques tours aux humains. Et, bien sûr, c'est tou­ jours lui le dindon de la farce. Pourtant, il a de bonnes idées: faire voler les harpes du paradis par les meilleurs voleurs de la terre, ou essayer de transformer une petite fille parfaite en mégè­ re. D'autres personnages, tout aussi savoureux, peuplent les dif­ férents récits: un vieux ronchon dont un cochon s'éprend, un peintre qui change de style de ta­ bleau et de caractère en même temps, un bébé diablotin et son curé nourrice ... Bref, un livre à déguster en grignotant des châ­ taignes, les pieds dans la chemi- née.

Françoise Garguilo

~1-lFAtv~ ce- Bravo petit ours de Martin Waddell Éditions Nord-Sud

Dis non! de Bernadette Costa-Prades Éditions Syros jeunesse

Quinze raisons de dire "non", en images et en mots, quand

on est gêné, troublé, maltraité, trahi, agressé ... dans sa tête et dans son corps, par un adulte connu ou inconnu. Documentai­ re sociologie enfant, à partir de 7 ans.

vous TROUVEREZ AUSSI A ½ 8l8HOJHÈRUE POUR TOUS LES emx UITERfüRES 1999 PRIX RENAUDOT: L'enfant léopard, de Daniel Picouly. PRIX GONCOURT : Je m'en vais, de Jean Echenoz. PRIX GONCOURT DES LYCÉENS : Première ligne, de Jean-Marie Laclavetine. PRIX FEMINA : Anchise, de Maryline Desbiolles. PRIX MEDICIS : Mon grand appartement, de Christian Osier. PRIX NOBEL DE LITTERATURE (pour son œuvre) : Gunter Grass - Mon siècle. PRIX INTERALLIÉ : Les causes perdues, de Jean-Christophe Rutin. PRIX DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE: Stupeur et tremblements, d'Amélie Nothomb.

Cette page a été réaliséé en collaboration avec les responsables de la bibliothèque pour tous.

l'--oVl 7-0 c<:> Sons et couleurs de notre planète d' Andrea Bergamini, illust.: Studio L.R. Galante Musique à regarder

U n atlas fascinant et précis des plus importantes civilisa­ tions. Des histoires et des cultures vues et observées sous un angle original, celui de la musique.

Les petites Mazarines de Pierre Combescot, chez Grasset.

L e cardinal Mazarin gouverne la France depuis quatre ans

quand il fait venir ses nièces à la cour afin d'assurer leur avenir. Les vies des quatre petites Mancini, Olympe, Marie, Hortense et Ma­ rianne, deviennent alors une suc­ cession d'extravagances et de scandales. Au gré des intrigues et de la politique, on les voit qui voya­ gent du Louvre à Fontainebleau, de Rome à Madrid et Londres ... où les mènent leurs ambitions, leurs ca­ prices ou leurs ennemis. Pierre Combescot, prix Goncourt 1991, campe ces personnages hors du commun avec talent et humour.

PIERRE COMBESCOT Les petites Mazarin es

Ozoir Magazine n° 32 · décembce 1999

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Gérard Stagliano adjoint chargé de la communication

ALLONS EN CAMPAGNE TOUS LES AUTRES Y SONT

-------<'< T Toilà bientôt deux heures que nous -- I' discutons de ce projet de déchetterie

et nous semblons tous d'accord pour re­ connaître qu'il s'agit d'un équipement utile et non polluant. Pourtant, voilà deux heures que vous persistez à dire non à cette implantation sur Ozoir. Don­ nez-nous les raisons de ce refus car j'avoue ne pas comprendre la cohérence de votre démarche». Cette question simple, Patrick Laurent, adjoint au maire, l'a posée aux élus de l'opposition lors du dernier Conseil mu­ nicipal. Faut-il rappeller en effet que,

;: peu de temps avant les dernières élec- - -. , tians locales de 1995, l'implantation

-..;• • · .· d'une déchetterie à Ozoir était, déjà, à 1 ,. ,-:::~ l'ordre du jour? L'ancienne majorité se

· battait alors pour l'avoir dans son jar­ din ... Y aurait-il des déchetteries de droite et des déchetteries de gauche? M. Philibert, élu du groupe GDEO, a ap­ porté une réponse claire à cette interro­ gation: « Vous voulez implanter une dé­ chetterie pour qu'elle figure sur la liste de vos réalisations en fin de mandat» a-t-il répliqué à Patrick Laurent. A l'exception de deux élus de droite qui se sont abste­ nus (MM. Jarrige et Pouillot), c'est donc uniquement par calcul politique, parce qu'elle craint «que cela ne profite à la majorité», que l'opposition s'oppose à la déchetterie d'Ozoir.

• ::;~.. Ç)-_,

Où est l'intérêt général dans cette affaire? Et où est la cohérence? Car si la déchette-

RÉNOVATION Louis Graffard adjoint chargé

des affaires sociales

' ' ./ FÊTES DE FIN D'ANNÉE ET FÊTE DE LA VILLE

Cachée par d'autres immeubles apparte- rie est cette impopulaire «décharge» · nant au quartier de la gare, la «Résidence avec laquelle on essaie une fois de plus La Forêt», rue Felix Eboué, est l'une des d'inquièter la population, comment la constructions HLM les moins connues d' ,. majorité en place pourrait-elle en tirerun Ozoir-la-Ferrière. On trouve là une centaine t , bénéfice quelconque en fin de mandat? de logements occupés en très grande majorité •fl1j; i Monsieur Philibert a vraiment l'esprit par une forte communauté portugaise. Cette ~1 compliqué... résidence est calme, les locataires s'y sentent ;1-1!'. Son argument n'est pas, pour autant, un bien et il n'y a pas plus de cinq ou six démé- f ac~ident.de langage: M .. J~illard a te~u 1~ ~::",;,;; nagements par an. . :_f. >. meme discours et, voici deux mois, a ;;;,~ Un effort constant de la part de votre serviteur \h?'?v. ·· pr~pos de la réhabilitati~n d_~, vieux la- ~-~~~-.- .• : a p~rmis à la v~lle de c~éer des liens, et d'entre- ~~tv voir, M. ~neto, ~nfonçai_t déjà )e clo~. ~~i,r: tenu des rel_at10ns amicales ave~ _l ~ffice des f•~ , «Ce chantier est électoraliste», déclarait- ~-,:1 ·~1 HLM de Seme-et-Marne, propriétaire de la œt

1 il sans sourciller. t~1'~ «Résidence La Forêt». Nous avons ainsi obte- Impatiente d'en découdre avec cette mu- ~t; nu d'être consultés avant chaque nouvelle at- .-, nicipal~té à ~e~ yeux. illégitime_, 1~ _dr?ite ©~}. · tribution de ~ogei,nent. Ce n'était pas (e ~a~ au­ voudrait lm interdire toute initiative, i,;:;,~,,,, ,,,, paravant pmsqu aucun quota n avait ete de-

. . 1 . h . "'·""\" ' '" d 1 · C 1 Pour pouvoir mieux m reproc er ensui- '..~\• ~~" '!':':~ mandé au moment e a construction, e a , te son inaction., '.~?J'.\':{ nous permet aujourd'hui de placer, en priori- Certains, qui se rongen: les sangs dep~is '.\_"'_~~-;t_'t: té, des Ozoir~ens dans des appartements qui ne ~Z_:~•-· :,_.•.; 1,. plus de quatre ans et deversent leur bile ~t" _ -, • nous appartiennent pas et sur lesquels nous 0:- \ · à ,intervalles_ régu(iers ~ans d~s ,?rûlots ' ;;,1~{½\~ n'avons en théori~ aucun droit de ~e~ard. ~(§ · •· • _ ou la mauvaise foi le dispute a 1 mcom- ,., 1'Î~: Après trente annees, les quatre bâtiments de !•: f. pétence, n'en peuvent plus d'attendre. i'.èLl J;_i1 cette cité avaient besoin d'être rénovés inté- .. ;;_ •,-;,,,., ;x-:, .,, D'autres se réveillent et, par crainte de '.f':.·'i~) rieurement et extérieurement. Nous avons ob- ~- ij rater.le train, tarent sur la tabl~ sans trop ~t~;;\(i; tenu cette réhabilitation et, depuis tro~s mois: ~} liµ savoir pourquoi. Juste pour qu on les en- yf~;_;t\\ les travaux s~n: en cour~. Le, cha~tier, qui ~ /,~ tende. , . J~;:}}\f. n'aura pas cou:e un centime a la ville, ~era .c'.'; '/~ B~e!, la campagne po_ur les ele~t10ns mu- ~~!fi bientôt termin~. Nous po;1rro~~ a~ors feter ! ~ nicipales de 2001 vient tout a coup de ~'$:'.7:d,,$ avec les locataires cette réhabilitation long- ~ !,tz.i);~ s'accélérer., , . :~~i;~ temps atte~due ~t qui, je l'espère, leur donne- °{'t,,fBt

Gerard Staghano ,:~192_~\ ra toute satisfaction. ~;;:-1,: ·' ·.,•, .,.,,,. Louis Graffard ~ ', •.j~~ 1'll[.;:,t11_;

:<."1_~;:;:I\f/.\•l:it'.<i~;j,f,',~\~~t:;f'~~"::~~~('~ ;· .:~-St"?}-'-~}/t-!:.•A .• ,~.,·;~-:- ï~i.W~~t~?::-:-.,tW 1. f~~~-!·d·~--'"~~-25,.. ··li ~ Jean Tabary, Front national .n' ;ié ;,,-. r~~

Jean-Pierre Vassalo, maire adjoint chargé de la culture et de la vie associative , .-~{

'tl~ Nombre d'entre nous ont prévu, de- <'~:sr:'l~~ puis longtemps, leur symbolique f ·'./"'' •' réveillon de l'an 2000. D'autres ont ' .Ji. ; choisi de rester tranquillement chez ~,:··:,~;; .\,: eux précisément cette nuit-là. "'~· ,r.-, ,)' ·---> ti't)f~,; .. ; La commune ne saurait s'immiscer ).'f;:/{' dans le cocon familial ni offrir une • .-.~ , '{ 4' • " 11 · ' l' bl d 1 ~1/'~~J:~; croisier~ co ecti~e a e,~sem e e a :-:,5/.~'31_\$, populati~n. Aussi ne s eto_ni:ie,ra-t-on ,J!.11\•', ;.:/ pas de 1 absence de festivités offi- . ,,,, ... ~.~,., ., ,_:_, .. ,,::-,.-_\. t: cielles, D'autant que nous souhaitons ,.,~.,,..~~ ~ )~ ~}( ~•\ 'f aux restaurateurs locaux l'embellie de ~~•:/f;,,:i~ leur succès habituel. ',~•-',;·•,·.t!·J..'l::j:f' ' :::•·:•_1-:.' •'/[ Il n'est pas non plus dans la vocation ,;-,11;\ /,_;; d'une ville de «tout faire, tout organi- 2-~:"'~i!;, ·.:i ser» mais plutôt de «faire avec» le "lî';1'.'i'..; • · monde associatif qui est un moteur im-

portant de l'animation locale. Dès lors .z. qu'une association (en l'occurence la

VSOP) lance l'idée d'un dîner dansant pour la nuit de la Saint-Sylvestre, nous lui apportons notre soutien en lui four­ nissant gratuitement le gymnase qui accueillera quatre cents convives par­ mi lesquels nombre d'élus. Quant à nous, c'est à la fête de la ville, au printemps, que nous entendons donner un faste particulier pour mar­ quer le passage dans le troisième mil­ lénaire. Une fête populaire que nous espérons brillante, joyeuse, colorée et fraternelle. Je n'en possède pas encore le program­ me dans son détail, les associations y travaillent avec moi... mais je fais le pari de la réussite. Joyeuses fêtes à toutes et à tous.

Jean-Pierre Vassalo

INSECURITE ET SOUS CULTURE

I 1 faut relier l'insécurité à la sous-culture dont les jeunes se délectent. On s'aper­ çoit en effet que la nébuleuse des groupes de rappeurs veut officialiser l'existence d'une culture de l'inceste. Car les jeunes qui les écoutent prennent leurs paroles à la lettre: ils rendent concrets leurs fantasmes, brûlent les voitures, agressent, volent et tuent. L'inceste rend le viol permissible, la violence perrnissible. Cela devient un mo­ dèle de comportement et, de ce modèle, naît un culte. C'est l'aboutissement d'une régression psychologique: l'individu ré­ gresse aux stades antérieurs, à la horde pri­ mitive antique. Celle-ci est conduite par le père, chef incontesté tant que les fils sont jeunes. Mais quand ils grandissent et que le père vieillit, l'un des fils assassine le père et commet l'inceste avec la mère. C'est le must, un summum de l'abjection. On ne peut aller au delà.

t,-1'" •w,···• ·:",_,r:~.,n,11 :·r·--,:.·· - "J'J~~y / ·> ,.... .. \' .- '1 \/rt•1 / ~-:,.'.// ·,,, .

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VOTRE AVIS NE LES INTÉRESSE PAS

Une courte majorité accidentelle des élections municipales de 1995 per­

met-elle à l'équipe de messieurs Loyer et Sarrazin de gouverner en maîtres abso­

·. lus dans notre ville? De transgresser les ~/ règles les plus basiques de la démocra­

tie? De considérer leurs idées comme la vérité absolue? De fouler au pied les as­

:eff r-,i pirations de la population? De passer \t°:i/1 outre l'avis des Commissaires enquê­ ,, fp teurs mandatés par l'autorité départe­ /1,: W mentale? D'organiser un pseudo-réfé­ ·l J//!; rendum local dans une totale illégalité,

'), sans consultation du Conseil munici­ . ''. pal? etc.

La réponse est NON. Nous sommes élus par la population pour la représenter, être à son écoute et répondre à ses aspirations. Pour qu'Ozoir n'évolue pas au gré des idéolo­ gies politiques, mais selon la volonté de ses habitants. Vu sous cet angle, l'exer-

,:i cice est certes plus difficile, mais corres­ ~ ·· · pond au mandat que l'électeur nous L confie. Il ne s'agit pas d'imposer, mais 1:l_~ d'appliquer les souhaits légitimes de ,c.::..,;,,,,.,.,-•·- • ~ nos concitoyens. r}0~(i< Nous pouvons constater l'absence tota­ 'ii,}j,ft, le d'écoute de la part de cette majorité

municipale, au travers de dossiers im­ i}{t:')f{ por:ants, touchant directement notre ,\?,::',if environnement et nos finances. ["~}';~. * Le POS (Plan d'Occupation des Sols) !Ca'.'~--1 Malgré l'avis défavorable du Commis-

On veut nous faire croire inno­ cent et anodin ce modèle de comportement alors qu'il est à l'opposé de nos idéaux chré­ tiens. C'est une régression au stade de la sauvagerie. Il contamine d'abord certains esprits faibles et, petit à petit, s'étend à d'autres jeunes. Il y a une sorte de fascination: les jeunes isolés, désorientés, désa­ daptés, en état de faiblesse psy­ chologique, déjà délinquants ou évoluant dans les gangs de quar­ tiers, fonctionnent sur le mode de la horde primitive. Ce ne sont pas là des fantasmes mais des choses qui se concrétisent dans la réalité. On s'attaque d'abord à tout ce qui rappelle les attributs de la puissance pa-

• \''' ·, <✓ --.,, 7.,·~\ ,;. · ;4{'?.j(ft, :>: . ·• ~y{ .. ,,f~;y"::-\ \· .

saire enquêteur, de nom­ breuses dépositions de la population qui s'est dépla­ cée pour exprimer son désaccord, une pétition forte de 3600 signatures; malgré cela, la majorité municipale a approuvé,

lors du Conseil municipal du 17 sep­ tembre dernier, la modification du POS sans avoir réellement tenu compte des avis exprimés. Résultat, nous appre­ nons que le service de la légalité de la Préfecture exige l'annulation de cette délibération pour des incompatibilités avec le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France et le non-respect du code de l'urbanisme. * Le projet de déchetterie près du nouveau cimetière Là encore, le Commissaire enquêteur a émis un avis défavorable, là encore la majorité des Ozoiriens qui se sont dé­ placés, se sont exprimés contre l'empla­ cement. Cela n'a pas empêché messieurs Loyer et Sarrazin de faire approuver par leur majorité le 26 novembre dernier, le principe d'une déchetterie à Ozoir tout en s'évertuant à démontrer que le seul site valable était celui qu'ils avaient pro­ posé. * Le futur marché couvert Lors de ce même Conseil municipal, leur majorité a voté comme un seul homme, pour ce qui paraît être une ex­ cellente affaire pour la ville: un nouveau marché couvert financé par un gestion­ naire privé avec à l'étage, une salle mu­ nicipale de 200 m2 (non aménagée). Face aux questions de l'opposition, monsieur Sagon, adjoint aux finances, lâche en fin de séance le chiffre approxi-

ternelle, tout ce qui peut être considéré comme le substitut du père, les représentants de l'autorité: professeurs, police, chauffeurs de cars ... tout ce qui représente l'argent: voitures, vi­ trines de magasins, banques. Puis tout ce qui appartient à la collectivité et, de ce fait anony­ me, devient un attribut du père haï. Ces déplacements intra­ psychiques se produisent de fa­ çon irrationnelle: la raison n'a aucune prise sur eux tant que le complexe n'a pas été soumis au caustique de la connaissance. On peut comparer cette nébu­ leuse àune secte distillant une parole contaminée et dont les adeptes donnent leur obole en achetant les disques. En atten­ dant les voitures brûlent, les chauffeurs se font agresser, on viole, on vole, on vandalise, on tue même dans les écoles.

Jean Tabary

matif de trois millions de francs, à la charge de la mairie ( chiffre très certaine­ ment en dessous de la réalité). Masquer la réalité des choses est devenu pratique courante à Ozoir-la-Ferrière. Ce dossier ne définit pas le périmètre total du pro­ jet, il ne prend pas en compte la démoli­ tion du marché actuel, ni le réaménage­ ment des parkings. Peut-on amputer la place des Sports sans enquête publique préalable? * Le futur lieu de prière musulman Le Maire, sans aucune concertation, a

donné son autorisation au permis de construire. Lors d'un récent Conseil mu­ nicipal, lorsque la parole a été donnée au public, les riverains qui ont voulu """=­ s'exprimer sur le sujet en ont été vigou­ reusement empèchés. Est-ce bien cela la démocratie ? Il sera grand temps lors des élections municipales de 2001 de mettre un terme à de tels agissements. Nous proposerons une alternative démocratique basée sur le respect de la volonté de nos conci­ toyens. Jean-François Oneto

DÉCHETTERIE? OR NOT DÉCHETTERIE?

Groupe démocratique d'élus de l'opposition (GDEO)

Le projet d'implantation d'une déchetterie sur le secteur for­

mé des Communes de Chevry - Ferolles - Lésigny - Servon et Ozoir est à l'ordre du jour. Il s'agit assurément d'un projet souhai­ table. Cependant, le fait que son principe soit indiscutable aux yeux de tous, autorise-t-il que le lieu d'implantation en soit scellé sans une étude sérieuse du pro­ blème? En ce qui nous concerne, nous ne le croyons pas. De plus nous sommes conscients de la très grande contribution des Ozoi­ riens à travers la présence de l'usine de traitement des ordures ménagères et cela depuis de nom­ breuses années. Ozoir n'est pas redevable aux quarante communes composant le Syndicat, c'est le contraire. D'ailleurs, les riverains du carre­ four Belle-Croix qui subissent

. depuis toujours des nuisances ~f~- ont, à juste titre, le sentiment ~ d'avoir payé plus que d'autres ~ leur tribu à la solidarité inter­ ~- communale.

:,;: · Notre constatation est l'escamo- ;, tage de ce que seront les consé­

.- :' quences entraînées par une ~~,! implantation sur le territoire de ~ · la commune. A titre d'exemple, ·, ':: on vous laisse supposer que ,;'..[ l'existence d'une déchetterie '. - réglera le problème posé par les fi mille cinq cents tonnes de maté­

{ffl riaux divers «abandonnés» en

1 ville et dont les services mu­ nicipaux se chargent habituelle­ ment. Il s'agit d'un artifice, car pour éviter cela il faudrait :

:~:r - que tous les Ozoiriens cou­ pables de ces dépôts anar- chiques, optent pour un civisme aussi soudain qu'improbable ;

i·. - que ces mêmes Ozoiriens, (on ~ ne parle pas des autres pour qui

" )'

PourGDEO, Gilbert Philibert

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2) Le salon des collectionneurs, organisé par le cercle ozoirien des collectionneurs de cartes postales et le Syndicat d'initiative.

5) Le loto de l'athlétisme à Belle-Croix.

1) La cérémonie commémorative du 11 novembre ... ... et repas dansant de la FNACA pour sa fête annuelle.

3) La fête d'Halloween au marché. Si, si, c'est la marchande de patates. Encore elle ...

6) Le salon de l'artisanat d'art au CCLO.

8) Reconnais­ sance de la ville et de la Poste envers Jean Fayolle,citoyen ozoirien et an­ cien très grand coureur de demi-tond.

9) Rencontre entre enseignants, parents

et enfants de l'école Gruet dans le

cadre du projet d'école visant à réintroduire

un peu de civisme dans les têtes de nos

petits qui, parfois, en manquent un peu.

4) Les 24 heures de natation pendant toute la durée du Téléthon ..

7) La fête des bacheliers à Sainte-Thérèse au­ tour des majors de chaque section: Amandine (L), Simon (EL), Vincent (S) et David (STI).

Ozoir Magazine 0° 32 - décembre 1999

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2) La réception des Ozoiriens qui viennent de s'installer dans notre commune. Ala demande de la mairie, cette petite fête est organisée chaque année par l'association Accueil villes françaises.

1) L'exposition de fin d'année des travaux des adhé­ rents de l'association Accueil villes françaises (AvF).

3) Enregistrement d'une émission de •Radio-emploi• dans la salle du Conseil municipal d'Ozoir.

4) Les élèves de sixième du collège Marie Laurencin rencontrent un conteur passionné par les loups.

5) L'un des groupes ayant participé au traditionnel festival folklorique d'Ozoir, organisé par l'ensemble Hora.

6) Les Ozoiriens ayant participé au concours des maisons fleuries.

7) Journée -portes ouvertes» au club de modélisme fer­ roviaire d'Ozoir. Dans les locaux de la ferme de la Doutre, les décors

sont splendides, le moindre détail fignolé, l'équipe des acharnés passionnante au point de faire partager sa passion à de nombreux jeunes rapidement mis dans le bain ... Trois points forts en l'an 2000 avec le salon du modélisme, porte de Ver­ sailles en avril, un voyage en Hollande pour un rassemblement européen, un dé­ placement d'une semaine en août à Esposende, au Portugal, dans le cadre du ju­ melage. La grande maquette de la gare de Gretz est sur le point d'être terminée et, déjà, l'on songe sérieusement à reconstituer l'ancienne gare d'Ozoir. Les per­ sonnes susceptibles de fournir des documents intéressants sont priées de prendre contact avec le club en téléphonant au président Guy Visioli (01.60.02.70.99).

. ·:•::·::'·;::.::-: :;;;:~:r 1 k \(;111 NI~ ;f ____:::::i

8) L'installation dans les rues d'Ozoir de nouveaux containeurs pour recycler les journaux et le verre.

Ozoir Magazine n° 32 · décembre 1999

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Il y a trois ans, Lucky La Haye commençait, à 32 ans, une carrière de judoka. Il vient de recevoir sa ceinture noire. Une progression étonnante à mettre à l'actif de l'intéressé et de M. Arnald (4' dan) qui a déjà formé sept ceintures

noires au club depuis son arrivée. Les amateurs peuvent prendre contact avec les sections judo et jiujitsu respectivement aux gym­ nases Boulloche (lundi, mercredi et vendredi à partir de 20h) et Anquetil (mardi et jeudi à partir de 19h).

Yasmina Soualhia: toujours plus ... Yasmina Soualhia, athlète sur­ douée, vient de recevoir pour la seconde -fois (fait rarissime) le Trophée de l'espoir décerné par le Conseil général de Seine-et-Mar­ ne, la Direction départementale ••••L..1 ~ de la Jeunesse et des sports, le Crédit Agricole de la Brie, les journaux La République de Seine-et-Marne, La Marne et Le Pays Briard. Le jury a voulu récompenser les résultats obte­ nus en 1999 par la jeune Ozoirienne: son titre de champion­ ne de France du Triple saut junior, sa quatrième place aux championnats d'Europe de Riga et ses deux records de France de la discipline. Durant la cérémonie de remise du di­ plôme (accompagné d'un chèque de 5000 francs), les per­ sonnalités présentes se sont plu à reconnaître les qualités sportives de Yasmina Soualhia, mais aussi sa simplicité, son caractère égal et sa gentillesse. «ïesmine n'est pas une sportive de haut niveau invivable et caractérielle, c'est la plus charmante des jeunes filles» devait insister Charles Schaller, président de la section athlétisme de la VSOP.

Yasmina Soualhia

entourée par MM. Laurent, adjoint chargé

des sports, Sarrazin, pre­ mier adjoint

représentant le maire, et Perrussot, Conseiller général du

canton.

TAEKWONDO HAPKIDO CLUB

Arts martiaux en provenance de la Corée, possèdant un charme parti­ culier, le Taekwando et l'Hapkido arrivent à Ozoir. Ils nous appren­ nent à aider les autres et, par le dé­ veloppement de l'esprit, à surmon­ ter les adversités quotidiennes. Le Taekwondo se pratique sans arme, sa popularité tient à sa puis­ sance et à ses coup de pieds spec­ taculaires. Aucune limite d'âge pour sa pratique. Excellent pour les jeunes, ce sport a été retenu comme discipline olympique. Le Hapkido est un art qui allie coup de pieds, coup de poings, clés et saisies. Il n'y a pas de compétition dans cette discipline qui est avant tout une méthode de défense.

Renseignements: 06.87.57.81.61 ou 06.12.39.61.33. ou 01.60.02.64.J6.

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INFOS DIVERSES ••• INFOS DIVERSES ... Tri sélectif Besoin d'un renseignement concernant le tri sélectif des emballages ménagers? Information du lundi au vendredi, de 9h à 16h au 08.00.77.75.47. Appel gratuit. Soirée de la Saint-Sylvestre La VSOP omnisports et la municipalrté organisent, pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, un dîner dansant au gymnase Colette Besson à partir de 21 h. Tout semble réservé, mais, avec un peu de chance, peut-être reste-t-il quelques places pour les Ozoiriens à la rue ce soir-là. Tentez votre chance au 01.64.40.02.83., de 18h à 20h. Listes électorales Les inscriptions sur les listes électorales sont reçues au plus tard le 31 décembre et prennent effet le 1" mars de l'année suivante. Se présenter en mairie muni d'une pièce d'identité et d'un justificatif du domicile. La Croix-Rouge cherche des bénévoles pour compléter ses équipes de se­ couristes (formation assurée). Adressez votre CV à Croix­ Rouge, 12, rue de Guermantes - 77340 Pontault-Comblt. Vente de vêtements Association d'aide aux familles monoparentales, «La Passerelle» organise des ventes de vêtements, tout à 10 francs, un jeudi sur deux, de 9h à 11 h au centre des Margotins, 93, avenue du général Leclerc. Renseignements au 01.64.40.45.54. Syndicat d'initiative Afin de rendre service à la populaion, le Syndicat d'initiative a ouvert une nouvelle permanence. On peut désormais se rendre au local près de la mairie les lundi de 14h à 16h, mercredi de 10h à 12h et samedi de 10h à 12h. Marché du 31 décembre En raison des fêtes, un marché supplémentaire se tiendra à Ozoir le vendredi 31 décembre dans l'après-midi. Le (petit) marché du samedi matin, 1" janvier, est maintenu.

CO CES ET Jl\TDlJ'S

e Fleuriste Mademoiselle T aclet vient de reprendre le magasin de fleurs «Au gui l'an neuf" situé à l'entrée d'Ozoir, 93, avenue du général de Gaulle. Compositions florales, bou­ quets, ronds ... Tel. 01.64.40.33.38.

e Beauté Le magasin Béatrice Beauté, 62, avenue du général de Gaulle, offre un programme «Coup de fouet» jusqu'au 31 décembre. Il est encore temps avant le réveillon de la Saint-Sylvestre ... Tel. 01.60.02.70.88.

e Chambre de commerce La Chambre de commerce de Melun tient, depuis le 21 décembre 1999, des perma­ nences, au Relais-emploi, les mardis de 13h 30 à 15h 30. Prendre rendez-vous. Contact: Relais-emploi de la mairie d'Ozoir-la-Ferrière. Tel. 01.64.43.35.61.

PETITES I'-u'I\J'NONCES,, .PETITES A

e Cherche chambre Etudiante, je cherche une chambre ou un studio à Ozoir ou dans les environs immé­ diats. Tél. 06.88.06.91.71.

e A vendre Je vends: - un vélo VTT enfant de couleur flua en bon état avec un pneu de rechange neuf. Valeur: 850 F. Vendu: 250 F. - Des vêtements pour fille de 3 à 6 mois, un an, 18 mois, deux ans (été-hiver). - Des vêtements pour garçon de trois mois à 6/8 ans.

esalon des métiers Devant le succès remporté par le premier salon «Un jeune, un métier, un avenir", organisé à Ozoir en avril 1999, les organi­ sateurs (Mairie d'Ozoir et Mission locale) ont décidé de renouveler l'expérience. Le second salon se tiendra donc, sans doute en avril 2000, à Ozoir-la-Ferrière. Un stand devrait présenter les activités des entreprises de la ville ainsi que les offres qu'elles sont en mesure de proposer. Renseignements auprès de madame Baumgarth, Relais-emploi de la mairie d'Ozoir-la-Ferrière. Tel. 01.64.43.35.60.

• Offres d'emploi Le Relais-emploi de la mairie vous aide à consulter les offres d'emploi sur Internet le lundi et le jeudi de 9h à 12h. Prendre ren­ dez-vous au 01.64.43.34.17.

- Divers: Couette, combinaisons et draps. Excellent état, prix de 10 à 20 francs. Tél. 01.64.40.16.40.

e Garde d'enfants Assistante maternelle en pavillon cherche enfants à garder. Tél. 01.60.34.30.32. ou 06.81. 73.27. 72.

e Garde d'enfants (bis) Assistante maternelle agréée avec expé­ rience, habitant dans un pavillon avec jar­ din, garde les enfants de la naissance jus­ qu'à trois ans. Tél. 01.64.40.15.49.

Ozoir Magazine 0° 32 - décembre 1999

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