40/LA PRESSE, MONTREAL, MERCREDI 10 JUILLET 1963HK

IlcsARTS Pierre Hétu et Gresko au Chalet

MUSIQUE jup Mm

RichardColette Boky, gagnan-te du Prix d’Europe 1962, section du chant, vient d'enregistrer à Paris un microsillon de musique légère : airs d'opérettes et valses. Le disque, de mar-que RCA Victor, sortira à Montréal en septembre.

très nette, très vraie de l'oeu-vre de Schumann, dans un cli-mat d’innocence juvénile qui ne dévoile pas tout le sens du concerto certes, mais qui en projette la plasticité et la forme authentiques.

res. Pierre Hétu a voulu diver-tir son auditoire, il l’a fait avec tant de chic que nous ne lui en voudrons pas d’avoir exhumé de médiocres pages de Grieg et de Tchaikowsky du tiroir aux oubliettes.

Richard Gresko est un pianis-te sensationnel: ceci n’est pas une découverte, car la preuve en a été faite dès la première fois que ce très jeune artiste a joué en public.

11 joue le “Concerto en la mi-neur'1 de Schumann avec déta-chement et sérieux; il a bien le temps de chercher à en décou-vrir la profondeur et l’humour. 11 a fait d’immenses progrès depuis sa dernière apparition en public. 11 est toujours le même phénoménal technicien, mais il apporte désormais beau-coup d’attention à la continuité de la phrase, au xdynamiques, aux contours et aux sinuosités de la musique. 11 se dégage de cette interprétation une image

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MONTREAL

Au cheh.t hier soir PROGRAMME

Die Flledermau* «Ouverture)Johann Strauss

Concerto de piano^ Op. 54Schumann

Richard Gresko» soliste Peer Gynt, Op. 46 (Suite No 1)

GrjtfCapricdo italien» Op. 43

Tchaikowsky

AUJOURD’AU Camp musical du

mont Orford, ce soir à 8 h. 30 : “En attendant Godot”, pièce de Samuel Beckett, joué par l’Atelier de Sherbrooke,

de laAu programme prochaine saison de Cana-dian Concerts and Artists, dont nous avons annoncé les principaux événe-ments (Rubinstein, Rich-ter, David Oistrakh, Mal- cuzynski, le Théâtre de France, la compagnie Ma-rie Bell. Maurice Cheva-lier, Piaf, Léo Ferré, etc.), il faut ajouter la Royal Shakespeare Company Iquatre acteurs) dans des lectures de textes anglais, les 17, 18 et 19 janvier, ainsi qu’un récital du pia-niste Alexander Brailow- ski le 14 février. Ces évé-nements auront lieu à la Grande Salle de la Place

par Jean VALLERANDPierre Hétu a fait, hier soir,

au Chalet, un début impres-sionnant à la tête de l’Orchestre Symphonique de Montréal. La précision technique du jeune chef, son sens du relief, son contrôle de l'équilibre et de la sonorité et surtout son instinct de la vie interne de la musjque, le don qu'il a de mettre à nu le système nerveux qui est sous les notes et de révéler le deve-nir de la phrase et des rythmes, tout cela augure bien pour les matinées symphoniques qu'il di-rigera durant la saison d'hiver.

Programme populaire, très populaire même, et qui a énor-mément plu à l'immense foule qui se pressait à l'intérieur du Chalet, programme charmant où toutefois la “Première suite de Peer Gynt” de Grieg fait fi-gure de musique de salon et le “Capriccio italien" de Tchai-kowsky figure de musique pour comices agricoles à côté des pages infiniment plus corsées, plus originales et plus sincères que Strauss écrivit comme ou-verture à son opérette "Flie- dermaus.”

Mais, ne boudons pas notre plaisir. La musique facile est peut-être en train de reconqué-rir la place qui lui revient de droit dans les concerts populai-

■NTRE rAWENTHÉSK»

LE GUEPARD de Luchi-no Visconti, Grand

Prix du Festival de Can-nes, ouvrira le quatrième Festival international du Filin de Montréal, le 2 août, au cinéma Loew’s. Ce sera la première n%rd- américaine de ce film met-tant en vedette Burt Lan-caster, Alain Delon et Claudia Cardinale. Le programme du Festival a été annoncé dans notre journal vendredi dernier.

AU Chalet de la Monta-gne, concert de l'Or-

chestre Symphonique de Montréal. Voir dans cette page le compte rendu de Jean Vallerand.

•\ SPENCER TÏACYSPENCER TRACY f

mm*uMi ufitsTtin t v-* A

“MONSIEUR CHASSE" — François Rozet et Marjolaine Hébert, dans une scène de la comédie de Feydeau “Monsieur chasse”, actuellement à l’affiche au Théâtre de Marjolaine, à Eastman. Représentation tous les soirs sauf le lundi.

A L’AFFICHE

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Lambert,Hendricks et Bavan

du jazz pour tous

Lundi soir, Gil Courte- manche assistait à la pre-mière du trio Lambert, Hendricks and Bavan à la Tête de l’Art. Voir son compte rendu dans cette page.

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LAMBERT, HENDRICKS ET B A- VAN. Accompagné» par Gildo Ma- honti. piano» George Tuckar» con-trebasse «t Jimmy Smith, batte- rie. A la Tète de l’Art iusqu’i samedi soir inclusivement.

Comédie-Canadienne UN. 1-3339

par Gil COURTEMANCHELa semaine dernière, John

Coltrane: celte semaine, le groupe vocal de jazz Lambert, Hendricks et Bavan. Deux en-sembles totalement différents, deux conceptions du jazz tota-lement différentes. Autant la musique du premier est tendue et en constant renouvellement, autant les seconds nous présen-tent le jazz d'une façon légère et “facile". Qu'on ne se mé-prenne pas, il n’y a rien de pé-joratif dans ces deux qualifi-catifs. au contraire. Lambert, Hendricks et Bavan font du jazz, et du très bon. mais ce qui plus est, ils peuvent plaire à lin public varié dont plusieurs ne seraient nullement touchés par les expériences du jazz mo-derne. Le public qui assistait à leur première apparition à La Tète de l'Art le démontre bien. Si un bon nombre de spec-tateurs présents ne sont pas venus écouter Collranc ou Miles Davis, ils n'ont pas moins ap-précié les interprétations de pièces de ces deux musiciens, telles que “Cousin Mary’* et

j “Bye Bye Blackbird”, ce qui ! est remarquable, c'est que ces ; interprétations ne s'éloignent | pas de l’original : les chanteurs,

et particulièrement Jon Hen-dricks, tentent de conserver in-tacts, par le chant onomatopéi- que, le style et les tonalités de l'original. D'ailleurs, ils le réus-sissent presque à la perfection.

La majorité du répertoire de I Lambert, Hendricks et Bavan ! est constituée par des transpo- : sitions vocales de morceaux

instrumentaux réalisés par les j grands noms du jazz; originai-

rement voué aux interprétations des arrangements de Count

; Basic, le groupe a varié ses sources et on retrouve mainte-nant, à côté des morceaux de

i Basie, ceux de Horace Silver, j de John Coltrane ou d'Oscar • Pettiford, Toutes les paroles de | ces pièces sont écrites par Jon ; Hendricks qui est. sans contre- ! dit, la figure.principale de l'en- : semble.

Hendricks possède une voix

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dricks et l’on ne parvient à l’en-tendre réellement qu’eu solo, dans des "vocalises jazzistes”. Il serait facile de pallier ce manque en ajoutant un autre microphone. Néanmoins, Mlle Bavan, qui incidemment est

Voir JAZZ en page 41

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tre" • 12 00. 2:33, 5:05. 7:40. 10:20."Vers le Cap" : 1:25. 4:05, 6:30.9:10.LOEW'S t "Hud" : 10:30, 12 40, 2:50,

5:05. 7:15. 9.30.MERCIER : "Jack lo tueur de

géants" : 12:00. 3:23. 6.46, 10:09. -X 15" : 1:36. 4:59. 8:22.

MONKLAND: "The Birds": 1:05, 5:13. 9:40. "The ugly American : 3:00. 7:40.

NATIONAL : "Le seraent X" t 12:30, 4 15, 8:00. "Le* tricheurs": 2:15, 6 00. 9.35

ORPHEUM: "Africa Ablaia" : 10:00, 1:50. 5.40, 9:35. "Malaya": 12:10, 4:00. 7:55.

OUTREMONT: "Gianl" : 1«00, 4:00,8:20.

PALACE: "Bye Rye flirdle* : 9:35, 12 00. 2:20. 4:40. 7:10, 9:35.

PAPINEAU : "La douhlure du géné-ral" : 1:25. 4:50. 8:10. "Et mourir de plaisir" : 3:10. 6:30. 9:50.

PARISIEN : "Arsène Lupin contre Arsène Lupin" : 12:20, 2:35, 4:50, 7:05. 9:25.

PASSE-TEMPS : “Salpan" : 3:55, 9:25, "Le cercle de feu" : 2:25. 7:55. "Les femmes coupables" : 12:35. 6:05.

PLACE VILLE-MARIE: "The four days <>f Naples" : 12:00, 2:20, 4:45, 7:10. 9:40

PLACE VILLE-MARIE (Petit ciné* mai : "Arturo’* Island" : 12:15,2:05. 4:15. 6:25. 8:40.

RITZ "L'inconnu de La* Vegas’. ••La nuit du loup-garou". "Tré-sor de* sept collines" : Du lundi au vendredi : 5:45. Samedi et di-manche • 12:45. ,

RIVOLI : "La doublure du aéné- rai": 2:50. 6:10. 9:35. "El mourir de plaisir" : 1:25, 4:50, 8:10.

ST-DENIS : "Dans les griffes de Bonna" : 12:25. 3:44. 6:39. 9:54."Le monde en feu”: 1:59, 5:14. 8:29

ALOUETTES: "Cleopatra" : Mati-nees : 2:00. Soir : 8:00. Dimanche soir • 7:30.

AVENUE : "Mix me a per»on : 1:10, 3:10. 5:10. 7:20, 9:25.

BEAUBIEN: "Miracle en Alabama": 8:15. "La *agc femme": 6:44, 10 01.

BIJOU: "Le monde en feu j 12.30, 3:49. 6 44. 9.59. "Dans les griffe* de Borgia" : 155. 5:14. 8:29

CANADIEN, PLAZA: "Le petit va-gabond" : 12:00. 3:15. 6:20, 9:43. "Le roi des imbéciles k l’auberge du cheval blanc" : 1:35. 4:50, 8:05.

CAPITOL : "The nutty professor" :10:20. 12 35. 2:50. 5:05, 7:20, 9:40.

CHAMPLAIN: "La sage femme": 12:05. 3:27, 6:49. 10:11. "Miracle en Alabama" : 1:36, 4:58, 8:20.

CHATEAU, RIALTO, ROSEMONT, SAVOY : "Diary of a madman" :

2:50, fl 15, 9:45. "Amazon* ofRome" : 1:03. 4.35, 8:00.

CINERAMA IMPERIAL: "IÎOW the West Was Won" : 8:30 tous le* soirs; mal. : mardi, mere., jeudi : 2:00. .Samedi et dimanche i 1.00, 4:45.

CREMAZIE: "La sage femme': 12 10. 3:27. 6 44. 10:01. "Miracle en Alabama” : 1:41. 4:58. 8:15.

DORVAL THEATRES: Salle Rouge:"The Birds" : 9:30. "The UglyAmerican" : 7:25. Mere, sam., dim.: Matinée** à 1.00.

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ELECTRA: "X 15": 12 00. 3:29,0:32. 10:15. "Jaek le lueur de néants” : 1:32. 5:13. 8:311.

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