samfdi2tars19(8 lepetithavre...aservir anx dépoiatus. m.ciéinentpl explique qa'il s'agit...

4
src tuft —* \UM Pasresj lifèilhés 1WTMMJMATIN — fdfailing f-^s *>»sr©srt Samfdi 2 tars 19(8 Administrateur •Déléjnié -Gérant O. RAN DO LET Administration, Impressions etAnnonces, TÉL. 10.47 85, Ruo Fontenello, 35 AdresseTélégraphique: RANDOLET Havr# Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J, -J. CASPAR - JORDAN StorétalM Général: TH, VALLÉB Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tól. 7.80 ANNONCE® AUHAVRE. BureauduJournal,112, bon!' deStrasoourg. I L'AGENCKIIAVAS,8, place de la Bourse, est ? seule chargée de recevoir les Annonces pour f le Journal. Id pftit HAVRE esttféslemêpeur [es Annoncesludirttilreset lêgaies A PARIS . ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de Ia Région ABOIMNEMEIMTS Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somme RéponsesJ Hertling Le discoursimprécis et fonrbe du chan ceiier Hertlinga recu.de différentscótés. les réponsesqu'it méritait. Hertlingavait donné,dn boutdeslèvres, nrrsemblant d'adbésionaux conditionsde paix de M.Wilson. La presse américaine, expressionofiicicusedu gouvernementde Washington,lui anotifiéque celte adhé- sion devientsans valeur depuis l'invasion de la Russie par les hordes allemandes. Car, aux qualorze conditions de la paix énumérëesnaguère par le président Wil¬ son. il en faut aiouter une quinzième: révacuationde la Unssie et le droit, pour ce pays, de disposerde son sort. Hertlingcherchait a lirer parti du pas qu'il faisaiten apparencevers la paix afin d'amener les Aliiés a abandonnerla con¬ versationau grandjour pour la diplomatie secrète. M. Balfourlui a siguiftéque cette manoeuvrese trouvait a Favancedéiouée. Puisquel'Allemagneveul mutiler l"i«dé¬ pendancebeige, puisqu'elleécarté d'abord, et péremptoirement,la question de l'Al- sace-Lorraine,puisqu'elle n'en'end accor- der aucunegarantie auxpopulationsoppri- mées par les Turcs, puisqu'elle continue d'employer des formulesvagues qui lui réservent toules possibilités de domina¬ tion, l'Anglcterreet les puissances aüiées se refusent ft toute conversationparticu- lière. Et,ainsiqueIe constatenoire confrère Le,Temps: « M. Balfour a exprimé une volöntéfranchiseaussi bien qu'unevolonté britannique, quand il a dit que le sort des territoires occupéspar l'ënnemi ü l'Est ne sera définitivementrégie qu'P la Confé¬ rence générale de la paix, quelles que soient les stipulationsimposéesauparavant aux Russeset aux Roumains». Hertling avait risqué on ne sail quelle insinuation perfideet loucheafin d'inciter la Belgique a une conférencerestreinle. II s'est alliré la vigoureuse réponseque nous avonsreproduite—et renouvelée des dé- clarationsfaitesau Ssiflt-Siègepar Ie gou- vernement beige, le 24 décembre der nier : « L'intégritë du territoire mélropolitain et colonial,l'indépendancepolitique, éco nomique el militaire sans conditions ni restrictions, les reparationspour les dom- magessubis, des garanties contre le re- nouvellementde l'agressiqn,— telles sont les conditions indispensables d'une paix jusleen ce qui concernela Belgique». Hertling avait osé celte formule inso- Ientc et péremptoire: Qu'«il n'y a aucune question d'Alsace-Lorraine,dans le sens international du mot». Aprèsles declara¬ tions de nos amis et alliés, aprèscelles de M.Wilsonlui-même, la cérémonie de la Sorbonne,oü le gouvernementdeIa Répu bliqueet les représentantsles plusautorisés de l'AIsace-Lorraineont renouveléles ser- ments defidélitéet de fralernitééchangésil y a quarante-septans P Bordeauxentre la France et ses provincesséparées,— celie émouvantecérémoniea infiigé P Hertling et a son maltre GuillaumeII le démenti le plus éclatant,au nom du droit méconnuet de la justice outragée. Ainsi.de toutes parts, se sont élevées les protestations les plus nettes, les plus franches, les plus véhémentes contre l'au- daceinouïedu chancelierduIvaiser,audace injurieu.se, enveloppéeparfoisdo cautèle et d'asluce.., Th. Vallek. LE PARLEMENT Impressionsde |»ï «otk* coaaaspoNBiHïpaeiiculib*) / Parts, i« mars. JL 2LA. GK A.MBRE Le Budget An Palais-Bourbon, M. Abel.qni est I'hom nis de tOiiS les devouemeuts, préside ia séance du mati.u.oü i'on poursuit Ia aiscus sion da budget. On adopt.- d'abord les budgets des trans¬ port. maritim-s et de la marine marchande, tont en rêsetvant quelques artic es. O i pas.e easoite en budget des vivres et dn combustible, puis P cdui de la Légiou d hmnsur et de la Caisse Nationale d'Epar- gne. M Jobert rénssit p faire réserverun om^n- dement t.-udsnt é éiover a 5 0/0 les interets a servir anx dépoiatus. M. CiéinentPl explique qa'il s'agit d'one bpgatelie de 100 mi lions do supplément. Ge n'est peut-êire pas le moment d'impuserct- te th.rge ü l'Etat, mais M. Jobert uecompte pas. Sur le budget de l'instructioa pnblique, M S monet appeiie i'aue Uion du ministro sur les surreillants dintemats da nos grands lycées. M. Latfei re n'igaora pis la situation inté¬ ressante de ces humbles serviteurs da I'Uui- versité, mais ii ne peut prendre aucun en- gi-gemeni a leur égard. M. Paui Gonstans ioterroge le ministresnr l'aupiication de la loi sur les pnpides de ia N i ton, et chu'-ci annonce qu'un premier crédit de 20 mil ions sera m erit dans ie prochaio cahi-r descrédits provisoires. Le budget des cltém ns ds fer de l'Etat ne cionne iieu a aucune obs rvation. M. Gtoraentsl, répondunt ü M. Paul Lsf- tont, declare qu'ii se préocoupe d'aceotder Se r g;mc de la retraite an personnel auxt- liaire des Postes et Télégrnphas. Oo vote rapidrmeot le b 'dg»t des colo¬ nies, puisceiui de la justice. O i entend en- 6tute d'icutiles atiaques contre la chanceile- Si(' de la Leg Oa d'honneur. M Jobert voudrait l'un ficatioo du traite- nu nt de ia L-gion d'honneur et de la Médail¬ le mi:itdre pour les membres mtlitaires. 41.Naii, gardo de3.sceaux, necroitpas le moment opporturt pour cette reforme. F re¬ pousse aussi la suppression d-s maisons d'éatication de Ia Légion d'ttonnenr, dsman- dee par ics sccial:ste«, et rj«'i rendent d'irtes- tim-blfS services en pprro«it?n! rt'eipver des enlauia d'ofltciars morts pour la patrio. Pi.il Autres Départemsnts. [Union Postale Ous'abonnségalement,SANSFRAIS,dans tousles Bureauxds Paste da Frarnt 1 Trois Mois -Six Mois Fr. ta Fr. « » tS Fr. 13 » SS Fr. UnAh li 28 4.% COMMUNIQUES OFFICIELS l.SOD' JTO TGPR-WTECBl FRANCE Paris, frr mars, 14 hèuros, Dans la région a l'Est de Chavi- gnon, les Ailemands, hier, vers 20 heures, ont lsncé, après un vif bom¬ bardement, deux colonnes & i'attaque de nos ligoes. Un violent combat corps è corps s'est engag-é qui s'est terminé a notre avantage. L'ennemi a óte refoulé après avoir subi de for¬ tes pertes. Des prisonaters sont Tes¬ tes entre nos mains, Une autre tentative sur nos petits postes au Sud-Est. de Gorheuy a'a pas eu plus de succes. Pendant la nuii, l'activité des deux artille¬ ries s'est maintenue trés vine dans tome la région de Craonne, entre la Mistte et l'Aisne et dans lo secteur de Reims. L'hêpital civil deReimsaétó Incendiêet bom¬ barde systématiquement pendant l'lncendie. En Champagne, la nuit a èté égale¬ ment marquee par des séries da bom¬ bardement» de rios premières ligues, notammsnt dans la régt- n des Monts, de part et d'autre de la Suippe et vers la Butte ris Mesnil. Ce matin, une trés viva attaque en- nemie, dèdanchée sur nos nouveltes positions au Sud-Oaest de la Butte de Mcsnil, a éió brrsée par nos feux et refoulée, sauf en un point les Ailemands ont pris pied daas nos élé- ments avancés. Vera la mèrne haure, k l'Est de la Suippe, un fort coup d<! main enaemi a subi un échec complet. En Argonne, rencontres de pa¬ trouilles ; nous avons fait des pn- sonniers. En Wcevre, Rssez grande activitS de l'artil- lorie a la fin de la nuit, dans les secteurs de Regniévilleet de Remenauville . Nuit ca/me sur le reste du frent, AVIATïOX Le 28 février, un de nos équipages a effecluê une reconnaissance photograph /que ju&qu'a Marienbourg, a plus de 80 kilometre s des lig nes ennemies, 23 heures. Au cours de la journée, la lutte d'artitleria a oris un .caradère d'assez grande intensité dans la région au Nord et au Nord-Ouest de Reims, Rinsi qu'en Champagne, prinpipalement dans la région des Monts, vers Tahuro, et de psrt et d'autre de la Suippe. Au Sod Ouest de la butte du Mesnil, les Ai¬ lemands , après avoir éié chassés par nos con tre-attaques des points oil its avaient pénétré ce matin, sont revenus A l'assaut avec des forces nouvel'es. Après plusieurs tentative s infructueuses qui leur ont vatu de tourdes pertes, its sent parve¬ nus è prendre pied dans une partie des posi¬ tions que nous avions conquises le 13 février. Sur la rive droile de la Meusa et en Woevre, l'ennemi a bombardé violemmont nos premiè res lignes sur le front Beaumont-bois Le Chaume, ainsi que dans la région de S=ichep- pr y, oü un fort coup de main ennemi a étó reooussé Gt nous a donné quelques prisonniers. Sur deux des points attaqués par l'ennemi Les amendements de M. Jobert sont re- jetée. On examine le budget des finances et M. Jobert, qui touche regutièremenl ses 13.000 francs, réclame htu un amendement une esppress on cle 300.000 francs rnr les frais do la naai on du president de la Ilépnbüque. M. Raoul Perel, président de la Gommis¬ sion du budget, dit qu'ii est prêi 4 apportor ia preuve que les ceuvres de bient usance ab orbent et au-dela ces 300.000 francs. M Jobert insisto et plusieuis do ses amis se livrent avec ini a des consiaérattons aussi rrgrettab es qu'injnstifiees sur ia personae et la politique de M. Poincaré. M. Abs! les rappeiie è i'oidre au milieu d'uii = réprobatiou unanime. — II est sirgulier, s'écria M. Sibille, que des gens qui se disent répnbiicams parieat ainsi du premi r magistrat ds ia république. Eu de-ux mo's, lo rapporteur general, M. Louts M ri" d'tmt! de é la Chambre ds maiutenir des credits encore plus jusufiéi en temps de guerre. M. Pa inr, min istre de 1'intérieur, fait de soa b inc cette dcc aratiou : — M ie président du Couseil se proposait lui-même de tombaure ('amendement qui vous est soumis par M. Jobert. Reienu pat' les devoirs de sa tone ioa, tl m'a chargé de décl.rer, au nom du gou vern- meut tout en- tier, qu'une discussion de cette nature ne pouvait sa prolong^r. Das ayp! audisscments se font entendre de tonte s paris, saas démonter M. Jobtrt qui gestionis au milieu du bruit. — J indste vivement, dit 41.Pams, en fa¬ veur da rejet. L'^miipJement est repoussé par 383 voix contre 75. . . 75 voix, c'est beaucoup 1 Lr suite do debat est remise it mardi, mais, par suite du Coaseil des ministres qut doit se reunir ce jour-14, on D8 siégera pas dans la mati. ée. II est entendu que la di'cu-sion du r g mede i'alcool sera amor- cée dans la deuxseme séance de mcrcredi. ÏH ïlENRT. Les Régiments Américains vont recevoir des drapeaux Les descendants des anciens combattants franp iis de la guerre d'Iadépendance de l'A- mérique qui, 4 la lêto du 4 j->iltet dernier, avaieat oliert au genéral Pershing ses gui¬ dons de commandiment, ont fait etabiir, par les plus h .biles des brodeus<-s parisien- nes des drapeaux desiinés aux premiers ré¬ giments américains engages sur le front franpiis. Les 5«, 9e, io« et 11» d'infanterie et le 4» d'artiuerie de campagne ont été désign^s par Ie gouvernement des Etats ünis dout recevoir ces souvenirs d'une vieille fralerni¬ té d'armes. On avait, un instant, pense faire a Paris ntême la remise de cos drapeaux, maisil a faiia >roaoncer. au cours de la nuit dornière ef aujourd'hui, les troupes allemandes spècialistas dans les raids, se sont heurtés k des elements d'infanterie américaine. Nos Aliiés ont psrtout naaintenu leur iigne intacte, infngeant a l'assatl- lant dGspertea sensibtes et lui fai«ant, sur chacun des points, des prison¬ niers. GRANDE-BRETAGNE 1" mars, 14 Les troupes de Stafford Cheshire ont exécuté avec succès, la nuit deruière, au Nord de la voie fer- rée d Ypres a Staden,un coup de mam qui leur a vatu na certain nombre de prisonniers . Qusiqtie actlvité des deux artilleries cette nuit a La Vacquerie et k i'Est d'Yprss ITALIË FRANCE En Belgiqueoccupée Deux sénateurs bsïges condamnés d mort Le journal Het Volk annonce que le con- seïi de guerre altemind d'Anvers a condam- ns a mort pour espionage les sénateurs socialities Cobeiux et Legros. Le ch-f du parti sucialiste ho'iandais, M. Troelstra, aurait télegraphió a M Scbe-de- mann oour lui demander d'user de toute son influence afin d'empêcher l'exécution. « Crime de patriotisme » Ou vient d'appren lre au II .vre t'arresta- tiön a Brnxelies, pou r crime de patriat sme, de 11 baronne de Wyk-irslout, beiie soeir du baron cle Broquevilio, chei du gou?er- nement beige. Chez les Neutres EIS ESPAGNE Bs naisis è're restera au complet, moins M. Curalt, regionaiiste, qui rempiacera M. Ventosa, et M. Luis Si vela, commissaire de la subsistaace, qui passe aux travaux pu¬ blics en remplacement de M. Rodes. Depnière Heure L'UNITÊ FRAN9AISE Ui Hommage aIa IMilM iaiAlsaee-Lo raise heures. et de 21 heures. Les Pqrtugais ont fait un certain r,ombre de prisonniers au cours de rencontres de pa- trouilies. Aucun autre événement important k signaler, en dehors de la grande actuntó de l'artillerie ennemie en différents points, entre Ribécourt (Sud Ouest üo Cambrai) et la Scarpe. Nous avons fait, en février 1918 trois cent douze prisonniers. dont seize ofliciers, et cap¬ turesvingt mitrailleuses ei un lance -flam mes. AVIATION Nos svialsurs ont profité des quelques inter¬ venes de beau temps de la journée d'hier pour faire du réglaga et jeter des bombes sur deux dépots de munitions au sud de Lille et sur des voies de garages a Courtrai et k Deynze (Sud Ouest de Gand). Un de nos appareils n'est pas rentré. A !a nu it, Us sont.refurrtis pendant les inter¬ ruptions de la tempéte de grèle. Quatro tonnes c'explosifs ont été jetêes sur un important champ d'aviation k mi-chemin entre Tournai et Mona et sur des cantonne- msnts de la region de Douai. Tons nos appareils sont rentrés indemnes. Rome, l« rnsrs. L'artillerie, plus active dans la matinée d'hier, a été ênergiquement contre-battue par notre concentration de feux réunis dans le val San Lorenzo. Dos patrouilles sur le plateau cl'Asiago ont ramend des prisonniers et quantité d'armes et de munitions. DANS LES BALKANS Sslonlque, 28 février. Actions réciproques d'ariillerie k l'Ouest du Vardar, A la suite d'un coup de main dans la vallée de la Struma, un detachement britannique a ramené qu Iques prisonniers buigares. Des reconnaissances buigares ont été ropous- sées sur le front serbe. Bombardement paries avions aliiés des cam- pements ennemis dans la valiée du Vardar et dans cello de la Struma, aux environs de Rupol, Dans (oule la Frar.ce, hier, l'anniversaire de ia protestation que les représentants <ie l'Alsace et do la Lorraine firent entendr- a 1'Assemhlée de Bordeaux, lo 1« mars 1871, a été l'obj"t d'une commémoratiou sol-n- nelje. Ceiie manif-stuion, dont l'iuitiative revient au Comité t'EffoH de lo. France et de s s allies, è son pres. dent, 41. Siephen P,- chou, mimstre des üfftires ctr-ngéres, et it son secretaire géneral, M. P.ui Labbó, a, par h participation officieilo du gouverne¬ ment, Ie concours des pouvoirs pub ics, des iBtinicipalites, des autorités locates, des so- Ciétes patrioiiques et da t«ute ia population fraopuse, S«m>distiaciioa d'opinions et de croyunces, revêtu un caraetère véritable- ment national. Dans toutes les vffles et campignes de France, ie texto de ia pro testation a été affi- ché et des tracts dont le nombre dépasse plusieurs centaines de mille ont été iancés, contenant, les uns, l'érnouvant document, tes autres la promesse laite par ia Republi- que d un <reveudication éterneile, texte i Louis B anc, signê V C or Hugo, Edgird Quiiiet, Brisson, Fioqui-t, Sadi Garnot, etc. et dont l'un des signataires est encore vi- vant ei s'appelle M G 'orges Gie#aenceau. Dans los ecoles ue i'E at, les é oles libres, les Ciseraements, les ba iments du la Hotte, les eglises, templ««, sytiagogi e>, celte pro- ti s aiion a été affichae, lue on commeritee. Dins tons les cleparlements de la France, pariout oil se trouvent des Associations d'AUacieus Lorrains, des dépêches o it óié envoyées. D'autr s sont venues de nns co- loni'S, de l'Afrique du Nord suriout, bam- coup de l'étranger. et tout particuüèrement de Suisse et d'Augleierre. Partoul, les Aisacims -Lorrains se réunis- sent pour retire entre ims la declarauoa dans une raanifestaiion simple, et grand o<e A la tois. L9s adresses que cliacun de ces groupements ont envoyees se ressatabient. En citer une sera les citer toutes. « Uois da cce ir, en pleme C">mmnniou d'i dees, nous comresignous après 47 ans d'annexioo, la solenncüo protestation oe l'Als fCe Lorraine Ine ii B udeanx en 1871. Nous nous en appropnou3 les termes ; nous renouveiO'is ie serment de no< si aés, affir- namt une lots de oms noir3 indéfectibie at- taehemont A la Franca et notre inéöranla- bie volonte de voir l'Aisace-Lorraiae rede- venir franptise ; coufiints dms la victoiro et ia restauration du droit, nous offrous un li irnmige A la France, notre möre, i'inva- ri .bio ft 1-lité de l'A sace et de la Lorraine.» Une des dépêches fut in oyej par les soms da Comité de secours aux soldats alsa- cians-IorraiD8, au nom des viugt-cinq mille ing igés volontaires « qui ont soeUé de leur sang le p iele qui les rait che Aj imais A la France et dont la présence dans nos rangs est l'offirmaiion renouvelee qu'Rs sont ft tó- b's au serm-nt prê é (>ae lus représentants de i'Alsacc-Lorraine en 1S71.# A LA SORBONNE LesNégcciaticas avecla Ronmanie BAlo,1" mars. S^Ion la Slrassburger Po~t, les pourparlers avec la Ho.manie rencontrent plus de grandes difficultés que les empires centranx ne lo supposèrent, non pomi par suue des exigences allemandes, touies d'ordre écouo- mique, mais A cause de Ia Bulgari9 qui ré¬ clame tonte ia Dobymidja. La Gazette de l u-s dit qua snr Ie déslr commuii des ernpirps centranx c-tde la Hou- manie, les négociaiions de p.ix avec la Ron¬ manie seront secrètes, les meihodes de pu- blicité employees A Brest-Liiowsk ayant fait faillite. L'Afiaire Malvy Paris, 1" mars. . La commission d'instruction de la cour de j justice, réunie sous la présidence de 41. Mo- j nis,a entendu MM. Moutoa, directeur de po¬ lice judiciaire. qui termina sa deposition; Paoh, secrétaire géneral de la prefecture de la Policeet Truc, piélet de la Uaaie-Vienne. A Paris, celte commémoration s'est faite dans le grand amphuh a re de la Sorbonne, en présence de M R ymond Poincaré, pré¬ sident de la R pub'ique, e' sous ia prési- d'-mce de M. Stéphen P chon, sénateur, ministre des affiires étrangéres. Tons ies membres du gouvernement, de nombreux sénateurs et depntés assistaient a cett.' cérémonie, ainsi que Mgr l'archevêque de Paris, MM. l'abbé WeUerlé et Blumên- thai, anciens députés protestataires au Reichstag, et les maires aes viüagos alsa- Ctens-iorrains reennqnis. C'est M Henri WVtschinger, da I'InRitnt, né en Alsace, qni a été chirgó par le Comité de l'Effort de la France et d ses A lies do lire la protestation d»s représentants ds l'AIsace-Lorraine en 1871. I! en fut t*mi,in et nous ne pouvons faire mieux que de pu¬ blier les paroles qu'tl a prononcées. Discours deM.Welschiager ,. Altsehé eomme archivist9 é l'Assemblée National , j'étais ea effet a celte séance émou Viinieel n'en al pe 'du aucun détail. lis éiaiont d aibeurs assez frappants pour resler a Jamais aussi vivants et aussi nets dans ma mémoire qu'A t'h-'uro móma ou ils sa sont produiis Aussi puis je vous retraces exactoment l'irapression générale caasée par la declaration. lua par M. Louis Grosj an, au nom (les vingt huit repres»n- tants de 1>Hoselio.da la Meurtho,du bas-Rhia el du II tut Rltin présents a Boideaux L'üo .qraole M G;osjean, préfot du IJaut Rhin set ut des la d eiaraupa do guorre du 15j uittel, jetó dans les raurs do Belfort, pour coo óror a lad>fmse de celte place, avrc le colonel Denfert- Roch roaii.il s'y conduisitvaiilamiuontet supporta les éprouves de ce long sicge avec auiant de simplicity et do courago que les autres déf n- seurs ït ne connut >on éiec'ion quo le Iende- main Ue3 opéraiions electorates et ob int alors lauionsation da francbir te< ligaes ennemies )our se rendro a Bordeaux,afin do f.irea l'As- semnioeNationale son devoir civiquo ainsi qu il avail fait a Belfortson devoir de soidat. Le iö février, m. Bicbier, rapporlour des élec- lions du Haut-Rhin,te cbait commé «yant été élu lotroisième de la liste par 55,371vo xaurèsM.i Em 1- Keiler et le colonel Denfert-R cbrreau. Lo rapporii ur faisait l'eloge do la vailiante cité de Belfort qui retensfi encore les Prussiens sous ses niurs inv olós et invitait l'Assemblée fr missante è ad^es^el•a nos conciioyens. qui no voulaiont pas se rendre, l'homm<igode sa pahiotique admi¬ ration. Emite Keiler, le 17 février, avait lu dans une séaDcoinoubliablp la première et solernello pro- testati >n des Alsacit-ns-Lorrains que vous con- nai sez tous. que le monde enliqr a lue ei 'si'e- «ue, protestation qui jeia au moment ou eiq?5ut prononcée une cmoiion telle dans l'Assemblee. qu'ebe fut sur Ie point de l'amener a contiuuer la guerre.. . M. LouisGrosjean vint dbzejours plus tard, lire la declaration suprème des represi clanis de l'AI- ssce-Lorrjino qui revélaii, cetie fois. la forme des plus toucbantes el des plus nob es adleux. Sa conduite pairiolique a Belfort lui svait mérité cel fconneur, commt la conduiio étergique d'Emile Keller, commindant del» legion d'AiShce Lorraine li-i nvnit mpriió iïpp ra par un de I'é- a rem- rAssemblêe, plelne Q'angoisse, lo résultat du acruiin sur les prelinrnaires do paix. II y eut 6'3 vot nts, S40voix se prononcèrent pour, 107 con tre. Un grand silence avec succédó a cette procla- maiion. Apré* des incidents dramaüques, tels que la raoiion de la déehéance de t'E opue et les dis¬ cours vibrants d'EdgaraQuinet. Bamberger. V cior Hugo, Tncbard, Vachorot. Louis Bime. Einile Kei¬ ler, et suttout apró* c, deux discours si in.pr.'S- sionnints do M Tbiers, t'Asscmnlèe étsit c mm- 8ccablé.e.ei lo résiutat du voto final, auquel elle s'attend rit b;en pouitant, avait acbevó eet acca- blemcnt. . G'est a ce moment qu'une voix claire retenlit : o Je demande la parole pour uri fail personnel ». dit m. Jules Grosjean de si place Et, avo ; l'auto- rilé du pr-Sident, lo représentant du Haul Bhin monta l-ntemi-nt a la IriDune. Dans lo s lenco de- venu <ncoro plus profond et pou- ainsi dire reli- gieux, il lui ces bolies pirole», non sans un frö- missomeat qui en souiignait parfois les accents douloureux : « Livrés eu mépris de toule jusiice, et odi ux abus de ia force, a la dominauon tranger, uous avons un dernier devoir plir. « Nous déclatons encore une fois nul et non nvenu un pacio qui dispose do nous sans notre con-entement a La rovendicalion de nos droits reste è jamais ouverte a tous et a cbacun dans la forme et dans la mesure que noire coasci. nee nous dictera. « Au m uuent de qui ler cette enceinte oü nolre dlifiii ó ne nous permet plus do si-'ger, et miigré l'amertum ' de notre douleur. Ia pensée suprème que nous irouvoas au fond do nos cceurs est uoe ponsée do reconnaissance pour ceux qui. pendant six mois. n'ont pas cessó da nous déf -ndre, et d'ma tórable attacheinen! a la patrio dont nous sommes violemmont arrachés « Nousvous smvons de nos vmiix et nous at- tendrons, avec uno cotifisnee entière dans l'ave- mr, quo la Fra .ca régênérée reprenne le cours de sa grande di-siinéc. « Vos fréres d'Alsaceet de Lorraine, sénarés en ce momont de la familiecommune, conserve¬ ren! a ia F ance, absente da leurs f y^rs uno sf- fecuon tihale jusqu'au jour oü elle viendra re- preadre sa place. » Cette declaration avait été inierrompue deux fois par des appl uidissements-réiiérés et par les msrques de Is pms vivo ómoiioa. A peine fut-et-o ti-rmioée que do tous les banc3 sV.levérent les protestations les plus toucbantes, les plus affcC- tueuses : « Pourquoi ne pas domeinvr icï ? » — disai -on de toutes parts — « Itesteï, restez dans i'Assi'm'dèe ( ». .. Frarqais, ajoute l'oroleur. qui venez d'eat ndre répeter les augusies serments du 17 f«vrier ei du i" ma-s 187l. creyei-vous quo les Alsacieas et les Lorrains,qui les oat si fnrmem nt tenus, aient besoin de les renouveler aujourd'hui. pour attes¬ tor qu'ils sont et deraeureront a jnmais do camr, de corps ct d'tbuo, attacbés et lies a ia Franco, c'est- --dire a ia Mère-Patrie. Ce qu'ils ont déclaré, ce qu'ils ont juré, deux fo s en 1871a Bordeaux el ure troisièine fois la 18 fcvri r 1874su Reichstag s B-rlin. nous sufflt, et vous app.ouverez lous ce que nos citers com- P'trioles disaient. il y a quarante-sept aas, en ces lermes si éloquents dans 1 ur s mplicité : « Celte dèchraiion," Messieurs, aura voire assa timent unanime, car ii s'ngit de notre honnour el da no- tr- unitó natiomue ; et sur ce point il ne peut y avoir da diss;dence daus une Assemblee fran- Caise.» Declaration deM.JulesSiegfried DÉPUTÊ, ANCIEN MINISTRE -A-m. nom d.® l'Alsace Les protestations qui viennent d'etre lues res- tent, norès quarente-sppt ans, aussi émouvnntes, aussi vraies qu'au premier jour. Après «voir déclaré a jamais inviolable leur droit de resler memnres de la nation frai raise et sffi mé leur voto , té do reveadiqutr ce oroit, nos compatnotes ont tenu leur promesse avec (idóliié. L-s sociTrnnceade nos fréres ont été terribles pendant cett« longue captivite ; personne n'<tou- bhé la loi dracoiuenne des pas-cto ls. faite poui les isoler de la France, ni les me u. es prises con¬ tre l'<nseignement do la langue franpüse, pros- cnie jusque sur les tombes ni les insulins do la caste militaire infligees, comme a Savernc, avec te plein aveu du gouvernement allemand Les Alsaciens-Lorrainsn'ont ccssö de protesteï contre toutes c«s persecutions, et leurs r>prési n« tants oni manifesté en toulc occasion, par icurs votes et leur atliludo. leur opposition conIre ia domination allemande. Au-si ne se faisait-on nu- cune il uiion en Ailemagno sur les sentiments reeis de no- compa rioics, et 1 ebsneefier Capnvl ne craignait pas de dire en plein R<ichsi«g; « C'esi un fait qu'après dix-seplannéesd'aunt'x oo, « i esprit allemand n'a fait en Alsace aucun pro- « gres. » Plus tard, U. de Jagow. alors directeur de la police de Berlin, rèsumait sa pensée par ces mols : « Nous c«mponsen pays t-Dnemi.» _D puis que la guerre s éols'-ê.l'ennemi a Isissö hbre cours è sa colére. Auxdéserlions qui p r di- ziines de miilos se sonï produiles parmi les sol¬ dats alsaciens qa'il prelendaii contraindre a so b-Ur."contre leur vraie patrie, ii a répondu <n cOiifisquantles bieus des disparua el en inflig-ant aux vieitlards. auxfi mmes et aux enfanls des pei- ncs et des vexatious sans nombre Miisrien n'a pu altérer leur amour peur ia France Lsissiz mol rappoler ce que B uss oo- ire grand historiën aisacleo, éerivail. apré. 'avoir perdu ses trois li s sur nos ch uups de bataiHo• « Dcjades milliers et des milliersd >j' Unes bral » ves sont tombés sur te sol de l'Alsacepour t'«f- » franchir du joug alli mand ; il faud'sit déses- s perer de la ju-lico éterneile si, (ie leur sang gé- » nercux negermail pas ia liberie, lis ont droit a » repoter da -s ure terre fibre,et puur les morts » et les vivants. pour les heros et les viclimes, il » ruit a Ier jurqu'au bout, jusqu'a la viclyiro su- » piöme, qui mettra fin, d'une f«con definitive, a » cedur (-sdavage de qusraou-sep' anoces. » Cest au nom de tous ics A ?ac en -, ceux q ii en si procd nombre ont quitti le sot natst pour res- 't Frai pais , ceux de Thann, d Mssseveex de Dmnemarie, qui, depuis prés de qua re ans,voieut de nouveau fla ter le drapeau tricolore r c'ust au nom aussi de ceux qui. se troüvant <■ néore scus ie joug, ne pi-uvent rxprimerlib ement teiirs s-n *% Les presidents des Chambres et MM. Sirg- fried et B r é-, au uum e - Alsace et (le .a Lorraine pnrent alors successivetuentla pa¬ role : Discours deM.AntonïnDubost PRÉSIDENJ DU SÉNAT Au nom du Sénal, je ne viens pas ici comme a Une de ces anciennes et louchanies commeiu,.ra¬ tions, oü i'AIsac--Lorraine recevrait uco fois de plus ia fidéfilé seniimentalo du deullit du souve¬ nir francals Non, Messieurs, car co n'est plus l'heure des ng els <1des vee ix, c'est cello des lé-oiuiions «uprémes cl drs dcrciére-i ét!' rgies. L'AIsace-Lorrainedemanded'etre reprise et non d'ètre pleurée I Gom c-n nous ful-elle ravie ? Gommeune proie pour la riehesse da ses plaines et de res forêts pour ia puissance de sa production minièrt- l Et n-ms, pourquoi la roclamons-nous ? Est co pare qu'e io est rich • ? Non, ce n'est pas pour cela que nos fils sont morts et vont mourir en- cor • I G'eU pare qu'elle est un Ironeou de l fim8 frane'ise qui palptte encore de son accienne viel Pius ene >re,cVst paree qu'elle est desormais élevé" a ia hauteur d'un symbols univ-*rsel,paree que, depuis un demi-siécb*,elle dresse sur i'hu- manité dou'oureusu, indifférente ou complice le gib a des patries crucifixes I Aussi longtemos que l'Alsace ne sera pas des- cenrtue de e* g bet et ressuscitco dans sa vie prem ére 1bumanitó subira les horrmira san- glaiiti-sdont cetie guerre ne serail pus la der- niére I Mais.gardons-nous blcn, Messieurs,de crolre a Ia puissance mystique et rèp»r«trico des s<mf- frances, mé ae des idéés, emo e moins des motsl Nous voyons en ce moment oü «onduisent ces mysticismes poliliqm-s: a la servilude, quand ce n est pas a la trahison I L'Alsacr-Lorraine prisoc- nióro do la Force ne stra déiivrée que par ia Force I La Force prime Ie Droit, a dit son geölier I La Fo ce sauvo 1<* D oil, répondront ses libé- rat- urs, c'est-a-dire nos soldats t DiscoursdoM.PaulDeschanol PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE Le comte Hertling, chancelier do I'Empire allemand, jysnt dit récemmeut au Reichstag quo 1 « Aisace-Lo.-raino,pays parement all mand, avail èté arracfidfi par ta France a l'Allemagne violemmont et do f-.(joncnminelle », le président ds la Chambre repond, textos en mains, que : Me'z fut mis par les Allem n is aux maius ue la F auce en ' Changede son appui contre Charles- Qumt,en L552, que l'Alsace fui mise par les AI- louiandaaux mains de la France, en ecaange de son appui contre Ferül and II, en GJl ; que la Lorraine fut cèdee a Ia Franco en écbai ge de la couronne impér ale et de la Toscane a la Maison de Lorraine en »7SS;que Mulhousese donna a la France en (7981 Après avoir r-uracé i'histoira de l'Aisace- Lorraiae de 1871tl 1918, i'orateur teruiine ainsi : M(is i! nes'Aglt pas seulement 14d'une alTdre terruonale, politique, railiiaire, il s'agit d'un pro- bleue moral, d'un probième de droit, u'une reli¬ gion, et c'est pour cela que la question d'Alsace- Lorraine e«t devenue une question universeite L'Allemagnen déchiró le raüè de Framfort. Elle a done replace I'Europe dans ia siiuation ju- rid quo antérieurc A1871.Pour tous les pouples qui entendent dèsormais ne p:us ötre ravis com¬ me des chosos, pour la conscience bumaine tuut ■-j, ~ ,. «.v. , .uu uco wuaw, ia oousc'eoce numaine loui Ut fa declaration (tn t" féirr^i 66 commen- entière, la reunion do l'Alsac -Lorratne a ia n.'iiin j a! O A - , , Fraifcp,en vertu de (a déclaralion de Bordeaux. n„ ihlIPsf . réu <isns11sal'8 11 reintegration daas leurs droits de citovens du théatro Louis,transformé en salie dos séances, II était six heures du soir. La nuit était veuue et ia salie élaitéclairée pa. le grand lustre. Le prési¬ dent. Jules Grévy, apres de longs debits, com¬ mences4useüeure,availenfincommuniqué A citovens frapciis 'des personnes dósignóes a ï'article'2 du Irairé de Francfort, apparaïl desormais comme lo gage de l'affranchissement des naUoniliiés oppri- mms. t« rovaaefio da Ja Justice et ia vielolru de U Lfitatéc timenis vérüabies que, reprenam ie- belles paro. les q.ii viennent d'etre lues pa Welscbinger l'ua de ceux qui honorent le plus n me Alsaco je Viensdeclarer une fois do plus ■nul et imn «ve- nu un paeie qui a disposé de nous sans nolre Consentement». Le droit des A'sicicns et des Lorrains do res¬ ler membres de la nation frarpos'' est invio:a- Dle; il ne sauraitêtre coiMesteet n'a pas besoin d'etre confirmé. Nous to proelam ms de nouveau, comme en 1871,et avec Gamb Ba,c »ili mts dans la « justice immanente » nous emrevoyons, dans une vision qui ne sera pas un rève, le jour oü, tr»v rsant Ia Iigne b'eue des Vosaes et nos su¬ perbes forêts de snpins, nous «escencbons danï cette b He ot riche pl.u.nod'Alsace, ayan d -vaat nous la grande c té indusiriellf de Muibouse, d oü sont parti'-s d si nobh s idéés sociaies ; ceife vue de Com ir illustróe par tant de s-vanls, d'«rti.«teset de genéraux ; Strasbourg dorriinéa par sa cathédrale et be ceau de la Mirtedhite, pour délivrcr, une fois, pour toutes, nos rh ts ompatriotes, qui nous aideront a rép-rcr les dé- sa'tresdeln i.ue ro ft a ir«vaiiler avec nós puis«aats et géncreux allies au progrés de i'hu- manité. Discours deM.Maurlc?Birrès DÉPUTÉ -A-u. non. c2© la, Lorraino Aucune doj paroles retenUssantos qui furent promulguées depuis un demi-sicele par les cbanceltfries ft los philosophes politique» r,'é- g!lo en claivoyanca ce que disaic.nl quoiidien- nemenl les plus raedestes buudquiers do Mmzet de Strasbourg. C s fiis d'uBf vi.-ilie civilisation éiaient frappesjusqu'au dêgoüt par ia megaloma¬ nie d • plas en plus furieuse des Aüimaads. q 'ils voyaient ba tre le pavé de leurs vi b-s. Les tin- nrxés oni ioat prévu et tout pródit. S'ils avaient été e.itenilus, d'eff oyabies m Ihnurs eus.'eru éié aitónués. Samoas les q iclques hommes qui leur faisaient 'écho flans le monlo. D'abord, ces Al<a- ciens ei ces Lorrains emigres au miii -u d» nous, qui ne coupéren! jamais leurs liens avec la Ura caiale. El puis comment ne pas ciier celui qui fut un emblême v.vant do la foi populaire dans la reparation du droit, et que l'bistoiro timmra pournn voymt el un prophéte, Paul Dérouéde t Peodint un demi-siècle, il y eut sur la Lor¬ raine et sur l'Alsace un soi fllr mortel, qi i forfait les habitants a émig'er ou b en a -s'enferiuer dans leurs m isons oü i's déperissaicnt. Maisles autr<s ppuples ne vouturent pas s'apcrcevoir de cette malaria jusqu'a co qu'efle se tut éb ndue sur I'Europe el qu'elle eüt. méme pas é i Océan. Ii fallai' des coups de canon pour tirer l'univers de eet engoiudissement. Aujourd'hui. ies Ang "is, les Beiges. les.Dalim.s,Ics S Tnes, les Roumains, los Américainsdu Nord ct. du Sud savenl quo ca mal intolerable s'e; ge«dre on Al!-maerneet I us out juré d'a>sainir lo monde d'une fievn- dont nos civilisations pêrissa'ent. T.Ut, par la, sont devenus Alsaciens-Lorrains. L'Alsaceet Ia Lorraino, condamnées au silfnca et doiaisséOdes miions depuis le tlr mms 871, se trouvent aujourd'hui donner a i'humanue «oa mot d'ordre : Déhvrance. Discoursde M. StéphenPIchon MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÉRES Le miai-itro des affiires étrangères évoque les procédés de violence imiginét par un vainqueur d«nué do tons .scrupules pour s'irri poser è des populations assujetties. II n'a réussi ü transformer des arnes franqii- ses en araos allemandes et è F«ire répu sier ni oubfier par les héritiers des proiesta- taires dout uous honorous le souvenir, Ie long passé de gioire, de devouemenis et da sacrifices qui ies unit ü jamais a ta pairie de leur choix. C'est que l'attachement de l'Alsace et de la Lorraine è la France a d'autres fo' de¬ ments que ceux que iui assigneo' los purto- parole ae la Pruase et de la mitson de Hohei'Zollern. Ce n'est pas nous, c'est le rol de Prusse lui- mème qui s'est charge, dans des déclarallons con- i temporaines de t acte criraiuel qu'ii aceomplis- saü en s'emDarant de nos deux provinces, de faire justice de la pretention qui te représmita comme n'syant voulu fsire autre chose qu» da l récupérsr des terres nfieaiaadss

Upload: others

Post on 18-Aug-2021

3 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Samfdi2tars19(8 LePetitHavre...aservir anx dépoiatus. M.CiéinentPl explique qa'il s'agit d'one bpgatelie de100milions dosupplément. Ge n'est peut-êire paslemoment d'impuserct-te

src tuft —* \UM Pasresj lifèilhés 1WTMMJMATIN— fdfailing f-^s *>»sr©srt Samfdi2 tars 19(8Administrateur•Déléjnié-GérantO. RAN DO LETAdministration,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.47

85, Ruo Fontenello, 35

Adresse Télégraphique: RANDOLETHavr# Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF

J, -J. CASPAR - JORDAN

StorétalMGénéral: TH, VALLÉB

Rédactlon,35, rue Fontenelle - Tól. 7.80

ANNONCE®AUHAVRE. BureauduJournal,112,bon!'deStrasoourg.

I L'AGENCKIIAVAS,8, place de la Bourse, est? seule chargée de recevoir les Annonces pourf le Journal.

Id pftit HAVREest tféslemêpeur [es Annoncesludirttilres et lêgaies

A PARIS .

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de Ia Région

ABOIMNEMEIMTSLe Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure,l'Oise et la Somme

RéponsesJHertlingLe discoursimprécis et fonrbedu chanceiier Hertlinga recu.de différentscótés.les réponsesqu'it méritait.Hertlingavait donné,dn boutdeslèvres,nrrsemblant d'adbésionaux conditionsdepaix deM.Wilson.La presse américaine,expressionofiicicusedu gouvernementdeWashington,lui anotifiéque celte adhé-sion devientsansvaleur depuis l'invasionde la Russie par les hordes allemandes.Car, aux qualorze conditions de la paixénumérëesnaguèrepar le présidentWil¬son. il en faut aiouter une quinzième:révacuationde la Unssie et le droit, pource pays,de disposerde son sort.Hertlingcherchait a lirer parti du pasqu'il faisaiten apparencevers la paix afind'amener les Aliiés a abandonnerla con¬versationau grandjour pour la diplomatiesecrète.M.Balfourlui a siguiftéque cettemanoeuvrese trouvait a Favancedéiouée.Puisque l'Allemagneveul mutiler l"i«dé¬pendancebeige,puisqu'elleécartéd'abord,et péremptoirement,la question de l'Al-sace-Lorraine,puisqu'elle n'en'end accor-der aucunegarantie auxpopulationsoppri-méespar les Turcs, puisqu'elle continued'employer des formulesvagues qui luiréservent toules possibilités de domina¬tion, l'Anglcterreet les puissances aüiéesse refusent ft toute conversationparticu-lière.Et,ainsiqueIeconstatenoire confrèreLe,Temps: « M. Balfour a exprimé unevolöntéfranchiseaussi bienqu'unevolontébritannique,quand il a dit que le sort desterritoiresoccupéspar l'ënnemi ü l'Est nesera définitivementrégie qu'P la Confé¬rence générale de la paix, quelles quesoient les stipulationsimposéesauparavantaux Russeset aux Roumains».Hertling avait risqué on ne sail quelleinsinuationperfideet loucheafin d'inciterla Belgique a une conférencerestreinle. IIs'est alliré la vigoureuse réponseque nousavonsreproduite—et renouveléedes dé-clarationsfaitesau Ssiflt-Siègepar Ie gou-vernement beige, le 24 décembre dernier :« L'intégritë du territoire mélropolitainet colonial,l'indépendancepolitique, économique el militaire sans conditions nirestrictions, les reparationspour lesdom-magessubis, des garanties contre le re-nouvellementde l'agressiqn,—telles sontles conditions indispensables d'une paixjusleen ce qui concernela Belgique».Hertling avait osé celte formule inso-Ientc et péremptoire: Qu'«il n'y a aucunequestion d'Alsace-Lorraine,dans le sensinternational du mot». Aprèslesdeclara¬tions de nos amiset alliés, aprèscelles deM.Wilsonlui-même, la cérémonie de laSorbonne,oü le gouvernementde IaRépubliqueet les représentantslesplusautorisésde l'AIsace-Lorraineont renouvelé les ser-mentsdefidélitéet de fralernitééchangésily a quarante-septans P Bordeauxentre laFrance et ses provincesséparées,— celieémouvantecérémoniea infiigé P Hertlinget a sonmaltreGuillaumeII le démenti leplus éclatant,au nom du droit méconnuetde la justice outragée.Ainsi.de toutes parts, se sont élevéesles protestations les plus nettes, les plusfranches, les plus véhémentescontre l'au-daceinouïedu chancelierduIvaiser,audaceinjurieu.se, enveloppéeparfoisdo cautèleet d'asluce..,

Th. Vallek.

LE PARLEMENTImpressionsde|»ï «otk* coaaaspoNBiHïpaeiiculib*) /

Parts, i« mars.JL 2LA. GK A.MBRELe Budget

An Palais-Bourbon, M. Abel.qni est I'homnis de tOiiS les devouemeuts, préside iaséance du mati.u.oü i'on poursuit Ia aiscussion da budget.On adopt.- d'abord les budgets des trans¬port. maritim-s et de la marine marchande,tont en rêsetvant quelques artic es.O i pas.e easoite en budget des vivres etdn combustible, puis P cdui de la Légioud hmnsur et de la Caisse Nationale d'Epar-gne.M Jobert rénssit p faire réserverun om^n-dement t.-udsnt é éiover a 5 0/0 les interetsa servir anx dépoiatus.M. CiéinentPl explique qa'il s'agit d'onebpgatelie de 100 mi lions do supplément. Gen'est peut-êire pas le moment d'impuserct-te th.rge ü l'Etat, mais M. Jobert uecomptepas.Sur le budget de l'instructioa pnblique,M S monet appeiie i'aue Uion du ministrosur les surreillants dintemats da nosgrands lycées.M. Latfei re n'igaora pis la situation inté¬ressante de ces humbles serviteurs da I'Uui-versité, mais ii ne peut prendre aucun en-gi-gemeni a leur égard.M. Paui Gonstans ioterroge le ministresnrl'aupiication de la loi sur les pnpides de iaN i ton, et chu'-ci annonce qu'un premiercrédit de 20 mil ions sera m erit dans ieprochaio cahi-r descrédits provisoires.Le budget des cltém ns ds fer de l'Etat necionne iieu a aucune obs rvation.M. Gtoraentsl, répondunt ü M. Paul Lsf-tont, declare qu'ii se préocoupe d'aceotderSe r g;mc de la retraite an personnel auxt-liaire des Postes et Télégrnphas.Oo vote rapidrmeot le b 'dg»t des colo¬nies, puisceiui de la justice. O i entend en-6tute d'icutiles atiaques contre la chanceile-Si(' de la Leg Oa d'honneur.M Jobert voudrait l'un ficatioo du traite-nu nt de ia L-gion d'honneur et de la Médail¬le mi:itdre pour les membres mtlitaires.41.Naii, gardo de3.sceaux, necroitpas lemoment opporturt pour cette reforme. F re¬pousse aussi la suppression d-s maisonsd'éatication de Ia Légion d'ttonnenr, dsman-dee par ics sccial:ste«, et rj«'i rendent d'irtes-tim-blfS services en pprro«it?n! rt'eipver desenlauia d'ofltciars morts pour la patrio.

Pi.ilAutres Départemsnts.[Union PostaleOus'abonns également,SANSFRAIS,dans tousles Bureaux ds Paste da Frarnt 1

Trois Mois -Six Mois

▼ Fr. ta Fr.« » tS Fr.13 » SS Fr.

UnAh li

284.%

COMMUNIQUESOFFICIELSl.SOD' JTO TGPR-WTECBl

FRANCE

Paris, frr mars, 14 hèuros,Dans la région a l'Est de Chavi-gnon, les Ailemands, hier, vers 20heures, ont lsncé, après un vif bom¬bardement, deux colonnes &i'attaquede nos ligoes. Un violent combatcorps è corps s'est engag-é qui s'estterminé a notre avantage. L'ennemia óte refoulé après avoir subi de for¬tes pertes. Des prisonaters sont Tes¬tes entre nos mains,Une autre tentative sur nos petitspostes au Sud-Est. de Gorheuy a'a paseu plus de succes.Pendant la nuii, l'activité des deux artille¬ries s'est maintenue trés vine dans tome larégion de Craonne, entre la Mistte et l'Aisneet dans lo secteur de Reims.L'hêpital civil deReimsaétó Incendiêet bom¬barde systématiquement pendant l'lncendie.En Champagne, la nuit a èté égale¬ment marquee par des séries da bom¬bardement» de rios premières ligues,notammsnt dans la régt- n des Monts,de part et d'autre de la Suippe et versla Butte ris Mesnil.Ce matin, une trés viva attaque en-nemie, dèdanchée sur nos nouveltespositions au Sud-Oaest de la Buttede Mcsnil, a éió brrsée par nos feuxet refoulée, sauf en un point cü lesAilemands ont pris pied daas nos élé-ments avancés.Vera la mèrne haure, k l'Est de laSuippe, un fort coup d<!main enaemia subi un échec complet.En Argonne, rencontres de pa¬trouilles ; nous avons fait des pn-sonniers.En Wcevre, Rssez grande activitS de l'artil-lorie a la fin de la nuit, dans les secteurs deRegniévilleet de Remenauville .Nuit ca/me sur le reste du frent,

AVIATïOXLe 28 février, un de nos équipages a effecluêune reconnaissance photograph /que ju&qu'aMarienbourg, a plus de 80 kilometre s deslig nes ennemies,

23 heures.Au cours de la journée, la lutte d'artitleriaa oris un .caradère d'assez grande intensitédans la région au Nord et au Nord-Ouest deReims, Rinsi qu'en Champagne, prinpipalementdans la région des Monts, vers Tahuro, et depsrt et d'autre de la Suippe.Au Sod Ouest de la butte du Mesnil, les Ai¬lemands , après avoir éié chassés par nos contre-attaques des points oil its avaient pénétréce matin, sont revenus A l'assaut avec desforces nouvel'es.Après plusieurs tentative s infructueuses quileur ont vatu de tourdes pertes, its sent parve¬nus è prendre pied dans une partie des posi¬tions que nous avions conquises le 13 février.Sur la rive droile de la Meusa et en Woevre,l'ennemi a bombardé violemmont nos premières lignes sur le front Beaumont-bois LeChaume, ainsi que dans la région de S=ichep-pr y, oü un fort coup de main ennemi a étóreooussé Gtnous a donné quelques prisonniers.Sur deux des points attaqués par l'ennemi

Les amendements de M. Jobert sont re-jetée.On examine le budget des finances et M.Jobert, qui touche regutièremenl ses 13.000francs, réclame htu un amendement uneesppress on cle 300.000 francs rnr les fraisdo la naai on du president de la Ilépnbüque.M. Raoul Perel, président de la Gommis¬sion du budget, dit qu'ii est prêi 4 apportoria preuve que les ceuvres de bient usanceab orbent et au-dela ces 300.000 francs.M Jobert insisto et plusieuis do ses amisse livrent avec ini a des consiaérattons aussirrgrettab es qu'injnstifiees sur ia personaeet la politique de M. Poincaré.M. Abs! les rappeiie è i'oidre au milieud'uii =réprobatiou unanime.— II est sirgulier, s'écria M. Sibille, quedes gens qui se disent répnbiicams parieatainsi du premi r magistrat ds ia république.Eu de-ux mo's, lo rapporteur general,M. Louts M ri" d'tmt! de é la Chambre dsmaiutenir des credits encore plus jusufiéien temps de guerre.M. Pa inr, min istre de 1'intérieur, fait desoa b inc cette dcc aratiou :—M ie président du Couseil se proposaitlui-même de tombaure ('amendement quivous est soumis par M.Jobert. Reienu pat'les devoirs de sa tone ioa, tl m'a chargé dedécl.rer, au nom du gou vern- meut tout en-tier, qu'une discussion de cette nature nepouvait sa prolong^r.Das ayp! audisscments se font entendre detonte s paris, saas démonter M. Jobtrt quigestionis au milieu du bruit.—J indste vivement, dit 41.Pams, en fa¬veur da rejet.L'^miipJement est repoussé par 383 voixcontre 75. . . 75 voix, c'est beaucoup 1Lr suite do debat est remise it mardi,mais, par suite du Coaseil des ministresqut doit se reunir ce jour-14, on D8 siégerapas dans la mati. ée. II est entendu que ladi'cu-sion du r g mede i'alcool sera amor-cée dans la deuxseme séance de mcrcredi.

ÏH ïlENRT.

Les Régiments Américainsvont recevoir des drapeauxLes descendants des anciens combattantsfranp iis de la guerre d'Iadépendance de l'A-mérique qui, 4 la lêto du 4 j->iltet dernier,avaieat oliert au genéral Pershing ses gui¬dons de commandiment, ont fait etabiir,par les plus h .biles des brodeus<-s parisien-nes des drapeaux desiinés aux premiers ré¬giments américains engages sur le frontfranpiis.Les 5«, 9e, io« et 11»d'infanterie et le 4»d'artiuerie de campagne ont été désign^spar Ie gouvernement des Etats ünis doutrecevoir ces souvenirs d'une vieille fralerni¬té d'armes. On avait, un instant, pense fairea Paris ntême la remise de cos drapeaux,maisil a faiia >roaoncer.

au cours de la nuit dornière ef aujourd'hui, lestroupes allemandes spècialistas dans les raids,se sont heurtés k des elements d'infanterieaméricaine.Nos Aliiés ont psrtout naaintenuleur iigne intacte, infngeant a l'assatl-lant dGspertea sensibtes et lui fai«ant,sur chacun des points, des prison¬niers.

GRANDE-BRETAGNE1" mars, 14

Les troupes de StaffordCheshire ont exécuté avec succès, lanuit deruière, au Nord de la voie fer-rée d Ypres a Staden,un coup de mamqui leur a vatu na certain nombre deprisonniers .Qusiqtie actlvité des deux artilleries cettenuit a La Vacquerie et k i'Est d'Yprss

ITALIË

FRANCE

En BelgiqueoccupéeDeux sénateurs bsïges condamnés

d mortLe journal Het Volk annonce que le con-seïi de guerre altemind d'Anvers a condam-ns a mort pour espionage les sénateurssocialities Cobeiux et Legros.Le ch-f du parti sucialiste ho'iandais, M.Troelstra, aurait télegraphió a M Scbe-de-mann oour lui demander d'user de touteson influence afin d'empêcher l'exécution.

« Crime de patriotisme »Ou vient d'appren lre au II .vre t'arresta-tiön a Brnxelies, pou r crime de patriat sme,de 11baronne de Wyk-irslout, beiie soeirdu baron cle Broquevilio, chei du gou?er-nement beige.

Chez les NeutresEIS ESPAGNE

Bs naisis è're restera au complet, moinsM. Curalt, regionaiiste, qui rempiacera M.Ventosa, et M. Luis Si vela, commissaire dela subsistaace, qui passe aux travaux pu¬blics en remplacement de M. Rodes.

DepnièreHeure

L'UNITÊ FRAN9AISE

UiHommageaIaIMilMiaiAlsaee-Lorraiseheures.et de

21heures.Les Pqrtugais ont fait un certain r,ombre deprisonniers au cours de rencontres de pa-trouilies.Aucun autre événement important k signaler,en dehors de la grande actuntó de l'artillerieennemie en différents points, entre Ribécourt(Sud Ouest üo Cambrai) et la Scarpe.Nous avons fait, en février 1918 trois centdouze prisonniers. dont seize ofliciers, et cap¬turesvingt mitrailleuses ei un lance -flammes.

AVIATIONNos svialsurs ont profité des quelques inter¬venes de beau temps de la journée d'hier pourfaire du réglaga et jeter des bombes sur deuxdépots de munitions au sud de Lille et sur desvoies de garages a Courtrai et k Deynze (SudOuest de Gand). Un de nos appareils n'est pasrentré.A !a nu it, Us sont.refurrtis pendant les inter¬ruptions de la tempéte de grèle.Quatro tonnes c'explosifs ont été jetêes surun important champ d'aviation k mi-cheminentre Tournai et Mona et sur des cantonne-msnts de la region de Douai.Tons nos appareils sont rentrés indemnes.

Rome, l« rnsrs.L'artillerie, plus active dans la matinéed'hier, a été ênergiquement contre-battue parnotre concentration de feux réunis dans le valSan Lorenzo.Dos patrouilles sur le plateau cl'Asiago ontramend des prisonniers et quantité d'armes etde munitions.

DANS LES BALKANS

Sslonlque, 28 février.Actions réciproques d'ariillerie k l'Ouest duVardar,A la suite d'un coup de main dans la valléede la Struma, un detachement britannique aramené qu Iques prisonniers buigares.Des reconnaissances buigares ont été ropous-sées sur le front serbe.Bombardement paries avions aliiés des cam-pements ennemis dans la valiée du Vardar etdans cello de la Struma, aux environs deRupol,

Dans (oule la Frar.ce, hier, l'anniversairede ia protestation que les représentants <iel'Alsace et do la Lorraine firent entendr- a1'Assemhlée de Bordeaux, lo 1« mars 1871,a été l'obj"t d'une commémoratiou sol-n-nelje. Ceiie manif-stuion, dont l'iuitiativerevient au Comité t'EffoH de lo. France et des s allies, è son pres. dent, 41. Siephen P,-chou, mimstre des üfftires ctr-ngéres, et itson secretaire géneral, M. P.ui Labbó, a,par h participation officieilo du gouverne¬ment, Ie concours des pouvoirs pub ics, desiBtinicipalites, des autorités locates, des so-Ciétes patrioiiques et da t«ute ia populationfraopuse, S«m>distiaciioa d'opinions et decroyunces, revêtu un caraetère véritable-ment national.Dans toutes les vffles et campignes deFrance, ie texto de ia pro testation a été affi-ché et des tracts dont le nombre dépasseplusieurs centaines de mille ont été iancés,contenant, les uns, l'érnouvant document,tes autres la promesse laite par ia Republi-que d un <reveudication éterneile, texte düi Louis B anc, signê V Cor Hugo, EdgirdQuiiiet, Brisson, Fioqui-t, Sadi Garnot, etc.et dont l'un des signataires est encore vi-vant ei s'appelle M G 'orges Gie#aenceau.Dans los ecoles ue i'E at, les é oles libres,les Ciseraements, les ba iments du la Hotte,les eglises, templ««, sytiagogi e>, celte pro-ti s aiion a été affichae, lue on commeritee.Dins tons les cleparlements de la France,pariout oil se trouvent des Associationsd'AUacieus Lorrains, des dépêches o it óiéenvoyées. D'autr s sont venues de nns co-loni'S, de l'Afrique du Nord suriout, bam-coup de l'étranger. et tout particuüèrementde Suisse et d'Augleierre.Partoul, les Aisacims -Lorrains se réunis-sent pour retire entre ims la declarauoadans une raanifestaiion simple, et grand o<eAla tois. L9s adresses que cliacun de cesgroupements ont envoyees se ressatabient.En citer une sera les citer toutes.« Uois da cce ir, en pleme C">mmnnioud'i dees, nous comresignous après 47 ansd'annexioo, la solenncüo protestation oel'Als fCe Lorraine Ine ii B udeanx en 1871.Nous nous en appropnou3 les termes ; nousrenouveiO'is ie serment de no< si aés, affir-namt une lots de oms noir3 indéfectibie at-taehemont A la Franca et notre inéöranla-bie volonte de voir l'Aisace-Lorraiae rede-venir franptise ; coufiints dms la victoiroet ia restauration du droit, nous offrous unli irnmige A la France, notre möre, i'inva-ri .bio ft 1-lité de l'A sace et de la Lorraine.»Une des dépêches fut in oyej par lessoms da Comité de secours aux soldats alsa-cians-IorraiD8, au nom des viugt-cinq milleing igés volontaires « qui ont soeUé de leursang le p iele qui les rait che Aj imais A laFrance et dont la présence dans nos rangsest l'offirmaiion renouvelee qu'Rs sont ft tó-b's au serm-nt prê é (>ae lus représentantsde i'Alsacc-Lorraine en 1S71.#

A LASORBONNE

LesNégcciaticasavecla RonmanieBAlo,1" mars.

S^Ion la Slrassburger Po~t, les pourparlersavec la Ho.manie rencontrent plus degrandes difficultés que les empires centranxne lo supposèrent, non pomi par suue desexigences allemandes, touies d'ordre écouo-mique, mais Acause de Ia Bulgari9 qui ré¬clame tonte ia Dobymidja.La Gazette de l u-s dit qua snr Ie déslrcommuii des ernpirps centranx c-tde la Hou-manie, les négociaiions de p.ix avec la Ron¬manie seront secrètes, les meihodes de pu-blicité employees ABrest-Liiowsk ayant faitfaillite.

L'Afiaire MalvyParis, 1" mars.

. La commission d'instruction de la cour de jjustice, réunie sous la présidence de 41. Mo- jnis,a entendu MM.Moutoa, directeur de po¬lice judiciaire. qui termina sa deposition;Paoh, secrétaire géneral de la prefecture dela Policeet Truc, piélet de laUaaie-Vienne.

A Paris, celte commémoration s'est faitedans le grand amphuh a re de la Sorbonne,en présence de M R ymond Poincaré, pré¬sident de la R pub'ique, e' sous ia prési-d'-mce de M. Stéphen P chon, sénateur,ministre des affiires étrangéres.Tons ies membres du gouvernement, denombreux sénateurs et depntés assistaient acett.' cérémonie, ainsi que Mgr l'archevêquede Paris, MM. l'abbé WeUerlé et Blumên-thai, anciens députés protestataires auReichstag, et les maires aes viüagos alsa-Ctens-iorrains reennqnis.C'est M Henri WVtschinger, da I'InRitnt,né en Alsace, qni a été chirgó par le Comitéde l'Effort de la France et d ses A lies dolire la protestation d»s représentants dsl'AIsace-Lorraine en 1871. I! en fut t*mi,inet nous ne pouvons faire mieux que de pu¬blier les paroles qu'tl a prononcées.

DiscoursdeM.Welschiager,. Altsehé eomme archivist9 é l'AssembléeNational , j'étais ea effet a celte séance émouViinieel n'en al pe 'du aucun détail. lis éiaiontd aibeurs assez frappants pour resler a Jamaisaussi vivants et aussi nets dansma mémoire qu'At'h-'uro móma ou ils sa sont produiis Aussipuis je vous retraces exactoment l'irapressiongénérale caasée par la declaration. lua par M.LouisGrosj an, au nom (les vingt huit repres»n-tants de 1>Hoselio.da la Meurtho,du bas-Rhia eldu II tut Rltin présents a BoideauxL'üo .qraole M G;osjean, préfot du IJautRhinset ut des la d eiaraupa do guorre du 15j uittel,jetó dans les raurs do Belfort, pour coo óror ala d>fmse de celte place, avrc le colonel Denfert-Roch roaii.il s'y conduisitvaiilamiuontet supportales éprouves de ce long sicge avec auiant desimplicity et do courago que les autres déf n-seurs ït ne connut >on éiec'ion quo le Iende-main Ue3 opéraiions electorates et ob int alorslauionsation da francbir te< ligaes ennemies)our se rendro a Bordeaux,afin do f.irea l'As-semnioeNationale son devoir civiquo ainsi qu ilavail fait a Belfortson devoir de soidat.Le iö février, m. Bicbier, rapporlour des élec-lions du Haut-Rhin,te cbait commé «yant été élulotroisième de la liste par 55,371vo xaurèsM.iEm 1-Keiler et le colonel Denfert-Rcbrreau. Lorapporii ur faisait l'eloge do la vailiante cité deBelfort qui retensfi encore les Prussiens sous sesniurs inv olós et invitait l'Assemblée fr missanteè ad^es^el•a nos conciioyens. qui no voulaiontpas se rendre, l'homm<igode sa pahiotique admi¬ration.Emite Keiler, le 17 février, avait lu dans uneséaDcoinoubliablp la première et solernello pro-testati >n des Alsacit-ns-Lorrains que vous con-nai sez tous. que le monde enliqr a lue ei 'si'e-«ue, protestation qui jeia au moment ou eiq?5utprononcée une cmoiion telle dans l'Assemblee.qu'ebe fut sur Ie point de l'amener a contiuuer laguerre.. .M.LouisGrosjeanvint dbzejours plus tard, lirela declaration suprème des represi clanis de l'AI-ssce-Lorrjino qui revélaii, cetie fois. la forme desplus toucbantes el des plus nob es adleux.Sa conduite pairiolique a Belfort lui svait méritécel fconneur, commt la conduiio étergiqued'Emile Keller,commindant del» legion d'AiShceLorraine li-i nvnit mpriió iïpp ra

par unde I'é-a rem-

rAssemblêe, plelne Q'angoisse, lo résultat duacruiin sur les prelinrnaires do paix. II y eut 6'3vot nts, S40voix se prononcèrent pour, 107 contre. Ungrand silence avec succédó a cette procla-maiion. Apré*des incidents dramaüques, tels quela raoiion de la déehéance de t'E opue et les dis¬cours vibrants d'EdgaraQuinet. Bamberger.VciorHugo, Tncbard, Vachorot.Louis Bime. Einile Kei¬ler, et suttout apró* c, deux discours si in.pr.'S-sionnints do M Tbiers, t'Asscmnlèe étsit c mm-8ccablé.e.ei lo résiutat du voto final, auquel elles'attend rit b;en pouitant, avait acbevó eet acca-blemcnt. .G'est a ce moment qu'une voix claire retenlit :o Je demande la parole pour uri fail personnel ».dit m. Jules Grosjean de si place Et, avo ; l'auto-rilé du pr-Sident, lo représentant du Haul Bhinmonta l-ntemi-nt a la IriDune. Dans lo s lenco de-venu <ncoro plus profond et pou - ainsi dire reli-gieux, il lui ces bolies pirole», non sans un frö-missomeat qui en souiignait parfois les accentsdouloureux :« Livrés eu mépris de toule jusiice, etodi ux abus de ia force, a la dominauontranger, uous avons un dernier devoirplir.« Nous déclatons encore une fois nul et nonnvenu un pacio qui dispose do nous sans notrecon-entementa Larovendicalion de nos droits reste è jamaisouverte a tous et a cbacun dans la forme et dansla mesure que noire coasci. nee nous dictera.« Au m uuent de qui ler cette enceinte oü nolredlifiii ó ne nous permet plus do si-'ger, et miigrél'amertum ' de notre douleur. Ia pensée suprèmeque nous irouvoas au fond do nos cceursest uoeponsée do reconnaissance pour ceux qui. pendantsix mois. n'ont pas cessó da nous déf -ndre, etd'ma tórable attacheinen! a la patrio dont noussommes violemmont arrachés«Nousvous smvons de nos vmiix et nous at-tendrons, avec uno cotifisnee entière dans l'ave-mr, quo la Fra .ca régênérée reprenne le coursde sa grande di-siinéc.« Vos fréres d'Alsaceet de Lorraine, sénarésen ce momont de la familiecommune, conserve¬ren! a ia F ance, absente da leurs f y^rs uno sf-fecuon tihale jusqu'au jour oü elle viendra re-preadre sa place. »Cette declaration avait été inierrompue deuxfois par des appluidissements-réiiérés et par lesmsrques de Is pms vivo ómoiioa. A peine fut-et-oti-rmioée que do tous les banc3 sV.levérent lesprotestations les plus toucbantes, les plus affcC-tueuses : « Pourquoi ne pas domeinvr icï ? » —disai -on de toutes parts — « Itesteï, restez dansi'Assi'm'dèe ( ». ..Frarqais, ajoute l'oroleur. qui venez d'eat ndrerépeter les augusies serments du 17 f«vrier ei dui" ma-s 187l. creyei-vous quo les Alsacieas etles Lorrains,qui les oat si fnrmem nt tenus, aientbesoin de les renouveler aujourd'hui. pour attes¬tor qu'ils sont et deraeureront a jnmais do camr,de corps ct d'tbuo,attacbés et lies a ia Franco,c'est- --dire a ia Mère-Patrie.Ce qu'ils ont déclaré, ce qu'ils ont juré, deuxfo s en 1871a Bordeaux el ure troisièine fois la18 fcvri r 1874su Reichstag s B-rlin. nous sufflt,et vous app.ouverez lous ce que nos citers com-P'trioles disaient. il y a quarante-sept aas, en ceslermes si éloquents dans 1 ur s mplicité : « Celtedèchraiion," Messieurs, aura voire assa timentunanime, car ii s'ngit de notre honnour el da no-tr- unitó natiomue ; et sur ce point il ne peut yavoir da diss;dence daus une Assemblee fran-Caise.»

DeclarationdeM.JulesSiegfriedDÉPUTÊ,ANCIEN MINISTRE-A-m. nom d.® l'AlsaceLes protestations qui viennent d'etre lues res-tent, norès quarente-sppt ans, aussi émouvnntes,aussi vraies qu'au premier jour.Après «voir déclaré a jamais inviolable leurdroit de resler memnres de la nation frai raiseet sffi mé leur voto , té do reveadiqutr ce oroit,nos compatnotes ont tenu leur promesse avec(idóliié.L-s sociTrnnceade nos fréres ont été terriblespendant cett« longue captivite ; personne n'<tou-bhé la loi dracoiuenne des pas-cto ls. faite pouiles isoler de la France, ni les me u.es prises con¬tre l'<nseignement do la langue franpüse, pros-cnie jusque sur les tombes ni les insulins do lacaste militaire infligees, comme a Savernc, avecte plein aveu du gouvernement allemandLes Alsaciens-Lorrainsn'ont ccssö de protesteïcontre toutes c«s persecutions, et leurs r>prési n«tants oni manifesté en toulc occasion, par icursvotes et leur atliludo. leur opposition conIre iadomination allemande. Au-si ne se faisait-on nu-cune il uiion en Ailemagno sur les sentimentsreeis de no- compa rioics, et 1 ebsneefier Capnvlne craignait pas de dire en plein R<ichsi«g;« C'esi un fait qu'après dix-seplannéesd'aunt'x oo,« i esprit allemand n'a fait en Alsace aucun pro-« gres. » Plus tard, U.de Jagow. alors directeurde la police de Berlin, rèsumait sa pensée par cesmols : « Nous c«mponsen pays t-Dnemi.»_D puis que la guerre s éols'-ê.l'ennemi a Isissöhbre cours è sa colére. Auxdéserlions qui p r di-ziines de miilos se sonï produiles parmi les sol¬dats alsaciens qa'il prelendaii contraindre a sob-Ur."contre leur vraie patrie, ii a répondu <ncOiifisquantles bieus des disparua el en inflig-antaux vieitlards. auxfi mmes et aux enfanls des pei-ncs et des vexatious sans nombreMiisrien n'a pu altérer leur amour peur iaFrance Lsissiz mol rappoler ce que B uss oo-ire grand historiën aisacleo, éerivail. apré. 'avoirperdu ses trois li s sur nos ch uups de bataiHo•« Dcja des milliers et des milliersd >j' Unes bral» ves sont tombés sur te sol de l'Alsacepour t'«f-» franchir du joug allimand ; il faud'sit déses-s perer de la ju-lico éterneile si, (ie leur sang gé-» nercux negermail pas ia liberie, lis ont droit a» repoter da -s ure terre fibre,et puur les morts» et les vivants. pour les heros et les viclimes, il» ruit a Ier jurqu'au bout, jusqu'a la viclyiro su-» piöme, qui mettra fin, d'une f«condefinitive, a» cedur (-sdavage de qusraou-sep' anoces. »Cest au nom de tous ics A ?ac en-, ceux q ii ensi procd nombre ont quitti le sot natst pour res-'t Frai pais , ceux de Thann, d Mssseveex deDmnemarie, qui, depuis prés dequa re ans,voieutde nouveau fla ter le drapeau tricolore r c'ust aunom aussi de ceux qui. se troüvant <■néore scusie joug, ne pi-uvent rxprimerlib ement teiirs s-n

*%Les presidents des Chambres et MM. Sirg-fried et B r é-, au uum e -Alsace et (le .aLorraine pnrent alors successivetuentla pa¬role :

DiscoursdeM.AntonïnDubostPRÉSIDENJ DU SÉNAT

Au nom du Sénal, je ne viens pas ici comme aUne de ces anciennes et louchanies commeiu,.ra¬tions, oü i'AIsac--Lorraine recevrait uco fois deplus ia fidéfilé seniimentalo du deullit du souve¬nir francals Non, Messieurs, car co n'est plusl'heure des ng els <1des vee ix, c'est cello deslé-oiuiions «uprémes cl drs dcrciére-i ét!' rgies.L'AIsace-Lorrainedemande d'etre reprise et nond'ètre pleurée IGom c-n nous ful-elle ravie ? Gommeune proiepour la riehesse da ses plaines et de res forêtspour ia puissance de sa production minièrt- lEt n-ms, pourquoi la roclamons-nous ? Est copare qu'e io est rich • ? Non, ce n'est pas pourcela que nos fils sont morts et vont mourir en-cor • I G'eU pare qu'elle est un Ironeou de l fim8frane'ise qui palptte encore de son accienne vielPius ene >re,cVst paree qu'elle est desormaisélevé" a ia hauteur d'un symbols univ-*rsel,pareeque, depuis un demi-siécb*,elle dresse sur i'hu-manité dou'oureusu, indifférente ou complice legib a des patries crucifixes IAussi longtemos que l'Alsace ne sera pas des-cenrtue de e* g bet et ressuscitco dans sa vieprem ére 1bumanitó subira les horrmira san-glaiiti-sdont cetie guerre ne serail pus la der-niére IMais.gardons-nous blcn, Messieurs,de crolre aIa puissance mystique et rèp»r«trico des s<mf-frances, mé ae des idéés, emo e moins desmotslNous voyons en ce moment oü «onduisent cesmysticismes poliliqm-s: a la servilude, quand cen est pas a la trahison I L'Alsacr-Lorraine prisoc-nióro do la Force ne stra déiivrée que par iaForce ILa Force prime Ie Droit, a dit son geölier ILa Fo ce sauvo 1<*Doil, répondront ses libé-rat- urs, c'est-a-direnos soldats t

DiscoursdoM.PaulDeschanolPRÉSIDENT DE LA CHAMBRE

Le comte Hertling, chancelier do I'Empireallemand, jysnt dit récemmeut au Reichstag quo1 « Aisace-Lo.-raino,pays parement all mand,avail èté arracfidfi par ta France a l'Allemagneviolemmont et do f-.(joncnminelle », le présidentds la Chambre repond, textos en mains, que :Me'z fut mis par les Allem n is aux maius ue laF auce en ' Changede son appui contre Charles-Qumt,en L552, que l'Alsace fui mise par les AI-louiandaaux mains de la France, en ecaange deson appui contre Ferül and II, en GJl ; que laLorraine fut cèdee a Ia Franco en écbai ge de lacouronne impér ale et de la Toscane a la Maisonde Lorraine en »7SS;que Mulhousese donna ala France en (7981Après avoir r-uracé i'histoira de l'Aisace-Lorraiae de 1871tl 1918, i'orateur teruiineainsi :M(is i! nes'Aglt pas seulement 14d'une alTdreterruonale, politique, railiiaire, il s'agit d'un pro-bleue moral, d'un probième de droit, u'une reli¬gion, et c'est pour cela que la question d'Alsace-Lorraine e«t devenue une question universeiteL'Allemagnen déchiró le raüè de Framfort.Elle a done replace I'Europe dans ia siiuation ju-rid quo antérieurc A1871.Pour tous les pouplesqui entendent dèsormais ne p:us ötre ravis com¬me des chosos, pour la conscience bumaine tuut■-j, ~ ,. «.v. , .uu uco wuaw, ia oousc'eoce numaine loui

Ut fa declaration (tn t" féirr^i 6 6 commen- entière, la reunion do l'Alsac -Lorratne a ian.'iiin j a! O A - , , Fraifcp,en vertu de (a déclaralion de Bordeaux.

n„ ihlIPsf . réu <isns11sal'8 11 reintegration daas leurs droits de citovensdu théatro Louis,transformé en salie dos séances,II était six heures du soir. La nuit était veuue etia salie élaitéclairée pa. le grand lustre. Le prési¬dent. Jules Grévy, apres de longs debits, com¬mences4 useüeure,availenfincommuniquéA

citovensfrapciis 'des personnes dósignóes a ï'article'2 duIrairé de Francfort, apparaïl desormais comme logage de l'affranchissement des naUoniliiés oppri-mms. t« rovaaefio daJa Justice et ia vielolru deU Lfitatéc

timenis vérüabies que, reprenam ie- belles paro.les q.ii viennent d'etre lues pa Welscbinger l'uade ceux qui honorent le plus n me Alsaco jeViensdeclarer une fois do plus ■nul et imn «ve-nu un paeie qui a disposé de nous sans nolreConsentement».Le droit des A'sicicns et des Lorrains do res¬ler membres de la nation frarpos'' est invio:a-Dle; il ne sauraitêtre coiMesteet n'a pas besoind'etre confirmé. Nous to proelamms de nouveau,comme en 1871,et avec Gamb Ba,c »ilimts dansla « justice immanente » nous emrevoyons, dansune vision qui ne sera pas un rève, le jour oü,tr»v rsant Ia Iigne b'eue des Vosaes et nos su¬perbes forêts de snpins, nous «escencbons danïcette b He ot riche pl.u.nod'Alsace, ayan d -vaatnous la grande c té indusiriellf de Muibouse,d oü sont parti'-s d si nobh s idéés sociaies ;ceife vue de Com ir illustróe par tant de s-vanls,d'«rti.«teset de genéraux ; Strasbourg dorriinéapar sa cathédrale et be ceau de la Mirtedhite,pour délivrcr, une fois, pour toutes, nos rh tsompatriotes, qui nous aideront a rép-rcr les dé-sa'tresdeln i.ue ro ft a ir«vaiiler avec nóspuis«aats et géncreux allies au progrés de i'hu-manité.

DiscoursdeM.Maurlc?BirrèsDÉPUTÉ

-A-u. non. c2© la, LorrainoAucune doj paroles retenUssantos qui furentpromulguées depuis un demi-sicele par lescbanceltfries ft los philosophes politique» r,'é-g!lo en claivoyanca ce que disaic.nl quoiidien-nemenl les plus raedestes buudquiers do Mmzetde Strasbourg. C s fiis d'uBf vi.-ilie civilisationéiaient frappesjusqu'au dêgoüt par ia megaloma¬nie d • plas en plus furieuse des Aüimaads. q 'ilsvoyaient ba tre le pavéde leurs vi b-s. Les tin-nrxés oni ioat prévu et tout pródit. S'ils avaientété e.itenilus, d'effoyabies m Ihnurs eus.'eru éiéaitónués. Samoas les q iclques hommes qui leurfaisaient 'écho flans le monlo. D'abord,ces Al<a-ciens ei ces Lorrains emigres au miii -u d» nous,qui ne coupéren! jamais leurs liens avec la Uracaiale. El puis comment ne pas ciier celui quifut un emblême v.vant do la foi populaire dansla reparation du droit, et que l'bistoiro timmrapournn voymt el un prophéte, Paul Dérouéde tPeodint un demi-siècle, il y eut sur la Lor¬raine et sur l'Alsace un soi fllr mortel, qi i forfaitles habitants a émig'er ou b en a -s'enferiuerdans leurs m isons oü i's déperissaicnt. Maislesautr<s ppuples ne vouturent pas s'apcrcevoir decette malariajusqu'a co qu'efle se tut éb nduesur I'Europe el qu'elle eüt. méme pas é i Océan.Ii fallai' des coups de canon pour tirer l'universde eet engoiudissement. Aujourd'hui. ies Ang "is,les Beiges. les.Dalim.s,Ics STnes, les Roumains,los Américainsdu Nord ct. du Sud savenl quo camal intolerable s'e; ge«dre on Al!-maerneet I usout juré d'a>sainir lo monde d'une fievn- dontnos civilisations pêrissa'ent. T.Ut, par la, sontdevenus Alsaciens-Lorrains.L'Alsaceet Ia Lorraino, condamnées au silfncaet doiaisséOdes miions depuis le tlr mms 871,se trouvent aujourd'hui donner a i'humanue «oamot d'ordre : Déhvrance.

Discoursde M. StéphenPIchonMINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÉRESLe miai-itro des affiires étrangères évoqueles procédés de violence imiginét par unvainqueur d«nué do tons .scrupules pours'irri poser è des populations assujetties. IIn'a réussi ü transformer des arnes franqii-ses en araos allemandes et è F«ire répu sierni oubfier par les héritiers des proiesta-taires dout uous honorous le souvenir, Ielong passé de gioire, de devouemenis et dasacrifices qui ies unit ü jamais a ta pairie deleur choix.C'est que l'attachement de l'Alsace et dela Lorraine è la France a d'autres fo' de¬ments que ceux que iui assigneo' los purto-parole ae la Pruase et de la mitson deHohei'Zollern.Ce n'est pas nous, c'est le rol de Prusse lui-mème qui s'est charge, dans des déclarallons con-i temporaines de t acte criraiuel qu'ii aceomplis-saü en s'emDarant de nos deux provinces, defaire justice de la pretention qui te représmitacomme n'syant voulu fsire autre chose qu» dal récupérsr des terres nfieaiaadss

Page 2: Samfdi2tars19(8 LePetitHavre...aservir anx dépoiatus. M.CiéinentPl explique qa'il s'agit d'one bpgatelie de100milions dosupplément. Ge n'est peut-êire paslemoment d'impuserct-te

1par droll de cotquêle FAlsace el la Lorraine iion empire.Yoio ua document qui prouve mon dire aveela dernière évtdenee. C'est une ieltre dej» par-licFeroenteonnue, dont sa deslinataire, S.M.i'ira-pèrttrice Eugenie.,a eu la dél cale pensêe de faireTerser lout récemment I'original a nos 3rchiv«sBalionales. Ele lui ótait adressee deVersailles,k»t>octobrc 487?,par legrand père de GuillauiueIIj'y lis textnc-llement: «Aprés avoir tail d'iiumea-ses sacrifices pour sa defense, i'Ailemagiieveotèreassurée que la guarie prochaino la irouveratuiei-x prépsréc s repousser ^agression sur laquelle nous pouvons compter aussiiöt que laFr»nen■'•lirarPparé se« for--'s et eagné des alliés.O'tsi cette friste considerationseule et non le clésird'acron ir une patrie dont to territoire est assezgrand qui me forse ó insister sur des cessionsdeterriteires qui n'ont d'autre but que do re uier lepoint de departdes arnjéesfrangaisesqui, at'aoeair,oiendrontmus atiaquer »Eai-uect.ur. et peut on mieux fairo table rased la legend'1que s'efforc» d'nccréditer le coruleHerding. ei cbaprè?!»quelle FannexuB)de FAsaceet «leia Lorraine aurait eu pour origine,dans I'es-prit de scs auteurs, la volónló de rtradre A1'Alle-magno d?s pays allcmands dont elle aurait étédépossédée par i'usurnalion frangaise1Pourquol le roi de Prussc proelamaittl sa iso¬lation de «'•mparer de nos provinces? Pareequ'elies étaienl « lerres aliemanaes a ? Nin pas.Sinipkment parce qu'il voulait, par une avancéesur des terres frai gaiso, garantir le territoireallemand contre une attaque qui viendrait denous.Oa rcirouvcrait faeilement dsns des conversa¬tions subséqiientesde Bismarckavec le marquisde Gbriac, rb «rgéd'affairesd. France, la confir¬mation de ee qu'ecrivait son souverain dans lali tire aulogr.'piie que je viens de citer.C'est.d'ailieurs, dans la tradition prussienne.» Je prends d'abord. disait Frédéric II, en entranten Siiésie; je trouverri foujours des pedantsyour prouver mes droits ». Les droits de l'Alte-ysagnesur nos provinces n'ont jamais été prou-tés par sucun pédant,paree qu'ils ne peuvenl pasl'ötre. Dés ['époque dé Louis XjV, elles étaientïonnues eomme notoirement frangaises. Centcir quante aus plus tard. Ie genéral Foy disait :t Si jamais t'amourde tout ee qui est grand etgéné-eux s'affatblissaildans les ceeurs des habi¬tants de la vieiile France, il faudrait qu'ils pas¬sassen' les Vosg,s et qti'iis vinssent en Alsacepour y relremper leur patriotisme et leur ener¬gie ».Ce qui ötail vrat sous la Restauration ne l'estpas moins aujourd'bni. lts le savsnt bien, leshommes qu-, oon contents de provoquer ia plus«ffreuse dos guerres ont tenté, le jour oü depropos deübéré its la rendaient inevitable,de nousdéshonoier par la plus lüehe complicitédans lpgret-apens eü ils sttiraient l'Europe.Je l'etablis p:.r ia róvélation d'une pièce que lachnncellerie sllpanande, après l'avoir rédigöe,conserve soigneusement (vous allez voir pour-quoi)dans le mystère profond de ses srebives lesplus secretes. Nousne la connaissons que depuispen de temps, et son authentieité dófiotouie con¬testation. Elle porto la signature de M.de Beth-mann-tlotlwoget la dato du 31juillet 314.Ousail, notamment parunr. publicationc-fflieilefaitedans Ie Livreblanc allcm*rd, que cejour-lale cbat.ceiier a'cmpire, en chargeabt M.deScbmnde nous noitfier Vital de danger de guer-e vis-a-vis de la Rusde, avait invite soa ambassadeur anous demanderde resler nouire,et tl nous impartirpour la rêpoose un dèki de dix-buit beures Ceqn'on ignore cl ce que je révèie, e'est que le lélé-grarome, qui conteaait ces instructions, se termi-nait par ces mots :<?Si ie gouoernemnt frangais déeiure rss'er«fnewre Voire Excellence ooudra bien lui tté« eierer que nous rieoons, comma garantie pour« nsi-tra/ité exiger la remise des forteresses da« Ton!et de Verdunque nous oecuperirnset res¬et iturrUns rprè actièoemut do la guerre aoeo* is Russia ie rèponseb estte dernière question« doit être iet count samedi, après midi, quatre« beurss. »Vottacomment l'Ailemsgne voufait la paix Al'heure oü elie déelaroil ia guerre ; voili com¬ment elie est sineére en crétendant que nousl'avons eonlrainio a prend e le« srmes pour sadefense ; voiia de quel prix tile eniendait nousfaire p-.ycr noire bassesse, si nous avions tul'infamie do lui livter la Ru.-sie alliéc et de re¬nter notre signature eomme Ia Prusse a renié lasiente en dêehirant le traite qui garantissait laneutraiiié de la Belgique. Ele eommetoait parexiger, pour assurer d'accord avec nous la con¬summation de son crime, Is cession de deux denos forleresres les plus ciiórcs et les pius glo-rfeusr-s doat l'une a eonquis depuis par l'b-i-roï me de ses défenseors ua sureroit de renoaaimmoïtel. Quipeul dire ou elle se serail arrêlóesi nous avioas eté a>sez vds pour nous laisserprendre a t'amorce grossière de soa ignominieusepeifidie ?

Allocutionds M.ClémenceauM. Ciemenceao, cêdant aux soliicitaiionsde ('assistanco a prononcé Dne Itrève allo-culioa. II a dit : « Ma lonction est de faire,j'agis, je veux rendre vivantes ies parolesenteoöues.» Vous avtz entendn i'histoire d'hier etcelie d'aujourd'hui. E les ne seront jamaisouö ié;s.» Gen'est pour nous qu'elies avaient be-soin de se faire entendre, cei paroles, c'estpour les penples qui so ruèrent L l'assautdu monde civilisé. lis avaient b-soin d'ap-rendre qi.'ils se beurteront jusqu'au boutdes consciences d'honneur eta des ;un ;s dedignitè humsine qui sont et resteront sansüéiailianse.» Ces paroles applaudiles, i! faut mainie-nant ies faire vivredans Faction de combatcontre ies pires cnounis de i'humanité. nM. Ciémet cean dit encore : « La revanche« tiem » en dépit de nos enceisis q' i nousI'impo.-èrent. 'i'ous les peoples sont d bintpour la plus grande idéé qui soit : réiabds-sement d'oce justice sneitleuro parmi leshommes. Ge qne vou3 voulez saiuer en moi,c'est t'espérance, la voionté de ia realisationproehaiue. Confnnce 1 L'iteure vient. Ja nesuis qne l'üumble soldat qui passa. Vousêtes les représentants de la France. Go que«a Fraree veut, on vous l'a dit toutè l'haure.Vous le répétercz demain jnsqn'a ia vleioire,ottisera votre oeuvre d vous. pour ene assczbe ie part, i'ccuvre de tons les Frac^tis. »Une ovation qui se pro'ongea pardmtplus de dix mir.ntes accueillit ees paroles.Inutile de d re au milieu de qneüe atten¬tion ont étó prononeés ces d ilVents- dis¬cours et av83 quel enthousiassne ils ont étêappiundis.L'iime du la France vibra avtc une inlen-sité ïuoubüabie pendant C'tle méraorablecoinmérooration qui t'nt en mèmeitmp3 unsublime hommage St !a lidéuté de l'Alsace-Lorraine, et a la l'oi iuebranlable da nos plusclières espérances.

C'est au milieu d'ano ovation chaleuren-que le corU ge aui tuit 51.Poinciré quittei'immense amphiihéiitre de la Sorbonne.La réunion prenoün acinq beures. La foo-e s'écoule, fortement impressionr.ee, tandisque la mustque militaire, les tambours etles clairons exécaUnt la belle marche fam-bre-ei-Meuse.Dans fa rue ane ovation est feite au géne¬ral Pau par ia foule qui vient de reconnü-tre ie giorieux mutilê.

A BORDEAUXEü recme temps que se célé-brait è Ia Sor¬bonne, !a commémnration de la faiueuseséance dn i" mars ISJI, une cérémonie cor-respondante avail lieu ü Bordeaux, sous iapré-idsncj de 5J. Lebrun, députö de Lov-ïsine.Dans la salie du Grand-Théa're, eeila mê-Ine oü la protestation d-s Aisaciens-Lorrainsvut iue a l'Afsemhlée nationale, il y a 47 ans,le ministre du bbcus a prononcé un élo¬quent discours dont nous doanons les pas¬sages essentials.Après avoir rappelé ks incidents drama-teqnesde l'inoub feble séacc . après avoirexalié l'attaeliement indétectible des Alsa-eiensThorrains é Ia Franca el lenr sublimerésrgnation, le ministre poursuivit :Messieurs, lea bonnes causes triompbent tou-jows tót ou tard.El quar.-d,lo i aoü . l'Ailrm-gnecrut le momentpropree pour décbninerin guerre,•'•B'BSticcdont la Franc»el bos deux mafbeureu-

ses pro.ruees avaient porto le polds depuis 1871appnrul avec sa vraio signification, elle devinteommeon l'a dit avec tant de raison, Finjusticedu monde.Et dèt a présent, c'est pour nous la vraie re¬vanche de eoDststtr que notre cause se eonfoodavec celle de loutcs fes nations de i'Entente quil'ont unanimeutent adoptée et qu'elie est iiée ïn-dissolubl-ment itla cause mCwo do l'bumsnitémenaeée.Ecoutons les voix venues d'oulre-mer. Ellesparient au nom des grandes démocraties oü ledroii fut toujours en bonneur.M. Lebrun doons lecture des déclaratiozisde Lioyd George et dn président Wilson,ainsi que öe cel.e de M. P.chon, au com doia France.Ces aflitmalions solennelles et répetées despeup es qui participent a la guerre du Doit, de¬clare M.Lebrai', nu pruvent pa3 riemturer sanséebo dans los consciences d'ouire-Ilhin si ferméesqu'elies soiont encore aux appsis de la justice.C'est sans doule pour les dcfondroconlre la ten-tation de s'y laisser g'gner que los dirigoants deJ'Allemagnevont répétaat qu'il n'y a pas de ques¬tion d'Atsacc-Lorraine.Mais c'est en vain qu'itslancont leurs sffirmations. EHcsno peuvent pim-valoir conlre les fails.Pas de question d'Aissce-Lorrainet Eh quoi Ique sunilïersient dorc toutes cos manitestai.onspsr oü nos ftères anrexês,lout en dememant sou¬mis en fait au traité qui les liait n'ont cessé deantquer ieurs vrais seut m -nfs?.. . . Messieurs, le vieux droit de la Force a sou¬vent prévalu au cours dos ages el maintes foisles hommes ont dü a^siste? impuis-aats au triom-phe de l'lnjustice ; rnais on n a jamais coaipiète-mon' anoanti te Droit, car il est éternel Mémemomentanément obseurci. il persiste et un jourvient falalemeoi oü il reapparail plus vivace, plustost. plus resplendissant que jamais.Pendant prés d'un demi-siècte, on svait puIe croire banni d'Europe, mais le 2 aoüt 101»,brusqnement, on le vit relevrr le df-fl jeté parl'Alieruagnea !a face du monde et barrer la routea ses audacioux desseins.A cc moment, et par lo simple jou des prin¬cipes éterrselsqui dirigent les peupb s. la ques¬tion d'Alsaie Lorraine se posa devant la cons¬cience univers Ha avec plus de neiteté et plusd'acuitê que jamais. Cbacun comprit que l'-oojetdu litige n'était passeutement la possession niHtft-riellHd'un territoire, mais qtielque chose d'tnlini-ment plus haul.... Après un long et douloureux martyre,r.oiro Alsace et notre Lorraine nou3 revieadroatparce que IeD olt real qu'il en soit ainsi, pureequ'il faut que l'odieuse violeree de 1871 soit re-parée et la France répuhticaine uae fois de pluslidèle a ses nobles Iraditions historiques, raatgróses soitffraDces, malgró srs ruiaes, aura dumoins le sut 1me orgueil d'avoir a nouveausauvé 1cmonde et ia cause de la civilisalioa.

AU HAVRE

lalaniMioaiaGraaft-TheatreS'assoc ant par ia petiséö a !a grands ma¬nifestation officialis de la Sorboune et ré-poudant ainsi an vosn émis par M. JulesSiegfried, i'éminent députó da II ivre, pia-sienrs gronpements de rotre vitle avateatotg nisé ane connnémor.nioa solenneliede 47° anntvenaire de la céince tragique eta jamais rtuémorable de Burdeaox.Une trés cotabreose assistance avail rê-pondn ü i'appei da la Soeiété des Abacens-Lorrains et de la Stciété Lorraine, quiavaient pri3 i'initialive de cette soiennitégrandiose et toochante, en co I tboraiionavec ia Soeiété d'Initiative d'EussigtiementSci-nt'fique par l'Aspect.Bes lamilies d'ongine alsacienne on lor-raino étuient groupees sur la scène dontle food avail été dscoré d'uno draperie tri¬colore et d'ua éeusson aux armès de laVille avec tome3 le3 couleurs dss Aliié3.A la minifestaiion prenaient part les dra-paRux de quatre soeiété? puriotione? :« Gombattants de G-avelotte et de 187071 »;« LSluvre des Vieux Militaires » ; « SouvenirFra. piis a ; « Vétérans des Aroiéas de terraet de mer ».

ALLOCUTIONDEil FAMECHONAn nom des Alsaciens-Lorrams du Ilivre,M. Fameehon, inspecteur principal desDouanes, a reaureié M. 0. S=-nn, présidentet ks metnb es de ia Soeiété d' nitiative deleur eollaboriftion et satué le conferencier,51. Georges WtiU, dóputê de Mstz auIkichstag.Puis il condamna les ambitions aUeman-des e', ayant exalté le cours ge héri ïji.e denos déienscurs, dit !e iégitime ispotr d'unerecousüiuiioa iatégrale du patiimiiae na¬tional.Gomme délégné des Soeiété alsaciennes-!o raines, il lui app.rtient de traduire l'iadéfectible attacbement des annt-xés qui cevcuient ui vote ni plebiscite, mais la lètro-c<ssior» pure et timpic des j tOïinces per-dues.Après avoir rendu hommage è l'altitudeénergique de M. Jules Siegincd, député duHavre, et de tous ks dtgnes représentantsde la race. il s gnale la valeur de la com-raémoration en Sorbonne et rapoeüe-les pro¬testations admir, bies de MM. Emile Keileret Julos Grosjean a l'Assemblee Ndionale deBordeaux, en 1871'.ainsi qo'un discours fa-rceux de M. Teutsh, déonté de Saverne, auReichtag. le 18.1'évrkr 1874.>E i terminant, 51. Faraichon propose ül'Assemblée d acciamer une -dresse au mi¬nistre des alidires étrangères pour exprimerle sentiment nnanime, aux cis do : « Vival'Alsace Lorraine ! Vive la France I Vive lap.trie reeonstitués ! »Cos paroles ne pouvaient manquer d'etresouiiguées par ies app'audissetnenls emhou-si .stes do tout I'audi.oire.

CeafcrEBcadei. GeorgesWeillM. George t We il vient faire entend e favoix doe pays annexés et oonner nnenugni-li tu expression ü leurs sentiments coura-geux et ti ;è es. Actuellemeat capitaioe dunsi'armée trace <ise, i>est bieu quGilie pourêtre i'interprste ilcceux qui ont vécu et iut-léd;ns l'espérancj du retour a ia France. liparle avec beancoop ds clarté et de cji.vic-ti >n communicative.La France, dit il, comménaore aojourd'biii5 Paris, au llayro et ailleurs, le souvenir de187i, souvenir ü ia fois douloureux, pareequ'il rappetle i'abanton dra territoire, ct ré-confortmt, patoqu'i! fait ressutciter k mosyeux la p'us uobie, la pias énergique pro-testa'ion du droit contre l'iniuU.bè, L'Alsaceet la Lorraine, sous l'annaxiun, sont restéesfrarc ises : e ks veuient. plus que jamais,de touie la force da leur a ne, revenir a kFrance.Les maroenvres doncereuses, correptri-C83ou plus souvent vioknks et brutalea dei Allemagne out toujours été vaiuc3 : lesprovinces re does n'o.- t pa3 css.-ó dfeppar-tenir ii ia France, de rié-ircr le retour a liPatrie.Aojourd ltoi, le traité ds Francfort e t dé-chiré ; la pmtf stiLoa de 187! a une fo ceplus vivanic poir latre cesser un régimed'opprasstou et d'esciavage.Pa>mi les belligéraats de FEuteute eommeparmi le? neutres. le seatunsnt géuéral,e'esi que la guerre ne peut liair sans que lijus ice soit rendte, saus que la violence de1871soit ivparée.Ies Abetnands eax-mêmss ss residentcompte de la lores de cstte idéé et Ic*ioppo-sent la propaganda d'argumeots como eseset pédsnt3. Eu i fi'st, il? rei attent la dssan-nexton cu declarant que "i'A s, ca Lorraineest du race geimamqoe et da languo alle¬mande, que son bistoirc et se3 intérèis éca-nomi;Hie8 la lienta i'Atiemagne et qn'et li ises Inbi'-nis ne revenil'quent pas le retoura fe France, mais séulement t'autonoraie.Ges arguments ne résistent pas a unexamen sérieux. Datxord, on peut aflirmerque le droit primo tout ; tant pis poar lesin'.etêis. Bi is ce sacrifice ne menace- pa6 les

Le P<4ït HavreAlsaetens-Lorrains ; car la potasse et le mi-nerai de fer manqueront baaucoao a l'Alle-magne et elle souffrira seuls d'une situa¬tion nouVelle.La mentalité msnifestée dans les discoursde ven Kuhimaon et du camle Dentings'expiiqna par ie calte de vieillas idéés.Mais les prerogatives du saint empire ger-maoique ne saaraient être revendtquées pari'emptrö altemand. An reste, U theorie eaeiie-même est fausse, le droit dynasuqueétant pèrimé. II faut maiotenant appiiquerie droit des peupies, ieur bore voionté,d'appartenir a telle ou telle nation ; i! fautvoir avant tout l'adhésion formelle et en-Ibousiaste des Aisaciens-Lorrains.L'üttitudö des kdéres de l'Est a Ia fê ememorable du Ï4 juillet 1790, ie chant deLaMarseillaise, par Rooget da Lisle dans le sa-ion da maire de S rasbourg, Fenterrementdu drapean de Muihoute au pied do l'arbrede ia Libtrrté, las protestations de 1871,cellesprésentéesau Reichstag torment cue scènede souvenirs éloquunis et marquent la con-linualion logique d'un góné eux état d ame.La plupart des Alietninds ont les mèmesprétentions, et, au sujet des socialistes d'ou-tr - Rhin, que le conférencier connalt par-failcment, on aurait grande ment tori de s'a-bandonner a de néfasies illusions sur leurscapacités révoloiionuaires.Le3 quelqnes esprits courager.x et éclai-rés manqnent d'au'orité ; pour les autresleur soumi sion a Fidée gonvernementale,próuve qu'iiS n'ont ni conscience ni édnea-tion civique et sont incapables d'un vérita-ble fffurl déraocraiique.M.Georges Weill allirme qu'il a le devoirde nous ruettre en garde coatre de dange-reuses espérances; et Fapprobation de toutes'Assembiée moutre qu'on compivnd l'im-portance de cette declaration trés oppor¬tune.L'orateur se préoccope ensuite de la ques¬tion de l'autonomie. Ii est absolument fauxde dire que tes Alsaciens-Lorraius réclamentactöeilement pour leur pays la conditiond'état contsdére. Jusqu'au 2 aoüt 1914, iesd patés au Re'chstag se plaqaient a ce paintde vue; parce qu'i's ne vouiaieut pas du ré¬gime de terra d'emotre et aussi parce qu'ilsuésiraient suppi insr tout prékxtea une ca¬tastrophe mondiale. lis avaient dü, aprèss'ètre abstenos de coUaboreravee ie guuver-nement impérial, agir dans i'intérêt de leursmandints ; mais, restés vra ment, profon-dément Franq iis daas la tutte qnotidieöoe,iis conservafent pteusement les traditionsfrat piices et öéfenöaiem ieur parsounaiitécontre Fopprasaion prussienne, csnstanie,hypocrite ct brutale.Lo couragtHix député de Mefz indiquaitloi-ntcaip, le 10 avril 1914, que l'autonomien'eta.t pius qu'un pis ailer, un pis aller pro¬visoire, accepté seulemeut pour satiV' gar-der en même temps ladignitédes Atsacieus-Lorraii s et la p5ix générale.La guerre étant venue par la voionté del'oppiesseur, les habitants des provincesperaues n'ont plus a faire preuve d'abne-gaiio'n ; ils présentent une revindication to-la'e, veuknt ia libéfatton entière et doiventéc'atrar i'opinion universelle sur ia perfideargumentation allemande et la dnpiiciiéqui,seton la méshade chère ü Bismarck, me-n?ce de plus en plus le droit des peupies.Ii importe qu'on sfib-titua na droit nou¬veau, déruocralique a un droit ancien, pé-rimé, qu'on donne une base meillcure ü Iavie future des nations. CVst pourquoi, re-tosant d'admettre le pléi isci'e, se réser-vant d'cx primer leur outhoosia-mo de ren-trer dans Ie sein de la patrie, nos frères deia bas posent un prob ème iyoa el desirentune paix durable par la vie liLre des peu¬pies,La question de l'AIsuce-Lorraine a unevaleur mondiale ; elie fymboiise le droit detons les peupies arraché? ü leur destin paria voionté d'un conquêrant.Eu terminant, M. Gaorges W id proclameque soa pays sera délivre demain parl'union de toutes les forces iudomptables doL berté et de Droit qui sont dans le mond?.Est-il besoin de dire que ces clairvoyanteset géoérenses idiies ont été maintes fois ap-piaudies 1 Ge n'était point ia une approba¬tion ban ?.k, miis raffi malion chaieureused'uue ommunion trés intima des esprits,Fafiirmatton d'une lot uuanime dan? letriumphe final. Le plus doux, lo pius beau,!e pius réconfortant souveuir sera conserveau H-.vre da ia grandiose manifestationd hier soir.

L. B.

COMMEMORATIONPATRIOTIQUELa commérooralion de la protestation pré-senlée a FAs-emblée nationale de Bordeauxle 1" mars 1871 par les deputes ü'Aisac-Lorraine a été c?lébrée hier matin daus noscasernes et dans nos élablissements d'édu-cation.Dins tous les corps de troupes, lecture aéié dounée a Fordre de i'émouvante et pa-triotiqua déciaralioa par laqneüo 'es depa-tés alstciem-Iorrains relusaient de s'inclinerdfvant le fait accompli et déc'araient atteu-dre « avec une cot fhnce (uuère dans Favc-nir, quo la France r?góaéré3 reprenne lecours de sa g-ande dostinèe » et que les« IVèrrs d'Alsacs et de Lorraine, séparés dola familie ccmtnrtne, conserveront ü laFranco, absente de kors foyars, une allee-t'on li taie jusqu'au jour oü elle viendra yreprendt é sa place «.Di.ns les écoies. les directeurs et les pro-tesseursont de n.êoie donné lecture dec -liegériéreuse protesiaiion, de c-.tte expressionardente de fa lüi des Lorrains et des A sa-cieus en leur retour d fini.if a ia mèrepatrie.Las récentes décïnrations faites ü Cé snjatpar les m.-iires d? FA lemague et la taqoavraiment trop cyn q ie dont ils out en c tiecirconstancedéuaiure t'Mtsloirede nos charesp ovinces ont été ommantéas et reprou-vées devant les é èves avec auiant de foi pa-trioiique qne d'iudignation.

LesProiesisGtsduHavreeiI'Alsace-lGrrainaLa protestation des Alsaciens -Lorrains,Ine a Fa-ssmbiéo de Bordtaux, le f«' m,r?1871, sera cumm ni vréa le dimincha 3mare, aux cultes de 10 h. 1/2, presidés, auTemple, rue da' i.yeee, p;?r 55. le pasteurGranier et a Ja Chipeile êvangeiique, rue dola Paix, par 51. le pasteur J jan Lafon.

UneLireinfinite-èEaifetiaA PilOPOSDEL'ALSACE-LöüBAINEM. GastonTbunsoa eoairaunique au Tempsunelellrc in>\ii!e t.dressée par GimDetfa a Rinc. tc3 mirs ia7ó. ci a iaquelle ks tragiques cireons-lances que nous Iravcrsons donneni une saisis-santé ae.usiité.

Paris, 3 mars {873.Mon cher ami,

Ma pensêe rie vou? quitte pas chsque an-née,a cette époque qui fera revivre de fei;.onétsinefe te? proigsfetiires contre l'annexiende i'Atsace-Lori'aina a la Prusse.Vous lütes de ce? généreux, au vote ira-roortsl, a l'Ass'mb'éa nationale. Gommevous aimcz ia France, comma nous i'ai-mons tons deux I Et combien ja regreitevotre exil IS... vous dira comment ja sals qne lech ncelisr ne désire pas encore Ja guerre,mais qu'il vent ia rendre inévitable. I prenddêji ses mesurei, mesares passagères?

Samedi 9 Mars 1918Transitoires ? Pour demuin 1 Non I Mieux ;des mesures permanente?, d*tiuiiives, tautque la France par le courage invinciale seraune nation redoutable. Car, ne nous y trom-pon? pas, la b-ute allemande a peur dutronpier kangas.D'après s-s derniers entretiens, voici leplan de noire ennemi : ii fuut que la patrieallemande soit transformêe en una Ciserne,ii faut que i'AUem.tgne, do hint en ba?, nesoit plus qu'uoe nation armés. II faut quece peuple scit un peuplo d'esclaves, bo té3et cuirassés jusqu'aa dernier, jusqu'ü Fheti-re de la proehaiue renccn re. S . vous ciira :ies mines se charged, les mèches sont prê-ti s, le furor teutonicsit commence a s'exha-ler et, pour inteux Fexbaler, Bismarck vasoustraire i'armée ü l'iuiluecce du Reichs¬tag.Ja suis trè3 miautieasemeut vos avis,mon cher Bine, je ragarda i'Autriche, maisebe avale toutes lescouleuvres.Vous savcz c? que content les vieux pê-ehsufs : quaod un gros brochet se met encbasse, il est suivi d'une fouie de petits bro-chats qui nagent ü dist inca rt spectueuse etpr. fitent des bribes que laisse ccbapper lem iire de la riviere. Taut que la chasso estfructueuse, cela va bten. Mais si, d'aventa-re, Ie gros brcchet ne trouve rien, ni carpes,ni tauches, ni gat dons, alors il se retournoet gobe tranquiilem.nt ses camarades. Gtctestaoiant 1'.ü'aire de l'ltaiie, de i'Autriche,que la nötre.Notre devoir, vous I'avez tracé dans votredernière lettre : ne tornber dans aucunp ège «e provocation, mats être tésolus ünous préparer, sans relache, pour ia revan¬che. Eu France, comra? en Europe, il s'agitde savoir «'il y aura ercore des nations li-bres, ou des agglomtrdboas de serfs vivantsous la botte dü gicnadiir prussien.Je vousvembrasse comme je vous aims.

Léon Gambetta.Ce.tte Ieltre, ditM.Gaston Thomson, n'a-t-ellopas toute ta valeur d'un veritable document his-to'ique i An lendetn3in mctne de la guerre de187u1871,Gambettasignaiait ta nouvetie menacoalleinande. II devinait quo jamais l'iaipéna;israeprussien ne nous pardonrerait I'abominahle ini-quité cooimisp contre nous. I'reuves en main, ildénoDè'it l'aU8que sournoiso qui, le momentvenu, apré? une savanto préparaüon, scrait bru-talemem déctanchêe coDirc nous.C'est en prèvision de cet immense péril queGhmbettadevait s'attscher ii Ia prompte organisa¬tion, au dèveioppement rapide do nos forces deresistance. 11voulait donner au paysle sentimentdu devoir toi jours pressmt.Ei face du dinger comtnuo, II précis?)' sus-iIes alliances q ii s'imposaienl. Souveni-z-vousdeson dernier discours — magniliqu"chant du ey-gne I —prononcé le 18 jui let 1882. Happebz-vous ct? qu'il disait de ta politique occidentale,representee notamment par la France et I'Angle-terrc, « la seule q i fut capable do nous étre dequelque .sccours dans ies plus terribies hypothc-tes que nous puisüons redouter ». II declsrait :« J'ai vu assez de ehoses pour vous dire ceci : au« prix des plus grands sacrifices, no romp-z jj-« mttis Falllance anglaise I » Et il pouvait rjouter-qu", cos paroles, il tes pronong it « avee lo sen-« tinient pri.fond de la clairvoy-nee de t'avenir ».Oui. clairvoyance de l'avenir l Géniatc vision de1'irdisDsnsablesolidarilé qui devait réunir toutesles puissances de lifccrlé,toutes les démocrstiesfeniiemeni lésolues a no jamais subir lo jougprussien I

LasBïfisiisafsdeKiseieLes intentions dti Japon

On mande de Londres :Ua communiqué olficisax, pubiié par lesjoiiroaux de Tokio, expose les idéés suivan-ips au sojet d'une iuterventiou japoaaise enSiberie :Le chaos qui existe en territoire russe nepermet pas de üêterminer les decisions queprendra lo Japon. Gntui ei n'est pas aetue te-ment en état de ccmmencer une acuvitemilitaire en Sibuie. II con vient, d'ailieurs,que les vues atliés soient prèctsées et qu'unrecord comp:et soit établi avant la décisionfinale.(Onne sail si lo term© « activité milit:i.-e »s'tppliqtie aussi a do simplesopéralions dopoiice.Les difiicuüésmentionnérs psr le communiquéjiponais se rattacbent, serobk-'-ii, è des questioo»de dèlai d'exécution ou d'ap è -guerra piulól qu'auprincipe méme d'anc intervention.)

LesNégociationspour la PaixD'.tprcs une dépêche de Brcsf-i.iiovsk, lesnégcciations pour la paix ont dü reprandrehier, ie* mars.On a reporté au 3 mars le délai de troisjours impbsé pat' l'oltimatum allemandpour la siguature da la paix. Ou n'a auctinind ce qui permette de pen er qne los plé-ai-potciiti tires russes se oéreb rent, tu der-Dier momant, ü Fultime coDséau«nce de lacapitulatian de Léniae et de TibtsKy. Aussine fanl-il, sans doute, n'accotder qu r.n intérèt trés reialif aux e-sais de iesistaccemilitaire dont p rient les dé. ê, hes de Petro-grad.

BOUMAi^EIEUnemise au point

On mande de Ja sy, .6 féviicr :Oa conimuniquo ia note suivan'e, de sourceolïicklio :Dsux points étant donnés, la réa ilé desfails et la situ ition e ééa sur lo kout orien¬tal tont que la Uoutu mie a résolu de eom-mencer das négociaiions d? paix. Le gou¬vernement ne s'engagera dms cette voieque s'il a rassorence que les négociaiionsauront des bases acceptables tous tous lesrapports.Ou sjouta que les b-uits concerrtant l'ac-ccpta ioa de la pais it tout prix ïOjtdénuèsde fondement.

laGüEtiRiümmmGarrosetMarclialsonta LondresII» reviendroui bicnlói en I-caiieoGarros et 5iarchai ont d<h)rqué jeu li soirsur le sol anglais. A leur arrivés en Hollende il leur resiait er,core b en des diftktfksü su- mouter. Les AHetnar.ds na po ivaieot,en effet, rcar.qixr de tout m»ure ert ce ar?,au c.urs do la tra^n-sée de Ho'!a?;de en Au-glcterre, cour cmpêcher le retour d s deuxcélebr.-s aviateors.Les préc: uücns ies plus minniieuses or*tdo e é e pjises et ie öépart, pinsieurs foisdiil'ére, t'. si i fiVetué dans lo pios grand sc-cret . Après ure tiaveiM't au cours d> la-quelle un jnckkni les obbgea ü passer deieur paqoehot sur nu d -;stioyer augkis, iesdeux avist' U'S soul arrivés, d;r:s t'après-midt de jeuoi, en Angleterrc c-ü sis ont reguun «ccueil ebaieu e ix. Ouelques *beuresaprès ils étateo! ü Loudres. ^lts sont descendu? a Londres, a l'hótel,sous des noms supposé? pour éviier ks in¬terviews défendus par I'autorFé militaire.

Attaque du port de Po!a*par avionsOn tékgraphio de Rome que ta bureau du chef(Féfa'-majorde ia marine communique :Dans la nuit du 27 février une escadrillede nos hvdrav onsestallée bombarder Pola,iangant deux tonnes d'explosifs sur i'arse-nai et sur d'autiei ouvrages militaires avecur.e eflïcacitó visible.Pendant le retour do nos appamis, rave-nns ird ?inne3 milgré un vif feu de birrsgeamiaérkn, on a observé da gros incendieijusqu'4 56 kilomè'.res de la cö:c ennemi*.

LaLoisurlesLayersCette loi importante a ê é, comme on Iesait, finalen, ent votéc par te Sénat dans saséane« de jeudi.Yo ci ua résumé pratiqua des principalsdispositions de la loi :Droitsaooordés,dans cartilngcaa,a tous les locatsires

I. Réduction de prix et exceptionneile-inent exonération totale

Principe. — II pourra ê re ac ordé ü tousles tocataires des reductions de prixponvautaller a litre exceptionnel jusqu'ü i'exonéra-tioa totale.Conditions. — Le locafaire non mobilisevoulant benéficier de cette disposition ckvrajiisbfier qu'il a éte privé, par suite de laguerre, soit des avantages d'oiilité oud'usage de la ehose louée, soit d'one ootublepartie des restotiices sur lesquelies ii puu-vait cotup er pour faire face au payementde son loyer. Le locataire mobiltsi sera dis¬pense de cette justification : ce sera au pro-prieta<re a prouver que soa locataire mobi-lisé a conservé les moyens dfeciuitter sonloyer.Mais, dans tons les eas, la Commissionarbitrale devra tenir compte de I'ensentbledes revenus du Iccu&ire.Durée. — La réducttoa ou l'exonération to¬tale portera sur les loy-rs échus on aécbotr pendant la durée do la gu rra et lessix mois qui suivront la cessa iun des hos-titités.II — Facilités de paiement

Dans tous /es cas, ie pourra être aceordèaux iocataiivs, tenue ei i é at, pour se iibè-rer soit en totalité, soit par fractions.UI. — Maintion des Meux louésTout locataire : exonéré de ptein droit parla oi (voir plus loin), exonéré en loutou enpartte par une ct mmissiouaibitak, exonéréen tont ou en portie oar one conventionamiable pasaée avec eon propriétaire devraêtre mainteou a sa voionté dans Ies ne„xlonés pendant toute la periode de l'exonéra-tion, roêrae, si, enlre temps, son bail venaita expiration.Mns, en ets d'exonération pronoucés parune commission arbitrale ou consentie aI'amiible, i! ne pourra, bien entendu, rester dans ies lieux que s'il se conlorme soilaux conditions lixéss par la commission, soitaux clauses de la convention amiable.IV. — Limitation du gage du propriétaireSi le locataire préfèrequitter les lieux touésea donnant congé dans les d?lais prévus par1'usageou inuisjués ü son bail, il peat le fai¬rs avant paisment d? ce qu'il reste devoirü son propt iêtaire, ct dans ce cas il peutemporter :1° Les menbles.elïets mobiiiers, usteniileset oiijets nécessaires a sou coaeher et è sonrravaii, au coocbar et au travail des mem¬bres de sa fem-'lle habitant avec lui ;2» Les met, bles, diets mobitiers, usienstleset objsts ir,dispens-, bles garnissant tu salie amauger et la cuisine.Enfin ii pant enlever la totalité de soa mo-btlier s'il fournit une caolior» suflisaute.V. — Prorogation des baux et locations

verbalesPrincipe. — Seront prcrogé-, ü la d?mandedu locataire :1° Les ba?x ou locations verbales en coursau k>' aoüt 1914;2" Lis baux ou locations verbales conc'nsentre le Iff auü? 1914 et la date de raob lisa-tion du locataire, si ca locataire, maiotenudans la vie civile, par le décret de mobilisa¬tion, a été ensuiie mobilisé en vertu d'unorore individuet.Conditions.— La prorogation aura iiea auxconditions lixées au bail.Toutefois la Commission arbitrale pourradrcider qu'une modificition survenoe dansla nature du commerce ou de l'indastne nefera pas obstacle a la prorogation.Durée. —Dans tous fes cat?, la prorogationpartira de ia date du dccret iixant la cassa¬tion des hostihtés.A compter de cst'e date :Les btttx de loarux 'i usage commercial, in¬dustrie I ou professioneel seiont pro-ogésd une durée égale a la durée de ia gtie r?Lesbaux de locaux è t'usaga ü'habitation,d'une duree dedetjx anttées.Les locations verbales offerentes aux petitelogements (voir plus loin), d'uue durée egaleau temps de mobilisation Hu locataire.

Droitsaooordésaus p tits looatairesI. — Exonération totale et de plein droitTout locataire mobilise ou réformé, ou al-tributuire soit de t'allocaiion militaire, soit del'.iikicüion des refugiés, soit des s,cours dechómage, soit d-s sicmis permanents des bu¬reaux de bieufatsaoee ou do la lui sur l'as-sistarce Obligate i o, est exonéré da pleindroit do tont payement de son loyor, pendanttoute la durée de la guerr et les six mois quisuivront ia cessation des hostilités p'il ocoupsun logement dont lo prix ne c/éuasse,oas :ai A Paris ct dans les eonjmunes de la bsn-licuo pkeèfs tlens un rsyon do ill kilouièlrrs :800francs s'il est eélifialaire ; out)francs, s'ilest marió ;+ 100francs par erf -ral de moins de seize ans,ou par autre personoe a sa cha-g ", ou par chi¬que li s, ou rnernhre de Is faailllo mobilisé quihabiiait sous .ie u-éne toit.bi Dras les communes de 100,00!habitants olau-u,ssus et dans ies commuRts d p'us deX.-Ouhabilants situées Catie 23 ct 40ki ométrosde Paris :O-'iOfrancs s'il est célibilaire , 4(0 francs s'il estrnsrié ;too fran s par personpo ci-dcssus s(>é-cificc.c>Dans les communes de 60,00t a tSO.CO)hsi»:-tauts :250francs s'il es! c tibataire ; S00francs s'il estmané ;4- 73 francs pa? pertomte ci-dessus spé-eifiée.<flDans ies communes de 58,Ooi è 20.CC0habi¬tants :450francs s'il e-t cél uataire : ïOO francs s'ilcfi mafié ;-+-50francs psr personnc ei-dessus spèeifiée.a. Dans les eo umuncs da 40.0)1a 8."-CO habi¬tants :tof)f-ancs (s'il osl céiib tairei ; iO) francs (s'ilest m.iiéi :-f-50 fra>cs par personnc ci-dessus spèciliée.() Dans ies communes de moins de i.600 habi¬tants :73 fiOi.cs(s'il i st célibilaire) ICO francs (s'ilest msriö) :-j- 10 panes par personne ci-dessus spéciflèe.N D — Si les ojalatres n'cnt été ttto-i iiiscs que pendant une partio de la duréede la guerre, Fexonération de plein droit nes'apphquera qu'a in p :riode da temp3 pen¬dant Iaquelle ils auroni été mobiikés.Ds même, si k s attribntaires d'aliccationsou secours n'ont été adrois ü ces alkcitsonscu secours que pendant une partie do la du¬rée de ia gut rrp, i'exotiératou d *plein dtoitno s'appliquera qu'ü cette pértoJe.Exc'ptioxs : N ; penveti b-intfieier de cetteexonération lotale et de pfcin droit :i° Lss locataires mobifisés qui touchentpar suite de la mobilisation un saiaire ontratlement supérieur d'un quart ü cetuiqu'üs toucbaient tn temps de paix ;2» Les ouvriers, mebilisés ou non, em¬ployés dacg un établissement industriel tra-vaillant pour Ia g serre qui re'goirent un sa¬iaire supérieur dun quart a ieur g3i» dutemps de paix et qui peu?en!, par suite deia proxtmité de Fnske cü its Iravatlfent,continuer a Itabiier dans ies iieux louée.C"ux, au contraire, qui out eté obligés delouer «titkurs un nouveau iogsment bénétt-

EtaCient puur ieur ancien lugument ue Fexoné¬ration totale ct de plein droit dans lea con¬ditions ci-dessus indiquées.fi' —Exonération partielle de plein droitTout locataire quelconque d'un logementdont to prix ne dépasse pas les chiffres indi-r/tfés ci dessus est exoneré do plein aroit dupayement de ses loyers échus du aoüt 7914au 7<travnl '1918.a tut.ins que ie propriétairene fasse la piauvo que l'état de guerre lui alai. séks moyens d'acqnitter tout ou partiede sus loyers.A parhr du l'i avril t9IS. il pourr ? obtc-nir une reduction d? t?'ix ou même uneexonération totale, au même litre que tousles autres tocat ires. (Voir notre premierP'i'jgraphe : RéductiOQ de prix et excêp-tionnellement exoneration totale).

(.4 suivre)

NouvelleAllaireintelligencesAVEC L'E3MJSIEAd;i

Nons avons pubüé tnnd .d'aprè? !e Temps,l'mformition snivante :Mllc Suzy Depsy n'a pas tenu, c-t sprè? miJtnimanohe, a la mitinfe t)u thi'a'ie S>t»h-Bernhardt, le iq'c de BlancheDeloruc. pour le-qucl elle élait iu^orile sur Faftichcdras la picc?les NouceaujcIhches.Cette note élait le sent moyen possible defetr-j allusion ü Farre?«atio -1ji <p.irée deFinterprète des Nouveaux Riciirs l,a consi¬gne interdisant tout autre rensoignement,alia de ne pas gêner i'instruetion it lesouérations de po ice, est aujourd'lmi i. vée.Yoici done de quoi il s'agit : te gouverne¬ment militaire As Paris vient de saisir !eIroisièm? conseit de cuerre d'une nouvelleaffaire qui a édaté ü Djon.L'ordre d'tniormrr vise les rtoramés HenriGty, antiquaireen cstto vilie; Maurice Trem-bkz, employé de barque a Paris, agé de 37ans ; Louis B-odin, comptabk, 48 aus, de-na 'urant a Paris ; Emile G tilliet, ortbopé-ois.p, agé de 38 ■ns, demenrant ü Paris, etsa femme, Mm? Suzy Depst Sgée de 28 ans,I'artiste du ill aire Sarah-Dmnhard . Unmandat de dépot a été signé par 18captti ineBouchardon on, re ees quatre deroiets pré-venus de Paris. L'ineulpation est : in e li-gences avec lVnnemi.Trois perquisitions ont été faites later ma-tin, deux a Paris et une ü Dijon, au domi¬cile de 51 Gay.An co- rs de ees perquisitions, nn chèquede 1000!) francs a été trouvé, provenantd'Aiiemagrte par ia Suisse.

Vioris au Champ d'HonaeurLe deuxième canoniiier-servant Renault,de ia fök batier. e du 32« ü'artillerie, vientd ê rc cité en ees fermes a Fordre de ta di¬vision : •« Trés bon solriat, volontaire pour tes missionspérillrus-s ; a aceompagoéi'infentcrie pendant saptogressioa. Tuóau cours de Faction. »Le regretté dé'ünt est fe fils de M Re¬nault, le sympath qua secrét-ira en chef deta mairie öe Graviiic-Sainte-Honorine.M. P.obert Detournay. soldat an ..« régi¬ment d'infanurte. dcmiciiiö è Sanvic, ruel,ou s-Leprévost, 8 rst inert ie k' février1918, ü i'hospice S .int-Cbaries, a Sant-Dié,des suites des blessures de guerre.51.Jules Harel, chasseur au bataillond'infanterie légère d'AI'riquo, doroicilié aSanvic, rue du Dnctecr B.ib.ult, 19, a ététué a Fennemi le 18 novembre 1917.M. Georges Lucas, c.anonnier au . .« régi¬ment d'a/tilierie, domicilié è Sanvtc. r) oErnest-Rsnan. est mort a 1höpital de Ssliesdu Salat, ie IC f vrier 1918, 'des suites deblessures rrg ;e? dunt une usine travaillantpour ia détense nationale.

Citatknv d I'Orilre du Jout*Du Corps d'Armee :

Le soidat mitrailleur, Chtr!e3 Lainé, Ai33«régiment d'tnl'iuterie, a été citó en cestermes ü rorcre du corps d'armóe :S»!dattrés brave au feu. A élé ffEévementblessé on cffecluant en ptein jour ct a ur e tréscottrlc distance dc l'enncmi te deplacemvct da sipiecede 37. Paralysie (le !a main.51. Lainé, qui était employé a la voi.'erioI acotte, est domicdié, 2, ruè Lavoisier, auIltvre.

D la Division :Le chasseur J a les Harei, du 3« bala tfon demarche d'infanterie légère d'Af'rique, domi¬cilié a Sanvic, rue du Docteur DibatUt, 19, aété eüé comme suit ü Fordre de Ia division :Chasseurcourageux ; a FatUqae du1017,o cn'rsïué énergiquement se? eamarade? gF, ss»ul d'uno posi'ion sur fequrilo so trouvaitDoemi r-'i 1'UiC,a mis cu faite les servaats, coqui a permis la capture do la piè:e.

Du Régiment :Le sotdat Louis Yoiton, du 40« régira end'infanterie, a fait i'ohjet de la citition sni¬vante a l'ordre du rég raent rSousun violent bombardemrn! do minpnwerfetenncmis boulever.-snt tout autour de tui, ? failpreuve d'un grand courage ct n'a évseué lo petitposte dont il aval! la garde cl qui devenai! hiic-nabk, <mesur i.n erdredosoa chef. L'aréocetijétusri ót aae cc fètt possibtc.51 Yni'on était, avant la coerre. g rgaa decafé a Tor-toni et d»mcurait ch z sa mère,rue ViCtO'-IiUgO,Jö2.Depuis qu'il a fait i'ohjet ile est m citatio".nn éciat a'obus penetrant sous rooit, droitI • iui a crevé puis est allé se loger dans ieecu d'eü il n'a pu être extraii.Le sofdat Jrtiea Fenètr?, de ta ie cotripa-gnis de mitr«i!kusf s du 320» régiment «'in¬fanterie a été eité a Fordre du regimentavec la mention suivante :B ave soldat, qui s'esl porté résolutaent a i'as-saul d'un vilkge le i juillet 191C.A élé b!e:só aucours de Faction.51. Jules Fecêtre qui r<t domicilié rued'Etretat, i:« 41, est mainien?s.t e'as«« dsnsles suxiliaires, et est employé ehez 5151.H.Lsrci.re et C«,caiaionacur:.

Nous prions instvrament ies psrsonoesqui nous commuuiquout des citations doats houorent rt03 vailiants sotdats, de vnnkirbien en copier le texts et de nous appo?te?c?tie eopie en mcaie temps que ii piócjofficie.le.

A'ouvetkx Jlililatres, 5f. Olivier, sous-lieute iani au 429erépi-ment d'infant rie, d* ia c.atse 1913, pass»dans ia réserve.

fonstlls de RevisionLps conseils do revision devant examinerles jeunes gons dn la class? 1919, ies ajour-nés des classes 1313 a 4918 incüs ot iesexemptés de la massa 4918 siegeront auHavre :Canton et ies Réfugiés, le samedi 2 mars,

a 9 beures;3" Cauion, te lundi 4 mars, b 14 beures ;4«Canton, sjournés classes 4913a 4918 etex mptésclasse 4918 et clarae 4919 jmqu'aijn° 200, ie matin, ü 8 h. 30; n® 204 ciasse4919jn-qu'ü la fin et 6trang-rs au drpnrte-sism, afwèJ-midi è (4 li 4/2 ;ö* üan'oq. «uva'.'.redi0 raars, a 9 h ;Canton, ^iadrosi 8 mars, a 0 h.

Page 3: Samfdi2tars19(8 LePetitHavre...aservir anx dépoiatus. M.CiéinentPl explique qa'il s'agit d'one bpgatelie de100milions dosupplément. Ge n'est peut-êire paslemoment d'impuserct-te

Le Petit Havre — Samedi2 Mars1918CliciBlns d« Ier de l'EfatLa Ligne Rouen-Dieppe

A parlir du 1«' mars et pendant Ia pé¬riode de suppression lemporaire des trainsB. D. 403 pat tam de Houeu-D oite k 10 hea¬rts till. D 406 partant de Dieppe a 16 b. 63,les trains de rucssageries R D 151 partantde Rotten Droite a 11 h. 30 et R. D. 450pariant de Dieppe 4 14 h 5 assurcront ieservice des uy,genrs en 5» classe srulement,entie Rouen Droite et Dieppe et vice versa,dans loutes gares et halles du parcours.

Poar Its MiiRltsLa loi d i 2 jar.vDr 1918 coacernant larétduo-iion prolt-ssicnnelle et l'office na¬tional des nuitilés et retormés do la guerredeclare t'oüice national éUb issement pu¬blic et iuklitue des Comiies départemen-taas ayant la faeaitó de rtceoir les donset lens dans les conditions pivscrites par lecode civil pour les éiablisssments d'uiiiitéïnb iqne.Ell fixe ia procédure è snivro ponr lesÜeioatides que peuvent former les militai-res ou anciens miiitaires atieiats de bb-ssu-ics ou ds maladies contractées ou aggra-vees pendant la gnerre aciueile en vued'etre admis dans une écoie de rüéducationprofessionneile.Elle icstiluo un encouragement sérieux 4ia rérdi.c lion en assurant certains avanta-jt s è ia familie dn militaire ou ancien mi-otaiie en réédccatioa. Si la pension n'ast■aas liquidée, la famitle continue k toucber''allocation militaire.Si la pension est liquidée et que le don-i'èmc Ue celle-ci soit inférieur au montantaieosuel de l'aliocation alloiiéa a la familie,la ddlfrrtice sera versée par i'Etat jusqu'é laBa di- la periode de rééducation. .Aux termes de t'afiicie ö de la loi, un dé-cret vient d'etre rendu en Conseil des minis-tres ponr determiner les mesures d'exécu-tion néceïsaires k l'applicalion de la loi.Ge décrei, qui a été étud é par une Com¬mission au sein de laqueile étaiect repré-sentés les ministères intéressés et les oeu-vres privées de rééducution, vient d'è reapproi vé par M. Ie président de ia Républi-que et publié è VOjkcsel.Les mesures d'exeouiion qu'il prévoit vontdone pouvoir êtro réalisées ; les mutiiés etróformés de ia guerre reeneiiieroat sansretard les avantages que la loi leur conl'èrelorsqu'ils ontrem en reeducation et its troa-veronf, tant anprès de I'Otlice national quedes Conntés départementaux, l'appui perma¬nent qui leur est dü par la reconnaissancede la nation.

lie H» rltaiitementDistribution de Gazéoline

On communiqué :li ne pourra être donnê de gszéoüne enAch m ge des tickets qui sont actuelleraentdiitiibués dans les commissariats de police,que lorsqne i'essence aur t pa être répartieeniro les épiceries, soit dans les premiersjours de ia semaine procbaine.

Vente du PainL'arliele 26 de i'airêté réglementaire dn 26janvier sur la vente du pain doit êlre com¬plete en ce sens que les communes ü'llar-flmr et de GontVwilie-TOrclier sont coosi-aerées comme faisant partie de l'aggloméra-lioti hivraise au point do vue da la régle-mentation de la venie da pain, au mêmelitre que Graviiie, Sanvic, Sainte-AdFesse etDlpvi le, et que, par suite, les bom de painet lickets étuis par ccs deux commones sontvalables chez tea bonlangers du Havre etdesauirts communes de l'agglomération et ré-iproquement.

Ian (itchr du msqntrefinAns termes a'un arrélé da prefet marili-i n« du if '' arrendisst ment. la pêche an ma-qnereauala ligne du traiac est autoristeae jour, pendant les oiois de mars, avril etrnai, dans la zone de 5 milles de rayon,autour de la boaée silllat a I'exterieur dubarr ge ou toute pècbe est normalementinierdite.Le.«bateaux de pêche devront s'ccarter dela route suivio par les dragueors, les pa-irouiileurs et let ba'iments entrant on sor-lant. En ancun cis its ne davront passer kmo m de 400 metres de l'arriöre des dra¬gueurs Les intree ions Aces régies qui ex-posent ieurs autuurs il être tr. duits devantle Gonseil de guerre, seront severemant ré-nrimées et 1'amorisation do pêche, dansla zone en question, sera immédiatementreiirée si plusieurs infractions étaiantonstatées.Les bateaux de f êclie remorqués par uupatroniüeur afi' ctó a leur surveiilanee sontauiorisés a ren rcr dans le port du Ilivre,une heure aprèi la tombée do la nuit et aen soriir ane henre avant lo jour rie facoaa pouvoir êtra rendus sur lesiieux da pêchea i lieore la plus favorable.

Restrictions £ansl Envoide» durti» psstales

Arii) da ia préfecture :Afin d'éviler de dinner des renseigncmer tsque t'ennemi pourrc it aitfiser, ii est désormsisiaterdit d'envoyer s Fétrangor aucuoe cirte-viieon esrie postale illustrCe cn dehors des osrtcsqui présent ent des tableaux, sujets aitcgoriauescu t tntaisistes.Les carles expèdiées contrairemeat s catto interdiction seront saisies, sans préjudico des poursuites qui pourraienl êtra "iflientóes,Ccbésnt, conlre les expediteurs.

io cas

POUR LE 129'^es Foyers du Soldat

de ses 3 Eataillons au Front

tl»« LISTKM. et Mme F. mst Si<gfried. .&i. et .Mme I'ierre 'l'.eonet..Mi!e L. L. IN ce)

Listes préeédentes.

..F. 100 —30 —3 -

135 —4.742 —

..F. 4.897TotalI e« dons en espèess seront rit;rj3 avec re-r-jiirciLsancs par :Sjmes o jvisr Si'A'N, 50, rac Félix-Faure, au

Havie ;ilaorie-'TACO.NET, 40, rue du Ilavre,a Sfint-Adressa ;Tbéophile Vai.lée 16, passage desOi'pheiines, au Havre.

ainsi qu'au humal du Havre, li, qnald'Orléans ; au* journaux Le Havre et iaPetit Havre, 112, iiouievard dj Strasbourg ;au Havre Eclair, 11, rue do la Rjurse.Les dons cn nature seront rcqas a la psr-Jirursence ae ia Socièté da secours aux Rles-tes miliiaires qui veot bten mptlre una sallea ta disposition da I'oo vre, 9, rue Lord-Kitclisner (arcienne rue Mexico, au Havre).

Alleeaflotift aux H(-iug|élLa Mairie communique :Pour êviter uoe trop longue attente et l'ercom-breinent pouvant se prodniro par suite de i'aug-menfSiion du nombre des nlloeataires, le paie-meut des A/locations aux Réfugiés se fera dorena-vant les 2, 3 tt i de chaque mois dans 1'ordre sui-vaDt :ma in, noms commencant par les leltrcsoprcs-midi* — —matin — —après-midi — —,matin —aprcs-midi —

A R.ft D.Eè K.La N.Oa S.T a 1&tin.

Kea CÜbeuléasMars a voulu êire fidéle k la tradition, etdès la unit de jeudi, il nous a dolé de sesaverses de gró o et da neige.Dans la matinée, vers 9 heures, la neiges'est remise è tomber ea gro3 flocons.

estnoire

lTne AlerteIlier roalin, vers deux henres et demie,1'alerte a été donnée è ia garnison.L'événementd'anleitrs passé presque inapereu dopopulation.

AecSdc-nt MaritimeVIctime d^ Is bourrasque de vendredi mstln, labarquo de pêche qui avail souma; cassé. a été sinenée au port, vers midi, parun remórquear.Bieo que la merfOt alors trés houleuse au large,on ue signalait pas d'autro accident.

Voleusrs de LingeLe J2 février, vers six heures et demie du soir,en allant a son cellier. Mme Stsmm, domicitiée88, rue de l'Ealise, surprit, se cacbant dans leslioux d'aisances, une femme qui venait de volerqu8tre draps et qui s'empressa de fair au lieu derepoi.dre aux questions qui lui étaiect poséc-s.llette femme, qui avail abandouné son chaleentre les mam- ue MmeStamm et dont on pos?é-d»it un signalemeut précis, fut bieniöt arrötée parlesageuts de la Siireté Méz iza et lloultbr. G'estune nonwiée Henóe Leleu, femme Goatarmanach,(9 ans, domicitiée 16, boulevard Amiral-Mouchez.Ette fut amenée jeudi au commissariat du 3» ar¬rondissement avec uno complice, Florentine Du¬bois, 33 ans, demeurant a la même adresse'l'outes deux passérent aussitö! des aveux, endéclsrant avoir aussi volé Chez M. Eon, 69, ruede l'Eglisc, tela janvier; chcz Mme Deutin, 14,rue Denfert Itochereau, le 16 ; elii z Mme Jonen,débitanti', 9, rue Bellot, Ie 23; choz Jlme Au-bourg, 16, run Denfert-Rochereau, le 23 égale-ment ; ebtz Mme Arnoulj, 90, rue de l'Eglise, Ie20 ; cfipz Mme Cauvin, 75. boulevard Amir.il-Mouchez, Ie 31 : cnez M. Frèbourg, 8, rue de St-Uomain, te l,r février; chez Mme Prigenl, 14,même rueUne perquisition opAréc au domicile des deuxvolcuses amena la dècouverte d'une grande quan-tité do linge de toute sorte.Au cours d'un inlerrogatoire, clles iudiquèrenta M. Laroze, comroissaire do police, qu'eilesavaieat vendu des draps ou des "etïets d'enfants,pour des sornm. s diverges, a des babitantes duboulevard Amiral-Mouebcz, des rues Francois-M»ze!ine et Saint-Nico-as.Des.procès-verbaux furent dressês cn consé-quence.D'auire part, on arröta une femme Vimbert, 44«ns, journatière, M, rue Franqois-Mazclinc, quiservit d'inlermédiairo aux voleuses pour iavtnie du linge.La fille Dubois, qui a deux epfants en bas Age,est ea libertó provisoire. Qu-ns a la femme Goa-tarmanach, elie aevait être miso a la dipoositiondu parquet, mais elie réussit a s'échapper 'du vio-lon ; on la recherche.Plusieurs perquisitions trés fructaeuses ont étéeffectuées. L'enquêle continue.

FAITS LOCAUX

Mart aubileTrouvé realado sur ia jetée, jculi rprès-midi,«cis Lois heures un quart, lo jeuce MauriceNaoaud. iiga de ö eds, dont Irs parents demeu-reot is. rue AngasitD-Noinianit. fut transportö al'fiè'j.lal Fraseati cu ii tiépasra birntól.D'nprês te incdcein-mejor de setvice, la mortfut dC'O'miuCc [ 3r une itfeclinn cardiaque.. e tvrps Ut;jt'Lue Nadaud fut r«m<né au domi- ic.h di s patents.

La police du 9*arrondissement a «rrêté pour vold'un tiltre a café et d'unê boiie a eirage, dans ungranu magasin, Marie V..., dgée de 30 ans. Audomicile oe celle personno, on découvrit bieniötdu savon, de l'encre, un baiai, nne brosse, Uel'atcool de meathe et d'autres ofcjets égalementvoiés.L'ineulpée a aussi sbusé dr la eonfianee d'unempioyeur en eseunotant de la iaine, pour unevaieur de f,0 francs.Procés-verbal a é'.ê dressé.— Joudi matin, vers H heures 1/J, M.CharlesLcpron, 50 ans, 8justeiir, 38, rue Jacques-', rmer,constats qu'on avail v jé. nu garage de la MaisonGaillard. sa bicycletle valant iSO francs.La police du 3' arrondissement fait des recher¬ches.— Passant, dans la nuit du 26 au 27 février,vers une heme un quart, quai de Marseille, il.Ange (Ie bi*rt, contrèmaitre, 69, quai d'Orlêarts,qui sc icndait au hangar 6, fut interpoilé, prê3du piviiton des Docks, par un ineonnu.O*lui-ei iui demanda du t b c et des atlumettes.puis, sur une rêpunse negative,'! aecabla de coupsde qoing el de pied lo p-uvre eortreroailre, se-condó dans eeiio agression par trois eamarades.L'iDtcivent on d'un soldat anglais mil tin & lascène.Furl b^ureusement, M. i! lbert en fut quittepour quelques contusions.Ses agresseurs, des Algêriens ott des Msrocains,sopt r chciehés par la police da 3« arronaisse-mci-.t.—Ferdinand Maes. 26 ans, domiciüê 12. eitêDesmarais, a etö arrélé par les inq>- cteiirs de laeüreté Goquin et Lar.gevin, comme déserteur dostroupes d'étapes beiges depuis lo 27 septembrc1517.

3. C3ILL4R0. CIHÜ88IE1-SEÏT1ST1.1?. ff!

—* i '■ ... ■ i. ...

DOXS ET SOESCniPTIONS

Sausei')|itlou en larrur tit>(ainllle Eüsutt

Liste)(3CSouvenir r.hAnonymc BeigeA. U. 11Pierre el JacquelineO. S

Montant de li 3* Liste. .

.F.

Listes précêdentes

EDsemble..

3 —

a—5 —6 —

•Fr. 24 —163

.Ff. 183 -

TflÊflTRESI GOHCERTSF olies-lier géve

Voyage, euisi e, dame et. . . einéiaaPonr la première tois, la bella commère,Miie G HéJia parcit s'enuuyer parmi eous ;elie expiitne l'intcntion d'a'tler a Bordeaux,e'est la scèDe nouvelle du Voyage imprevu.El e a deux jovsux compagnons, Idédard(Spj kir) et le commandant (Bressv), dont lespropos et l'alluie tont loui a fait divertis-ssnts.Apr és la jolie rencontre, k bord de i'.lm-philrite, de La Fayette et de Franklin, t'oiivoit famusacte arrivés, eent irente-huit a: saprès, sur un cargo, de l'errante commèrepour laqueile le commandant fait preove deIa p us grande amabilité. Mtle lïr-dia détsillealors trés agréabiement, Enavont Columbia,maiehe am ricadie de M. Léon R-.ger.La frntaisie comiqae de Sincë' P-eat sedonner libre co irs duns la presentation deRoireait Alait'e-Cci], qui nous appi'jnd de cu-rieases recettes culinaires. Sa verve, sacoeasseris sont iaimitabies.Un graeieux ballet lait applaudir, nnefois de plus, Ja souple et riante Miss H yFsrn, avrc les 6 Cigaie's girls.Cotnpiètant les nouveautés, ia scène Bout-de-7, iri el Chariot est une parodie spiriluelledu tinéma et pernio', d'apprécier les oualitéssceniques de Miss R.v F rn et le taleDt ré-t jouissxnf et dróle de Mile Soiauge Vdlar».

Signalons que la toile de fond silhonettantle pont, Ia passerelle et la cheminée d'uncargo est d'un excellent eflèf,

Ce foir, a 8 h. 1/2, mêms speclacle.D?main dinaanche. malinés k 2 h. 1/2.Soirée 48 h. 1/2.Location ds il h. k midi et de 1 h. 1/2k 3 iienres.

e LaPasdon ad' Alexandre CtrorqesOn nous prie d'annoncer que Ie publicsera admis è la répétition générale de LaPass ou qui aura lieu ce soir samedi 2 marsk 8 b. 1/2, è I'ég ise Notre-Dime.Prix uaiformu de3 cntrée3 nou numéro-tées 2 fr. 50. Vente des tickets jusqn'4 3 heu¬res Maiso a Holman, 141, rae di Paris, et al'eg'iso è partir de 8 h. 1/4.Dimancbe, é 3 h. 1/3, discours de MgrJu lien et audition intégrale de i'ceavre ine-dite d'Alexandre Georges.

Cftez Ses Invalides deSainte Adrtese

La seclion d'sgrcmeot des Invalides organi-sent diniaaehe 3 mars, a 4 heures, en la salie defète rue du Mauoir, 6, une grande fête dramati-que, musicale et cinématograpliiqi.e. Au pro-gramme, Een artist in nesten, com, die flHmandeen 1 acte I.a chorale flamsnde ebantera denouvelios chansons. Intermédes divers. Enfin,representation du grand film palriotique : 1S30ou i'lndèpendance beige.Entree fibre pour tons ies miiitaires.Les families patent une légere contribution.On peut se réserver des places, dimancbe 3mars, rue du Manoir 6. do 10 a 12 heures.Deuxiéme representation, exclusivemenl réser-Vèe aux miiitaires, lundi 4 mars, a 7 heures.

Thê&tre-Girque OmniaCinéma Omnia-I'ailiö

Aujoard'hui samedi, m»tinée a 2 b. 1/2,soirée a 8 h. 1/2. Sb» ISotaxie I3dt««»e,avec MIL-Robinne. Futahte. Select R siaurant.Pathé-Journal et Dernières Actuaii és de la Guer¬re. Continuation de ia, merveiüeuse attrac¬tion obter.ant chaque jour un immense suc-cès ; La Troupe Lingard, dans ses périlleuxexercices de trapezes volants è vingi mètresdans le vide sous ii coupole du cirque. Lo¬cation ouverte.It est prudtnt da preadre dès maintenantses places en location pour dimanche.

Selecl-PalaceTVouvea n programma

Le Select cette semaine encore, ofi'ra dejotis films anx amateurs de cinéma.Tout d'abord un plein air, 1'Itilie pitlo-resqve avec les chtrmants et grandiosespaysages des Abruzzss ; puis ur.e comödiedrama-.ique, i'Homme qui s'est vendu, quipuise le meiileur de sa puissance dramati-qne dans des moyens simples et vraiiem-b ables.L'Homme qui s\st vendu a Fintéiêt de Iavie tragiquement véene. II s'.<git d'un jeuneavocat, tombé dans one protonde misère eiqui, ponr ne pas mourir de faim, se reconnait coupable, moyenr.ant une cerlainesomme, d'un faux qu'il n'a pas comrais. Dsla. toute une série ds tableaux emoavantsInterp'ctée par d'exceilents artistes parisiens, cette oeuvre a été trés goütéede l'&ssislauce.La eomédie eoraiqtse, Boubou'te cuisinier,Obüent un snecès de fon-rire.Les Decamp , extraordinaires barristes comiques, se font applaudir, daus les exereieesproiigieux qu'ils exécotent sur iabarre fneCes denx acrobates constituent un numerode premier ordre.Les Dernières Actuatiiés de la Guerre, tou¬jour s intéressants, et one ch irmante comédie-vaudiiville, Bénisssns beile-Alamanterminent cette soirée.

Aujourd'hui, EO'ée a 8 h. 1/2, flSoisiin* qui « e»t vendu ; Benissons BelseMuman ; Brubiuls cuisinier, etc. Les Dernières Actualites de la Gueve. At'.rsc ion : LesDecamps, extraordinairos barristes équiii-bristes. Demain matinee a 3 heures, soirée a8 h. 1/2. Localion ouverte comme d'uisge

Bmmm

ORflfU14,rusEl-La'üeIfIMiWIIMIII

rosesnmmimDrame inlerprêté par i'inoubliabic interprétedu FEUFeboMary

L'Enfantda Péehéavec Ia jolie Mary Milesitprt'Mi a 8 S. 1/8

L]03ürDCffLERACHATDESAVIE{La Mort JliidrmplrieeiJf "0"]0'ES^SL -En Matinée a 3 heures5SOW P-A.SSÉ

(lGmmuRications§irsrsesService «les Eaux. — Art ét d'eau. — Laeondiiile d'eau de la rue do i)bal-bonrg..'era fer-ii'èe demain samedi, a 10 heures du matin, et pourquelques heures.

I ^fffl iy € P,tRC8HRESP0NDASCEB i gjgffgl>£yyild R«ede Rlvoll,S3,Parlor IfelÈlfCommerce,CoinjrtaJsiliW,SWno-Dsclylo,Laasiies.eis.

§alleüBdss tgociiiésSociélé Mntaelle de Prêvoyance des Cmjiloyès de < enini«'r«-e. au siege social, 8. rueüaiigny — Telephone 220.Cours tilt Satnedt : Langue italienne.

Sociétii de Seennrs Uulncls d s Em¬ployés «t'Eutropóts - Rèuoioa mensuelle, dimanche 3 courant, a il heures dn wslin, salle F,Hotel do Viilc. Paiement des colisalions.

.Iluiuclle Commcreialc llavraise. — Per¬ception des coiisations demain oimancbe, de tlheures a midi, iiöiel de Vilic, salie E.

Avcnir do Proletariat. - Demain dimanche,perception mensueilo des colisalions, de 9 AHbeures, ttötel de Ville, salie F.

§ulletiB dss SpsriiEiitraiaemeat FhysiqueExim n du C. P. S. Al.

Lcsêpreuves relatives a l'examsn du C. P, S. M.commencercnl le dimancbe 3 mars, a 7 "i. 43,au («Jrrain du II. A. G. t Saavie <u s'ouvrirortDs épreuvss éhysiqui s (sdu'. course, grimper).DiniNPChe aprés roidi, tir au liTrain du tb c, Spariir de 11heures. Epreuves de lever, do lanceret commeoc mant des êpreuves orales. Le lundimatin, march» d'èpreuve de 50 kilometres, ites-sembiensent a li caserne Klèber a 6 h. 20. Dépsrta 6h. 30.Un officier, membrc de ia Commission d'exsmensmvra la marche. Les jeones geus seront examKJiès a l'arrivéa qui aur i liey «paiement a la ca¬serne Klèber. Lu lundi soir a pirtir de ii hpures,eotuinu.iiioo au lerrain du II. A. c. des êpreuvespbysiqu«>set des interrogations. Tons les j>unesgeus passant 1examen soul priés d élro presents

COMMENTSEORGESCARPENTIERcsitibatlesmauxdapieds

II nous indique un simple traitementadopté comma infaillible parmiboxeurs ot solaats.

Notra faraeux champion de boxe. parlant deson dur entrainement physique, a dóelaré, dansune récente interview ; « Je me demande pour-quoi tant de gen« eontinuent a endurer les tor¬tures que leur indigent cors, durülons, ocils-dc-

pcrdrix, cngelures ettous les autres mauxprovenant de piedssensibles et doulou¬reux, alors qu'un sim¬pte bain do pieds dansdo l'eau ebaude sallra-lée ramoliit les corps&un tel point qu'ilspeuvent être cnlevésfacilement avec leurracine.tandis que toutesensation de douleur,brülure et démangeai-son, disparait commepar enebantement et

ponr ne plus reveDir. Je conseillc done a tousceux qui souffrent des pieds de se procurer de3saltiaies ordinaires pour bains, d'en dissoiidreune pe'iie noignêe dans un biin de pieds cbaiidet ce tremper l«s pirds dsns cette eau médici-ra'e et lègèrement oxygénce ainsi que le font lesboxeurs et les soidats dès qu'ils souffrent despieds ».L'aetion bienfsisante des saltratcs dont GeorgesCsrpcntier parte plas haul s'exptique par le faitque dms leur composition entreat ies seis cura-tifs qui foraiont la base des pius fam*uscs Sour¬ces i'hermales et qui, en etïet, une fois dissous,donnent uno eau médicinale lègèrement oxygé-nêe de haute vaieur.Du reste, un mèdecin-major aux armêes. priéde donner soa avis sur cos sattraies. coDfirmeleur» merveillenx effets en déclsrant qu'il les con-sidèie des plus cffiesces contre toutes sortes demaux do pieds, douieurs et raideurs des mus¬cles et jointures, causes par la fatigue, ie froid etl'humidité. 11efiirme qu'un bain de pied d'eauchaude saltratée apporte un soulagement immê-diat aux pires soulïrances.tes supprimant souventune fois pour toutes.IV'otrt.— Onneus informs quo les salt rat es Rodeltextra purs, so trouoent en paquets it'enoi on tinedemi /tore et a un prix modique daps toutes lesbonnes pharmacies. AuHavre notamment , da s lesmaisons suionntes ; Au I'iion ü'Or. 20 pmee dei'H0tei-de Ville I'liarmacie de I'Qbservaioire,313, rue de Normandie. R l )

sur le terrain aux heures ci-ilessus Indiquêes,porteurs de leur convocation et de leur fickoino'ividuc-lle.il est rappelé que sauf l'épreuve de tir et demarehe, aucune autre épreuve n'est élimiaa-toire.

Foofliall AssseiationCOUPE IVATIOSIALEGrand Match de footba 1

Haore Athletic Club contre 0. S ISepoiUaisBG'est done dt man quo se disputera, sur le ter¬rain de la Cavée-Verie, le malcb HAGMayviile,comotant pour la Coupe nationale.LUS Mayviile, quoiqua ayant una équipe plusjeune que le IIAG,a fait preuve, depuis le débatde la saison sportive, d'une réelle vaieur par sesbelies vicloires remportées sur des équipes loca¬les de première force.De son cótè, io HAG, grace A ses nombreusesvictoires sur ies équipes anglsi-es actucliementdans notre vilie. a acquis une forme et uno puis¬sance remarquablns.La renco itro promet done d'c're passionnanle.Les sporDmen peuvent done ó:re assurés d'as-siiter a une belle exhibition et tiendront a mon¬ter en fouie sur ie terrain de ia Gavée-Verte.Arhitre ; M Lecoq.Avaut ce match, 1c HAG (3) renconlrera May-viüe 2).L'USM.présentera l'éqqlpe suivanto : Leroy,B ument, Rousn l, Goignet, Scberd, Godwin,Csmpiad, Briard. De Gsri (cap I, Lebarou, Cantais.Sont convoqiiês a i b. 1/4. a la Gsvée V»r!e,D guay. Lait, Eti urne. Pottier, Déroute, Doche-mtn, Laig'ois, Cantais (cap.) Godin, Langlois,Fouache.

Club Latham. — L'Associalian Sporiive Lalbama ha'tu l'Assoeiatioii Sportive Mayviilahe 3 par1 bul a 0.

— Matches duéquipes (fibres

Patronage Laique de Grac lie.dimmebe 3 mars 1918 : l" et t'jusqu'a présent)3« équipe contre Paironage Siinte-Marie (trfk a13 b. 1 1 précises, au Bois, sur notre terrain.Sont convoqués a 12h. 1/2 précises. au Cba'eau-d'Eaii, les joueurs sntvanls : J. Bouleleiix Lc-moiue, Paillet tc. R. Bouteieux.l-Vuilioley. D breu,Legsy, Fro (cap.), Harcl, Vicillot, bctouraay.Hempt«cant : Hertois.Prière a tous ces joueurs d'ötre exacts.

Ccoev <L>;»sa?s*yCritorium de Haufe -NormancHeVictoire de H meury e! du P . i. H.

Cette épreuve, qui se disputait ditnauche defnier au bois, obijnt un róel succes. Le parcours,d'enviion 15 liilomètres d'un tracé foit dur, com-poriail deux noucles. La course fut maaée ronde-ment dés ie début par llameury, suivi de Cinu-vin. quil illetui par la suite. A la tin Ue la pre¬mière bouclé, ilameu'y passé seul, précéda' tGillet ei Chsuvin de i m. 13 s , le dernier nommés'arrèie, puis repot, mais abandocne définitive-ment queiqno temps après.llameury finit premier ssns è're inquiè'é. Gsl-Ir-t. deuxiéme, lil une beile course, «insi queFouaux et Rocquart, qui fournirent un bel effortdans la second ■baucie.Rèsuitais techniques :1", llameury. l'Lil, on n m. 56 ; s», Gallet,PLU, en 1 heure; 3«, Fouaux, liSG, en 1 heura1 m. 49 s. ; 4". Rocquart, )|RC, en ! h 5 m. 49 s ;Verd ere, PL1I, e >1 h. 2 m ; 6», P.igenl, PI.tl;7», Guiliemdre, PUI ; 8*, i.ainé, PG; 9', D ,-b?uf PLG ; 10*, Auvrav, Pi.ll ; 11«,H,bert, ilRC :1f. Grcvel. tl RG; 13' Quennehen PLG: li». Pnin>paray, l'JLG; 13», I)Lsr.ey, PLG ; 10% Goufin,PLG.G'assement par équipes :1", Patronage Laï jue ll tvrsis, 1 4-2f 34-34-7 4-10 = 31 points ; ' ' r2°. Patronage L/ïque de Gravi le, 8f9-j-i3-i- 44-I5-)-19 = 73 points ;3», liavre Rugby G!ub, 3-j-i-fll-f 124-19L28 =77 points.

Patronage laïqiu llau-ais,— Dimanch", entrai-Bement au bois. sur 8 kil. pour tous les cou¬reurs.Sont spécialement eoryoqués : llameury, Gal-iei, Verdiere. Pfigorvt. Guilteinatre, Auvrav, Mo¬rin, parlic p nt au Criterium National, le ló mars,a Paris.Réunion au vestiaire Passet, è 14 h 3\

AlblctiimeEi laireurs Frmq-us B maio, sortie. Réunionplace Thiers, a 8 heures.Prendre la nourriture ponr la journéa.

TRIBUN AUXL'« Il'iire Jules Bnrand

Nons avons annonce liier quo la Cour ïu-piêrae avait conimencs l'examea de la de¬mands en revision du procés Darand,Oa se souvi-nt sans doute de la eondara-naiion a mort prononcfe le 25 novembre1910, par la cour d'ussisei de la Sóne Infé¬rieure, contre le secretaire de syndicat Ju-ies Darand, declaré coupable ds" conipdciiódans l'assassinat par des grévistes d'ononvrier charlronnur se retusint a fairegi'ève.En 1912, sur un ponrvoi en revision, laehimbre cfimineite ds la Cour suprèmecassait l'arrêt et dée d it le renvoi de JulesDurand devant une autre cour d'assises.Sur ces entrelaites, Jules Darand, aiteiütd'aiiénation rasntaie, était iuterué a l'asiiede 0 ;atr.'mare.Le 19 juiliet 1917, une loi a été promuiguée permettant a.ia Cour suprème, lors-(ju'an condamcé aitmnt d'aiiénation men¬tale ne peut plus, k raison de son état, eoro-paraltre e» justice, de statner sur le fond

Dans tous les HópitauxMigraines, NévralgiesLumbago, Fièvre, Grippe

sont traités par

L'Aspirine"USINES<■»RHÓNE'LbTubecb20CouprimAs:ifr.eoEn Vente dan» toutes lee Pharmacies,

même du procè3, contrairemeat a Ia regiegenrale.Jeadi, la chambre crimineüe da Ia Coursuprème aétésaisie de l'affdire Jules Du-rand, sur ie lond.Après plaidorifs de M« Mornard, an somde i'aliéué, et sur conclusion de M. t'avocatgenèral Delrieu, la cour a décfde de procé¬der elie-même a nne euquète.

CH80I111DBRE6I0IUESainte-Adresse

L'Emprunt.— Un erratum doit ê:re fiit au chiffrede Teuipruot que la commune de Sdnie-Adresseest ohligeé de cootracter pour insuffisanee de larentree dos impositions.Cest 30,000 fr. qu'il faut lire au lieu do d,000ffancs.

Montlvilfier9Etatoioil —Baitsances. — Du 24 février : RogerVan Rey, rue di s Lombards, 3.— Du 23 : DeniscLevarey, cours Sainie Croix. — Du 26 ; MarcelLeie lier, rue du Havre. 28.Décès. - Du 24 fevrier ; Charles Malélras, 72ans, grainier, rue Cardot, 13 — Du 26 : GabcryelVan Beethoven, 2 ans, rue Vieilte-Rue.

aUERISON3URE .

llipjLItfCLefiac.6 LF.BLANC»Pt8'*BtNARfiOHNEeiloutesPharmacies

ËTATCIVILDUHAVREN«isa»Ncrs

Dit i" mars. — Emile ROTH, rue Guiilsume-le-G'inquéf'ant, 9; Monique LANC1EN, ino Au-guste-Gomte, 49; Jacqueline MARGIS, boulevardAmiral-Mouchez. 23 ; Robert et Nelly BARIL (ju-meaux , i't passe Bféa, 10; Marie M1NOT, rue deLodi,9; Marie VENOT, rue Frédéric Behanger, 83.

OKQIX0E PESyDULES300üflOOÈLESde30a800fr.CHEZGALIBEBT, 46, Piaco deVHótel de-Ville

DECESDu {" wars. — SuzanccSEGALEN, 6 ans, rueCasimir-Péiier, 28 ; Raoul DAV1.B4ans. proprié-taire, ruo d'Albion, 8 ; R iger MESENGE,0 molsruo Berthelot, 57 ; Maiol HÉBERT, 30 ans, foidaj3» section G O. A., ii&piui Pasteur; Afred aARTHURINE, 1 mois, Hospice Générai ; MauriceNADAUD, 0 ans, rue Augiistin-Normand. 2t ;Joseph TilÉRÉZIEN. 33 ans, raarin, rue Dauphine,3 ; Josi ph GAVELIER, 4 mois, passage Butïon ;Denise CLIQUE?, I au 1/2, run Hilaire-Colombel,20 ; Maria GRAF, veuve MARANDE, 83 ans, sansprofession, rue Saint-Roeh, 13.

Specialité «io ricuilA L'ORPHELiNE, 13 15, rue ThiersIHuiiJ complet cn 12 heitres

Sur demande, uiig personneinitiéc au deuil porte ictioisir a domicileTÉLÉPHONE 93f

LesAVISdeLEGESsenttarifési friaiigre

IH°"VeuooArmand PASHIERet son Fits ;M«" VeuceLouis MAGNiERet san Fils ;St Charles RGUSSEL,con -««Hern'arróndisse-ment. eiu age voluntaire ; fd Charles ROUCSELet /ears infants :fit Paul ROUSSEL,av.ouê au Havre ; M" PaulROUSELet tears Er,fonts ;M.Joseph ROUSSEL,ovocat, conseifier d'0r-ronili-sejiien1 ;LbDooieur ei Id'" E. JULLIEHot tears Enfants ;til" Martha ROUSSEL.ruiigieuse de Is Visi -tifioq ye llooen ;/V»' la colonelte DOURYct ses Enfants ;M. Pierre ROUSSEL, soiu-tieu—n-ni «u 74»ter. d int. ; SI— Pierre ROUSSELei leur

Fii e ;M Oustaoe ROUSSEL:hi " Veuse Arthur ROUSSELses Enfants etPetits Enfants ;Le Dooieur et Madame BOiSNARD;Les Families LE SOFF,H1EBL0Ï, PRAï, ËAUT.WALCftO t la donlcur de vousperie erueile qu'iis \i nneila personne de

fafre part do ia1 ti'éj.i'ouver ew

Armand IVIAGNiERCap tiine an 5' dragon}Cheval er de 11Legion d'Amneur

leur époux. pè e, tcau-f ére, onclc et cousin,déC'dé pie.useoieot s t'liópilel Pasteur, a paris,ie 24 février 1918, des suites de tnaiaibe con-tiocièe »ux armêes,L'inhumation a eu iieu è Vificmomble.Prirz fiiea pour !e repos tie son Aids !

(61it)

fit. et M*' Feraand DANGER:Af"'»GeneoiSoeet Aane-Marie DANGER;M. et M " Georges DANGERet ha s Fill s ;Id. et hi" Gaston DAUHE et tei rs Fits ; leBaron LEMENUETde ta JUGANNIËRt. copilaineau 137* ret! mept r«-1i-m i«i ; ia Bcrenas LEMENUETde ta JUGANNIÊREet Ieurs Enfants ;fd Alfred THiLLARD,lu u i nipt »ux renvoisDtitomobil s. M ' Alfred THiLLARD et tearsEnfants ; M • Pierre LE. DUXet ca Fiile ;Les Families LELARGE CAUCHO/S,LOPPE,Ernest LE PICARD,FOUR'cA'Jet tes Amis,Ont t'aosneur do vous faire pari do Is pertedouloureuse qu'ils vieDcept a'cprouver en !apersonne deMonsieurEmUc-EdmoadDANGERleur pére, bcau-pèrf, grand pére. oncle,grand-oncle et airiei e-grand-oceie, cousin ciami.D cédó en son domicile, «8, rue do Paris,!e 28 fevrier 1918, dans sa 79»annëe, muni dessaereuients de 1'EglisoEt vous prient de Men voul ir assisler 0seseonvoi, service 11 iob matiou, qui auro.nliieu le lund' 4 mnrs, a neuf beures tf demie,en t'église Noire-Dame. sa paroisse.O i se rêuuira »u domicile moiluaire. 13.rue do Paris.

frill Bin Kir ü Bumit hi is? iLe présent avis tiendra lieu de lettresd'inviution.

£.3

Vous étes priè de hioo vouloir assi3ter auxconvoi, service et inhumation de

MadameVeuveLéoaceMARANDENés Maria Wilhelmine GRAF

décédée lo i" roars 1918, dans sa 83»année,munie des sacraments de 1'Eglise, qui aurontlieu le mardi 8 courant, a dix beu es dumatin, en Téglisc Saint-Vincent-dc-Paul, saparoisse.On se réunira au domicile msrtuaire, 13, rueSaint Rocb.De la part de :

M. et IR'" LéoneeMARANDE:M. Charles-Auguste MARANDE;M et fd" VictorMARANDE,Sesenfants ;M. GabrielMARANDE;Mn»Marie-Claire, Frangeise, Od.le et SimonsMARANDc.M-'" Jacqueline, Denise et MargueriteMARANDE,Ses pefits enfants ;Mv"Josephine de MARANDE:M-' AugustsdeMARANDE,Ses cousi u'3 gcrmames ;M'>'Anna LANG;M~"Joseph TliJELet ses Enfants et Petits-Enfants ;M"-Léon HALLAUREet ses Enfants et sa Petite-Fille ;M Maxde MARANDE',Le VieomteSimon de la RUPELLEet son Fils ;M. et M—Georges de MA*ANHEet leur Fits :Le colonel Stanislas R0UGIER, M—StanislasROUGiERer ieurs Enfants ;Le Colonel Georg s ds MÊN/L, M°" Georgesde MENUet Ieurs Enfants et Petits-Enfants,ses eon-ins et eousincs ;Dos Families SILL/OF, SCHOLER LACAILLE,BECHAMP,MOHLtR, SCHM1TT.GRAF,RIESCH.

II ne sera pas envoyó de lettres a'inVi-tation, le présent avis ea tenant lieu.

D.9 voiturcs sla limner eui place Cmnot aparlir de neuf heurts et dcmic.

2.3.4

M.ot M"-'AlphonseDECTOT,ses pére et rrè 0;M—Veuce DECTOT.sa gtand'mère , M et M'"Hospice FRÈM0NT,ses grinds parents ;Les Families DiCTOT, FREMONT,VALIti, lesParents et ies Amis,Om la douleur de vous faire partde ia pertec uelle qu'ils viecnent d'éprouver cn la per¬sonne deMademoiselle Marie-Louise DECTOTdéeédéo le mercredi 17 février 1918, a quatreheures du soir, dans sa 14»année, snme dtssacremenls do 1'Eglise,Ei vous prient de vouloir bien assisicr a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieulo dimanche 3 courant, a trois heures et demiedu soir, en l'église sainte-Anne, sa paroisse.Or. se réunira au domicile mortueire, ruede Tourcevilte. 12.

FfiaDisspearIsrajas£9i?iisi III ne sera pas envoyó da lettres a'invi-tation, le present avis en tenant lieu.

(SlXiZ)

M. et M" Paul FAUQUEet leu s Enfants :M. et M- Marcel LEFEBVRE,née FAUQUEetleur Fits :Les Families PROSPER, PETIi et Henri \POLIHARE:M. J PAILLETTE,Directeur de la GrandeBrs-S' ri.' A s •eicnno ;Lbs Employés et tout le Personnel dc la Grande jBrasser, o Aisscierine, et les Amis,Ont ia douleur de vous faiie pari do !i perteeruelie qu'iis vicBnent d'éprouver cn la ptr-sonne doIVIonsieurC. FAUQUE FitsRepiisentant ie la Grande Brasserie Alsac-enneb ur frèrr, oncle. cousin rt. smi, déciïdé !•■vendredi l" mars 1918, a 11 hearcs du uvilro,dats sa 37» snnéc.Et vous prient de bien vouloir assister a so*convoi et enlcrrement. qui auront iieu ie dimscche 3 courant, a ncuf hemes du matin.On se réunira au domicile morlusire, 76, ruede I'haishourg.Su mnt la vo'ouU du Dèfml, cn est priéde ii'tii voyer que d.s jku-s n-l, relies.Inhumation absolwnrent civiie oa fossooomniuno |6140

M. et M"' Jean NADAUD.«es pére et me<o ,SM. Jean et Roger N'DAUB, «ea peivs ; hsFamilUs NADAUDet FLEURYei ies Amis,Ont la douleur de vous faire pul de la perioerueile qu'ils vienaeu! déprouver en la per¬sonne deIVIaurice-Auguste NADAUDdécèdé le 23 fevrier 1918, dans sa 6» année.E! vous prient do bien vouloir assister a srsc-onvoi ' t inhumation, oui surer, I iieu dematnciimanehe 3 couraal, a une heure du soir.On se réunira su domicile moriuaire, 21.ruo Augustin-Normaod.Ii no ssra pas envoyé d© iettrös d'iavi-tatiori le présent avis en tenant lieu

(61;*;/)

rPierre G0UAULTit la FundWe,Bemercient ies personnesqui ont bien vottluassister aux coivoi, service ct iobumaiioa deIVSadamo GOUAULTnóa Julia MOTELAY

M~>J SERVAIS,s. v, nv,j ;M ot M" Lusim SERVAISet leu • Filie ;Ft. Maartse SERVAIS,ses rnfitn s ;

les Parents et les Amis,H 'mercient Ies nrr-onnes qui ombien vonitisssistcr auxconvo; service et iiihnm-iion d -IVIoRs eup Jean-Baptlste SERVAIS

LAIT CONCEWTRÊ

NESTLESUCRÉ ©t SANS SUCRELAMARQUE PRÊFÊRÊE

Page 4: Samfdi2tars19(8 LePetitHavre...aservir anx dépoiatus. M.CiéinentPl explique qa'il s'agit d'one bpgatelie de100milions dosupplément. Ge n'est peut-êire paslemoment d'impuserct-te

fjê Petit Havre — Saroedi2 Wars1918

COMPTOIRSNORMANDSPrunes cfEnte

Grandcfooixde Conservesde Poiset Haricots&des prix défiaiit toute concurrence

BOURSE DE PAR5SI'1 Mars ISI8

i.onflresKspsenejloilsndeStd'ii-Korvèga......New-lforfcSnfidtSuisse

SffARCHE DES CHANGES.....S7 (3» » a

6 921/2aS 53 1 2 t63 1/4a

1 73»/»a5 67 1/2a1811 2 a1271 4 A

27 18»/»6 981/22 57 1/263 14

1 79»/»5 721/21831 21201/4

BAG A VAPEURENTRE QUILLEBEUF ET PORT- JÉROME

Slots de Mors8 Arr fls 9 h 39 4 11 i>303, Act de <0h - 4(3 h.—fas d'arrêt.5. H

6. rrSl toate li jonrafie0 Ps# d'arrSt.(O, ?rem dén. i?h.-mLicrn. dép. s. ir 5 ti. 3!)II, ''ran dêt> a 7 6 35 m.Dsmier s ir 4 6 h. 5

Premier dêpart de Quiliebenf a 6 hcnres dn matindernier dêpart de QuHiebouf a 7 heures da soir.Premier depart de I'ort-Jérftme A6 heures 30 da ma¬tin, dernier depart de Port-JérOma 4 7 h . SOda soir.iA /'exception fles orrêts ci-destus indtqués

Mnrcgraptae dn

PLC!NE ÜSER

BASSEHER

11 h 28 —23 tl, 44 —6 h 67 —19 b. 10 —

Mai'4

Hauteur 7 « 46-» 7 » SSa 1 » 33» 1 » 40

VENTE PUBLiQUE

SALLE DES VENTESRue Victor-Hugo, 02

Aisjoufd'liui samctlij i! sera icadu

UNFORTLOTDEVOLUMESNEUFSdes msillsurs auteurs

(QloOz)

IVISOiVERSScciéléFraasslsslitCoesMionsmcaniqnts{AHCIENSÉTABUSSEMENTSCAIL)

SRg-e social 37, rue des flïalhiu-ïns, Paris

MM.Ies AcHonnsires sozit inslamment priés defléposer leurs litres, quel qu'en soit Ie noinbrelCr>dit Lyonbsls, Complok Nbtiqnal d'Ercompto,Société Génerale, Grédil indusiriel el Commercialetc,), en vuo de la procbain asscnibiee gpt-eraleexir.>ordipa:re . coiivoquée pour le 9 Mars,et qui dc.it délibérer noiamment sur us projetd'augmentalion (iii capital social.Eu taison dé I'iniportance de celte asseinbiéequi, lfgalcmeni. doit compreadre le tiers ducapiial social, te .Conscil d'administraUon a dêcidétl'ollouer un jeton dc presence de nn franc paraction döposée ét representee. 2812m (5093)

lisijimfl a Ia personae 4 qui, par erreur. onI Illllisl'j fl rcmis I*»rnpl«te i»oIssd«8-n Kent au li' u d'une cross» en bms, Mercrediffatinée . - Uappurter centre recompense, CIMEviAOAllMOST. 16147Z!

ïlI?ïiIYI! dimanche. du boulevard Maritimo§ lilsilU a la rue Séry, unc petite MOsTREfd or anx initiales E IX — La rapporter controRécompense a Mmo LE8AS, 89, rue de la République, a Bieville. (öizSz)

DSMllY'ftl? AIDE-COMPTABLE"it! IrCiSirslll'Ij avanl bonne denture, chif-l'rant bicn. — Adrcsser demande botte postale 76i,Le Havre. (6 25)

MM MARITIMEs°f!o'v''ÉB3*enbu cournnl do la Douane el des Exr>e'illons Faireoff es détail des. — Ecrire : Armements 55, »u bu¬reau du journal. 28. i". 2 jöOMz)

m DEMAKDEtl n «-Uiers»S'adresaer a MM.aUVRAY ET GEFFROY. rueVictor-Hugo, 73. »—(6004j

LE SPORT, tailleur, 18, rue Thiers

OADEUGDEjelne" mom »eiiel5a/7a.ns oor les courses et le nettoyage.Boas app liutements. — S'y presenter.

A!¥ 141,'li b Courtiers pour arti-U,1 UfiiHAllI/lj cle d'alimentation. ChezJA0UEN, 28, rue Augustia-NormaDd. (6146z)

(M DEMANDE j»«»*«enVï.e»,nés Lion payés. TREFILERIES, nouvelle urine,Qudlel. 1 2.3 6099

a IT hrill \IUj> «« LIVRECK trósUil l/IMil/lllUEi sdricux. Sacbant conduire.S'adresser rue Victor-IIugo, 63. (6138z)

AY II I?12 i YA I? ^'o Chaudronuier17.1 I'lliifliaiilFIa connaissaut ia tuyauterie.Prendre I'adresse au bureau du journal.

»— (5679)

AY! IlVH i 1|\D *«•» Veadrur pour laIFil II 111111till II III Conf clion bommo. — Soprésenin <imanche, de 9 heures 4 11 hcures,An Gagns Petit, 263, rue de Normandie. 2.3 (6134)

AV no; k I'flljl "O Emptos-6, pourVis IIIiillliY llIlj travail de bureau.S'adresser 66, rue Joinville, de ö heures 46 heures, (Ci26z

AYJ UI7|| 1 It'fti? de suile, Employé. Irdswis PiMlmilUrj au courant des Transportsfluvlaux. et .leuue ilouime, do 18 a 20 ans,C'lmrnis poinieur. References exigees. — EerireREMY,boll- postale 033. 28 2.4.6 (6071)

0U nVHiNM7 »ni .i**"510 linitimctl II MI /111II El pour fa/re courses et nettoyageS'adiessei Pharmacie ÏHÜUE1', 208, rue (!'- Nor-mandie, 208. (6129j

ON BEMANDE

UNE "VJEM D JEf JSEAu Liou de Belfort. 1/5, rue de Paris

1)

OSMANDEline Femme de mé¬nage, de 7 heures dumatin » 12h 1/2 lous les jours.S'adresser au bureau du journal. (6l27z)

ON CHERCHE BUREAU3 on 3 plèces

Prendre l'adressa au bureau du journal.27.28 1.2.3 (6062)

A F APIPÏi * ménage sans enfants, Appar-aJuUEIl teim-Bt m< uble, compose dscuisine, Salle a man.er avec piano et cbambre.—S'adresser 40, rue Michelet, au 1". (6l44z)

A I A I'll' I) 0 Salntc Adresse, 70, rue d'lgnau-IjUUlM val, pi til • t grand .I»i-iS I eisj.it iii is avec c^bane. — S'y «dresser pour visiteret pour trailer, rue Lesueur, 68. 2.8 (6139z)

A | A J; Ell isoiiiiij o avec Logement aLlrl/lill usage de tout commerce, avec li-cencr ae liafe-Débii oil s'oxoloilait un restaurantdsns quartier populeux. — S'adresser a M* 1IÉ-RARD, huissier, 131, boulovard de Strasbourg.

2.3 (6133)

m DEMANDSbonpiano(tasions'Kdresser a Gommatdant U. G. A. Base D^pot,Harflcur. 2.3 (6i30z)

A«T AI? SI 4IYAI? h aciietcr BAHIUQIESUlï IIIslüAiïIIu vides viu blaue. pré'ó-ri nee i-hént', bon état. — Adresser offros aCRIK'QÜE,bureau du journal. (6124)

A VENDUE

PONETTE Voitui-eBrVcixêe. Prendre l'adresse au bureau du jour> al.^ .16148z)

Al l VUfil? one Chatnbrée ouis XVIlUillllllU en noyer cire, friso, lit avec3 >'"rnier, table de nuit, armoire a g ace 2 porles,2 ch ises et loiteUe, lit rer et cuivre avec som-miervFour visiter, samodi apiès-midi et dimanchematin. — Prendre l'adresse au bureau du journal.

1613't)

Al'rVHItl? Cbambre pirclipln, ftVLil II1< U l'état nent, pour causo de dé-

part. — S'adresser 1, rue dela Gaffe. |6l43z)

VI? I AO M. T4YMAN8, 43, rue Fr6lI'iLUo déric Bellanger, achète tous vétosd'occaslon inèiiie hors d'ötat. — Ecrire ou seprésenter le soir après 7 h. 1/2. (6119z)

IIIIII li'8 SAVONS, on demande représen-IlsJliiEiij lams sérieux, fortf-s remises. —GHANDKEMV, SALON, (B.-d.-R,).

Mo S» — 31 m. J5031)

SUIRASIEZ-VOUS!CS YL7 X 3E3 SS

Votre Gorge, vos Broucb.es, vos Poumonaen les défendant, en les préservantpar l'antisepsie volatile des

PastillesVALDAcontre les dangers du froid, de l'liumiditó,des poussières, des microbes.

POOR SOIGKER EFFSCACE^EMTRhumes, Maux de Gorge, Bronchites, Grippe, etc.

EMPLOYEZ LES

PASTILLES VALDAremède respirable anti3eptique

Mai3II faut AVOIR SOIN DE BIEN EMPLOYER

ies PastillesVALDAVéritablesSEULES RÉELEEMENT EFFIGACE3

vendues uniquement en BOITES de 1.75porta nt 1ö NOM

YOTREjjjTjgf EAUd7colögneCaves

Vendu» 3Ö O/O moins cher qu'ailleura

MMutaoto unique ; S ÉS, eeuw tie Sti Hégpss&ïiqtte

RHUM PHÉNIX — PHÉNIX DES RHUMS

£eux-tle-Vierenommées,FlusiccrsmiiiisrsdeEoiÉillesVINSfinsèprixfrèsmodérés.

<VEMMESQUISOUFFREPNde THTnlaalies intérïesipes, Xli-lrSJe. Fibrome, Xléntop- ~rngics, üuitea de ioucSics, Ovarites, i'suneurs, ferlesSilanclie». etc.KEPIIENEZ COURAGE

car il existe un remède incomparable, qui a sauvé aes milliers demaiheareusG3 condamnées a un martvre perpétuel, un remèdesimple et facile, qui vous guérira sürement, sans im»<«oiuiui <o>jpéjs>aI««2:i3,c'est ia

JOUVENCEDELABBÉSOURYFEBEE8 «nl SöUFFItËX, auriez-vons essayé tons lestraitements sans resultat, que vous n'avez pas ie droit de déses-

pérer et vous devez sans plus tarder. faireune cure avec la JOITVEMC/E die E'AbSjéSOEitY.

UJIÜÏEICEDlllli SOURTc'est le salut de la FemmeFEMME» qui SOITFEHE2 deRégies irrógulièrea, accompagnees de

douleurs dans ia ventre et les reins ; de Migraines, de Mauxd'Estomac, de Constipation, Vertices, Elourclissements, Varices, Herror -roides, etc.Vous qui craignez la Congestion, 1pb Chalenrs. Vapeurs.Elour-

dis'/pmen's et tons les accidents dn RETOUR D'AGE, emplovczla JDLYDXl'K de I'Ablié SOCHY qui vous guérira sürement.Le Bacon, 4 fr. '25 dans loutes Ies Pharmacies ; 4 fr. 85 franco gore.Les quatre Bacons, 17 francs expedition franco garc contre inandat- postoadressé a la Pharmacie ïsgj.vs OtN'i'is-ias, a Rouen.AJOUTER O FR SO PAR FLACON POUR L'lMPOT

bk Blen exiger laVoritabJe OUVENCE de PAbbé SUUEYavec la Signature M g. DUtttONTIER

(Notice contenant renseigtiemeius gratis I

Bxiger c®portrait

SB, rue cle M^tz

Atelier Spécial de Bons

X3 ENTIERSTRAVAUXA/VERICAINS

Bridges, <nuranncs d'ur, InlaysObturations des Dents, Euiaii, Porcclaina—: REPARATIONS IllMËItlATES

Haison Frangalse s'étant assure le concours d'unChirurgien Dcnliste

de la F«cnlté do M^decine de ParisMEILLEUR WARCHEQUE PiRTOUT AILLEURS— Ouvcrt méme le Dimanche matin —

41eSl) '2902)

3S^i-£L'XLos SOJo paie le vleii or même br sé3fr.59legr.es(MangedemesBIJOUX3JLdCOr«',X'I=6.3B3 SIDIAMAKTTS

et 3 fx-ancs le gr. conti-e ARGENTLHLEU,40,meVoltaire(Télép,14.04)La rue Voltaire commence d i'iió el TortoniASSORTIS1ENT COHPX.ET de

BIJOUX " FIX "1 OUT15S LES DÉCOR ATIONS et TOES LESRUBANS B' Iges et Francais. — Spécialité debarreties de plosieurs ordres ensemble. t6145z>

SPfEllllItDELITiDIEl_. VASSAL

8, rue J ules-Lepesne(prés VHótelde Ville)

COUVERTURESCouvertures fantaisie, pour lit1 personne 1 6 50Couvertures fantaisie, pour lit2 personnes. 18 50Couvertures algériennes laine,pour lit 2 personnes 27--Couvertures laine blanche pourlit 2 personnes 39--Courtes pointes pour lit 1personne 24--Courtespointes pour lit 2personnes 32 --En raison du prix modique des marchan-dises. la vente est faita exciusivemect aucomptant, — (les bons de l'Union Econsmiquesont acoeptês en paiement).

On achèlc trés cher

VIEUX PAPIERS.Faire offres par lettre : PAPIERS 28, rue de laBourse. 2.3.4.6 8,10(6087)

AVISAUXMARBRIERSA 1TOBE »S5.Ms JoliHailmbianoeans défai.t, trois mètres de long sur 1 m.26de large et 6 cm d'épaisseur.Prendre l'adiesse au bureau du journal.

tij«t »—

IPROPRIÉTAIRESMalsona do IS»iijtori qui désii'czvendre, adrcKsez-voui» cn rEtudeE SIÉTRAL. ancien notaire, 5. rui'Edouard X.ai'iie, 1" étage, oit vru» trou-vcrez de nmnbrcuses dema»des.

»— (7'95l

Cabinet Deniaire Ch, MOTET

G. GAILLARD, SuocesssorCHlRUROEN-DEtVTlSTK

Otplime ae ta facutte ite 6/6tiec/nede Parisit ae i'Ecole Oentatrs Frangaise

17,RueMarie-Théréss(angledelarusdaiaBeurseLEI HAVRE

MALADIESDELAB0ÜCHE& DESDENTSProthè»e Den Hiiro

Réparations irnmédiatesDEHT1ERSsanspoqus,sansoroctiet(SsmiawaTanObturation aet Dents, a Cor, piatine, email, etc.

TRAVAUX ASHERICAiNSBridges. C'ouronncs or et porcelaine

TOUTSANSLAMOINDRED0ÜLEUBpar Ancsthésie locale ou generale»3. CAXLLARD. exöcute lui-mèmermis ies wsvsut aui im som coufiéa

'enveif/eud ProBuiÈpour büanc£ir fe tingeIN'ESTMSUWELESSlVEiSUPPRESSIONDUSAVON:ET DE LA LESSIVESANS0XTGÊNE.SANSCHLGRENebrüle pas leliege50/oDÉCQNQMIEAdrn0.nG'?66, Rue Caumartin. Paris;EN VENTE PARTOUT. j

bMaimAUGHIGDEPARISTailleurs pour Dames et Messieurs37, Rue Joinville (2*étage) —

assure one Farfaite Exécution desCommandesqa'on vent bien lut coafier

GrosHARENGSSaors25 francs le 100G. DUBOIS, 22, rue de Paris, 22

Ufagosin :au fond de la>cour2. t '6157Z)

FONDS DE COMMERCEPour VENDUE on ACUETER un Fondi deCommerce, adrassez-vous en touts contiance auCabinet de M. j.-m CADIÖ. 231, rue de Normandio,au Havie. Eo lui écnvant une sitnpie leitre, 11passera chez vous. 2«—fi53U)

FondsdeCommerceèvendreÉP1CERIE-PRIMEÜRSLlquPlos

Bénéflc nut &placer 6,"()d francs Pan pour 6,000 francs. (Décès).Ecrire jEAN REDOR, bureau du journal.' 2.4.0.8 (6135)— — — — — «— «B— MM— 1

Bsnsa VenarePAVILLOiM a vend e(Libre le 1" mai)

PAVILLONCOMFORTABLEIr!»la oille, 7 grandfes ptéC' s, janiin, cnstruclh.nen bon étal, Prix : RO OOO francs. Fact-lités do paiemeni.RenseigDementi Etode E. MÉTRAL, 5, rueEdouard-Larue

5915)

LeSarvscsdesCSieniinsdeFarL«HAVRE,MOi\TlVlLL!EP,S,R0LLEVILL8STATIONS 2.3 2.3 2.3 2.3 2.3 (D,F

li© Harre..,. . dép. 7 51 11 48 13 42 18 50 20 35I2I 54Graville-Stc-Honoriue 7 56 H 53 43 48 18 56 20 42)22 1Harlleur 8 i 11 58 13 54 19 2 20 49122 7

8 r/ 12 2 13 39 49 7 20 55122 128 i) 12 6 14 3 49 44 21 —122 168 12 12 9 14 8 49 46 24 6 22 21

R-pouville 8 18 12 17 14 15 49 23 24 15 22 28RoHeviile .arr. 8 23 12 22 14 23 (9 29 24 32 22 34

STATIONS 2.3 2.3 2.3 2.3 3.3 |d.F

HoHevilie dép. 5 10 6 21 10 49 43 24 n s|20 1!5 17 6 28 40 55 13 29 n 10,20 ia

Vifoiitivi lliers. 5 25 6 36 li 4 43 36 i? li 20 2G5 30 6 'vi 41 9 43 40 17 2?i20 315 35 f 46 M 14 13 43 17 27120 3»

flarfleur 5 40 6 51 1' 20 43 47 17 32.20 41Grav -St« Uonorioe... 5 47 6 58 H 97 43 54 (7 3S120 43

5 53 7 4 li 'ó\ 13 56 17 43120 SI

LE HAVRE is FECAMP et Dice curst

l.e Havre ..dép.urêauté-Bcuzeville.. .j j',reinviila-Ymauvillabos lis dép.Fecamp arr.

2.3 2.3 2.3 2.3 as— 6 5 7 22 48 307 lt) 7 57 49 247 29 H 55 n in7 5;» 12 17 tl 5(18 2'- 42 40 22 38 41 12 57 22 20

•TATI0X»

Fétamp dép.Les tfs . dép(JratnviUe-YmanvHle'Iréauté-Beuzeviüe ...ij

L» Havre

arr.dép.

2 3 4.3 2.3 2 3

6 45 10 g <6 336 42 10 48 17 36 52 iO 57 17 217 4 II 11 17 37il 3S <2 53 48 2718 1 . 83 40 19 15

LEHAVRE,BRËAUTE-BElïZEVILLf!a LILLEÖ0NNRSTATIONS

l.e Havrearéanté-Benzeviile .MirvilleBolbec-ville(Iriichet-Saint-Antoiae. . .Le Becquet.,Lillebunnc

— dép.(arr.'"/dép.

STATIONS

Oicbnnne.....- Becquetrurhet-Saint-Antoine. . .ilbec-viiletirville

•dép.

röauté-iieuzevillee Havre

( arr.•"(dép....-arr.

23 2.?.

6 5 __ 18 M7 10 19 247 35 19 507 48 49 508 23 20 468 32 20 238 42 ——20 3-38 50 20 88

2 3 2.3

5 31 _ 16 —5 37 —_ 46 75 44 ———— 46 195 51 —— 47 425 57 —— 47 246 5 47 346 27 _ —18 277 15——- —49 15

HAVREb MONTÉROLLIER-BUCHYelviceversa2.3 STATIONS 1.2.3

(2 50 Bnchj. . . . dép.—— 14 -V Critot ————.__—17 4i Bosc-le-IIard. . . fi48 6 Cléres 6 16 _ _——18 30 St-Ouen-du-D... 6 35—— 18 '18 Saussajre.. . G 5049 22 Motteville . .arr. T 36——19 34 — • ..dép. il 50 ——10 45 Le Havre arr. 13 401

STATIONS

Le HavTedëp.ilülteville. .arr.- . dép,■aussayo-t-Ouen-du-B. .léreslosf-le-ilard.. .Irito.Itucby ...arr.

HAVREImprimerle du journal Le Harrn

• 15. rue Fonteneile

L'Administrateur-Délequé-Girant: O. RANDOLPHS'

VIN GÊNÊREUXfill RfCHEm ilillllllFeuilleton du PETITHAVRE 40

mm li miPLiGrandRamansensatannel

2? ar Georges 3Vt-A.LlD.A.C3-TTB

— Qtioi ?Le comte se relonrna versMarius, reculad un pas et le regards de l'air d'un liomrnequi se demande s'il rêve ou s'il n'a pas de-vaixtlui unfou.— Je ne döraisonne pas, continua celui-ei au bout d'une minute de silence ; si in-croyuble qu'elle paraisse, cö que je dis estla vérité, Ja pure vérité, Monsieur.M. de Gnibel laissa éciuter un rire sourdd abord. puis strident.C'est 'de la flèvre jaune, cela, mon gar-con ; je vais appeler mon médecin ; onvous soignera mieux tl Paris qu'en Tou-raine.— J'espèrc qu'avant, Monsieur le comteconsentira a me suivre a Bry-sur-Marne,oü i! verra \ vonne et sa nourrice insta lléesdans la petite maison qu'eiies habitentensemble.L'air tranquille de Marius Lovier troublaencore Sosthène.II fit quelques pas dans la pièce, flé-vreux, indécis ; puis, se pla^ant devant lepaysan, il répiiqua en baussant lentementles épaules :— Peut-être allez-vous prétendre que'ecercueil desceadu daas le caveau des

SBCONSOMMÉENFAMILIECOMMEAUCAFÉ

Brunaire, au cimetière de Beauregard,était vide?— Je ne prétendrai pas, car ce cercueiln'est pas vide.— Vous voyez bicn que vous divaguez...que vous ètes fou !— II n'éfait pas vide : seulement. cen'était pas le corps d'Yvoiine qu'il renfer-mait !Soudain Ia parole se Dgeasur les Ièvresdu comte.La froide sensation d'une lame, un fris¬son rapide et glacé, lui glissa dans le dos.Marius restait si caltne, il parlait avecune autorité si grande, qu'une crainte in-déflnie, mais affreuse, l'empoignait.— Non, répéta le jeune homme, co n'é¬tait pas 1ccorps d'Yvonne que renfermaitce cerceuil, car ce n'est pas Yvonne quifut brüiée dans le hangar.Sosthène trembiait, la sueur lui perlaitau bout de ses doigts frémissants.— Qui ? interrogea-t-il d'une voix étrau-glée.—- J'ai bien peur que ce ne soit MileAlice Brunaire.M. de Guibel s'adossa è Ia muraille, lescheveux dressés, hagards, d'une lividité decadavre, privé, a une seconde reprise, dei'usage de la parole.— Yvonne vit, fit Marius, cédaut è sonémotinn, Yvonne habile tout prés de Pa¬ris : vous pourrez la voir, si vous le vou-lez, dans quelques heures. Le lendemainde la catastrophe, alors que je faisais matournée.je l'ai trouvée évanouie, demi-morte de faim, de froid au fond d'unfourré .« Moiet ma mere, nous la rappeiamcs

avec peine a la vie ; enfin, sans le secoursd'un médecin, elle put se remettre... Etdevinez-vous pourquoi nous n'avons pasde suite dévoilé l'erreur?.., C'est quenous soup^onnons M. Brunaire d'ètre l'au-teur de l'incendie du hangar, d'avoir vouluse débarrasser de sa nièce en faisaut croirea un accident.— Taisez vous ! c'est horrible ! articulaSosthène.— Qui l'aurait allumé, puisque Yvonnece soir-lè, n'y est pas entrée ?— Taiscz-vous ! répéta le comte, dont latêteéclatait.— Qui l'aurait allumé ? insista Ie garde-chassc ; en admettant que MademoiselleAlice, sur le point d'ètre arrêtée dans safuite, s'y soit réfugiée, ce n'est pas elle, jesuppose?Fléchissant sur ses jambes, Sosthènechercha un fauteuil et s'y laissa tomber.II y eut un nouveau silence, long, pesant,un silence de mort.Marius le roinpit.— Moi, je ne vois que cela ;Yvonne vit,sa cousine a disparu. . . Un corps caleiné aélé trouvé sous les décombres; ce corps,puisqu'il n'est pas celui de la première, estcelui de la seconde.Sosthène de Guibel poussa une exclama¬tion rauque.— Assez ! je vous ai dit assez !Impitoyable, Marius poursuivit :— Et si c'est sa fille qui a péri, c'est M.Brunaire qui a mis le feu. . .— Non 1prononpa sourdement Sosthène,non I Alice se serait enfuie.. . Non t. ..— Qui nous dit que toutes les issuesQ'étaieot pas fermées 1

Terrible dans sa concision, redevenufflaitro de ses impressions, Ie garde-ehasse dominait le comte de plus en plus.Ce dernier esquissa un geste de dénéga-tion.— II faudrait que eet homme fut unmonstre, un sauvage !—.C'est sa nièce qu'ii croyait livrer ècette fin atroce,— Qu'importe!— Oh ! sans doute, et je suis de votreavis, cel bomrneest un sauvage. .'.Fou d'horreur, d'épouvante. repoussantle sinistre tableau de cel le qu'il aimait setordant dans les Hammes. Sosthène mar-chait de long en large, titubant, palissantdavantage, (|uoique cela semblat impossi¬ble.Marius se tut. pensant que, le coup por-té. cc n'était plus a lui de parler.M. de Guibel s'arrêta.Les frissonnements qui Ie secouaientavaient disparu.Lui aussi était calme, d'un.calme froid ;il demanda :— Dites-vous vrai?... Yvonne Bru¬naire, pour tous enterrée dans le cimetièrede Beauregard, existe-t-Blle ?Le jeune homme leva la inain avec unelenteur solennelle.— Elle existe.— Elle habile les alentours de Paris?— Bry-sur-Marne... Si Monsieur le com¬te consent a m'y suivre, il lui pariera,— Partons!Et il tira Ie cordon d'une sonnette.Le valet de chambre entra.— Mon chapeau, mon pardessus ; qu'onaltelie ie coupé l

Dix minutes plus tard, Sosthène de Gui¬bel el Marius Lovier prenaient place, I'una cöté de l'autre, dans le coupé vert auxpanneaux armoriés, qui fila dans la direc¬tion de ia gare de l'Est.A cinq heures, alors que déja il faisaitnuit noire, les deux hommes pénétrèrentdans la maison louée six semaines aupara-vant par Florence Fleurquin.Y'vonneet sa nourrice travaillaient, enattendant leur höte, prés de la table ronde.Elles se levèrent, Ia première toujourstimide, voulant s'esquiver, en se trouvanten présence d'un étranger, la seconde sur¬prise et trés troublée.Florence reconnut vite le comte et avan-ga une chaise, tandis que Marius disait enretenant Y'vonne :— Restez, je vous en prie, vous n'avezrien a craindre.Dehout contre Ia table, les bras pen¬dants, Sosthène fixait sur la jeune fille sonceil sombre et scrutateur.II murmura bientöt, s'appuyant d'unemain sur Ia table :Mêmes cheveux, mèmes yeux, mêmetaille, mais l'idiote qui errait dans le pareétait maigre, blême, avail le regard vague,ie corps déjeté.Et tout haut, è (Marius:— Qui m'affirme que cette jeune fille estbien Y'vonne Brunaire ?— Moi 1— Moi 1 répéta Florence.— Tous deux, vous pouvez mentir. .. IIm'est permis de ne pas vous croire.— AIi ! Monsieur, fit Ia noürrice enétendant le bras, les gens du village la re-couuaitront, eux, car avant que soa oacle

ne l'emmène è Paris, elle était telle que lavoila, moins bien prisc, peut-êtrc, maistoute blanche et toute rose. . . et plcine desanté. ..— Comment vous appelcz-vous ? inter-rogea M. de Guibel, s'adressant a la jemtcfille (fun ton brcf.Yvonne nc répondit pas.— Asseyez-vous, Mademoiselle, fit plusdoucement Sosthène, prenant la cha< equ'on venait de lui présenter, et veml vzsatisfaire ma curiosité.,. Comment vou»nomme-t oo ?Rassurée, Y'vonnes'assit en disant son'nom.Le comle lui posa quelques autres ques¬tions, puis il demanda de lui racouter safuite du chateau de Beauregard, sa coursedans les bois et soa réveil chez Je garde-chasse. \Eile s'en acquitta convenablement, d'unevoix un peu basse mais süre.Ge récit ccrrroborail en tons pointscelui fait en détail par Marius. sur la prièredu comle, pendant le trajet de Paris éBry.— Ge peut être une legon bien apprise,pensa Sosthène, qui eüt voulu douter de¬vant l'évidence même ; que lui dlrais-jobien pour essayer de i'embrouiller?Et se souvenant lout a coup d'un inci¬dent, au cours de ses rendcz-votis avcoAlice, et oil Yvonneavaitjoué un rèle :— Alors, vous vous souvenez do moi ?

(A Suivre),

Vu par Nous,Maire do la Ville du Havrepour la légalisation de la signatureO. RANDQLET, apposes c