num.74 * ano 4 * 4 de fevereiro * 4 février 2017 allemagne : … · 2017-02-04 · a construção...

20
Cont. pág.2 jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português www.facebook.com/museucombatente.oficial Visitez Le Portugal International Europe Allemagne : Martin Schulz au combat face à Angela Merkel Le SPD a choisi l’ancien président du Parlement européen, Martins Schultz (à gauche).mieux placé que Sigmar Gabriel, pour affronter l’inébranlable chancelière aux élections de septembre. De notre correspondante à Berlin, Pascale Hugues| Le Point.fr Mauvaise surprise pour Angela Merkel. Son rival social démocrate aux élections du mois de septembre ne sera pas celui auquel elle s’attendait. C’est Martin Schulz qui défiera la chancelière qui brigue un quatrième mandat à la tête de l’Allemagne. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe à Berlin. Tout le monde avait pourtant parié sur Sigmar Gabriel, chef du SPD et ministre de l’Économie. Après des mois de suspens, voilà la K-Frage (la question de la candidature) résolue dans un coup de tonnerre. Deux jours après le premier tour de la primaire de la gauche en France, ce sont les sociaux-démocrates allemands qui prennent place sur la ligne de départ de la course au pouvoir. Les Allemands ne portent pas vraiment Sigmar Gabriel dans leur cœur. Trop compromis par sa participation à la grande coalition CDU-SPD ces dernières années, peu populaire et modérément charismatique, le ministre de l’Économie, qui est aussi vice-chancelier, savait qu’il n’avait aucune chance face à Angela Merkel. Il a donc préféré tirer sa révérence et laisser la place à son ami Martin Schulz. Il n’est un secret pour personne qu’il a longtemps hésité face à l’ampleur de la tâche. Le fait que sa femme soit enceinte de leur second enfant a peut- être également influencé son choix. La décision, s’empresse-t-on de préciser au SPD, a été prise d’un commun accord entre les deux hommes. Sigmar Gabriel est certain « que ce choix est le bon ». « Il y va de la survie du SPD » Pour Angela Merkel, l’ancien président du Parlement européen est un rival autrement plus dangereux. Et cela pour une raison évidente : Martin Schulz est populaire en Allemagne. Sa cote d’amour a même doublé à plusieurs reprises ces dernières semaines. Si la chancelière est l’une des dirigeantes politiques les plus appréciées en Allemagne et les plus respectées dans le monde, sa politique vis-à-vis des réfugiés pourrait lui coûter beaucoup de voix. Plus populaire que Sigmar Gabriel, tribun capable d’enthousiasmer les foules, Martin Schulz est le seul à avoir sinon une maigre chance de battre Angela Merkel, du moins d’éviter l’effondrement de son parti le 24 septembre. « Il y va de la survie du SPD », a déclaré Sigmar Gabriel, visiblement ému. « Si nous n’enregistrons pas de bons résultats en 2017, alors en 2021 rien n’ira plus du tout. » L’ancien président du Parlement européen avait annoncé au mois de novembre sa décision de quitter Strasbourg et de ne pas briguer un troisième mandat parce qu’il souhaitait jouer un rôle plus actif dans la politique de son pays. Voilà son vœu exaucé au-delà de ses espérances. Martin Schulz est entré en campagne As imagens de um muro que já ocupa 33% da fronteira Trump anunciou que o muro na fronteira com o México vai avançar “imediatamente”. Mas a obra só vai continuar e concluir uma vedação que já ocupa 33% da fronteira. Eis 38 imagens. Donald Trump não vai construir um novo muro na fronteira entre os EUA e o México: vai apenas completar uma vedação fronteiriça que já representa 33% da linha que separa os dois países (mar incluído). São aproximadamente 1.130 km, um terço dos 3.141 km totais da fronteira. A construção do muro começou nos anos 80, na era Bush, e foi impulsionada em 1994, era então presidente Bill Clinton, o marido de Hillary, a candidata derrotada por Trump. A obra fez parte de um programa de Clinton contra a imigração-ilegal, a Gatekeeper Operation. Às 19 milhas já construídas foram acrescentadas então mais 54. Nos últimos oito anos, com Obama, foram feitas várias reparações. A maior parte do muro fica actualmente entre Tijuana (México) e San Diego (Califórnia, EUA), entrando mesmo mar adentro num ponto onde divide a praia. Neste local há três barreiras de contenção, com iluminação de muito alta intensidade, detectores de movimento, sensores electrónicos e equipas de vigilância com equipamento de visão nocturna e em constante contacto com a polícia de fronteira e com os veículos e helicópteros de patrulha. Mas há outras secções do muro construídas nos estados de Arizona, Novo México e no Texas. Há áreas de muro mesmo, mas a maior parte são vedações, redes e gradeamentos, até a simples câmaras de vigilância. Ver informação mais detalhada e outras fotos na página 16 Num.74 * Ano 4 * 4 de Fevereiro * 4 février 2017

Upload: lamdat

Post on 02-Dec-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Cont. pág.2

• jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português •

www.facebook.com/museucombatente.oficial

Visitez Le Portugal

International Europe

Allemagne : Martin Schulz au combat face à Angela Merkel

Le SPD a choisi l’ancien président du Parlement européen, Martins Schultz (à gauche).mieux placé que Sigmar Gabriel, pour affronter l’inébranlable chancelière aux élections de septembre.

De notre correspondante à Berlin, Pascale Hugues| Le Point.fr

Mauvaise surprise pour Angela Merkel. Son rival social démocrate aux élections du mois de septembre ne sera pas celui auquel elle s’attendait. C’est Martin Schulz qui défiera la chancelière qui brigue un quatrième mandat à la tête de l’Allemagne. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe à Berlin. Tout le monde avait pourtant parié sur Sigmar Gabriel, chef du SPD et ministre de l’Économie. Après des mois de suspens, voilà la K-Frage (la question de la candidature) résolue dans un coup de tonnerre. Deux jours après le premier tour de la primaire de la gauche en France, ce sont les sociaux-démocrates allemands qui prennent place sur la ligne de départ de la course au pouvoir.

Les Allemands ne portent pas vraiment Sigmar Gabriel dans leur cœur. Trop compromis par sa participation à la grande coalition CDU-SPD ces dernières années, peu populaire et modérément charismatique, le ministre de l’Économie, qui est aussi vice-chancelier, savait qu’il n’avait aucune chance face à Angela Merkel. Il a donc préféré tirer sa révérence et laisser la place à son ami Martin Schulz. Il n’est un secret pour personne qu’il a longtemps hésité face à l’ampleur de la tâche. Le fait que sa femme soit enceinte de leur second enfant a peut-être également influencé son choix. La décision, s’empresse-t-on de préciser au SPD, a été prise d’un commun accord entre les deux hommes. Sigmar Gabriel est certain « que ce choix est le bon ».

« Il y va de la survie du SPD »Pour Angela Merkel, l’ancien président du Parlement européen est un rival autrement plus dangereux. Et cela pour une raison évidente : Martin Schulz est populaire en Allemagne. Sa cote d’amour a même doublé à plusieurs reprises ces dernières semaines. Si la chancelière est l’une des dirigeantes politiques les plus appréciées en Allemagne et les plus respectées dans le monde, sa politique vis-à-vis des réfugiés pourrait lui coûter beaucoup de voix. Plus populaire que Sigmar Gabriel, tribun capable d’enthousiasmer les foules, Martin Schulz est le seul à avoir sinon une maigre chance de battre Angela Merkel, du moins d’éviter l’effondrement de son parti le 24 septembre. « Il y va de la survie du SPD », a déclaré Sigmar Gabriel, visiblement ému. « Si nous n’enregistrons pas de bons résultats en 2017, alors en 2021 rien n’ira plus du tout. »

L’ancien président du Parlement européen avait annoncé au mois de novembre sa décision de quitter Strasbourg et de ne pas briguer un troisième mandat parce qu’il souhaitait jouer un rôle plus actif dans la politique de son pays. Voilà son vœu exaucé au-delà de ses espérances. Martin Schulz est entré en campagne

As imagens de um muro que já ocupa 33% da fronteiraTrump anunciou que o muro na fronteira com o México vai avançar “imediatamente”. Mas a obra só vai continuar e concluir uma vedação que já ocupa 33% da fronteira. Eis 38 imagens.

Donald Trump não vai construir um novo muro na fronteira entre os EUA e o México: vai apenas completar uma vedação fronteiriça que já representa 33% da linha que separa os dois países (mar incluído). São aproximadamente 1.130 km, um terço dos 3.141 km totais da fronteira.

A construção do muro começou nos anos 80, na era Bush, e foi impulsionada em 1994, era então presidente Bill Clinton, o marido de Hillary, a candidata derrotada por Trump. A obra fez parte de um programa de Clinton contra a imigração-ilegal, a Gatekeeper Operation. Às 19 milhas já construídas foram acrescentadas então mais 54. Nos últimos oito anos, com Obama, foram feitas várias reparações.

A maior parte do muro fica actualmente entre Tijuana (México) e San Diego (Califórnia, EUA), entrando mesmo mar adentro num ponto onde divide a praia. Neste local há três barreiras de contenção, com iluminação de muito alta intensidade, detectores de movimento, sensores electrónicos e equipas de vigilância com equipamento de visão nocturna e em constante contacto com a polícia de fronteira e com os veículos e helicópteros de patrulha.

Mas há outras secções do muro construídas nos estados de Arizona, Novo México e no Texas. Há áreas de muro mesmo, mas a maior parte são vedações, redes e gradeamentos, até a simples câmaras de vigilância.

Ver informação mais detalhada e outras fotos na página 16

Num.74 * Ano 4 * 4 de Fevereiro * 4 février 2017

A Chuva e o Bom Tempo

2

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Cont. de la page 1

dès mardi soir. Et va devoir consacrer toute son énergie à cet énorme défi. Cet Européen fervent qui parle anglais et français couramment (il a pris part à un échange scolaire à Bordeaux) est membre du parti social-démocrate depuis 1974. Libraire de formation, c’est un lecteur goulu et, avant qu’une blessure ne l’empêche de taper dans le ballon rond, un joueur de foot passionné.

L’affaire du « Kapo »

Il entre au Parlement européen en 1994 et ce sont les insultes de Silvio Berlusconi qui assurent sa célébrité. En 2003, le leader italien, alors président du conseil européen, traite Martin Schulz en public de « Kapo », ces prisonniers particulièrement fourbes et cruels chargés d’assurer la discipline dans les camps de concentration. Schulz est offusqué. Le scandale est énorme. En 2004, la revanche arrive sur un plateau : Martin Schulz est élu avec 98,1 % des voix à la tête du groupe socialiste à Strasbourg avant de prendre la présidence du Parlement. Reste à savoir si Schulz réussira à mobiliser non seulement la clientèle classique du SPD en pleine érosion, mais s’il parviendra aussi à rallier les classes moyennes et à prendre des voix à la CDU d’Angela Merkel.

Quant à Sigmar Gabriel, il a fait savoir qu’il serait intéressé par le ministère des Affaires étrangères. Le poste se libérera le 12 février prochain quand Frank-Walter Steinmeier prendra officiellement ses fonctions de président de la République..

Advogado do Diabo ?Sempre me manifestei contra aquilo que considero mau jornalismo. E essa apreciação tanto visa o sector étnico das comunidades como, o chamado jornalismo Professional.

Vejamos então o porquê.

Em tempos idos — naquele identificado como do Salazarismo — existia a Censura do Estado, bem servida pelos inspectores do lápis azul. As notícias — mesmo as mais banais — eram passadas à lupa e por vezes, completamente alteradas do seu sentido onde, os traços azuis eliminavam aquilo que os censores consideravam contrário ao regime ou, então, aos bons hábitos e costumes decretados pela Santa Madre Igreja. Recordemos, como nota cómica, uma Portaria da Câmara Municipal de Lisboa em 1953, destinada a aumentar o policiamento em certas zonas da capital, onde, pelas sombras da noite, se cometeriam actos atentatórios à moral e aos bons costumes… Era assim uma espécie de inquisição que alguns séculos mais tarde, decretava a forma de viver, escrever, ver e de falar. Cometeram-se erros enormes e destrui-se a vida de muita gente. Muitos inocentes. Sabemos. Depois de um tempo áureo em que com muitos sacrifícios e responsabilidade de Estado se endireitaram as finanças do país e se criou riqueza, caiu-se no meio de caciques que queriam a todo o custo manter o regime tributário, escandalosamente favorável imposto por estes.

Mas os Portugueses, bons descendentes dos Lusitanos de quem um Imperador Romano disse ser um povo que não sabia dirigir-se nem se deixava dirigir, esperavam que alguém desse um passo na conquista ou recuperação da Liberdade e fosse suficientemente forte para poder ser seguido. Surge assim o Abril de 74, mais por razões militares que políticas, onde o regozijo se transformou num descalabro abrasador. Toda a gente — até aqueles a quem não se conhecia a voz — se mostrou e apresentou como pertencentes aos maiores democratas de todos os tempos. (Até comunistas!?) Nada mais evidente! A insolência, o desrespeito, o roubo, as agressões, o abandalhamento em todos os sectores e os palavrões mais obscenos, era prática corrente e fazia-se da denunciação o prato forte, aquilo que antes, se criticava aos pides. Os assaltos à propriedade alheia eram símbolo de elevado sentido de democracia…e atacavam-se os pobres que por qualquer razão tinham um automóvel e logo eram perseguidos e massacrados na praça pública acusados de “fascistas”. Os jornais de nada serviam. Implicados a tempo inteiro a elevarem ao expoente máximo os capitães-generais que lentamente, arrastavam o país e a população, para o abismo, o maior dos degredos mundiais: o comunismo. O socialismo dos oportunistas. Alguém se lembra de ter lido em qualquer periódico uma denunciação das asneiras que se amontoavam e estavam a instalar no tempo dos sucessivos governos minoritários, com as lutas e traições dos aspirantes a mestres como Soares ou ainda, no apocalíptico tempo do gonçalvismo?

Hoje, Mário Soares — talvez o maior facínora e oportunista que Portugal conheceu — é considerado pela imprensa portuguesa como “o fixe” e o maçónico Expresso, até lhe dedicou uma edição especial gratuita para o imortalizar. Só falta exumá-lo e colocá-lo no Panteão! E neste ritmo, guardem espaço ao lado para quando chegar a tão desejada hora de Sócrates!

O quadro ficará, então, quase completo.

Ora, acho graça a este tipo de jornalismo, enviesado, conivente com camarilhas de todo o género, que só há pouco tempo a esta parte vai denunciando os parolos e novo ricos, nascidos e multiplicados pela corrupção e outras vigarices, esquecendo que a tão estafada democracia depende, para sobreviver, que os jornalistas façam correctamente o trabalho pelo qual são pagos e contem os factos tão exactos quanto possível. Sem estigmatizar as pessoas de quem não gostam.

Ora todos têm o direito de simpatizar ou não com Trump. Pessoalmente prefiro-o à anafada Hillary, hipócrita e teatral. É certo que Trump está muito longe de ser um diplomata. Fala com o coração e não com a cabeça e, admito, até, que pode ser perigoso. Esperam-se as influências de gente que o cerca, com experiência internacional, para impedir decisões controversas e explosivas. Como amigo meu exemplificou recentemente com esta metáfora: considerando Trump como um elefante numa loja de porcelanas… Porém, os tais jornalistas, não devem contar meias-verdades. Nem fabricar “notícias” ou ainda, ampliar as reflexões de Trump nos milhares de tweets que expediu por dia durante a campanha, e que continuam a ser a sua forma de comunicação social preferida. Ele compreendeu bem o desinteresse dos eleitores para com a imprensa tradicional internacional, que despeitada pelo ostracismo a que o Presidente a votou, procura por todos os meios

(alguns até bastante imorais) de destruir a imagem de Trump e, pior, da sua família. Têm insistido — as alminhas “caridosas” que pululam por todo o lado do politicamente correcto — sobre a intenção de Trump construir um muro na fronteira com o México. Até aqui, temos lido e ouvido as mais diversas qualificações próprias da má fé. Agora, foram forçados a tirar o gato do saco (que não queriam difundir) e lá está a realidade que muita gente conhecia. Trump não vai construir um muro mas apenas acabá-lo, já que ele existe há 25 anos… cobrindo 1/3 da fronteira. e então, a imprensa, procura agora minimizar as eventuais e futuras realizações do Presidente. Francamente, é demasiado mesquinho como prosa. É o tipo de notícia com que os “esclarecidos” jornalistas se metem o dedo no olho…e não digo qual.

Há muito que se conhece a realidade, porquê então lançar insultos, acusações, subentendidos e outras bombinhas do género? Para dramatizar? Quando será que temos jornalistas honestos? Corromperam-se todos no tempo do Sócrates? Passaram agora de cordeirinhos a lobos?

Como disse Christiane Amampour, apresentadora vedeta da CNN:”Nós estamos confrontados a uma crise existencial. A pertinência e utilidade mesmo da nossa profissão estão ameaçadas”. E Arthur Sulzberger, proprietário do muito conceituado New York Times admitiu no dia seguinte à eleição de Trump que o seu jornal tinha errado totalmente, ao não ter sabido analisar a irresistível ascensão eleitoral de Donald Trump. Em referência ao muro, o Presidente acusa o México de se aproveitar da indolência dos Estados Unidos desde há muito tempo e que os défices comerciais massivos e a pouca colaboração numa fronteira porosa, vai ter de mudar imediatamente. Porque é necessário impedir a onda trans-fronteiriça de pessoas e drogas.

Haverá razão para criticar e denegrir um Presidente que procura salvaguardar os valores nacionais do seu país, a estabilização e melhoria da economia e o direito ao trabalho da sua multicultural população legalizada?

Como já afirmei, acho triste que um país da importância como os Estados Unidos não consiga apresentar mais candidatos de qualidade à Presidência, sem se envolver em recauchutagens e feminismos exagerados. Trump é o que é e os americanos votaram por ele. Começou torto, mas é o princípio. De quê ver-se-á mais tarde. Deixem-no cumprir o seu mandato e fazer a arrumação que há muito era desejada, depois dos tigres de papel presidênciais dos Clinton e Obama.. E que a imprensa nacional portuguesa e internacional, se afaste da ditadura do politicamente correcto da cultura ocidental, que esconde os desacatos e crimes da invasão muçulmana, impede as polícias de agir e que estabeleceu dois princípios de democracia: a verdadeira (...) e a outra, onde a liberdade de expressão pode ser retirada, suprimida, se alguém criticar o Islão! Aproveitem a criticar a Alemanha. Há que dizer.

Deste modo, no politicamente correcto em vigor, apenas ganha o Islão politico. Que exige, exige, abusa e talvez muito em breve, a Europa e outros continentes lembrar-se-ão de Trump e dos seus modos brutos, que saem das tripas de um americano com clarividência e sentimento nacional.Ao defender estes princípios, será isto prova de ser advogado do Diabo?

Pois seja.Raul Mesquita

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Manuel do Nascimento / Paris

3

Jorge SampaioTroisième République18ème Président de la république portugaise(9 mars 1986 – 9 mars 2006)

Jorge Sampaio, né le 18 septembre 1939. Dans les années 1960-1961, il est un des principaux dirigeants du mouvement étudiant d’opposition à l’État Nouveau de Salazar. Par sa formation d’avocat, il intervient dans quelques-uns des procès politiques des années 1960-1970. Après la Révolution des œillets du 25 avril 1974, il est le cofondateur du Mouvement de la Gauche socialiste, avant d’intégrer le Parti sociale en 1978. En 1979 il est élu député et réélu en 1980, 1985, 1987 et 1991. En 1989, il devient secrétaire général du Parti socialiste en 1989, année aussi où il élu maire de Lisbonne et réélu en 1993.

Le 14 janvier 1996, Jorge Sampaio remporte l’élection présidentielle face à Cavaco Silva, avec 53,83% des voix, dès le premier scrutin, puis il est réélu le 14 janvier 2001, avec 53,96% des voix au premier scrutin. António Guterres, ancien Premier ministre de Mário Soares, après l’élection de Jorge Sampaio, garde ses fonctions de premier ministre jusqu’en 2002 (28 octobre 1995 au 6 avril 2002), date à laquelle il est remplacé par Durão Barroso, suite aux élections législatives, avec la victoire du Parti PSD. En 2004, après la démission du premier ministre Durão Barroso (6 avril 2002-29 juin 2004), qui a pris ses fonctions de président de la Commission européenne (22 novembre 2004-3 novembre 2014), Santana Lopes, est proposé pour le poste de premier ministre. Le 30 novembre 2004, Jorge Sampaio décide de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections anticipées pour mettre fin à la crise de crédibilité du gouvernement de Santana Lopes. Les élections anticipées du 20 février 2005, voit le retour au gouvernement des socialistes qui obtient la majorité absolue et José Sócrates est nommé premier ministre (2005-2011). En janvier 2006, à la fin du mandat de Jorge Sampaio, et avec l’élection du Président Cavaco Silva, au premier scrutin (50,60%), une cohabitation se met en place avec l’élection du premier président de droite depuis la Révolution des Œillets. José Sócrates, du Parti socialiste conserve sa fonction de premier ministre.

En 1994, la ville de Lisbonne est choisie comme capitale culturelle de l’Europe,

avec le thème ‘Lisbonne carrefour des cultures’. L’année 1994 coïncide avec le 600e anniversaire de la naissance du Navigateur (Henri o Navegador) et est inaugurait le cycle des manifestations commémorant l’épopée portugaise des découvertes portugaises, jusqu’en 2000, cinquième centenaire de la prise de possession du Brésil par Pedro Álvares Cabral. A partir des années 1996, le Portugal s’équipe de nouvelles voies d’accès routières et autoroutières. Le nouveau pont sur le Tage (Vasco de Gama), long de 17 km, construit en 1998, à l’occasion de l’Expo’98 ou l’Exposition internationale, qui a eu lieu du 22 mai au 30 septembre 1998. Elle s’est tenue à Lisbonne et eut pour thème ‘les océans, un patrimoine pour le futur’. On construit une nouvelle gare routière et ferroviaire, estação do Oriente. L’année 1998, coïncide avec le cinquième centenaire de l’arrivée de Vasco de Gama sur la côte de Malabar en Inde. En 1999, a lieu le processus de la rétrocession de Macao à la Chine. Macao faisait partie de la dernière colonie portugaise en territoire chinois sous administration portugaise jusqu’au 20 décembre 1999. A cette date, Macao a été intégré dans la République populaire de Chine, sous forme d’une région administrative spéciale. A partir du 31 décembre 1998, le Portugal fait partie des 11 pays de la zone euro. 1 Euro est égal à 200$48 escudos. En 1999, on recense 9.979.500 habitants au Portugal, pour une population active de 5.046.800. Le chômage atteignait près de 4,5% de la population la plus faible de l’union européenne. Selon l’Institut national de statistiques : Espérance de vie au Portugal : Hommes : 71 ans, femmes : 78 ans. Natalité : 11,6%. Mortalité : 10,8%. Lors des élections européennes du 13 juin 1999, le Parti socialiste l’emporte avec 43,07% contre le PSD avec 31,11%.

Le 6 octobre 1999, Amália Rodrigues, la reine du fado, ambassadrice du Portugal, est décédée à 79 ans. Le Portugal est en deuil. Deuil national de trois jours. La cérémonie a lieu dans la Basilique da Estrela. Le 23 et 24 mars 2000, se tiens le sommet de Lisbonne. Le Premier ministre António Guterres préside le sommet des quinze ayant pour objectif de décider

un calendrier de réformes économiques et sociales. Plein emploi, plan juridique du commerce électronique, libéralisation des marchés des télécommunications, libéralisation de l’énergie et des transports, réduction de la pression fiscale du travail et croissance de 3%. En 2000, plus de la moitié (5,2 millions) des Portugais possèdent un téléphone portable selon les trois réseaux du pays : TMN, TELECEL et OPTIMUS. Selon une source de l’Ethnologue Languages of the World, 14a edição 2000, le Portugal occupe la sixième place des langues maternelles les plus parlées au monde après le chinois (mandarin), l’espagnol, l’anglais, le bengali et le hindi. Le 13 mai 2000, le pape Jean-Paul II a béatifié à Fátima les petits bergers, Jacinta et Francisco dans une cérémonie à laquelle assistent plus de 500.000 pèlerins. Le Président de la République et le Premier ministre étaient présents.

En 2002, le salaire minimum est fixé chaque année par le gouvernement. Pour l’année 2002, il est fixé à 348 euros. Les travailleurs perçoivent un mois de salaire supplémentaire pendant les congés annuels (les congés payés) et un treizième mois en décembre. Le salaire annuel est versé en 14 mensualités. Le 1er janvier 2002, entrée en circulation des pièces et billets en euro au Portugal et dans tous les pays de la zone euro. Le 1er mai 2004, dans le cadre du 86e anniversaire de la bataille de La Lys (9 avril 1918), sur le front de Flandre en France, le Président de la République portugaise Jorge Sampaio s’est rendu au cimetière des soldats portugais à Richebourg, au monument aux morts à La Couture, et a ensuite il a inauguré l’exposition de la bataille de La Lys en présence des autorités françaises locales et régionales. C’est la première fois qu’un président de la République portugaise se déplace pour cette cérémonie en France. Le 12 juin 2004, a lieu l’ouverture de l’Euro 2004 de football qui se tient au Portugal, et s’ouvre sur la défaite des Portugais face à la Grèce 2 à 1. Le 4 juillet, l’équipe portugaise de football perd la coupe d’Europe face à l’équipe grecque (Portugal 0/Grèce 1). Le 5 juillet, la sélection portugaise de l’Euro 2004 est invitée au palais de Belém par le Président de la République Jorge Sampaio.

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

4

O 1º de Dezembro ainda significa algo para o povo?

por PEDRO A. SANTOS/Diabo

Para muitos portugueses, o dia da Restauração é um dia fundamental para a Nacionalidade. Para outros, é pouco mais do que um feriado. E dir-se-ia que a maioria nem sabe o que se celebra.

Esta Quinta-Feira (1/12/16) é novamente dia feriado: celebra-se a gloriosa revolução que garantiu a independência de Portugal, pelo menos até à entrada na União Europeia, que, tal como o domínio espanhol, não teve sanção popular. Era o feriado civil mais antigo em Portugal, celebrado desde os dias da monarquia constitucional, até que Pedro Passos Coelho, numa decisão que o presidente da Sociedade Histórica da Independência de Portugal, José Alarcão Troni, considerou revelar “falta de sentido de Estado, falta de patriotismo, e falta de valores nacionais”, decidiu acabar com ele. Hoje está de volta, mas longe vão os dias em que era possível Vera Lagoa reunir 150 mil pessoas nesta data numa celebração patriótica e de desafio aos “Vasconcelos” dos seus dias. Infelizmente, para lá do facto de ser um dia em que os portugueses se podem levantar tarde, poucos sabem porque é que o dia tem alguma relevância.

Longe de cerimónias, figuras oficiais e especialistas, O DIABO perguntou directamente a alguns portugueses comuns, jovens e velhos, qualificados e não-qualificados, se sabiam sequer por que razão se celebra o dia 1 de Dezembro. “Não me lembro”, “não estou a ver” e “não faço mesmo a menor ideia” foram as respostas mais comuns que O DIABO encontrou esta semana. Mais de 70 por cento de todas as pessoas abordadas pelo nosso jornal não tinham conhecimento do significado da data, e cerca de 20 por cento tentaram adivinhar.

Diga-se que estas respostas não surpreendem pela novidade. Por volta das “grandes datas” é costume as televisões andarem à cata de “vítimas” para lhes perguntar o óbvio, e quase sempre o resultado é negativo. Nestas situações, não são invulgar usar-se a desculpa “a Câmara confunde” para justificar a falta de conhecimento histórico, ou então “eles escolhem de propósito para só aparecerem os piores casos”. No entanto, O DIABO não notou qualquer diferença quando fez a pergunta directamente, ou quando abordou a questão de forma mais descontraída, no decurso de outra interacção.

Esta realidade afecta jovens e mais velhos de forma igual, embora alguns dos mais idosos sejam muitas vezes aqueles que têm a melhor ideia da data, nem que tal advenha do antigo ensino do Estado Novo, em que se dava primazia aos heróis nacionais e às grandes datas. Também são geralmente quem ainda mantém vivo o fogo e a memória da data.

Entre os mais novos, os poucos que tinham noção do que representava a data apenas se lembravam porque a “stora” (o termo “professora”, pelos vistos, irá desaparecer na próxima revisão do odiado Acordo Ortográfico) tinha falado,

geralmente por alto, do tema pelo meio de um currículo dado à pressa.

Pelos vistos, esta é uma memória que não ficou presente para sempre: entre os indivíduos de meia-idade e os jovens adultos usa-se preferencialmente a frase “falámos disso na escola, mas já não me lembro”, notando que “é uma coisa de que nunca se fala em lado nenhum”. De facto, a cultura portuguesa largamente desapareceu das bancas de jornais, dos cinemas e da televisão, em prol da “cultura” importada e da demência futebolística.

“O 1 de Dezembro… teve algo a ver com a República, não foi?” – eis uma resposta que O DIABO também encontrou de forma estranhamente regular. O caso mais caricato aconteceu quando um inquirido insistiu a pés juntos em que o 1º de Dezembro dizia respeito à instauração da República, e conseguiu convencer várias pessoas à sua volta de que estava correcto. Outro ainda tentou compor a sua história, alegando que a revolução republicana tinha ocorrido no dia 5 de Outubro, mas só depois é que se tinha “implantado”…

Um dos abordados pensava que no 1º de Dezembro se celebrava o Dia de Todos os Santos, enquanto outro aventava que o 1º de Dezembro “é o dia daqueles descontos muito grandes, não é?” – obviamente confundindo a data da restauração da independência de Portugal com a “black friday” que encheu os hipermercados portugueses.

A maioria dos jovens, no entanto, até mostrou ter vontade de saber mais sobre o tema, e sobre os vários conflitos bélicos em que Portugal se envolveu, bem como os heróis nacionais, tema que consideram que não é dado de forma interessante ou sequer aprofundada na escola. No entanto, a data irá passar sem grande aparato, visto que o feriado já foi restituído, tendo assim deixado de servir como arma de arremesso aos políticos.

Mesmo depois de informados sobre o exacto significado da data, inúmeros inquiridos mostraram desapego em relação aos valores tradicionais do 1º de Dezembro: infelizmente, o “derrotismo” teima em não abandonar a cultura portuguesa. “Para isto mais valia terem cá ficado os espanhóis” – foi um dos comentários mais comuns. Num País em que, durante a fase mais negra da bancarrota nacional, mais de metade dos habitantes confessou ver de forma positiva uma união com a Espanha, este tipo de atitudes mostra como o espírito do 1º de Dezembro é mais necessário hoje do que nunca.

Note-se que quase todas as pessoas com quem O DIABO conversou concordaram firmemente em que é “importante” que a data deva continuar a ser um feriado, mesmo não sabendo a que se refere. Que o desconhecimento histórico nunca trave um dia de folga.

Este texto foi publicado no Jornal O Diabo a 29 de Novembro do ano passado. Ele serve aqui somente para ilustrar a tremenda e criminosa ignorância a que são votadas as novas gerações, que desconhecem tudo quanto sejam Valores Nacio-nais. É incrível a falta de cultura que impera no seio desses jovens e pais... RM

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Rosa dos Ventos Rose des Vents

5

Tomar, Capitale des TempliersUne ville sublime d’Histoire et d’Art couronnée par le Château altier des Templiers et par le fameux Couvent du Christ dont l’Ordre et les idéaux inspirèrent l’Epopée des Découvertes Portugaises

Contemplant des siècles et des siècles de prestige et de splendeur, la calme rivière Nabao avec ses ravissants jardins, ses ponts et ses roues à aube d’autrefois, de pair avec les maisons blanches quadrillées par des rues étroites que parfument les roses et les fuchsias et qu’animent parfois les cortèges imposants de la Fête des Tabuleiros. Un peu plus loin se trouve le lac jeune et plein d’attraits du barrage de Castelo de Bode avec ses Iles, ses coins de rêve et ses tentations.

Plus de huit siècles d’Histoire et de nombreux trésors artistiques peuvent s’admirer derrière la porte de Santiago et dans le Château des Templiers. On peut y admirer de près les murailles érigées en 1160 par Gualdim Pais, le premier Grand Maitre de l’Ordre du Temple, la vieille forteresse le donjon, la salle du Chapitre, inachevée, la façade du Palais de l’Infant et l’Oratoire en rotonde des Templiers - tour et temple octogonal de plan byzantin et réplique du Saint Sépulcre, avec son maitre-autel central magnifiquement décoré, véritable symbole de l’Ordre des Chevaliers du Ordre du Christ. Celui-ci eut en la personne d’Henri le Navigateur son plus fameux Frère - Grand Maitre et Fondateur du Palais qui relia la forteresse à l’Oratoire. Avec le roi D. Manuel I, à l’apogée de l’Ere des Découvertes Portugaises, nait la nef splendide du Chœur et s’ouvre le portique de l’intronisation de la Vierge, merveilleuse entrée due a Joao de Castilho. Ensuite apparurent les spectaculaires sculptures manuélines dont le joyau suprême est la Fenêtre du Chapitre. C’est encore D. Joao III qui érigea la majeure partie du couvent et avec une suprême beauté dans le Cloitre Principal, ce qui fit du Couvent du Christ le plus grand et le plus précieux monument Renaissance du Portugal, que l’UNESCO a classé d’intérêt mondial. Dans la ville, l’art et le bon gout sont partout, dans les rues fleuries, dans les jardins charmants comme le Parc de Mouchão et la Forêt Nationale des Sept Monts, sur les places enchantées, dans les maisons nobles, dans les aqueducs monumentaux, dans les gracieuses chapelles comme celles de Santa Iria, S. Gregório, Nª Sª da Conceição, Nª Sª da da Piedade ou dans les splendides églises comme celles de S. João Baptista, sur la Place de la Republique, où, sur la façade on peut admirer le gothique flamboyant et les merveilles du manuélin et, a l’intérieur, les magnifiques peintures dans les triptyques et dans les collections de panneaux du maitre Gregorio Lopes (du XVIème siècle). L’église de Santa Maria do Olival, temple gothique de signification profonde pour les chevaliers du Temple qui en firent le panthéon de leurs Frères-Maitres et pour le Portugal qui la choisit, au temps des Découvertes, comme Eglise Mère de toutes les églises d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Il vaut la peine de regarder le statu d’Henri le Navigateur, a l’entrée des hautes frondaisons du Parc National des Sete Montes et de rappeler qu’il fut, avec l’Ordre

Fenêtre du Chapitre. Couvent du Christ

Église de S. João Baptista. Tableau de Gregório Lopes

Fête des Tabuleiros. Procession.du Christ, avec ses idéaux de fraternité humaine inspirés du culte du Saint Esprit, le guide du peuple portugais dans la Gloire des Découvertes, à partir de ce Couvent magnifique.

Dans la Synagogue, dans le musée luso-hébraïque, le Musée Municipal, le Musée des Allumettes, on évoque d’autres cultes et d’autres arts. Considérée comme la mère de toutes les fêtes du Divin Esprit Saint célébrées aux Acores, au Brésil et en Amérique du Nord, et l’une des fêtes les plus fameuses du Portugal, la fête des Tabuleiros est une majestueuse action de grâces à l’abondance du pain qui est évoquée en une inoubliable procession de porteuses, d’offrandes qui défilent, vêtues de blanc, avec sur la tête de

beaux plateaux garnis de pain, avec des fleurs de papier.

ICEP

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

6

Não sabe onde estacionar o carro? O Google Maps ajuda

Marta Velho

Estacionamento, ambiente e a possibilidade de bloquear a posição do ecrã são novidades que estão a ser testadas na versão beta 9.44

Três novidades estão disponíveis para os utilizadores que estão a testar a versão 9.44 beta do Google Maps. A mais interessante será a da indicação da facilidade de estacionamento em certas áreas.

A informação está a ser avançada pelo Android Police que explica que a Google está a categorizar as zonas de fácil, médio ou difícil para encontrar um lugar para o carro, para além de indicar onde estão os parques mais próximos.

Não se sabe, para já, como é que a gigante tecnológica consegue chegar a essa informação, nem sequer se os dados ficarão dependentes de horas do dia ou eventos específicos com maior afluência. A informação aparece com o símbolo “P” junto à indicação do tempo estimado para chegar ao destino, quando se utiliza a aplicação em modo GPS.

Desconhece-se também quando a funcionalidade vai ficar disponível na app geral, nem sequer se os utilizadores de todas as geografias terão acesso à mesma. As outras novidades que estão a ser testadas pela versão beta 9.44 é a apresentação de fotografias de ambiente de certos locais, como restaurantes e cafés, e a possibilidade de bloquear o ecrã sempre virado para a mesma posição (impedindo que rode acidentalmente com a bússola, quando se move o dispositivo).

Inovação no estacionamento

Nos últimos anos, tem sido visível o desenvolvimento de tecnologia e inovação associada ao estacionamento. Em Portugal, são vários os sistemas municipais de parquímetros que permitem o pagamento através de aplicações de telemóvel próprias.

Por outro lado, diversos parques de estacionamento incluem tecnologia de sensores para indicar aos condutores quais são os lugares que ainda sem encontram vagos. Em 2015, a Samsung chegou a anunciar que iria aplicar esta tecnologia às ruas das cidades, com sensores colocados nos edifícios, infra-estruturas e sinalética. A própria Via Verde tem inovado constantemente com ofertas associadas a onde deixar o carro.

Também a indicação da localização de parques e zonas de estacionamento em mapas já é feita por algumas aplicações como a Parkly, a Parker, a PocketParker e a Anagog. -

Eles andavam por aí

Fotografia: REUTERS/Paulo WhitakerPor João Almeida Moreira

Assusta saber que dentro da Odebrecht havia um sector, com orçamento e hierarquia próprios, encarregado apenas da organização dos subornos a políticos.

Num país ainda com tantas carências básicas, com serviços públicos de rastos e desigualdades sociais gritantes, assusta que a empresa Odebrecht, a construtora mais implicada de entre as nove envolvidas no Escândalo do Petrolão, tenha desviado, por baixo, cerca de sete mil milhões de reais – mais de dois mil milhões de euros.

Assusta saber que dentro da companhia, então liderada pelo hoje presidiário Marcelo Odebrecht, havia um sector, com plano, orçamento e hierarquia próprios, a que deram o pomposo nome de Sector de Operações Estruturadas, encarregado apenas da organização dos subornos a políticos e a funcionários da Petrobrás.

Assusta saber que nessa organização constavam o nome não de meia dúzia, mas de centenas de políticos do alto e do baixo clero, de senadores a deputados, de governadores a prefeitos, de ministros a ex-ministros de perto de 30 partidos. Assusta saber que os seus dirigentes, dos quais quase 100 se tornaram delatores, tenham, segundo um deles, comprado um banco, o Meinl Bank Antigua, para fazer as suas transacções ilegais mais à vontade. E que tenham tentado subornar o presidente da ilha caribenha para que ele não colaborasse com a Operação Lava-Jato.

Assusta saber que além das fraudes no Brasil, a empresa fundada em 1944 por Norberto Odebrecht, bisneto do imigrante alemão Emil Odebrecht, desviou dinheiro em mais onze países, da América Central à do Sul, passando por Angola e Moçambique – em cinco deles, Equador, Panamá, Peru, Colômbia e República Dominicana está proibida de voltar a fazer negócios.

Assusta saber que o Financial Times, bíblia do capital, chame à maior empreiteira do Brasil “uma máquina multinacional de corrupção”.

Mas o que mais assusta não é a situação presente. Nem o futuro – porque pior do que já é, a Odebrecht não ficará. O que mais assusta é o passado.

Os 100 quadros da Odebrecht que hoje colaboram com as autoridades andavam por aí – a viver nos melhores condomínios, a hospedar-se nos melhores hotéis, a comer e beber nos melhores restaurantes à vista de toda a gente.

Mais: ganhavam prémios do tipo “empresário do ano” ou “maior empreendedor do Brasil”. Eram entrevistados com pompa e deferência ao longo de páginas e páginas de jornais de credibilidade (onde a empresa anunciava). Apareciam nas “colunas sociais”, uma moda tão brasileira, em recepções, chás de caridade e outros eventos terceiro-mundistas. Eram chamados a “pensar o país” com a governança de ocasião, em reuniões, briefings, conselhinhos e conselhões. Faziam parte de grupos de discussão sobre regulação do mercado. Enchiam a boca para falar em “meritocracia”. E, no entanto…

Por mais que a comparação soe infeliz, é a mesma sensação que se tem quando se dá conta dos crimes de um serial killer ou de um pedófilo. Mais do que o teor dos crimes, o que assusta é saber que ele andou por aí, a cometê-los impunemente, nos nossos bairros, perto das escolas dos nossos filhos e às vezes até sob os nossos aplausos.

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

7

Les 12 travaux du QuébecIl y aura fort à faire pour maintenir le niveau de vie des Québécois.

par Pierre Fortin / l’actualité

Maintenir le niveau de vie des Québécois dans les années à venir, considérant le vieillissement, demandera pas mal d’efforts. Appelons ça les 12 travaux de l’économie.

Compte tenu des ressources humaines à sa disposition dans les âges dits actifs — les 15 à 64 ans —, le Québec a connu une bonne performance économique de 2002 à 2013. Son volume de production (PIB) par habitant de ce groupe a augmenté de 10 %, soit autant qu’aux États-Unis et plus qu’en Ontario (seulement 3 %). Le bon rendement comparé de l’économie découle surtout de l’ascension spectaculaire du taux d’activité des Québécoises, elle-même attribuable en bonne partie à la politique familiale lancée par Lucien Bouchard et poursuivie par Jean Charest : garderies à cinq puis à sept dollars, congés parentaux améliorés, soutien aux enfants, prime au travail.

Le Québec a cependant perdu du terrain depuis trois ans. De 2013 à 2016, son PIB par habitant d’âge actif n’a progressé au total que de 4 %, contre 6 % aux États-Unis et en Ontario. Les causes sont faciles à cerner. Le repli abrupt et soudain de la démographie a assombri les perspectives de croissance, ce qui a amené les entreprises à freiner leurs investissements. En même temps, les hausses d’impôts et les dures compressions de dépenses du gouvernement provincial ont fait caler l’économie. Enfin, en 2016, les exportations internationales du Québec ont reculé plutôt que d’avancer.

Heureusement, il est fort possible que les choses commencent à se replacer pour le Québec en 2017 et 2018. L’investissement privé achève son repli temporaire. L’investissement fédéral dans les infra structures va revigorer l’économie. Et le gouvernement provincial recommence à dépenser. L’approche de l’élection de 2018 semble l’aider à se repentir d’avoir comprimé ses dépenses plus que nécessaire.

Il faut évidemment se réjouir de l’amélioration des perspectives économiques en 2017 et 2018. Cependant, si on allonge l’hori zon à 10 ans, force est de constater que le vieillissement démographique pose un grand défi à la croissance du Québec. Le nombre de 15 à 64 ans diminue, tandis que la population retraitée augmente à vive allure. En 2016, chaque centaine de Québécois de 65 ans et plus pouvait compter sur 370 personnes plus jeunes pour la soutenir économiquement ; en 2025, elles ne seront que 270 pour le faire.

Qu’arrivera-t-il ? Si, de 2016 à 2025, l’économie enregistre la même croissance par habitant d’âge actif qu’elle l’a fait de 2002 à 2016 — ce qui est tout à fait envisageable —, le PIB du Québec par personne de 15 à 64 ans sera 9 % plus élevé en 2025 qu’en 2016. Mais cette hausse de revenu par personne d’âge actif devra être partagée avec un nombre total croissant d’enfants et d’aînés. Selon l’Institut de la statistique du Québec, de 2016 à 2025, la population totale du Québec devrait augmenter de 9 % de plus que sa population de 15 à 64 ans. À 9 % contre 9 %, l’effet défavorable du vieillissement démographique annulera l’effet favorable de la croissance économique. La performance économique des 15 à 64 ans suffira tout juste à maintenir le niveau de vie moyen des Québécois. Inflation déduite, nous ne serons pas plus riches par tête de pipe en 2025 qu’en 2016.

Y a-t-il moyen de faire mieux ? Oui, à condition que le PIB par habitant d’âge actif

augmente plus vite de 2016 à 2025 que de 2002 à 2016. Ce sera possible si plus de personnes de ce groupe sont au travail (hausse du taux d’emploi), ou encore si on outille chacune d’elle de façon à lui permettre de produire plus par heure travaillée (hausse de la productivité).

Sur le plan de l’emploi, il faudra améliorer les compétences de base (compter, lire, écrire), favoriser la persévérance à tous les niveaux scolaires, répondre aux besoins particuliers des personnes en difficulté, encourager le travail passé 55 ans et aider les nouveaux immigrants à s’intégrer plus rapidement à l’emploi.

Sur le plan de la productivité, il faudra s’appuyer encore plus sur la compétence des travailleurs, le dynamisme des entrepreneurs, le talent dans la gestion, l’imitation et l’innovation technologiques, la gestion participative, un environnement concurrentiel, l’ouverture sur le monde et de bonnes infrastructures publiques.Rien que ça. Y en aura pas de facile, mais l’optimisme est permis.

Des routes neuves de 4,3 M$ pour IKEALa Ville de Québec souligne qu’elle paiera la... (Le Soleil, Patrice Laroche)La Ville de Québec souligne qu’elle paiera la facture pour les routes neuves jusqu’au IKEA, au coin de la rue Mendel et de l’avenue Blaise-Pascal. Toutefois, le promoteur, le Groupe Dallaire, devra construire les routes sur ses terrains puis les remettre à la Ville après.

Baptiste Ricard-Châtelain / Le Soleil

(Québec) La Ville de Québec déroule le tapis rouge - ou, plutôt, déroule de belles routes neuves - jusqu’aux pieds du géant IKEA qui prévoit s’installer en bordure de la 40. Une facture évaluée à 4,3 millions $ pour les contribuables.

«C›est en prévision du développement commercial [...] d›un plus haut débit de circulation», explique un porte-parole de l’hôtel de ville, David O’Brien. «Ça doit être fait rapidement, ce printemps, cet été.»

On se souviendra que le Groupe Dallaire promet de décontaminer un vaste terrain à l’intersection de l’autoroute Duplessis et de la 40. Et d’y installer plusieurs commerces, dont un grand magasin de meubles-casse-tête d’une superficie de 340 000 pieds carrés qui sera construit dès cette année pour une ouverture à l’été 2018.

L’administration municipale pense que l’enseigne bleu et jaune attirera les foules. Elle a donc entrepris de rénover les accès routiers à ses frais.

Le plus récent appel d’offres publié dans ce projet permet d’en apprendre un peu plus. L’accès au temple de la dépense se fera par l’autoroute 40, sortie avenue Le Gendre. C’est là, autant au sud qu’au nord de l’autoroute, que la Ville veut améliorer la circulation automobile via les avenues Jules-Verne, Le Gendre et Blaise-Pascal : élargissement de la chaussée, ajout de voies de circulation, synchronisation de nouveaux feux de circulation, pavage...

«Les travaux seront réalisés obligatoirement en 2017 [et terminés pour la fin du mois de novembre 2017] afin d›augmenter la capacité et la fluidité du réseau routier en prévision de l›augmentation du trafic par l›arrivée du développement commercial.»

Pour l’instant, la Ville cherche une firme qui complètera les plans, fera une évaluation finale des travaux et assurera la surveillance du chantier. Les ouvriers s’affaireront dès juillet.

La Ville tient à souligner qu’elle paiera la facture pour les routes neuves jusqu’au IKEA, au coin de la rue Mendel et de l’avenue Blaise-Pascal. Mais que c’est le promoteur, le Groupe Dallaire, qui devra construire les routes sur ses terrains puis les remettre à la Ville après.

8

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Ramalho EanesQuando cumpria o seu segundo mandato, Ramalho Eanes viu ser-lhe apresentada pelo Governo uma lei especialmente congeminada contra si.

O texto impedia que o vencimento do Chefe do Estado fosse «acumulado com quaisquer pensões de reforma ou de sobrevivência» públicas que viesse a receber.

Sem hesitar, o visado promulgou-o, impedindo-se de auferir a aposentação de militar para a qual descontara durante toda a carreira.

O desconforto de tamanha injustiça levou-o, mais tarde, a entregar o caso aos tribunais que, há pouco, se pronunciaram a seu favor.

Como consequência, foram-lhe disponibilizadas as importâncias não pagas durante catorze anos, com retroactivos, num total de um milhão e trezentos mil euros.

Sem de novo hesitar, o beneficiado decidiu, porém, prescindir do benefício, que o não era pois tratava-se do cumprimento de direitos escamoteados - e não aceitou o dinheiro. Num país dobrado à pedincha, ao suborno, à corrupção, ao embuste, à traficância, à ganância, Ramalho Eanes ergueu-se e, altivo, desferiu uma esplendorosa bofetada de luva branca no videirismo, no arranjismo que o imergem, nos imergem por todos os lados.

As pessoas de bem logo o olharam empolgadas: o seu gesto era-lhes uma luz de conforto, de ânimo em altura de extrema pungência cívica, de dolorosíssimo abandono social.

Antes dele só Natália Correia havia tido comportamento afim, quando se negou a subscrever um pedido de pensão por mérito intelectual que a secretaria da Cultura (sob a responsabilidade de Pedro Santana Lopes) acordara, ante a difícil situação económica da escritora, atribuir-lhe. «Não, não peço. Se o Estado português entender que a mereço», justificar-se-ia, «agradeço-a e aceito-a.Mas pedi-la, não. Nunca!»

O silêncio caído sobre o gesto de Eanes (deveria, pelo seu simbolismo, ter aberto telejornais e primeiras páginas de periódicos) explica-se pela

nossa recalcada má consciência que não suporta, de tão hipócrita, o espelho de semelhantes comportamentos.

“A política tem de ser feita respeitando uma moral, a moral da responsabilidade e, se possível, a moral da convicção”, dirá. Torna-se indispensável “preservar alguns dos valores de outrora, das utopias de outrora”.

Quem o conhece não se surpreende com a sua decisão, pois as questões da honra, da integridade, foram-lhe sempre inamovíveis. Por elas, solitário e inteiro, se empenha, se joga, se acrescenta acrescentando os outros.

“Senti a marginalização e tentei viver”, confidenciará, “fora dela. Reagi como tímido, liderando”. O acto do antigo Presidente («cujo carácter e probidade sobrelevam a calamidade moral que por aí se tornou comum», como escreveu numa das suas notáveis crónicas Baptista-Bastos) ganha repercussões salvíficas da nossa corrompida, pervertida ética.

Com a sua atitude, Eanes (que recusara já o bastão de Marechal) preservou um nível de dignidade decisivo para continuarmos a respeitar-nos, a acreditar-nos - condição imprescindível ao futuro dos que persistem em ser decentes.

Fernando Dacosta

Nota: Já escrevi algures no Expresso um comentário sobre Ramalho Eanes, mas sinto-me na obrigação de dizer algo mais e que me foi contado por mais que uma pessoa.

Disseram-me que perante as dificuldades da Presidência teve de vender uma casa de férias na Costa de Caparica e ainda que chegou a mandar virar dois fatos, razão pela qual um empresário do Norte lhe ofereceu tecido para dois.

Quando necessitava de um conselho convidava as pessoas para depois do jantar, aos quais era servido um chá por não haver verba para o jantar. O polícia de guarda em vez de estar na rua de plantão ao frio e chuva mandou colocá-lo no átrio e arranjou uma cadeira para ele não estar de pé. Consta que também lhe ofereceram Acções da SLN-BPN, mas recusou.

Posso acrescentar mais qualquer coisa do meu conhecimento pessoal, porque Ramalho Eanes e Edgar Cardoso, além de amigos, admiravam-se mutuamente. Após o 25 de Abril, Edgar Cardoso foi saneado de professor do Instituto Superior Técnico, porque segundo a acusação “ fazia pontes para o fascismo “, mas Ramalho Eanes dois ou três anos mais tarde conseguiu a sua reintegração como professor catedrático e com direito a receber todos os vencimentos durante todo o tempo em que foi impedido de leccionar. Foi pura iniciativa do presidente e Edgar Cardoso foi apanhado de surpresa quando Ramalho Eanes lhe deu conta do assunto, tendo imediatamente recusado essas verbas, porque segundo entendia, se não tinha trabalhado, também não podia receber. Ficou muito grato por recomeçar a dar aulas, mas disse ao presidente que ficasse com os seus ordenados e que fizesse com eles o que entendesse. Ramalho Eanes, desconfortável porque também não podia ficar com o dinheiro, começou a pensar o que iria fazer com ele. Um dia chamou o Professor e disse-lhe que tinha encontrado a solução: iria fazer a Fundação Edgar Cardoso, que distribuiria, anualmente, os juros do dinheiro, aos três melhores alunos da cadeira de Pontes e Estruturas Especiais, em todo o país. Edgar Cardoso ficou encantado mas não sabia como agradecer ao presidente. Mais tarde, também ele tinha descoberto a solução: como sabia que Ramalho Eanes, quando deixasse de ser presidente jamais aceitaria que os impostos dos portugueses lhe pagassem um gabinete, a que todos os antigos presidentes tinham direito, resolveu oferecer-lhe um escritório, curiosamente num edifício chamado de Presidente, escritório esse que lhe tinha sido oferecido por um amigo promotor do edifício e a quem, como era seu costume, não tinha levado quaisquer honorários pelo projecto.

Por isso, Ramalho Eanes é o único ex-presidente da República que não beneficia dessa prerrogativa de manter um gabinete próprio pago pelo Estado, ou seja por todos nós, os contribuintes portugueses.

Já disse isto várias vezes, mas não me canso de repetir: Ramalho Eanes é um dos raros exemplos de integridade e rectidão: até podemos não gostar dele, mas temos todos que o respeitar porque a sua nobreza faz dele um farol que ilumina a escuridão do pântano de invertebrados corruptos em que se transformou este país em que vivemos.

Faz-nos acreditar que ainda há futuro para quem persiste em ter a dignidade de ser decente.

João Cardoso

9

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Que peut faire Trump contre le Canada?Le quart de l’économie canadienne repose sur les exportations vers les États-Unis. Donald Trump peut-il vraiment fermer la frontière entre les deux pays?

par Simon Lord

(Photo: Mario Beauregard/La Presse Canadienne)

Dans cinq minutes, quand vous aurez terminé de lire cet article, plus de huit millions de dollars en biens et services auront traversé la frontière canado-américaine. Énorme! En 2015, les échanges commerciaux des États-Unis avec le Canada, leur deuxième partenaire, s’élevaient à plus de 575,5 milliards de dollars américains. Par comparaison, les échanges entre les États-Unis et la Chine, leur premier partenaire commercial, étaient de 598,1 milliards de dollars américains. Les entreprises canadiennes sont maintenant inquiètes, parce que cette relation pourrait être sur le point de s’effriter.

«Peu importe le type d’entreprise, tous sont préoccupés par le discours protectionniste de Donald Trump», dit Stéphane Forget, PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec, qui regroupe 60 000 entreprises et 150 000 hommes et femmes d’affaires. Le marché américain est vital pour écouler leur production. Par exemple, les entreprises québécoises ont vendu pour 59,5 milliards de dollars canadiens de produits aux Américains en 2015, contre 34,7 milliards aux Canadiens des autres provinces.

La situation est la même en Ontario: en dollars, les entreprises ont exporté presque cinq fois plus de produits vers les États-Unis que vers le reste du pays. En Alberta, c’est deux fois et demie plus. Au total, presque le quart de la production canadienne est vendue à nos voisins du Sud.

1994: L’ALENA entre en vigueur 2000: Bulle techno

2008: Grande récession(Statistique Canada)

D’un point de vue commercial, l’économie canadienne est en quelque sorte un 51e État américain, selon l’économiste Stephen Gordon, de l’Université Laval. L’avantage de cette intégration: les États-Unis sont une économie prospère, riche en occasions d’affaires. Le désavantage: Canada inc. ne peut pas faire grand-chose si le gouvernement américain décide de fermer la porte au commerce.

«Bombardier fait des affaires des deux côtés de la frontière et le Canadien National, qui a son siège à Montréal, est tout à fait intégré en Amérique du Nord. Son réseau va jusque dans le sud des États-Unis», dit Patrick Leblond, professeur à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa et spécialiste de l’intégration économique nord-américaine.

Dans le domaine de l’automobile, en Ontario, les fabricants de pièces Magna et Linamar sont très dépendants de l’accès au marché américain, puisqu’ils font affaire avec les trois grands constructeurs automobiles américains: General Motors, Ford et Fiat Chrysler. Dans l’Ouest, les grandes entreprises du domaine de l’énergie, comme TransCanada et Enbridge, ont elles aussi des ramifications à l’échelle du continent nord-américain.

«Nous avons seulement un voisin, les États-Unis, dit Stephen Gordon. Pour aller au Mexique, il faut traverser ce pays. Pour aller ailleurs à l’étranger, il faut franchir des milliers de kilomètres d’océan. La géographie nous condamne à une certaine dépendance envers les Américains.»

Mais les États-Unis dépendent eux aussi du Canada. Selon des données de l’État canadien, près de neuf millions d’emplois aux États-Unis seraient tributaires des échanges commerciaux et des investissements avec le Canada.

Il y a toutefois une grande différence entre les deux pays. Les exportations des États-Unis vers le Canada représentent environ 1,5 % de l’économie américaine, alors que les exportations du Canada vers les États-Unis représentent 25 % de l’économie canadienne. Le Canada est donc beaucoup plus dépendant du commerce avec son voisin que ne le sont les États-Unis.

Serait-il même possible d’imaginer l’économie canadienne sans l’apport des États-Unis? «Difficilement, parce que notre relation est rentable dans les deux sens», dit Stéphane Forget, de la FCCQ.

Malgré les craintes des entreprises, il faut selon lui différencier le «candidat Trump», qui a fait des déclarations-chocs pour être élu, du «président Trump», qui pourrait bien pousser sa réflexion sur les rapports commerciaux entre les deux pays. «Je crois qu’il sera rattrapé par la réalité économique», conclut-il.(Statistique Canada)

Nombre de fois qu’une voiture nord-américaine traverse la frontière durant son assemblage.

(Source: Conseil nord-américain de la compétitivité)

25 %Contenu américain dans les importations des États-Unis en provenance du Canada. (Source: NAFTA at 20, Congressional Research Service)1,1 million

Selon le Service commercial américain à l’étranger (USFCS), l’investissement direct américain soutient 1,1 million d’emplois canadiens.402 milliards

Les chiffres montrent combien notre relation économique avec les États-Unis surpasse celle avec les autres pays du monde. En 2015, le Canada a exporté pour 402 milliards de dollars de biens aux États-Unis, son premier partenaire commercial. C’est 20 fois plus qu’en Chine, son deuxième partenaire commercial.

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

10

Mais de metade do crédito concedido pelo banco angolano BIC foi ao Estado, superior a 3,1 mil milhões de euros

Mais de metade do crédito concedido pelo banco angolano BIC foi ao Estado, superior a 3,1 mil milhões de euros, dívida pública que será renovada este ano, assume o presidente do conselho de administração, Fernando Teles.

A posição do administrador do BIC Angola foi divulgada depois de a Unidade de Gestão da Dívida (UGD) ter revelado na segunda-feira, em Luanda, o Plano Anual de Endividamento do Estado angolano, que prevê a captação de 3,5 biliões de kwanzas (19,6 mil milhões de euros) junto do mercado interno, sobretudo na banca.

“Nós não temos problemas de liquidez. Se tivéssemos não fazíamos a renovação do crédito ao Estado e não continuávamos a aumentar o crédito à economia”, afirmou Fernando Teles, que, juntamente com a empresária Isabel dos Santos, é também o principal accionista do BIC, que tem a maior rede privada bancária do país.

Segundo o presidente do conselho de administração, o crédito total concedido pelo BIC ascende actualmente aos 6,2 mil milhões de dólares (5,7 mil milhões de euros), entre empresas, particulares e Estado.

“Só em financiamento ao Estado temos 3,4 mil milhões de dólares [3,1 mil milhões de euros]. Vamos continuar a fazê-lo durante o ano de 2017. O Estado normalmente é bom pagador e o Estado angolano está pouco endividado”, afirmou ainda, referindo-se igualmente ao vencimento, este ano, de dívida contraída pelo Estado junto do BIC.

Só a emissão de Bilhetes de Tesouro do Estado angolano terminou 2016 com taxas de juro, a um ano, próximas dos 24%.

O Plano Anual de Endividamento do Estado angolano prevê para este ano necessidades brutas de financiamento no mercado na ordem dos 4,667 biliões de kwanzas (26,4 mil milhões de euros), nomeadamente para financiar o Orçamento Geral do Estado (OGE), que em 2017 volta a ser deficitário, devido à quebra nas receitas com a exportação de petróleo.

O endividamento público de Angola (exceptuando a dívida contraída pelas empresas do Estado) deverá, na previsão do Governo, chegar ao equivalente a 53,29% do Produto Interno Bruto (PIB) este ano, um máximo histórico, quando em 2011 rondava os 20%. -

PERFEZ UM ANO DE MARCELO REBELO DE SOUSA NA PRESIDÊNCIA DA REPÚBLICA

Brasilino Godinho

Por dever de cidadania e com a autoridade de quem muito tem criticado a criatura marcelina ao longo de anos, devo hoje transmitir ao público e aos meus leitores o seguinte: considero de grande valia o desempenho de Marcelo Rebelo de Sousa no alto cargo de Presidente da República, durante este primeiro ano do seu mandato.

Se por vezes e com insistência, exponho censuras, também com o mesmo vigoroso à-vontade e abertura de espírito dou aplauso e manifesto reconhecimento e louvor pelas boas acções ou melhores atitudes a quem lhes faz jus.

Sobretudo, no caso vertente, agrada-me o facto de o presidente Marcelo não ter, no exercício do elevado cargo presidencial, quer em Portugal, quer no estrangeiro, envergonhado Portugal e os portugueses.

De realçar o equilíbrio com que tem gerido o magistério de influência na vida política de molde a assegurar um clima de concórdia, tolerância e apaziguamento, entre as forças partidárias e os demais sectores da sociedade portuguesa.

O que releva da grande inteligência que, não obstante as duras críticas que lhe tenho endereçado, aliás, sempre lhe reconheci.

Resta-me formular um voto: que daqui a um ano estejam eu e a nação portuguesa a enaltecer o papel determinante que o Presidente da República, Marcelo Rebelo de Sousa, terá tido na anulação do incrível novo Acordo Ortográfico de 1990.

Assim seja!

Bem observado!

Parte superior do formulário

Comentário do prof. Carlos Paz

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

11

Gouvernement «Duracell»

Le nouveau président du Conseil du trésor, Pierre Moreau, et sa petite-fille Jeanne, âgée de huit mois

por Brigitte Breton / Le Soleil

(Québec) ÉDITORIAL / Le chef d’un gouvernement qui a «littéralement sauvé le Québec» pouvait difficilement procéder à un vaste remaniement ministériel. Cela aurait été pour Philippe Couillard d’admettre des faiblesses, des faux pas de sa part ou des membres de son équipe. La présence de Pierre Moreau lui sera toutefois utile le jour où ses «batteries chargées à bloc» s’affaibliront ou qu’il cherchera la bonne façon de réagir à une attaque de l’opposition.

Les choses changent vite en politique. La morosité de la fin de session parlementaire en décembre, le mécontentement à l’égard de certaines décisions ou ministres (qu’on pense à Stéphanie Vallée à la Justice), ainsi que les relents du règne Charest pouvaient laisser croire que le premier ministre corrigerait le tir en ce début d’année et modifierait la composition de son Conseil des ministres.

Or, ni l’élection de Trump aux États-Unis et les inquiétudes économiques qu’elle suscite, ni les critiques sur «l’austérité» de ses deux premières années de mandat, ni les défis à relever d’ici les élections de 2018 n’incitent pour le moment Philippe Couillard à redistribuer les rôles. Le coloré Bernard «Rambo» Gauthier dirait sans doute que «le bon cul est sur le bon siège».

Pour combien de temps? Le premier ministre parle déjà de son désir de rajeunir le Conseil des ministres. Habile façon d’inciter son monde (députés et ministres, jeunes et vieux, ruraux et urbains) à bien travailler et de faire miroiter un possible renouveau dans la population. Le chef libéral se garde des cartouches. Et pour cause. Si en décembre un sondage CROP-La Presse révélait que son parti restait bien en selle, un autre mené par Léger pour Le Devoir plaçait plutôt libéraux et péquistes au coude à coude.

M. Couillard dresse évidemment un bilan fort positif de sa gouverne. Il répète que l’économie va bien, que le Québec a créé des emplois de qualité et que les finances publiques sont sous contrôle. Il appartiendra d’ailleurs à M. Moreau de veiller à ce qu’elles le demeurent. La marge de manœuvre budgétaire dégagée après deux années de rigueur risque en effet de devenir fort élastique avec l’approche des élections.

Les vacances ont manifestement dynamisé M. Couillard, mais les dossiers chauds risquent vite de le rattraper. La difficile négociation entre Québec et les juristes de l’État en est un, mais c’est loin d’être le seul. Il y a aussi celle des ingénieurs et des médecins.

Dans le secteur de la santé, les sources de tiraillements demeurent nombreuses. Québec n’a pas encore réussi à convaincre Ottawa de lui donner davantage pour financer les soins de santé. Ce qui n’empêche pas le gouvernement Couillard de sacrifier 759 millions $ dans son futur budget pour éliminer plus rapidement la taxe santé.

L’abolition des frais accessoires dès le 26 janvier est par ailleurs une bonne nouvelle pour les Québécois; malheureusement, et ce n’est pas un détail, le ministre Gaétan Barrette n’a pas attaché toutes les ficelles avant de procéder à l’annonce. Les médecins spécialistes sont en rogne, mais d’autres professionnels (pharmaciens, dentistes, optométristes) formulent aussi des reproches au ministre qui n’aurait pas tenu compte des impacts de sa décision et des possibles interruptions de services.

On peut s’attendre aussi à des débats houleux en éducation lorsque le ministre Sébastien Proulx précisera ce qu’il retient de la vaste consultation menée sur la réussite éducative. Déjà, trois organisations syndicales contestent sa décision d’imposer dès la rentrée un cours d’éducation financière, en amputant le cours Monde contemporain. M. Couillard doit espérer que les batteries de ses ministres et de leur personnel politique sont aussi bien rechargées.

Il y a trop de Blancs !Por Sophie Durocher

Je vous jure que ce n’est pas une histoire inventée.Ce n’est pas une « fake news ».Ce ne sont pas des « alternative facts».

Des étudiants d’une université britannique, qui sont issus de minorités, considèrent que leurs professeurs « vieux et blancs » ne peuvent pas leur enseigner comme il faut.

Ils demandent que leurs professeurs « vieux et blancs » suivent des classes obligatoires pour les forcer à « combattre leurs préjugés inconscients ».

Je vous jure que ce n’est pas une farce.

Le « syndicat » des étudiants de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de Londres a émis un rapport initulé « Degrés de racisme » dans lequel ils exigent que tous les professeurs « soient prêts à admettre qu’ils sont capables d’être racistes »...

Reconnaître leurs fautes, suivre des cours de rééducation, oui tout ça ressemble étrangement aux pires heures et aux pires dérives de la Chine communiste.Mais ça se passe en Angleterre, en 2017.

Poursuivons avec nos étudiants « issus de minorités ». Ils ont produit ce rapport pour comprendre pourquoi ils réussissaient moins bien que les étudiants Blancs de la SOAS.

La conclusion ? Si les étudiants issus de minorité réussissent moins bien c’est la faute aux profs ... qui sont trop blancs et trop vieux.

Un étudiant cité dans le rapport affirme : « Mes deux tuteurs sont des hommes blancs. Comment puis-je avoir un bon rapport avec eux et me sentir à l’aise de parler avec un homme blanc de 60 ans ? Nos expériences de vie sont si différentes et on vient de perspectives complétement différentes. »

Ben oui, chose, ça s’appelle la vie ! Dans la vie, tu côtoyes des gens qui n’ont pas la même couleur de peau que toi, qui n’ont pas la même religion que toi, qui n’ont pas les mêmes revenus que toi, et qui, ô horreur, n’ont pas les mêmes opinions que toi !!!!!!!

Et en échangeant avec tous ces gens DIFFÉRENTS tu confrontes tes idées et tes expériences de vie.

Mais ils sortent d’où ces étudiants qui ne veulent côtoyer que des gens qui leur ressemblent ?

Tu voudrais que tes profs aient 20 ans comme toi et n’aient aucune connaissance à te transmettre ? Comme ça tu serais conforté dans tes opinions, jamais remis en question ?

Pour ce qui est de la couleur de la peau, n’est-ce pas une forme horrible de racisme que de prétendre que, juste parce qu’ils sont Blancs, ces profs n’ont pas la compétence requise pour enseigner à des étudiants racisés ?

Pendant toutes mes années à l’université, à McGill puis à Columbia, j’ai eu des profs hommes, femmes, anglophones, francophones, hispanophones, des juifs, des cathos, des athées, des lesbiennes, des gays, des bi, des straights, des alcoolo, des puritains, des vicieux, des conservateurs, des libéraux, des républicains, des démocrates, des cocos, des ML.

Pas un de mes profs n’était « une jeune québécoise née en France de tendance centre-droite». C’est fou, hein, mais ça ne m’a jamais empêché d’apprendre une tonne de choses, malgré le fait qu’on n’avait « aucune expérience de vie en commun ».

Ton prof n’est pas ton miroir. C’est un maître qui possède quelque chose que tu n’as pas et qu’il te transmet.

Ah oui, j’allais presque oublier, c’est aussi à cette université que les étudiants exigeaient en 2016 qu’au lieu d’étudier les philosophes des Lumières par exemple, la majorité des philosophes enseignés à leur université devraient venir d’Afrique ou d’Asie. Et qu’on ne devrait étudier les philosophes « blancs » qu’en dernier recours. Bye bye Kant, Platon, Voltaire, Descartes, etc...

Qu’est-ce qu’il disait encore Martin Luther King ?

“I look to a day when people will not be judged by the color of their skin, but by the content of their character”

Peut-être que ces petits étudiants fragiles de la SOAS pourraient prendre sur eux et regarder, chez leurs profs et chez les grands philosophes, la force de leur caractère au lieu de s’attarder à la couleur de leur peau.

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

12

São Paulo, a Maior Cidade do Brasil, Tem Muito a Oferecer!A data de 25 de Janeiro é especial para os paulistanos e habitantes que vivem na maior capital da América Latina e uma das maiores cidades do mundo. Em 2017, São Paulo completa 463 anos.

Esta imensa metrópole, que é carinhosamente chamada de Sampa, Pauliceia e Terra da Garoa, é o maior centro financeiro da América do Sul, além de ser um importante centro artístico e cultural. São Paulo é rica em cores, raças, gírias e ritmos, com seus mais de 12 milhões de habitantes, restaurantes de todos os sabores, museus, teatros e cinemas, dentre outras diversas actividades. Seleccionamos aqui alguns dos principais cartões-postais e algumas curiosidades sobre esta impressionante megalópole. E não deixe de ver o belo vídeo em time lapse que mostra o quão intensa é esta cidade.

A agitada Avenida Paulista em um fim de tarde.

Praça da Sé, com a imponente Catedral ao fundo.

Bairro da Liberdade, caracterizado pela cultura japonesa e chinesa.

Assim como o todo o país, São Paulo cresceu muito com a chegada de imigrantes de outros lugares do mundo. Por isso a cidade possui a maior colônia de japoneses, italianos, portugueses e libaneses fora de seus respectivos países.

Ponte Otávio Frias de Oliveira, a Ponte Estaiada.

Museu de Arte de São Paulo, o Masp, um dos mais importantes da América Latina.

13

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisEdifício Copan, projetado por Oscar Niemeyer.

São Paulo é a sétima cidade mais populosa do mundo, atrás apenas de Xangai (China), Lagos (Nigéria), Karachi (Paquistão), Istambul (Turquia), Mumbai (Índia) e Moscou (Rússia). De acordo com o último censo realizado, a cidade atualmente abriga 12,04 milhões de habitantes.

Arena Corinthians, que foi palco de jogos da Copa de 2014 e hoje é um dos principais estádios da cidade.

Fim de tarde no Parque Ibirapuera, o maior da cidade.

O belo vitral do Mercado Municipal, o Mercadão, no centro da cidade.

A cidade tem cerca de 20 mil bares e 15 mil restaurantes, sendo que um terço são pizzarias. A pizza é um dos pratos favoritos dos habitantes. São Paulo é a segunda cidade que mais consome pizzas no mundo, atrás apenas de Nova York. Surpreendentemente, o segundo prato mais consumido é o sushi: são mais de 400 mil por dia.

O imponente Teatro Municipal, no coração da cidade.

Estação da Luz.

continua na próxima edição

14

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisJuros

Dijsselbloem diz que Portugal está no caminho certo para tranquilizar mercados

O presidente do Eurogrupo manifestou-se convicto de que o Governo está a tomar “as medidas adequadas” para acalmar os mercados.

Jeroen Dijsselboem considerou esta quinta-feira, em Bruxelas, que a volatilidade dos mercados sublinha a necessidade de Portugal prosseguir uma agenda de reformas e reforçar o sector bancário, mas manifestou-se convicto de que o Governo está a tomar “as medidas adequadas”.

Questionado durante a conferência de imprensa final da reunião de hoje do Eurogrupo sobre o aumento das taxas de juro da dívida pública portuguesa, Dijsselboem apontou que o assunto não foi discutido de forma detalhada, mas foi registado “o facto de haver alguma volatilidade” dos mercados. “Penso que (essa volatilidade) sublinha uma vez mais a necessidade de Portugal fazer avançar a agenda de reformas, com a qual disseram estar comprometidos, e de dar mais passos para reforçar o sector bancário, o que está a ser feito neste momento. Penso, portanto, que estão a tomar as medidas adequadas”, disse.

O comissário europeu dos Assuntos Económicos, Pierre Moscovici, disse partilhar a opinião do presidente do Eurogrupo, no final de uma reunião que tinha como um dos pontos em agenda as conclusões da quinta missão de monitorização pós-programa realizada em Portugal no final de 2016.

” Analisámos a situação com um olhar construtivo e tomámos nota dos compromissos claros assumidos por Mário Centeno, com quem me encontrarei esta semana num dia à tarde, num encontro bilateral”, afirmou o comissário francês.

Pouco antes, igualmente em declarações aos jornalistas, Centeno manifestara-se convicto de que demonstrou hoje em Bruxelas que Portugal cumpre os seus compromissos e os números da execução orçamental confirmam que “algumas vozes no Eurogrupo andaram durante o ano de 2016 muito enganadas”.

Segundo Centeno, “os números estão aí”, para demonstrar que, ao contrário do que alguns vaticinavam, Portugal está no bom caminho e “com um défice sustentadamente abaixo dos 3%”, o limiar inscrito no Pacto de Estabilidade e Crescimento, e que em 2016 ficará abaixo dos 2,3%.

“Nós mantemos sempre os compromissos. E mostrámos de forma muito evidente a determinação do país em cumprir os seus compromissos. Durante o ano de 2016 houve duvidas lançadas sobre a capacidade do país em cumprir. Pois o país mostrou que cumpre”, afirmou.

A espuma retórica

Dilma Rousseff e o vice-presidente, Michel Temer. Fotografia: REUTERS/Ueslei Marcelino

por João Almeida Moreira

O que importa é que Temer faça os mais ricos voltarem a ganhar mais dinheiro - perdão, que Temer recupere a economia.

O processo de impeachment que ocupou o noticiário do Brasil a partir de finais de 2015, ao longo de 2016 e ainda salpica 2017 produziu, principalmente, espuma retórica.

Do lado dos que queriam derrubar Dilma Rousseff, encontrou-se um motivo – pedaladas, que é como quem diz manobras orçamentais. Como o motivo era muito frágil – toda a gente que passou pelo Palácio do Planalto antes dela cometeu a mesma suave infracção – arregimentaram-se advogados (e editorialistas) para lhe dar substância.

Do lado dos que queriam preservar a presidente no cargo, sublinhou-se, repetiu-se, insistiu-se na mesma tese: é golpe. Não era: o processo correu de acordo com o que está previsto na Constituição. Se a maioria dos deputados e senadores que votaram pela queda da presidente não são gente recomendável, essa é outra e mais profunda questão – e afinal foi essa mesma gente que sustentou o governo do PT. No fundo, por baixo da espuma das “pedaladas” e do “golpe” o que justificou a troca de Dilma pelo seu vice-presidente Michel Temer não foi um gatilho jurídico mas a razão de sempre: o dinheiro. Ou a economia, que é a mesma coisa mas soa melhor.

Sob Dilma, os donos do PIB, que multiplicaram fortunas no lulismo, passaram a ganhar menos e sentiram que a presidente não tinha condições políticas de inverter a situação. Olharam-na então lá do alto da bancada de onde observam o país e fizeram o pollice verso, aquele sinal de polegar invertido com que supostamente os imperadores romanos decretavam a morte do gladiador.

Como aos espectadores comuns do circo máximo, à classe média, o grupo socio-económico que mais sofreu com a contracção do país, coube apenas o papel de coro pelas ruas do Brasil.

Se Temer é hoje presidente é-o pois única e exclusivamente com o intuito de recuperar a economia do país seguindo um roteiro claro: primeiro, agradar aos imperadores do dinheiro que o avalizaram; depois, se possível, facilitar a vida da classe média; e, finalmente, como derradeira das prioridades, para cuidar dos mais pobres.

Logo, tal como “as pedaladas” e “o golpe” eram espuma retórica, erros sociais ou éticos do Governo Temer não passam, neste caso, de espuma política. Se o governo não tem mulheres nem negros, se ministros usam o cargo para aprovarem a construção de prédios onde compraram apartamentos e se prisioneiros se degolam nas prisões, nada disso é substancialmente importante. Detalhes. O que importa é que Temer faça os mais ricos voltarem a ganhar mais dinheiro – perdão, que Temer recupere a economia.

15

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Les vacances de monsieur TrudeauTrudeau se lance dans un safari du selfie, à la rencontre du Canadien dans son habitat naturel.

par Mathieu Charlebois / actualité(Photo: Ryan Remiorz /La Presse canadienne)

2017 est arrivé, alors vous savez ce que ça veut dire!

Oui, ça veut dire que l’on n’entendra plus jamais la phrase «Parce qu’on est en 2016», mais ce n’est pas la seule raison de célébrer. Allez! Tout le monde ensemble!

Boooooonne fête Caaaanaaadaaaaa. Bonne fête Caaanaaadaaa…

Non? Vous ne chantez pas? Vous ne sentez pas l’appel de la fête? Vous n’êtes pas debout, la main patriote sur le cœur en feuille d’érable, prêt à célébrer le 150e anniversaire de la fois où quelques riches messieurs avec de longs favoris se sont entendus pour construire un chemin de fer fonder un pays, entre deux verres d’alcool fort?

C’est correct. Justin Trudeau non plus ne tripe pas tant que ça.

Le 31 décembre, pendant le lancement des festivités, alors qu’on célébrait la chose qui unit vraiment les Canadiens d’un coat à l’autre (c’est-à-dire: le frette), notre premier ministre se prélassait sous le soleil des Bahamas.

Eh oui! Il en va de Justin Trudeau comme de votre vieille tante Édith: quand l’hiver arrive, les deux se sauvent dans un tout-inclus au sud du Sud. Justin Trudeau est un citoyen comme les autres.

Bon… son tout-inclus à lui est sur l’île privée d’un richissime leader religieux dont la fondation reçoit de l’argent du gouvernement fédéral, auprès de qui elle fait du lobbying, mais Trudeau vous l’assure: la seule différence entre son tout-inclus et le vôtre, c’est que son piña colada goûte un peu meilleur.

Pour Justin Trudeau, il n’y avait là aucun conflit d’intérêts ni même d’apparence de conflit parce que l’Aga Khan est un ami de sa famille depuis longtemps. C’est la réponse officielle, et elle a autant de sens que de dire qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts parce que la chanson préférée de M. Khan est «Agadou dou dou», un hommage à son grand-père, l’Aga Dou.

Après des semaines à nager dans des histoires de riches donateurs qui ont un accès privilégié aux ministres et au premier ministre, voilà ce dernier au cœur d’une autre controverse qui aurait facilement pu être évitée. Depuis son retour de vacances, il paraît que Trudeau se réveille la nuit et reproduit cette scène mythique de Star Trek…

De plus en plus, l’image d’un premier ministre déconnecté et élitiste lui colle à la peau comme une tache de vin Petrus 1985 sur une chemise en soie.

Le chef libéral n’a d’autre choix que de se refaire une beauté de citoyen ordinaire. Il doit rappeler à l’homme de la rue qu’il est lui aussi un quidam de la classe moyenne qui a parfois des problèmes d’argent. (On raconte qu’une fois, il n’avait qu’un billet de 100 dollars pour payer un café au Tim Hortons. Imaginez la gêne…)

C’est pourquoi Trudeau s’est lancé cette semaine dans une tournée du pays, un véritable safari du selfie durant lequel il ira à la rencontre du Canadien sauvage dans son habitat naturel: le resto à patates, le sous-sol d’église et le

centre commercial. Habillé comme s’il revenait de sa première communion, notre premier ministre va ainsi passer trois semaines à embrasser des égoportraits, serrer des bébés et prendre des mains.

Et c’est tout un programme qui l’attend! Prenons son horaire du vendredi 13 janvier:

– 7 h: Déjeuner à Quinte West (ville de 43 000 habitants, l’entrée du National Air Force Museum of Canada est gratuite!).

– 9 h: Arrêt au mythique restaurant Rhino’s Roadhouse de Bewdley (mange sur place, Justin: le restaurant demande 50 sous pour le take-out).

– 10 h 30: Séance de questions-réponses à Peterborough.

– 15 h: On se dirige vers le centre d’entraînement des Raptors de Toronto, l’endroit parfait pour rencontrer… des jeunes de la communauté autochtone de La Loche. (Hein?)

– 19 h: Séance de questions-réponses au centre Optimiste de London (il faut effectivement être optimiste pour espérer une réponse quand on pose une question à Trudeau).

Tout ça en une journée. Selon Google Maps, on parle ici de cinq heures de déplacement, à moins que l’Aga Khan ne prête encore son hélicoptère. Justin Trudeau veut prendre le pouls de la population; il risque de prendre surtout celui de son chauffeur.

On peut difficilement être contre l’idée qu’un politicien essaie de garder le contact avec les électeurs, mais l’exercice a des airs de tournée de promotion pour la marque Trudeau, et s’effectue à nos frais. Au moins, il est probable qu’il se fasse poser quelques questions embarrassantes, ce qui ne risquait pas d’arriver à Harper quand il allait faire des séances photos dans le Grand Nord, entre un phoque et un ski-doo.

Avec un peu de chance, une gentille dame dans un restaurant du fond de la Saskatchewan va lui demander «Pis? Vos vacances des Fêtes, c’était bien?», et il va être un peu gêné de répondre que la vue de l’hélicoptère était vraiment impressionnante.

Mathieu Charlebois blogue sur la politique avec un regard humoristique.

Conhecem?

16

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

O muro. Muitos milhões de dólares e milhares de mortesO “grandioso” e “bonito” muro que Trump quer construir no quintal dos Estados Unidos Já custou 2,4 mil milhões de dólares. Reduziu a imigração de sul, mas matou milhares de pessoas pelo caminho.

O Sonora é um dos mais quentes desertos dos Estados Unidos. Naqueles 311 mil quilómetros quadrados vivem cobras, ratos e lagartos. De tempos a tempos, debaixo de um calor extremo ou no gelo da noite, há um mexicano que tenta a sua sorte para alcançar o sonho americano. O “grande muro” da fronteira com o México – aquele que Donald Trump diz querer construir – pode (ainda) ser apenas uma manta de retalhos de aço e arame com pouco mais de mil quilómetros, que tenta impedir os imigrantes ilegais de cruzar a fronteira para norte, mas a sua existência já levou à morte de milhares de mexicanos

A alternativa ao deserto é o Pico Bobquivari. No seu ponto mais alto, a montanha chega aos 2356 metros de altura e é por lá que outros emigrantes (se olharmos para o percurso de sul para norte) tentam entrar no estado do Arizona. Califórnia, Texas e Novo México são os outros estados que fazem fronteira com o vizinho a sul. Os dois países são separados por uma linha irregular que vai subindo, de Este para Oeste, do Atlântico para o Pacífico.

Construir um muro? Já existe há 25 anos“Vamos construir um muro”, “o México vai pagar o muro”, “vamos afastar os traficantes, os gangues, os líderes de cartéis”. Em suma, a construção do muro entre a fronteira EUA-México é a solução-milagre do presidente norte-americano para esmagar as estatísticas de criminalidade americanas.

Mas a ideia não é nova. Os primeiros quilómetros dessa extensa barreira física acabaram de ser construídos meses depois de Bill Clinton tomar posse como 42º presidente dos EUA. O projecto, então baptizado de “Border Wall” (ou muro de fronteira, numa tradução literal), nasceu durante a administração Bush (o pai, que só esteve quatro anos na Casa Branca) e resultou na instalação de 22,5 quilómetros – sensivelmente a distância entre o centro de Lisboa e o Estoril.

Esse primeiro muro foi erguido para separar as cidades de San Diego, a norte, e Tijuana, em território mexicano, na zona mais a oeste da fronteira entre os dois países. Em Janeiro de 2009, o muro já tinha crescido. Bastante. Nesse ano, já tinham sido levantados 930 quilómetros, um terço dos 3145 quilómetros da fronteira entre os dois países. E a construção não ficou por aí.

Clinton chegou à Casa Branca com promessas de mão pesada sobre a vaga de imigração que lhe chegava do sul. Na sua era, sob a alçada da Operação Gatekeeper, o muro continuou a crescer — um projecto que contou com o apoio de Hillary Clinton, a candidata democrata que perdeu as eleições

para Trump. Além do muro, a Administração Clinton enviou para o terreno mais patrulhas e apostou na tecnologia para complementar o controlo.

Actualmente com 1047 quilómetros, os vários muros e vedações são hoje uma irregular barreira que se impõe na paisagem das zonas urbanas mais povoadas e onde a passagem de migrantes (e, em alguns pontos, de carros) se faz (ou fazia) com mais intensidade e que desapareceu subitamente nas regiões mais inóspitas – daí que muitos mexicanos tenham passado a arriscar a travessia pelo deserto ou pelos montes da fronteira com o Arizona. Onde não há uma rede ou um muro de aço, há barreiras virtuais: câmaras de vigilância, sensores de movimento (além das patrulhas) são outros modelos de controlo migratório que os EUA têm em marcha para garantir que nenhum ilegal entra em território norte-americano.

Operação Gatekeeper (na Califórnia), Operação Safeguard (também em 1994, mas no sul do Arizona) e Operação Hold-the-Line (arrancou em 1997 no Texas). As várias fazeis de alargamento do muro foram sendo batizadas pela Administração norte-americana. Na era Obama, não houve mais muro. Mas foram feitos remendos em zonas da barreira já fragilizadas.

Mais de 6000 cruzes na fronteira

Muitos ficaram pelo caminho. Em janeiro de 2009, a contabilização dos mortos dos nove anos anteriores fazia-se na ordem das 6000 pessoas, segundo a Organização Mundial para as Migrações.

Os dados do Fisco federal dos Estados Unidos mostravam que em 2015 morreram 240 pessoas – e esse foi o número mais baixo desde 1997. Dez anos antes, por exemplo, registaram-se 492 mortes de cidadãos que tentaram atravessar a fronteira. Os caminhantes morrem, sobretudo, vítimas do calor extremo, gelados pelas temperaturas negativas da noite ou desidratados. Noutros casos, menos frequentes, morrem afogados, ao tentar atravessar a nado certas zonas da fronteira, ou vítimas de acidentes de viação — apertados dentro de carrinhas e carros, aceleram através dos controlos de fronteira, mas acabam por despistar-se depois de os pneus dos carros serem destruídos pelos sistemas de prevenção instalados pelas autoridades norte-americanas.

O anonimato de cada uma destas vítimas só é quebrado pelas pequenas cruzes de várias cores colocadas em pé, junto aos pilares de aço, de cada vez que veem cair um familiar. São sobretudo mexicanos que tentam atravessar a fronteira, mas são-no cada vez menos. Em 2013, a percentagem de migrantes de outras nacionalidades (por exemplo, de sul-americanos chegados de El Salvador, da Guatemala e das Honduras) era já de 36%.

Muitos milhões em aço

Dependendo do tipo de terreno, dos materiais usados e até do preço do terreno nos diferentes pontos, cada milha (1,6 quilómetros) de barreiras erguida custou entre dois a três milhões de dólares. A estrutura erigida até hoje terá custado qualquer coisa como 2,4 mil milhões de dólares.

Um custo que, até hoje, foi suportado pelos impostos dos norte-americanos, mas que pode passar para os próprios mexicanos, embora os pormenores da medida ainda não seja totalmente explicado. Esta quinta-feira, o porta-voz da Casa Branca revelou que a ideia de Trump para obrigar o México a pagar o muro, como sempre garantiu que faria, pode passar pela aplicação de uma taxa de 20% sobre os produtos importados daquele país.

NDR: Está mais uma vez provado que a apocalipse anunciada sobre a “construção” do muro, era palavra fiada. Somente se prova a má fé dos “jornalistas” que erraram na missão de informar correctamante o público de quem dependem. Para além do boss...Logo, sabia-se mas os jornais esconderam, que o muro já existe há muito tempo e foi construído e apoiado por Busch pai, (apenas 22,5 km) Bill Clintom (e mulher, sabem quem é?- o maior troço) e Obama”o Pacífico”. Porquê então?

17

suite de page 1

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

J Y M ARCHITECTUREServices & Plans D’Architecture

Résidentiel • Rénovation • Commercial • Multiplex

Jean-Yves Mesquita T.P.Technologue en ArchitectureCel. 514.972-9985 • @:[email protected] • www.jymarchitecture.com

Déclaration du premier ministre du Canada au sujet de la fusillade mortelle à Québec

/BPMLe premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante après avoir appris qu’une fusillade mortelle avait été perpétrée au Centre islamique culturel de Québec, situé à Ste-Foy en banlieue de la ville de Québec :

« C’est avec un sentiment de choc, de tristesse et de colère que j’ai appris qu’une fusillade tragique et mortelle avait eu lieu ce soir, au Centre culturel islamique de Québec, situé à Ste-Foy, en banlieue de la ville de Québec.

« Nous condamnons cet attentat terroriste dirigé contre des musulmans se trouvant dans un lieu de culte et de refuge.

« Au nom de tous les Canadiens, Sophie et moi offrons nos plus sincères condoléances à la famille et aux amis des personnes décédées, et nous souhaitons un prompt rétablissement à ceux qui ont été blessés.

« Pendant que les autorités poursuivent leur enquête et que les détails continuent d’être confirmés, il est déchirant de voir qu’un tel geste de violence insensée ait été commis. La diversité est notre force et, en tant que Canadiens, la tolérance religieuse est une valeur qui nous est chère.

« Les musulmans canadiens constituent un élément important de notre tissu national, et des gestes insensés comme celui-là n’ont pas leur place dans nos communautés, nos villes et notre pays. Les organismes canadiens chargés de l’application de la loi protégeront les droits de tous les Canadiens et feront tout pour appréhender les auteurs de cet acte et de tous les actes d’intolérance.

«Ce soir, nous pleurons la perte des victimes avec les gens de Ste-Foy et tous les Canadiens. »

Attentat à Québec: la SQ confirme un seul suspect

L’homme qui a lui-même appelé la police avant de se rendre sur le pont de l’Île-d’Orléans, après la fusillade à la Grande mosquée, est Alexandre Bissonnette, 27 ans, de Cap-Rouge. (tiré du facebook)

Jean-François Néron, Guillaume Piedboeuf

Le Soleil

(Québec) Seulement un des deux hommes arrêtés par la police de Québec, dimanche soir, en lien avec la fusillade à la grande mosquée de Sainte-Foy, est toujours considéré comme suspect. Il s’agit d’Alexandre Bissonnette, 27 ans, connu pour avoir déjà tenu des propos identitaires.

L’homme qui a lui-même appelé la police pour dénoncer son crime alors qu’il se dirigeait en automobile vers le pont de l’Île d’Orléans est Alexandre Bissonnette, un jeune homme qui a grandi à Cap-Rouge. D’ailleurs, les policiers ont visité dans la nuit de dimanche à lundi la résidence de ses parents, située rue du Tracel. Ils y sont retournés lundi matin.

Selon le bottin de l’Université Laval, Bissonnette était inscrit en sciences politiques. Il était auparavant en anthropologie. «Il était pratiquement dans tous mes cours. C’est un solitaire. Il n’a pas vraiment d’amis», raconte un collègue étudiant.

François Deschamps, membre du comité Bienvenue aux réfugiés, créé il y a un an lors de l’arrivée massive de Syriens au Canada, a reconnu la photo d’Alexandre Bissonnette publiée par Le Soleil. «J’ai fait le saut quand je l’ai vu», lance-t-il au bout du fil.

«On observe beaucoup ce que font et disent les gens d›extrême droite. Lui, il a tenu des propos identitaires sur notre page Facebook. Il agissait comme un troll. Il s’attaquait aussi aux droits des femmes», se souvient M. Deschamps.

La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie...

Colaboração Especial

www.ligacombatentes.org.pt

https://www.facebook.com / museucombatente.oficial https://www.facebook.com / ligadoscombatentes.oficial

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

18

OS PRIMÓRDIOS DA AVIAÇÃO NO MUSEU DO COMBATENTENo início de Janeiro 2017o Engº José Sardinha ofereceu ao Museu do Combatente dois novos aviões que juntamente com o já existente Flyer dos Irmãos Wright, mostram os primórdios da História da Aviação: o 14-Bis de Santos Dummont e o Bleriot XI de Louis Bleriot. (a publicar)

Compilando informação de várias fontes apresentam-se as histórias do 14-bis e do Bleriot XI.

SOBRE SANTOS DUMONTO brasileiro Alberto Santos-Dumont era fascinado por máquinas. Em 1891, visitou Paris com o pai, o engenheiro Henrique Dumont, e teve contacto com os primeiros motores a explosão interna. Assim que se estabeleceu em Paris, Santos-Dumont passou a interessar-se pelo automobilismo, tendo sido o primeiro a trazer um automóvel para o Brasil, que circulou por São Paulo.

Em 1897 fez os primeiros voos como passageiro de balão livre em Paris e, no ano seguinte, projectou o seu próprio balão, o Brasil (Brasil). Santos Dumont criou uma série de modelos de dirigíveis, alguns voando com sucesso e outros não. Os feitos de aviação de Santos Dumont em Paris tornaram-no famoso, tendo sido alvo dos jornalistas, e mesmo de notícias sensacionalistas baseadas nos seus hábitos extravagantes.

Após ter sido o primeiro homem a provar a dirigibilidade dos balões, quando conquistou o “Prémio Deutsch de La Meurthe” com o seu balão dirigível nº 6, tendo percorrido, em menos de 30 minutos, um itinerário preestabelecido que incluía a circum-navegação da Torre Eiffel, Santos Dumont passou a dedicar-se à aviação.

Em 29 de Junho de 1903, Aida de Acosta pilotou o dirigível n.º 9 de Santos Dumont. Tornou-se assim, a primeira mulher a pilotar uma aeronave.

DO 14-BIS O 14 bis foi construído rapidamente: em cerca de dois meses e embora se desconheça a data do início do projecto, em fins do primeiro semestre de 1906 o aparelho já estava concluído.

Para a construção, Santos Dummond adoptou uma estrutura em caixa e escolheu um motor leve e com potência: um Lavasseur Antoinette de 24 HP. O aparelho foi construído em seda japonesa, bambu e alumínio, numa estrutura de biplano do tipo “canard”.

Em 18 de Julho 1906, Santos Dumont inscreve-se no Aeroclube da França para disputar duas provas de aparelhos mais pesados que o ar: a taça Archdeacon e o prémio Aeroclube de França para o aparelho que realizasse um voo de mais de 100 metros. O 14-bis era inicialmente constituído por um aeroplano unido ao balão 14, em testes feitos por Santos Dumont em meados de 1906 - daí o nome “14-bis”, isto

é, o “14 de novo”. A função do balão era reduzir o peso efectivo do aeroplano e facilitar a descolagem. O aeróstato, porém, gerava muito arrasto e não permitia ao avião desenvolver velocidade.

O primeiro teste do 14-bis foi feito em 19 de Julho de 1906, conectado ao balão n.º 14. Em 23 de Agosto, o 14-bis foi finalmente testado sem estar acoplado ao balão. Após uma primeira corrida sem descolar, na segunda tentativa o aeroplano elevou-se do chão e voou. Entretanto a sua estabilidade não agradou a Santos-Dumont, que mesmo assim declarou-se satisfeito.

No dia 3 de Setembro de 1906 foi instalado o motor náutico Antoinette de 50 cavalos-vapor no lugar do de 24 até então utilizado. Transformou o 14-bis assim no Oiseau de Proie, com o qual obteve um salto de 11 metros em 13 de Setembro de 1906; infelizmente o pouso brusco danificou a estrutura e o motor do avião e quebrou as duas rodas, interrompendo os testes.

Santos-Dumont fez novas modificações no avião: envernizou a seda das asas para aumentar a sustentação, retirou a roda traseira, por atrapalhar a descolagem, e cortou a estrutura portadora da hélice.

Em 23 de Outubro de 1906, no campo de Bagatelle, Paris, o Oiseau de Proie II, após várias tentativas, percorreu sessenta metros em sete segundos, a uma altura de aproximadamente dois metros (há versões em que terá percorrido 70 metros a 3 mts de altura..) perante mais de mil espectadores. Esteve presente a Comissão Oficial do Aeroclube de França, entidade reconhecida internacionalmente e autorizada a homologar qualquer evento significante, tanto no campo dos aeróstatos como no dos “mais pesado que o ar”. Novamente, porém, o pouso brusco danificou as rodas do avião. O 14-bis ainda não era totalmente controlável.

Para fazer com que o 14 Bis percorresse uma distância maior, Dumont adicionou “ailerons” na célula do meio de cada asa. Os “ailerons” controlavam a estabilidade da aeronave e eram accionados por cabos fixados nos ombros do piloto.

Com a inclinação dos ombros, Dumont conseguia controlar a rotação dos “ailerons” e estabilizar o 14 Bis.

Em 12 de Novembro do mesmo ano, com o avião - agora o Oiseau de Proie III - provido de “ailerons” rudimentares para ajudar na direcção, - percorreu 220 metros em 21,5 segundos, estabelecendo o recorde de velocidade da época 36,84 km/h.

O 14 Bis foi a primeira aeronave mais pesada que o ar a levantar voo pelos seus próprios meios. O feito foi registado pelo Aeroclube da França num monumento, preservado no campo de Bagatelle.

Motor: Levasseur Antoinette, de 50 hpEnvergadura – 12,00 mts Peso : 160 KgsComprimento – 10,00 mts Velocidade : 36,84 km/horaAltura – 4,81 mts

19

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisEm 14 de Abril de 1907 o 14 bis realizou seu último voo. Após tentativas frustradas de estabilizar a aeronave, Santos-Dumont perdeu o controlo e bateu contra o chão. Em vez de reparar o avião, Santos-Dumont preferiu canalizar as peças do protótipo em outros projectos - o seu motor equipou os projectos 15, 16 e 18, e as hélices e as rodas também foram aproveitadas noutros aparelhos.

A aeronave exposta no Museu do Ar é uma réplica 1:1 em estado de voo doado pela Companhia Aérea Brasileira, TAM.

Réplicas do avião foram construídas com base nas plantas originais. Uma delas, construída pelo empresário Alan Calassa em 2004, está no Museu do Ar da Força Aérea Portuguesa

Os vôos:18 de Julho de 1906: O aparelho concluído. · 19 a 29 de Julho: Testes com o avião preso ao balão 14 e pendurado num cabo inclinado. · 21 de Agosto: Testes no campo de pólo. · 22 de Agosto, 4h: O 14 bis chegou a se levantar do solo. Santos Dumont verificou que o motor de 24 cavalos vapor (CV) era insuficiente. · 3 de Setembro: Novo motor de 50 CV foi instalado. · 4 de Setembro, Bagatelle, 5h: O 14 bis correu, mas Santos Dumont não conseguiu manter o controlo. · 7 de Setembro, por volta das 17h: Atingiu uma altura de cerca de 2 m. Às 18h55: O 14bis deslizou no chão. Às 19h20: Nova tentativa, sem sucesso. · 8 a 12 de Setembro: Alterações no projecto. · 13 de Setembro, 7h50: O 14bis correu 350 m no solo. Alterações no aparelho. ·8h40: Nova tentativa e percorreu cerca de 7 m no ar. • 23 de Outubro, 9h15: corre em Bagatelle. O 14bis havia sido envernizado para aumentar a sustentação, e alterações foram feitas na carcaça da nacela carcaça da nacela (espaço do piloto) para reduzir o peso. Às 16h45: O 14bis descola e percorre 60 m numa altura de cerca de 3 m do solo. Santos Dumont ganha a taça Archdeacon. · 12 de Novembro: Santos Dumont instalou um “aileron” (dispositivo para controlar a inclinação lateral) octogonal. Quatro ensaios, cada um com uma série de voos:

I) 10h: Voou cerca de 40 m; II) 10h25: Dois voos, um de 40 m e o outro de 60 m. III) 16h09: Dois voos, um de 50 m e o outro de 82,6 metros, em 7,2 s, com velocidade média de 41,3 km/h;IV) 16h45: 220 m percorridos em 21 s, a uma velocidade de aproximadamente 37,4 km/h.

Nota do Museu do Ar“ O 14-Bis, ao contrário do Flyer dos irmãos Wright, não precisava de trilhos, catapultas ou ventos contrários para alçar voo, bem como teve muita cobertura da imprensa, de aviadores e de cronometristas do Aeroclube da França, e é por isso que este voo é considerado por vários especialistas em aviação como o primeiro voo bem sucedido de um avião. Quando este voo foi realizado, o pouco conhecimento e o descrédito dado aos voos dos tais irmãos Wright pela média internacional e pelos norte-americanos, fizeram com que o 14-Bis de Santos Dumont fosse considerado então pela média europeia e norte-americana como o primeiro avião a descolar por meios próprios. Afinal, o 14-Bis foi o primeiro avião a ter o seu voo homologado por uma instituição pública aeronáutica, o Aeroclube da França.

Santos Dumont, após o 14-Bis, inventaria o primeiro ultraleve, o Demoiselle, a última aeronave desenvolvida por ele. Este, além disso, realizaria também importantes avanços na controlabilidade de aviões, como o uso efectivo de “ailerons” nas suas aeronaves, por exemplo.”

(http://www.emfa.pt/www/po/musar/pagina-001.003.002.001-14-bis)

O Museu do Ar, à semelhança de outros congéneres internacionais, tem no seu acervo várias réplicas à escala 1:1 de aviões importantes e significativos para a História da Aviação nacional e internacional.

Isabel Martins 1 de Fevereiro de 2017

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

20

Pais de Maddie perdem recurso contra Gonçalo Amaral

Ex-inspector da PJ ganha no Supremo e já não vai pagar meio milhão de euros em indemnização. /CM

Gonçalo Amaral, ex-inspector da PJ Vítor Mota 0 1 O Supremo Tribunal de Justiça confirmou esta terça-feira a decisão da Relação em revogar o pagamento de uma indemnização de 500 mil euros pelo ex-inspector da PJ Gonçalo Amaral aos pais de Madeleine McCann, desaparecida em 2007 no Algarve.

O Tribunal da Relação de Lisboa havia revogado, a 19 de Abril de 2016, a sentença que obrigava Gonçalo Amaral a pagar 500 mil euros ao casal McCann, pais da criança desaparecida no Algarve, por danos causados com a publicação do livro intitulado “Maddie: A Verdade da Mentira”. No livro, o ex-inspector da PJ levantava suspeitas de os pais da criança estarem envolvidos no rapto. Segundo fonte do STJ, a decisão do Supremo confirma os fundamentos que estiveram na origem da decisão da Relação de revogar o pagamento da indemnização deliberada pela primeira instância cível. A mesma fonte precisou que os juízes conselheiros do Supremo Tribunal de Justiça entenderam que, “numa situação de conflito entre o direito à honra e o direito à liberdade de expressão, o critério da ponderação de interesses, actuando segundo o princípio da proporcionalidade e a especificidade do caso, aponta no sentido de ser a liberdade de expressão do réu (Gonçalo Amaral) credora de maior protecção”.

A decisão foi tomada por Roque Nogueira (relator), Alexandre Reis e Pedro Lima Gonçalves, da 1.ª Vara Cível do STJ. O recurso foi intentado por Kate Marie Healy Mccann e Gerald Patrick Mccann, pais de Madeleine Mccan. A 19 de abril de 2016, o Tribunal da Relação de Lisboa reconheceu a Gonçalo Amaral o direito constitucional a exprimir a sua opinião e revogou a decisão que obrigava o ex-inspector da PJ a pagar uma ao casal inglês.

Com a decisão então proferida, a Relação revogou também a proibição de comercialização do livro escrito por Gonçalo Amaral, que constava da sentença da primeira instância. Em janeiro de 2015, o tribunal cível de Lisboa (Palácio da Justiça) condenou Gonçalo Amaral “a pagar a cada um” dos elementos do casal Kate McCann e Gearald McCann, “o montante indemnizatório de 250.000,00 (duzentos e cinquenta mil euros), acrescido de juros de mora, à taxa legal de juros civis, desde 05 de Janeiro de 2010, até integral pagamento”.

Além deste pagamento, o tribunal decretou ainda a proibição da venda e de novas edições do livro, proibindo ainda novas edições do DVD, assim como a transacção dos direitos de autor do livro e do DVD. O tribunal já tinha dado como provado que o livro do ex-inspector da PJ Gonçalo Amaral causara danos aos pais de Madeleine McCann. A defesa dos pais da criança desaparecida alegou que o livro foi dado como pronto três dias depois de o procurador da República de Portimão, Magalhães Menezes, ter redigido o despacho de arquivamento do processo contra o casal McCann, com data de notificação de 29 de Julho de 2008.

Para a elaboração do livro, em que o ex-coordenador do Departamento de Investigação Criminal da PJ de Portimão Gonçalo Amaral defendeu a tese de que os pais de Madeleine estiveram envolvidos no desaparecimento e na ocultação do cadáver da criança, a advogada da família britânica, Isabel Duarte, sustentou que o autor usou peças processuais não autorizadas e proibidas.

Madeleine McCann desapareceu em Maio de 2007, quando tinha quatro anos, no aldeamento turístico da Aldeia da Luz, perto de Portimão, onde a família se encontrava em férias.

Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS

Par Emmanuel Berretta/LePoint/Fr

Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s’empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l’ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l’ancien maire d’Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.

Mais la primaire de la gauche a également fait des dégâts chez les ténors du PS. Parmi les autres perdants, Arnaud Montebourg. En 2011, il avait créé la surprise en réalisant 17 % à la primaire. Malgré ses idées, il choisit de soutenir François Hollande plutôt que Martine Aubry. Il ne cessera de s’en mordre les doigts une fois la gauche au pouvoir. Intenable à Bercy, il mène la guerre contre Jean-Marc Ayrault, s’inquiète de l’austérité bruxelloise. Finalement évincé du gouvernement pour un comportement désinvolte, il ne rêve alors que d’une revanche contre François Hollande. Manque de chance, le président renonce à briguer un second mandat. Dès lors, Montebourg ne sait plus contre qui boxer... Hamon apparaît plus frais, plus subversif, avec un discours prospectif qui séduit la gauche qui a soif d’idéal. Cinq ans après 2011, Montebourg réalise 17,6 % à la primaire, soit quasiment le même score. Mais cette fois, c’est une défaite cuisante. Son avenir s’assombrit soudain. Pourra-t-il un jour prendre la tête de la famille socialiste ? Hamon semble avoir pris plusieurs longueurs d’avance.

Hollande et Hidalgo parmi les perdantsAnne Hidalgo, la maire de Paris, sera encore la socialiste à la tête de la collectivité locale la plus puissante après la présidentielle de 2017. Mais cette primaire de la gauche cingle sur ses joues comme une gifle : son candidat, Vincent Peillon, conçu comme une arme anti-Valls, n’a pas décollé. La défaite de Peillon est aussi la sienne.

Martine Aubry l’a joué plus fine. Elle s’est bien gardée de prendre parti au premier tour... Ce n’est qu’au regard des résultats du premier tour qu’elle décide de soutenir Benoît Hamon. La maire de Lille n’a pas pris de risque : vu le rapport de force issu du premier tour, on peut dire que Martine Aubry a volé au secours de la victoire. Les aubrystes, eux, avaient déjà choisi Hamon...

Autre grand perdant, Claude Bartolone. Le président de l’Assemblée nationale semblait à contre-emploi en choisissant de soutenir Manuel Valls. Combien de fois a-t-il pesté contre le Premier ministre, dont il fut le concurrent pour Matignon ? Mais un événement va venir sceller un pacte entre Valls et Bartolone : la publication du livre Un président ne devrait pas dire ça... dans lequel François Hollande moleste la probité du président de l’Assemblée nationale... Vexé, en colère, Bartolone s’inscrit alors dans la stratégie d’empêchement de la candidature Hollande. Le 26 novembre dernier, il appelle à un affrontement Valls-Hollande dans le cadre d’une primaire, plombant ainsi le meeting à travers lequel Aubry tentait de mettre le chef de l’État sur orbite...

François Hollande aussi peut allonger la liste des perdants. La victoire de Benoît Hamon est celle d’un frondeur. Tous les 49.3 du monde n’auront donc pas réduit cette opposition interne au silence. Au contraire, elle le nargue en s’incarnant à travers l’investiture de Benoît Hamon comme candidat officiel du Parti socialiste. Ce même Parti socialiste qu’il aura présidé 11 ans, dont il n’aura jamais tranché clairement la ligne réformiste et qui lui aura totalement échappé au crépuscule de sa vie politique (sans d’ailleurs que l’on sache si le PS survivra à cette présidentielle).