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DOSSIER DE PRESSE CÉLÉBRATION DE BÉATIFICATION D’ ADÈLE DE BATZ DE TRENQUELLÉON FONDATRICE DES SOEURS MARIANISTES 10 JUIN 2018 AGEN CONTACT Caroline Peltier Directrice du service de la communication Diocèse d’Agen [email protected] 05 53 66 10 23 Pierre Marot Chargé de communication - Fondation Marianiste [email protected] 01 55 43 11 35 BÉATIFICATION 1 0 J U I N 2 0 1 8 - A G E N de Batz de Trenquelléon IFICATION IFICATION Adèle www.beatadele.com

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SECÉLÉBRATIONDE BÉATIFICATIOND’ADÈLE DE BATZDE TRENQUELLÉON

FONDATRICEDES SOEURS MARIANISTES

10 JUIN 2018 AGEN

CONTACT

Caroline PeltierDirectrice du service de la communicationDiocèse d’[email protected] 53 66 10 23

Pierre MarotChargé de communication - Fondation [email protected] 55 43 11 35

BÉATIFICATION1 0 J U I N 2 0 1 8 - A G E N

de Batz de TrenquelléonBÉATIFICATION

de Batz de TrenquelléonBÉATIFICATION

Adèle

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TAB

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Programme de la Béatification........................................3

Partenaires de l’événement................................................ 4

Une béatification ?..........................................................................5

le spectacle Adèle de Batz de Trenquelléon Deux représentations exceptionnelles..........................6

Biographie d’Adèle de Batz de Trenquelléon........................................7

Adèle, une personnalité chaleureuse et engagée.........................................................8

Histoire des Filles de Marie - Soeurs marianistes........................................................................10

La spiritualité marianiste.......................................................13

La mission des marianistes aujourd’hui (religieux et religieuses).......................................................15

La Fondation Marianiste, reconnue d’utilité publique............................................ 17

Carte des implantations marianistesen France et dans le monde............................................18

Informations pratiques et contacts........................ 20

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PROGRAMME DE LA BÉATIFICATION8 AU 11 JUIN 2018 À AGEN Vendredi 8 juinAccueil des délégations extérieures et étrangères à Agen18 h 00 : Eucharistie solennelle pour la fête du Sacré-Coeur à l’église du Sacré-Coeur

Samedi 9 juinMatin : Circuit de visite d’AgenAprès-midi : Festiv’Adèle au collège Sainte Foy, stands présentant les différents pays où se trouvent aujourd’hui les religieuses marianistes21h : Spectacle Adèle qui se clôturera par un feu d’artifice devant le Château de TrenquelléonPendant la nuit : Les jeunes sont invités à dormir sous tente dans le parc du château

Dimanche 10 juinMatin (pour les jeunes)• 7h30 : Catéchèse, par le P. André Fétis, religieux marianiste• 8h15 : Départ de la marche vers Saint-Laurent par le GR 654 À l’arrivée à Port-Sainte-Marie, départ en bus pour AgenDéjeuner au collège Sainte Foy• 13h30 : Procession de la cathédrale jusqu’au Parc des Expositions avec les reliques d’Adèle

Matin (pour les adultes)• Vénération des reliques d’Adèle à la cathédrale• 11h : Catéchèse, par Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de MontpellierDéjeuner au Parc des ExpositionsPour tous :15h : Célébration de la béatification au Parc des Expositions en présence de Mgr Hubert Herbreteau, évêque d’Agen

Lundi 11 juin10h : Messe d’action de grâce à la cathédrale d’Agen.

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LES PARTENAIRES DE L’ÉVÉNEMENT

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Le diocèse d’Agen est cofinanceur de l’événement et fera de la béatification de Mère Adèle l’occasion d’un véritable cheminement diocésain, avec l’organisation du Chemin d’Adèle, sur les traces de l’enfance et de la vocation d’Adèle à Feugarolles, Trenquelléon, Lompian et Agen ; un chemin que l’ensemble des paroisses du Lot-et-Garonne sera invité à découvrir.www.diocese47.fr

La chaîne de télévision catholique KTO assure la captation et la retransmission télé-visée de la cérémonie de béatification du dimanche 10 juin dans un esprit de service d’Eglise et pour renforcer la communion de prière. La chaîne a également co-produit avec Cat-Productions (Armand Isnard) un documentaire de 52 mn sur la vie des deux fondateurs de la Famille Marianiste : Les Marianistes.www.ktotv.com

L’Agence ICO Événements, dirigée par Damien Masset, assure la coordination générale de l’événement.www.ico-evenements.fr

Le ville d’Agen accueille l’événement sur son territoire. La cérémonie de béatifica-tion proprement dit aura lieu au Parc des expositions. La municipalité conseille les religieuses marianistes dans l’organisation des festivités, en particulier lors de la pro-cession avec les reliques de la bienheureuse Adèle le dimanche 10 juin.www.agen.fr

L’agence ACTOUR assure la gestion des hébergements et des repas pour les partici-pants inscrits à l’événement. Elle coordonne les transports par navettes entre les dif-férents lieu de festivités, le château de Trenquelléon, Lompian, l’Institution Sainte-Foy d’Agen, la cathédrale et le Parc des Expositions. www.reservation-lotetgaronne.com

L’auteur-compositeur-interprète Daniel Facérias et la comédienne Clémentine Stepanoff s’asssocient pour concevoir et produire la spectacle Adèle de Batz de Trenquelléon dont les deux premières représentation auront lieu les vendredi 8 et samedi 9 juin 2018.danielfacerias.blogspot.fr / clementine-stepanoff.com

L’Institution Sainte-Foy d’Agen, établisse-ment scolaire privé sous contrat et sous tu-telle de la Congrégation des religieuses ma-rianistes, accueille en ses murs le Festiv’Adèle de samedi 9 juin 2018.

Le Domaine de Trenquelléon est toujours actuellement la propriété des descendants de la Famille de Batz, dont est issue Mère Adèle. Il accueille sur son domaine les deux représentations du spectacle Adèle.www.trenquelleon.com

Que chacun de nos partenaires lors de la béatification de Mère Adèle soit ici chaleureusement remercié pour sa contribution à ce bel événement.

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UNE BEATIFICATION QU’EST-CE QUE C’EST ?

L’Eglise reconnaît la sainteté de certains de ses membres quand des éléments de leur vie montrent que l’Evangile en a été le fil conducteur. Leur relation à Dieu les a peu à peu transformés, sans pour autant leur enlever leur humanité, avec ses limites.

La première étape dans ce processus consiste à chercher, dans le récit de leur vie, ce qui montre la pro-fondeur de cette relation à Dieu : c’est la reconnaissance de l’héroïcité des vertus. Il s’agit de montrer que la personne a vécu la foi, l’espérance et la charité et qu’elle a fait preuve de force d’âme, de prudence, de tempérance et de justice (vertus cardinales).

Adèle a été reconnue vénérable le 5 juin 1986 par le Pape Paul VI.

La reconnaissance d’un miracle conduit le vénérable au stade de bienheureux. Pourquoi ? Si l’on arrive à montrer qu’à l’invocation d’un «vénérable» connu, un événement inexplicable scientifiquement est survenu, le plus souvent une guérison impossible selon les critères de la médecine actuelle, on en conclut que le ou la vénérable est bien auprès de Dieu et possède des pouvoirs d’intercession auprès de Lui. La béatification a pour but de proposer aux chrétiens un modèle de sainteté. A ce stade, le modèle est proposé officielle-ment dans le diocèse d’origine du bienheureux et, si c’est le cas, dans la famille religieuse qu’il a fondée. Depuis septembre 2005, les béatifications ont lieu non plus à Rome, mais dans le diocèse d’origine du (de la) futur(e) bienheureux(se).

Adèle a été reconnue bienheureuse par le Pape François le 4 mai 2017, suite à une guérison survenue il y a 20 ans.

Le dernier stade est franchi lorsqu’un nouveau miracle est obtenu par l’intercession du bienheureux. On procède alors à la canonisation, célébration qui se passe à Rome. Le saint est alors proposé à la vénération dans l’Eglise universelle et devient un modèle pour tous les chrétiens du monde.

La place Saint-Pierre de Rome, Cité du Vatican. C’est là qu’a lieu la canonisation, dernière étape dans la reconnaissance par l’Eglise catholique de la sainteté d’un de ses membres défunts.

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LE SPECTACLE ADÈLE DE BATZ DE TRENQUELLÉONDEUX REPRÉSENTATIONS EXCEPTIONNELLES

Les Vendredi 8 et Samedi 9 juin 2018 à 21h sera donné pour la première fois le spectacle Adèle de Batz de Trenquelléon à l’occasion des festivités de la béatification. La représentation aura lieu au Château de Trenquelléon, près d’Agen. Une comédie musicale créée par Daniel Facérias avec la comédienne Clémentine Stépanoff dans le rôle d’Adèle. Un feu d’artifice clôturera la soirée.

Avec 30 ans de carrière, près de 1 000 représentations et 25 albums à son actif, Daniel Facérias, artiste atypique dans le monde de la chanson française, à consacré l’ensemble de son œuvre à chanter la beauté de l’Eglise et de la foi chrétienne.

Encouragé par Georges Brassens dès l’âge de 17 ans, il fait le pari d’associer les rythmes de musique rock avec des textes nourris de sa propre recherche spirituelle. Mélomane inspiré par Nougaro (qu’il rencontrera à Paris) mais aussi par les Beatles, Peter Gabriel et Joy Division, il décide de se lancer dans une carrière musicale.En 1979 il signe un contrat pour un premier album chez CBS, la plus importante maison de disques des années 80. A cette époque il fait la rencontre de Jean-Jacques Goldman et Daniel Balavoine. Verront le jour 3 albums : « Stalingrad », « A même le roc » et « Jungles ».

En 1986, Daniel Facerias sort l’album « Thérèse » et commence un nouveau chemin artistique, inspiré par les grandes figures chré-tiennes de l’Histoire. C’est à cette période qu’il rencontre sa femme Anne qui sera un précieux soutien dans le développement de sa carrière. En 1988 il est programmé 3 jours à l’Olympia. En 1990, il crée le spectacle « Bernard de Clairvaux » avec Michael Lonsdale. En 1992, « Marie » rassemble en trois ans plus de 300 000 spectateurs. En 1996, « le Bal des Exclus » avec l’Abbé Pierre, est crée au Zénith de Paris, avant de tourner dans toute la France. Au total, Daniel Facérias a écrit et réalisé une vingtaine de spec-tacles autour de grands témoins : Thérèse de Lisieux, Pier Giorgio Frassati, Frédéric Ozanam, François et Claire d’Assise, Marthe Robin et tant d’autres.

En 2012, il crée avec sa femme Anne, Mgr Dominique Rey (évêque de Fréjus-Toulon) et le cardinal Antonio Cañizares Llovera, la «Diaconie de la Beauté», mouvement visant à renforcer les liens entre les artistes chrétiens. Parmi ceux-ci on compte notamment Michael Lonsdale et Damien Ricour. En 2016, l’artiste revient sur le devant de la scène avec son 26e album, intitulé « Maquis ».

C’est en Prépa littéraire que Clémentine Stépanoff commence à prendre des cours d’art dramatique.Elle suit d’abord des cours classiques avec des anciens pensionnaires de la Comédie Française à l’Atelier de Théâtre Bernard Belin puis à l’Ecole de Théâtre de Paris de Colette Louveois. Le Théâtre devient rapidement pour elle une passion, une vocation. Elle décide alors de s’y consacrer totalement et part un an en Biélorus-sie apprendre la Méthode Stanislavski durant la Masterclass Demain le Printemps une formation intensive et pluridisciplinaire avec les professeurs de l’Académie des Arts de Minsk.

À son retour, elle entre au Conservatoire du XIVe et commence à jouer en parallèle au Théâtre du Nord Ouest. Au fil des cycles de la programmation, elle incarne entre autres Dona Ana, premier rôle féminin dans

Don Juan d’Alexis Tolstoï, Blanche dans Le Dialogue des Carmélites de Bernanos, Dame Longarine dans l’Heptameron. Attirée tout autant par le cinéma, elle y fait ses début en interprétant le rôle principal dans deux courts métrages : Couple Maker, une comédie romantique et Une Dernière Valse, une comédie dramatique. En huit ans, elle a déjà interprété à la scène comme au cinéma toute une palette de personnages. Elle attache aussi une grande importance au travail du corps et prend notamment des cours de chant et de tango.

Ci-dessus : la comédienne Clémentine Stepanoff jouera le rôle de Mère Adèle lors des deux représentations (extrait de la pièce Don Juan d’Alexis Tolstoï. CREDIT PHOTO - Eric Saint-Martin)- Ci-contre : vue aérienne du Château de Trenquelléon, où auront lieu les deux représentations du spectacle.

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danielfacerias.blogspot.fr / clementine-stepanoff.com

CREDIT PHOTO : REJOYCE

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BIOGRAPHIE D’ADÈLE DE BATZ DE TRENQUELLÉON,FONDATRICE DES SOEURS MARIANISTES

Adèle de Batz de Trenquelléon est née à quelque 25 kilomètres d’Agen à Feugarolles au château de Trenquelléon, le 10 juin 1789. Elle est de famille noble, de par sa mère elle descend de saint Louis. Son père est officier au service du roi, il tente d’aider à sa fuite. Louis XVI est arrêté à Varenne et le père d’Adèle est contraint de partir en exil.

En 1797, avec sa mère et son jeune frère, elle fait aussi l’expérience de l’exil en Espagne d’abord, puis au Portugal où le père rejoint les siens. Quand la situation en France laisse envisager des jours meilleurs, fin 1800, la famille s’installe à Saint Sébastien. C’est là qu’Adèle fait sa première communion, à l’église Santa Maria, le jourde l’Epiphanie 1801.

Lorsque, quelques mois plus tard, il s’agit de retourner à Trenquelléon, elle manifeste à ses parents son désir de rester en Espagne pour pouvoir devenir carmélite. Ses parents lui promettent que lorsqu’elle aura l’âge, ils l’accompagneront en Espagne pour réaliser sa vocation si les ordres religieux ne sont pas encore restaurés.

Elle rentre en France à la fin de l’année 1801. De retour au château, elle accompagne sa mère qui fait le catéchisme, visite les malades, les pauvres des alentours et cherche à soulager la misère qui règne. Elle ne perd pas de vue son projet de vie carmélitaine et lorsque Monsieur Ducourneau (la Révolution l’a empêché de poursuivre le séminaire) vient au château pour

s’occuper de l’éducation de son jeune frère, elle lui demande un projet de vie pour la préparer à répondre à sa vocation. Il comporte deux demi-heures d’oraison par jour, la prière du chapelet, une lecture spirituelle et la participation à la messe chaque fois que c’est possible…

En 1803, l’Evêque d’Agen, Mgr Jacoupy, propose de donner la confirmation. Adèle demande, pour se préparer, à passer six semaines avec les anciennes carmélites d’Agen qui vivent dans la clandestinité. La confirmation va laisser une empreinte très forte dans sa vie. Elle fait connaissance de Jeanne Diché, plus âgée qu’elle, et, ensemble, elles vont fonder une petite association dont le but est de travailler à la rechris-tianisation en vivant de l’Evangile, chacune là où elle est, et en se mettant au service du prochain.

À partir de l’été 1805, elle écrit chaque semaine une lettre destinée aux membres de sa «Petite Société», pour les aider à approfondir leur foi à partir de la liturgie, elle leur confie des intentions de prière, les sti-mule à être attentives aux besoins matériels et spirituels de ceux qui leur sont proches.

Trois ans plus tard les membres de l’association sont plus de 60 quand elle va les unir à la Congrégation que le Père Chaminade a fondée à Bordeaux : Congrégation qui regroupe des laïcs dont la mission est de «multiplier les chrétiens». Chaque année, la fête de Pentecôte est, pour Adèle, l’occasion de se lais-ser renouveler par l’Esprit Saint dans sa vocation qui devient de plus en plus apostolique.

En 1814, avec quelques amies, elle conçoit un «cher projet» qui leur permettrait de s’adonner à temps plein à la mission. Le Père Chaminade lui propose l’Institut séculier qu’il a fondé à Bordeaux, ce n’est pas ce à quoi elle se sent appelée, elle désire la vie de communauté tout en étant missionnaire. «Ce terme m’exalte», écrit-elle.

Le Père Chaminade écrit alors des constitutions et le 25 mai 1816, Adèle et ses compagnes s’installent à Agen au «Refuge» : l’Ins-titut des Filles de Marie (Soeurs Marianistes) est né.

Le 10 janvier 1828, Adèle vit sa Pâque, elle laisse alors plusieurs communautés bien vivantes à Agen, Tonneins, Condom, Bor-deaux et même dans le Jura à Arbois.

Elle a été reconnue «vénérable» par l’Eglise le 5 juin 1986, et le dé-cret de béatification a été signé par le Pape François le 4 mai 2017.

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ADÈLEUNE PERSONNALITÉ CHALEUREUSE ET ENGAGÉEOn peut tenter de caractériser la personnalité d’Adèle par quatre traits : la foi, la bonté, le zèle, l’équilibre.

1 - La foi

Tout au long de sa vie, Mère Adèle est animée d’une foi profonde, une foi qui s’enracine dans son Bap-tême (elle attache une grande importance au renouvellement des voeux de son Baptême) et dans sa Confirmation. C’est une foi d’enfant, simple, sans détour, qui va droit au but ; une foi qui se nourrit de la Parole de Dieu (elle aime beaucoup St Paul), de l’enseignement de l’Eglise, des écrits des saints (St François de Sales, St Ignace, Ste Thérèse d’Avila…). C’est une foi qui s’approfondit dans la méditation des fêtes tout au long de l’année liturgique. Elle s’associe par là aux Mystères du Christ qu’elle sait toujours vivant dans l’Eglise et par l’Esprit. Sa foi fait une place privilégiée à Marie qu’elle aime, prie et cherche à imiter. Cette foi, elle la communique dans ses lettres pour susciter, entretenir, stimuler la ferveur.

2 - La bonté

C’est une bonté faite de simplicité et d’humilité. Jeune fille, elle a choisi l’apostolat de la correspondance. Dans ses lettres, elle s’intéresse à tout ce qui fait la vie de ses associées. Elle propose des intentions de prière, demande des nouvelles, s’inquiète quand elle ne sait rien d’une associée depuis un certain temps, recommande les malades, les mourants, parle des conversions en cours, aide à se préparer aux sacrements… propose une neuvaine afin d’obtenir le retour à Dieu d’amis qui se laissent entraîner par le monde… Cette bonté sait aussi se faire compréhensive à l’égard de ses associées, particulièrement à l’égard d’Agathe, tempérament qui a tendance à se décourager. Cette bonté l’ouvre aussi à toutes les misères qui l’environnent. Les pauvres sont particulièrement l’objet de ses soins attentifs. Toutes ses ri-chesses leur sont réservées. Elle les reçoit au château, tient à les servir elle-même. Elle visite les malades des environs de la propriété.

Portrait d’Adèle par S. Crochet (1945). Elle y est associée à la croix marianiste : dessinée par le P. Noël le Mire, ancien pro-vincial de France des religieux marianistes, celle-ci associe la croix du Christ avec le «M» de Marie.

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3 - Le zèle

Coeur ardent, toute à son Seigneur, son unique désir est de pouvoir Le faire connaître, aimer et servir par tous les coeurs. Mère Marie-Joseph, sa cousine, disait «qu’elle avait une soif dévorante du salut des âmes». Elle estime la vocation divine de tout être humain. Dans les pauvres, elle reconnaît les membres souffrants du Christ. Dès lors, elle les sert avec un amour privilégié. Elle les sert mais elle en profite pour leur révéler Celui qu’elle aime et qui les aime.

Son zèle se fait inventif. Autour de 1810-1811, elle ouvre une école au château de ses parents. Aux petits garçons et petites filles qui se présentent, elle apprend le catéchisme, les prières essentielles, la lecture, le calcul. Ses élèves, venant de fermes isolées, arrivent à toute heure, elle est toujours disponible. Elle engage constamment ses amies de la «Petite Société» à faire des conquêtes, pour accueillir de nouveaux membres qui pourront ainsi progresser dans la foi et devenir missionnaires à leur tour dans leur milieu de vie.

4 - Le bon sens, l’équilibre

Foi, bonté, zèle apostolique s’enracinent dans un solide bon sens, un équilibre humain et surnaturel hors du commun. La vie spirituelle n’est pas à chercher dans des choses extraordinaires, mais dans la vie quo-tidienne:

«Ne pensons qu’à faire ce que nous faisons dans le moment mais à le bien faire. C’est dans la fidélité et la perfection aux actions ordinaires que consiste le progrès que nous pouvons faire dans la vertu. Dieu ne demande pas de nous des choses extraordinaires, mais Il veut que nous nous sanctifiions dans les choses que nous faisons tous les jours.» (246,4-5)

Toute sa vie, elle restera très concrète, très proche de chaque soeur pour lui permettre une progression adaptée à son état. Ses lettres sont remplies de conseils très pratiques. Lors des fondations, elle aura le sens d’une organisation précise pour faciliter la vie des soeurs qui seront envoyées.

Le Château de Trenquelléon, lieu de naissance d’Adèle, où démarra sa «Petite Société».

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HISTOIRE DES FILLES DE MARIELES SOEURS MARIANISTESLa Fondation

Adèle de Batz de Trenquelléon a 27 ans. Nous sommes en 1816. Après mûres réflexions et ouverture au Père Chaminade, elle fonde, à Agen, le 25 mai, l’Institut des Filles de Marie ; elle est accompagnée de 5 amies : Clémentine Yannasch, Jeanne Lion, Marie Treille, Marthe Carthié et Françoise Arnaudel. Elles de-vront attendre quatorze mois avant de prononcer leurs voeux à cause de la situation des ordres religieux en France et d’un différend entre Monseigneur Jacoupy, Evêque d’Agen et le Père Chaminade.

Durant le règne du roi Charles X, la Chambre des pairs vote la loi du 24 mai 1825 qui reconnaît «l’auto-risation et l’existence légale des Instituts et communautés religieuses de femmes». Le 23 mars 1828 le roi signe l’existence légale de l’Institut des Filles de Marie, mais Adèle de Trenquelléon, en religion Mère Marie de la Conception, qui s’est chargée de constituer toutes les pièces du dossier, n’est plus de ce monde depuis le 10 janvier. Durant ces 12 années, quatre maisons sont fondées : Tonneins dans le Lot-et-Garonne, Condom dans le Gers, Bordeaux (noviciat), Arbois dans le Jura.

Le souci apostolique

Le souci apostolique de la rechristianisation de la France sécularisée par la Révolution française tient au coeur d’Adèle et du Père Chaminade. Adèle souhaite surtout travailler à l’évangélisation des campagnes. Elle oeuvre dans ce sens mais la clôture imposée aux Ins-tituts féminins est un frein pour aller vers les autres. Pour l’instant, seules les écoles assurent l’annonce de la Bonne Nouvelle.

Pour remédier à cet obstacle, Adèle et Chami-nade imaginent un Tiers Ordre Séculier. Des démarches sont entreprises, mais les respon-sabilités familiales et professionnelles des per-sonnes laïques engagées empêchent un suivi de l’évangélisation. L’idée du Tiers Ordre évo-lue et en 1836 le Tiers-Ordre Régulier d’Auch est fondé. Ce sont des Filles de Marie, en lien direct avec l’Institut, qui n’ont pas la clôture : elles peuvent ainsi aller visiter les malades, aider les familles, faire la catéchèse aux enfants, aux adultes et les préparer aux Sacrements. De 1836 à 1898, 34 communautés sont fondées dans tout le sud-ouest de la France1.

L’extension de l’Institut

En 1830, une communauté arrive à l’Abbaye d’Acey, dans le Jura, transférée à Lons le Saunier en 1853. En Corse, Monseigneur Casanelli d’Istria, ancien vicaire général d’Auch devenu Evêque d’Ajaccio fait appel aux Filles de Marie. Ainsi sont fondées en Corse : les communautés d’Ile Rousse (1840), d’Olmeto (1840), de Cervione (1847), l’Ecole normale d’Ajaccio (1852), la communauté de Vico (1857).

Dans la région parisienne, en 1890 une communauté s’installe à Sucy-en-Brie.

Les événements politiques - la guerre de 1870, les lois scolaire laïques de 1879 à 1889, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 -, conduisent à la fermeture de ces maisons et les religieuses sont obligées de vivre dans la clandestinité ou d’émigrer. Celles qui restent en France se sécularisent et essaient de continuer l’enseignement, incognito, d’autres partent à l’étran-ger : Danemark, Suisse, Sardaigne, Espagne.

_________1 Fondations en particulier dans le Lot-et-Garonne : Castillonès 1829, Astaffort (1845), Castelmoron (1846), Bon Encontre (1852), Lagupie (1866), Goulens (1898).

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La fondation en Sardaigne à Nuoro subsiste de 1904 à 1911 et celles d’Espagne se développent. Deva est fondée en 1901 et transférée à Amorebieta en 1906, Salvatierra en 1903, Aramayona en 1904 et Saint Sébastien en 1922. La guerre de 1914 et la guerre civile en Espagne conduisent nos maisons de France à accueillir au Nord les réfugiés belges repoussés par les Allemands et plus tard au sud les réfugiés espa-gnols. Les fondations reprendront après les guerres : en France, Yerres (1920), Bourg-la-Reine (1920), en Espagne, Huarte (Pamplona 1940), le Collège Santa Maria, (Madrid 1940).

En 1945, le Japon vient de perdre la guerre qui s’achève par la dramatique expérience des bombes ato-miques d’Hiroshima et de Nagasaki. Le pays connaît la pauvreté, la désespérance et le désenchantement. L’Empereur Hirohito vénéré des Japonais s’adresse à l’armée et au peuple par radio : «C’est la volonté de votre Empereur que cessent les hostilités». Cela veut dire accepter la défaite, l’humiliation et l’occupation étrangère. Le Pape Pie XII lance un appel aux Congrégations religieuses les invitant à se rendre dans ce pays pour leur apporter la lumière de l’Evangile. C’est la raison qui décide de fonder au Japon. Les frères marianistes y sont présents depuis 1880 et préparent l’arrivée des Filles de Marie. Elles fondent en 1949 la maison de Jindaï Mura, Ninomiya en 1955, puis l’école de Kokagakuen à Tokyo en 1957, Higashimura-yama en 1958, Kimitsu en 1972, Takada en 1982, Machida en 1986, Yamato en 1989.

Cette même année 1949 voit les fondations en Amérique du Nord, dans l’Etat du Texas à Somerset puis Devine en 1952, San Antonio en 1957. A côté de ces écoles est créé le Couvent Our Lady Pillar à San An-tonio en 1958. Une maison de retraite y sera construite dans la propriété en 1963. Dans l’Etat de l’Ohio, les soeurs ouvrent une résidence d’étudiantes sur le campus de l’Université Sainte Marie des frères ma-rianistes et à partir de 1967 elles y assureront des formations. Dayton est fondée en 1970. Puis en 1989 la communauté de Toledo en milieu très défavorisé. Vient ensuite la communauté de Kettering (Ohio) en 2013.

C’est aussi en 1949 qu’a lieu la fondation en Italie. D’abord au service des frères déjà présents depuis plusieurs décennies à Rome, à Brusaco, à Castelgandolfo. En 1960 s’ouvre la première communauté indépendante à Penna-in-Teverina à une centaine de kilomètres de Rome, adonnée à l’enseignement. Puis à partir de 1961 deux maisons à Rome, l’école Santa Maria Immacolata et la résidence de pèlerins la Casa Adèle.

La communauté des soeurs marianistes de Ranchi (Jharkhand, Inde) a été fondée en 2006, 26 ans après l’arrivée des premiers religieux marianistes américains venant de la province de Saint-Louis (Missouri).

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L’administration générale installée à Sucy-en-Brie (France) vient à Rome en 1966. En 1969, sont fondées les communautés de Pallanza sur le lac Majeur, celle de San Leonardo du Cutro en Calabre, de Caldogno (Vénétie) en 1975 puis, en 2010, celle de Monteortone, un sanctuaire marial.

De 1945 à 1998, l’Espagne continue ses fondations: Valencia, Sotillo-de-la-Adrada, Vitoria, Valladolid, Figueras, Barcelone, Orcasitas (banlieue de Madrid), Badajoz. En France plusieurs communautés voient le jour : l’école du Sacré-Coeur à Agen, le foyer Notre Dame à Paris, pour les étudiantes du quartier latin, la communauté de Villecresnes, (région parisienne), celle de st Médard en Jalles (banlieue de Bordeaux), celle de Vierzon.

L’élan missionnaire suscité par le Concile pousse l’Institut à fonder en Afrique. Les demandes venant des frères, font que l’Institut choisit le Togo (1963), puis la Côte d’Ivoire (1988). Les maisons de Kara, Tchébé-bé, Lomé, K’patchilé et Abidjan pour la Côte d’Ivoire sont fondées.

À partir de 1970, l’Institut étant structuré en Pro-vinces, l’élan missionnaire se poursuit ; la Province du Japon fonde en Corée (1979), la Province d’Italie en Equateur (1987). Entre 1971 et 2009 la Province d’Espagne fonde en Amérique latine : Colombie, Chili, Brésil, Argentine. La Province des USA tente en 2001 une fondation au Mexique qui ne durera que 4 ans. Les dernières fondations datent de 2006 à Ranchi, Inde, et de 2017 au Viet-nam et au Malawi.

À l’heure actuelle l’Institut compte 55 communau-tés sur quatre continents.

Soeur Anne-Martine, responsable du Centre

de Santé Saint-Kisito de Kpatchilé, au Nord du Togo.

Pensionnaires du foyer d’étudiants Adèle House de Ranchi (Inde), dirigé par les soeurs marianistes.

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LA SPIRITUALITÉ MARIANISTE

Adèle a beaucoup reçu, de sa mère, de Monsieur Ducourneau, le précepteur de son frère et des prêtres qui l’ont accompagnée . Sa spiritualité est guidée essentiellement par l’esprit du Carmel (elle transmettra la prière de Trois heures qu’elle a découverte au Carmel au Père Chaminade), par Saint Françoise de Sales et Jeanne de Chan-tal. Marie tient une place importante dans sa vie. Elle accueillera, à la fondation, la proposition du Père Chaminade pour le nouvel Institut religieux. Les soeurs recevront donc les mêmes éléments de vie spiri-tuelle que les frères marianistes, fondés un an plus tard.

1 - Marie

Chaminade n’a cessé de méditer le mystère de Marie. Il a compris que si Dieu a choisi Marie, considérée dans la totalité de son mystère, pour donner son Fils au monde, c’est toujours par Elle qu’il conti-nue à le donner aujourd’hui, comme à chaque génération.

Alors le Père Chaminade, serviteur de Marie, se met au service de cette maternité pour que chaque chrétien devienne réellement fils de Dieu, un autre Christ. Ses disciples font alliance avec Marie pour donner au monde le Fils de Dieu. Ils la prennent pour modèle et s’engagent au service de sa mission. À son tour, Elle les accompagne, ne cesse de les éduquer dans la foi et de ranimer leur zèle mission-naire, en leur répétant comme aux serviteurs de Cana : «Faites tout ce qu’Il vous dira ! »

2 - Un chemin de sainteté

Un itinéraire spirituel vise à conduire à une relation vivante avec Dieu, à la «conformité avec Jésus Christ»: il s’intitule «méthode des vertus». Trois étapes jalonnent cet itinéraire:• une préparation à la vie spirituelle qui conduit à mieux se connaître et qui passe en particulier parl’apprentissage du silence que le Père Chaminade développe de façon très pédagogique en silences de la parole, des signes (nos manifestations extérieures), de l’esprit, des passions et de l’imagination;• une prise de conscience plus profonde de ce qui nous freine dans la vie spirituelle : l’autosa-

tisfaction du pharisien content de lui-même, l’illusion de pouvoir arriver soi-même à la conversion. Cette prise de conscience opère en nous un travail de purification;

• un accomplissement au terme de ce «travail intérieur» qui nous met dans l’humilité de celui qui se reçoit de Dieu et accepte de se donner sans réserve.

Ce cheminement doit nous conduire à vivre en profondeur les vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité. Adèle a été très attentive à entrer dans ce cheminement dont elle a compris toute l’importance.

3 - La prière

Le Père Chaminade a recherché toute sa vie la méthode qui se-rait la plus profitable à ses disciples. La dernière, élaborée dix ans avant sa mort, est centrée sur la foi de l’Eglise : c’est la mé-thode d’oraison sur le Symbole des Apôtres. Elle est destinée à aider les religieux à approfondir leur foi, à une époque où la catéchèse avait souvent été défectueuse, et à permettre à ce Credo de descendre progressivement de la tête dans le coeur, dans la vie : «La foi du coeur fait aimer ce que l’on croit».

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4 - Une organisation de la vie au service de la mission : les trois offices

Les trois offices sont une invention géniale du Père Chaminade. A son retour d’exil, avec le titre de Mis-sionnaire apostolique, il désire former, de façon nouvelle, des chrétiens qui soient des chrétiens convain-cus, en leur permettant de développer leur coeur, leur esprit et leur corps. Il nomme ces trois offices : le zèle pour développer le coeur, l’instruction pour développer l’esprit et le travail pour le corps. Le chré-tien, incorporé par le baptême dans le Christ, est appelé à partager les fonctions et les offices du Christ. Au moment du baptême, l’enfant ou l’adulte n’est-il pas fait prêtre, prophète et roi ?

Selon une tradition chrétienne longue et féconde les fonctions du Christ sont «d’enseigner, de gouver-ner et de sanctifier» et ses offices sont ceux de «prophète, de roi et de prêtre».

Ainsi les trois offices vont-ils servir à la formation aidant à façonner une personne qui développe harmo-nieusement les différents aspects de sa personnalité. Ils vont aussi servir à l’organisation de la vie de la communauté, du groupe. Grâce à leur mise en oeuvre toute décision sera alors prise en tenant compte des dimensions spirituelles, prophétiques (porteuses de sens) et économiques du projet envisagé.

«Tout ce qu’Il vous dira, faites-le.» Icône du bicentenaire marianiste (2016-2017), Salvatore Santacrocce, sm.

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LA MISSION DES MARIANISTES AUJOURD’HUIRELIGIEUX, RELIGIEUSES, LAÏCS

Dès la fondation, le Père Chaminade donne comme mot d’ordre missionnaire à ses disciples, les paroles mêmes de Marie aux serviteurs de Cana! : «Faites tout ce qu’il vous dira !» (cf. Jn 2,5). Il a l’idée d’une certaine universalité des oeuvres, et également celle de l’adaptabilité des moyens utilisés dans la mission aux besoins des temps et des lieux. Il désire pouvoir s’adresser à «toutes les classes, tous les sexes et tous les âges, mais au jeune âge et aux pauvres surtout» (Lettre du 24 août 1839).

Adèle de Batz de Trenquelléon est entrée avec enthousiasme dans son projet qu’elle avait vécu concrètement bien avant de faire sa connaissance.

Les quatre branches de la Famille marianiste (Communautés laïques marianistes, Alliance mariale, religieuses et religieux) sont unies mais autonomes dans leur mission et leurs activités; la diversité des états de vie permet de développer la mission marianiste selon différents visages. Quelques oeuvres dé-pendent de la Famille marianiste (comme, en Espagne, le site Internet Agora Marianista, www.marianis-tas.org, ou aux Etats-Unis, un Centre d’accueil familial dans le New Jersey et un Centre de formation ma-rianiste à Dayton, Ohio), mais plus généralement, chaque projet est sous la responsabilité d’une branche qui peut faire appel aux autres membres de la Famille pour une collaboration ponctuelle ou stable.

Les religieux (Société de Marie) et religieuses (Filles de Marie Immaculée) exercent une activité assez comparable, en concer-tation et en collaboration, mais de manière autonome. Dans une même comm nauté, ils peuvent avoir divers apostolats, mais gé-néralement ils se mettent localement au service d’un même pro-jet ou d’une même oeuvre.

Le rassemblement des établissements scolaires marianistes de France à Lourdes, en mars 2017, a rassem-blé près de 2000 participants à l’occasion des festivités du bicentenaire marianiste.

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L’éducation des jeunes occupe la première place dans le monde : éducation scolaire (environ 130 000 jeunes scolarisés dans les établissements sous tutelle marianiste), ou universitaire (25 000 étudiants) ; mouvements de jeunes (scouts, chorales, mouvements sociaux, équipes Faustino, Jeunes de la Famille Marianiste…) ; foyers d’étudiants, édition de livres scolaires ou pour la jeu-nesse… L’éducation informelle prend une place croissante, elle touche environ 25 000 jeunes au-jourd’hui (enfants des rues, centres d’apprentissage, alphabétisation…), éducation des femmes pour les rendre autonomes.

L’activité paroissiale reste limitée (dans le monde, 40 paroisses sont sous la responsabilité de la Société de Marie, plus du double si l’on compte celles où les religieux collaborent de manière stable) ; elle est souvent associée à d’autres oeuvres.

On peut compter aussi une trentaine de centres de retraite marianistes dans le monde, pour les adultes, les familles ou les jeunes. Certaines communautés ont aussi des activités sanitaires et sociales, généra-lement dans des zones de pauvreté. Bien qu’unique, le Centre International de Recherches Mariales de L’Université de Dayton (Ohio) occupe une place importante en favorisant l’enseignement et la recherche universitaire sur Marie.

Partout, la formation des adultes est l’une des priorités des religieux et religieuses marianistes, en premier lieu par l’accompagnement des Communautés Laïques marianistes. D’autre part, les oeuvres marianistes sont animées en collaboration avec de nombreux laïcs. C’est la source d’un grand enri-chissement mutuel. L’accompagnement et la formation à l’esprit marianiste des collaborateurs laïques sont considérés comme un apport significatif à la mission de l’Eglise. C’est aussi un domaine tout à fait conforme aux origines des deux instituts.

L’Institution Sainte-Marie de Belfort, établissement scolaire marianiste fondé en 1875, rassemble près de 1800 élèves du primaire au BTS.

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LA FONDATION MARIANISTERECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE

La Fondation Marianiste est l’aboutissement de la collaboration centenaire entre les Marianistes et l’Union Lorraine (Famille Wendel).

La Fondation Marianiste promeut et accomplit aujourd’hui dans sa mission l’objectif originel du Père Cha-minade et de Mère Adèle : accompagner les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes de notre temps par une éducation, de qualité, à chaque étape de leur vie. Elle oeuvre, en France et dans 7 autres pays, dans les domaines de la scolarisation, de la santé et de la formation professionnelle.

La Fondation Marianiste porte ainsi aujourd’hui l’héritage et la complémentarité de ses deux fondateurs, les Marianistes et la Famille Wendel. En formant l’intelligence et le coeur de chacun de ses bénéficiaires, elle veut en faire des adultes responsables, ouverts au monde, et résolument engagés pour la cause de la justice et de la paix.

La Fondation Marianiste est reconnue d’utilité publique par décret du 20 novembre 2009. Elle est ainsi à habilitée à recevoir dons, dons déductibles de l’IFI, legs et donations, exonérés de tout droit de succession.

Fondation MarianisteReconnue d’utilité publique44, rue de la Santé75014 PARISTél.: 01 55 43 10 25www.fondationmarianiste.org

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Marianiste agit pour le droit à l’éducation de tous et toutes. Elle vient notamment à l’appui du réseau scolaire marianiste en France et soutient les projets des religieux et religieuses marianistes dans le monde entier, en faveur de l’éducation et du développement.

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LES ÉTABLISSEMENTS ET COMMUNAUTÉS MARIANISTES EN FRANCE

sous tutelle des religieux marianistes (Société de Marie)

Communauté religieuse

Établissement scolaire

Maison d’accueil

Foyer étudiant

sous tutelle des religieuses marianistes (Filles de Marie Immaculée)

BORDEAUX (33)

AGEN (47)

REQUISTA (12) SAINT-VICTORET (13)

LONS-LE-SAUNIER (39)

BELFORT (90)

SAINT-HIPPOLYTE (68)

SAINT-DIÉ (88)

SAINTE-MAURE (10)

PARIS (75)

ANTONY (92)SUCY-EN-BRIE (94)

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LA FAMILLE MARIANISTE AUJOURD’HUIDANS LE MONDE

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VOTRE CONTACT PRESSECaroline PeltierDirectrice du service de la communication Diocèse d’[email protected] 53 66 10 23

Pierre MarotChargé de communicationFondation [email protected] 55 43 11 35

Inscriptions à l’événementInformations et incriptions en ligne (depuis la France comme l’étranger) pour les héberge-ments, les transports, et la nuit de campement à Trenquelléon (pour les participants de la marche à pied du dimanche 10 juin 2018) sur le site :

www.beatadele.comAccès aux lieuxPour arriver à Agen : En avion : Agen La Garenne < > Paris Orly Sud: 1h20 (3 liaisons quotidiennes)En train : TGV > Paris : 4h (7 liaisons directes par jour) / Bordeaux : 1h / Toulouse : 50 mnEn voiture : Autoroute A62 : Bordeaux (132 km - 1h10) / Toulouse (107 km – 50min) / Paris (710 km - 6h30)

• Pour le Parc des Expositions d’Agen : En bus : Ligne 1 - Arrêt Agen Sud - Réseau TEMPOEn voiture : Avenue du Midi / Coordonnées GPS : Lat x Lon = 44.2106232, 0.6090109• Pour le Château de Trenquelléon : En voiture : Depuis Agen par la D119, puis D930, puis D642E• Pour l’Institution Sainte-Foy :30bis, boulevard Scaliger à Agen.

INFO

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Le Parc des expositions d’Agen, où aura lieu la cérémonie de béatification le dimanche 10 juin 2018 à 15h.

Sur les réseaux sociaux...Suivez l’actualité de l’événement sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et YouTube

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ESSE« Ô mon Dieu, mon cœur est trop petit pour Vous aimer, mais il Vous fera aimer de tant de cœurs que l’amour de tous ces cœurs suppléera à la faiblesse du mien. »

Mère Adèle de Batz de Trenquelléon

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