université du numérique du medef · du groupe micropole, ont présenté le premier baromètre...

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Association droit et commerce Justice consulaire et numérique - p.8 La data analyse pour lutter contre la fraude et le blanchiment - p.14 L e dernier classement DESI ( Digital Economy & Society Index ), relatif à l’économie et à la société numériques, établi en juin dernier par la Commission européenne qui évalue l’évolution de la compétitivité numérique des États membres, situe la France en 15 e position seulement. Cette dernière est donc devancée par bon nombre de ses voisins. Si les Français sont globalement à l’aise avec l’outil numérique, il semblerait que les entreprises, notamment les TPE/PME, peinent à intégrer les nouvelles technologies à leur système. Moins d’une entreprise sur cinq en effet a adopté l’intelligence artificielle (IA) dans sa stratégie, et ce malgré le lancement en octobre 2018 de France Num, une initiative nationale en faveur de la transformation numérique des petites, moyennes et micro- entreprises. Les entreprises françaises doivent désormais passer à la vitesse supérieure. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le MEDEF lors de la 5 e Université du numérique, organisée non pas comme à l’accoutumée dans les locaux de l’instance patronale avenue Bosquet, mais au sein de la Station F, le plus grand incubateur de start-up du monde, « un lieu emblématique » pour Geoffroy Roux de Bézieux. Il y a donc urgence. Pourquoi ? Parce que la « transformation digitale est à la fois un enjeu économique, mais aussi un enjeu de souveraineté géostratégique », a affirmé Christian Poyau, président du comité Transformation numérique du MEDEF. Or, le baromètre de la maturité digitale dévoilé ce jour, en partenariat avec le Boston Consulting Group, indique que la France doit remédier à des faiblesses majeures (fuite des talents, capacités d’investissement limitées, stratégie data timorée…) pour rester dans la course. Une situation qui inquiète également les pouvoirs publics qui se mobilisent pour accompagner la transformation digitale des entreprises. Le 9 juillet dernier, ont ainsi été dévoilées au Sénat les conclusions des travaux de la délégation sénatoriale aux entreprises, présidée par Élisabeth Lamure, concernant l’accompagnement de la transition numérique des PME en France. Quant à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, il a souligné lors des Rencontres économiques d’Aix 2019, le 6 juillet dernier, qu’à l’heure actuelle « il faut être souverain technologiquement pour être souverain politiquement ». Maria-Angélica Bailly Journal habilité pour les départements de Paris, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d’Oise — Parution : mercredi et samedi 8, rue Saint Augustin — 75002 PARIS — Internet : www.jss.fr Téléphone : 01 47 03 10 10 Télécopie : 01 47 03 99 00 E-mail : [email protected] / [email protected] 5 e Université du numérique du MEDEF Paris – Station F, 20 juin 2019 Mercredi 10 juillet 2019 – numéro 51 Journal Officiel d’Annonces Légales, d’Informations Générales, Juridiques, Judiciaires et Techniques depuis 1898 © MEDEF - Unum2019 – R.Meigneux

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Page 1: Université du numérique du MEDEF · du groupe Micropole, ont présenté le premier baromètre BCG-MEDEF qui évalue la maturité numérique des entreprises en France. LE NUMÉRIQUE

Association droit et commerceJustice consulaire et numérique - p.8

La data analyse pour lutter contrela fraude et le blanchiment - p.14

L e dernier classement DESI (Digital Economy & Society Index), relatif à l’économie et à la société numériques, établi en juin dernier par la Commission

européenne qui évalue l ’évolution de la compétitivité numérique des États membres, situe la France en 15e position seulement. Cette dernière est donc devancée par bon nombre de ses voisins. Si les Français sont globalement à l’aise avec l’outil numérique, il semblerait que les entreprises, notamment les TPE/PME, peinent à intégrer les nouvelles technologies à leur système. Moins d’une entreprise sur cinq en effet a adopté l’intelligence artificielle (IA) dans sa stratégie, et ce malgré le lancement en octobre 2018 de France Num, une initiative nationale en faveur de la transformation numérique des petites, moyennes et micro-entreprises. Les entreprises françaises doivent désormais passer à la vitesse supérieure. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le MEDEF lors de la 5e Université du numérique, organisée non pas comme à l’accoutumée dans les locaux de l’instance patronale avenue Bosquet, mais au sein de la Station F, le plus grand incubateur de start-up du monde, « un lieu emblématique » pour Geoffroy Roux de Bézieux.

Il y a donc urgence. Pourquoi ? Parce que la « transformation digitale est à la fois un enjeu économique, mais aussi un enjeu de souveraineté géostratégique », a affirmé Christian Poyau, président du comité Transformation numérique du MEDEF. Or, le baromètre de la maturité digitale dévoilé ce jour, en partenariat avec le Boston Consulting Group, indique que la France doit remédier à des faiblesses majeures (fuite des talents, capacités d’investissement limitées, stratégie data timorée…) pour rester dans la course. Une situation qui inquiète également les pouvoirs publics qui se mobilisent pour accompagner la transformation digitale des entreprises. Le 9 juillet dernier, ont ainsi été dévoilées au Sénat les conclusions des travaux de la délégation sénatoriale aux entreprises, présidée par Élisabeth Lamure, concernant l’accompagnement de la transition numérique des PME en France. Quant à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, il a souligné lors des Rencontres économiques d’Aix 2019, le 6 juillet dernier, qu’à l’heure actuelle « il faut être souverain technologiquement pour être souverain politiquement ».

Maria-Angélica Bailly

Journal habilité pour les départements de Paris, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d’Oise — Parution : mercredi et samedi 8, rue Saint Augustin — 75002 PARIS — Internet : www.jss.fr

Téléphone : 01 47 03 10 10Télécopie : 01 47 03 99 00E-mail : [email protected] / [email protected]

5e Université du numérique du MEDEF

Paris – Station F, 20 juin 2019

Mercredi 10 juillet 2019 – numéro 51 Journal Officiel d’Annonces Légales, d’Informations Générales, Juridiques, Judiciaires et Techniques d epuis 1898

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Entreprise

« J’avais lancé cette initiative en 2015 avec l ’ idée de participer à la transformation numérique de nos adhérents » a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF, qui a introduit la séance plénière de cette Université du numérique.C e d e r n i e r a r a p p e l é q ue p a r m i l e s 174 000 adhérents du MEDEF, la plupart sont des entreprises, notamment des PME, qui sont concernées par la transformation numérique et touchées par la digitalisation de leur bus i ness mode l . Cependant , celles-ci « n’ont pas toujours les moyens, ni les compétences et les ressources pour se lancer [dans cette transformation] », a-t-il ajouté.C’est pourquoi le MEDEF a un rôle particulier à jouer pour accélérer le mouvement des entreprises vers la digitalisation : « Nous avons un rôle bien particulier dans cet écosystème numérique. On n’est pas là pour accélérer le nombre de start-ups, on n’est pas là pour s’occuper du financement. » Pour lui, ce n’est pas l’écosystème numérique en général qui ne va pas en France, « ce qui ne va pas ou ne va pas assez vite, c’est la transformation numérique de nos PME ».Pour remédier à cela, le MEDEF a donc mené une étude en partenariat avec le BCG afin de faire le point sur la transformation numérique des entreprises. « On avait déjà lancé, à l’initiative de Christian Poyau, un diagnostic qui avait très bien marché », a rappelé le président du MEDEF. À l’époque, environ 20 000 entreprises avaient fait le diagnostic, ce qui est déjà pas mal, selon lui, mais « évidemment ça ne suffit pas. », a-t-il ajouté.

Pour organiser la 5e édition de l’Université du numérique du MEDEF, les organisateurs ont choisi pour la première fois la Station F, un lieu emblématique. L’alliance avec France digitale pour mener à bien cette aventure permettra en outre, a espéré le président du MEDEF, de « provoquer ce choc de la rencontre entre des start-ups, ou des start-ups matures, et des PME ».Geoffroy Roux de Bézieux a expliqué qu’en général, quand on met face à face une PME et une start-up « on constate trois phases ». D’abord la phase de sidération et de surprise de la PME qui se méfie de la présence de ce nouvel acteur. Cette attitude traduit une forme d’ignorance, a assuré Geoffroy Roux de Bézieux.

La deuxième réaction de la PME consiste à verrouiller, à fermer la porte en essayant de faire peser des lois sur ces concurrents digitaux.« Maintenant je pense qu’on se dirige vers la troisième phase qui est la coopération »,a déclaré le patron des patrons, qui estime que « les entreprises s’inspirent de plus en plus de ce que font les start-ups pour intégrer cela dans leur modèle ».Après cette courte introduction, Vanessa Lyon, directrice associée en charge du business development et du digital pour le BCG France, et Christian Poyau, président du comité Transformation numérique du MEDEF et PDG du groupe Micropole, ont présenté le premier baromètre BCG-MEDEF qui évalue la maturité numérique des entreprises en France.

LE NUMÉRIQUE : UN ENJEU ÉCONOMIQUEET GÉOSTRATÉGIQUEChristian Poyau a commencé par présenter une vidéo présentant l’évolution depuis 1995 de la capitalisation numérique des entreprises dans le monde. On constate une polarisation qui ne fait que s’accentuer dans le temps autour de deux géants : les États-Unis et la Chine. C’est pourquoi il est temps pour la France d’accélérer sa transition digitale, a p r écon isé l e p r és i den t du c om i t é Transformation numérique du MEDEF.D ’abord pa rce que l e d ig i t a l es t un enjeu économique majeur crucial, une opportunité pour toutes les entreprises françaises, quel le que soi t leur ta i l le , quel que soit leur secteur, quel le que soit leur implantation, mais aussi parce

5e Université du numérique du MEDEFQuelle maturité digitale pour les entreprises françaises ?

Paris – Station F, 20 juin 2019

La 5e édition de l’Université du numérique, sous le thème « Se transformer : mode d’emploi », a eu lieu le 20 juin dernier à la Station F,le plus grand incubateur de start-ups au monde. À cette occasion, le MEDEF et le BCG (Boston Consulting Group) ont présenté la première édition du baromètre de la digitalisation des entreprises françaises*. L’étude démontre que si la France est en tête dans plusieurs domaines essentiels de la transformation numérique, elle présente aussi des faiblesses.

* Cette étude inédite est le fruit de l’analyse des résultats d’un diagnostic MEDEF mené auprès de 20 430 répondants, du Digital Acceleration Index du BCG (l’indicateur de maturité digitale des entreprises) avec 517 répondants en France et 2 153 en Europe ainsi qu’un assemblage de sources variées (Fonds monétaire international, Forum économique mondial, OCDE, etc.).

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Palmarès

Le Prix MEDEF-SIPAREX a pour ambition de valoriser et promouvoir des initiatives exemplaires qui ont permis à une entreprise (PME ou ETI) d’adapter ou de transformer

son business model, son mode de production, son organisation interne, ou encore ses relations clients ou fournisseur en incorporant une solution numérique. Cette transformation peut être partenariale (avec une start-up, une autre entreprise…) ou accompagnée par une collectivité locale, un acteur du conseil, un lab universitaire, un pôle de compétitivité…Les entreprises et projets éligibles sont les TPE, PME et ETI du territoire français ayant mené un projet de transformation en collaboration avec une autre organisation ; et les start-ups, si elles peuvent se prévaloir d’une expérience réussie de transformation numérique en partenariat avec une TPE, une PME ou une ETI.

LES CATÉGORIES DE PRIX :• Stratégie : la transformation numérique offre de nouveaux horizons et permet aux entreprises de faire évoluer leur modèle économique pour répondre à la maturité du marché et aux attentes des clients.Exemple : passage d’une vente de produit à un service, mise en place de nouveaux canaux de vente, évolution d’un produit historique, etc.• Clients : la transformation digitale permet de mieux répondre aux attentes des clients BtoB et BtoC en termes d’expérience et de relation avec la marque. Elle permet de fluidifier les échanges, de faciliter la transaction, d’augmenter les interactions et la réactivité, etc.Exemple : digitalisation du parcours client, mise en place d’un SAV digital, création d’un espace client, apport digital dans les boutiques, etc.• Performance opérationnelle : le digital permet aux entreprises de faire évoluer leurs organisations et leurs processus métiers pour gagner en productivité, s’adapter à la maturité du marché, etc.Exemple : robotisation de la chaîne de fabrication, digitalisation des processus métiers (facturation, opérations, etc.), collecte et interprétation de données clés…)• Talents : la transformation digitale impacte fortement l’humain et conduit donc les entreprises à adapter leurs métiers et compétences internes.Exemple : intégration de nouveaux métiers digitaux, évolution de métiers historiques grâce au digital, implémentation de nouveaux modes de travail, etc.

• Start-up : Start-ups qui ont accompagné une entreprise (PME ou ETI) dans sa transformation digitale en lui fournissant des compétences, technologies ou autres. Elles peuvent concourir en mettant en avant votre collaboration.Exemple : accompagnement d’un acteur régional dans la création d’un produit innovant, accompagnement d’une entreprise dans la mise en place d’un outil conversationnel, etc.Les dossiers ont été analysés par le jury sur la base des critères suivants :• transposabilité du projet ;• qualité et équilibre du dialogue entre les deux parties prenantes ;• pragmatisme et facilité de mise en œuvre de la démarche de transformation ;• implication des collaborateurs dans le projet de transformation ;• effet « disruptif » et transformant du résultat obtenu.

LES LAURÉATSPRIX STRATÉGIE : TRECOBAT/LANNILIS (29)• L’entreprise : constructeur de maisons individuelles depuis plus de 45 ans, Trecobat réalise 1 300 maisons par an. Les maisons de la marque Trecobat sont dites « traditionnelles », c’est-à-dire maçonnées avec des murs « en dur ». Le groupe Trecobat propose aussi des maisons à ossatures bois, ou des maisons mixtes (murs maçonnés et murs en bois combinés) comme c’est souvent le cas pour les extensions.

• Le projet : poursuivre l’accompagnement post-livraison de la maison en proposant des services digitaux disruptifs. Dans la construction de maisons individuelles, l’accompagnement s’arrête à la livraison de l’habitation, laissant le propriétaire gérer seul la suite de l’exploitation de son bien. L’objectif de Trecobat, en tant que constructeur, est de proposer de nouveaux services par le biais d’une application baptisée Nestor pour garantir le bon maintien du logement pendant toute sa durée d’occupation. Dans ce projet, le groupe a noué des partenariats avec des entreprises expertes dans leurs domaines (société de télésurveillance, assureurs, chauffagistes). Grâce à l’application Nestor, l’utilisateur peut souscrire à l’offre et ainsi bénéficier du contrôle de son alarme, de la gestion de son assurance, du pilotage de son chauffage (changer les températures, être alerté lors d’une panne par exemple) ou encore être notifié des différents entretiens à effectuer (nettoyer la ventilation…). La combinaison de ces services et l’utilisation du numérique permet de proposer un seul contrat, un seul prélèvement, un seul interlocuteur et jusqu’à 40 % d’économie.

PRIX CLIENTS : LE TEMPS DES CERISES/MARSEILLE (13)• L’entreprise : Le Temps des Cerises a débuté il y a 20 ans par une commercialisation indirecte de ses produits (réseau wholesale) via des magasins multimarques. Face aux difficultés des magasins multimarques, et pour pérenniser la marque, Le Temps des Cerises a décidé d’ouvrir son propre réseau de

Prix MEDEF-SIPAREX de la transformation numériqueParis – Station F, 20 juin 2019

À l’occasion de la 5e édition de l’Université du numérique, le MEDEF a également lancé le prix de la Transformation numérique qui vise à récompenser les plus belles réussites de transformation d’entreprises. À cette occasion, six entreprises ont été primées, Trecobat ; le Temps des Cerises, Éolane, CCLD, ID1 et Orkyn, dans six catégories différentes.

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I. UNE ACTION INSUFFISANTEBruno Dalles, directeur de Tracfin, délivre un message clair : « le compte à rebours et l’évaluation de la France par le groupe d’action financière (GAFI) a commencé ». L’ensemble du dispositif français de lutte contre le blanchiment va être audité par des experts indépendants à la fin de l’année. Dans un an, l’effectivité de l’application des normes anti-blanchiment sera mesurée dans les cabinets (analyse de risque, déclaration de soupçon…), à Tracfin (traitement des déclarations) et jusqu’à l ’exécution des condamnations éventuelles. Il est impératif de nous améliorer. La dernière évaluation de la France (2011-2012) a mis en évidence des points positifs et négatifs. Le rapport du GAFI insistait notamment sur « l’insuffisante participation des professionnels du droit et du chif fre dans les disposit i fs ant i-blanchiment ». Cette remarque défavorable du dernier audit désigne vraisemblablement le premier sujet observé la prochaine fois. Une partie des professionnels du droit ont accru leurs efforts. En revanche, concernant les professionnels du chiffre, des formations ont eu lieu, une volonté existe, mais c’est le seul secteur où le nombre de déclarations de soupçons a baissé. Bien sûr, le contexte de changement des seuils joue, mais le GAFI ignore ce type de subtilité législative nationale. Face à des tableaux affichant une baisse moyenne de 10 % et aux enjeux pour le métier, il faudra fournir les évaluateurs en explications.80 % des experts du chiffre utilisent le por ta i l de té léprocédures de Tracf in nommé Ermes. C’est bien, mais l’objectif

est d ’a t te indre 100 % d’ut i l i sateurs.La pertinence des déclarations issues du secteur comptable est indiscutable. En effet, le taux de mise en enquête est supérieur à la moyenne, 20 % pour les experts-comptables, 46 % pour les commissaires aux comptes, contre, par exemple 10 % pour les banques. Bruno Dalles note que bizarrement, ces métiers adressent beaucoup de dossiers à Tracfin sans pièce jointe. Près de la moitié sont incomplets et engendrent des pertes de temps. La plateforme Ermes s’est adaptée à certaines attentes. La durée de validité d’une inscription de déclarant est passée de 90 jours à deux ans. Le schéma de déclaration de soupçon a été allégé, des

formations ont été organisées. Pourtant, les chiffres n’ont pas augmenté alors que les implications sont importantes insiste le directeur de Tracfin. Le champ réel de la réglementation est-il suffisamment bien connu ? Le nouveau recueil de normes d’exercice professionnel (NEP) détaillera les caractéristiques d’assujettissement, en particulier sur la fraude fiscale. La fraude fiscale grave au sens des 16 critères du Code monétaire et financier, décret du 16 juillet 2009, est dans le collimateur de détection du blanchiment. L e s a u d i t e u r s s ’ i n t é r e s s e r o n t à l a production de déclarations de soupçon « p r oac t i ve » , basée su r l ’ ana l yse spontanée de l ’exper t -comptable ou

Compagnie régionale des commissaires aux comptes de Paris Ordre des experts-comptables de ParisLa data analyse pour lutter contre la fraude et le blanchiment

Paris, 28 mai 2019

Les « Panama Papers » ont permis de mettre au jour un système de fraude fiscale d’ampleur planétaire. Sans les capacités de collecte et de compilation d’informations offertes par la data-science, l’enquête n’aurait jamais été possible. Les derniers outils d’analyse de données, utilisés désormais par les professionnels de l’audit et les pouvoirs publics, révolutionnent les pratiques de lutte contre la fraude et le blanchiment. Hervé Gbego, président du comité innovation de l’OEC de Paris Île-de-France, et Olivier Salustro, président de la CRCC de Paris, ont animé cette matinale où ces sujets ont été débattus.

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Tribune

Le contexte national de ces derniers mois a mis en lumière des problématiques sociales, financières et économiques qui ne sont pas sans ignorer la manière

dont les Français veulent construire leurs projets. Parmi ceux-ci intervient l’immobilier, qui bénéficie pour le moment d’une situation de taux bas mais qui n’échappe pas aux remous de la conjoncture. Baisse du pouvoir d’achat, hausse du coût de la vie, sur-taxations, retraite et dépendance, mobilité... Autant de facteurs qui pèsent sur les intentions des consommateurs, pour réaliser ou non un investissement immobilier et rechercher des solutions de financement. POLITIQUE ET CONFIANCESi l ’ immobi l ier est une c lasse d ’act i fs plébiscitée des consommateurs, i l n’en demeure pas moins qu’un débat s’est instauré dans le milieu de la gestion de patrimoine et du financement pour analyser les raisons d’un ralentissement des affaires. Est-ce par contrainte d’une remontée des taux ou simplement à la suite d’une dégradation de la confiance ? Une récente enquête de l’institut IFOP, publiée fin février, nous enseigne que 7 Français sur 10 portent un regard morose sur l’avenir économique et politique du pays. 56 % des sondés estiment que l’action des pouvoirs publics a eu un impact négatif sur le marché de la pierre. LE PROJET IMMOBILIER SÉDUIT TOUJOURSEn tant que courtiers en crédit immobilier, comment se positionner dès lors ? 60 % des sondés estiment qu’il est toujours intéressant d’acquérir un bien, avec une tendance plus prégnante chez les 18-24 ans ; ce qui suppose qu’à la lueur de la loi PACTE, nous allons devoir prendre encore plus au sérieux la question de l’éducation financière. Viennent ensuite les CSP+, les Franciliens et les retraités. Mais du projet à la signature, il y a un pas, car seulement 30 % des Français envisagent un projet immobilier en 2019. QUELLES SERAIENT LA CIBLE DES COURTIERS ?En 2019, les moins de 35 ans réfléchissent à un achat immobilier (45 % des sondés)

ainsi que les CSP+ (49 %). Que veulent-ils faire exactement ? Un quart d’entre eux vont acquérir un bien et 17 % d’entre eux ont l’intention de vendre. Cela conduira t-il à une tension sur le marché et à une diminution de l’offre ? Il s’agira d’observer ce paramètre avec attention. Par ailleurs, la frilosité des Français peut être source d’opportunités pour notre profession, car sa raison est identifiée. 45 % d’entre eux pointent en premier la baisse du pouvoir d’achat. Il nous appartiendra donc de faire jouer à plein la recherche des meilleures conditions de financement, sans pour autant omettre la plus value du conseil et de l’accompagnement sur le long terme. À plus forte raison que le recours à un crédit pour acquérir sa résidence principale est stable, mais aussi que les Français sont prêts à s’endetter plus longtemps (durée de plus de 21 ans) pour être propriétaires. Enfin, que les différentes mesures gouvernementales (PTZ, reconduction du dispositif Pinel, suppression de la taxe d’habitation) sont considérées comme favorables aux achats immobiliers. TENDANCES À INTÉGRERParmi les facteurs importants à l’achat, les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers « l ’ immobil ier vert ».

La per fo rmance énergé t ique e t , p lus généralement, les enjeux environnementaux sont toujours perçus comme de véritables enjeux immobiliers et ont une incidence sur leurs comportements. Au même titre que leur possibilité de mobilité même si les acheteurs ou vendeurs motivés peuvent pallier à ce manque, par le télétravail. COURTIERS, QUELLES PERSPECTIVES ?Face à la complexité de la conjoncture et de l’accès aux crédits immobiliers par leur établissement financier, les consommateurs s’ouvrent de plus en plus aux intermédiaires. Leur motivation ? Ils sont gages de sécurité et d’optimisation tant pour le prêt que l’assurance crédit. La part des courtiers en immobilier devrait approcher les 50 % sur ce marché à l’horizon 2022. Il va donc nous falloir miser encore davantage sur le conseil, l’expertise et l’accompagnement. À plus forte raison que le courtage en crédit tout comme les autres métiers du financement vont prochainement être autorégulés ; ce qui devrait aussi concourir à une plus grande visibilité auprès du grand public et une reconnaissance certaine de la Place.

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Immobilier : quelles perspectives pour les courtiers ?Christelle Molin-Mabille, présidente de la Chambre Nationale des Conseils Intermédiaires en Opérations de Banque

Didier Kling,président de la Chambre Nationale des Conseils Experts en Immobilier Patrimonial

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Cent ans jour pour jour après la signature du traité de Versailles, une journée anniversaire commémorant la signature de ce traité, le premier

des traités de Paix qui a mis fin à la Première Guerre mondiale, a été organisée par le comité « Versailles 1919-2019 », en coopération avec le château de Versailles et le Musée et Mémorial de la Première Guerre mondiale à Kansas City. Le « Prix Versail les de la philanthropie américaine » est destiné à rendre hommage aux contributions des philanthropes américains d’hier et d’aujourd’hui. Cette première distinction a été attr ibuée à David Rockefeller Jr., en reconnaissance du rôle qu’a joué son grand-père dans la restauration des châteaux de Versailles, de Fontainebleau et de la Cathédrale de Reims au lendemain de la Première Guerre mondiale.

RETOUR SUR LA SIGNATUREDU TRAITÉ DE VERSAILLESAprès quatre années d’une guerre terrible, le premier conf l i t mondial de l ’Histoire prend définit ivement f in à Versail les en 1919. Le traité de paix entre l’Allemagne et les différentes nations alliées est signé le 28 juin 1919 dans la galerie des Glaces, date anniversaire de l’attentat de Sarajevo et à l’endroit même où l’Empire allemand avait été proclamé en 1871.Plusieurs semaines avant le jour de la s ignature, le château de Versai l les se prépare à accueillir l’événement. Personnels du château et membres du gouvernement t ravai l lent ensemble à l ’adaptat ion de l’ancienne demeure royale devant réunir les puissances signataires. Pour l’occasion, la galerie des Glaces est aménagée : on recouvre le sol de vingt-quatre tapis de la manufacture de la Savonnerie datant de l’époque de Louis XIV, apportés par le

Mobilier national et cousus bord à bord. L’extrémité nord de la galerie est réservée aux journa l i s tes a lo rs que les inv i tés sont placés du côté sud. Au centre, les délégations des pays all iés et associés prennent place dos aux miroirs, derrière une longue table couverte de velours. En face, sous la composition « Le roi gouverne par lui-même » peinte par Charles Le Brun à la

voûte, un bureau du XVIIIe siècle de l’ébéniste Charles Cressent est choisi pour présenter le document qui doit être paraphé.La délégation allemande loge en bordure du domaine, à l’hôtel des Réservoirs, et est protégée par des barr ières af in de prévenir toute manifestation d’animosité de la population. À 14h40, le 28 juin 1919, Hermann Müller, ministre al lemand des

Centenaire de la signature du traité de VersaillesLe Prix Versailles de la philanthropie américaine attribué à David Rockefeller Jr.

Château de Versailles, 28 juin 2019

Le vendredi 28 juin 2019, à l’occasion d’une journée commémorant la signature du traité de Versailles, conjointement organisée par le comité « Versailles 1919-2019 » et le château de Versailles, la philanthropie américaine en France était célébrée. David Rockefeller Jr. y a reçu le « Prix Versailles de la philanthropie américaine » décerné pour la première fois en l’honneur du mécénat de son grand-père en France après la Première Guerre mondiale.

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.Le Traité de Versailles Le centenaire de la signature, du 28 juin au 11 novembre 2019Le château de Versailles, la Région Hauts-de-France et la Ville d’Arras commémorent la signature du traité de paix entre les Alliés et l’Allemagne dont la galerie des Glaces a été le théâtre en 1919, il y a tout juste 100 ans. La signature historique est évoquée au Musée des beaux-Arts d’Arras, à travers une vingtaine d’œuvres réunies dans une scénographie qui replonge le public dans l’Histoire et dans les lieux de cet événement, le château de Versailles et sa galerie des Glaces. Documents, photographies et films permettront de comprendre pourquoi Versailles fut choisi pour accueillir cette journée et comment la galerie des Glaces retrouva, le temps d’une journée, son rôle diplomatique.Musée des beaux-Arts d’Arras, 22, rue Paul Doumer, 62000 Arras

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Annonces Légales

Journal Spécial des Sociétés - Mercredi 10 juillet 2019 – numéro 51 23

PARIS

SOCIÉTÉSCONSTITUTIONS

Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 05/07/2019, Il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :

Dénomination : PEONIAForme : SASUCapital : 1 000,00 Euros.Siège social : 79, rue MADAME, 75006

PARIS.Objet : directement ou indirectement,

tant en France qu’à l ’étranger : la promotion immobilière ; les opérations de marchand de biens ; les prestations de service en matière de gestion et commercialisation ; les investissements immobiliers ou mobiliers, en direct ou indirect par la prise de participations ; la souscription de tous emprunts et l’octroi de toutes garanties en relation avec l’objet social. Durée : 99 années à compter de son

immatriculation au R.C.S. PARIS.Président de SAS : Mme LEDUC épouse

LAROYE MARTINE, demeurant 79, rue MADAME, 75006 PARIS.La société sera immatriculée au R.C.S.

de PARIS.913208

Aux termes d’un acte SSP en date du 4 juillet 2019 il a été constitué une SARL présentant les caractéristiques suivantes :Dénomination :

BOULANGERIE RONDEAUSiège social : 23, rue Brézin, 75014

PARISCapital social : 5 000 Euros.Objet : l’exploitation de tous fonds de

commerce de boulangerie, pâtisserie, confiserie, chocolaterie, petite cuisine, t rai teur, boissons à emporter ou à consommer sur place avec ou sans alcool et toutes activités s'y rapportant.Durée : 99 ans à compter de son

immatriculation au RCS de PARIS.Gérant : Monsieur Christophe RONDEAU

demeurant 76, rue Vasco de Gama 75015 PARIS.913234

Aux termes d’un acte sous seing privé en date à Paris du 1er juillet 2019 il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :

Dénomination sociale : YAMANForme sociale : société civile.Siège social : 7, rue Davioud, 75016

PARIS.Objet social : - La société a pour objet,

directement ou indirectement tant en France qu’à l’étranger :- la prise de participations dans toutes

entreprises ou sociétés, quelle qu’en soit la nature juridique ou l’objet, par voie d’acquisition de parts ou d’actions, souscription, apport ou autrement,- la gestion, la détention, l’administration,

la cession, la transmission, l’apport, l ’ é c h a n g e e t l a l o c a t i o n d e s e s participations,Durée de la société : 99 ans à compter

de la date de l’immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés sauf dissolution anticipée ou prorogation.Capital social : 1 000 Euros composé

d’apports en numéraires.Gérance : Mme Hortense GREGOIRE

née BOUVARD demeurant à PARIS 16e 7, rue Davioud.Clause relative aux cessions de parts :

toutes les cessions et transmissions de parts, sauf entre associés, sont soumises à l’agrément d’un ou plusieurs associés représentant au moins la moitié du capital et statuant à la majorité des parts présentes ou représentées. Immatriculation de la société au registre

du commerce et des sociétés de PARIS.Pour avis, La gérance.

913231

Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 05/07/2019, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :

Dénomination : NOVAForme : SAS.Capital : 142 857,00 Euros.Siège social : 27, avenue de l’Opéra

75001 PARIS.Objet : l’acquisition, la cession et la

gestion de titres sous la forme d’actions JR INVESTMENT (851 775 288 RCS PARIS), qui sera renommée ‘GALILEE’, ou de toute société venant aux droits de cette dernière. Durée : 99 années à compter de son

immatriculation au R.C.S. Président de SAS : M. RIVOAL Jacques,

demeurant 22 bis, rue des Moines, 78000 VERSAILLES.La société sera immatriculée au R.C.S.

de PARIS.913180

Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 18/06/2019, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :

Dénomination : WinBinForme : SASCapital : 70 000,00 Euros.Siège social : 49, rue de Ponthieu

75008 PARIS.Objet : directement ou indirectement, tant

en France qu’à l’étranger, la conception, la création, le développement, la réalisation, la commercial isat ion, de solut ions innovantes en mat ière d’ inc i ta t ion au recyclage des emballages, des biodéchets, des déchets canins, ou autres déchets, utilisables notamment sur terminaux mobiles ou toute nouvelle technologie similaire ou complémentaire. L’installation, l’importation et l’exportation de logiciels, progiciels , matér ie ls, ou t i l l ages , accesso i res , p rodu i t s consommables, participant du même objectif et de façon générale, toute technologie ainsi que tout matériel, accessoires, produits nécessaires à l ’uti l isation des solutions ci-dessus et d’une façon générale, tout ce qui concerne l’équipement d’espaces publics ou d’entreprises ayant à collecter des déchets.Durée : 99 années à compter de son

immatriculation au R.C.S. Président de SAS : Mme L’HOSTIS Clara

demeurant 310, route d’Eguilles - Bat 331 13090 AIX-EN-PROVENCE.La société sera immatriculée au RCS de

PARIS.913216

Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 02/07/2019, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :Dénomination :

Founders Factory ParisForme : SAS.Capital : 3 500 Euros.Siège social : 8, rue Saint Augustin,

75002 PARIS.Objet : les activités d’incubateur et/

ou d’accélérateur d’entrepr ises et d’entrepreneurs. Durée : 99 années. P rés i d en t : M. SERVIANT A lb in ,

demeurant 40 bis, quai de Jemmapes, 75010 PARIS.Commissaire aux comptes titulaire :

la société GRANT THORNTON, 29, rue du Pont - 92200 NEUILLY-SUR-SEINE, immatriculée au RCS de NANTERRE sous le N° 632 013 843.La société sera immatriculée au RCS de

PARIS.913253

Par ac te SSP du 04 /07 /2019 es t constituée la Société présentant les caractéristiques suivantes :

Dénomination : HESENSForme : Société par actions simplifiée.Capital : 7 500 Euros.Siège : 59, rue des Petits Champs

75001 PARIS.Objet : achat, vente en gros au détail

de produits cosmétiques, transformation de matières premières et de produits cosmétiques.Durée : 99 années.Admission aux assemblées et droit

de vote : Tout associé peut participer aux assemblées sur justification de son identité et de l’inscription en compte de ses actions.Chaque associé dispose d’autant

de voix qu’il possède ou représente d’actions.Agrément : Les cessions d’actions sont

soumises à l’agrément de la collectivité des associés statuant selon les règles définies à l'article 31 "Règles d’adoption des décisions collectives" des statuts.Président : Gaëlle PAYET Demeurant

53, avenue de la Division Leclerc (92) ANTONY. Directeur général : Karine CHAMI

Demeurant 151 bis, rue Saint Jean (95) PONTOISE.Immatriculation au RCS de PARIS.

Pour avis.913224

A u x t e r m e s d ’ u n a c t e S S P d u 05/07/2019, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :Dénomination :

MAYDALI CONSEILSForme : SAS.Objet : Assistance et conseils en gestion

administrative, comptable et sociale pour les entreprises et les particuliers.Siège social : 25 villa Curial – 75019

Paris.Capital : 100 € divisé en 100 actions de

1 € chacuneDurée : 99 années à compter de son

immatriculation au R.C.S.de PARIS.Cession des actions : Cessions d’actions

entre associés libres – cession d’actions au profit de tiers : agrément par décision collective des associésConditions d’admission aux Assemblée

d’actionnaires/associés et d’exercice du droit de vote : tout associé a le droit d’assister aux assemblées, le cas échéant par un mandataire associé - droit de vote proportionnel à la quotité de capital qu’elle représente.Prés i den t : Jean-P ier re ZEPHIR

demeurant 25 villa Curial – 75019 Paris913274

SOMMAIRE 75 78 91 92 93 94 95• Constitutions 23 33 34 36 40 40 42• Transformations 35• Modifications 26 33 35 37 40 41 43• Fusions 29• Transmission universelle de patrimoine 30 44• Dissolutions 30 34 35 39 41 44• Dissolutions / Clôtures 30 44• Clôtures de liquidation 30 34 39 40 41 44• Convocations aux assemblées• Droits de vote• Locations gérances 31 35 44• Ventes de fonds 31 34 36 42 45• Avis relatifs aux personnes 31 34 36 39 40 42 45• Bilans 45 45 45 45 45 45 45• Tarifs HT des publicités à la ligne : 5,50 € 5,25 € 5,25 € 5,50 € 5,50 € 5,50 € 5,25 €• Avis divers 9,77 € 9,77 € 9,77 € 9,77 € 9,77 € 9,77 € 9,77 €• Avis financiers 10,90 € 10,90 € 10,90 € 10,90 € 10,90 € 10,90 € 10,90 €

PUBLICITÉS LÉGALES

Le Journal Spécial des Sociétés a été désigné comme publicateur officiel pour l’année 2019 ; par arrêté de Monsieur le Préfet de la Région Île-de-France, par arrêté de Monsieur Préfet de Paris du 20 décembre 2018, par arrêté de Monsieur le Préfet des Yvelines du 18 décembre 2018, par arrêté de Monsieur le Préfet de l’Essonne du 20 décembre 2018, par arrêté de Monsieur le Préfet des Hauts-de-Seine du 13 décembre 2018, par arrêté de Monsieur le Préfet de la Seine-Saint-Denis du 3 décembre 2018, par arrêté de Monsieur le Préfet du Val-de-Marne du 27 décembre 2018, par arrêté de Monsieur le Préfet du Val-d'Oise du 14 décembre 2018 de toutes annonces judiciaires et légales prescrites par le Code Civil, les Codes de Procédure Civile et de Procédure Pénale et de Commerce et les Lois spéciales pour la publicité et la validité des actes de procédure ou des contrats et des décisions de Justice pour les départements de Paris, des Yvelines, de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d'Oise.Depuis le 1er janvier 2013, le tarif d’insertion d’une annonce judiciaire et légale ne peut faire l’objet d’aucune remise ou ristourne (NOR : MCCE1240070A). Les annonceurs sont informés que,conformément au décret 2012-1547 du 28 décembre 2012, les annonces légales portant sur les sociétés et fonds de commerce concernées et publiées dans notre journal, sont obligatoirement mises en ligne dans la base de données numérique centrale, www.actulegales.fr.

COMPOSITION DES ANNONCES LÉGALESNORMES TYPOGRAPHIQUES

Surfaces consacrées aux titres, sous-titres, filets, paragraphes, alinéas

Titres : chacune des lignes constituant le titre principal de l’annonce sera composée en capitales (ou majuscules grasses) ; elle sera l’équivalent de deux lignes de corps 6 points pica, soit arrondi à 4,5 mm. Les blancs d’interlignes séparant les lignes de titres n’excéderont pas l’équivalent d’une ligne de corps 6 points pica, soit 2,256 mm.Sous-titres : chacune des lignes constituant le sous-titre de l’annonce sera composée en bas-de-casse (minuscules grasses) ; elle sera l’équivalent d’une ligne de corps 9 points pica soit arrondi à 3,40 mm. Les blancs d’interlignes séparant les différentes lignes du sous-titre seront équivalents à 4 points soit 1,50 mm.Filets : chaque annonce est séparée de la précédente et de la suivante par un filet 1/4 gras. L’espace blanc compris entre le filet et le début de l’annonce sera l’équivalent d’une ligne de corps 6 points pica soit 2,256 mm. Le même principe régira le blanc situé entre la dernière ligne de l’annonce et le filet séparatif. L’ensemble du sous-titre est séparé du titre et du corps de l’annonce par des filets maigres centrés. Le blanc placé avant et après le filet sera égal à une ligne de corps 6 points pica, soit 2,256 mm.Paragraphes et Alinéas : le blanc séparatif nécessaire afin de marquer le début d’un paragraphe où d’un alinéa sera l’équivalent d’une ligne de corps 6 points pica, soit 2,256 mm. Ces définitions typographiques ont été calculées pour une composition effectuée en corps 6 points pica. Dans l’éventualité où l’éditeur retiendrait un corps supérieur, il conviendrait de respecter le rapport entre les blancs et le corps choisi.N.B. : L’administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces légales.

Page 8: Université du numérique du MEDEF · du groupe Micropole, ont présenté le premier baromètre BCG-MEDEF qui évalue la maturité numérique des entreprises en France. LE NUMÉRIQUE

Formalités dématérialisées

Annonces légales

Domiciliation

• Formaliste attitrée, conseil et suivi personnalisés• Traitement des formalités simples ou multiples• Obtention rapide des Kbis pdf valeur probante• Intervention auprès des CFE, RCS, RM, TP, INPI…• Traductions, légalisations, apostilles…

• Attestation de parution instantanée• Devis en ligne• Rédaction de tous types d’annonces légales• Transmission au BALO et au BODACC

• Une adresse en plein cœur de Paris• Un loyer mensuel avec plusieurs optionsde renvoi du courrier• Possibilité d’un contrat en français et en anglais• Location de salle de réunion