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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E MISSION MINISTÉRIELLE RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2011 ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT

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Page 1: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

M I S S I O N M I N I S T É R I E L L E

R A P P O R T S A N N U E L S D E P E R F O R M A N C E S

A N N E X E A U P R O J E T D E L O I D E R È G L E M E N T

D E S C O M P T E S E T R A P P O R T D E G E S T I O N P O U R 20

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ACTION EXTÉRIEURE DEL’ÉTAT

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L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/

NOTE EXPLICATIVE

Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2011 est prévue par l’article 54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2011, tant en termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et d’analyse des coûts et des charges.

Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) et les emplois utilisés en 2011 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie.

La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour 2011. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2010 peuvent avoir été retraitées.

Chaque mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes.

Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants :

Par programme, la présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des charges et des dépenses fiscales

- Les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2011, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés.

- Les crédits 2010.

- Les charges du programme, évaluées par action.

- Les dépenses fiscales rattachées au programme.

Le rapport annuel de performances de chaque programme qui regroupe

- Le bilan stratégique du programme.

- Un rappel de la présentation du programme.

- Pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces résultats.

- La justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté.

- Une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés.

- La présentation des coûts complets, prévus et constatés, associés.

Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT). On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents. A titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80 % correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.

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TABLE DES MATIÈRES

Mission ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT 7 Bilan de la première année de la programmation pluriannuelle 8 Récapitulation des crédits et des emplois 15

Programme 105 ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE 21 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 25 Rappel de la présentation du programme 31 Objectifs et indicateurs de performance 34 Justification au premier euro 63 Analyse des coûts du programme et des actions 102

Programme 185 DIPLOMATIE CULTURELLE ET D’INFLUENCE 109 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 110 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 114 Rappel de la présentation du programme 120 Objectifs et indicateurs de performance 123 Justification au premier euro 136 Opérateurs 167 Analyse des coûts du programme et des actions 182

Programme 151 FRANÇAIS À L’ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES 189 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 190 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 192 Rappel de la présentation du programme 198 Objectifs et indicateurs de performance 201 Justification au premier euro 206 Opérateurs 227 Analyse des coûts du programme et des actions 228

Programme 332 PRÉSIDENCE FRANÇAISE DU G20 ET DU G8 233 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 234 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 236 Rappel de la présentation du programme 240 Objectifs et indicateurs de performance 242 Justification au premier euro 245

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MISSION

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PLR 2011 7

Action extérieure de l’État

Mission

MISSION

ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT

Bilan de la première année de la programmation pluriannuelle 8

Récapitulation des crédits et des emplois 15

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8 PLR 2011

Action extérieure de l’État

Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

BILAN DE LA PREMIÈRE ANNÉE DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

BILAN STRATÉGIQUE DE LA MISSION

41 programmes budgétaires relevant de 13 ministères concourent à l’action extérieure de l’État, hors aide au développement, pour un total, en LFI 2011, de 7,77 milliards d’euros. Sur ce total le ministère des affaires étrangères et européennes (MAEE) met en œuvre quatre programmes budgétaires, qui composent la mission « Action extérieure de l’État » à hauteur de 2,97 milliards d’euros en exécution 2011. La mission « Action extérieure de l’État » représente ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié des effectifs publics, hors aide publique au développement.

Dans le cadre des travaux du Livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France, dont le rapport a été remis au ministre le 11 juillet 2008, la mission « Action extérieure de l’État » est déclinée en cinq grandes priorités assignées à notre politique étrangère et européenne :

– assurer la sécurité de la France et des Français et défendre et promouvoir leurs intérêts ;

– construire avec nos partenaires une Europe forte, démocratique et efficace, ce qui participe à l’affirmation de l’influence de la France dans le monde et contribue à tire le meilleur parti de la mondialisation ;

– agir dans le monde pour la paix, les droits de l’homme et leur vocation universelle, ainsi que le développement durable ;

– contribuer à organiser la mondialisation de façon à ce qu’elle soit régulée et profitable à l’ensemble de la planète ;

– assurer la présence des idées, de la langue et de la culture française partout dans le monde.

Action de la France en Europe et dans le monde (105)

Sous l’autorité du directeur général des affaires politiques et de sécurité (DGP), le programme 105 a pour finalité la mise en œuvre des orientations de politique étrangère française, fixées par le Président de la République, notamment dans la lettre de mission adressée au ministre des Affaires étrangères et européennes, et le Gouvernement :

– prendre part à la construction d’une Europe renforcée ;

– renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français ;

– contribuer à la croissance, aider à la relance de notre dynamisme économique et relever le défi de la mondialisation ;

– soutenir le rayonnement de la France.

À cet effet, le programme 105 rassemble l’ensemble des moyens dévolus au MAEE, autres que ceux destinés aux affaires consulaires, à la coopération scientifique, technique et culturelle et à l’aide publique au développement. Ces moyens représentent près d’un tiers des crédits et plus de la moitié des emplois du ministère. Suite aux recommandations du Livre Blanc et conformément aux mesures RGPP du premier triennat (2009-2011), ces moyens ont été pour l’essentiel consacrés :

– au fonctionnement du réseau diplomatique, indispensable pour relayer les décisions prises par les plus hautes autorités de l’État, constitué en particulier de 163 ambassades bilatérales, 16 représentations permanentes et 4 antennes diplomatiques ;

– aux contributions obligatoires que la France doit verser aux 72 organisations internationales et autres instruments internationaux auxquels elle est partie ;

– au fonctionnement de l’administration centrale du MAEE, ainsi qu’à la coopération de sécurité et de défense et au Centre de crise (CDC).

Le MAEE s’est attaché tout au long de l’année 2011 à remplir ses objectifs politiques et stratégiques. La France a œuvré pour renforcer le multilatéralisme et s’impliquer dans la résolution des crises régionales par le déploiement de moyens diplomatiques et financiers supplémentaires sur des foyers majeurs tels que l’Afghanistan ou encore l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient dans le cadre de « la révolution du monde arabe » (en Tunisie, en Égypte, en Libye…). Son implication dans les crises s’est par ailleurs traduite par la mobilisation du CDC à la suite du séisme au Japon en mars 2011.

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Action extérieure de l’État

BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

Français à l’étranger et affaires consulaires (151)

Piloté par le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE), le programme 151 est chargé d’animer les 233 consulats généraux, consulats et sections consulaires d’ambassade dans le monde.

Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2011 lui ont permis, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil, passeports biométriques, cartes nationales d’identité sécurisées) en direction des quelque 1,6 million d’inscrits au registre mondial des Français de l’étranger, de continuer d’assurer la protection consulaire et d’améliorer la sécurité juridique de nos ressortissants, résidents ou de passage à l’étranger.

Ce programme a pu également apporter une aide sociale aux Français de l’étranger les plus démunis, mener les actions nécessaires en vue de favoriser l’emploi et la formation professionnelle de nos compatriotes, organiser la coopération en matière d’adoption internationale et assurer le fonctionnement de l’Assemblée des Français de l’étranger.

Dans le cadre de l’exercice budgétaire 2011, deux éléments sont à relever :

– un besoin de financement de l’aide à la scolarité (bourses et prise en charge) des enfants français inscrits dans les établissements du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger qui a nécessité le dégel partiel de la réserve de précaution tout en restant dans l’enveloppe de la loi de finances ;

– la poursuite de la préparation de l’organisation des élections présidentielle et législatives de 2012 qui, pour ces dernières, donneront la possibilité pour la première fois à nos compatriotes résidant à l’étranger d’élire onze députés (mise à jour des listes électorales consulaires, les travaux pour rendre accessible le vote électronique…).

Enfin, conjointement avec le ministère de l’Intérieur, le programme 151 continue de contribuer à la définition de la politique de délivrance des visas et vise à répondre de la meilleure façon possible aux demandes des étrangers qui sollicitent auprès d’un poste diplomatique ou consulaire la délivrance d’un visa. Par ailleurs, grâce au fonds de concours européen pour les frontières extérieures, d’importants travaux ont été effectués dans le réseau consulaire afin de financer les opérations de réhabilitation et de réaménagement des services des visas, ainsi que des actions de formation dans ce domaine.

Diplomatie culturelle et d’influence (185)

Sous l’autorité du directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM), le programme 185 a pour objet la coopération culturelle et d’influence, ainsi que le service d’enseignement public français à l’étranger. Le libellé et la maquette budgétaire du programme 185 sont modifiés en 2011, afin qu’il regroupe désormais l’ensemble des crédits d’influence, quelle que soit la zone géographique ; ces crédits étaient auparavant partagés entre le programme 185 pour les pays développés et le programme 209 pour les pays éligibles à l’aide publique au développement.

Il a donc pour but de promouvoir l’influence culturelle française, de développer l’usage de la langue française comme langue européenne et internationale, de mettre en œuvre une politique d’attractivité en direction des élites étrangères, d’insérer la recherche française dans les réseaux internationaux de pointe, et de faire entendre la position française dans les débats internationaux sur les biens publics mondiaux.

Le programme s’appuie sur des partenariats mobilisant des cofinancements, sur ses propres structures (161 services de coopération et d’action culturelle, 132 centres culturels, 445 Alliances Françaises, 27 centres de recherche). Il s’appuie également sur ses principaux opérateurs : l’AEFE d’une part, ainsi que les opérateurs crées par la loi sur l’action extérieure de l’État du 27 juillet 2010 d’autre part (Institut français, l’établissement public Campus France, France Expertise internationale).

Présidence française du G8-G20 (332)

La France a exercé tout au long de l’année 2011 la présidence du G20 (depuis le sommet de Séoul de novembre 2010), et la présidence du G8 (depuis le 1er janvier 2011). Le programme 332 a été créé au sein de la mission « Action extérieure de l’État » afin de regrouper les crédits de l’État affectés au financement de la « Présidence française du G20 et du G8 » et notamment d’assurer :

– une meilleure lisibilité, pour le parlement, les services de l’État et les citoyens, des dépenses engagées ;

– une clarification des responsabilités de gestion à travers un programme unique interministériel ;

– une gestion plus efficace et un suivi rigoureux des crédits fondés sur la recherche d’économies d’échelle ou la mutualisation des dépenses, en particulier pour celles qui sont interministérielles par nature (cas du site internet de la présidence).

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10 PLR 2011

Action extérieure de l’État

Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

Sur le total de 80 M€ dont a été doté ce programme, un montant de 20 M€ de CP est prévu pour 2012 afin de couvrir le solde des dépenses engagées tout au long de l’année 2011.

BILAN DE L’EXÉCUTION 2011 POUR LA MISSION

La consommation des crédits de titre 2 pour la mission « Action extérieure de l’État » s’établit à 832,7 M€, soit 99,91 % de l’ensemble des crédits ouverts (99,95 % pour le programme 105 ; 99,82 % pour les programmes 151 et 185). La dotation prévue en LFI a dû être abondée en fin de gestion à hauteur de 31,7 M€ afin de couvrir une importante perte au change au titre des rémunérations servies à l’étranger.

Hors titre 2, avec 2 093,15 M€ en AE et 2 113,13 M€ en CP consommés, le taux de liquidation des crédits de la mission « Action extérieure de l’État » s’élève à 97 %.

Le programme 105 a consommé 1 225,73 M€ en AE et 1 252,16 M€ en CP, soit 96,8 % des crédits qui ont été ouverts.

Ce programme est très rigide compte tenu du poids important des dépenses obligatoires et inéluctables. Les contributions internationales, les opérations de maintien de la paix et les loyers budgétaires ont représenté 75 % des crédits du programme 105 (70 % en 2009, 72 % en 2010). Cette tendance amplifie le caractère contraint de la gestion des autres dépenses, d’autant que le programme a dû également faire face à une perte au change sur le fonctionnement des postes à l’étranger ainsi qu’à des dépenses imprévues du fait des crises du printemps 2011 (printemps arabe, catastrophes naturelles au Japon notamment), générant un besoin non budgété. Ce besoin a été couvert par le dégel d’une partie la réserve de précaution et par des redéploiements.

La dépense du programme 151 s’est élevée à 152,59 M€ en AE et 150,92 M€ en CP soit 96,9 % de ses crédits. Ce taux de consommation légèrement dégradé s’explique notamment par un certain retard dans l’utilisation des crédits européens obtenus par le biais du fonds de concours destiné à la réalisation de travaux dans les consulats (services visas). Ces crédits font l’objet d’un report sur 2012.

Le programme 332 a consommé 71,8 M€ en AE et 61,5 M€ en CP laissant 9M€ d’AE et 2,47 M€ de CP en reports sur 2012. La bonne maitrise des autres dépenses a permis de couvrir les dépassements sur les Sommets. Les reports ainsi que les crédits ouverts en 2012 permettront de solder l’ensemble des dépenses engagées.

Pour le programme 185 la dépense s’est élevée à 643,06 M€ en AE et 648,56 M€ en CP soit un taux de consommation de 98,6 %. La gestion 2011 a connu certaines difficultés liées notamment au changement de maquette qui a conduit à des transferts de crédits du programme 209 vers le programme 185. Ce changement a parfois été mal compris et a généré des erreurs d’imputation qui sont corrigées dans les commentaires.

BILAN DES RÉFORMES

Les réformes décidées par le conseil de modernisation des politiques publiques dans le domaine de la mission « Action extérieure de l’État » peuvent être regroupées en sept thèmes : aménager le réseau, améliorer la coordination de l'action extérieure de l'État par le MAEE, renforcer l’efficacité de la diplomatie d’influence française, favoriser le rayonnement culturel de la France, améliorer les services rendus aux Français à l’étranger, améliorer l’impact des contributions de la France aux organisations internationales et rationaliser les fonctions supports.

L’adaptation de nos réseaux diplomatique, consulaire et culturel répond à une exigence d’appui à nos priorités de politique étrangère, à l’évolution des enjeux internationaux, et de suivi du développement des communautés françaises à l’étranger. Dans ce cadre évolutif, le principe d’universalité du réseau est confirmé, tout en s’inscrivant pleinement dans un objectif de limitation des dépenses publiques et de rénovation des moyens d’action.

Au total, le ministère des Affaires étrangères aura vu son plafond d’emplois ministériel diminuer de 1 150 ETP entre 2009 et 2013. Pour répondre à cette contrainte le ministère a notamment mis en place une modulation des missions des ambassades : une répartition des ambassades en trois catégories de postes (missions élargies, missions prioritaires, présence diplomatique) a été mise en œuvre et s’accompagne d’une démarche de modulation des missions et d’allocation des moyens adaptée en fonction de nos besoins et intérêts stratégiques et bilatéraux.

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PLR 2011 11

Action extérieure de l’État

BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

Après avoir restructuré ses services afin de renforcer l’expertise et les capacités d’analyse et d’anticipation (création de la direction de la prospective, outil d’analyse des évolutions à moyen et long terme des relations internationales, et de la direction générale de la Mondialisation, du Développement et des partenariats) le ministère des affaires étrangères a consacré l’année 2011 à trois thèmes prioritaires.

1/ Des avancées significatives ont été réalisées en matière de simplification et d’amélioration des procédures de gestion administrative

En 2011, un contrôle de gestion rénové et a été progressivement déployé à tous les programmes budgétaires et couvre désormais depuis la fin de l’année l’intégralité du réseau diplomatique. A l’instar de ce qui a été fait en 2010 pour le réseau diplomatique, des indicateurs de gestion des réseaux consulaires et de la diplomatie d’influence moins nombreux, couvrant l’ensemble des activités des postes et plus pertinents au regard de l’évaluation des charges des postes, ont été définis.

Une expérimentation de la gestion du patrimoine immobilier de l’État à l’étranger par la Société de valorisation foncière et immobilière a été initiée sur deux opérations significatives, l’une en Espagne, l’autre en Corée du Sud et permis d'identifier un mode opératoire répondant aux contraintes spécifiques que pose la conduite d'opérations complexes à l'étranger.

La consolidation du rôle interministériel du ministère des Affaires étrangères s’est poursuivie par le déploiement effectif au 1er janvier 2011 des services communs de gestion, qui concrétise l’aboutissement d’un objectif phare de la RGPP porté par le ministère, dont le processus a fait l’objet d’un suivi attentif du CORINTE (cadre de pilotage de la coordination interministérielle présidé par le Premier Ministre ou par délégation par le ministre des Affaires étrangères et européennes). Placé sous l’autorité de l’ambassadeur, le service commun de gestion est désormais compétent pour l’administration des moyens de tous les services de l’État présents dans un pays: gestion administrative des agents de droit local, achats, intendance courante, maîtrise d’œuvre informatique, gestion du patrimoine immobilier. L’objectif de cette réforme est, outre les gains liés à une mutualisation des moyens, de professionnaliser la gestion et, à terme, d’harmoniser les pratiques des ministères à l’étranger.

2/ Le renforcement du rayonnement culturel et scientifique de la France à l’étranger s’est poursuivi :

La rénovation du dispositif de diplomatie d’influence vise, entre autres, à conforter les synergies entre ses différentes dimensions (mobilité internationale, action culturelle et artistique, bourses d’enseignement) avec un effort particulier pour renforcer l’attractivité de l’appareil universitaire et de recherche français. La réorganisation autour de trois opérateurs créés par la loi du 27 juillet 2010 permet également de mutualiser les ressources et les fonctions supports des organismes fusionnés.

En 2012, le contrat d’objectif et de moyens entre l’État et l’Institut Français a été signé. Le directeur général de France Expertise Internationale a pris ses fonctions. Les fondements du modèle économique du troisième opérateur, Campus France, ont été stabilisés.

Les services de coopération culturelle des ambassades et les centres culturels français ont été regroupés, à fin 2011, sous un label unique dans 74 des 93 pays où ils coexistaient. Un plan triennal d’évolution du réseau culturel (2011-2013) a été acté. II s’articule d’une part autour de quelques chantiers structurants tels la rationalisation du soutien aux Alliances Françaises ou encore la réduction des dispositifs d’assistance technique venant se substituer aux dispositifs nationaux et d’autre part autour d’un rééquilibrage géographique en tenant compte des priorités politiques et de la capacité contributive de chacun. L’expérimentation du rattachement des centres culturels français à l’étranger à l’Institut français lancée dans douze pays fait l’objet d’un suivi régulier.

3/ Des réformes à fort impact sur la qualité de service ont été déployées en 2011

Le nouveau portail web de services consulaires « monconsulat.fr » ouvert aux 2 millions de Français établis hors de France pour leur permettre de réaliser certaines démarches administratives à distance (consulter leur dossier, procéder à la mise à jour de données personnelles ou s’inscrire sur les listes électorales…) a été mis en fonction. Le développement de la dématérialisation des démarches administratives est non seulement un gage d’amélioration de la qualité du service public mais aussi des conditions de travail des agents. Initié en avril 2011, ce projet est entré dans sa phase de déploiement en décembre 2011. Plus de 100 000 comptes personnels ont été créés depuis son lancement.

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12 PLR 2011

Action extérieure de l’État

Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

Pour ce qui relève de la sécurité des Français, de nouveaux services ont été développés ou approfondis courant 2011, parmi lesquelles :

– la rubrique conseils aux voyageurs du site « www.francediplomatie.gouv.fr », qui comporte 211 fiches incluant 190 fiches-pays et 21 fiches thématiques, fait l’objet en moyenne de plus d’un demi-million de connexions mensuelles, faisant du site France diplomatie l’un des sites publics les plus consultés. Le processus de mise à jour de la rubrique « Conseils aux voyageurs » a reçu à l’été 2011 la certification Afnor Iso 9001 témoignant de la qualité du service offert à l’usager. De plus, le MAEE a initié une déclinaison de ce site vers de nouveaux supports de communication (ordiphones) ;

– le portail Ariane permet aux voyageurs français qui le souhaitent de communiquer des données relatives à leurs voyages à l'étranger. Ces données sont utilisées par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes et par les ambassades, afin de localiser immédiatement les voyageurs et de les rapatrier en cas de danger. Depuis juillet 2011, 19 000 Français se sont déjà inscrits à ce service.

INDICATEURS LES PLUS REPRÉSENTATIFS DE LA MISSION

OBJECTIF : Construire l’Europe

Indicateur 105-1.1 : Présence des Français et usage du français dans l’Union européenne

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 105)

Unité Réalisation 2011

1. Encadrement UE % 11

2. Usage du français à l’Union européenne % 10

OBJECTIF : Renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde

Indicateur 185-2.2 : Augmentation de l’attractivité de la France en direction des élites étrangères

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 2 du programme n° 185)

Unité Réalisation 2011

1. Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire

% 49

2. Nombre d’étudiants étrangers inscrits en Master et Doctorat de l’enseignement supérieur français

Nombre 133 300

OBJECTIF : Assurer un service consulaire de qualité

Indicateur 151-1.1 : Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 151)

Unité Réalisation 2011

1. Passeports (réseau) Jour 10,7

2. Cartes nationales d’identité (réseau) Jour 60

3. État Civil - transcription des actes (réseau) Jour 21

4. État Civil - exploitation des actes (SCEC) Demandes dématérialisées Jour 1,6

5. Visas court séjour Jour 3,8

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PLR 2011 13

Action extérieure de l’État

BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

OBJECTIF : Réussir l’organisation de la présidence française des sommets du G20/G8

Indicateur 332-1.1 : Niveau de satisfaction des personnes participant aux réunions organisées sous l’égide de la présidence française du G20 et du G8

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 332)

Unité Réalisation 2011

Niveau de satisfaction des personnes participant aux réunions organisées sous l’égide de la présidence française du G20 et du G8

% 77

La nature multiforme de la Mission « Action extérieure de l’État » a conduit à retenir 4 indicateurs principaux, reflétant à la fois le cœur de métier diplomatique, l’action entreprise pour optimiser l’utilisation des ressources qui y sont consacrées, la politique d’influence à moyen et long terme ainsi que la modernisation de l’administration dans ses fonctions plus traditionnelles de service public.

Présence des Français et usage du français dans l’Union européenne (indicateur de mission n° 105-1.1)

Il a pour finalité de refléter la présence de la France au sein des institutions européennes tant du point de vue humain que linguistique. Sa lecture doit être rattachée au contexte général de l’élargissement de l’UE et aux facteurs démographiques. Notre présence en termes d’effectifs résulte de la bonne performance de nos compatriotes en termes de placement, notamment dans les cabinets de commissaires européens.

A plus long terme et s’agissant de l’aspect linguistique, le plein effet de la nouvelle obligation d’apprentissage d’une troisième langue de l’UE est une chance pour nous.

De manière générale et en dépit d’une certaine forme d’érosion mécanique inéluctable, la présence française dans les institutions européennes et au SEAE demeure globalement satisfaisante.

Augmentation de l’attractivité de la France en direction des élites étrangères (indicateur de mission 185-2.2)

Dans le cadre de l’objectif de renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde, le développement d’une politique d’attractivité de la France en direction des élites étrangères pour qu’elles viennent notamment s’y former, passe par un enseignement supérieur de qualité, l’établissement de partenariats scientifiques durables, la promotion des pôles de compétitivité et de l’expertise technique française à l’étranger.

Le sous-indicateur "pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire" met en évidence les efforts entrepris par le MAEE et l'AEFE pour conserver dans l'enseignement supérieur français les futures élites étrangères formées dans le réseau des écoles françaises. En 2011, ce pourcentage demeure appréciable (près de 50 %).

Le sous-indicateur "nombre d’étudiants étrangers inscrits en master et doctorat de l’enseignement supérieur français" mesure la performance des actions entreprises pour attirer les meilleurs étudiants étrangers dans les formations doctorales françaises. On note une légère progression en 2011 (+1,4 %).

Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres (indicateur de mission 151-1.1)

Pour le ministère des Affaires étrangères et européennes, la délivrance de titres d’identité et de voyage, tout comme l’établissement d’actes d’état civil, constituent des activités essentielles à la conservation d’un lien fort avec nos compatriotes expatriés.

La satisfaction de ces derniers passe naturellement par des délais rapides de traitement des demandes. Cette même exigence est à l’œuvre pour l’instruction des demandes de visas.

L’évolution des délais en 2011 est contrastée, à la baisse (la délivrance des passeports, État-civil) ou à la hausse (cartes nationales d’identité, visas court séjour).

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14 PLR 2011

Action extérieure de l’État

Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

Niveau de satisfaction des personnes participant aux réunions organisées sous l’égide de la présidence française du G20 et du G8 (indicateur de mission 332-1.1)

La réussite de l’organisation de la présidence française des deux sommets du G8 et du G20 a constitué une priorité forte de l’année 2011. L’objectif de l’indicateur était d’évaluer la qualité de l’organisation matérielle (accueil, restauration, équipements, hébergements, transports…) par la satisfaction de l’ensemble des personnes accréditées. Pour ce faire, des questionnaires anonymes ont été diffusés auprès des participants et journalistes assistant aux réunions tenues au titre de la présidence française. Les indices globaux de satisfaction obtenus se sont élevés à 77 %, donc proches de l’objectif de 80 %.

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PLR 2011 15

Action extérieure de l’État

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS PAR PROGRAMME

Avertissement

La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante :

- la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2011 et des transferts d’ETPT prévus en gestion ;

- l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2011 sur le périmètre de gestion du ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels).

Programme / Ministre intéressé

Crédits

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

ETPT (*)

Action de la France en Europe et dans le monde

Ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes

Exécution 1 795 665 631 1 822 092 860 8 032

Prévision 1 950 752 214 1 864 405 264 8 324

Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 800 607 833 1 813 508 179 8 325

Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 150 144 381 50 897 085

Transferts d’ETPT prévus en gestion -1

Diplomatie culturelle et d’influence (libellé modifié)

Ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes

Exécution 730 885 768 736 377 944 1 119

Prévision 747 527 537 749 464 974 1 182

Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 758 605 839 758 556 019 1 182

Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -11 078 302 -9 091 045

Français à l’étranger et affaires consulaires

Ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes

Exécution 357 529 530 355 856 876 3 351

Prévision 361 206 180 361 163 134 3 378

Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 343 538 783 343 527 451 3 378

Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 17 667 397 17 635 683

Présidence française du G20 et du G8 (nouveau)

Ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes

Exécution 71 764 937 61 547 349

Prévision 80 816 692 64 017 224

Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 59 951 546 49 955 901

Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 20 865 146 14 061 323

Total Exécution 2 955 845 866 2 975 875 029 12 502

Total Prévision 3 140 302 623 3 039 050 596 12 884

(*) Répartition indicative par programme du plafond ministériel d’emplois

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16 PLR 2011

Action extérieure de l’État

Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme ou de l’action

Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

2010 2011 2010 2011

1 740 269 877 1 803 827 833 1 710 076 858 1 816 728 179 105 Action de la France en Europe et dans le monde

1 796 931 592 1 795 665 631 1 815 626 133 1 822 092 860

92 188 145 82 014 306 90 765 845 82 012 646 01 Coordination de l’action diplomatique

90 479 661 82 844 931 95 185 160 83 853 284

56 520 654 45 655 868 47 990 113 49 799 118 02 Action européenne

55 114 714 49 085 747 48 652 394 51 363 234

737 440 425 841 863 748 738 640 997 841 801 053 04 Contributions internationales

763 427 813 810 866 857 775 661 240 810 866 857

96 808 004 98 357 469 96 415 573 98 354 875 05 Coopération de sécurité et de défense

86 820 845 91 150 985 89 114 563 91 847 251

270 904 163 235 371 671 249 570 718 244 768 213 06 Soutien

244 007 773 245 725 265 251 434 966 262 715 281

486 408 486 500 564 771 486 693 612 499 992 274 07 Réseau diplomatique

555 679 871 515 991 846 555 509 471 521 446 953

40 Présidence française du G8/G20 (ancien)

1 400 915 68 339

770 120 607 759 525 839 770 921 113 759 476 019 185 Diplomatie culturelle et d’influence (libellé modifié)

595 133 116 730 885 768 594 521 802 736 377 944

47 236 118 49 761 395 47 236 118 49 711 575 01 Animation du réseau

59 404 942 44 660 264 60 104 437 48 662 025

86 102 786 79 972 071 86 903 292 79 972 071 02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié)

60 965 659 83 136 062 61 440 135 82 979 555

10 508 343 9 765 566 10 508 343 9 765 566 03 Enjeux globaux (nouveau)

8 770 571 8 716 831

115 774 416 110 660 483 115 774 416 110 660 483 04 Attractivité et recherche (libellé modifié)

48 905 132 89 854 478 47 119 846 91 555 140

421 338 000 421 274 500 421 338 000 421 274 500 05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié)

425 857 383 416 642 144 425 857 384 416 642 144

89 160 944 88 091 824 89 160 944 88 091 824 06 Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau) 87 822 249 87 822 249

325 628 414 347 495 783 325 826 197 347 484 451 151 Français à l’étranger et affaires consulaires

340 380 129 357 529 530 340 674 328 355 856 876

181 843 445 184 913 012 181 843 445 184 901 680 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

188 428 034 195 483 662 188 726 520 193 810 966

105 291 223 119 000 000 105 489 006 119 000 000 02 Accès des élèves français au réseau AEFE

107 921 615 117 835 831 107 921 615 117 835 831

38 493 746 43 582 771 38 493 746 43 582 771 03 Instruction des demandes de visa

44 030 480 44 210 037 44 026 193 44 210 079

59 951 546 49 955 901 332 Présidence française du G20 et du G8 (nouveau)

71 764 937 61 547 349

19 951 546 16 955 901 01 Organisation du sommet du G8 (nouveau)

31 357 714 31 181 832

25 000 000 10 000 000 02 Organisation du sommet du G20 (nouveau)

25 182 944 13 195 433

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PLR 2011 17

Action extérieure de l’État

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme ou de l’action

Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

2010 2011 2010 2011

6 000 000 8 000 000 03 Activités diplomatiques préparatoires aux sommets du G20 et du G8 (nouveau) 1 431 889 1 962 567

2 000 000 4 000 000 04 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère des affaires étrangères et européennes (nouveau) 2 341 237 2 172 878

6 000 000 7 000 000 05 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (nouveau) 8 591 851 10 708 170

1 000 000 4 000 000 06 Activités interministérielles (nouveau)

2 859 302 2 326 469

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18 PLR 2011

Action extérieure de l’État

Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme ou du titre

Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

2010 2011 2010 2011

1 740 269 877 1 803 827 833 1 710 076 858 1 816 728 179 105 / Action de la France en Europe et dans le monde

1 796 931 592 1 795 665 631 1 815 626 133 1 822 092 860

532 851 524 548 022 669 532 851 524 548 022 669 Titre 2. Dépenses de personnel

558 053 289 569 937 460 558 053 289 569 937 460

1 207 418 353 1 255 805 164 1 177 225 334 1 268 705 510 Autres dépenses :

1 238 878 303 1 225 728 171 1 257 572 844 1 252 155 400

369 463 805 326 934 496 338 181 912 330 694 433 Titre 3. Dépenses de fonctionnement

442 071 257 302 648 402 385 489 603 331 432 189

14 914 820 13 593 434 23 733 029 18 655 589 Titre 5. Dépenses d’investissement

-39 889 626 42 458 290 27 334 641 35 563 969

823 039 728 915 277 234 815 310 393 919 355 488 Titre 6. Dépenses d’intervention

836 642 786 880 528 308 844 694 714 885 066 068

Titre 7. Dépenses d’opérations financières

53 886 93 171 53 886 93 174

770 120 607 759 525 839 770 921 113 759 476 019 185 / Diplomatie culturelle et d’influence (libellé modifié)

595 133 116 730 885 768 594 521 802 736 377 944

89 160 944 88 091 824 89 160 944 88 091 824 Titre 2. Dépenses de personnel

87 639 844 87 822 249 87 639 844 87 822 249

680 959 663 671 434 015 681 760 169 671 384 195 Autres dépenses :

507 493 272 643 063 519 506 881 958 648 555 695

500 163 587 516 390 473 500 163 587 516 340 653 Titre 3. Dépenses de fonctionnement

456 590 107 483 356 154 457 289 603 484 098 364

Titre 5. Dépenses d’investissement

345 644 341 478

180 796 076 155 043 542 181 596 582 155 043 542 Titre 6. Dépenses d’intervention

50 903 165 159 361 721 49 592 355 164 115 853

325 628 414 347 495 783 325 826 197 347 484 451 151 / Français à l’étranger et affaires consulaires

340 380 129 357 529 530 340 674 328 355 856 876

188 988 991 190 896 508 188 988 991 190 896 508 Titre 2. Dépenses de personnel

198 534 350 204 941 080 198 534 350 204 941 080

136 639 423 156 599 275 136 837 206 156 587 943 Autres dépenses :

141 845 779 152 588 450 142 139 978 150 915 796

12 180 000 16 413 775 12 180 000 16 402 443 Titre 3. Dépenses de fonctionnement

12 072 371 15 865 054 12 474 783 14 191 645

900 000 900 000 Titre 5. Dépenses d’investissement

1 709 373 1 018 846 1 632 019 1 018 878

124 459 423 139 285 500 124 657 206 139 285 500 Titre 6. Dépenses d’intervention

128 064 035 135 704 550 128 033 176 135 705 273

59 951 546 49 955 901 332 / Présidence française du G20 et du G8 (nouveau)

71 764 937 61 547 349

59 951 546 49 955 901 Titre 3. Dépenses de fonctionnement

71 386 469 61 235 468

Titre 6. Dépenses d’intervention

378 468 311 881

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PLR 2011 19

Action extérieure de l’État

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme ou du titre

Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

2010 2011 2010 2011

Total des crédits prévus 2 836 018 898 2 970 801 001 2 806 824 168 2 973 644 550

Total des crédits consommés 2 732 444 837 2 955 845 866 2 750 822 263 2 975 875 029

Dont :

811 001 459 827 011 001 811 001 459 827 011 001 Titre 2. Dépenses de personnel

844 227 483 862 700 789 844 227 483 862 700 789

2 025 017 439 2 143 790 000 1 995 822 709 2 146 633 549 Autres dépenses :

1 888 217 354 2 093 145 077 1 906 594 780 2 113 174 240

881 807 392 919 690 290 850 525 499 913 393 430 Titre 3. Dépenses de fonctionnement

910 733 735 873 256 079 855 253 989 890 957 666

14 914 820 14 493 434 23 733 029 19 555 589 Titre 5. Dépenses d’investissement

-38 180 253 43 822 780 28 966 660 36 924 325

1 128 295 227 1 209 606 276 1 121 564 181 1 213 684 530 Titre 6. Dépenses d’intervention

1 015 609 986 1 175 973 047 1 022 320 245 1 185 199 075

Titre 7. Dépenses d’opérations financières

53 886 93 171 53 886 93 174

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PROGRAMME 105

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PLR 2011 21

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105

PROGRAMME 105

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

MINISTRE CONCERNÉ : ALAIN JUPPÉ, MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES

Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 25

Rappel de la présentation du programme 31

Objectifs et indicateurs de performance 34

Justification au premier euro 63

Analyse des coûts du programme et des actions 102

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22 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Jacques AUDIBERT

Directeur général des affaires politiques et de sécurité

Responsable du programme n° 105 : Action de la France en Europe et dans le monde

Sur le plan politique, la France s’est montrée particulièrement engagée en 2011 dans la protection des populations civiles en mettant en œuvre le principe de responsabilité de protéger. En Libye comme en Côte d’Ivoire, l’action du Conseil de Sécurité a ainsi permis de prévenir des catastrophes majeures. La France a joué, dans ces deux cas, un rôle de premier plan. Son action diplomatique a permis l’adoption au Conseil de Sécurité de la résolution 1973 qui mentionne explicitement la « responsabilité de protéger » et a ouvert la voie à l’action de la communauté internationale en Libye. Elle a aussi favorisé, par son action, la mise en œuvre efficace du mandat donné par l’ONU en faveur de la protection des civils, alors que des armes lourdes étaient utilisées contre les populations et les personnels des Nations Unies à Abidjan. Dans ces deux cas, l’action diplomatique de la France a également apporté son soutien à la lutte contre l’impunité et notamment à l’action de la justice pénale internationale. C’est à ce titre que la France a été à l’initiative de la résolution 1970 (2011) par laquelle le Conseil de sécurité a déféré à la Cour pénale internationale la situation en Libye.

Les bouleversements dans la zone Afrique du Nord/Moyen-Orient auront été au cœur de notre activité diplomatique tout au long de l’année 2011 et continueront de nous mobiliser pleinement tout au long des mois à venir. En Libye, sur le plan politique, la tenue du Sommet de Paris et notre engagement dans le groupe de contact, dont nous avons soutenu la création et les travaux, ont rendu possibles la reconnaissance internationale et le financement des autorités de transition. Par ailleurs, notre participation aux structures militaires de l’OTAN qui a permis le renforcement des capacités de planification et de commandement de l’Alliance a mis cette dernière en mesure de répondre efficacement à une situation de crise sur un théâtre militairement exigeant. La France aura ainsi joué un rôle moteur dans la coalition et au sein de l’opération Unified Protector.

Tout au long de cette année, la France aura promu une approche volontariste en matière de lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs. Au-delà de la priorité que représente le dossier nucléaire iranien, la France continue de mener des actions de fond. C’est à ce titre que nous avons organisé à Paris la première réunion de suivi de la conférence d’examen du TNP (Traité sur la non prolifération des armes nucléaires), afin de renforcer la coordination des États dotés sur les mesures de transparence et de confiance dans le domaine du désarmement nucléaire. Par ailleurs, nous avons mis à profit notre présidence du code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques pour œuvrer en faveur de son universalisation et obtenu quatre nouvelles adhésions.

Le Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes a été renouvelé conformément aux objectifs que nous nous étions fixés. Il évolue ainsi vers une structure légère principalement tournée vers la promotion du développement responsable des technologies et des savoirs sensibles dans les pays émergents. Nous avons également proposé et obtenu pour la première fois une déclaration du G8 en soutien aux objectifs de la conférence d’examen de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines.

Sur le plan européen, grâce à l’impulsion de l’initiative Weimar lancée à la fin de l’année 2010 qui soulignait la volonté de la France, de la Pologne et de l’Allemagne de progresser dans le développement et le renforcement de la Politique de Sécurité et de Défense commune (PSDC) nous avons obtenu des avancées concrètes. L’initiative Weimar portait sur quatre volets : le renforcement des capacités de planification et de conduite des opérations ; l’emploi en opérations des groupements tactiques ; l’amélioration de la coopération UE-OTAN et le développement des capacités de défense en Europe. Le Conseil des Affaires des étrangères du 1er décembre 2011 a adopté une série de mesures importantes pour la PSDC sur l’ensemble des volets envisagés.

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Action de la France en Europe et dans le monde

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 105

Par ailleurs, nous avons pleinement mis à profit la présidence française du G8 pour faire valoir nos priorités dans tous les domaines : non prolifération, poursuite des actions du G8 en matière de lutte contre le terrorisme international, soutien au processus de démocratisation dans les pays arabes avec le lancement du partenariat de Deauville, soutien à l’Afghanistan à travers le lancement de l’Initiative pour la Prospérité des Régions frontalières qui a contribué à la dynamique actuelle en matière de coopération régionale économique, notamment sur des secteurs-clefs pour le désenclavement de l’Afghanistan et son développement, lutte contre le trafic de drogue, le MAEE ayant été étroitement associé à la négociation d’un plan d’action sur les routes transatlantiques du trafic de cocaïne.

Du point de vue interne au ministère, l’année 2011 a été marquée pour le Programme 105 par :

– la mise en place au 1er janvier 2011 dans l’ensemble du réseau des services communs de gestion (SCG) qui ont pour mission d’assurer la gestion administrative et financière de l’ensemble des administrations françaises représentées au sein d’une même mission diplomatique. Afin de donner au MAEE les moyens de ses nouvelles prérogatives, des transferts de moyens humains et financiers en provenance de ces administrations ont été réalisés ;

– l’ajout sur le Programme 105 de trois nouveaux indicateurs de performance relatifs à l’objectif 4 « assurer un service diplomatique efficient et de qualité ». Le nombre d’indicateurs sur le Programme 105 est ainsi passé de 8 à 11, traduction du souci constant de suivre au mieux l’action diplomatique ;

– la constance de la position du MAEE par rapport au coût des contributions internationales et des opérations de maintien de la paix : position de rigueur vis-à-vis des organisations auxquelles le ministère contribue et poursuite en interne d’une gestion rigoureuse. Dans la continuité des efforts engagés lors des exercices précédents, le ministère s’est attaché en 2011 à maintenir ces contributions dans l’enveloppe allouée par le Parlement ;

– des changements de rattachement budgétaire, avec notamment un transfert de crédits de 3,4 M€ du Programme 209 vers le Programme 105 sur l’action 5 « coopération de sécurité et de défense ». Il s’agit de crédits relatifs à la coopération en matière de sécurité intérieure et de sécurité civile s'inscrivant dans le cadre plus général de la lutte contre les grands trafics et la criminalité organisée, relevant de la compétence de la direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) depuis 2010 et donc du Programme 105.

Enfin, concernant l’exécution budgétaire 2011, les crédits du Titre 2 ont été consommés à hauteur de 569,9 M€ (en AE=CP), soit 99,9 % des crédits ouverts. Le ministère poursuit ses efforts de respect des plafonds en ETP et en crédits, notamment sur le Programme 105, malgré les difficultés d’ajustement entre les catégories d’emploi.

Hors Titre 2, la dépense s’élève à 1 226 M€ en AE et 1 252 M€ en CP, soit un taux de consommation de 97,5 % en AE et de 96,7 % en CP des crédits ouverts.

Le Programme 105 a fait face à plusieurs dépenses non prévues, qu’il a financées par redéploiement de ses moyens, notamment :

– les dépenses occasionnées par la mobilisation du Centre de crise dans le cadre des crises au Niger, en Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso et aux Comores, ainsi que les crises politiques dans le monde arabe et les conséquences des séismes au Japon et en Nouvelle-Zélande ;

– le renforcement de la sécurisation des emprises diplomatiques et consulaires les plus exposées aux crises qui ont ponctué le « printemps arabe » en 2011 (notamment au Maghreb et au Sahel), dont la nécessité a été mise en lumière par ces crises ;

– la surconsommation sur les lignes de frais de mission et de frais de valise liée à l’impact des crises politiques du printemps 2011 (augmentation du nombre de missions, rapatriement et expédition de matériels via la valise).

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Construire l’Europe

INDICATEUR 1.1 Présence des Français et usage du français dans l’Union européenne

OBJECTIF 2 Renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français

INDICATEUR 2.1 Evaluation de la politique de coopération, de sécurité et de défense

INDICATEUR 2.2 Veiller à la sécurité des Français à l’étranger

OBJECTIF 3 Promouvoir le multilatéralisme

INDICATEUR 3.1 Présence des Français et usage du français dans les organisations internationales

INDICATEUR 3.2 Evaluation du poids politique de la France dans les organisations internationales

OBJECTIF 4 Assurer un service diplomatique efficient et de qualité

INDICATEUR 4.1 Taux de dématérialisation des procédures

INDICATEUR 4.2 Taux de mise en place effective du contrôle de gestion dans les postes

INDICATEUR 4.3 Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

INDICATEUR 4.4 Efficience de la fonction support

INDICATEUR 4.5 Efficience de la gestion immobilière

INDICATEUR 4.6 Respect des coûts et délais des grands projets d’investissement

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Action de la France en Europe et dans le monde

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 105

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011Consommation 2011

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

59 615 580 19 778 093 2 520 633 81 914 306 82 014 306 01 Coordination de l’action diplomatique 63 347 612 17 021 463 -9 229 2 485 085 82 844 931

3 959 319 254 669 41 441 880 45 655 868 45 655 868 02 Action européenne

4 106 599 1 112 362 2 169 238 41 697 548 49 085 747

841 863 748 841 863 748 841 863 748 04 Contributions internationales

7 810 866 850 810 866 857

62 700 542 6 205 954 28 620 973 97 527 469 98 357 469 05 Coopération de sécurité et de défense 58 994 276 6 849 203 25 307 506 91 150 985

99 326 245 125 203 332 10 434 094 234 963 671 235 371 671 06 Soutien

104 374 448 104 312 660 37 021 623 16 212 322 245 725 265

322 420 983 173 480 448 2 781 340 498 682 771 500 564 771 07 Réseau diplomatique

339 114 525 173 352 707 3 276 658 155 107 92 849 515 991 846

Total des AE prévues en LFI 548 022 669 324 922 496 13 215 434 914 447 234 1 800 607 833 1 803 827 833

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +3 601 506 +3 601 506

Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) +22 185 685 +124 357 190 +146 542 875

Total des AE ouvertes 570 208 354 1 380 543 860 1 950 752 214

Total des AE consommées 569 937 460 302 648 402 42 458 290 880 528 308 93 171 1 795 665 631

2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011Consommation 2011

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

59 615 580 19 776 621 2 520 445 81 912 646 82 012 646 01 Coordination de l’action diplomatique 63 347 612 18 025 087 0 2 480 585 83 853 284

3 959 319 254 650 45 585 149 49 799 118 49 799 118 02 Action européenne

4 106 599 1 033 741 650 771 45 572 123 51 363 234

841 801 053 841 801 053 841 801 053 04 Contributions internationales

7 810 866 850 810 866 857

62 700 542 6 205 492 28 618 841 97 524 875 98 354 875 05 Coopération de sécurité et de défense 58 994 276 6 877 643 141 25 975 191 91 847 251

99 326 245 129 535 589 15 498 379 244 360 213 244 768 213 06 Soutien

104 374 448 128 013 774 30 310 525 16 212 322 262 715 281

322 420 983 172 910 081 2 779 210 498 110 274 499 992 274 07 Réseau diplomatique

339 114 525 177 481 937 4 602 532 155 107 92 852 521 446 953

Total des CP prévus en LFI 548 022 669 328 682 433 18 277 589 918 525 488 1 813 508 179 1 816 728 179

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +3 601 506 +3 601 506

Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) +22 185 685 +25 109 894 +47 295 579

Total des CP ouverts 570 208 354 1 294 196 910 1 864 405 264

Total des CP consommés 569 937 460 331 432 189 35 563 969 885 066 068 93 174 1 822 092 860

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26 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 CRÉDITS DU PROGRAMME

2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

59 896 099 29 390 355 2 751 691 92 038 145 92 188 145 01 Coordination de l’action diplomatique 60 832 282 26 290 108 -9 148 3 366 419 90 479 661

3 874 255 819 924 51 826 475 56 520 654 56 520 654 02 Action européenne

4 100 487 1 280 200 -400 49 734 427 55 114 714

0 737 440 425 737 440 425 737 440 425 04 Contributions internationales

763 427 813 763 427 813

60 036 346 6 176 355 25 645 303 91 858 004 96 808 004 05 Coopération de sécurité et de défense 62 053 671 5 586 047 19 181 127 86 820 845

99 949 380 159 573 522 10 648 261 270 171 163 270 904 163 06 Soutien

98 940 446 196 309 587 -51 242 260 244 007 773

309 095 444 172 202 483 2 933 559 484 231 486 486 408 486 07 Réseau diplomatique

332 126 403 211 204 400 11 362 182 933 000 53 886 555 679 871

40 Présidence française du G8/G20

1 400 915 1 400 915

Total des AE prévues en LFI 532 851 524 368 162 639 13 581 820 817 663 894 1 732 259 877 1 740 269 877

Total des AE consommées 558 053 289 442 071 257 -39 889 626 836 642 786 53 886 1 796 931 592

2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

59 896 099 27 963 600 2 756 146 90 615 845 90 765 845 01 Coordination de l’action diplomatique 60 832 282 30 986 459 0 3 366 419 95 185 160

3 874 255 821 259 43 294 599 47 990 113 47 990 113 02 Action européenne

4 100 487 1 278 776 0 43 273 131 48 652 394

0 738 640 997 738 640 997 738 640 997 04 Contributions internationales

775 661 240 775 661 240

60 036 346 6 186 410 25 242 817 91 465 573 96 415 573 05 Coopération de sécurité et de défense 62 053 671 5 530 310 21 530 582 89 114 563

99 949 380 129 426 644 19 461 694 248 837 718 249 570 718 06 Soutien

98 940 446 136 746 149 15 748 371 251 434 966

309 095 444 172 482 833 2 938 335 484 516 612 486 693 612 07 Réseau diplomatique

332 126 403 210 879 570 11 586 270 863 342 53 886 555 509 471

40 Présidence française du G8/G20

68 339 68 339

Total des CP prévus en LFI 532 851 524 336 880 746 22 400 029 809 934 559 1 702 066 858 1 710 076 858

Total des CP consommés 558 053 289 385 489 603 27 334 641 844 694 714 53 886 1 815 626 133

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PLR 2011 27

Action de la France en Europe et dans le monde

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 105

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES

Avertissement

Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.

Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.

Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).

Numéro et intitulé de l’action Total

01 Coordination de l’action diplomatique 48 034 929

02 Action européenne 156 695 461

04 Contributions internationales 1 415 130 729

05 Coopération de sécurité et de défense 100 425 241

06 Soutien 190 449 216

07 Réseau diplomatique 618 912 516

Total 2 529 648 092

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28 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consommées en 2010 (*)

Ouvertes en LFI pour 2011

Consommées en 2011 (*)

Consommés en 2010 (*)

Ouverts en LFI pour 2011

Consommés en 2011 (*)

Titre 2. Dépenses de personnel 558 053 289 548 022 669 569 937 460 558 053 289 548 022 669 569 937 460

Rémunérations d’activité 429 909 994 418 180 215 439 591 679 429 909 994 418 180 215 439 591 679

Cotisations et contributions sociales 124 007 134 126 101 636 125 826 420 124 007 134 126 101 636 125 826 420

Prestations sociales et allocations diverses 4 136 161 3 740 818 4 519 361 4 136 161 3 740 818 4 519 361

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 442 071 257 324 922 496 302 648 402 385 489 603 328 682 433 331 432 189

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

442 071 257 324 922 496 302 342 895 385 489 603 328 682 433 331 126 682

Subventions pour charges de service public 305 507 305 507

Titre 5. Dépenses d’investissement -39 889 626 13 215 434 42 458 290 27 334 641 18 277 589 35 563 969

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

-42 997 886 13 215 434 35 133 660 24 024 465 18 277 589 34 472 200

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

3 108 260 7 324 630 3 310 176 1 091 769

Titre 6. Dépenses d’intervention 836 642 786 914 447 234 880 528 308 844 694 714 918 525 488 885 066 068

Transferts aux ménages 880 182 46 151 880 182 46 151

Transferts aux entreprises 10 174 320 0 -188 314 3 713 024 4 150 000 3 686 261

Transferts aux autres collectivités 825 588 284 914 447 234 880 670 471 840 101 508 914 375 488 881 333 656

Titre 7. Dépenses d’opérations financières 53 886 93 171 53 886 93 174

Prêts et avances 53 886 93 171 53 886 93 174

Total hors FDC et ADP 1 800 607 833 1 813 508 179

Ouvertures et annulations : titre 2 (*) +22 185 685 +22 185 685

Ouvertures et annulations : autres titres (*) +127 958 696 +28 711 400

Total (*) 1 796 931 592 1 950 752 214 1 795 665 631 1 815 626 133 1 864 405 264 1 822 092 860

(*) y.c. FDC et ADP

FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Nature de dépenses Ouvertes en 2010

Prévues en LFIpour 2011

Ouvertes en 2011

Ouverts en 2010

Prévus en LFI pour 2011

Ouverts en 2011

Dépenses de personnel 0 0

Autres natures de dépenses 2 956 198 3 220 000 3 601 506 2 956 198 3 220 000 3 601 506

Total 2 956 198 3 220 000 3 601 506 2 956 198 3 220 000 3 601 506

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PLR 2011 29

Action de la France en Europe et dans le monde

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 105

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

DÉCRET DE TRANSFERT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

07/04/2011 4 510 670 4 510 670

10/08/2011 3 061 646 3 061 646

26/09/2011 2 901 000 2 901 000

14/11/2011 386 509 249 979 386 509 249 979

17/11/2011 168 500 100 000 168 500 100 000

Total 386 509 7 661 649 386 509 7 661 649 168 500 3 161 646 168 500 3 161 646

DÉCRET DE VIREMENT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

10/12/2011 3 050 000 3 050 000

DÉCRET D’AVANCE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

30/11/2011 18 917 676 18 917 676 7 746 000 2 489 000

ARRÊTÉ DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/03/2011 677 259 677 259 0 0 0 0

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30 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 CRÉDITS DU PROGRAMME

ARRÊTÉ DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/03/2011 132 543 753 28 039 457 0 0 0 0

OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

21/04/2011 0 1 435 742 0 1 435 742

09/05/2011 0 10 424 0 10 424

19/05/2011 0 36 950 0 36 950

30/05/2011 0 3 540 0 3 540

27/06/2011 0 512 358 0 512 358

30/06/2011 0 93 790 0 93 790

04/07/2011 0 130 294 0 130 294

07/07/2011 0 139 218 0 139 218

18/07/2011 0 217 007 0 217 007

08/08/2011 0 131 480 0 131 480

01/09/2011 0 182 502 0 182 502

12/09/2011 0 134 089 0 134 089

17/10/2011 0 54 015 0 54 015

10/11/2011 0 79 115 0 79 115

21/11/2011 0 2 005 0 2 005

08/12/2011 0 98 762 0 98 762

12/12/2011 0 194 270 0 194 270

29/12/2011 0 22 911 0 22 911

05/01/2012 0 123 034 0 123 034

Total 0 3 601 506 0 3 601 506

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/07/2011 2 617 825 2 617 825

19/09/2011 3 000 000 3 000 000

Total 5 617 825 5 617 825

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général 22 354 185 144 484 167 22 354 185 39 979 871 168 500 16 525 471 168 500 11 268 471

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Action de la France en Europe et dans le monde

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 105

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement

Dépenses directes Dépenses complètes

Coûts directs

Coûts complets

01 Coordination de l’action diplomatique 82 844 931 83 853 284 168 758 412 48 034 929 135 664 273

02 Action européenne 49 085 747 51 363 234 54 271 820 156 695 461 159 697 370

04 Contributions internationales 810 866 857 810 866 857 820 522 434 1 415 130 729 1 425 096 109

05 Coopération de sécurité et de défense 91 150 985 91 847 251 132 692 051 100 425 241 142 580 562

06 Soutien 245 725 265 262 715 281 0 190 449 216 0

07 Réseau diplomatique 515 991 846 521 446 953 395 340 292 618 912 516 437 985 848

Total 1 795 665 631 1 822 092 860 1 571 585 009 2 529 648 092 2 301 024 162

Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011

Action n°01 (4,61 %)

Action n°02 (2,73 %)

Action n°04 (45,16 %)

Action n°05 (5,08 %)

Action n°06 (13,68 %)

Action n°07 (28,74 %)

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32 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Placé sous la responsabilité du Directeur général des Affaires politiques et de sécurité, membre du « Conseil de direction » du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE), le Programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » finance une grande partie de l’action diplomatique de l’État au sens strict, laquelle se poursuit par l’action consulaire (programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ») et l’action culturelle à l’étranger (programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence »).

Le programme 105 rassemble l’ensemble des moyens du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE), à l’exception de ceux qui sont dévolus aux actions spécifiquement destinées aux affaires consulaires, à la coopération scientifique, technique et culturelle et à l’aide publique au développement. Globalement, les moyens du programme représentent près d’un tiers des crédits et la moitié des emplois du ministère, soit 64 % des effectifs de la mission ministérielle « Action extérieure de l’État ». Il est à noter que l’essentiel des crédits liés au fonctionnement du réseau diplomatique, consulaire, culturel et de coopération figure au programme.

Sont également inscrits les dépenses de personnel et de fonctionnement des services d’état-major du ministère et des directions dédiées à la conduite d’ensemble de la diplomatie française (directions politiques et direction de l’Union européenne) ainsi que les crédits des services qui ont vocation à soutenir l’action diplomatique (notamment presse et communication, affaires juridiques, archives et documentation, protocole).

S’y ajoutent les fonctions de soutien, assurées par la Direction générale de l’administration et de la modernisation (DGA) pour le compte commun des 4 programmes placés sous la responsabilité du MAEE, afin de gérer au mieux ses ressources humaines et ses autres moyens (affaires financières, système d’information et de télécommunications, politique immobilière, logistique diplomatique, sécurité).

Le programme inclut en outre les crédits relatifs aux contributions de la France aux organisations internationales et européennes et aux opérations de maintien de la paix (OMP) décidées par l’ONU, ainsi que les crédits de la coopération de sécurité et de défense (DCSD).

Enfin, le programme comprend depuis 2009 les crédits de sécurité des communautés françaises affectés au Centre de crise (CDC). Celui-ci est rattaché au Ministre. Son action est orientée autour de trois priorités : l'alerte précoce, la réactivité opérationnelle et le partenariat avec les acteurs humanitaires. Les crédits d’assistance humanitaire sont inscrits sur le programme 209 « Solidarité avec les pays en développement ».

Le programme 105 comprend 6 actions :

01 - « Coordination de l’action diplomatique »

Cette action regroupe les crédits mis en œuvre à l’initiative directe des autorités politiques (cabinets du Ministre et du Ministre chargé de la coopération, Hôtel du Ministre, service du Protocole, Direction de la communication et du porte-parolat). Elle inclut également les crédits de sécurité des communautés françaises à l’étranger affectés au Centre de crise (CDC).

02 - « Action européenne »

L’action comprend :

– les crédits d’intervention du Ministre chargé des Affaires européennes ;

– les ETPT correspondant aux « experts nationaux détachés » (END) mis en place par notre pays auprès des institutions de l’UE, ainsi que les crédits d’intervention permettant l’envoi d’experts français dans des missions établies par l’UE et par l’OSCE ;

– les crédits consacrés par le MAEE au renforcement du rôle de Strasbourg comme capitale européenne ainsi que les contributions internationales à vocation européenne, principalement nos contributions au Conseil de l’Europe.

04 - « Contributions internationales »

Cette action regroupe l’ensemble des contributions aux 72 organisations internationales et autres instruments internationaux auxquels la France est partie et qui sont rattachés pour leur gestion au programme, y compris les contributions ayant trait à la sécurité internationale et notamment aux opérations de maintien de la paix (OMP) décidées par l’ONU. Seules les contributions internationales au Conseil de l’Europe et à quelques organisations européennes (hors UE) ne figurent pas dans cette action, mais à «l’Action européenne» (action 02 du programme).

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Action de la France en Europe et dans le monde

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 105

Conformément aux engagements pris pour la Révision générale des politiques publiques (RGPP), certaines contributions versées par le MAEE ont été transférées aux ministères techniques compétents.

05 - « Coopération de sécurité et de défense »

L’action rassemble les crédits correspondant à la mise en œuvre des projets de coopération de sécurité et de défense. Ces projets de coopération s’inscrivent dans le cadre des orientations fixées en Conseil de Défense et sont mis en œuvre en liaison avec les directions géographiques concernées. Ils sont menés en partenariat avec des États étrangers, notamment, pour 80% d’entre eux, en Afrique sub-saharienne. Ces projets font l’objet de conventions préparées et validées par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD).

En 2011, à la suite de l’extension de son champ de compétences au domaine de la sécurité, le budget de la DCSD a été abondé de crédits de paiement fléchés « sécurité intérieure/sécurité civile » transférés du programme 209, hors fonds de solidarité prioritaire (FSP).

Les crédits de l’action ne comprennent pas la coopération militaire opérationnelle, qui relève du ministère de la Défense, ni la coopération opérationnelle de sécurité intérieure qui relève du ministère de l’Intérieur. Néanmoins, les actions conduites par le MAEE au titre de la coopération de sécurité et de défense sont conçues et exécutées en étroite liaison avec ces deux ministères.

06 - « Soutien »

Les crédits de cette action correspondent aux fonctions support, de nature administrative et logistique, du ministère des Affaires étrangères et européennes dans son ensemble qui, dans un souci de cohérence du fonctionnement du ministère, continuent d’être exercées par les services de la Direction générale de l’administration et de la modernisation (DGA) pour le compte commun des quatre programmes du MAEE placés sous sa responsabilité (les trois programmes de la mission ministérielle « Action extérieure de l’État » ainsi que le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » rattaché à la mission interministérielle « Aide publique au développement »).

L’action 6 « Soutien » regroupe les dépenses de fonctionnement de l’administration centrale (y compris les directions politiques, géographiques et thématiques) et de soutien aux autres programmes.

07 - « Réseau diplomatique »

Cette action regroupe l’ensemble des crédits de fonctionnement déconcentrés dans le réseau diplomatique de nos 163 ambassades et 16 représentations permanentes et 4 antennes diplomatiques. Elle comprend également les moyens de fonctionnement des consulats généraux, consulats et services consulaires et des services culturels et de coopération (sauf leurs indemnités de représentation et leurs frais de tournée).

RÉCAPITULATION DES ACTIONS

ACTION n° 01 : Coordination de l’action diplomatique

ACTION n° 02 : Action européenne

ACTION n° 04 : Contributions internationales

ACTION n° 05 : Coopération de sécurité et de défense

ACTION n° 06 : Soutien

ACTION n° 07 : Réseau diplomatique

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Construire l’Europe

INDICATEUR 1.1 : Présence des Français et usage du français dans l’Union européenne (du point de vue du citoyen)

indicateur de la mission

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Encadrement UE % 11,7 11,1 12 10 11 11,5

2. Usage du français à l’Union européenne % 10,5 10,5 10 10 10 10

Commentaires techniques

Source des données : RPUE (Représentation Permanente auprès de l’Union européenne) et DUE (direction de l'Union européenne).

Sous-Indicateur 1 - « Encadrement UE »

Objectif : compenser l’érosion mécanique de la présence française par une attention accrue à la qualité des postes sur lesquels la France souhaite disposer d’un relais. Il est basé sur le nombre d’administrateurs français/nombre d’administrateurs.

Bilan 2011 :

De manière générale et en dépit d’une certaine forme d’érosion inéluctable mentionnée ci-dessus, la présence française dans les institutions européennes et au SEAE demeure globalement satisfaisante.

Au sein de la Commission : les Français représentent 11% de l’ensemble du personnel (fonctionnaires, agents temporaires, contractuels). S’agissant des administrateurs, la France reste la mieux placée avec 10,9% des effectifs totaux, devant l’Allemagne (10,6%) et la Belgique (9,9%). S’agissant de la présence dans les cabinets de commissaires, la France occupe la 2ème place avec 23 agents contre 24 pour l’Allemagne. Elle n’occupe en revanche que deux places de Chef de cabinet (contre 4 pour l’Allemagne et le Royaume-Uni) et 4 postes de Chef adjoint (à égalité avec l’Allemagne).

Au sein du Parlement européen : la présence française est satisfaisante avec 11,32% des effectifs de fonctionnaires fin 2011. Abstraction faite des traducteurs-interprètes, la France est la mieux représentée en termes d’administrateurs avec 130 agents, devant l’Allemagne (115) et l’Italie (105).

Enfin, l’année 2011 a été marquée par un recrutement favorable de fonctionnaires français au sein du SEAE. Le nombre de Français s’élevait ainsi fin décembre 2011 à 297 (182 au siège et 115 dans les délégations de l’UE). Les chiffres en termes d’administrateurs sont très satisfaisants : 120 fonctionnaires sur un total de 818 (14,6%). Une trentaine d’Experts nationaux détachés sont par ailleurs mis à disposition du SEAE, sur un total de 289 (11%). Une trentaine de fonctionnaires occupent des postes à responsabilité au sein du SEAE, avec notamment le poste de Secrétaire général exécutif, de directrice de l’Agence européenne de défense, de directeur général Afrique du Nord Moyen-Orient, 14 chefs de délégation de l’UE ou encore deux représentants spéciaux de l’UE.

Sous-indicateur 2 : « Usage du français à l’Union européenne »

Objectif : promouvoir l’utilisation du français dans l’Union élargie. Il est basé sur le nombre de documents rédigés en français/nombre total des documents établis par la Commission.

Bilan 2011 :

Si la classification par « langue source » des documents traduits en 2010 par la DG traduction de la Commission européenne témoigne d’une poursuite de l’érosion de l’usage du français, la prépondérance de l’anglais s’est en revanche stabilisée au sein du Secrétariat général du Conseil en 2010. Les semestres de présidence belge et espagnole du Conseil ont même contribué à accroître le nombre de pages rédigées en français. En ce qui concerne le Parlement européen, l’usage du français comme langue source a connu en 2010 une légère baisse alors que l’anglais semble se stabiliser à la moitié des documents produits par le Parlement.

En termes de communication, le site du Parlement européen continue de faire figure d’exemple en termes de multilinguisme. En ce qui concerne la Commission européenne, seuls 18 des sites internet des 27 commissaires et 28 directions générales sur 32 disposent d’une version française. Il convient par ailleurs de relever que la DG Justice, dirigée par une Française, a mis en ligne en juillet 2011 une version entièrement renouvelée de son site internet en français.

Enfin, l’année 2011 fut marquée par l’entrée en vigueur du SEAE. Si l’usage du français y reste fréquent à l’oral, la situation à l’écrit est autrement moins favorable et l’anglais semble s’imposer dans les faits comme principale langue de travail. Le recours quasiment exclusif à l’anglais comme langue de travail par la Haute Représentante (de nationalité britannique et non francophone) ne contribue vraisemblablement pas à donner au français le statut qui lui revient en tant que langue de travail de la PESC (Politique étrangère et de sécurité commune).

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PLR 2011 35

Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

ANALYSE DES RÉSULTATS

Dans le cadre de la construction européenne, l’année 2011 a été vouée à la poursuite de la mise en œuvre progressive du nouveau cadre institutionnel et des innovations introduites par le traité de Lisbonne, entré en vigueur fin 2009, et plus particulièrement par la mise en place officielle du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) le 1er janvier 2011, la montée en puissance du Conseil européen et l’installation stable du Président du Conseil européen et du Haut représentant pour la politique étrangère.

La France a poursuivi ses efforts pour conserver une présence française satisfaisante au sein de ces institutions qui doivent permettre à l’UE de parler d’une voix unifiée face à ses grands partenaires stratégiques et ses voisins, de développer ses relations avec eux, notamment au niveau commercial, et de peser d’un poids renforcé sur la scène internationale.

Les travaux menés au niveau européen en 2011, ont été, comme en 2010, fortement marqués par la crise économique, financière et monétaire qu’ont connue et que connaissent encore l’Union européenne et la zone euro.

Suite à la réflexion menée sur les indicateurs de performance des programmes et sur l’inadéquation d’une évaluation chiffrée d’une partie de l’action diplomatique, le nombre d’indicateurs du programme est passé de 14 à 8 dans le PAP 2010. Le contenu des indicateurs supprimés a cependant été maintenu dans les PAP AEE 2010, 2011 et 2012 sous forme de sous-objectifs sans évaluation chiffrée, afin de continuer à retracer les principales avancées dans divers domaines tels que, dans l’objectif 1, les dossiers européens. Par conséquent, ces sous-objectifs continuent à être présentés dans les RAP également, en sus des indicateurs chiffrés retenus à partir du PAP 2010.

1. Avenir de l’Union

- Évolutions institutionnelles

Finalité : mettre en œuvre le nouveau cadre institutionnel établi par le traité de Lisbonne.

Bilan 2011

La mise en œuvre des principales évolutions institutionnelles introduites par le traité de Lisbonne est désormais en grande partie achevée. Les avancées les plus récentes ont ainsi permis :

– la mise en place officielle du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) le 1er janvier 2011 ;

– l’entrée en vigueur au 1er mars 2011, du règlement établissant les règles et principes généraux relatifs aux modalités de contrôle par les États membres de l’exercice des mesures d’exécution par la Commission (qui remplace le règlement « comitologie » de 2006) ;

– ou encore l’adoption, le 16 février 2011, d’un règlement précisant les conditions et procédures qui doivent permettre aux citoyens de l’Union de faire usage, à partir du 1er avril 2012, du droit d’initiative que leur confère l’article 11 TUE.

L’année 2011 a permis également de voir la montée en puissance du Conseil européen, qui s’est pleinement affirmé en sa qualité de nouvelle institution européenne. Il est devenu l’enceinte où se prennent les décisions politiques les plus importantes, à commencer, en 2011, par celles qui ont eu trait à la question de la crise des dettes souveraines. Il s’agissait là d’une évolution institutionnelle majeure.

Au-delà de la mise en œuvre du traité de Lisbonne, les travaux menés en 2011 sur le renforcement de la gouvernance économique ont également eu des conséquences de nature institutionnelle. Peuvent être citées les modifications apportées au droit primaire de l’Union (suite à la révision de l’article 136 TFUE qui prévoit que les États membres peuvent mettre en place un Mécanisme européen de stabilité), le paquet « gouvernance économique » (adopté en novembre 2011, entré en vigueur en décembre 2011, il se traduit notamment par un renforcement significatif des règles de discipline budgétaire et de surveillance et confère à la Commission un rôle beaucoup plus important, notamment en matière d’imposition de sanctions financières aux États en situation de déficit excessif) ou encore le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire, signé le 2 mars 2012 (ce traité prévoit un renforcement du rôle de la Commission et de la Cour de justice de l’Union européenne en matière de discipline budgétaire, mise en place d’une règle d’or).

Ces évolutions, couplées aux réformes institutionnelles introduites par le traité de Lisbonne et désormais pleinement applicables, ont permis au processus décisionnel de gagner en efficacité et doivent désormais être stabilisées.

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

- Élargissement

Finalité : mettre en œuvre les engagements pris par l’UE dans le respect des conditions définies par le Conseil de l’UE et le Conseil européen en 2006 et 2007.

Bilan 2011

Les négociations d’adhésion ont été achevées avec la Croatie le 30 juin 2011 et le traité d’adhésion croate a été signé le 9 décembre 2011. L’adhésion effective de la Croatie devrait intervenir le 1er juillet 2013, une fois l’ensemble des ratifications achevées dans les États membres.

Aucun progrès notable n’a été accompli dans les négociations d’adhésion avec la Turquie, mais la mise en œuvre de l’agenda positif (conclusions du Conseil « Affaires Générales » (CAG) du 5 décembre 2011) devrait permettre de maintenir la Turquie sur une trajectoire de partenariat avec l’Union européenne.

Dans les Balkans occidentaux, le processus s’est poursuivi : les conclusions du CAG du 5 décembre 2011 et celles du Conseil européen du 9 décembre ont permis de progresser avec le Monténégro (la Commission est chargée d’un rapport sur la mise en œuvre des priorités-clés, de préparer le cadre de négociation « le plus rapidement possible », et de travailler sur l’examen analytique des chapitres 23 et 24 : questions « Justice et affaires intérieures » (Jai) et frontières). Avec la Serbie, l’obtention du statut de candidat, liée aux progrès dans le dialogue Pristina-Belgrade, a été renvoyée au CAG de février 2012, et sera confirmée par le Conseil européen de mars 2012.

En revanche aucun progrès n’a été enregistré pour l’Albanie, l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) ou la Bosnie-Herzégovine (hormis la montée en puissance du Représentant Spécial de l’Union Européenne (RSUE)/délégué de l’Union européenne qui doit s’imposer, notamment vis-à-vis du haut représentant de la communauté internationale, issu des accords de Dayton, mais dont la présence est de moins en moins utile).

La mise en œuvre de l’ensemble des Accords de stabilisation et d’association (ASA) se poursuit, à l’exception du Kosovo.

- Relations de l’UE avec les voisins

Finalité : contribuer à la prospérité et à la stabilité des pays aux frontières de l’UE par le renforcement des relations politiques et commerciales, sur la base des principes de différenciation et de conditionnalité. Favoriser le développement de la coopération régionale (Union pour la Méditerranée (UpM), Partenariat oriental).

Bilan 2011

Le sommet du Partenariat Oriental qui s’est tenu à Varsovie, le 30 septembre 2011, a permis de constater les progrès effectués avec les pays du Partenariat oriental. Les négociations concernant un accord d’association avec l’Ukraine se sont achevées lors du sommet UE-Ukraine du 19 décembre mais le traité n’a pu être signé en raison des atteintes aux droits de l’homme dans ce pays et d’une évolution peu démocratique du régime. Avec la Moldavie, nous avons lancé en décembre les négociations pour un accord de libre-échange global et approfondi. En janvier, un plan d’action pour la libéralisation du régime des visas avait été accordé. S’agissant du Caucase, le 1er mars 2011, un accord de facilitation des visas est entré en vigueur avec la Géorgie, et en décembre des négociations pour un accord de libre-échange global et approfondi ont été lancées.

S’agissant du voisinage sud, un nouveau Secrétaire Général pour l’UpM, M. Amrani a été désigné et six projets ont été labellisés par le Secrétariat Général de l’UpM (dont une usine de dessalement d’eau à Gaza).

Les révolutions issues du printemps arabe ont bouleversé la donne. Les changements de régime ont conduit l’Union européenne à redéfinir sa politique européenne de voisinage en y introduisant davantage de conditionnalité, en liant ces évolutions à une lutte plus importante contre l’immigration illégale et en accroissant les moyens à disposition du voisinage sud (la communication de la Haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et de la Commission du 8 mai a ainsi dégagé 1,2 milliards d’euros supplémentaires, relevé les plafonds d’intervention de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat) d’un milliard d’euros et suggéré une extension de l’action de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) aux pays du voisinage sud. Le dialogue a été renoué avec la Libye où une délégation de l’Union européenne a été ouverte. L’Union européenne a également inscrit son action dans le cadre du partenariat de Deauville qui a repris les engagements pris bilatéralement par l’UE pour les inscrire dans un cadre plus global. Par ailleurs, il a été décidé de confier des mandats de négociations à la Commission pour que soient négociés des accords de libre-échange globaux et approfondis avec quatre pays du Partenariat de Deauville (Tunisie, Maroc, Égypte, Jordanie).

A noter enfin que l’Union européenne a nommé un RSUE (Représentant Spécial de l’Union Européenne), M. Bernardino Leon, en charge des questions de transition, en juillet 2011. Le rôle de ce dernier est de permettre une meilleure articulation entre les différents acteurs européens. Il a réuni en novembre dernier une Task force sur la Tunisie pour évaluer les besoins de cette dernière.

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PLR 2011 37

Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

2. Budget de l’Union européenne

Finalité : assurer un budget efficace et juste.

Bilan 2011

L’année 2011 a été marquée par la négociation budgétaire pour le budget annuel 2012 mais également par la présentation par la Commission le 29 juin 2011 de ses propositions pour le cadre financier pluriannuel 2014-2020.

Un accord est ainsi intervenu le 18 novembre 2011 entre les deux branches de l’autorité budgétaire - Parlement européen et Conseil - sur le budget annuel 2012. Comme cela avait été le cas en 2010, le montant de crédits de paiements (CP) figurant dans la position du Conseil adoptée en juillet 2011 a été préservé. Les CP s’élèveront donc en 2012 à 129 milliards d’euros. Le maintien du niveau de CP fixé par le Conseil était une priorité pour les autorités françaises. En revanche, les crédits d’engagement pour 2012 ont été substantiellement augmentés par rapport à la position du Conseil. La France a dit regretter ces augmentations de près de 900 M €.

S’agissant des propositions pour le prochain cadre pluriannuel 2014-2020, elles s’élèvent à 1,05% du Revenu National Brut (RNB) en crédits d’engagements, soit 1025 milliards d’euros (en euros constants, les chiffres de la Commission étant exprimés en prix 2011 et non en prix courants comme le demandaient plusieurs contributeurs nets, dont la France) sur l’ensemble de la période. Cela se traduit par un niveau global des CP de 972 milliards d’euros, soit 1% du RNB de l’UE. Les travaux conduits sous Présidence polonaise (2e semestre 2011) ayant essentiellement servis à éclairer les propositions de la Commission, les négociations n’ont pas véritablement débuté.

La France a saisi l’occasion de cette période d’éclaircissement des travaux pour mettre en exergue ses deux préoccupations majeures dans cette négociation : d’une part, la stabilisation de sa contribution brute au budget (elle fait partie d’un groupe d’États membres contributeurs nets qui souhaitent tous la stabilisation de la dépense) et d’autre part, le maintien du budget agricole (la Commission propose d’allouer à la Politique Agricole Commune (PAC) un budget de 382 milliards d’euros sur la période, c’est-à-dire à une stabilisation nominale de la dépense agricole par rapport au plafond 2013, ce qui est pour la France, un minimum absolu). La conséquence en est que, pour la France, l’effort de réduction de la dépense doit porter sur les autres rubriques (notamment sur la cohésion qui doit pouvoir être significativement réduite ; la Commission propose une enveloppe de 376 milliards d’euros).

3. Marché intérieur

Finalité : poursuivre l’approfondissement du marché intérieur.

Bilan 2011

L’approfondissement du marché intérieur est une des priorités de l’UE pour développer la croissance et la compétitivité de son économie. Le Conseil européen réaffirme ainsi régulièrement le rôle majeur du marché intérieur.

En octobre 2010, la Commission a proposé un plan d’action composé de 50 mesures. Les premières déclinaisons de ce plan d’action ont été présentées en avril 2011 et portaient sur 12 actions clés, accompagnées d’une quarantaine d’autres initiatives, l’objectif étant que toutes ces propositions soient adoptées par le Conseil et le Parlement européen avant la fin de l’année 2012 (brevet, capital-risque, directives comptables, marchés publics, révision de la directive sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, révision de la directive sur le détachement des travailleurs, etc.). L’implication de la Commission et les travaux du Conseil de l’UE et du Parlement européen permettent globalement de respecter ces engagements puisque seules deux actions clés (signature et authentification électronique ainsi que détachement des travailleurs) n’ont pas encore vu le début de négociations.

De grandes avancées pour les entreprises européennes, les citoyens et les consommateurs ont ainsi été engagées en 2011, avec la volonté d'une mise en œuvre avant la fin 2012, dans les domaines de l’amélioration des conditions économiques des PME (accès au financement, simplification administrative et règlementaire, accès aux marchés publics), des droits de propriété industrielle (un système instaurant un brevet à effet unitaire au sein de l’UE accompagné d’une juridiction dédiée bénéficie de l’accord de 23 États membres), de la protection des consommateurs, de la mise en place d’infrastructures transeuropéennes favorables à l’économie, du développement du marché unique du numérique, vecteur de croissance et d’emploi. De même, la volonté de soutenir l’économie et la cohésion sociale fait partie des priorités. Le rapprochement de la fiscalité des États membres est également jugé essentiel.

Dans ce contexte, la France s’est efforcée de faire valoir l’approche sur le marché intérieur qui est la sienne et qui est fondée sur trois piliers principaux :

– la résorption des sources majeures de fragmentation du marché intérieur qui demeurent (au premier chef, la fiscalité) ;

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38 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

– la nécessité de conjuguer dimension économique et dimension sociale du marché intérieur pour stimuler la croissance mais aussi restaurer la confiance ;

– le développement de la dimension externe de la croissance, afin de promouvoir une concurrence loyale dans les échanges.

4. « Stratégie EUROPE 2020 » (a remplacé la « Stratégie de Lisbonne » en 2010)

Finalité : donner à l’Europe les moyens de favoriser une croissance durable et forte en emplois et d’agir efficacement dans la mondialisation.

Bilan 2011

En 2011, les institutions européennes ont mis en œuvre pour la première fois les nouvelles règles relatives au "semestre européen" qui synchronise les mécanismes de la stratégie Europe 2020 avec le calendrier de la surveillance budgétaire multilatérale. Dans un contexte de crise, cette approche permet de veiller à la cohérence entre politiques économiques, budgétaires et d’emploi.

Les États membres ont notamment été amenés à transmettre simultanément à la Commission, mi-avril, leurs programmes nationaux de réforme, qui déclinent au niveau national les objectifs de la stratégie Europe 2020, et leurs programmes de stabilité et de convergence qui présentent la stratégie de retour à l’équilibre dans le cadre de la surveillance budgétaire multilatérale.

En s’appuyant sur ces programmes, la Commission a adopté le 7 juin 2011 des recommandations pays, documents intégrés traitant à la fois des aspects budgétaires et du suivi de la stratégie Europe 2020 pour chacun des États membres. Ces orientations ont été approuvées, après examen dans les filières du Conseil concernées, par le Conseil européen du 27 juin, à temps pour être prises en compte dans l’élaboration des budgets nationaux. En effet, le semestre européen a pour objectif d’introduire une plus grande cohérence entre la surveillance budgétaire multilatérale prévue par le Pacte de stabilité et de croissance, d’une part, et les procédures budgétaires nationales, d’autre part.

Un bilan positif peut être tiré de ce premier exercice. Outre l'adoption de recommandations pays, le Conseil européen de juin a permis une discussion approfondie sur les performances de chacun des États membres au regard des objectifs de la stratégie Europe 2020. Pour mémoire, les autorités françaises avaient pour objectif, lors de l’élaboration de la stratégie, de porter à un plus haut niveau politique les problématiques de la croissance et de l’emploi.

5. Justice et affaires intérieures (JAI)

Finalité : consolider l’espace de liberté, sécurité et justice.

Bilan 2011

L'année 2011, très riche en matière de JAI, a d’abord été marquée par le "Printemps arabe" et ses conséquences en termes de pression migratoire à la frontière méridionale de l'UE. Le Conseil européen s'est largement saisi de cette problématique et a adopté, le 11 mars puis les 23-24 juin, des conclusions sur les questions de frontières, de migrations et d'asile. Dans le prolongement, un dialogue sur les migrations, la mobilité et la sécurité a été entamé avec le Maroc et la Tunisie en octobre dernier (l'Égypte et la Libye n'étant pas prêtes pour l'heure). Ce dialogue pourrait aboutir à un partenariat pour la mobilité dès 2012.

Ensuite, le Conseil européen des 23-24 juin 2011 est venu rappeler l'objectif de réalisation du régime d'asile européen commun d'ici 2012. Il a toutefois souligné, comme nous le souhaitions, que la mise en place de hauts standards de protection devait être combinée avec des procédures susceptibles de prévenir les abus comme d'assurer un examen rapide des demandes aux fins de garantir la soutenabilité du système.

En outre, ce même Conseil européen a plaidé en faveur d'une réforme de l'évaluation et de la gouvernance de l'espace Schengen pour répondre aux situations de crise. La Commission a ainsi présenté le 16 septembre 2011 ses propositions qui visent à renforcer le système d'évaluation et de suivi et à définir une nouvelle procédure de décision pour le rétablissement des contrôles aux frontières (en cas d'afflux massif de migrants illégaux en provenance d'un autre État membre ou en cas de défaillances graves et persistantes d'un État membre à assurer le contrôle de ses frontières extérieures constatées dans le cadre du mécanisme d'évaluation). Ce sujet revêt une importance majeure pour la France.

La question de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'espace Schengen demeure pendante. Alors que le couple franco-allemand a poussé pour une solution en deux étapes (dans un premier temps ouverture des frontières aériennes et maritimes puis décision sur l'ouverture des frontières), aucune décision n'a encore pu être prise dans la mesure où les Pays-Bas continuent de s’y opposer (le sujet pourrait être cependant examiné lors du Conseil européen des 1er et 2 mars 2012).

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Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Par ailleurs, les travaux relatifs à l'adhésion de l'Union européenne à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales (CEDH) (adhésion prévue par le traité de Lisbonne) se poursuivent. En effet, si le projet d'accord d'adhésion a fait l'objet d'une présentation aux États membres du Conseil de l'Europe en octobre 2011, la France et le Royaume-Uni, qui sont en désaccord avec certaines dispositions (notamment, pour le côté français, sur le contrôle par la CEDH des actes adoptés dans le cadre de la PESC et la participation de l'UE aux organes du Conseil de l'Europe), ont souhaité que ce projet fasse l'objet de discussions en groupe de travail afin de trouver un consensus.

Enfin, la troisième conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement (dit "processus de Rabat/Paris"), qui s'est tenue à Dakar le 23 novembre 2011, a réuni quarante États. Cette conférence ministérielle a permis de dresser un bilan des actions en matière de migration et développement entreprises depuis les conférences de Rabat (juillet 2006) et de Paris (novembre 2008) et d'envisager les initiatives futures. La France, qui avait beaucoup œuvré en faveur de la première conférence en 2006, reste attachée à ce processus.

6. Relations de l’UE avec ses grands partenaires

Finalité : mettre en place une relation équilibrée et forte de l’Union européenne avec les États-Unis et avec l’ensemble de ses grands partenaires, en particulier les pays émergents et la Russie, à la suite notamment des conclusions du Conseil européen extraordinaire du 16 septembre 2010.

Bilan 2011

Les relations ont progressé avec certains de nos partenaires stratégiques, même si les résultats sont restés inégaux :

– le Sommet UE-Afrique du Sud (en Afrique du Sud, 15 septembre 2011) a donné des résultats mitigés. Peu médiatisé par les Sud-Africains, il a permis des convergences de vues sur les affaires soudanaises et le Zimbabwe (hors processus de Kimberley) mais les progrès ont été insuffisants sur l'accord de partenariat économique UE/SADC (Southern African Development Community) et il n’y a eu aucune avancée sur la question du changement climatique dont nous avions fait une de nos priorités ;

– le Sommet UE-Brésil (Bruxelles, 4 octobre 2011) a permis d’approuver le Plan d’action conjoint pour la période 2012-2014, qui avait fait l’objet de discussions en groupe depuis plusieurs mois, et de le rendre plus concret dans plusieurs domaines : renforcement du dialogue politique et meilleure gestion des crises régionales, promotion du développement durable, promotion de la paix et de la sécurité à travers le système multilatéral. Peu médiatisé, ce sommet n’a guère permis d’aller plus loin ;

– le Sommet UE – États-Unis (Washington, le 28 novembre 2011) a eu lieu le jour de l’ouverture de la Conférence de Durban et est resté peu visible. Les trois thèmes retenus (économie globale et transatlantique, avec un accent marqué sur la croissance et l’emploi, enjeux globaux et sécurité globale et régionale) ont été éclipsés par une discussion essentiellement centrée sur l’euro. Un groupe de travail à haut niveau sur l’emploi et la croissance a été créée ; une coopération a été lancée sur les liens entre sécurité et développement au Sahel. Les discussions sur les sujets de politique extérieure ont été sans surprise ;

– le Sommet UE – Russie (Bruxelles, 15-16 décembre 2011) est intervenu dans un contexte de relance des relations UE-Russie depuis deux ans. Le sommet a permis d’engranger des résultats concrets, que ce soit dans le domaine commercial (accord le 16 décembre sur l’accession à l’OMC), la mobilité (accord sur les étapes conjointes vers un régime sans visa mais aussi progrès sur la révision de l’accord de facilitation de visa et sur le petit trafic frontalier avec Kaliningrad) ou les transports (droits de survol transsibérien et clause de désignation des transporteurs européens).

En revanche, aucun sommet n’a eu lieu avec la Chine ou l’Inde et les progrès devront attendre 2012 (l’Accord de Libre Échange avec ce dernier pays est désormais bloqué). A noter enfin que la Commission n’a pas été en mesure en 2011 de publier sa proposition relative à un instrument de protection externe des marchés publics.

7. Développement de la PSDC et stratégie européenne

Finalité :

– contribuer à la sécurité internationale, notamment en luttant contre le terrorisme, les armes de destruction massive (ADM) et les armes légères et de petit calibre (ALPC) ;

– œuvrer en faveur d’un renforcement des structures et des institutions PSDC (Politique de sécurité et de défense commune), dans le contexte de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne et notamment de la mise en place du Service européen d’action extérieure (SEAE), pour leur donner plus de cohérence, de visibilité et d’efficacité, en particulier sur le plan opérationnel, le rôle de la France étant décisif dans la construction de l’Europe de la défense.

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Bilan 2011 :

– consolidation de la prise en compte de la clause sur les armes légères dans les négociations de l’UE avec les pays tiers (initiative de la PFUE) ;

– renforcement de l’initiative de lutte contre le trafic par voie aérienne par l’adoption d’une décision du Conseil soutenant le développement confié au SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute - Institut international de recherche sur la paix de Stockholm) d’une application informatique et d’un projet pilote d’évaluation et de détection des risques de dissémination d’armes dans le fret aérien ;

– développement des consultations interministérielles et sensibilisation des départements ministériels à la problématique du trafic d’armes conventionnel par voie maritime en s’appuyant sur une étude du SIPRI ;

– poursuite de l’engagement de la France au sein des opérations militaires et civiles de l’UE ;

– initiative de relance de la PSDC dans le cadre de l’initiative Weimar avec l’Allemagne et la Présidence polonaise du deuxième semestre 2011 ayant conduit, au Conseil Affaires Étrangères (CAE) du 1er décembre 2011, à trois types de progrès : dans le domaine capacitaire (avec le lancement de 11 projets avec le soutien de l’agence européenne de défense) ; dans le domaine institutionnel (activation du centre d’opération pour les opérations dans la Corne de l’Afrique comme premier pas vers le développement d’un état-major de planification et de conduite d’opération ; extension des compétences de l’état-major de l’UE à la planification de contingence), et dans le domaine opérationnel (avec la décision de principe de conduire des actions PSDC en Libye, au Sahel, et la finalisation de la préparation de la mission de développement des capacités maritimes régionales).

8. Relations commerciales extérieures

Finalité : promouvoir et défendre les intérêts commerciaux de la France et de l’UE, dans le respect des règles de l’OMC.

Bilan 2011

Le cycle de Doha s’est achevé en décembre 2011 sur un constat d’échec. Il n’a pas été possible de parvenir à un accord, ne serait-ce que partiel, portant sur les PMA (Pays les Moins Avancés). Il a été convenu de tenter de poursuivre les négociations en 2012.

Seul l’accord plurilatéral sur les marchés publics a été signé en marge de la conférence ministérielle de Genève de l’OMC (15 – 17 décembre 2011).

En revanche, les négociations relatives aux accords de libre-échange (ALE) avec Singapour et la Malaisie ont progressé. De même l’accord CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) avec le Canada a connu des évolutions positives et devrait pouvoir être bouclé en 2012.

Les négociations d’accession de la Russie à l’OMC ont été conclues en décembre 2011, de même que la fin des négociations concernant l’ALE Ukraine qui n’a pas été signé. Enfin s’agissant du voisinage, les mandats de négociation sur des ALE globaux et approfondis ont été approuvés avec les quatre pays du partenariat de Deauville, ainsi que le lancement des négociations pour des accords du même type avec la Moldavie et la Géorgie.

OBJECTIF n° 2 : Renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français

INDICATEUR 2.1 : Evaluation de la politique de coopération, de sécurité et de défense (du point de vue du citoyen)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

Taux de hauts responsables étrangers en activité, formés par la France (sous l’égide de la DCSD)

% 50 34 50 41 36

Commentaires techniques

Source des données : DCSD (Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense).

Le périmètre de cet indicateur a été modifié dans le PAP 2011 et s’intitule désormais « Taux de hauts responsables étrangers en activité, formés par la France (sous l’égide de la DCSD) ». C’est pourquoi aucune donnée chiffrée ne peut être fournie pour le réalisé 2009.

Page 41: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 41

Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

L'objectif de cette modification était de mieux mesurer le "retour sur investissement" des crédits consacrés par la DCSD à ces formations. Dans sa formulation précédente, l'indicateur se limitait à mesurer le "taux de coopérants placés auprès des élites militaires étrangères" ce qui, compte tenu du fait que les dits coopérants sont financés par le programme 105, faisait trop mécaniquement dépendre la réalisation de la cible des ressources qui y étaient directement consacrées.

Sous-indicateur : « Taux de hauts responsables étrangers en activité, formés par la France (sous l’égide de la DCSD) »

Mode de calcul : cet indicateur est basé sur le nombre de hauts responsables étrangers en activité ayant été formés par la France sous l'égide de la DCSD / nombre de stagiaires « hauts potentiels » formés annuellement par la France.

Objectif : participer au développement de la culture française et de la francophonie – développer l’influence française dans le monde.

Il s’agit d’évaluer l’évolution naturelle du nombre de hauts responsables francophiles en activité dans les pays où la DCSD conduit des actions de coopération et de le comparer au nombre de stagiaires « hauts potentiels » (niveau officiers/cadres) formés annuellement par la France (en France : écoles militaires, IHEDN, CHEAr ou à l’étranger : ENVR)

Bilan 2011 : Le bilan 2011 fait apparaître une réalisation de 41 %, supérieure aux objectifs fixés par le PAP 2011 (34 %) mais reste inférieur à la réalisation 2010 et à la prévision actualisée à la mi 2011(50 %). La cible 2013 du PAP 2011 (36 %) est d’ores et déjà dépassée

Ce réalisé (supérieur à l'objectif) est dû à une augmentation régulière du nombre de hauts responsables étrangers (HRE) entre 2009 et 2011 :

de 508 HRE fin 2009 à 890 HRE fin 2011 (pour 71 pays).

Il est à noter également une augmentation du nombre de stagiaires hauts potentiels sélectionnés pour suivre des formations dispensées sous l'égide de la DCSD.

En effet, ce chiffre évolue de 1781 à 2136 (de 2010 à 2011). Cet objectif qui s'inscrivait dans les lettres de mission transmises par la DCSD aux attachés de Défense sera poursuivi en 2012. Une meilleure sélection des stagiaires hauts potentiels influe sensiblement à moyenne échéance sur le nombre de francophiles occupant des postes à responsabilité dans leur pays d'origine et de ce fait favorise le développement de l'influence française à l'étranger. Cet objectif vertueux, souhaité par la DCSD, tend cependant à limiter l'augmentation du ratio, du fait de la construction de celui-ci.

INDICATEUR 2.2 : Veiller à la sécurité des Français à l’étranger (du point de vue du citoyen)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Nombre de consultations du site "Conseils aux voyageurs"

Nombre 4 306 324 5 129 616 4 500 000 5 000 000 6 681 572 4 500 000

2. Proportion de postes diplomatiques et consulaires dotés d’un plan de sécurité actualisé.

% 43 47 100 100 58 100

Commentaires techniques

Source des données : « Nombre de consultations de la rubrique “Conseils aux voyageurs” »

Mode de calcul : tendre à une mise à jour rapide et permanente. La démarche qualité engagée à ce titre au Centre de Crise du MAEE vise à obtenir, à terme, une certification ISO 9001 sur une partie des procédures en vigueur au CDC, parmi lesquelles la réponse au public et la fiabilité des fiches conseils au voyageur. Le Centre de Crise s'emploie donc à systématiser ses procédures de gestion de crise. Bilan 2011 : Le nombre de consultations du site « Conseils aux voyageurs » a augmenté de 30 % entre 2010 et 2011 alors qu’entre 2009 et 2010 l’augmentation était de 19 % (NB : le pourcentage communiqué dans le RAP2010 (28,2 %) était erroné). Des facteurs endogènes (la refonte du site, la communication du Secrétaire d’Etat aux Français de l’Etranger au sujet du portail Ariane et surtout la certification ISO 9001) ainsi que des facteurs exogènes (les révolutions arabes touchant des destinations habituellement privilégiées par les touristes français) ont certainement contribué à cette augmentation en 2011.

Sous-indicateur 2 : « Proportion de postes diplomatiques et consulaires dotés d’un plan de sécurité actualisé »

Objectif : la nouvelle architecture du logiciel PHEDRE III mise en place en 2010 intègre une composante d'actualisation automatique des plans de sécurité (exemple : données sur la communauté française importées directement de Racine et actualisées à chaque ouverture du logiciel). Le système d'alerte qui sera mis en place permettra d'accroître le nombre de postes qui actualiseront les plans, au moins pour les pays soumis à de nombreux risques.

Bilan 2011 : En 2011, 58 % de plans supplémentaires ont été actualisés et validés, soit un total de 129 (sur 222 plans). Le logiciel Phèdre III (qui a pour but de permettre un traitement automatisé des plans de sécurité) n'ayant été mis à disposition de l'ensemble des postes diplomatiques et consulaires qu'à compter de février 2012, soit avec plus d'un an de retard, les prévisions 2011 fixées à 100 % (qui supposaient le déploiement complet de Phèdre III dès janvier 2011) n'ont pu être réalisées en l'absence de l'outil informatique correspondant. Pour autant, il convient de relever que l'actualisation manuelle des plans de sécurité a continué à fortement progresser (58 % en 2011, contre 47% en 2010), soit un taux d'effort supplémentaire de 11 %.

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ANALYSE DES RÉSULTATS

Le monde est resté confronté en 2011 à des menaces variées et imprévisibles : prolifération des armes de destruction massive, terrorisme, criminalité organisée, piraterie, conflits régionaux, déliquescence de certains États, etc. Pour répondre à toutes ces menaces et contribuer ainsi au renforcement de la sécurité internationale, l’action de la France s’est appuyée sur une large palette de relais, tant au niveau national que régional (Union européenne, Alliance Atlantique, OSCE, Conseil de l’Europe) et mondial (ONU).

La diplomatie française s’est attachée à apporter son appui et sa coopération à la résolution ou à l’apaisement des foyers de crise les plus significatifs dans le monde. En Afrique, les initiatives françaises ont visé à participer entre autres à la consolidation de la paix dans la région des Grands lacs, au soutien de la démocratie en Côte d’Ivoire, au Tchad et au Soudan. En Afghanistan, la France continue de participer activement au processus de transition vers le plein exercice des responsabilités de sécurité par les autorités afghanes et à la formation de leurs forces de sécurité. En Libye, la France a joué un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de l’intervention des forces de l’OTAN.

Par ailleurs, la poursuite des actions menées en matière de lutte contre la prolifération des armes de destruction massive dans le domaine nucléaire ainsi qu’en matière de maîtrise des armements et de lutte contre la dissémination des armes classiques et illicites vise plus que jamais à concourir au renforcement de la sécurité internationale.

Suite à la réflexion menée sur les indicateurs de performance des programmes et sur l’inadéquation d’une évaluation chiffrée d’une partie de l’action diplomatique, le nombre d’indicateurs du programme est passé de 14 à 8 dans le PAP 2010. Le contenu des indicateurs supprimés a cependant été maintenu dans les PAP AEE 2010, 2011 et 2012 sous forme de sous-objectifs sans évaluation chiffrée, afin de continuer à retracer les principales avancées dans divers domaines tels que, dans l’objectif 2, les crises géographiques et les questions stratégiques et de sécurité. Par conséquent, ces sous-objectifs continuent à être présentés dans les RAP également, en sus des indicateurs chiffrés retenus à partir du PAP 2010.

LE TRAITEMENT DES PRINCIPALES CRISES PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES

1. Zone Afrique

Côte d’Ivoire

Finalité : proposer des options politiques au Ministre pour contribuer à résoudre la crise et engager la Côte d’Ivoire sur la voie de la réunification.

Bilan 2011

L’année 2011 a été consacrée au règlement de la grave crise postélectorale qui a suivi la tenue des élections présidentielles et législatives en Côte d’Ivoire fin 2010. Ces élections ont été voulues justes, transparentes, libres et démocratiques et devaient marquer une étape décisive du processus de sortie de crise politico-militaire pour le pays. Le premier tour de l’élection présidentielle s’est déroulé le 31 octobre 2010. A l’issue du second tour qui s’est tenu le 28 novembre, alors que la Commission électorale indépendante avait annoncé la victoire d’Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo s’est toutefois maintenu au pouvoir en nommant son propre « gouvernement » et en opérant un blocus de l’Hôtel du Golf où étaient installés le Président Ouattara et le gouvernement légitime.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité le 20 décembre 2010 la résolution 1962 prolongeant pour une durée de 6 mois le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Face au refus persistant de l’ancien président de quitter le pouvoir, l’Union Européenne a pris des sanctions ciblées contre Laurent Gbagbo, son entourage et ceux qui le finançaient.

Le 4 avril 2011, l’ONUCI et Licorne (sur demande expresse du SGNU) ont mis en œuvre cette résolution en attaquant les sites d’armes lourdes menaçant les civils. Laurent Gbagbo a été arrêté dans sa résidence d'Abidjan par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) le 11 avril ainsi que son épouse et a été transféré à l’Hôtel du Golf, puis en résidence surveillée dans le Nord.

L’intervention de la France en Côte d’Ivoire en 2011, sous mandat des Nations Unies, a contribué à mettre fin à la crise postélectorale et à assurer la prise de pouvoir effective du président élu. Ce retour à la normale a permis la réunification du pays par le redéploiement de l’État sur l’ensemble du territoire. L’action de la France a depuis été orientée vers l’aide à la reconstruction et à la réconciliation du pays.

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Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Grands lacs

Finalité : consolider la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo (règlement du problème des groupes armés illégaux congolais et étrangers), prévenir tout conflit ou détérioration de la situation des droits de l'homme avant, pendant et après les cycles électoraux prévus en 2010/2011 au Burundi (déjà engagé), au Rwanda (2010) et en RDC (2011), soutenir le développement économique et social de la région en favorisant -notamment- l'approche régionale.

Bilan 2011

1/ En République Démocratique du Congo (RDC), la France a poursuivi son appui à la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), déployée dans l’Est du pays. Le bilan face aux groupes armés est positif. L’érosion des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) se poursuit, et la Lord's Resistance Army (LRA) est également moins meurtrière. Le cas du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) est plus ambigu. En effet, s’il est responsable de nombreuses violences, son intégration aux forces étatiques interdit à présent de le classer aux côtés des autres groupes armés.

La situation des droits de l’homme s’est détériorée en RDC pendant les élections. Cependant, les actions conjointes de formation de la police par la MONUSCO et la France ont évité une dégradation accrue : les unités formées n’ont pas utilisé d’armes létales.

La France a signé en 2011 avec la RDC les accords formalisant les annulations ou rééchelonnements de dette prévus dans le cadre de l’atteinte par les Congolais du point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Un Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) est en cours de négociation avec les autorités congolaises : ce dispositif servira le développement social du pays.

2/ Concernant le Rwanda, la visite officielle du président Kagame au mois de septembre 2011 a constitué une nouvelle étape dans le processus de normalisation des relations bilatérales. Elle s’est inscrite dans un contexte marqué par la multiplication des échanges entre les deux pays (visites à Paris des ministres rwandais de la justice et des affaires étrangères, respectivement aux mois d’avril et juillet 2011). Ce déplacement a également été l’occasion de donner un nouvel élan à notre coopération, avec notamment une augmentation importante des engagements de l’Agence Française de développement (AFD), qui sont passés de 23 M€ à 42 M€. La France souhaite aider le Rwanda dans son développement économique, en ciblant les PME rwandaises à travers le soutien au système bancaire local, et s’attache à promouvoir l’enseignement du français et les échanges culturels. Les deux pays se sont ainsi engagés à poursuivre la normalisation des relations bilatérales à travers un dialogue fondé sur le respect mutuel.

3/ Au Burundi, la situation demeure contrastée. A la suite du boycott par l’opposition du cycle électoral de 2010, reconnu par la communauté internationale, un nouveau cycle politique marqué par la violence et l’instabilité s’est imposé. Le régime du Président Nkurunziza se trouve dans l’incapacité d’établir un dialogue inclusif avec l’opposition. Les relations entre la France et le Burundi sont confiantes et les échanges nombreux. Après avoir connu des difficultés à la suite de l’affaire Faye, la relation bilatérale connaît de nouveaux développements avec la perspective d’une relance prochaine de notre coopération. L’année 2011 a notamment été marquée par le déplacement en France du ministre burundais des relations extérieures et de son successeur en décembre. L’Ombudsman du Burundi s’est également rendu à deux reprises en France au cours de l’année 2011 afin de mener des consultations pour préparer la montée en puissance de ses services. La France s’était fortement engagée en faveur de la coopération, avec l’établissement d’un Document Cadre de Partenariat (DCP) de 47 millions d’€ pour la période 2006-2010. Bien qu’il ne soit pas prévu pour l’heure de renouveler ce DCP, la France doit prochainement relancer sa coopération avec le Burundi, dont la stabilité et la poursuite de la consolidation démocratique constituent une priorité, avec un déplacement éventuel du Ministre de la Coopération à Bujumbura au cours de l’année 2012.

Tchad-Soudan

Finalité : soutenir aux côtés de l’UE la démocratie au Tchad, favoriser le retour de la paix au Darfour et la stabilité régionale, en particulier au Tchad, appuyer la mise en œuvre de l'accord de paix Nord/Sud, faciliter les discussions entre le gouvernement tchadien et le gouvernement soudanais.

Bilan 2011

Tchad

La France a contribué, en liaison avec l’UE, au soutien de la démocratie au Tchad, en participant notamment à la Mission d’Observation Électorale envoyée pour les élections législatives du 13 février 2011, qui se sont déroulées dans le calme et ont permis la participation de tous les partis. Nous avons encouragé les autorités tchadiennes et la classe politique à maintenir le Comité de suivi des accords du 13 août 2007 afin de poursuivre le dialogue politique, dans la perspective des élections présidentielles qui se sont tenues le 25 avril 2011, mais qui ont été boycottées par une partie

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

de l’opposition, et des élections locales qui ont été reportées plusieurs fois. Le maintien du Comité de suivi a permis d’insister sur des parties de l’accord qui n’ont pas encore été totalement mises en œuvre, notamment sur la neutralité politique de l’administration et des autorités locales.

Nous sommes intervenus à l’occasion de nombreux contacts politiques avec des responsables tchadiens (gouvernement, opposition, société civile) pour rappeler l’engagement de la France à ce que les recommandations de la Commission d’enquête sur les événements de février 2008 (disparition de l’opposant Ibni Oumar Saleh) soient mises en œuvre. Deux experts juridiques internationaux désignés par l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) et l’UE ont été nommés au sein du Comité de suivi de ces recommandations, ont effectué plusieurs missions pour travailler avec les Tchadiens et ont fait des recommandations destinées à renforcer la crédibilité de leur action (notamment sur la composition du comité de suivi et son fonctionnement) qui ont été suivies d’effet.

Tchad-Soudan

Sur le plan régional, les accords de paix signés entre le Tchad et le Soudan ont renforcé la stabilité intérieure tchadienne et ont affaibli les rébellions. Nous avons encouragé le Tchad à poursuivre le ralliement des rebelles et à faciliter leur retour. La France s’est engagée à soutenir les projets de restructuration de l’armée tchadienne et de réinsertion des anciens soldats et rebelles afin de renforcer la sécurité intérieure de ce pays et de lui permettre de consacrer plus de ressources à son développement économique et social.

Soudan – Soudan du Sud

La France a poursuivi en 2011 son engagement en faveur de la mise en œuvre de l’accord global de paix signé en 2005 (soutien financier au référendum d’autodétermination du Sud ; appui aux ONG aidant les Sudistes rentrant du Nord ; formation de journalistes sud-soudanais pour permettre une couverture professionnelle des opérations de vote par la presse locale).

Le Ministre d’État représentait la France aux cérémonies d’indépendance du Soudan du Sud le 9 juillet 2011. A cette occasion, il a procédé à un échange de lettre avec le Ministre sud-soudanais des affaires étrangères, marquant notre reconnaissance du nouvel État et l’établissement de relations diplomatiques entre nos deux pays. Le jour même, notre Consulat général à Djouba a été élevé au rang d’Ambassade. La France poursuit son soutien à la consolidation de l’État au Soudan du Sud (projets dans le domaine de l’eau et de l’assainissement ; structuration du secteur de l’aviation civile). La France a pris en outre une part active dans l’élaboration des priorités de l’aide européenne en direction du Soudan du Sud.

Au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, la France a continué à œuvrer en faveur d’un règlement des crises au Soudan et de l’ouverture de l’accès humanitaire dans les régions soudanaises du Sud Kordofan et du Nil bleu où des combats opposent le gouvernement à une rébellion depuis juin 2011. La France a également soutenu le déploiement de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (créée le 8 juillet 2011), dont le mandat est de contribuer à la construction du nouveau pays et de ses institutions naissantes et d’assurer la protection des populations civiles.

Au Darfour, la France a poursuivi son engagement en faveur du processus de paix de Doha, qui a conduit à la signature d’un accord de paix le 14 juillet 2011 entre le gouvernement soudanais et le Mouvement pour la Liberté et la Justice. Membre du comité de suivi international chargé d’assurer le suivi de l’application de cet accord, la France continue à œuvrer pour que cet accord soit intégralement mis en œuvre et que les mouvements rebelles non signataires rejoignent le processus de Doha.

Enfin, la France a participé à l’ensemble des forums de concertation internationaux pour accompagner un retour à la paix au Soudan (comité de suivi de l’accord de Doha, groupe de contact international, séminaire sur le Darfour en septembre 2011 à Washington, conférence sur le Soudan du Sud en décembre 2011…). Corne de l’Afrique

Finalité : favoriser la stabilité régionale, et en particulier celle de la Somalie, dans une région fragile où est stationnée la première base militaire française à l’étranger (Djibouti, 2 700 hommes). Veiller à la diminution du risque terroriste dans la région et des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. Favoriser le développement économique de la région.

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OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Bilan 2011

a) Somalie

Sur le plan politique, tout comme ses principaux partenaires, la France a adressé un message sans équivoque aux institutions fédérales de transition : le gouvernement fédéral de transition (GFT) est « sous surveillance », les appuis de la communauté internationale étant conditionnés par une mise en œuvre effective de la feuille de route pour mettre un terme à la transition. Une approche à deux voies de la question somalienne est suivie par la France (ainsi que par les États-Unis et le Royaume Uni), visant, tout en appuyant le GFT, à resserrer les liens avec les pôles de stabilité (Somaliland, Puntland, etc.).

Sur le plan de la sécurité, la France a continué à travailler avec la communauté internationale pour mobiliser des ressources à l’attention du GFT et de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), dont les soldats continuent de jouer un rôle important pour trouver une solution durable à la crise. En liaison avec nos partenaires de l’UE, des programmes de formation à destination des soldats ougandais, burundais et djiboutiens ayant vocation à rejoindre les troupes de l’AMISOM se sont poursuivis. Dans le cadre de la formation des soldats djiboutiens, la France a également contribué à l’équipement de 300 d’entre eux en accordant le prêt de véhicules ainsi que d’équipements individuels et collectifs. La France met à disposition de la mission « EUTM Somalia » (European Union Training Mission Somalia) 25 instructeurs sur les 125 fournis par les États membres de l’Union européenne (1er contributeur).

Sur le plan de la lutte contre la piraterie, la France finance l’opération « EUNAVFOR Atalanta » (European Union Naval Force) et met en permanence à la disposition de cette opération une frégate et un avion de patrouille maritime. La France plaide pour l’extension du mandat de l’opération Atalante jusqu’en 2014 et souhaite également qu’Atalante puisse mener des actions robustes contre les dépôts logistiques des pirates à terre (en cours de planification).

La France appuie le lancement de la mission EUCAP HOA (EU Capacity building in the Horn of Africa) de politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de renforcement des capacités maritimes et judiciaires de la région pour juin 2012. Cette mission viendrait compléter les deux missions PSDC déjà en place, Atalante et EUTM (formation des forces de sécurité somaliennes en Ouganda), ainsi que le programme MASE (« Maritime Security ») financé par la Commission et visant à renforcer les capacités maritimes et judiciaires des pays de l’Océan indien.

b) Tensions entre l’Érythrée et Djibouti

La France a maintenu sa confiance à la médiation qatarienne dans le différend qui oppose l’Érythrée et Djibouti. En janvier 2011, le Qatar a sollicité l’aide de la France afin d’obtenir un certain nombre de documents (ouvrages, cartes, protocoles, accords, échanges de lettre) faisant défaut à Doha pour mener à bien sa démarche sur la démarcation de la frontière entre l’Érythrée et Djibouti, démarcation qui constitue l’objectif de fond de la médiation. Ces documents ont été remis par la France au vice-ministre des Affaires étrangères qatarien.

La situation est néanmoins restée figée depuis le retrait des troupes érythréennes de la zone contestée du Ras Doumeira en mai 2010 : malgré l’évasion d’une prison érythréenne, en septembre 2011, de 2 soldats djiboutiens faits prisonniers lors des affrontements de juin 2008, l’Érythrée refuse de négocier sur les autres prisonniers djiboutiens ; en septembre 2011, le Qatar a remis aux autorités djiboutiennes une série de propositions relatives au tracé de la frontière entre les deux pays, élaborée sur la base des documents transmis par la France, mais l’Érythrée affirme ne pas avoir reçu ces propositions.

La France a voté la résolution 2023 du CSNU du 6 décembre 2011 qui renforce le régime de sanctions contre l’Érythrée et appelle notamment les autorités érythréennes à engager un dialogue constructif avec Djibouti afin de régler le différend frontalier et à transmettre toutes les informations relatives aux prisonniers de guerre djiboutiens.

c) Tensions entre l’Éthiopie et l’Érythrée

La situation est restée figée depuis la fin de la guerre de 1998-2000 : l’Éthiopie refuse d’appliquer la décision de la Commission arbitrale d’avril 2002 attribuant la ville de Badme à l’Érythrée et les autorités éthiopiennes accusent l’Érythrée de soutenir des groupes terroristes en Éthiopie.

En 2011, la France a décidé de maintenir un canal de dialogue avec l’Érythrée pour tenter de faire évoluer le régime. Un message clair a été passé à plusieurs reprises et à différents niveaux aux autorités érythréennes : la France est prête à maintenir une attitude constructive vis-à-vis de l’Érythrée et à éviter un renforcement tous azimuts des sanctions à condition que les autorités érythréennes fassent un geste d’ouverture sur les questions considérées comme fondamentales pour la stabilisation de la Corne de l’Afrique : différend frontalier avec Djibouti ; différend frontalier avec l’Éthiopie ; soutien à Al Shabaab en Somalie.

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Cette position française a été explicitée aux autorités éthiopiennes qui la comprennent et l’absence de geste d’ouverture des autorités érythréennes a conduit la France à voter le renforcement des sanctions à l’égard de l’Érythrée.

2. Zone Amérique et Caraïbes

Haïti

Finalité : alors qu’Haïti progressait sur la voie de la stabilité démocratique et du développement, et que s’ouvrait une année électorale, ce pays a subi une catastrophe de très grande ampleur. A la suite du séisme du 12 janvier 2010, la France participe à l’effort de reconstruction et de développement d’Haïti par la mise en œuvre des engagements du Président de la République, en concertation avec les autorités haïtiennes et en étroite coordination avec nos principaux partenaires internationaux.

Bilan 2011

L’année 2011 a vu se poursuivre les efforts de la France en Haïti, dans les cadres bilatéral et multilatéral, dans une période marquée à la fois par une longue transition politique et par l’apparition de nouvelles urgences, comme la menace des ouragans et l’épidémie de choléra.

Lors de son déplacement en Haïti quelques semaines après le séisme du 12 janvier 2010, le Président de la République avait annoncé un effort budgétaire de 326M€ (dont 65M€ dans le cadre de l’Union Européenne). Les promesses françaises ont été tenues. Fin 2011, notre pays aura décaissé 193M€ ; 154,5M€ dans le cadre de ses engagements bilatéraux et 38,5M€ supplémentaires.

L’action de la France a notamment été déployée dans le domaine de la santé par la construction à Port-au-Prince d’un hôpital en partenariat avec les États-Unis, dans la reconstruction de deux quartiers de la capitale en coopération avec l’Union européenne, dans l’éducation et la formation (accueil de 700 étudiants haïtiens sur deux années scolaires, envoi de 80 volontaires du service civique, projet d’enseignement numérique à distance, etc.), dans l’appui institutionnel (aide budgétaire, élaboration d’un cadastre, formation de policiers, etc.) et dans la relance de projets de développement agricole. En 2011, la France a également consacré 3,3M€ à l’aide alimentaire en Haïti.

La France a activement participé à l’élaboration d’une programmation conjointe européenne, une première, qui permet une meilleure répartition des secteurs d’intervention prioritaires de la Commission et des États-membres pour apporter une réponse coordonnée aux défis de la reconstruction en Haïti.

Enfin, après une longue transition politique et l’absence de gouvernement pendant cinq mois, l’action politique de la France s’est concrétisée par un renouveau de notre dialogue politique de haut niveau, avec les autorités démocratiquement élues en avril et le gouvernement installé en octobre, notamment grâce à plusieurs visites ministérielles. La France a également participé aux consultations au sein du groupe des principaux bailleurs (« Core Group ») dont les démarches auprès des autorités promeuvent le dialogue et la recherche du consensus, notamment avec le Parlement, indispensables à la stabilité politique et au développement du pays. La France est un membre actif et une force de proposition au sein des groupes amis d’Haïti à l’ONU et à l’OEA (Organisation des états américains).

Nos actions bilatérales et multilatérales, tant dans le domaine de la reconstruction et du développement que sur les questions politiques, ont permis et permettent encore à la France de demeurer l'un des partenaires-clé d'Haïti.

3. Zone Asie et Océanie

Afghanistan

Finalité :

– conforter le poids politique acquis par la France en Afghanistan grâce à son engagement accru depuis trois ans en matière militaire, civile et politique, et renforcer sa capacité d’influence auprès de ses partenaires comme des autorités afghanes ;

– continuer à formuler des propositions pour renforcer l’efficacité de l’action de la communauté internationale, particulièrement celle de l’Union européenne qui s’est dotée d’un plan d’action en octobre 2009 et qui dispose désormais d’un représentant unique à Kaboul, et pour approfondir l’appropriation des responsabilités par les institutions afghanes ;

– suivre étroitement les processus de réconciliation nationale et de réintégration des combattants pour lesquels un effort nouveau a été lancé en 2010 ;

– assurer un suivi attentif de la bonne poursuite du processus électoral alors que, après les élections présidentielles et provinciales de 2009 et les législatives de 2010, sont prévues en 2011 des élections municipales et de district ;

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Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

– poursuivre le renforcement de la cohérence d’ensemble des actions menées par la France en Afghanistan, tant civiles que militaires, et notamment consolider le dispositif civil français en Kapisa et dans le district de Surobi avec la mise en place en 2010 d’un pôle stabilité dirigé par un responsable civil de haut niveau agissant sous l’autorité de l’Ambassadeur de France.

Bilan 2011

En 2011, dans le cadre de sa présidence du G8, la France a eu pour objectif de favoriser la coopération économique régionale autour de l’Afghanistan. Elle a conduit l’Initiative pour la Prospérité des Régions frontalières (IPRF) portant sur quatre secteurs-clés pour le désenclavement de l’Afghanistan et son développement : l’eau, le rail, l’énergie et les ressources humaines (principalement sous l’angle de la santé). Ces thèmes ont été abordés lors de plusieurs réunions du G8 consacrées à l’IPRF, élargies à la Norvège, la Suisse, la Turquie et le Réseau Aga Khan de Développement (AKDN). Un séminaire rail (4-5 juillet 2011 au palais d’Iéna) a donné lieu à l’annonce par le ministre des Mines afghan (qui assure en la matière un rôle de coordination avec d’autres ministères, et notamment celui des transports et des travaux publics) de la création d’une autorité afghane du rail. Le séminaire Énergie de Bichkek (19 décembre 2011) a contribué à donner une impulsion politique aux projets en cours dans ce secteur. Différentes réunions sur la santé ont permis de préparer la mise en place d’un Réseau Régional de Santé par l’AKDN.

En matière de sécurité régionale, la France a participé activement à la préparation de « la Conférence pour l’Afghanistan : la sécurité et la coopération au cœur de l’Asie » qui s’est tenue à Istanbul le 2 novembre. Un non-papier français a présenté des propositions pour renforcer la sécurité et la stabilité régionales, par la création notamment de groupes de travail en vue d’élaborer des accords sur le contrôle de la production et de la circulation des armes légères et de petit calibre, sur le contrôle de la production et de la circulation des engrais chimiques et explosifs industriels, et sur l’entraide judiciaire en matière de terrorisme. Ces propositions ont contribué à relever le niveau d’ambition pour la Conférence d’Istanbul.

Sur le plan des relations bilatérales, la France et l’Afghanistan ont négocié en 2011 un traité d’amitié et de coopération, signé le 27 janvier 2012 à l’occasion de la visite à Paris du président Karzaï. Ce traité, proposé par le Président de la République à son homologue afghan lors de son déplacement à Kaboul le 12 juillet 2011, inscrit la relation franco-afghane dans la durée. Il répond à l’objectif, posé par la communauté internationale à la Conférence de Bonn du 5 décembre 2011, d’un soutien de long terme à l’Afghanistan, au-delà de la transition qui doit s’achever en 2014.

Créé à l’été 2010, le Pôle de Stabilité est entré en 2011 dans la phase de réalisation des projets. Cette structure d’une dizaine d’experts civils, adossée au dispositif militaire français (Task Force La Fayette), a pour mission de piloter les projets de gouvernance et de développement dans la zone de responsabilité française, en Kapisa et Surobi, et ce en liaison étroite avec les autorités afghanes afin d’y accompagner le processus de transition. Parmi les projets réalisés ou en cours de finalisation peuvent être cités la construction d’une ligne de distribution électrique de 34 km entre la capitale de la province de Kapisa, Mahmoud-E-Raqi et Nijrab, l’agrandissement et l’équipement de l’hôpital de district de Surobi, ainsi que la construction d’un centre de formation des instituteurs à Nijrab.

L’objectif de stabilisation a été rempli comme l’illustre l’inclusion du district de Surobi dans la 2e tranche du processus de transition annoncée par le président Karzaï en novembre 2011. Notre effort porte désormais sur l’inscription de la province de Kapisa en tranche 3 (premier semestre 2012). Les progrès en matière de transition ont permis à la France d’amorcer un désengagement militaire avec le retrait de 400 soldats au dernier trimestre de l’année 2011.

Enfin, la France a suivi attentivement le développement d’un processus politique inter-afghan, nécessaire pour assurer une paix durable en Afghanistan. Sans interférer dans ce processus, qui relève des autorités afghanes, la France a contribué à favoriser les conditions d’un dialogue inclusif entre Afghans. Les 30 novembre et 1er décembre 2011, un colloque ayant pour thème « L’Afghanistan à l’horizon 2020 » a été organisé près de Chantilly avec des personnalités représentant l’ensemble des composantes de la société afghane (responsables de partis politiques de diverses sensibilités, chefs religieux et membres de la société civile) et a permis des échanges sur les conditions de la paix et de la stabilité du pays.

4. Zone Europe centrale et orientale

Géorgie

Finalité : favoriser la mise en œuvre complète des accords du 12 août et du 8 septembre 2008 conclus grâce à la médiation du Président de la République.

Bilan 2011

La France a continué d’œuvrer en 2011 pour la mise en œuvre complète des accords du 12 août et du 8 septembre 2008 en incitant les parties à mettre en œuvre la totalité des engagements auxquels elles ont souscrit en signant les

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

accords susmentionnés, en les encourageant à poursuivre le dialogue dans le cadre des discussions de Genève co-présidées par l’UE, l’ONU et l’OSCE, en les poussant à utiliser le mécanisme de prévention et de règlement des incidents avec les autorités de facto sud-ossètes et abkhazes et en soutenant les efforts du gouvernement géorgien pour développer une stratégie d’engagement par l’attractivité à l’égard des populations des entités séparatistes.

La visite du Président de la République en Géorgie le 7 octobre 2011 a été l’occasion de réaffirmer publiquement et de la manière la plus solennelle notre soutien à la mise en œuvre de ces accords.

Toutes les occasions ont été saisies pour encourager les parties à poursuivre le dialogue, que ce soit dans le cadre des discussions de Genève ou ailleurs, et à maintenir le contact au sein des différents mécanismes de prévention et de règlement des incidents. Nous avons en particulier encouragé les deux parties et la Suisse, qui a joué un rôle de médiateur d’une importance déterminante, à trouver un accord concernant l’adhésion de la Russie à l’OMC. Cet accord trouvé en décembre 2011 a levé le dernier obstacle à l’adhésion de la Russie à l’OMC et démontré la capacité des deux pays à rétablir un dialogue constructif.

Nous avons soutenu le gouvernement géorgien dans ses efforts pour renforcer son « attractivité » vis-à-vis des populations des entités séparatistes. Dans cette perspective, le 1er mars 2011, sont entrés en vigueur des accords de facilitation pour la délivrance des visas de court séjour et de réadmission entre l’UE et la Géorgie dont le principe avait été acté sous Présidence française de l’UE (second semestre 2008). Comme l’a rappelé le Président de la République lors de sa visite à Tbilissi, la France soutient le rapprochement de la Géorgie avec l’UE et œuvre en ce sens aussi bien à Bruxelles que, concrètement sur le terrain, en aidant les administrations géorgiennes à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires.

La France a continué en 2011 à défendre l’intégrité territoriale de la Géorgie, en effectuant des démarches dans tous les pays qui auraient pu avoir la tentation de reconnaître comme des États indépendants les régions géorgiennes séparatistes.

Kosovo

Finalité : poursuivre la consolidation du nouvel État, indépendant depuis le 17 février 2008, en interne, dans la région et au sein de la communauté internationale.

Bilan 2011

La France a amplifié son action en faveur de la consolidation de l’État de droit au Kosovo, notamment en développant ses efforts en faveur de la formation des hauts fonctionnaires kosovars. Elle a poursuivi sa participation à la mission européenne de police, justice et douanes EULEX. Sous l’égide de l’Union européenne, un « dialogue » a pu s’ouvrir entre Belgrade et Pristina en mars 2011, permettant un premier contact entre les anciens ennemis qui a déjà produit plusieurs résultats encourageants : accords sur les registres d’état civil, la circulation des personnes, les tampons douaniers, le cadastre, la reconnaissance mutuelle des diplômes, la gestion intégrée des frontières. La France a soutenu activement les efforts de l’Union européenne pour faire progresser ce dialogue et s’est attachée, lors de ses nombreux contacts bilatéraux à haut niveau avec les autorités serbes et kosovares, à encourager les parties à se montrer constructives et pragmatiques. Elle a également poursuivi ses efforts pour renforcer la légitimité internationale du Kosovo. Plusieurs de nos partenaires africains ont ainsi reconnu le Kosovo en 2011, parmi lesquels le Gabon, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Bénin, la Centrafrique, le Niger.

Haut-Karabagh

Finalité : favoriser, par médiation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, un règlement pacifique du conflit pour le contrôle du Haut-Karabagh (HK) (coprésidence du Groupe de Minsk de l’OSCE : France, États-Unis, Russie).

Bilan 2011

En 2011, les co-présidents français, russe et américain du Groupe de Minsk ont poursuivi leurs efforts pour convaincre l’Arménie et l’Azerbaïdjan d’accepter les grandes lignes d’un règlement pacifique de la question du Haut-Karabagh (« principes de Madrid »).

En marge du G8 de Deauville en mai 2011, les Présidents français, américain et russe ont publié une déclaration conjointe invitant l’Arménie et l’Azerbaïdjan à parvenir à un accord sur les principes de Madrid à l’occasion du sommet de Kazan prévu quelques semaines plus tard. Cette déclaration conjointe faisait suite aux déclarations tripartites de L’Aquila (2009) et de Muskoka (2010).

Depuis 2010, avec le soutien des co-présidents français et américain, des rencontres régulières entre les Présidents Aliev et Sarkissian sont organisées par le Président de la Fédération de Russie. Ces rencontres ont débouché sur le sommet de Kazan (Russie) le 24 juin 2011 qui n’a malheureusement pas permis d’arriver à un accord. La volonté des parties de poursuivre le dialogue a cependant été exprimée à plusieurs reprises après le sommet de Kazan et

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OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

confirmée par la tenue d’un nouveau sommet à Sotchi le 23 janvier 2012, à l’issue duquel les deux parties ont publié une déclaration conjointe avec le Président russe pour accélérer la recherche d’un compromis sur les principes de Madrid. Les Présidents arménien et azerbaïdjanais ont souhaité la poursuite des efforts du groupe de Minsk, dans sa composition actuelle, et ont donné leur accord pour le développement de contacts humanitaires. Les trois co-présidents ont participé au sommet de Sotchi. Ils avaient par ailleurs négocié une déclaration commune avec les ministres des affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais en marge de la réunion interministérielle de l’OSCE à Vilnius début décembre 2011.

Lors des déplacements des trois co-présidents dans la région, ceux-ci ont effectué des franchissements à pied de la ligne de contact et participé à des monitorings de la ligne de contact avec le représentant personnel de la présidence en exercice de l’OSCE. Ces actions ont contribué à démontrer qu’une coopération entre les parties était possible, ainsi qu’à augmenter la visibilité de la médiation et à renforcer la confiance dans les médiateurs.

Le Président de la République a en outre évoqué le Haut-Karabagh avec les Présidents arménien et azerbaïdjanais pendant sa visite à Erevan et à Bakou les 6 et 7 octobre 2011. Tout en rappelant que la France était l’amie des deux pays, il a insisté pour que les deux chefs d’État « prennent le risque de la paix ».

5. Zone Moyen-Orient

Iran

Finalité : assurer le caractère non-proliférant du programme nucléaire iranien, promouvoir le respect des droits de l'homme en Iran, favoriser une attitude responsable de l'Iran sur la scène régionale.

Bilan 2011

Sur le programme nucléaire iranien et face à la poursuite et l’accélération par l’Iran de ses activités sensibles menées en violation de ses obligations internationales, la France a œuvré au sein de la communauté internationale au renforcement de la pression diplomatique pesant sur l’Iran, en proposant à ses partenaires européens l’adoption d’un embargo pétrolier européen et d’un gel des avoirs de la Banque centrale d’Iran. Ces mesures, finalement adoptées en janvier 2012, avaient été proposées en novembre 2011 par le Président de la République à la suite de la diffusion par l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) d’un rapport incriminant démontrant les velléités iraniennes passées et sans doute présentes de se doter d’un engin nucléaire militaire. L’accroissement de cette pression, autant que les efforts déployés par la France au sein du groupe des Six (avec les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Allemagne et le Royaume-Uni) pour trouver avec l’Iran une solution diplomatique de long terme à cette crise, dans le cadre des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, ont visé à éloigner la perspective d’un règlement militaire de cette crise dont la France estime que les conséquences seraient irréparables. La France poursuit en 2012 cette politique en pressant l’Iran de dialoguer enfin, sérieusement et concrètement, avec la communauté internationale et l’AIEA.

Dans le domaine des droits de l’homme, la France s’est régulièrement exprimée pour dénoncer la poursuite de la répression et les nombreuses atteintes aux droits de l’homme et a pris l’initiative d’une action renforcée de l’Union européenne en faveur des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Iran qui a conduit à l’adoption, en avril et octobre 2011, de sanctions contre les personnes responsables de violations des droits de l’Homme. L’Union européenne s’est par ailleurs engagée à prendre des mesures en soutien à la société civile iranienne. Dans le cadre des Nations Unies, la France a apporté son co-parrainage à la résolution annuelle de l’AGNU sur la situation des droits de l’homme en Iran qui a recueilli cette année un nombre inédit de soutiens. Elle a en outre été particulièrement active pour l’adoption d’un mécanisme spécifique (rapporteur spécial) dans le cadre du Conseil des droits de l’homme.

Irak

Finalité : accompagner le processus de reconstruction et de redressement national par un dialogue politique inclusif et un appui à la gouvernance, favoriser la réinsertion de l'Irak dans son environnement régional, appuyer l'action de l'UE et des Nations Unies en Irak, continuer de soutenir l'implantation des entreprises françaises.

Bilan 2011

La France a poursuivi en 2011 l’action engagée en 2008 en faveur de la reconstruction de l’Irak. Elle a poursuivi des efforts significatifs pour relancer la relation bilatérale. L’ambassade a maintenu des contacts politiques réguliers avec l’ensemble des parties politiques irakiennes (primature, sadristes, Kurdes, sunnites), pour lesquelles elle est un interlocuteur écouté et apprécié. La France a également renforcé son action en faveur de la gouvernance et du renforcement de l’État de droit. Le poste, en lien avec le Département, a ainsi conçu un projet de Fonds de solidarité prioritaire (FSP) intitulé « réforme des systèmes de sécurité (RSS) en Irak », qui se décline en deux composantes -

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Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

renforcement de l’État de droit et sécurité. Par ailleurs, la formation en France de policiers, magistrats et cadres de l’administration pénitentiaire se poursuit dans le cadre de la mission communautaire Eujust-Lex. Le Département est également pleinement impliqué dans la préparation de la saison culturelle irakienne qui aura lieu en 2014 en partenariat avec le Louvre et l’Institut du monde arabe. Enfin, l’ouverture en octobre 2011 d’une antenne de l’Institut français du Proche Orient (IFPO) à Erbil a vocation à dynamiser la recherche universitaire dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire et des sciences sociales en Irak.

Le renforcement de notre dispositif institutionnel, commercial et financier avait également pour objectif de soutenir nos entreprises dans un marché fortement concurrentiel. A cet égard, la visite du secrétaire d’État au commerce extérieur M. Pierre Lellouche à la foire de Bagdad et à Erbil en octobre 2011 a conforté l’intérêt de la France pour le marché irakien. De même, la venue en décembre 2011 du premier ministre du gouvernement de la région autonome kurde d’Irak M. Barham Saleh, pour participer à une conférence sur les affaires dans le Kurdistan d’Irak, à l’occasion de laquelle il a été reçu par le ministre des affaires étrangères, a confirmé l’intérêt de la France et des entreprises françaises pour le Kurdistan irakien.

La France travaille par ailleurs en étroite liaison avec les Nations Unies en Irak, principalement sur la question du camp d’Ashraf, où résident près de 3.200 membres de l’organisation des Moudjahidines du peuple. Afin d’éviter un risque d’affrontement, la France, avec ses partenaires européens, a appuyé les efforts des Nations unies en faveur d’un transfert progressif des résidents du camp d’Ashraf vers le camp Liberty, en vue ensuite de leur réinstallation, dans le cadre d’un examen au cas par cas réalisé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), vers des pays tiers.

Syrie et Liban

Finalité : accompagner le processus de stabilisation au Liban ainsi que la normalisation des relations syro-libanaises. Favoriser les volets syro-israélien et libano-israélien du processus de paix. Favoriser l’ouverture de la Syrie. Approfondir les relations bilatérales de la France avec la Syrie et le Liban.

Bilan 2011

La formation d’un gouvernement dominé par les prosyriens au Liban et le remplacement de Saad Hariri par Najib Mikati au poste de Premier ministre ont suscité les inquiétudes de la France notamment sur le poids du Hezbollah au sein du gouvernement. Mais la détermination affichée par le nouveau Premier ministre dans le dossier du financement par le Liban du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) a permis d’atténuer les craintes d’un Liban totalement inféodé au régime syrien. La France a encouragé le Liban à ne pas importer les tensions syriennes sur son sol et à privilégier la paix civile.

Dans le contexte du printemps arabe et au fur et à mesure de l’aggravation de la crise syrienne, la relation franco-syrienne s’est considérablement dégradée, la France étant à la pointe de la critique de la stratégie répressive du régime des Assad. La représentation diplomatique française en Syrie a été réduite au minimum.

Le processus de paix est au point mort mais des efforts continuent d’être déployés pour faire avancer la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) au Sud Liban. La crise en Syrie empêche d’avancer sur le volet syro-israélien du processus de paix.

Processus de Paix

Finalité : dynamiser le processus politique afin de conclure et mettre en œuvre, en 2011, un accord final sur le conflit israélo-palestinien ; lancer ou relancer des pourparlers de paix israélo-syriens et israélo-libanais et soutenir le plan palestinien de reconstruction et de développement et la création de l'État palestinien.

Bilan 2011

Tout en soutenant les efforts visant à relancer les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, la France n’a cessé de rappeler que l’impasse actuelle des efforts de paix doit conduire à engager une réflexion en profondeur sur la méthode d’accompagnement international du processus de paix, soulignant la nécessité de mieux associer les pays arabes et européens.

Dans le contexte des initiatives palestiniennes aux Nations Unies, le Président de la République s’est prononcé dans son discours à l’AGNU le 21 septembre 2011 en faveur d’une résolution de l’AGNU rehaussant le statut de la Palestine aux Nations Unies à celui d’État non membre observateur, afin de permettre notamment la relance de négociations sans préalables et selon un calendrier court et prédéfini. C’est dans cet esprit que la France a voté en faveur de l’admission de la Palestine à l’UNESCO. Nous avons toutefois marqué notre intention de nous abstenir en cas de vote au CSNU, considérant que la démarche de demande d’adhésion pleine et entière engagée dans cette enceinte était porteuse de risques de confrontation et de blocage.

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Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Alors que nous n'étions plus formellement dans le cadre des engagements de la conférence de Paris de 2007, l’aide de la France aux Territoires palestiniens s'est maintenue à un niveau élevé, atteignant 55,8 millions d'euros pour l'année 2011 - dont 20 M€ d'aide budgétaire directe à l'Autorité palestinienne, 27,3 M€ d'aide-projets et 8,5 M€ d'aide humanitaire et alimentaire. La France reste disponible pour organiser à Paris une nouvelle conférence des donateurs, mais celle-ci ne saurait se tenir sans la relance d’une dynamique politique.

Enfin, à l’initiative de la France, le Conseil « Affaires étrangères » a adopté le 23 mai 2011 des conclusions rappelant le soutien de l’UE à la réconciliation inter-palestinienne et sa disponibilité à travailler avec un gouvernement qui s’engagerait en faveur de la non-violence et d’une solution à deux États et accepterait les accords et obligations passés, y compris le droit d’Israël à exister.

LES QUESTIONS STRATÉGIQUES ET DE SÉCURITÉ

1. Responsabilité au sein de l’Alliance atlantique

Finalité :

– assurer le suivi de la réintégration de la France aux structures militaires intégrées de l’OTAN ; approfondir l’initiative de réforme des structures militaires, de la gouvernance financière, du siège et des agences de l’OTAN lancée en 2010 ;

– assurer la réussite et le suivi du sommet de Lisbonne de décembre 2010 ; défendre nos intérêts dans le cadre du nouveau concept stratégique de l’Alliance ;

– mettre en œuvre et suivre les décisions nationales en matière d’engagement de nos forces en opérations extérieures, dans le cadre de l’OTAN.

Bilan 2011

La France a joué un rôle de premier plan dans la décision et la mise en œuvre de l’intervention en Libye. Elle a mis à profit son retour dans le commandement intégré pour peser, aux côtés des Américains et des Britanniques, dans la direction de l’opération « protecteur unifié ». Elle a également exercé un rôle d’influence dans la préparation des orientations du sommet de Chicago (19-21 mai 2012) sur les dossiers les plus structurants : transition en Afghanistan, développement des capacités, préparation de la revue de posture et de dissuasion, et développement des partenariats de l’Alliance.

2. Lutte contre la prolifération des armes de destruction massive

Finalité :

a. Dans le domaine nucléaire :

– renforcer l’universalisation et la mise en œuvre des régimes de non-prolifération (traités, conventions et groupes de contrôle aux exportations) ;

– poursuivre les efforts en faveur d’une résolution des crises de prolifération actuelles (Iran, Corée du Nord) notamment par la stratégie à deux voies (sanctions, incitations) vis-à-vis de l’Iran, et la mise en œuvre des résolutions de l’ONU et des positions communes de l’UE ;

– contribuer à la mise en œuvre de la politique de lutte contre la prolifération en France et dans l’UE, notamment dans le domaine du contrôle aux exportations et de la surveillance des transferts de technologies et de connaissances sensibles ;

– renforcer les moyens internationaux de lutte contre la prolifération et son financement et mettre en place des procédures correctives de nature coopérative et coercitive ;

– promouvoir le développement responsable de l’énergie nucléaire civile, dans le respect des plus hauts standards de sûreté, de sécurité, de respect de l’environnement et de non-prolifération.

b. Dans le domaine des armes biologiques et chimiques :

– maintenir l’autorité et renforcer les instruments existants (conventions et groupes de contrôle aux exportations) ;

– renforcer les moyens nationaux de lutte contre la prolifération et mettre en place des procédures correctives de nature coopérative et coercitive (Proliferation Security Initiative, résolution 1540, éventuelle résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies) ;

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Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

– renforcer l'universalisation et la mise en œuvre des conventions (Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), Convention sur l’Interdiction des Armes Biologiques (CIAB)) et du protocole de Genève de 1925, mettre en œuvre des actions communes adoptées dans le cadre de l'UE.

Bilan 2011

La France a mis en œuvre, en lien avec ses partenaires du P5, le plan d’action issu de la conférence d’examen du traité sur la non prolifération des armes nucléaires (TNP) de 2010, notamment en organisant en 2011 une conférence à Paris sur des mesures de transparence et de confiance en matière de désarmement.

Sur les crises de prolifération, la France s’est efforcée, en lien avec ses partenaires du Groupe des Six, de contribuer à une solution diplomatique à la crise iranienne, en particulier en proposant et faisant adopter des sanctions européennes en vue de faire pression sur Téhéran et l’amener à se conformer à ses obligations internationales.

Dans le cadre européen, la France est force de propositions, notamment en matière de vigilance consulaire et d’action de sensibilisation sur la prolifération des missiles balistiques.

Sous sa présidence du G8, elle a fait progresser les positions françaises en matière de lutte contre la prolifération nucléaire (adoption d’un langage ferme dans la déclaration des chefs d’Etat de Deauville sur les crises de prolifération, extension et réorientation du Partenariat mondial du G8) et en matière de vecteurs.

Au cours de sa présidence du HCOC (Code de conduite de La Haye sur la prolifération des missiles balistiques), elle s’est efforcée de promouvoir l’adhésion au code et de dynamiser sa mise en œuvre. Elle a participé activement aux échanges dans le cadre des conventions (CIAC, CIAB), tant au niveau diplomatique que des experts. Elle a participé activement aux réunions internationales permettant de définir des évolutions des régimes chimique et biologique et poursuivi la promotion de l'universalisation des Conventions (CIAC, CIAB). Elle a assuré la présidence du Conseil exécutif de l'Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) jusqu'en mai 2011 et a poursuivi sa participation active aux travaux du Groupe Australie. Enfin, elle a poursuivi la promotion d’approches innovantes (mécanisme de revue par les pairs) pour la consolidation du régime de la Convention d’interdiction des armes biologiques et, dans ce même cadre, de la responsabilité des acteurs en matière de sûreté biologique et de bio-sécurité.

3. Terrorisme et criminalité organisée

Finalité : consolider l’intégration de la dimension « sécurité intérieure » dans l’action diplomatique, en coopération avec l’Ambassadeur chargé de la criminalité organisée, d’une part, et les autres ministères concernés, d’autre part, dans le contexte de la présidence française du G8, en particulier du Groupe Lyon-Rome, consacré à la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Bilan 2011

Les progrès réalisés en 2011 portent sur les points suivants :

– Terrorisme / Sanctions : l’adaptation des régimes de sanctions antiterroristes s’inscrit dans le cadre, plus général, de la réflexion interministérielle sur les régimes de sanctions, entamée le 9 décembre 2011, dans un contexte de recours juridiques de plus en plus nombreux, mettant l’accent sur le respect des droits de la défense et du principe contradictoire.

– Trafic de drogue et criminalité transnationale organisée : l’adoption, dans le cadre de la présidence française du G8, d’un Plan d’action sur le trafic transatlantique de cocaïne par une vingtaine d’États d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Amérique latine et d’Afrique de l’Ouest, a permis de mobiliser la coopération internationale et régionale sur les problématiques liées à la cocaïne. Parallèlement, la France s’est aussi mobilisée en 2011, avec la Russie, pour obtenir la tenue d’une troisième réunion ministérielle du Pacte de Paris sur le problème du trafic d’héroïne à partir de l’Afghanistan (16 février 2012, à Vienne).

– Corruption : la mise en place du mécanisme d’examen de la Convention des Nations Unies contre la Corruption se poursuit, la France ayant fait partie des premiers États évalués.

– Actions régionales : la mobilisation de nos partenaires européens a débouché sur l’adoption, en octobre, de la Stratégie de l’UE dans le Sahel, permettant une approche d’ensemble en matière de lutte contre le terrorisme, mais aussi contre le trafic de drogue et la criminalité transnationale organisée. Par ailleurs, le lancement du Forum Mondial contre le Terrorisme (GCTF), dont un des sous-groupes régionaux est consacré au Sahel, a contribué à relancer la coopération entre les États de la région.

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Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

4. Maîtrise des armements et lutte contre la dissémination des armes classiques et illicites

Finalité:

– œuvrer à un monde plus sûr et plus juste, fondé sur la règle de droit et la sécurité collective, prévenir les menaces contre la paix, respecter le droit à la légitime défense, refuser la course aux armements et progresser vers le désarmement général et complet ;

– rechercher une poursuite des efforts de désarmement nucléaire au plan international, notamment de la part des pays détenteurs des deux plus grands arsenaux ;

– suivre la mise en œuvre des décisions de la conférence d’examen du TNP de 2010, et notamment les efforts vers la mise en place d’une zone exempte d’armes de destruction massive au Moyen-Orient ;

– promouvoir l’universalisation du TNP et du TICE, et œuvrer pour le lancement sans délai et sans pré-condition de la négociation d’un traité interdisant la production de matières fissiles pour les armes, et en faveur de la mise en place d’un moratoire immédiat sur la production de telles matières ;

– veiller au respect de l’indépendance et de l’autonomie de la dissuasion nucléaire française et à celui de la place de la dissuasion, composée d’une combinaison appropriée de forces nucléaires et de forces conventionnelles, comme un élément essentiel de la doctrine de défense de l’OTAN ;

– compléter et rationaliser notre système de contrôle des exportations de matériels de guerre et de biens à double usage, en conciliant respect de nos engagements internationaux, crédibilité de notre système de contrôle et amélioration des délais de traitement des demandes déposées par les industriels ;

– contribuer à l’application et à l'universalisation des instruments de réglementation ou d'interdiction de l'usage de certaines armes classiques (Convention de 1980 - CCW, Convention d’Ottawa sur les mines anti-personnel, Convention d’Oslo sur les armes à sous-munitions) ;

– participer activement au processus des Nations Unies visant à établir un Traité universel juridiquement contraignant sur la régulation du commerce des armes classiques ;

– soutenir la mise en œuvre du programme d’action des Nations Unies contre le commerce illicite des armes légères et promouvoir la diffusion de l’initiative française de lutte contre leur transport par voie aérienne.

Bilan 2011 :

– Traité sur le commerce des armes : participation active aux deux sessions du comité préparatoire à la conférence des Nations Unies sur le traité sur le commerce des armes qui doit se tenir en 2012, ainsi qu’aux nombreuses réunions consacrées à la préparation d’un traité, que cela soit dans un cadre bilatéral (Grande-Bretagne, Allemagne, Russie) ou dans des enceintes multilatérales (P5, UE). Organisation en coopération avec l’Unidir et la FRS d’un séminaire sur la mise en œuvre en mai à Genève et contribution à l’organisation de deux side-events en marge des deux comités préparatoires l’un portant sur la liste des armes à intégrer dans le champ d’application et l’autre sur la mise en œuvre du TCA dans le contexte Africain.

– Armes légères : outre les initiatives au sein de l’UE, poursuite des efforts dans le cadre de la mise en application du programme d’Action (PoA) sur la lutte contre le trafic illicite des ALPC avec la participation active à la réunion du groupe d’experts sur l’instrument de traçage international qui s’est réuni en mai 2011.

OBJECTIF n° 3 : Promouvoir le multilatéralisme

INDICATEUR 3.1 : Présence des Français et usage du français dans les organisations internationales (du point de vue du citoyen)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Taux d’"élections" remportées par la France ou des Français

% 93 100 100 100 82 100

2. Encadrement ONU % 5,93 5,94 5,9 5,9 5,9 5,9

3. Usage du français à l’ONU % 15 14 15 15 15 15

4. Nombre d’experts français déployés par le MAEE sur des fonctions politiques

Nombre - 15 15 12 11,5 17

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Commentaires techniques

Source des données : SP105 (Secrétariat du programme 105), NUOI (Direction des Nations Unies, des organisations internationales, des droits de l’homme et de la francophonie).

Sous-indicateur 1 : « Taux d’élections" remportées par la France ou des Français»

Mode de calcul : ce taux consiste à rapporter le nombre d’élections remportées par la France ou des Français au nombre d’élections pour lesquelles la France ou des Français étaient candidats. La décision de présenter des candidatures est généralement prise quelques mois avant le début de l'année de référence. Ce sous-indicateur porte sur les candidatures de la France ou de Français à des élections pour des instances décisionnelles d’organisations internationales du système des Nations Unies, des institutions de Bretton Woods, de l’OMC, de l’OCDE, de l’OSCE et du Conseil de l’Europe.

Objectif : l'objectif de ce sous-indicateur consiste à mesurer l'influence de la France en termes de capacité à remporter des élections dans le cadre d'enceintes multilatérales, ces résultats étant acquis au moyen d'une véritable action de diplomatie d'influence.

Bilan 2011 :

En 2011, le nombre des candidatures s’est largement accru avec 17 élections auxquelles la France ou des experts français se sont présentés. Sur ces 17 candidatures, on comptabilise 14 succès (82,4 %); les trois échecs étant les candidatures de la Cour des comptes au poste de commissaire aux comptes de l’OMS, de M. Frédéric Hébert au poste d’administrateur des Fonds internationaux d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution des hydrocarbures (FIPOL) et de M. Bruno Cathala à un poste de juge à la Cour pénale internationale (CPI). Parmi les 14 campagnes remportées, figurent les succès de M. Michel Jarraud à sa réélection au poste de secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), de M. Mathias Forteau à la Commission du droit international, de M. Jean-Pierre Cot au Tribunal international du droit de la mer, de M. Emmanuel Decaux au Comité des disparitions forcées, de la France au Conseil exécutif de l’OMM et de l’UNESCO et de la Cour des comptes aux mandats de commissaire aux comptes de l’UNESCO et de la CPI.

Sous-indicateur 2 : « Encadrement ONU »

Mode de calcul : ce sous-indicateur calcule la part de Français dans le nombre total d’administrateurs à l’ONU.

Objectif : l'objectif de ce sous-indicateur consiste à mesurer l'influence de la France en termes de capacité à promouvoir le recrutement de Français parmi les cadres des organisations internationales. Les résultats, qui dépendent aussi de la qualité des candidatures et de la compétitivité de l'offre, sont largement acquis au moyen d'une véritable action de diplomatie d'influence. Le MAEE, qui dispose d'une mission des fonctionnaires internationaux rattachée à la direction des Nations-unies, y consacre des ressources en centrale et dans le réseau.

Le pourcentage d’administrateurs français à l’ONU a progressé de 5,78 à 5,93% avec notamment un pourcentage de progression au niveau du secrétariat des Nations unies, assez remarquable cette année. Cinquième contributeur au budget, la France conforte sa seconde place derrière les États-Unis dans cette catégorie.

Bilan 2011 :

La France garde toujours la seconde place dans le système des Nations Unies, derrière les États-Unis, pour le nombre d’administrateurs (5,9% du total). Il convient de relever le recrutement de plusieurs français à des postes de direction au cours de l’année 2011, notamment au FNUAP et à l’OACI.

La résolution 65/247, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 2010, modifiant les critères de quota géographique, est favorable à la France car, selon ces nouveaux calculs, la France n’est plus à la limite de la surreprésentation comme c’était le cas depuis plusieurs années. Cela a permis d’ouvrir le concours de jeunes professionnels de l’ONU à des candidats français, ce qui n’avait plus été le cas depuis 8 ans. C’est une perspective encourageante qui permet d’entrevoir une relève à terme des cadres français. Par ailleurs, une stratégie de ciblage de postes en amont a été mise en place entre le ministère et ses représentations diplomatiques afin de promouvoir des candidatures françaises à des postes d’encadrement, en particulier dans les opérations de maintien de la paix.

Sous-indicateur 3 : « Usage du français à l’ONU »

Mode de calcul : ce sous-indicateur consiste à rapporter le nombre de discours en français au nombre total de discours prononcés pendant la session d’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU), qui se tient en septembre de chaque année. Ce calcul, qui n’était pas fait par les Nations unies, est réalisé systématiquement par le programme 105 depuis l’automne 2005.

Objectif : ce sous-indicateur fournit une mesure de l'influence de la France en termes de culture diplomatique par la pratique de notre langue. Compte tenu de la prédominance croissante de l'anglais comme principale langue de communication, le maintien d'une cible stabilisée est en soi ambitieux.

Bilan 2011 :

En 2011, 29 délégations se sont exprimées exclusivement ou partiellement en français lors de la session d’ouverture de l’AGNU, tandis que 34 ont distribué une version de leur intervention en langue française. On constate donc une progression par rapport aux années précédentes, qui répond aux efforts constants de la France ainsi que de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Sous-indicateur 4 - « Nombre d’experts français déployés par le MAEE sur des fonctions politiques »

Mode de calcul : comptabilisation à l’unité – nombre d’experts français déployés sur des missions de ce type.

Objectif : ce sous-indicateur permet d’illustrer la priorité donnée au déploiement d’experts politiques au sein des instances de l’Union européenne pour affirmer et valoriser la présence française.

Bilan 2011 :

Le budget consacré au déploiement d’experts français en 2011 est resté le même qu’en 2010. Le déploiement d’experts sur le terrain occupant des postes stratégiques permet de renforcer l’action multilatérale de la France en adéquation avec les priorités politiques. A travers cette action, la France consolide une politique active et ciblée de présence et d’influence françaises dans les missions civiles de l’Union Européenne et au sein d’organisations internationales.

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PLR 2011 55

Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

L'écart entre la prévision PAP 2011 et la réalisation 2011 s'explique par le fait que le nombre d'experts effectivement déployés est soumis à l'émission effective d'appels à candidatures par les structures d'emploi en cours d'année, aux candidatures que le Département est effectivement en mesure de proposer, au résultat positif ou négatif des procédures de sélection par rapport aux candidatures proposées par le Département ainsi qu'aux éventuelles démissions d'experts en cours ou en fin de mission.

INDICATEUR 3.2 : Evaluation du poids politique de la France dans les organisations internationales (du point de vue du citoyen)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

Taux de résolutions adoptées au conseil de sécurité de l’ONU à l’initiative de la France.

% 17,1 19 17 17 19 17

Commentaires techniques

Source des données : NUOI (Direction des Nations Unies, des organisations internationales, des droits de l’homme et de la francophonie) - directive NUOI/P.

Sous-indicateur 1. « Taux de résolutions adoptées au conseil de sécurité de l’ONU à l’initiative de la France »

Mode de calcul : pourcentage de résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies dont la France est l'auteur ou l'un des co-auteurs.

Objectif : l'activité du Conseil de sécurité varie d'une année sur l'autre en fonction de l'actualité internationale et des crises qui affectent la paix et la sécurité internationales. Pour autant, l'implication de la France dans la négociation des textes qui y sont adoptés se doit de demeurer soutenue afin de tenir notre rang de membre permanent, en particulier dans un contexte de négociation d'une réforme du Conseil. Dans cette perspective, il est important que la France soit en mesure d'être à l'origine ou co-rédacteur d'un nombre significatif de résolutions.

Bilan 2011 :

En 2011, 66 résolutions ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies (pour mémoire: 58 en 2010). L'accroissement de l'activité du Conseil de sécurité se poursuit et donne lieu à un effort soutenu pour permettre la prise en compte de nos vues dans ces textes : rédactions, initiatives, négociations soulignent l'implication constante de la France dans les activités du Conseil. Ceci se traduit également dans le taux de résolutions dont la France a été à l'origine, seule ou pour partie (une résolution sur cinq).

ANALYSE DES RÉSULTATS

Conformément à un engagement ancien et profond, la France contribue activement à l’avènement d’un monde multipolaire, fondé sur le droit et la justice. Membre fondateur de l’ONU et de toutes les organisations et agences qui forment la famille des Nations Unies, membre fondateur de l’UE et de toutes les organisations internationales européennes, notamment le Conseil de l’Europe et l’OSCE, membre fondateur de l’Alliance atlantique et de l’OCDE mais aussi du G7/G8, la France a toujours défendu l’idée que la vie internationale doit être organisée de telle sorte que tous les États mais aussi les organisations non-gouvernementales et la société civile puissent participer à l’édification d’un monde plus sûr, plus juste et prospère.

Dans cette perspective, l’action diplomatique de la France vise notamment à participer activement à toute grande négociation internationale dans quelque domaine que ce soit (politique, économique ou technique) de l’activité internationale mais aussi à contribuer, par ses propositions et son action diplomatique, à ce que les organisations internationales dont elle est membre sachent répondre aux défis actuels.

Elle a contribué, par ses propositions de résolutions et son action diplomatique, à ce que les organisations internationales dont notre pays est membre continuent à évoluer et à s’adapter aux défis de notre temps.

Parallèlement, la diplomatie française accompagne activement la redéfinition des formats de la diplomatie internationale, notamment au sein du G20 dont elle a assuré la présidence de novembre 2010 à novembre 2011, en veillant notamment à ce que notre pays y trouve toute sa place.

Par ailleurs, la présence française dans les instances de décision des grandes enceintes multilatérales est à la fois indicateur et vecteur de la capacité à assurer efficacement, sur la scène internationale, la promotion des positions de la France. Les efforts menés par la France afin de maintenir, voire accroître la présence française dans ces instances se poursuivent. Cette présence continue de se renforcer au sein des institutions onusiennes. Le succès des candidatures françaises aux différentes élections internationales participe à cette dynamique.

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56 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Suite à la réflexion menée sur les indicateurs de performance des programmes et sur l’inadéquation d’une évaluation chiffrée d’une partie de l’action diplomatique, le nombre d’indicateurs du programme est passé de 14 à 8 dans le PAP 2010. Le contenu des indicateurs supprimés a cependant été maintenu dans les PAP AEE 2010, 2011 et 2012 sous forme de sous-objectifs sans évaluation chiffrée, afin de continuer à retracer les principales avancées dans divers domaines tels que, dans l’objectif 3, les négociations et les réformes du système multilatéral. Par conséquent, ces sous-objectifs continuent à être présentés dans les RAP également, en sus des indicateurs chiffrés retenus à partir du PAP 2010.

LES PRINCIPALES NÉGOCIATIONS DANS LES ENCEINTES INTERNATIONALES DES NATIONS UNIES

1. Barème des Nations Unies

Finalité : obtenir une baisse de la quote-part de la France.

Bilan 2011

L’année 2011 a servi de préparation aux travaux de négociations qui se tiendront officiellement à l’automne 2012 à l’ONU. Inscrite à l’agenda de la 66e session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU, session d’automne), la question des barèmes a finalement été reportée à la première reprise de la 66e session, au mois de mars 2012. L’Union Européenne, sous l’impulsion conjointe de la France et du Royaume Uni, a recommandé la mise en place d’un groupe d’experts indépendants. L’objectif est de permettre que ce groupe puisse commencer ses travaux au printemps et rendre ses conclusions avant le début de la 67e session de l’AGNU en septembre 2012.

2. Lutte contre la corruption

Finalité : mettre en œuvre le mécanisme d’examen adopté lors de la 3ème Conférence des États Parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC - Doha, novembre 2009).

Bilan 2011

La France a été un des premiers pays à être examinés (par le Danemark et le Cap-Vert) dans le cadre du mécanisme de suivi de la Convention de Mérida (adopté à la 3ème conférence des États parties de novembre 2009 à Doha). Les examinateurs, qui ont été invités à effectuer une visite (facultative) ont pu constater que « la France avait mis en œuvre la CNUCC de manière très complète et satisfaisante », et qu’il y avait « très peu d’améliorations à apporter ». La 4e conférence des États parties (Marrakech, 24 – 2 octobre 2011) a permis de consolider les acquis. Les négociations des résolutions ont été marquées par un esprit coopératif. S'agissant de la participation des ONG, un premier pas vers un caractère plus inclusif du groupe d’examen de l’application (IRG) a été possible. Conformément à la position française, le principe du financement du mécanisme d'examen par le budget régulier a été confirmé. En 2012, il sera important de tirer parti du rôle accru confié à l’IRG en matière budgétaire où les discussions budgétaires s'annoncent difficiles.

3. Lutte contre le trafic de drogue et la criminalité transnationale organisée

Finalité : poursuite de nos efforts, dans l’ensemble des enceintes des Nations unies (Conseil de sécurité, Assemblée générale, commissions techniques, groupes de travail thématiques de l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime), pour mettre l’accent sur la menace sérieuse et croissante que constituent le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, menace connexe pour la paix et la sécurité internationales. Renforcement des dispositifs de coopération (internationale, régionale, bilatérale) et de l’assistance technique (notamment par le canal de l’ONUDC).

Bilan 2011

A l'occasion de la 54ème session de la commission des stupéfiants fin mars 2011, la France et le Burkina Faso ont organisé conjointement un événement de haut niveau sur les trafics de drogue et la criminalité organisée en tant que menace à la sécurité en l'Afrique de l'Ouest. Cet événement a permis, d'une part, à des pays africains directement frappés par ces trafics de mieux faire entendre leur voix et de jeter les bases d'un dialogue en vue d'une plus grande efficacité de la coopération internationale et régionale et, d'autre part, de valoriser l'engagement de la France dans la lutte contre les trafics de stupéfiants en Afrique de l'Ouest, notamment dans le cadre de la réunion ministérielle du G8 sur les routes transatlantiques de la cocaïne (10 mai 2011).

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PLR 2011 57

Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

4. Enfants dans les conflits armés

Finalité : veiller au renforcement de l’application des engagements et principes de Paris ainsi qu’au suivi des conclusions et des recommandations du groupe de travail sur les enfants soldats du Conseil de sécurité des Nations unies et de leur mise en œuvre par les États. Au niveau européen, renforcement de ces deux objectifs par la mise en œuvre des lignes directrices de l’Union européenne dans les 19 pays ciblés.

Bilan 2011

La France a soutenu l’adoption de la résolution 1998 du Conseil de sécurité (12 juillet 2011) qui a permis d’ajouter les attaques contre les écoles et les hôpitaux, et leur personnel, parmi les critères de listage des parties annexées au rapport annuel du Secrétaire général (« liste d’infamie »). La résolution 1998 demande également au Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés, auquel participe activement la France, d’envisager, dans un délai d’un an, des mesures visant à accroître la pression sur les parties qui persistent à commettre des violations sur les enfants en période de conflit armé. Il s’agit pour nous d’un point fondamental.

La France a organisé, avec l'UNICEF, le 4e Forum de suivi des engagements de Paris le 26 septembre 2011, afin de maintenir et de renforcer l’engagement politique des États et de développer de nouveaux programmes pour protéger les enfants concernés sur le terrain et permettre leur réintégration. Lors du quatrième Forum de suivi, la barre symbolique des 100 États ayant endossé les engagements a été franchie, avec cinq nouvelles adhésions (Angola, Arménie, Bosnie-Herzégovine, Costa Rica et Saint-Marin).

La France a pris une part active à la révision des lignes directrices de l’Union européenne sur les enfants dans les conflits armés (révision de la liste des pays prioritaires) et a pris part à la mise en œuvre de ces lignes directrices (démarches en vue de la ratification du protocole facultatif à la Convention sur les droits de l'enfant relatif aux enfants et aux conflits armés).

5. Orientation sexuelle et droits de l’homme

Finalité : poursuite des efforts en vue d’une dépénalisation de l’homosexualité.

Bilan 2011

Conformément à ses engagements, la France a mis en place un fonds de soutien destiné à financer les actions de la société civile, là où les besoins sont les plus importants, visant à lutter contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. La France a également participé à l’organisation d’un évènement parallèle en marge de l’Assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 2011 à New York sur le thème de la violence contre les jeunes en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre et continue de soutenir les ONG spécialisées demandant un statut consultatif auprès de l’ECOSOC (Conseil économique et social des Nations Unies). La France continue de promouvoir activement cette thématique dans les enceintes onusiennes. Elle a travaillé à l’élaboration de la déclaration conjointe sur la fin des actes de violence et des violations des droits de l’Homme fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre du 22 mars 2011 et de la résolution 17/19 sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre au Conseil des Droits de l’Homme en juin 2011. Le succès de cette nouvelle initiative témoigne de l’avancée constante de cette question au sein des Nations unies et parmi les États.

6. Droit des femmes

Finalité : création par le Conseil des droits de l’homme d’un rapporteur sur les discriminations contre les femmes dans la loi et dans la pratique.

Bilan 2011

Au Conseil des droits de l’homme, la France a atteint son objectif en obtenant l’adoption d’une résolution prévoyant la création d’un groupe de travail sur la question de la discrimination à l'égard des femmes dans la loi et dans la pratique (septembre 2010). Ce groupe de travail, le CAHVIO (Comité ad hoc pour prévenir et combattre la violence a l’égard des femmes et la violence domestique), a été effectivement mis en place en mai 2011. Au Conseil de l’Europe, la France a pris une part active à la négociation dans le cadre de ce comité d’experts d’un projet de « Convention sur la prévention et la lutte contre la violence a l’égard des femmes et la violence domestique », dont elle a été l'un des premiers signataires en mai 2011. Cette convention est en cours de ratification. La France est particulièrement engagée au sein du Conseil de sécurité dans la lutte contre les violences sexuelles, utilisées comme arme de guerre et dans la mise en œuvre des résolutions « Femmes, paix et sécurité » (résolutions 1325, 1820, 1888, 1889 et 1960). Elle a mis en place à titre national un plan d'action sur ce sujet en octobre 2010 pour la mise en œuvre duquel plusieurs réunions ont été organisées par le ministère des affaires étrangères et européennes en 2011. La thématique « Femmes, paix et sécurité » a été mise à l'ordre du jour du G8 sous présidence française. La France soutient

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58 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

également l’action d’ONU-Femmes, entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, dont elle était membre du Conseil d'administration en 2011.

LES PRINCIPALES RÉFORMES APPORTÉES AU FONCTIONNEMENT ET À L'ARCHITECTURE DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

1. Conseil de sécurité

Finalité : afin d’en conforter la légitimité et l’efficacité, soutenir le processus de réforme du Conseil de sécurité en l’élargissant à de nouveaux membres permanents (Allemagne, Brésil, Inde, Japon et plus juste représentation de l’Afrique) et non-permanents.

Bilan 2011

La France a poursuivi ses efforts en vue de favoriser la mise en place d'une véritable négociation sur la réforme du Conseil de sécurité, afin de le rendre plus représentatif du monde d'aujourd'hui. Nous avons rappelé notre soutien à l'initiative du groupe G4 (Allemagne, Brésil, Inde, Japon) et avons également poursuivi nos efforts pour dépasser les blocages actuels, en faveur d'une réforme intérimaire. Nos positions ont fait l'objet de nombreuses interventions tant aux Nations unies et dans d'autres enceintes multilatérales, que lors d'entretiens politiques bilatéraux.

2. Promotion et protection des droits de l’homme

Finalité : renforcer l’autorité et l’efficacité des institutions de promotion et de protection des droits de l’homme au Sommet du Millénaire.

Bilan 2011

La France a participé au travail de réflexion sur la revue du Conseil des droits de l'homme et s’est attachée à promouvoir, aux côtés de ses partenaires européens, des mesures concrètes durant l’ensemble du processus de négociation. Son action a permis d’éviter un affaiblissement du Conseil des droits de l'homme et de préserver ainsi l'indépendance et les prérogatives essentielles du Conseil.

OBJECTIF n° 4 : Assurer un service diplomatique efficient et de qualité

INDICATEUR 4.1 : Taux de dématérialisation des procédures (du point de vue de l’usager)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Taux d’inscription des étudiants étrangers dans une université française

% 83 84 85 - 85.4 85

2. Taux de dématérialisation des demandes d’actes d’Etat civil

% 73 81 75 - 82 80

Commentaires techniques

Source des données : Direction des systèmes d’information (DSI), Direction des Français à l’étranger et de l’administration (DFAE), Direction générales de la mondialisation (DGM), et Direction des ressources humaines (DRH).

Mode de calcul :

Pour le sous-indicateur 4.1.1 :

Numérateur : nombre total de demandes mondiales de visas pour études en France.

Dénominateur : nombre de dossiers de préinscription dématérialisés constitués auprès des Espaces Campus France à procédure CEF.

Pour le sous-indicateur 4.1.2 :

Numérateur : nombre de demandes de copies d’actes d’état-civil adressées par internet.

Dénominateur : nombre total de demandes reçues par le SCEC (service central d’état-civil).

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PLR 2011 59

Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Commentaires :

Les sous-indicateurs composant cet indicateur n’offrent dorénavant plus de marge de progression significative. L’indicateur est donc supprimé dans les prochains documents.

La suppression de cet indicateur a été également recommandée par le Comité Interministériel d’Audit des Programmes dans le cadre dernier audit du programme 105 (Recommandation N°14 de l’audit du P105 par le CIAP en 2010).

INDICATEUR 4.2 : Taux de mise en place effective du contrôle de gestion dans les postes (du point de vue de l’usager)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

Taux de mise en place effective du contrôle de gestion dans les postes

% 40 54 50 68 87 70

Commentaires techniques

Source des données : Mission ministérielle de contrôle de gestion (DAF/MMCG)

Mode de calcul :

Numérateur : nombre de postes entrés dans la démarche de contrôle de gestion

Dénominateur : nombre total des postes en capacité de répondre à l’extension du contrôle de gestion dans le réseau.

Commentaires techniques :

Sont exclues du périmètre de l’indicateur les très petites ambassades, en dehors de l’UE, les petites représentations permanentes et les petites sections consulaires, ces structures réduites étant très peu représentatives en termes de résultats pour le contrôle de gestion.

Le contrôle de gestion mis en œuvre au sein du programme 151 dans le réseau consulaire, procède d'un échange trimestriel entre le poste et la cellule de contrôle de gestion de la Direction des Français à l'étranger et de l'administration consulaire.

INDICATEUR 4.3 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

(du point de vue du citoyen)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

% 5,22 5,20 5,50 5,5 4,68 6

Commentaires techniques

Source des données : Direction des Ressources humaines (DRH)

Mode de calcul : La réalisation N correspond à l’année N. Le taux inscrit pour la réalisation 2011 est celui qui a été déclaré au FIPH-FP.

Pour le calcul du taux d’emploi direct, l’effectif total pris en compte est constitué de l’ensemble des agents rémunérés au 1er janvier de l’année écoulée., sauf les assistants techniques, les volontaires internationaux, les vacataires, les policiers et les militaires hors budget, ainsi que les recrutés locaux qui sont exclus du périmètre des effectifs soumis à l’obligation d’emploi.

L’effectif des bénéficiaires de l’obligation d’emploi est constitué de l’ensemble des personnes mentionnées par les articles L. 5212-2

Et L 5112.13 du code du travail, rémunérées au 1er janvier suivant l’année écoulée.

INDICATEUR 4.4 : Efficience de la fonction support (du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines

% 2,26 2,22 2,22 2,25 2,26 NC

- Effectifs gérés Effectifs physiques

15 866 15 564 15 219 15 402 14 887 14 769

2. Ratio d’efficience bureautique €/poste 1 140 1090 1 106 1092 1050 1 102

- Nombre de postes bureautiques Nombre de postes

16 000 16 000 15 800 15 800 15 500 15 550

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Commentaires techniques

Source des données : Direction des systèmes d’information (DSI) ; Direction des Ressources humaines/Bureau de la formation (DRH) ; Mission ministérielle de contrôle de gestion (MMCG)

Mode de calcul :

Le sous-indicateur 4.4.1. « Efficience de la fonction ressources humaines », développé dans le cadre d’une méthodologie interministérielle, rapporte :

-numérateur : les effectifs gestionnaires, conformément à la définition interministérielle retenue en 2006 pour cet indicateur (rapport Lacambre), comprennent les agents consacrant la majeure partie de leur activité à la gestion d’autres agents, sans pour autant les encadrer (la gestion de proximité faisant partie des fonctions de l’encadrement). Les effectifs concernés ici sont donc limités à la DRH, en centrale.

-dénominateur : l’effectif total du ministère, y compris les effectifs partiellement gérés (fonctionnaires détachés ou mis à disposition ; militaires hors budget).

Le sous indicateur 4.4.2. « Efficience bureautique » donne le coût annuel moyen du poste de travail bureautique en euros/poste, pour un parc donné de postes de travail. Il rapporte :

-numérateur : la somme des dépenses d’acquisition, d’infrastructure, de logiciels, de maintenance, de formation bureautique et dépenses de personnel ressource en administration centrale et sur l’ensemble du réseau à l’étranger (T2);

-dénominateur : le nombre de postes bureautiques physiques. Le nombre d’ETP est pris en compte si le nombre de postes physiques est supérieur au nombre d’ETP.

INDICATEUR 4.5 : Efficience de la gestion immobilière (du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Ratio SUB / SHON % 83 83 83 83 83 83

2. Effectif ETPT Nombre 15 514 15008 15 429 15402 15024 15 017

3. Ratio SUN / Poste de Travail m²/poste 140 (ratio SUB/Poste de travail cf RAP

2009)

- 135 (ratio SUB/poste de

travail)

- - 134 (ratio SUB/poste de

travail)

4. Ratio Entretien courant / SUB €/m2 4 6,9 5 4,6 5,9 4,7

5. Ratio Entretien lourd / SUB (en AE) €/m2 10 NC 7,5 7,96 NC

6. Ratio Entretien lourd / SUB (en CP) €/m2 7 1,4 NC 7,5 7,96 NC

7. Coût des travaux structurants € NC sans objet NC sans objet sans objet NC

Commentaires techniques

Source des données : Service des immeubles et de la logistique (SIL) ; Direction des Ressources humaines/Politique des RH (DRH) ; Direction du Budget (DAF-BUD).

Mode de calcul: l’indicateur a été développé suivant une méthodologie interministérielle.

Le service des immeubles du MAEE a entrepris un vaste chantier de fiabilisation et de mise à jour des surfaces de son parc immobilier. Les résultats ne pourront être exploités qu’en 2012 au plus tôt. Dès lors le MAEE ne pourra communiquer un ratio fiable SUN/ETPT de l’ensemble des implantations en France et à l’étranger que pour le PAP2014 (un échantillon représentatif du réseau à l’étranger sera pris en compte pour le PAP2013). En effet, jusqu’à présent seul le ratio SUB/Poste de travail pouvait être calculé, mais celui-ci ne rend aucunement compte de la réalité de l’occupation des surfaces de bureaux, car la SUB inclut l’ensemble du patrimoine immobilier du MAEE, en France et à l’étranger, et notamment des logements, des centres culturels et des lieux de culte.

INDICATEUR 4.6 : Respect des coûts et délais des grands projets d’investissement (du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Nombre de projets Nombre 4 4 3 8 6 1

2. Proportion des projets en dépassement % 25 20 0 12,5 33 0

3. Dépassement de coûts cumulés M€ 1,5 1,5 0 1,675 1,4 0

4. Proportion des projets en retard % 50 20 0 37,5 50 0

Commentaires techniques

L’indicateur a été développé suivant une méthodologie interministérielle. Il présente 3 projets informatiques et 3 projets immobilier supérieurs à 1 M€.

Grands projets informatiques

Le projet Magellan a pour objectif de poser les fondations d’un système d’information des ressources humaines (SIRH) rénové et d’en assurer le déploiement pour les gestionnaires et les agents. La trajectoire du projet a fortement été modifiée du fait du chantier ONP (Opérateur National de

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Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Paye). L’obligation interministérielle de converger vers un SIRH compatible ONP nécessite la mise en œuvre d’un projet en 3 phases étalées sur près de 7 ans. Conformément aux prévisions, La phase 1 (Marhs) a été mise en œuvre avec succès en janvier 2011, conformément au planning et au financement actualisés en 2009. Les phases suivantes (Sirhius et ONP) sont désormais traitées en projet interministériel ou le MAEE est minoritaire (pilotage par la Mission SIRHIUS rattachée au MINEFI). Ces phases ne sont donc plus éligibles aux grands projets d’investissement MAEE.

Le projet Schuman N est entré en service en janvier 2011 complet avec la généralisation du module rédaction, conformément au planning prévu. Le volet Schuman C (Télégramme CD et SD) a été déployé de manière généralisée le 30 janvier 2012. Le programme est ainsi achevé, sans dépassement financier par rapport à l’échéancier finalisé en 2009.

Le projet Datacenter recouvre 3 volets : la modernisation de l'exploitation avec l'introduction de la virtualisation serveurs, la mise en place d'un processus de reprise d'activité (PRA) en cas de problème de fonctionnement majeur du centre d'exploitation du Quai d'Orsay et la relocalisation du Datacenter. Les études pour la relocalisation du Datacenter du Quai ont été menées avec le SIL en 2011. En parallèle, des travaux ont été réalisés dans le centre actuel sur la climatisation, l'alimentation et le secours électrique. Le dossier actuel présente plusieurs scénarios envisageables de relocalisation. La décision restant à prendre, à ce stade l'opération de relocalisation est envisagée sur la période 2013-2014. Le projet d'évolution du Data Center n'a pas subi de dépassement de coût

Grands projets immobiliers

Durée

initiale du projet

Durée révisée du

projet

Ecart durée initiale et révisée

Coût initial du projet

Coût révisé du projet

Ecart coût initial et cout

révisé

Année d’initialisation

du projet an an an M€ M€ M€

Bangladesh Ambassade

franco-allemande

construction 2006 4 8 4 3 3,5 0,5

Royaume-Uni

Ambassade ravalement 2009 2 3 1 0,8 1,7 0,9

Serbie Ambassade Rénovation (façade

et toitures) 2009 5 5 0 1,1 1,1 0

La construction de l’ambassade franco-allemande au Bangladesh requiert un long travail de concertation avec les Allemands. L’écart des coûts observés provient de l’évolution locale des coûts de construction.

Le chantier de ravalement de façade de l’ambassade de France au Royaume-Uni a subi de nombreux aléas (découverte de problèmes structurels complexes) ayant nécessité une reprise de l’étude, une révision du programme de travaux et un rallongement de l’opération.

La 1ère tranche de l’opération (600 k€) de projet de rénovation (façade et toitures) de l’ambassade de France en Serbie a été livrée dans les conditions initiales. La seconde tranche sera lancée ultérieurement.

ANALYSE DES RÉSULTATS

L’objectif 4 présente 6 indicateurs chiffrés qui traduisent l’engagement du MAEE en matière de performance dans le cadre de la modernisation des politiques publiques.

Le vaste chantier de modernisation et de refonte de l’ensemble des indicateurs de contrôle de gestion, conduit en 2010, avait fixé l’objectif d’une généralisation rapide de la démarche de pilotage et d’aide à la performance par les indicateurs de gestion à l’ensemble des services à l’étranger en capacité de répondre à l’exercice. Cet objectif a bien été atteint. 227 postes multilatéraux dont 157 ambassades, 56 consulats généraux et 14 représentations auprès d’organisations internationales étaient dès le 4e trimestre 2011 incluses dans cette démarche au titre du programme 105. La quasi-totalité des Services de Coopération et d’Action Culturelle ont participé à l’exercice au titre des programmes 185 et 209. 40 postes consulaires, correspondant à la moitié des Français inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, y ont été associés au titre du programme 151.

Les efforts menés dans le cadre de la modernisation de la gestion des ressources humaines du ministère incluent la poursuite de la politique de recrutement de travailleurs handicapés. Cependant, la baisse de la réalisation 2011 en matière d’obligation d’emploi prévue par la loi est principalement due à la conjugaison des effets mécaniques de la mise à jour plus fine de la base de données des agents bénéficiaires et au nombre très important de départs à la retraite qui n’ont pas été encore totalement compensés par des recrutements de bénéficiaires de l’obligation d’emploi.

Par ailleurs, ces efforts ont également assuré la stabilisation du ratio gérants/gérés en dessous de 2,30 % depuis plusieurs exercices. La très légère remontée de ce ratio en 2011 par rapport à l’exercice précédent résulte d’une diminution des ETP proportionnellement plus importante que celle des effectifs gérants.

Les travaux de rationalisation entrepris sur les dépenses informatiques ont contribué à faire diminuer de 4 % le coût du poste bureautique mesuré par l’indicateur d’efficience bureautique, en réduisant notamment les frais liés aux volets infogérance-maintenance et gestion du matériel. De plus, les grands projets informatiques présentés dans l’indicateur 4.6 n’ont fait l’objet d’aucun dépassement de coût. Le seul retard de réalisation relevé résulte de facteurs extra-informatiques (réaménagement de locaux).

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62 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Enfin, les travaux sur la gestion du parc immobilier du MAEE se poursuivent. Les grands projets immobiliers sont établis et suivis avec la volonté de respecter les coûts et les délais. Les dépassements constatés résultent d’aléas tels que la découverte de problèmes en cours de chantier et l’évolution des coûts de construction.

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PLR 2011 63

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI Consommation

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

59 615 580 22 298 726 82 014 306 59 615 580 22 297 066 82 012 646 01 Coordination de l’action diplomatique 63 347 612 19 497 319 82 844 931 63 347 612 20 505 672 83 853 284

3 959 319 41 696 549 45 655 868 3 959 319 45 839 799 49 799 118 02 Action européenne

4 106 599 44 979 148 49 085 747 4 106 599 47 256 635 51 363 234

841 863 748 841 863 748 841 801 053 841 801 053 04 Contributions internationales

810 866 857 810 866 857 810 866 857 810 866 857

62 700 542 34 826 927 98 357 469 62 700 542 34 824 333 98 354 875 05 Coopération de sécurité et de défense 58 994 276 32 156 709 91 150 985 58 994 276 32 852 975 91 847 251

99 326 245 135 637 426 235 371 671 99 326 245 145 033 968 244 768 213 06 Soutien

104 374 448 141 350 817 245 725 265 104 374 448 158 340 833 262 715 281

322 420 983 176 261 788 500 564 771 322 420 983 175 689 291 499 992 274 07 Réseau diplomatique

339 114 525 176 877 321 515 991 846 339 114 525 182 332 428 521 446 953

Total des crédits prévus en LFI 548 022 669 1 252 585 164 1 803 827 833 548 022 669 1 265 485 510 1 816 728 179

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP +22 185 685 +127 958 696 +150 144 381 +22 185 685 +28 711 400 +50 897 085

Total des crédits ouverts 570 208 354 1 380 543 860 1 950 752 214 570 208 354 1 294 196 910 1 864 405 264

Total des crédits consommés 569 937 460 1 225 728 171 1 795 665 631 569 937 460 1 252 155 400 1 822 092 860

Crédits consommés - crédits ouverts -270 894 -154 815 689 -155 086 583 -270 894 -42 041 510 -42 312 404

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

PASSAGE DU PLF À LA LFI

Un amendement parlementaire a affecté le programme 105. 1,01 M€ en AE et 1,12 M€ en CP ont ainsi été déduits des crédits de fonctionnement. Les réserves parlementaires ont abondé le programme à hauteur de 0,21 M€.

MODIFICATIONS DE MAQUETTE

En 2011, le Programme 105 n’a pas connu de modification de maquette. Il a cependant été affecté par la création du programme 332 qui regroupe les crédits de l’État affectés au financement de la présidence française du G20 et du G8. La création de ce programme temporaire s’est traduite notamment par une baisse relative de l’activité du Service du protocole sur le programme 105.

JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES

Le programme 105 a été concerné par deux lois de finances rectificatives (LFR) et un décret d’avance. La première LFR, votée le 29 juillet 2011, a annulé 2,6 M€ en AE et CP. La deuxième LFR a été votée le 19 septembre 2011. Elle a annulé 3 M€ en AE et CP de crédits gelés sur le programme 105.

Le décret d’avance n°2011-1695 a annulé 7,75 M€ en AE et 2,49 M€ en CP hors titre 2. Par ailleurs, le décret d’avance a ouvert des crédits de titre 2 à hauteur de 18,92 M€ en AE et CP.

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64 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Hors titre 2, le programme 105 a bénéficié de transferts de crédits à hauteur de 4,5 M€ en AE et en CP, qui se décomposent de la manière suivante :

– Transferts entrants à hauteur de 7,66 M€ en AE et CP :

- un transfert du MINDEF de 4,5 M€ pour la mise en place de crédits au profit de représentations du ministère de la Défense ;

- un transfert du MINDEF de 2,9 M€ pour assurer les besoins de fonctionnement des postes à l’étranger relevant des services communs de gestion (0,12 M€) et pour contribuer au financement du coût des travaux de construction et de rénovation d’ambassades (2,78 M€) ;

- des transferts des ministères de la Défense, des Finances et de l’Intérieur au titre du financement des charges communes de fonctionnement des services de l’État à l’étranger (0,25 M€).

– Transferts sortants à hauteur de 3,16 M€ en AE et CP :

- un transfert vers le programme 144 au titre de la contribution annuelle du MAEE au Partenariat Mondial du G8 (PMG8) dans le cadre de la lutte contre les menaces nucléaires, biologiques et chimiques et de l’amélioration de la sûreté nucléaire (2,86 M€) ;

- un transfert vers le programme 178 au titre des frais engagés par le ministère de la Défense (MINDEF) pour les investigations menées au Mali par des magistrats et experts de police, afin de déterminer les circonstances de la mort d’un ressortissant français (0,2 M€) ;

- un transfert 0,1 M€ au titre de la contribution annuelle du MAEE au fonctionnement de la Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC).

Le montant total des transferts de crédits de titre 2 s’élève à 0,22 M€ en AE et CP. Il se décompose de la manière suivante :

– Transferts entrants à hauteur de 0,39 M€ en AE et CP ;

– Transferts sortants à hauteur de 0,17 M€ en AE et CP.

ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Sur le programme 105, les fonds de concours et attributions de produits s’élèvent à 3,6 M€ et concernent principalement la DCSD pour 1,4 M€ (participation du gouvernement canadien à une opération au Mali) et dans une moindre mesure la cession de biens mobiliers (0,5 M€), la location à l’étranger (0,4 M€), la valorisation du patrimoine immatériel du MAEE (0,5 M€), ainsi que les participations volontaires d’organismes extérieurs aux projets menés à l’étranger par les postes diplomatiques (0,5 M€).

RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ

En début de gestion 2011, les crédits votés par le Parlement ont été gelés à hauteur de 5% pour constituer la réserve de précaution. Cette dernière s’est chiffrée à 62,62 M€ en AE et à 63,26 M€ en CP.

Un premier dégel au printemps (1,8 M€) a permis de redoter l’enveloppe de coopération en matière de sécurité. Un dernier dégel de cette réserve est intervenu en fin de gestion à hauteur de 17 M€ en AE et 22,8 M€ en CP afin de couvrir les dépenses de contributions internationales restant à verser ainsi que le complément de dépenses au titre de l’opération de réhabilitation du bâtiment de l’ex UEO. Enfin 30,44 M€ ont été libérés en toute fin d’année, correspondant à une contribution de 26,44 M€ non appelée à une opération de maintien de la paix ainsi que à un montant de 4 M€ destiné à des travaux de sécurité. Cette somme sera demandée en report en 2012.

La fongibilité est régulièrement utilisée tant par les postes que par le Département pour ajuster les dépenses aux priorités identifiées en cours d’année. Il peut s’agir de financement de petits travaux d’entretiens, d’achat de mobilier, voire de gratifications dues aux stagiaires.

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PLR 2011 65

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois (ETPT) Dépenses

Écart à la LFI 2011

Transferts de gestion

2010

Réalisation

2010

LFI

2011

Transfertsde gestion

2011

Réalisation

2011

(après transferts)

Effet des mesures de

décentralisation, transferts et des

corrections techniques

Évolution des effectifs entre2010et 2011

Réalisation

2011

Catégorie d’emplois

1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 5 - 4 - (2 - 1) - 6

Titulaires et CDI en administration centrale

-1 2 249 2 270 -1 2 216 -53 -7 -26 150 086 404

Titulaires et CDI dans le réseau 1 606 1 613 1 584 -29 +44 -66 229 052 076

CDD et volontaires internationaux

530 568 543 -25 +1 +12 39 665 759

Militaires 691 732 671 -61 -1 -19 95 763 899

Agents de droit local 2 995 3 142 3 018 -124 +83 -60 55 369 322

Total -1 8 071 8 325 -1 8 032 -292 120 -159 569 937 460

Catégorie Prévision LFI

(AE = CP)

Consommation

(AE = CP)

Rémunérations d’activité 418 180 215 439 591 679

Cotisations et contributions sociales 126 101 636 125 826 420

dont contributions au CAS Pensions 94 872 917 92 870 870

Prestations sociales et allocations diverses 3 740 818 4 519 361

ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont départs

en retraite

Mois moyen des sorties

Entrées dont primo recrutements

dont mouvements entre programmes

du ministère

Mois moyen des entrées

Schéma d’emplois du programme

Titulaires et CDI en administration centrale 449 168 8 422 105 9 -27

Titulaires et CDI dans le réseau 262 9 233 9 -29

CDD et volontaires internationaux 211 7 186 6 -25

Militaires 312 8,5 294 8,5 -18

Agents de droit local 268 7 231 7 -37

Total 1 502 168 1 366 105 -136

Nota : 1 Contrairement au PAP, les données indiquées incluent les permutations d’agents titulaires et CDI entre les catégories G1 (administration

centrale) et G2 (postes à l’étranger).

Nota : 2. Les entrées et sorties définitives des titulaires et CDI s’opèrent par convention à partir de la catégorie G1 (i.e. depuis l’administration centrale).

REMARQUES SUR LES CRÉDITS DE PERSONNELS DES QUATRE PROGRAMMES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES

Consommation d’ETPT

Le décompte des effectifs titulaires et contractuels civils de droit français (catégories d’emploi G1 à G3), issu des applications de gestion RH du ministère des affaires étrangères et européennes, est cohérent avec les données issues des restitutions de l’outil de décompte des emplois interministériel (ODE) sur l’ensemble de l’année 2011 (différence de moins de 20 ETPT).

S’agissant des militaires hors budget (catégorie d’emploi G4), les données sont communiquées par les deux services utilisateurs du ministère (direction de la coopération de sécurité et de défense, service de la sécurité diplomatique).

La consommation d’ETPT des agents de droit local (catégorie d’emploi G5), dont la gestion et la paye sont largement déconcentrées, s’appuie sur les données communiquées mensuellement par chacun des postes à l’étranger et sur le suivi de gestion à l’administration centrale.

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66 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La consommation d’ETPT s’établit à 14.888 ETPT, soit 96,66% du plafond d’emplois ministériel (15.402 ETPT), contre 97,34%, en 2010.

La répartition des agents par corps des effectifs titulaires du MAEE (soit le tiers de l’effectif) en janvier 2011 est la suivante (elle inclut les détachés dans les corps du MAEE, les titulaires MAEE en position de détachement ou de disponibilité) :

EFFECTIFS Tranche d'âge

Cat Corps 20-25 26-30 31-35 36-40 41-45 46-50 51-55 56-60 61-65 >66 Total

AMBF 2 3 5

MP 6 38 66 55 1 166

CAE 2 30 76 96 122 124 127 90 63 1 731

SAE 20 71 88 94 91 68 74 112 83 701

A

ASIC 2 7 15 14 11 17 12 1 79

SCH 11 42 62 89 105 105 161 182 66 1 824 B

SESIC 1 9 11 19 14 30 47 28 6 165

ADJADM 13 125 269 519 554 501 525 462 213 3 3184 C

ADJTEC 3 2 9 15 32 47 50 34 13 205

Total 50 281 522 847 932 892 1039 988 503 6 6060

AMBF : Ambassadeur de France

MP : Ministre plénipotentiaire

CAE : Conseiller des affaires étrangères

SAE : Secrétaire des affaires étrangères

ASIC : Attaché des systèmes d’information et de communication

SCH : Secrétaire de chancellerie

SESIC : Secrétaire de chancellerie d’information et de communication

ADJCH : Adjoint administratif de chancellerie

ADJTEC : Adjoint technique de chancellerie

Consommation d’ETPT par catégorie d’emplois

La consommation des effectifs titulaires et CDI à l’administration centrale (catégorie d’emploi G1) est inférieure d’environ 126 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emploi (soit une consommation de la dotation à hauteur de 95,99%). Le schéma d’emplois réalisé en 2011, hors mesures de transfert, s’établit à -53 ETP.

La consommation d’ETPT des effectifs titulaires et CDI à l’étranger (catégorie d’emploi G2) est pour sa part très proche de la répartition initiale du plafond d’emploi (avec une consommation de -26 ETPT, soit 99,1% de la dotation). On note ainsi une légère surconsommation de 10 ETPT sur le programme 151, compensée par une sous-consommation sur les autres programmes (-29 ETPT pour le programme 105, -4 ETPT sur le programme 185 et -3 ETPT sur le programme 209).

La consommation exprimée en ETPT, qui reflète une moyenne annuelle, ne prend en compte qu’à raison d’un tiers environ l’effet des suppressions d’ETP qui interviennent essentiellement à l’automne, au moment des mouvements entre administration centrale et étranger. Le schéma d’emplois réalisé en 2011, hors mesures de transfert, s’établit à -45 ETP.

La consommation d’ETPT des effectifs contractuels (contractuels en administration centrale et à l’étranger ainsi que vacations en centrale sont regroupés dans la catégorie d’emploi G3) est nettement inférieure à la répartition initiale du plafond (95,88% de la dotation). Cette sous-consommation d’environ 133 ETPT, est essentiellement liée, en dehors du respect de la trajectoire RGPP :

– à la durée inhérente de la procédure de recrutement des experts techniques internationaux (ETI), qui s’étale sur une durée minimale de six mois (cotation des postes, appel à candidatures, procédure de sélection des candidats, agrément des autorités du pays de résidence, signature du contrat) ;

– à des vacances de postes de CDD du réseau dont les relèves n’ont pas pu être effectuées rapidement compte tenu de la difficulté à pourvoir certains postes ;

– au rapatriement de Volontaires Internationaux du SAHEL, en raison de conditions de sécurité insuffisantes.

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PLR 2011 67

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Le schéma d’emplois réalisé en 2011, hors mesures de transfert, s’établit de ce fait à -35 ETP.

La consommation d’ETPT des militaires hors budget, catégorie d’emploi G4 (coopération militaire et de défense, gendarmes gardes de sécurité) est inférieure d’environ 61 ETPT à la répartition initiale du plafond (soit une consommation de 91,67% de la dotation) qui s’explique essentiellement par des congés de fin de campagne inférieures aux prévisions et par les aléas des projets de coopération dans le domaine défense/armement.

Le schéma d’emplois réalisé en 2011, hors mesures de transfert, s’établit à -18 ETP.

Enfin, la consommation d’ETPT d’agents de droit local (catégorie d’emploi G5) est inférieure d’environ 168 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emploi (soit une consommation de 96,88% de la dotation).

Cette consommation comprend des vacations, qui représentent environ 3% de la consommation d’ETPT de cette catégorie.

Or, ces vacations connaissent de fortes variations conjoncturelles, particulièrement en 2011 du fait des renforts accordés, en fin d’année, pour la préparation des listes électorales. Le schéma d’emplois réalisé en 2011, hors mesures de transfert, s’établit à -13 ETP.

Catégories d'emplois Schéma d'emploi

réalisé en 2011

G1 Titulaires/CDI centrale -53

G2 Titulaires/CDI étranger -45

G3 CDD détachés

G3 CDD non titulaires

-35

G4 Militaires -18

G5 Agents de droit local -13

Total -164

Crédits ouverts

La LFI 2011 du titre 2 du ministère des affaires étrangères et européennes était de 1.048,39 M€ (CAS et hors CAS). Elle a connu les mouvements suivants en gestion :

- Décret de transfert (MINDEF) : +0,39 M€ - Décret de transfert (DISIC) : -0,17 M€ - Décret d’avance : +31,73 M€

Le premier décret de transfert est en provenance du ministère de la défense (0,39 M€) pour la rémunération de ses personnels à l’étranger. Le second (0,17 M€) correspond à la contribution du ministère à la création de la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC) auprès des Services du Premier ministre.

Un décret d’avance (31,7 M€) est intervenu à la fin novembre pour couvrir principalement la perte au change-prix des rémunérations des personnels expatriés (agents titulaires, contractuels) et des personnels de droit local, ainsi que pour annuler les crédits sans objet prévus pour les contributions au CAS pensions civiles et militaires

Au total, les crédits ouverts, après mouvements, se sont établis à 1.080,34 M€.

Crédits consommés

La consommation des crédits s’est élevée à 1.078,17 M€. Le reliquat de crédits ouverts s’est établi à 2,17 M€. Le taux de consommation en Titre 2 par rapport aux crédits inscrits en LFI n’est pas pleinement pertinent, compte tenu du financement en gestion des variations de change et de prix. Le taux de consommation par rapport à la totalité des crédits ouverts en 2011 (LFI ajustée des ouvertures et annulations) est de 99,7%.

Le reliquat de 2,17 M€ de crédits non utilisés résulte de plusieurs facteurs :

– des marges prudentielles nécessaires pour ne pas courir le risque d’une rupture de trésorerie sur un programme en particulier en raison des mouvements importants de personnels d’un programme à l’autre en fin de gestion ;

– des fonds libres issus des marges de prévision que les postes à l’étranger conservent pour assurer en fin de gestion les rémunérations des agents de droit local compte tenu des variations de change ;

– un reliquat de crédits de contribution aux pensions (CAS pensions civiles et militaires) non utilisés.

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68 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Coûts moyens

Depuis 2007, le PLF est établi sur la base de coûts moyens différenciés par programme et par catégorie d’emploi. Au vu de l’exécution 2011, les coûts annuels moyens ministériels (hors prestations sociales) par catégorie d’emploi sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21 Catégorie 22

hors CAS

Catégorie 22

CAS pension

Coût moyen

1 – Titulaires et CDI à l’administration centrale 43 388 6 453 16 150 65 991

2 – Titulaires et CDI à l’étranger 114 923 4 243 14 030 133 193

3 – CDD et volontaires internationaux 63 930 6 150 6 987 77 067

4 – Militaires 103 300 3 579 35 958 142 837

5 – Agents de droit local 20 232 3 533 - 23 766

PROGRAMME 105

Consommation d’ETPT

La consommation du programme 105 s’est établie au total à 8.031,61 ETPT pour une dotation de 8.325 ETPT (soit 96,48% de la dotation).

La présentation par catégorie d’emploi est notée plus haut (remarques liminaires concernant l’ensemble des programmes).

Crédits de personnel

La consommation des crédits du Titre 2 s’est établie à 99,95% des crédits ouverts (LFI ajustée des ouvertures et annulations). Le reliquat de crédits s’est élevé à 0,27 M€ (soit 0,04%) et résulte notamment de marges prudentielles conservées à la fois au niveau du programme et au niveau des postes pour la rémunération des personnels de droit local.

Coûts moyens

Au vu de l’exécution 2011, les coûts moyens annuels du programme 105 (hors prestations sociales) par catégorie de personnel sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21 Catégorie 22

hors CAS

Catégorie 22

CAS pension

Coût moyen

1 - Titulaires et CDI à l’administration centrale 43 696 6 178 16 461 66 335

2 - Titulaires et CDI à l’étranger 123 017 3 577 18 014 144 607

3 - CDD et volontaires internationaux 56 724 7 943 6 890 71 557

4 - Militaires 103 300 3 579 35 958 142 837

5 - Agents de droit local 15 845 2 282 - 18 127

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE

Service ETPT LFI 2011

ETPT Réalisation 2011

ETP au 31/12/2011

Administration centrale 2 270 2 457 2 437

Services régionaux

Services départementaux

Opérateurs

Services à l’étranger 4 755 5 575 5 579

Autres 1 300

Total 8 325 8 032 8 016

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PLR 2011 69

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action LFI 2011 Réalisation

ETPT ETPT

01 Coordination de l’action diplomatique 951 926

02 Action européenne 29 29

05 Coopération de sécurité et de défense 412 401

06 Soutien 1 569 1 528

07 Réseau diplomatique 5 364 5 148

Total 8 325 8 032

Transferts de gestion -1

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

intégralement partiellement Total

autres G4 + policiers

ETP 14 036,91 816,24 14 853,15

Effectifs gérants 336,85 2,40 % 41,27 % 2,27 %

- administrants et gérants 173,4 1,24 % 21,24 % 1,17 %

- organisant la formation 87,6 0,62 % 10,73 % 0,59 %

- consacrés aux conditions de travail 40,95 0,29 % 5,02 % 0,28 %

- consacrés au pilotage et à la politique des compétences 34,9 0,25 % 4,28 % 0,23 %

Le ratio global gérants/gérés, qui s’établit à 2,27%, fait l’objet d’une méthodologie commune à tous les ministères.

La gestion administrative des agents du ministère est très centralisée, et s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emploi ministériel. Tous les postes de travail des gestionnaires sont imputés sur le programme 105 ; les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Il n’est donc pas pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Aussi, les ratios ci-dessus s’appliquent-ils à l’ensemble du plafond d’emploi ministériel.

Le périmètre des effectifs gestionnaires est limité à la Direction des ressources humaines, en administration centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des personnels de recrutement local, par des agents dont la gestion administrative ne constitue le plus souvent qu’une fraction du temps de travail.

Les effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences relèvent de la sous-direction de la politique des ressources humaines.

Les effectifs consacrés aux conditions de travail regroupent les agents de la Mission pour l’action sociale (MAS).

Les ETP organisant la formation appartiennent au Département de la formation et à l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires.

Les autres agents de la DRH sont rassemblés dans les effectifs « administrants et gérants ».

Le périmètre des effectifs partiellement gérés comprend les militaires hors budget et les policiers, gérés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion avec le ministère de l’intérieur. Dans ces deux cas, la gestion statutaire et une part significative de l’affectation sont assurées par les ministères d’origine.

Les « autres agents » suscitent également tous les actes de gestion normale. Les 1274 agents détachés sur emploi ou sur contrat génèrent autant d’actes de gestion au MAEE, même si leur carrière reste gérée par leur administration d’origine.

Enfin, les gestionnaires assurent également la gestion administrative des agents hors plafond d’emplois : 243 agents en disponibilité, 29 en congés parental, 163 détachés sortants, 17 en congés sans traitement et 130 agents affectés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion au ministère chargé de l’immigration. Ces agents suscitent tous une activité de gestion administrative et statutaire, ceux qui sont affectés au ministère de l’immigration génèrent également au ministère des Affaires étrangères et européennes des activités d’affectation.

Toutes les données sont exprimées en ETP, et supposent que la proportion de chaque statut soit constante.

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70 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

(en millions d’euros)

Socle Exécution 2010 retraitée 466,4

Exécution 2010 hors CAS Pensions 466,1

Changements de périmètre du programme 2011/2010 0,5

Débasage/rebasage dépenses non reconductibles -0,2

Impact du schéma d'emplois -9,9

EAP schéma d'emplois de l’année n-1 -4,5

Schéma d'emplois de l’année n -5,4

Mesures catégorielles 4,2

Mesures générales 2

EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 0,7

Augmentation du point d'indice de l’année n

GIPA 0,1

Mesures bas salaires 1,1

GVT solde 1,8

GVT positif 3,3

GVT négatif -1,5

Autres 12,5

Total 477

Le retraitement de l’exécution 2010 hors CAS Pensions correspond aux changements de périmètre liés aux transferts intervenus en PLF 2011 et en gestion, soit 0,46 M€.

Les dépenses non reconductibles intervenues en 2010 (-0,24 M€) sont également débasées et concernent les dispositifs tels que la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), le compte épargne-temps (CET) et les mesures de restructuration.

Dans le cadre du programme 105, l’impact du schéma d’emploi (extension en année pleine des suppressions réalisées en 2010 et impact des suppressions réalisées en 2011) a conduit à réaliser une économie évaluée à 9,86 M€. Pour l’ensemble du ministère, l’économie liée au schéma d’emploi est de 16 M€, contre 7 M€ de programmés. Les économies supplémentaires tiennent à l’avance prise sur la suppression d’ETPT, à hauteur de -235 ETPT, contre une programmation en LFI de -85 ETPT (hors mesure de correction technique du plafond d’emploi de -75 ETPT et hors transfert de -27 ETPT en PLF 2011).

Les diverses mesures de revalorisation des rémunérations ont relevé à la fois des mesures catégorielles et générales (dont l’effet report de la revalorisation du point d’indice intervenu au 1er juillet 2010).

La ligne « Autres » regroupe l’impact du change-prix sur les rémunérations des agents titulaires et contractuels à l’étranger, l’évolution de la dépense de rémunération des agents de droit local dont la perte au change, le paiement de dépenses exceptionnelles et non reconductibles (entre autres indus sur rémunérations non pris en compte dans le logiciel Chorus en 2011, paiement d’indemnités exceptionnelles CSG et d’indemnités de sujétion spéciale pour les personnels policiers, paiement à jour de cotisations de protection sociale pour les volontaires internationaux, transferts en gestion). Elle comprend également les mesures de restructuration, la dépense liée au compte épargne temps et la variation des prestations sociales.

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PLR 2011 71

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Coûts d’entrée (1) Coûts de sortie (1)

Catégorie d’emplois Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Titulaires et CDI en administration centrale 35 130 38 411 52 386 49 562

Titulaires et CDI dans le réseau 108 307 119 621 142 935 133 762

CDD et volontaires internationaux 72 541 60 757 72 541 65 961

Militaires 97 479 107 859 97 479 109 679

Agents de droit local 18 205 20 410 18 205 20 410

(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

Nota sur les coûts d’entrée et de sortie : le calcul des coûts moyens selon le périmètre requis (hors CAS) est complexe compte tenu de la nomenclature des catégories d’emploi. D'une part, elles ne recouvrent pas les regroupements statutaires ou de corps. D'autre part, la catégorie d’emploi G3 agrège des agents contractuels CCD et des agents titulaires détachés sur emplois. Enfin, les agents titulaires et CDI du ministère sont amenés à permuter entre les deux catégories d’emploi G1 et G2, selon leur affectation en France ou à l'étranger (les durées moyennes d’affectation étant de trois ans). Retenir les entrants et sortants « définitifs » du ministère nécessite des retraitements de flux.

La comparaison entre prévision et réalisation doit en outre tenir compte de l'hétérogénéité des personnels au sein d'une même catégorie d'emploi (par exemple, parmi les entrées et sorties définitives de la catégorie d’emploi G3 -agents contractuels en CDD-, les parts des recrutements par type de contrat (volontaires internationaux, contractuels expatriés, contractuels en administration centrale) évoluent d'une année sur l'autre.

Pour les trois catégories d’emploi G2, G3 et G4 regroupant l’ensemble des agents expatriés, ces coûts intègrent les indemnités de résidence à l’étranger qui sont revues chaque trimestre, selon les évolutions monétaires de change et de prix de chaque pays, afin de maintenir constant le pouvoir d'achat des agents expatriés (en cas d'appréciation de l'euro, les indemnités sont diminuées pour neutraliser les effets d'aubaine, en cas de dépréciation, les indemnités sont augmentées pour compenser la perte de pouvoir d'achat). Par conséquent, les coûts sont susceptibles de varier d'une année sur l'autre.

Pour la catégorie d’emploi G5 des agents de droit local (non soumis au CAS pensions), les données disponibles ne permettent pas d'identifier et, partant, d'exclure les charges liées aux pensions, dont les régimes varient sensiblement selon les législations et organismes locaux.

MESURES GÉNÉRALES

L’extension en année pleine de l’augmentation du point d’indice 2010 s’est élevée à 1,07 M€. Pour le seul programme 105, le coût en année pleine de cette augmentation est estimé à 0,74 M€, en 2011.

L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008, a représenté pour le ministère un coût de 0,15 M€, dont 0,08 M€ pour le seul programme 105.

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72 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETP concernés

Catégories Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure

Mois Coût 2011 Coût en année pleine

Mesures statutaires 2 066 546 2 066 546

Revalorisation des ADL 3 320 G5 Agents de droit local 01/2011 12 1 952 260 1 952 260

Revalorisation des CDI et CDD 336 G1 et G3 01/2011 12 114 286 114 286

Mesures indemnitaires 2 156 469 3 922 596

Autres mesures en admnistration centrale 2 203 G1 MP, CAE, secrétaires des affaires étrangères, secrétaires de chancellerie, SESIC, ASIC, adjoints techniques, adjoints administratifs

01/2011 12 106 160 106 160

Dispositif de fin d’activité (DFA) 8 G1 01/2011 12 576 381 576 381

Revalorisation des primes (A-B-C) 2 203 G1 MP, CAE , secrétaires des affaires étrangères,, secrétaires de chancellerie, SESIC, ASIC, adjoints techniques, adjoints administratifs

08/2011 05 901 400 1 522 470

Réforme de l’indemnité de résidence à l’étranger

719 G2 Adjoints administratifs, adjoints techniques

09/2011 04 572 528 1 717 585

Total 4 223 015 5 989 142

Les crédits du retour catégoriel ont été principalement consacrés aux mesures en faveur des agents de droit local pour près de la moitié de l'enveloppe et à la revalorisation de la rémunération des agents de catégorie C (30 % de l’enveloppe). Cette revalorisation comprend la mise en place de la fonctionnalisation des indemnités de résidence à l’étranger (IRE) entrée en vigueur au 1er septembre 2011, induisant une revalorisation des IRE pour 43 % des agents C en poste à l’étranger ainsi que l'augmentation des primes en administration centrale des agents de catégorie C.

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

Réalisation 2010 LFI 2011 Réalisation 2011

Contributions employeurs au CAS Pensions 91 908 299 94 872 917 92 870 870

Civils (y.c. ATI) 67 263 718 69 458 912 68 641 207

Militaires 24 644 581 25 414 005 24 229 663 Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)

Cotisation employeur FSPOEIE

La contribution du programme 105 au CAS Pensions s’élève à 92,9 M€, soit 73,2% de la contribution de la mission « Action extérieure de l’Etat » qui s’élève à 126,8 M€.

La cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) pour les personnes titulaires et non titulaires du ministère a été de 3,9 M€.

La cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,7 M€.

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PLR 2011 73

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de bénéficiaires

Prévision Réalisation

Congés de longue durée 23 419 485 356 573

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 193 1 539 480 1 664 376

Revenus de remplacement du congé de fin d’activité 0 0 0

Remboursement domicile travail 2 106 686 785 746 639

Capital décès 3 0 66 156

Allocations pour perte d’emploi 429 473 617 655 319

Autres 621 451 1 030 298

Total 3 740 818 4 519 361

Nota bene : les bénéficiaires sont des effectifs physiques.

Les dépenses au titre des prestations sociales ont représenté un montant de 4,5 M€ en 2011 pour les dépenses PSOP et HPSOP (ex : chômage) et enregistrent une augmentation de 11% par rapport à 2010.

La rubrique « Autres » comprend l’ensemble des dépenses non listées dans le tableau qui sont notamment des prestations facultatives (aides individuelles au logement, allocations pour enfants handicapés), mais également des dépenses réalisées pour les militaires et les agents de droit local. Pour ces deux catégories d’emploi, les prestations sociales sont déterminées par les postes à l’étranger et le nombre des bénéficiaires n’est pas connu.

En comparaison avec les données enregistrées pour cette même rubrique en 2010, le montant des prestations sociales accordées aux militaires, aux agents de droits local et les prestations facultatives n’ont augmenté que de 8% (RAP 2010 : 951 303 €). L’augmentation concerne essentiellement les prestations à destination des agents de droit local en raison de l’application des législations locales de protection sociale.

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

Type de dépenses Effectif concerné (ETP)

Réalisation Titre 3

Réalisation Titre 5

Total

Restauration 264 023 1 382 246 1 382 246

Logement 643 1 084 820 1 084 820

Famille, vacances 726 1 451 520 1 451 520

Mutuelles, associations 1 300 000 1 300 000

Prévention / secours 3 193 11 199 11 199

Autres 20 255 436 255 436

Total 5 485 221 5 485 221

Le chiffre de 264 023 indiqué pour la restauration correspond au nombre de repas servis.

L’intégralité de la dépense réalisée par le ministère des Affaires étrangères et européennes au titre de l’action sociale est imputée sur le programme 105.

La dépense réalisée au titre de la restauration concerne le coût social des repas pris dans les trois restaurants administratifs du ministère (236 929 repas servis) ainsi que dans les restaurants inter-administratifs ou d’entreprise pour les agents travaillant sur des sites extérieurs en région parisienne (27 094 repas servis).

Les 1 084 820 € consacrés au logement ont permis, d’une part, la réservation de quinze nouveaux logements sociaux et, d’autre part, le règlement des soldes dus pour une dizaine de logements livrés en 2011 au titre des réservations

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74 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

souscrites en 2010. Malgré une dotation complémentaire de 500 000 €, il n’a pas été possible de satisfaire l’intégralité des demandes en attente ni de maintenir au niveau de 2010 le nombre de réservations de logements (42 en 2010 contre 15 en 2011).

En 2011, 1 451 520 € ont été versés au titre des différentes œuvres d’action sociale, dont 1 211 520 € à l’Association des Œuvres Sociales (ADOS) et 240 000 € à six associations à caractère social.

La contribution financière à la Mutuelle des Affaires étrangères a été de 1 300 000 €.

La dépense de prévention représente uniquement le coût de la médecine de prévention, dont l’activité ordinaire s’est traduite par 3 193 consultations en 2011, plus de la moitié concernant les visites de départ en poste, les autres étant dédiées notamment au recrutement, à la titularisation, à la visite quinquennale ou à une surveillance médicale spéciale.

Les autres types de dépenses, soit 255 436 €, concernent le coût de la réservation de 20 berceaux en crèche à proximité du site de La Convention ainsi que l’accompagnement de personnes souffrant de déficiences auditives.

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PLR 2011 75

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

AUTORISATIONS

D'ENGAGEMENT CRÉDITS

DE PAIEMENT

AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*)

(E1) (P1)

1 380 543 860 1 294 196 910

AE engagées en 2011

Total des CP consommés

en 2011

(E2) (P2)

1 225 728 171 1 252 155 400

AE affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

(E3) (P3) = (P2) - (P4)

105 195 069 47 953 083

AE non affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements 2011

(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)

49 620 620 1 204 202 317

RESTES À PAYER

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 brut

(R1)

221 277 222

Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010

(R2)

-3 942 139

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 net

CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)

217 335 083 47 953 083 169 382 000

AE engagées en 2011

CP consommés en 2011 sur engagements 2011

Engagements 2011 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)

1 225 728 171 1 204 202 317 21 525 854

Engagements non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R6) = (R4) + (R5)

190 907 854

Estimation des CP 2012 sur engagements non

couverts au 31/12/2011 (P5)

24 862 112

Estimation du montant maximal des CP

nécessaires après 2012 pour couvrir les

engagements non couverts au 31/12/2011

NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

(P6) = (R6) - (P5)

166 045 742

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76 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ANALYSE DES RÉSULTATS

Les engagements non couverts par des paiements au 31/12/2011 concernent principalement :

– le loyer du bâtiment de la Courneuve (125,5 M€) ;

– le contrat triennal passé pour la desserte aérienne de Strasbourg (6,36 M€) ;

– les charges de 2011 restant à payer en 2012 (5,06 M€) ;

– des opérations sur marchés pluriannuels dont une grande partie correspond à des AE placés sur marchés à bons de commande dans Accord, basculées sur des réservations de crédits dans Chorus mais dont le solde non consommé sera annulé fin 2012.

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PLR 2011 77

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 : Coordination de l’action diplomatique

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 59 615 580 22 398 726 82 014 306 63 347 612 19 497 319 82 844 931

Crédits de paiement 59 615 580 22 397 066 82 012 646 63 347 612 20 505 672 83 853 284

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 19 778 093 16 716 963 19 776 621 17 720 587

Subventions pour charges de service public 304 500 304 500

FDC et ADP prévus 100 000 100 000

Le total des crédits déclinés ci-dessous présente une différence avec le tableau situé en en-tête de titre du fait d’erreurs d’imputation entre les titres 3 et 6 de l’action (+0,24 M€ en AE et en CP), ainsi que d’imputation de dépenses sur l’action 7 (+0,20 M€ en CP).

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT HORS CDC

Consommation AE : 13,61 M€

Consommation CP : 14,09 M€

Les crédits de fonctionnement courant de l’action couvrent :

- les moyens consacrés aux conférences internationales et voyages officiels ;

- les frais d’État major (déplacements des délégations ministérielles et réceptions organisées par les ministres et les services d’État-major) ;

- les dépenses de communication et d’information.

Dépenses de fonctionnement courant AE CP

Conférences internationales et Voyages Officiels (Protocole) 5,01 4,79

Visites d'État, de Chefs d'État ou de travail 0,95 0,83

Accueils des personnalités en transit en France 0,63 0,62

Déplacements à l'étranger du Premier ministre 1,18 1,18

Sommets, conférences internationales et manifestations 0,49 0,34

Distinctions honorifiques 0,22 0,07

Frais d'interprétations 0,86 0,83

Missions liées à des voyages officiels 0,68 0,92

Dépenses d’État major 5,71 5,96

Déplacements des délégations ministérielles 3,51 3,95

Réceptions organisées par les ministres et les services d'État-major 2,20 2,01

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78 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Dépenses de fonctionnement courant AE CP

Communication 2,89 3,34

Acquisition d’ouvrages, documentation et abonnements 0,66 1,17

Publications pour la promotion de la France à l’étranger 0,71 0,61

autres actions de communication (audiovisuelle, évènementielle, internet…) 0,62 0,66

Programme d'invitation de Journalistes étrangers 0,90 0,90

Total 13,61 14,09

a/ Conférences internationales et Voyages Officiels

La prévision initiale en LFI s’élevait à 6,99 M€

Consommation AE : 5,01 M€

Consommation CP : 4,79 M€

Les crédits prévus en LFI pour les visites de chefs d’État et de gouvernement se sont révélés excédentaires. Sur 1,5 M€ prévus, seuls 0,95 M€ d’AE et 0,83 M€ de CP ont été consommés. En raison des activités du G8 et du G20, le nombre de visites officielles et de visites de travail en France a été réduit (hors programme 332) par rapport aux années précédentes, même si le rythme de ces visites est resté significatif. S’agissant des visites d’État, la France n’a accueilli cette année que le Président Sud-Africain, alors qu’on assiste d’ordinaire à au moins deux visites d’État annuelles.

Les dépenses relatives à l’accueil des personnalités aux aéroports parisiens et strasbourgeois se sont révélées inférieures aux prévisions : 0,63 M€ d’AE et 0,62 M€ de CP ont été consommés sur l’enveloppe d’1M€. En effet, la facturation de l’accueil des personnalités est parvenue au service du Protocole avec retard. Ainsi, au titre de 2011, le paiement d’un semestre sera reporté sur l’exercice 2012. Par ailleurs, le marché conclu en 2010 avec l’aéroport de Strasbourg a eu pour conséquence une extension des accueils dont l’incidence financière (131 K€/an) a été effective en 2011. Cependant, à l’instar des visites de chefs d’État et de gouvernement, le nombre des personnalités accueillies aux aéroports a été diminué en 2011.

Les déplacements du Premier Ministre ont représentés 1,18 M€ en AE et CP, sur une enveloppe prévisionnelle de 1,5 M€. A partir du mois de mai, le Premier Ministre a représenté le Président de la République sur plusieurs déplacements : à Rome Saint-Siège (béatification Jean-Paul II) le 1er mai, une tournée en Asie du Sud-est (Singapour, Indonésie, Cambodge), une tournée africaine (Gabon, Ghana, Côte d’Ivoire) et Extrême-Orient (Corée, Japon). Le Premier Ministre s’est également déplacé au Brésil (Rio, Sao Paulo, Brasilia) après avoir participé au séminaire intergouvernemental franco-russe à Moscou.

De même, les crédits prévus en LFI pour l’organisation des conférences internationales, y compris intermédiaires, se sont révélés supérieurs aux dépenses du service du Protocole, qui se sont élevées à seulement 0,49 M€ en AE et 0,34 M€ en CP en raison d’évènements conjoncturels. En effet, l’année ayant été dominée par les deux sommets du G20 et du G8, les activités ont donc été réduites sur ce poste de dépenses. Ceci est à la fois la conséquence directe de ces deux sommets et aussi du recours quasi systématique au Centre de conférence ministériel par les conférences ministérielles ou préparatoires organisées dans le cadre de ces évènements. Par ailleurs, quelques manifestations ont été organisées sur le programme 105, notamment une conférence franco-indienne sur l’environnement et une conférence avec l’ONUDC dans le cadre du Pacte de Paris.

Les dépenses consacrées aux distinctions honorifiques ont été légèrement supérieures aux prévisions et ont atteint 0,22 M€ en AE et 0,07 M€ en CP. Comme en 2010, les dépenses ont augmenté en raison de la prise en charge par le Protocole de la réserve présidentielle et des demandes exceptionnelles concernant les vétérans de la 2nde guerre mondiale. La consommation de CP aurait dû être équivalente mais le titulaire du marché n’a pu honorer la totalité de la commande avant la fin de l’exercice.

Les crédits prévus en LFI pour l’interprétation et la traduction se sont révélés légèrement insuffisants pour couvrir les dépenses qui ont représenté 0,86 M€ en AE et 0,83 M€ en CP. Une augmentation régulière au cours des dix dernières années du nombre des prestations d’interprétation et de traduction, notamment vers l’anglais et l’arabe, a pour conséquence un recours accru à la sous-traitance et une augmentation du coût de cette activité.

En 2011, les missions organisées au titre des voyages officiels, ont représenté 0,68 M€ en AE et 0,92 M€, le programme 332 ayant pris en charge l’ensemble des missions préparatoires au G8 et à la présidence française du G20. Les enveloppes de frais de missions du programme 105 portent les dépenses afférentes aux frais de

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PLR 2011 79

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

déplacements des précurseurs de l’Élysée et de Matignon ainsi que les voyages internationaux du Premier Ministre. De nombreux déplacements ont eu lieu vers Nice, Cannes et Marseille et la dotation de LFI 2011 (0,38 M€ en AE=CP) n’a pas suffi à couvrir l’ensemble des frais et a du être réabondée. Cette ligne budgétaire varie fortement d’une année sur l’autre, ce qui rend sa programmation budgétaire particulièrement difficile.

b/ Les dépenses d’État major

La prévision initiale en LFI s’élevait à 7,34 M€

Consommation AE : 5,71 M€

Consommation CP : 5,96 M€

En 2011, les enveloppes pour frais de déplacements ministériels (missions du ministre d’État, des ministres et des membres des cabinets) ont été remarquablement optimisées et la plus grande attention a été portée au coût de ces déplacements. Comme en 2010, les cabinets ministériels n’ont pas épuisé la totalité de leurs crédits de missions et aucun réabondement en cours d’exercice n’a été nécessaire. Concernant ces missions, le niveau de dépense dépend essentiellement du mode de transport choisi (affrètement privé, affrètement public ou vol commercial par ordre décroissant en matière de coût). Le coût des affrètements privés a représenté seulement 0,45 M€ contre 0,63 M€ en 2010 et 1,98 M€ en 2009. En 2011, 1,57 M€ en CP ont été remboursés au titre des vols ETEC affrétés par le ministère de la Défense pour la réalisation de déplacements ministériels.

Les crédits affectés aux réceptions organisées par les ministres et les services d’État-major couvrent les dépenses suivantes :

– les dépenses de fonctionnement à l’Hôtel du Ministre (achat de denrées alimentaires, de boissons et les prestations de traiteurs ; prestations de service en cuisine, en salle, nettoyage du linge, décoration florale, sonorisation et frais d’impression ; mise à disposition de personnel intérimaire de salle et de cuisine) sont liées aux évènements politiques et, par conséquent, difficilement prévisibles.

Les recettes provenant des locations des salons de l’Hôtel du ministre (fonds de concours) se sont élevées en 2011 à 52 840 € alors que le montant escompté était de l’ordre de 100 000 € ;

– les dépenses des cabinets et des directions politiques à l’extérieur de l’Hôtel du ministre ont été plus élevées que prévu (0,25 M€ en AE et CP) du fait de la transformation du Secrétariat d’État chargé des Affaires européennes en Ministère chargé des Affaires européennes, ainsi que de la création au mois de juillet 2011 du Secrétariat d’État chargé des Français de l’Étranger. Ces transformations et créations ont augmenté sensiblement le nombre de conseillers et par voie de conséquence, le nombre de prestations effectuées à l’extérieur de l’Hôtel du ministre.

c/ Les crédits relatifs aux dépenses de fonctionnement de la direction de la communication et du porte-parolat (DCP) s’élevaient à 3,45 M€ en LFI.

Consommation AE : 2,89 M€

Consommation CP : 3,34 M€

L’écart de consommation constaté entre AE et CP résulte notamment d’une reprise de crédits 2011 de 716 000 euros correspondant à des AE engagées en 2009 et 2010 pour plusieurs marchés (EBSCO, ERWAN, PRESS INDEX, HONKYTONK). Ces reprises de crédits sont restées disponibles pour la DCP tout au long de l'exercice.

Les dépenses d’acquisition d’ouvrages, documentation et abonnements sont inférieures de 0,73 M€ en AE et de 0,21 M€ en CP à la LFI. L’écart en AE provient essentiellement de reprises de crédits (EBSCO et ERWAN), dont le montant est de 0,62 M€. L’écart en CP s’explique quant à lui par des services faits qui n'ont pu être payés en fin de gestion. A noter, sur cette ligne d'activité, un effort important de rationalisation des abonnements en version papier, qui sont progressivement remplacés par des abonnements électroniques. Cet effort a permis de générer une économie de 12% sur les abonnements version papier en 2011.

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Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

En ce qui concerne l’activité « Publication, promotion de la France à l'étranger », l’exécution 2011 est inférieure de 0,14 M€ en AE et de 0,24 M€ en CP à la LFI. Le montant des charges à payer sur cette ligne s’élève à 0,11 M€. Le niveau de consommation des crédits s’explique notamment par :

– des économies drastiques sur l'opération "Les Journées du réseau" (de 340 000 euros en 2010 à 40 000 euros en 2011) ;

– une réduction des coûts de l'évènementiel ;

– une mise en service d'un marché mutualisé pour l'impression et la publication des « flyers » et autres publications.

Sur les autres actions de communication, la consommation est inférieure de 0,03 M€ en AE à la LFI. En AE, l’écart s’explique notamment par des reprises de crédits 2010 pour 0,098 M€. Les charges à payer sur cette ligne d’activité s’élèvent à 0,04 M€. Sur ces secteurs d'activités (multimédia, audio/photo), les efforts se poursuivent pour réaliser des opérations médiatiques à coût réduit (Web documentaires, développement de la présence du MAEE sur les réseaux sociaux, amélioration de l'application « Conseils aux voyageurs » etc.). Dans le même temps, la rationalisation des coûts pour la maintenance informatique se poursuit en commun avec la Direction des Systèmes d’Information (DSI).

S’agissant enfin du programme d’Invitations de journalistes étrangers, la consommation des crédits est supérieure de 0,33 M€ en AE et en CP à la LFI 2011. Cet écart correspond à une augmentation de l'activité liée au G8-G20 (environ 120 000 euros), aux frais de restaurant (pour 49 000€) ainsi qu'aux délégations de crédits dans les postes (pour 163 197€) qui étaient programmées sur la ligne d'activité « Autres actions de communication ».

CENTRE DE CRISE

Consommation AE : 3,90 M€

Consommation CP : 3,95 M€

Les dépenses de fonctionnement exécutées en 2011 sont de 1,8 M€ supérieures à la prévision en LFI. Ces dépenses se présentent de la manière suivante :

– délégations de 0,77 M€ aux représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger afin de leur permettre de procéder au paiement des achats sur place (vivres et matériels de sécurité) et règlement de leurs communications téléphoniques satellitaires (essais mensuels du réseau de communication de sécurité avec les chefs d’îlots) ;

– achats en France de rations alimentaires de survie au profit des postes : 0,04 M€ ;

– achats en France pour le fonctionnement du Centre de crise : 0,43 M€ ;

– achats sur marché de matériels radio et téléphones satellitaires au profit des postes : 0,75 M€ ;

– 1,96 M€ de dépenses de réponses aux crises soudaines (1,62 M€ pour le rapatriement des Français du Japon, 0,19 M€ pour le soutien aux victimes de l’attentat de Marrakech, 0,07 M€ pour l’assistance aux Français rapatriés de Côte d’Ivoire, 0,05 M€ pour les dépenses consécutives aux décès des 2 Français au Niger, 0,03 M€ pour le dispositif d’accueil des Français de Libye).

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État -9 229 0

La comptabilisation en crédits d’investissement sur l’action 1 est due à une erreur d’imputation : s’agissant en réalité de dépenses de fonctionnement, elles auraient dues êtres imputées sur du titre 3.

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PLR 2011 81

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 19 623 19 623

Transferts aux autres collectivités 2 520 633 2 465 462 2 520 445 2 460 962

La différence entre la consommation de crédits de titre 6 indiquée ci-dessus et les éléments déclinés est due à une erreur d’imputation entre les titres 3 et 6 à hauteur de 0,24 M€ en CP

Les crédits d’intervention destinés au cabinet du Ministre représentaient en prévision 0,88 M€ en AE et en CP.

Consommation AE : 0,80 M€

Consommation CP : 0,80 M€

L’essentiel de la dotation (0,78 M€) a été consacrée aux subventions à des associations. Trois grands domaines d’intervention ont caractérisé la politique de subvention du Cabinet :

– le renforcement de l’action diplomatique de la France dans le cadre de relations bilatérales ou multilatérales (0,37 M€, soit 47% des crédits) ;

– les associations représentatives des expatriés (0,23 M€, soit 29% des subventions) ;

– la défense des droits de l’Homme (0,18 M€ soit 24% des crédits).

Le volume financier absorbé par les aides et secours reste modeste (18 500 €). Par ailleurs, un transfert de 0,03 M€ en AE et CP a été effectué au profit de la ligne subventions des crédits de la Direction de la Prospective afin de lui permettre de soutenir les activités du Conseil franco-britannique.

Les crédits d’intervention de la Direction de la Prospective représentaient 1,16 M€ d’AE et CP en prévision LFI.

Consommation AE : 1,05 M€

Consommation CP : 1,05 M€

La part consacrée aux subventions s ‘est élevée à 0,44 M€ en AE et CP. Les principaux instituts soutenus sont l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), Asia-Centre, la Fondation pour la Recherche stratégique (FRS) et l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS).

Les crédits consacrés au Programme d’Invitation des Personnalités d’Avenir en administration centrale ont été de 0,61 M€ en AE et CP. Une réduction du temps de séjour et la suppression de certaines prestations ont permis de maintenir le nombre d’invités.

Les subventions versées par le CDC s’élevaient en prévision LFI à 0,13 M€.

Consommation AE : 0,08 M€

Consommation CP : 0,08 M€

Les dépenses de subventions, d’un montant total de 85 000 euros, comprennent :

– 55 000 euros au profit de l'Institut National d’Aide aux Victimes Et de Médiation (INAVEM) ;

– 10 000 euros au profit de l'Association Française des Victimes de Terrorisme (AFVT) ;

– 20 000 euros au profit de la Fédération Nationale des Victimes d’Accidents Collectifs (FENVAC).

Ces subventions étaient supportées jusqu'en 2010 par la Direction des Français à l'étranger.

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82 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les subventions versées à des associations de presse diplomatique s’élevaient en prévision LFI à 0,34M€.

Consommation AE : 0,30 M€

Consommation CP : 0,30 M€

Les subventions versées à des associations de presse diplomatique s’élèvent à 304 500 euros en AE=CP. L’écart de 15 515 euros par rapport la LFI est justifié par une diminution des subventions plus importante que celle programmée. Les dépenses d’intervention se ventilent de la manière suivante :

– CAPE = 274 500 € (en diminution de 10% en accord avec les autres bailleurs : MINEFI, SIG, etc.) ;

– APE = 18 000 € ;

– ADPF = 12 000 €.

ACTION n° 02 : Action européenne

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 3 959 319 41 696 549 45 655 868 4 106 599 44 979 148 49 085 747

Crédits de paiement 3 959 319 45 839 799 49 799 118 4 106 599 47 256 635 51 363 234

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 254 669 1 112 362 254 650 1 033 741

N.B : L’exécution des dépenses sur l’action 2 ne tient pas compte des dépenses effectuées au titre de la réserve parlementaire de l’Assemblée Nationale au profit de l’Institut pour la démocratie en Europe, de la Fondation Robert Schuman et de la Maison de l’Europe des Yvelines pour un montant cumulé de 0,20 M€.

Les dépenses exécutées sur l’action 02 font apparaître des erreurs d’imputation sur le titre 3 à hauteur de 1,08 M€ en AE et de 1,00 M€ en CP. Des opérations pour 1,29 M€ en AE et 1,24 M€ en CP ont été imputées à tort sur le titre 3 de l’action 2, au lieu de l’être sur le titre 3 de l’action 7. Par ailleurs, des dépenses pour 0,21 M€ en AE et 0,24 M€ en CP ont été imputées par erreur sur le titre 6 de l’action 2 au lieu d’être imputées sur le titre 3.

Les dépenses relatives aux actions d’information et de communication du cabinet du ministre chargé des Affaires européennes, budgétées à hauteur de 0,23 M€ en AE et en CP en LFI 2011, ont été exécutées pour un montant de 0,02 M€ en AE et CP. Ce faible montant s’explique par la priorité accordée aux subventions destinées aux associations. Il a été fait usage de la fongibilité et le reliquat de crédits a été utilisé pour les dépenses d’intervention.

En ce qui concerne le CFADS, l'exécution 2011 s’est établie à 0,01 M€ en AE et en CP. L’exécution a été inférieure à la prévision (0,02 M€ en AE et CP) car le Département n'a pas pu payer sa quote-part des charges de fonctionnement du bâtiment dans lequel est installé le CFADS avant la clôture de gestion.

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PLR 2011 83

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 2 169 238 650 771

Les dépenses exécutées sur l’action 02 font apparaître des erreurs d’imputation de la part des postes à hauteur de 2,17 M€ en AE et de 0,65 M€ en CP sur le titre 5. Ces dépenses auraient dues être imputées sur l’action 06, en titre 5.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 1 575 1 575

Transferts aux entreprises 0 -198 504 4 150 000 3 676 071

Transferts aux autres collectivités 41 441 880 41 894 477 41 435 149 41 894 477

La différence entre la consommation de crédits du titre 6 indiquée ci-dessus et les éléments déclinés est due pour partie à une erreur d’imputation entre les titres 3 et 6, à hauteur de 0,21 M€ en AE et de 0,24 M€ en CP (voir supra). La différence de consommation observée s’explique également par une erreur d’imputation de la contribution versée à l’OSCE. Cette contribution d’un montant d’1 M€ a été imputée par erreur sur l’action 2 au lieu d’être imputée sur l’action 4.

a/ Les crédits d’intervention du cabinet du ministre chargé des affaires européennes s’élevaient à 0,99 M€ en AE et en CP en LFI 2011. L’exécution des dépenses correspondantes s’établit à 0,98 M€ en AE et en CP. Les subventions ont été réparties selon 3 axes : les actions décentralisées de formation et d’information (0,78 M€), les actions en direction du jeune public (0,15 M€) et les actions culturelles et sportives européennes (0,05 M€).

b/ Les prévisions au titre de la subvention d’exploitation pour la desserte aérienne de Strasbourg et du centre CIIE étaient de 0,08 M€ d’AE et de 4,23 M€ de CP en LFI 2011. L’exécution des dépenses s’établit à 0.06 M€ en AE et à 3,91 M€ en CP. 3,68 M€ en CP ont été consommés au titre de la subvention d’exploitation pour la desserte aérienne de Strasbourg. 11,81 M€ d’AE avaient été engagées en mars 2010 pour une durée de 3 ans dans le cadre des conventions de délégations de services public conclues entre l’État, les collectivités locales du Bas-Rhin et les compagnies aériennes Britair (liaison Strasbourg-Copenhague), Régional (liaison Strasbourg-Amsterdam), Air Nostrum (liaison Strasbourg-Madrid) et Czech Airlines (liaison Strasbourg-Prague).

Comme suite à la résiliation à compter du 26 mars 2011 de la convention avec Britair, des vols dédiés aller/retour Strasbourg-Copenhague ont été mis en place de juillet à décembre 2011 pour un montant de 0,16 M€ (0,20 M€ d’affrètements spéciaux +0,02 M€ pour la dernière rotation -0,06 M€ de reliquat).

0,08 M€ en AE et CP ont été consommés au titre de la subvention au CIIE (Centre d’Information sur les Institutions Européennes) conformément au contrat triennal 2009-2011 « Strasbourg, capitale européenne » signé en septembre 2009.

c/ enfin 41,44 M€ en AE et en CP ont été consacrés aux contributions européennes qui représentent 5 % de l’ensemble des contributions internationales, actions 2 et 4 confondues. L’écart de consommation par rapport aux prévisions (+1,08 M€ en AE et CP) s’explique par une hausse de la contribution à l’Union de l’Europe Occidentale, compensée par une diminution de la contribution au Conseil de l’Europe.

Conseil de l'Europe 34 837 663

Union de l'Europe Occidentale (UEO) 4 406 979

Autres contributions européennes 2 200 000

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84 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION n° 04 : Contributions internationales

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 841 863 748 841 863 748 810 866 857 810 866 857

Crédits de paiement 841 801 053 841 801 053 810 866 857 810 866 857

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 7 7

Ce montant de consommation est dû à une erreur d’imputation.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 841 863 748 810 866 850 841 801 053 810 866 850

La LFI 2011 a alloué 841,86 M€ d’AE et 841,80 M€ de CP aux contributions internationales et aux OMP.

Les dépenses réalisées au titre des contributions internationales se sont élevées en réalité à 809 866 850 € en AE et en CP. En effet, le montant restitué par Farandole comptabilise l’imputation erronée de la contribution versée à l’OSCE à hauteur de 1 000 000 €.

Contrairement aux années antérieures, les dépenses CI/OMP ont respecté l’enveloppe budgétaire initiale. Cela a été rendu possible grâce à la détermination d’un taux de change de budgétisation (0,74 €/$) qui s’est révélé proche du taux bancaire observé durant l’année 2011.

73 % des contributions ont été libellées en dollars (pour mémoire : 73 % en 2009 et 72 % en 2010). Elles ont représenté 617,45 M€ pour un total de 838,78 M$ et ont donc été exécutées au taux moyen de 0,736 €/$.

Le mécanisme d’achat à terme de dollars via l’Agence France Trésor a été mis en œuvre à quatre reprises lorsque le niveau de l’euro par rapport au dollar a égalé, à l’achat, le taux de budgétisation. Ainsi, les achats suivants ont été réalisés :

- 318,5 M$ à échéance du 1er mars 2011 au taux moyen de 0,734942 $/€ soit 234,11 M€ ;

- 220 M$ à échéance du 1er septembre 2011, au taux moyen de 0,739993 $/€ soit 162,80 M€ ;

- 100 M$ à échéance du 30 septembre, au taux moyen de 0,740343 $/€ soit 74,03 M€ ;

- 100 M$ à échéance du 1er décembre 2011 au taux moyen de 0,736811 $/€ soit 73,68 M€ ;

- 160 MUSD à échéance du 1er mars 2012 au taux moyen de 0,739563 soit 118,33 M€.

Le budget des contributions internationales et des OMP a bénéficié en fin d’année du dégel d’une partie de la réserve de précaution résiduelle (16,2 M€ en AE et 19,9 M€ en CP) complété par un transfert d’AE de 3,7 M€.

Par ailleurs, 2,86 M€ ont été transférés vers le programme 144 « environnement et prospective de la politique de défense » du ministère de la Défense pour le paiement de la contribution 2011 du MAEE au programme mondial G8

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PLR 2011 85

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

(PMG8) dans le cadre de la lutte contre les menaces nucléaires, biologiques et chimiques et de l’amélioration de la sûreté nucléaire.

Opérations de maintien de la paix

La LFI a alloué 464,62 M€ d’AE et 464,59 M€ de CP aux opérations de maintien de la paix.

Consommation en AE : 437,25 M€

Consommation en CP : 437,25 M€

Les OMP ont représenté plus de la moitié de l’ensemble du budget des contributions, actions 2 et 4 confondues (et un peu moins en 2009 et 2010).

Les dépenses exécutées en 2011 ont été inférieures à la prévision LFI. Ce solde positif est le résultat de l’appel à contribution partiel de la MINUS (Soudan). En effet, l’ONU n’a appelé en 2011 que la moitié de la contribution correspondant aux 6 premiers mois du mandat 2011-2012 (juin à décembre 2011) compte tenu de sa reconfiguration au 1er janvier 2012 en deux opérations distinctes : la MINUSS et la FISNUA (toutes deux pour le Sud-Soudan). Le reliquat de crédits en fin de gestion (26,4 M€) a été demandé en report afin de couvrir l’appel à contribution complémentaire qui correspond au second semestre du mandat (janvier à juin 2012).

En dollars, l’évolution de ces trois dernières années a été la suivante : 543,17 M$ en 2009 (395,54 M€), 534,90 M$ en 2010 (401,89 M€), 592,59 M$ en 2011 (437,25 M€) soit une augmentation des appels en $ de 11% par rapport à 2010 et de 9 % par rapport à 2009. Les gains liés à la disparition de la MINURCAT et à de moindres dépenses sur certaines OMP (MINUL, MINUT, MINUS, UNAMID) ont été plus que compensés par la forte augmentation des appels sur un certain nombre d’autres OMP (AMISOM, MINUSTAH, MONUSCO, ONUCI).

Le tableau ci-dessous détaille les contributions versées aux OMP :

AMISOM Mission des Nations unies en République Démocratique du Congo 116 368 109

FINUL Mission des Nations unies au Darfour 84 758 870

FISNUA Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti 69 923 145

FNUOD Opération des Nations unies en Cote d'Ivoire 39 857 291

MINUK Mission des Nations unies au Soudan 35 633 590

MINUL Mission des Nations unies au Liberia 27 387 218

MINURCAT Force intérimaire des Nations unies au Liban 26 668 441

MINURSO Mission de l'Union africaine en Somalie 17 658 413

MINUS Mission intégrée des Nations unies au Timor Leste 9 536 533

MINUSS Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental 3 298 993

MINUSTAH Force des Nations unies chargée d'observer le dégagement 2 663 175

MINUT Mission d'administration intérimaire des Nations unies au Kosovo 1 889 176

MONUSCO Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre 1 605 424

Contributions internationales payables en euros

La LFI a alloué 161,2 M€ aux contributions internationales payables en euros.

Consommation en AE : 160,34 M€

Consommation en CP : 160,34 M€

Le montant exécuté est légèrement inférieur à la LFI 2011 (écart de 0,87 M€ en AE et 0,86 M€ en CP), les appels ayant été inférieurs à la prévision pour plusieurs organisations, en particulier l’OTAN. Comme en 2010, les contributions payables en euros représentent 19 % de l’ensemble des contributions internationales. Les appels reçus en 2011 ont été payés en totalité.

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86 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le tableau ci-dessous détaille les contributions versées aux principales organisations :

Organisation du Traité de l'Atlantique Nord 28 013 127

Organisation de coopération et de développement économiques 19 935 701

Agence internationale de l'énergie atomique 17 685 431

Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe 15 188 925

Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture 13 215 037

Institut du monde arabe 12 189 975

Cour pénale internationale 9 153 725

Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture 10 509 055

Comite international de la Croix rouge 7 500 000

Organisation des Nations unies pour le développement industriel 6 771 802

Organisation pour l'interdiction des armes chimiques 3 909 439

Organisation pour le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires 3 511 978

Communauté du Pacifique 2 400 000

Convention de Barcelone pour la protection de la mer méditerranée contre la pollution 2 103 262

Convention contre le changement climatique 1 343 459

autres contributions 6 907 433

Contributions internationales payables en devises

La LFI a alloué 216,02 M€ en AE et 216,01 M€ en CP aux contributions internationales payables en devises.

Consommation en AE : 212,28 M€

Consommation en CP : 212,28 M€

Le montant exécuté est inférieur à la LFI grâce la politique active menée par le MAEE au sein des organisations internationales en faveur d’une politique de rigueur budgétaire ainsi qu’à un taux de change d’exécution conforme à celui prévu au budget.

La consommation totale des crédits a été de 212,28 M€ en AE et CP, soit 25 % du total des crédits consommés (26 % en 2010 et 29 % en 2009). Les appels reçus en 2011 ont été payés en totalité.

Le tableau ci-dessous détaille les contributions versées aux principales organisations :

Organisation des Nations unies 105 692 204

Bureau international du travail 17 111 827

ONU - Plan cadre d'équipement 15 899 623

Organisation mondiale de la santé 15 736 121

Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture 9 766 686

Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie 7 831 149

Organisation mondiale du commerce 6 744 542

Tribunal pénal international pour le Rwanda 6 116 719

Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture 5 528 327

programme des nations Unies pour l'Environnement 3 753 600

Organisation météorologique mondiale 2 934 013

Jeunes experts associés 2 367 347

Organisation internationale pour les migrations 2 023 468

Organisation de l'aviation civile internationale 1 934 687

Commission préparatoire de l'Organisation pour le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires 1 567 867

Agence internationale de l'énergie atomique 1 492 143

Organisation de l'aviation civile internationale 958 992

autres contributions 4 820 806

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PLR 2011 87

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

ACTION n° 05 : Coopération de sécurité et de défense

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 62 700 542 35 656 927 98 357 469 58 994 276 32 156 709 91 150 985

Crédits de paiement 62 700 542 35 654 333 98 354 875 58 994 276 32 852 975 91 847 251

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 205 954 6 849 203 6 205 492 6 877 643

Le montant des crédits dédiés à l’appui logistique apporté aux projets de coopération (transport et frais de déménagement des coopérants militaires, frais de mission et de réception de la direction de la coopération de sécurité et de défense) s’est élevé à 5,58 M€ en AE et à 5,59 M€ en CP. Ces dépenses sont inférieures aux prévisions de LFI, priorité ayant été donnée aux dépenses d’intervention notamment dans le cadre du Plan Sahel.

A ces dépenses s’ajoutent des dépenses de fonctionnement passées par les postes dans le cadre de la mise en place des opérations de formation des élites et des cadres militaires ainsi que de l’ingénierie de sécurité et de défense, programmées initialement comme des dépenses d’intervention (notamment frais de transport des stagiaires étrangers venant en France). Ces dépenses s’élèvent à 1,27 M€ en AE et à 1,28 M€ en CP.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 141

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 19 067 19 067

Transferts aux entreprises 2 762 2 762

Transferts aux autres collectivités 28 620 973 25 285 677 28 618 841 25 953 362

FDC et ADP prévus 830 000 830 000

En programmation l’action 5 prévoyait en recettes 830 000 € de fonds de concours. Cette prévision correspondait à :

– 0,2 M€ au titre des versements effectués par les gouvernements étrangers à titre de participation aux dépenses d’assistance technique militaire réalisées par la France ;

– 0,6 M€ au titre des produits des retenues logements effectuées sur les émoluments des agents en poste à l’étranger.

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88 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Ces crédits n’ont pas été reçus par la DCSD. Les remboursements attendus des États étrangers (0,2 M€) ont été différés et le fonds de concours permettant de recueillir les redevances logement payées par les coopérants (0,6 M€) a été supprimé.

En revanche, la DCSD a bénéficié d’un fond de concours non attendu d’1 435 742 € en provenance de l’État Canadien au titre de la participation de la France aux dépenses d’appuis techniques militaires engagées au Mali.

Le montant de crédits ouverts en titre 6 est donc de 30,06 M€ en AE et CP. Le montant total des crédits consommés est de 25,31 M€ en AE et 25,98 M€ en CP auxquels il faut rajouter les 1,28 M€ initialement programmés en T6 mais dépensés en T3 (voir ci-dessus)

La sous consommation visible par rapport aux crédits disponibles s’explique par le fait que la DCSD a connu des difficultés dans la mise en œuvre des procédures de facturation interne à l’occasion du passage du ministère à l’application de gestion financière Chorus. Cette difficulté s’est traduite notamment par l’impossibilité de procéder au paiement de 2,7 M€ en AE et CP de dettes auprès des armées. Ce montant a été demandé en report pour l’année 2012.

Les crédits consommés sur la gestion 2011 concernent :

– la formation des élites et des cadres militaires ;

– l’ingénierie de sécurité et de défense (missions d’audit et de conseil, coopération militaire avec les autorités régionales et soutien aux actions prioritaires).

1/ La formation des élites et des cadres militaires

Le montant des crédits consommés au titre de la formation des élites et des cadres militaires en 2011 s’élève à 12,53 M€ en AE et 12,48 M€ en CP.

Au cours de la gestion 2011, le volume des actions de formation en France est demeuré stable. On note une légère augmentation du budget consacré aux écoles nationales à vocation régionale (ENVR) en raison de la montée en puissance de deux d’entre elles, le Cours supérieur interarmées de Défense de Yaoundé et l’école navale de la Guinée équatoriale.

Les crédits ont notamment permis la formation de 844 stagiaires en France pour un coût de 8,62 M€ et de 2 404 stagiaires dans les ENVR pour 3,44 M€.

2/ L’ingénierie de sécurité et de défense

Le montant des crédits consommés au titre de l’ingénierie de sécurité et de défense en 2011 s’élève à 12,78 M€ en AE et 13,49 M€ en CP.

Ce domaine d’activité a bénéficié de l’intégralité du dégel de la réserve légale (1 713 200 €) de l’action n°05, du report de CP (108 000 €) et du redéploiement de crédits en interne.

La réserve légale a été affectée au plan SAHEL, qui reste une priorité constante, pour améliorer les capacités de nos partenaires. Ces crédits ont principalement contribué, d’une part, à augmenter, dans le cadre de la lutte anti-terroriste, la capacité opérationnelle des forces du Burkina Faso et du Niger en leur fournissant des véhicules tactiques adaptés aux zones désertiques, et d’autre part, à renforcer leurs capacités d’acquisition et d’observation.

Globalement, la dotation destinée à l’ingénierie a permis d’améliorer les conditions de gestion des projets relatifs à l’expertise auprès des armées, au renforcement de l’État de droit et de la sécurité intérieure, à l’appui au commandement et au renforcement des capacités opérationnelles.

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PLR 2011 89

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

ACTION n° 06 : Soutien

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 99 326 245 136 045 426 235 371 671 104 374 448 141 350 817 245 725 265

Crédits de paiement 99 326 245 145 441 968 244 768 213 104 374 448 158 340 833 262 715 281

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 125 203 332 104 311 653 129 535 589 128 012 767

Subventions pour charges de service public 1 007 1 007

FDC et ADP prévus 30 000 30 000

En réalité, les dépenses de fonctionnement sur l’action 6 se sont élevées à 109,01 M€ en AE et à 132,14 M€ en CP. En effet, le montant restitué par Farandole ne tient pas compte d’opérations imputées à tort sur le titre 3 des actions 1 et 2 au lieu de l’être sur le titre 3 de l’action 6 pour un total cumulé de 1,35 M€ en AE et 1,28 M€. Le montant du tableau ci-dessus ne tient pas compte non plus d’erreurs d’imputation à hauteur de 3,35 M€ en AE et 2,99 M€ en CP entre les actions 6 et 7. Ces dépenses de fonctionnement intègrent des dépenses d’achat de pièces détachées pour les véhicules blindés à hauteur de 0,14 M€ en CP imputées en dépenses de titre 3 mais dont il est rendu compte dans la rubrique investissement – achat de véhicules blindés.

FONCTIONNEMENT COURANT DES SERVICES D’ADMINISTRATION CENTRALE

Consommation en AE : 8,51 M€

Consommation en CP : 10,27 M€

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

Fonctionnement des services parisiens 2,10 2,51 1,22 2,35

Fonctionnement des services nantais 0,28 0,28 0,75 0,75

Fonctionnement du centre de conférences ministériel (CCM)

0,72 0,72 0,25 0,34

Fonctionnement CNEMA et DP 0,10 0,10 0,08 0,08

Frais de représentation des services 0,44 0,44 0,24 0,24

Frais de justice 0,79 0,79 1,46 1,46

Frais de mission des services 4,74 4,74 4,26 4,46

Fonctionnement de l'agence de voyages 0,49 0,49 0,25 0,59

Total 9,66 10,07 8,51 10,27

Fonctionnement des services parisiens et nantais, du centre de conférence ministériel, de la Direction de la prospective (DP) et de la commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA)

Les dépenses de fonctionnement courant des services d’administration centrale sont inférieures de 1,80 M€ en AE et de 0,09 M€ en CP à la dotation en LFI. Ceci reflète les efforts conduits par le ministère en vue de limiter ses dépenses de fonctionnement.

Toutefois, la dotation de fonctionnement des services nantais, insuffisante pour assurer le minimum des prestations à engager, a bénéficié d’un redéploiement de 0,48 M€ en AE et de 0,47 M€ en CP.

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90 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

En outre, les prestations de service sont revues à la hausse chaque année, du fait des révisions de prix prévues dans les marchés. La consommation sur ces lignes n’a pu être maîtrisée que grâce à une politique de réduction des dépenses et des redéploiements internes.

Frais de représentation

0,24 M€ ont été dépensés en AE et CP pour les frais de représentations des services (directions politiques, direction générale de l’administration, direction de la coopération de sécurité et de défense…) et le règlement direct de certains prestataires (restaurant, traiteur etc.). La fin de gestion précoce (début décembre) n’a pas permis de comptabiliser les évènements organisés en fin d’année, raison pour laquelle ces directions n’ont pas consommé l’intégralité de leurs enveloppes (hors Hôtel du Ministre).

Frais de justice

En dépassement de 0,79 M€, tant en AE qu’en CP, le montant de cette ligne est difficilement prévisible du fait de ses composantes :

– les indemnités liées aux refus de visas (0,43 M€, dont la moitié a fait l’objet d’un remboursement en toute fin d’exercice de la part du ministère chargé de l’immigration, conformément à la convention de répartition des charges signées en 2008) ;

– les contentieux divers dont ceux relatifs au personnel (0,36 M€) ;

– le versement d’une indemnité exceptionnelle aux agents ayant perdu des biens consécutivement au séisme en Haïti (0,26 M€ auxquels s’ajoutent 0,14 M€ délégués sur place pour permettre l’indemnisation du personnel de droit local) ;

– la régularisation du paiement du contentieux Air Afrique pour un montant de 0,17 M€ (qui a nécessité la mise en place fin novembre d’une dotation complémentaire) ;

– les frais de procédure, honoraires d’avocats, contentieux automobiles et versement de rentes pour un montant de 0,08 M€.

Frais de mission des services

Hormis les missions des cabinets ministériels, des voyages officiels et des missions de sécurité, les frais de missions des services, stricto sensu, ont occasionné en 2011 une dépense de 4,26 M€ en AE et de 4,46 M€ en CP, soit une diminution de 3 % du coût global par rapport à 2010 (4,59 M€). Ainsi la diminution des frais de missions amorcée en 2009 se poursuit-elle en 2011.

En 2011, 45 % des missions ont été organisées par train, 42 % par avion, 7 % par route, 5 % par aéronef affrété auprès du ministère de la Défense et moins d’1 % par bateau. Pour les missions par voie ferroviaire, 76 % sont réalisées en seconde classe et 24 % en première. Pour les missions par voie aérienne, 84 % sont réalisées en « classe économique », 14 % en « classe affaires » et moins d’1 % en « Première». Le nombre total des missions du MAEE est en diminution constante depuis 2008 (11 818 missions en 2010, 12 000 en 2009 et 15 000 en 2008).

Fonctionnement de l’agence de voyage

En 2011, les frais d’agence ont consommé 0,25 M€ d’AE et 0,59 M€ de CP. Les dépenses imputées sur cette ligne correspondent au solde de l’année 2010, à hauteur de 0,34 M€ en CP uniquement, ainsi qu’au versement d’acomptes au titre de l’exercice budgétaire 2011. La dernière tranche, incluant la part résultat de la rémunération de l’agence, sera engagée en 2012.

ARCHIVES

LFI Exécution

AE CP AE CP

Archives 1,00 0,49 0,28 0,38

En 2011, la consommation totale du service des Archives s’est élevée à 0,28 M€ d’AE et 0,38 M€ de CP, dont 0,02 M€ en AE et en CP ont été imputés par erreur sur l’Action 7.

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PLR 2011 91

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Au cours de l’année 2011, seuls deux marchés sur cinq, ont pu être conclus : l’un en octobre, l’autre en décembre. Le non-renouvellement des autres marchés, du fait d’offres non conformes ou de notification tardive, ont de facto entrainé une sous-consommation des autorisations d’engagement et des crédits de paiement. Les trois marchés non conclus en 2011 ont été passés début 2012.

VALISE DIPLOMATIQUE

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

4,25 6,29 2,57 7,74

La sous-consommation des AE ouvertes en 2011 est liée au basculement dans CHORUS d’AE recyclées qui n’étaient pas escomptées initialement.

L’exécution en crédits de paiement est supérieure de 1,45 M€ par rapport à la LFI.

Le service de la valise diplomatique a bénéficié de crédits de report à hauteur de 0,80 M€ (charges à payer de 2010), mais il a du, par ailleurs, faire face au coût exceptionnel de transports imprévus générant une surconsommation en raison de :

– l’augmentation de l’activité sûreté mise en œuvre par le service de la sécurité diplomatique par suite du printemps arabe et de ses conséquences ;

– la modernisation de plusieurs postes et divers aménagements immobiliers.

RESSOURCES HUMAINES

Consommation en AE : 6,92 M€

Consommation en CP : 7,67 M€

0,22 M€ en AE et 0,23 M€ en CP ont été imputés par erreur sur l’Action 7. Ainsi la consommation enregistrée dans CHORUS s’élevait à 6 ,69 M€ en AE et à 7,44 M€ en CP.

Formation

LFI Exécution

AE CP AE CP

2,07 2,07 1,25 1,60

Ces crédits financent les actions de formation professionnelle du Ministère, à l'exception des frais de voyage et missions, ainsi que les rémunérations des formateurs.

L’exécution des dépenses de formation en 2011 est inférieure de 0,82 M€ en AE et de 0,47 M€ en CP par rapport à la dotation en LFI grâce à des efforts d’économie illustrés par:

– la part importante des nouvelles actions de formation désormais internalisée : les simulations d’entretiens de recrutement ont ainsi été organisées hors marché ;

– les économies réalisées dans le cadre de la formation initiale de l’IDC (cycle de trois mois) en matière de frais de voyages et missions : un effectif total de promotion moins élevé que prévu et le démarrage tardif des formations à mi-carrière ont permis de limiter l’impact budgétaire de cette action de formation ;

– le montant effectif des dépenses de location de salles de concours moins élevé que prévu grâce à une rationalisation des plans d’occupation ;

– enfin, le recours aux nouveaux outils de la formation professionnelle par les agents du MAEE est resté encore limité. (Ceci ne devrait pas être la tendance en 2012, et dans les années suivantes, avec le développement du coaching, notamment individuel, et des bilans professionnels).

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92 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Action sociale

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

5,12 5,12 5,19 5,48

La surconsommation observée dans le domaine de l’action sociale en 2011 a été financée par redéploiement s’agissant d’une action prioritaire pour le Département. Elle s’est exercée principalement dans les domaines suivants :

– logements : 15 nouvelles réservations de logements ont été effectuées en 2011, pour un montant total de 0,81 M€ de CP, auxquelles se sont ajoutés une dizaine de logements livrés en 2011, au titre de conventions signées en 2010, pour un montant total de 0,26 M€ de CP ;

– crèches : 0,25 M€ ont été payés en 2011 pour couvrir le coût de 20 places réservées ;

– restauration : 1,38 M€ ont été payés en 2011, dont notamment 1,14 M€ pour EUREST, prestataire de restauration collective pour les sites parisiens, et 0,11 M€ au titre des prestations interministérielles (subvention « fonction publique ») ;

– handicap : des crédits non programmés, ont été affectés en 2011 à l’accompagnement de personnes malentendantes pour leur permettre de participer à des réunions ;

– subventions : 1,30 M€ ont été versés à la Mutuelle des Affaires Étrangères, 1,21 M€ à l’ADOS, qui gère la restauration à Nantes (montant en légère augmentation par rapport à 2010) et 0,24 M€ à six associations à caractère social, le Département étant lié à trois d’entres elles par des conventions pluriannuelles d’objectifs.

Diverses actions DRH

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

0,46 0,46 0,47 0,59

Cette ligne couvre les domaines suivants : le remboursement des mises à disposition de personnel, les gratifications dues aux stagiaires et les contentieux relatifs aux recrutés locaux. Ces dépenses étant difficiles à prévoir, le déficit a été couvert par redéploiement.

IMMOBILIER

Consommation en AE : 45,01M€

Consommation en CP : 47,35 M€

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

Entretien et maintenance courants Nantes 1,09 1,04 0,94 0,57

entretien et maintenance courants Paris 4,79 4,79 3,90 5,90

locations, charges locatives annexes France 3,52 2,95 3,85 4,45

Energie et fluides Nantes 0,53 0,51 0,72 0,72

Energie et fluides Paris 2,59 2,58 1,97 1,92

Décoration et patrimoine 0,93 0,87 1,14 1,30

Loyers budgétaires France 33,97 33,97 32,49 32,49

Total 47,42 46,71 45,01 47,35

Entretien

L’entretien et la maintenance ont coûté 4,84 M€ en AE et 6,47 M€ en CP. Ces dépenses dépassent la LFI de 0,64 M€ en CP.

Le ministère a dû régler en 2011 des factures de 2010 qui n'avaient pu être payées avant la clôture budgétaire, d'où la surconsommation en crédits de paiement. Le dépassement est également du au fait que les économies escomptées

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PLR 2011 93

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

avec l’entrée dans de nouveaux locaux se sont avérées inférieures aux prévisions. Par ailleurs, le report de l’opération de rénovation du Quai d’Orsay génère des dépenses d’entretien jusqu’alors différées dans l’attente des travaux.

Locations

Les dépenses de location dépassent le montant prévu en LFI de 0,33 M€ en AE et de 1,50 M€ en CP. Ce dépassement s’explique par le versement imprévu d’une indemnité à l'Institut des études et de sécurité de l'Union européenne (IESUE) dans le cadre de l’opération de réaffectation des locaux de l’ex-UEO. Le ministère a été chargé du portage de l’ensemble de l’opération : rachat de leur quote-part du bâtiment aux autres États membres, travaux de réhabilitation mais aussi réallocation plus rationnelle des espaces. De ce fait, il a du indemniser l’IESUE lui-même conduit à déménager. L’ensemble des dépenses a été couvert par des crédits octroyés par la loi de finances rectificative du 29 décembre 2010, qui ont été reportés en 2011, ainsi que par le dégel d’une partie de la réserve de précaution fin 2011.

Énergie

Le ministère des Affaires étrangères a mis en place une politique stricte de réduction de la consommation énergétique qui a porté ses fruits. Malgré l'augmentation des tarifs, les dépenses ont globalement diminué entre 2010 et 2011. L’exécution des dépenses d’énergie est ainsi inférieure de 0,43 M€ en AE et de 0,45 M€ en CP à la dotation LFI.

Décoration et patrimoine

Les dépenses de décoration et d'ameublement des services centraux et des postes à l'étranger sont supérieures de 0,21 M€ en AE et de 0,43 M€ en CP au montant de la LFI. Cette surconsommation s’explique, d’un côté, par le règlement de factures anciennes et, de l’autre, par la vétusté du mobilier national mis à disposition, dont la restauration incombe aux bénéficiaires de dépôts.

Loyers budgétaires France

Initiée en décembre 2010, une étude minutieuse menée sur les loyers budgétaires a permis d’en réduire le périmètre et de générer ainsi des économies à concurrence de 1,48 M€ en AE et CP. La révision de certains loyers budgétaires, en concertation avec France Domaine, a abouti à une réduction de périmètre avec, notamment en 2011, la suppression d’une partie du loyer de Casterneau à Nantes et de celui de Bonn à l’étranger.

SÉCURITÉ

Consommation en AE : 26,82 M€

Consommation en CP : 27,45 M€

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

sécurité passive centrale 1,50 1,50 0,86 1,38

sécurité passive postes 7,43 7,43 8,13 8,04

total sécurité passive 8,93 8,93 8,99 9,42

Missions de renfort et d’audit de sécurité 4,40 4,40 4,24 4,45

Frais de déménagement des gendarmes 3,21 3,21 2,08 2,08

Total sécurité passive 7,61 7,61 6,32 6,53

contrats de gardiennage France 4,06 4,06 3,12 3,12

Sécurité incendie 2,35 2,35 2,12 2,11

contrats de gardiennage des postes à l'étranger 5,94 5,94 6,27 6,27

Total contrats de gardiennage 12,35 12,35 11,51 11,50

Total 28,89 28,89 26,82 27,45

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94 PLR 2011

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Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Sécurité passive de l’administration centrale

La sécurité passive de l’administration centrale a coûté 0,86 M€ en AE et 1,38 M€ en CP.

1,29 M€ en AE ont été consommés essentiellement pour les marchés de sécurité (meubles forts, vidéosurveillance, maintenance préventive et corrective des installations, courants faibles, destructeurs, bureau d’études TEC). Pour la partie contrats de service (alarme, contrôleur de bagages, portiques), un montant de 0,08 M€ a été dépensé. La surconsommation d’AE a pu être compensée par le recyclage des AE de 2010 sur tranches fonctionnelles basculées à hauteur de 0,43 M€.

1,38 M€ en CP ont été consommés pour répondre aux engagements pris en 2010 à hauteur de 0,22 M€ et en 2011 pour 1,16 M€.

Les différences entre l’exécution et les prévisions s’expliquent par :

– l’ajournement des travaux de mise en conformité du site de la Convention, évalués à 0,70 M€ d’AE, au bénéfice de la sécurisation des postes compte tenu des urgences apparues dans le réseau diplomatique (voir ci-dessous) ;

– la sous-consommation en CP de 0,12 M€ s’explique par la même raison que ci-dessus, compensée par la liquidation de factures fin 2010 pour éviter la bascule d’EJ en 2011.

Sécurité passive des postes

La sécurité passive des postes a coûté 8,13 M€ en AE et 8,04 M€ en CP auxquels il convient d’ajouter les dépenses de T5 (8,01 M€ en AE et CP). La mise en œuvre de ce programme de sécurisation, qui répond à la fois aux demandes des postes et aux résultats des audits réalisés à l’étranger, a été rendue possible par le report en 2011 des crédits de la loi de finances rectificative du 29 décembre 2010 pour un montant de 8 M€ en AE et en CP.

Le service de la sécurité diplomatique est très souvent confronté à des situations d’urgence, conditionnées par l’actualité géopolitique, qui échappent à la programmation.

Aux prévisions budgétaires se sont rajoutées les deux projets de sécurisation des sites de Nouakchott (0,28 M€ en AE et 0,16 M€ en CP) et de Téhéran (1,23 M€ en AE et en CP). Par ailleurs, lors des prévisions effectuées en 2010, il avait été prévu un montant de 1,50 M€ pour la sécurisation de l’Ambassade et de l’Institut français à Kaboul. Ces travaux n’ont coûté en réalité que 1,23 M€ (en AE et en CP).

Les principales autres opérations d’investissement réalisées à l’étranger en 2011 sont les suivantes :

– TBILISSI: sécurisation de l'Ambassade, mise en place de surveillance vidéo, éclairage, portails, obstacles escamotables, portes blindées... pour un montant de 0,97 M€ en AE et en CP ;

– NEW DELHI: construction de 2 postes de garde extérieur à l'Ambassade et à la Résidence pour un montant de 0,67 M€ en AE et en CP

– BEYROUTH: blindage au rez-de-chaussée de l'Ambassade, études globales du projet de rénovation, modification du mur d'enceinte... pour un montant de 0,78 M€ en AE et en CP ;

– MAROC : (Casablanca, Marrakech, Rabat, FES): remise à niveau de la sécurité passive de ces postes pour un montant de 1,85 M€ en AE et en CP ;

– ISLAMABAD: sécurisation de la résidence, mise en place de structures métalliques, vitres blindées, travaux de génie civil pour un montant de 2,15 M€ en AE et 1,74 M€ en CP ;

– SANAA: pose de vitres blindées à l'Ambassade pour un montant de 0,58 M€ en AE et CP, ainsi que 0,26 M€ en CP pour des AE 2010 basculées ;

– CAMEROUN (Douala et Yaoundé) : sécurisation passive des sites pour un montant de 0,76 M€ en AE et en CP.

Les 0,26 M€ AE et 0,42 M€ CP restants correspondent, pour l’essentiel, aux marchés et commandes passés à l’Administration centrale pour des prestations réalisées au profit des postes (principalement le marché IREMOS pour un logiciel relatif à la gestion de l’information sécurisée et l’achat de meubles forts).

Des AE de 2010 sur tranches fonctionnelles ont été basculées en 2011 à hauteur de 0,10 M€.

Missions de renfort et missions d’audit de sécurité

4,24 M€ d’AE et 4,45 M€ de CP ont été consommés pour les missions de renfort et d’audit de sécurité. Les conséquences du « printemps arabe » ont imposé au service de la sécurité diplomatique de maintenir la sécurisation des sites du MAEE à son meilleur niveau notamment à Tunis, Benghazi, Tripoli et Damas en envoyant des missionnaires chargés de renforcer les dispositifs de sécurité active. De même, à Bamako, le contexte sécuritaire a

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PLR 2011 95

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JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

exigé de dépêcher seize missionnaires afin d’assurer la protection du site et veiller au bon déroulement des travaux de mise à niveau de la sécurité passive.

Frais de déménagement des gendarmes

En 2011, 2,08 M€ en AE et en CP ont été consommés, par facturation interne du ministère de la Défense, sur la ligne des déménagements gendarmes. 66 relèves de poste ont eu lieu en 2011 au lieu de 107 en 2010 pour un coût de 3,59 M€.

Contrats de gardiennage en France

3,12 M€ en AE et en CP ont été consommés au titre des contrats de gardiennage en France.

La prestation de gardiennage pour le premier trimestre 2011 a été effectuée hors convention et a représenté un montant de 0,79 M€ en AE et CP. La convention de gardiennage passée entre l’UGAP et le SSD pour la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012 a consommé 2,46 M€ en AE et CP pour la fin de l’exercice. Le montant des réfactions (0,15 M€) appliquées à cette convention, pour non respect des termes du contrat, a permis de ramener le montant de la consommation en AE et CP à 3,12 M€.

A noter que la négociation du contrat avec l’UGAP a permis de revoir à la baisse le montant annuel de cette prestation (3,28 M€ contre 3,90 M€ en 2010). (Les prestations ponctuelles, hors convention, représentent un coût marginal.).

Sécurité incendie

Les dépenses de sécurité incendie s’élèvent à 2,12 M€ en AE et 2,11 M€ en CP. Ce domaine fait l'objet d'une attention toute particulière, ce qui permet au ministère d'exiger du prestataire des réfactions lorsque les prestations sont exécutées de façon non conforme au contrat.

Contrats de gardiennage à l’étranger

6,27 M€ en AE et en CP ont été consommés pour les contrats de gardiennage à l’étranger. Les crédits de titre 3 finançant le gardiennage présentent une exécution supérieure au montant prévisionnel du fait de l’adaptation de nos dispositifs à l’évolution des risques de sécurité dans plusieurs régions du monde (Sahel et Moyen Orient notamment).

INFORMATIQUE

Consommation en AE : 18,92 M€

Consommation en CP : 31,28 M€

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

Matériels et infrastructures 15,0 19,0 11,72 22,24

Exploitation 2,4 2,4 0,57 0,28

Projets applicatifs 6,7 6,7 5,76 8,00

Pilotage 1,3 1,3 0,87 0,76

Total 25,4 29,4 18,92 31,28

La DSI, du fait même de la nature de ses activités, ne fait pas la distinction, par projet, entre les opérations conduites qui peuvent, pour partie, relever aussi bien du titre 3 que du titre 5. Ainsi, le détail de l’exécution est commun pour les titres 3 et 5 et ne sera, par conséquent, pas repris dans la partie INVESTISSEMENT (voir infra).

Matériels et infrastructures

11,72 M€ d’AE et 22,24 M€ de CP ont été consacrés au fonctionnement des matériels et des infrastructures.

L’écart de consommation a été rendu possible par la fongibilité des crédits ainsi que par les crédits devenus disponibles en raison du retard pris dans l’avancement du projet SIRHIUS ayant permis d’en différer le paiement.

En dehors du maintien opérationnel de la téléphonie, des consommables, des communications et de l’infogérance de gestion du parc, la DSI a poursuivi en 2011 la modernisation de ses infrastructures : réseaux terrestres de données

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96 PLR 2011

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Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

avec extension des débits et amélioration de la qualité ; amélioration du parc bureautique ; modernisation des autocommutateurs ; développement des solutions « nomades » ; infrastructure SAN du Datacenter avec généralisation du virtuel ; nouveau logiciel de gestion de parc ITSM programmé pour en 2012 ; acquisition des licences pour le déploiement d’EOLE 3.

Exploitation et soutien

0,57 M€ d’AE et 0,28 M€ de CP ont été consacrés à l’exploitation et au soutien.

La sous-consommation correspond à un changement de périmètre :

– la gestion de l’accueil téléphonique (standard) a été transférée au service immobilier ; les crédits correspondants ont également été transférés entre UO (0,9 M€) ;

– les dépenses liées aux outils d’exploitation (logiciels de sauvegarde, prestations de support niveau expert) sont désormais intégrées dans la rubrique « matériels et infrastructures ».

Les dépenses sont conformes aux prévisions budgétaires : externalisation de l’exploitation du serveur GCOS, maintenance des logiciels d’exploitation, et rationalisation de la puissance de traitement et du stockage avec la poursuite du plan de reprise d’activités sur le site de secours de Nantes. L’infrastructure de sauvegarde a également été modernisée.

Projets applicatifs

5,76 M€ d’AE et 8,00 M€ de CP ont été consacrés au fonctionnement des projets applicatifs.

Le retard pris par le projet SIRHIUS n’a pas permis une consommation de ces crédits en 2011.

En dehors du maintien en condition opérationnelle des domaines fonctionnels, l’année 2011 s’est caractérisée par la finalisation du déploiement de Schuman N ; les développements de la version Schuman C pour un déploiement en 2012 ; la poursuite des migrations d’application ASP vers PHP (filière FAIR) ; les évolutions de La Pérouse pour la gestion des missions ; la mise en service de MARHS, nouveau SI RH du MAEE ; le basculement sur CHORUS avec l’achèvement du raccordement du SI ; la migration de France-Diplomatie en SPIP2 ; la qualification des applications pour le passage sous Windows 7 prévue en 2012 et enfin les travaux préliminaires en vue du lancement en 2012 du projet Diplomatie 2.0 visant à rénover la correspondance diplomatique et l’archivage intermédiaire et définitif.

Pilotage

0,87 M€ d’AE et 0,76 M€ de CP ont été consacrés au pilotage.

La sous-consommation est due à un retard sur le marché « sécurité + » visant à améliorer la sécurité du système d’information, notamment en raison d’un lot déclaré infructueux.

En dehors du maintien en condition opérationnelle, plusieurs actions ont été menées : études préliminaires à la définition du nouveau poste de travail ; renforcement de la sécurité du système d’information avec la mise en place de plusieurs marchés de sécurité (sur l’élaboration de la PSSI ministérielle et la sécurité des infrastructures) ; poursuite des travaux, en liaison avec la DISIC, relatifs à la mise en place du référentiel d’urbanisation du système d’information.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 10 434 094 29 496 993 15 498 379 29 218 756

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 7 524 630 1 091 769

FDC et ADP prévus 378 000 378 000

Les dépenses d’investissement justifiées ci-dessous se sont élevées en réalité à 35,94 M€ en AE et à 32,45 M€ en CP. Le montant restitué par Farandole ne tient pas compte d’opérations imputées à tort sur l’action 7 au lieu de l’être sur l’action 6 à hauteur de 1,32 M€ en AE et de 1,35 M€ en CP. Par ailleurs, des achats de véhicules blindés pour un montant total de 2,17 M€ en AE et 0,65 M€ en CP ont été imputés par erreur sur l’action 2 au lieu de l’être sur l’action 6.

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PLR 2011 97

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

L’écart résiduel de 0,14 M€ en CP s’explique par l’achat de pièces détachées pour les véhicules blindés, imputées en dépenses de titre 3 mais dont il est rendu compte dans cette rubrique. L'écart résiduel de 2,52 M€ en AE s’explique pour l’essentiel par des opérations de retraitement et d'annulations d'AE.

PARC AUTOMOBILE

Consommation AE : 0,69 M€

Consommation CP : 0,50 M€

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

Parc automobile 0,40 0,40 0,69 0,50

Les dépenses d’investissement dans le parc automobile sont supérieures de 0,29 en AE et de 0,10 en CP à la dotation en LFI. Le ministère a, en effet, dû acheter des véhicules neufs pour respecter les directives en matière de remplacement des véhicules polluants dans le cadre du Plan État exemplaire.

IMMOBILIER EN FRANCE

Consommation AE : 16,69 M€

Consommation CP : 18,27 M€

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

Loyer la Courneuve 0,00 5,06 0,00 4,88

Entretien lourd en France 0,00 0,00 16,69 13,39

Le loyer du bâtiment des Archives à la Courneuve a été réglé à hauteur de 4,88 M€ en CP seulement. Ce loyer est versé dans le cadre d’une autorisation d’occupation temporaire du domaine public qui aboutira, au bout de trente ans, au transfert de la propriété du site à l’État. Le loyer du bâtiment à La Courneuve a légèrement baissé du fait de la prise en charge directe par le ministère de certaines prestations d'entretien, réglées auparavant au propriétaire du bâtiment. Cette diminution fait apparaître une exécution inférieure de 0,18 M€ en CP à la dotation en LFI.

Aucune dépense d’entretien lourd n’était prévue dans le PLF 2011. Toutefois, dans le cadre de l’opération des locaux libérés par l’UEO, le ministère a du effectuer d’importants travaux de restructuration et de réaménagement afin de permettre l’installation des nouveaux locataires. Ces dépenses ont été rendues possibles grâce au report des crédits ouverts par la loi de finances rectificative du 29 décembre 2010 ainsi qu’au dégel complémentaire, en fin de gestion 2011, de la réserve de précaution.

INFORMATIQUE

Consommation AE : 7,74 M€

Consommation CP : 4,38 M€

LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

matériels et infrastructures 4,54 4,54 7,47 4,11

projets applicatifs 4,00 4,00 0,17 0,17

pilotage 0,00 0,00 0,10 0,10

Total 8,5 8,5 7,74 4,38

Le détail des opérations conduites étant commun pour les titres 3 et 5, il figure, à quelques exceptions près, dans la partie DEPENSES DE FONCTIONNEMENT (cf. supra).

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98 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Matériels et infrastructures

9,52 M€ d’AE et 4,11 M€ de CP ont été investis pour des matériels et des infrastructures.

Les crédits dégagés grâce au retard pris par le projet SIRHIUS ont été utilisés pour avancer l’achat de matériels et le renouvellement des licences Microsoft, initialement programmés pour 2012.

Projets applicatifs

0,17 M€ d’AE et de CP ont été consacrés aux projets applicatifs.

Pilotage

0,10 M€ en AE et CP ont servi au pilotage.

SÉCURITÉ

Consommation en AE : 10,82 M€

Consommation en CP : 9,31 M€ LFI 2011 Exécution 2011

AE CP AE CP

sécurité passive postes 7,43 7,43 8,01 8,01

Achat de véhicules blindés 1,49 1,49 2,81 1,30

Total 8,92 8,92 10,82 9,31

Sécurité passive des postes

Le montant consacré à la sécurité passive des postes (dépenses d’investissement) a été de 8,01 M€ en AE et en CP. L’ensemble des opérations menées dans ce cadre est décrit ci-dessus dans la rubrique FRAIS DE FONCTIONNEMENT.

Achat de véhicules blindés

Les crédits consommés pour l’achat de véhicules blindés ont représentés un montant total de 2,8 M€ en AE et 1,3 M€ en CP.

L’établissement d’un marché d’un montant de 2,17 M€ pour l’achat de véhicules blindés a donné lieu à un transfert sur cette ligne de 1,2 M€ en AE. L’exécution 2011 en CP se détaille comme suit :

– 0,65 M€ au titre du versement de l’avance du marché (30%) ;

– 0,52 M€ délégués à Beyrouth pour l’achat de 4 véhicules blindés ;

– 0,08 M€ délégués à Port-au-Prince pour l’achat d’un véhicule ;

– 0,03 M€ délégués à Kaboul, Beyrouth et Madrid pour l’achat de pièces détachées.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux entreprises 7 428 7 428

Transferts aux autres collectivités 8 784 8 784

Ce montant de consommation est dû à des erreurs d’imputation.

DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Prêts et avances 322 322

Ce montant de consommation est dû à des erreurs d’imputation.

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PLR 2011 99

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

ACTION n° 07 : Réseau diplomatique

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 322 420 983 178 143 788 500 564 771 339 114 525 176 877 321 515 991 846

Crédits de paiement 322 420 983 177 571 291 499 992 274 339 114 525 182 332 428 521 446 953

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 173 480 448 173 352 707 172 910 081 177 481 937

FDC et ADP prévus 1 882 000 1 882 000

Le total des dépenses déclinées ci-dessous présente une différence avec le tableau situé en en-tête de titre du fait d’erreurs d’imputations, notamment de l’action 7 vers l’action 6, pour un montant total de 3,64 M€ en AE et 2,83 M€ en CP. Par ailleurs, des dépenses de titre 5 ont été imputées en titre 3 à hauteur de 1,10 M€ en AE et en CP. Enfin, 4,37 M€ en AE ont fait l’objet de retraitements dans le cadre de la bascule Chorus et viennent perturber la vision par les services de leur exécution.

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES

Consommation AE : 70,21 M€

Consommation CP : 70,21 M€ Prévision LFI Réalisation

AE CP AE CP

Fonctionnement courant (dont charges et énergie) 47,0 47,0 47,3 47,3

Frais de représentation 9,2 9,2 8,8 8,8

Voyages et missions statutaires 10,2 10,2 9,9 9,9

Petits matériels 1,9 1,9 2,0 2,0

Consommables informatiques 1,0 1,0 1,3 1,3

Formation linguistique 0,3 0,3 0,4 0,4

Achats en France et maison de Rio 0,6 0,6 0,5 0,5

Frais de représentation de la RP UNESCO 0,05 0,05 0,01 0,01

Les crédits de fonctionnement servent aux postes pour régler la quasi-totalité de leurs dépenses courantes : les charges et énergies, l’achat de petits matériels et de consommables informatiques. Ils incluent également les frais de représentation (8,82 M€), les formations linguistiques (0,37 M€) et les voyages et missions statutaires (9,94 M€). Enfin, les frais de représentation de la RP UNESCO correspondent au règlement direct de prestataires (restaurant, traiteur, etc.).

En 2011, plusieurs facteurs ont conduit à une exécution supérieure à la prévision :

– les dépenses d’énergie ont connu de fortes hausses dues aux aléas tarifaires, ce qui explique en partie les montants de l’exécuté pour la ligne fonctionnement courant ;

– en outre, les gratifications des stagiaires, ont représenté une dépense de 0,50 M€, financée par redéploiement de ces crédits ;

– la hausse des achats de consommables informatiques résulte d’une sous-dotation chronique par rapport aux besoins des postes.

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100 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Par ailleurs, le détail de l’exécution fait apparaitre des dépenses réduites en matière de :

– frais de représentation : une baisse moyenne de 5% des crédits a été appliquée et modulée selon l’enveloppe des postes ;

– voyages et missions statutaires : le niveau inférieur des dépenses s’explique par les variables d’une année sur l’autre qui déterminent, en particulier, le nombre de titres de transport émis en fonction du nombre d’agents ou d’ayant-droit concernés.

IMMOBILIER

Consommation AE : 82,67 M€

Consommation CP : 83,37 M€

LFI 2011 Exécution 2011

Immobilier à l’étranger AE CP AE CP

Locations à l'étranger, HLB 19,98 19,98 23,94 23,94

Loyers budgétaires à l'étranger 58,45 58,45 53,43 53,43

Entretien et maintenance à l’étranger 4,86 4,35 5,30 6,00

L'exécution 2011 pour les loyers à l'étranger s'est élevée à 23,94 M€ en AE = CP, soit une surconsommation de 3,96 M€ en AE = CP par rapport à la LFI. Cette exécution, en nette augmentation par rapport à 2010, s'explique par la prise en charge par le Département, depuis le 1er janvier 2011, des quotes-parts de loyers et des charges locatives des autres services extérieurs de l’État ; les crédits ayant été transférés au Département en base budgétaire par les ministères concernés. Désormais, le Département est seul à assumer les pertes au change et les augmentations de loyers, les autres Ministères n’ayant pas prévu d’autres transferts. Enfin, les économies de loyers réalisées sont entièrement absorbées par la dérive de l’euro.

Concernant les loyers budgétaires, le périmètre des loyers a été réduit, d'où une dépense inférieure de 5,02 M€ en AE = CP par rapport à la LFI.

Enfin, s’agissant de l’entretien et maintenance à l’étranger la vétusté de certains petits équipements et les carences de l’entretien immobilier ont contraint les postes à de multiples interventions non programmées, financées en partie par redéploiement des crédits disponibles sur d’autres lignes.

VOYAGES ET INDEMNITÉS DE CHANGEMENT DE RÉSIDENCE (ICR)

Consommation AE : 19,98 M€

Consommation CP : 19,98 M€

L’enveloppe « voyages et ICR » était dotée à hauteur de 19,83 M€ en LFI. Cette dotation s’est révélée légèrement insuffisante puisque 19,98 M€ ont été liquidés sur cette ligne.

Depuis 2008, le nombre de mouvements de mise en route des agents à l’étranger organisés par la Direction des ressources humaines est en diminution constante, notamment du fait de la poursuite de l’application de la révision générale des politiques publiques (RGPP) 2009-2011. Cependant, les proportions de personnels mutés changeant de catégorie modifient à la hausse le coût moyen de l’indemnité forfaitaire de changement de résidence. La réforme du réseau des postes à l’étranger a eu également pour effet de modifier la localisation géographique des nouveaux affectés (moins d’agents en Europe - destinations moyen courrier - et plus d’agents dans les pays émergents - destinations long courrier).

Enfin, deux nouveaux postes ont été créés en 2011 : transformation du consulat général à Djouba en ambassade du Soudan du Sud en juillet 2011 et ouverture d’un bureau français à Pyongyang en Corée du Nord. Par ailleurs, le consulat de Moscou est devenu en 2011 un consulat général. Dans le même temps, deux consulats généraux ont fermé en Belgique (Anvers et Liège) ; le consulat de général de Djibouti, le consulat de Cotonou, et le consulat de Luxembourg ont été transformés en sections consulaires d’ambassades.

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PLR 2011 101

Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 2 781 340 3 476 658 2 779 210 4 602 532

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État -200 000 0

Le total des dépenses déclinées ci-dessous tient compte des dépenses de titre 5 imputées par erreur sur les titres 6 et 7 pour un montant cumulé de 0,25 M€ en AE et CP (voir infra). Le montant restitué par Farandole intègre également des opérations imputées à tort sur l’action 7 au lieu de l’être sur l’action 6 à hauteur de 1,32 M€ en AE et 1,35 M€ en CP. Par ailleurs, des dépenses de titre 5 ont été imputées par erreur en titre 3 à hauteur de 1,10 M€ en AE et CP.

Enfin, 0,19 M€ en AE ont fait l’objet de retraitements dans le cadre de la bascule Chorus et viennent perturber la vision par les services de leur exécution.

DÉPENSES D’ÉQUIPEMENT

Véhicules et gros matériels

Les dépenses d’équipement de titre 5 s’élèvent à 1,05 M€ en AE et 2,06 M€ en CP. Elles concernent l’achat de matériel de plus de 10 000 € (groupes électrogènes), ainsi que l’achat de véhicules de fonction et de service (non blindés) pour les postes. Les achats les moins prioritaires ont été reportés à l’exercice suivant pour pouvoir redéployer une partie des crédits sur d’autres lignes déficitaires. DÉPENSES D’IMMOBILIER

Les dépenses d’entretien lourd à l’étranger se sont élevées à 2,45 M€ en AE et CP, alors qu’aucune dotation n’était prévue en LFI. Les crédits obtenus par transfert à l'automne 2011 sur le programme 105, ont permis de financer des travaux de gros entretien dont l'urgence était avérée et pour lesquels des études et devis avaient été réalisés par les postes. Ces crédits ont également permis de financer des travaux urgents apparus en cours d'année, dont le financement partiel de la rénovation de l'ambassade et de la résidence à Tripoli, mises à sac lors des évènements du printemps 2011. Une partie de ces dépenses ont été imputées sur des lignes de titre 3.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 5 886 5 886

Transferts aux autres collectivités 149 221 149 221

La comptabilisation de dépenses d’intervention sur l’action 7 est due à des erreurs d’imputation. S’agissant en réalité de dépenses d’investissement, elles auraient dues êtres imputées sur le titre 5.

DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Prêts et avances 92 849 92 852

La comptabilisation de dépenses d’opérations financières sur l’action 7 est due à des erreurs d’imputation de la part des postes. S’agissant en réalité de dépenses d’investissement, elles auraient dues êtres imputées sur le titre 5.

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102 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Avertissement

Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.

L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.

Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.

AFFAIRES ETRANGERES ET EUROPEENNES

MISSION ACTION EXTERIEURE DE L’ETAT

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT

COORDINATION DE L’ACTION DIPLOMATIQUE

ACTION EUROPEENNE

CONTRIBUTIONS INTERNATIONALES

COOPERATION DE SECURITE ET DE DEFENSE

RESEAU DIPLOMATIQUE

SOUTIEN

ENVIRONNEMENT ET PROSPECTIVE DELA POLITIQUE DE DEFENSE

PREPARATION ET EMPLOI DES FORCES

SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE LA DEFENSE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

LIENS ENTRE LA NATION ET SON ARMEE

DEFENSE

MISSION DEFENSE

SOLIDARITE A L’EGARD DES PAYS EN DEVELOPPEMENT

PRESIDENCE FRANCAISE DU G8 / G20

MISSION GESTION DES FINANCESPUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

ENTRETIEN DES BATIMENTS DE L’ETAT

DIPLOMATIE CULTURELLE ET D’INFLUENCE

FRANCAIS A L’ETRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES

BUDGET, COMPTES PUBLICS ET REFORME DE L’ETAT

BUDGET, COMPTES PUBLICS ET REFORME DE L’ETAT

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PLR 2011 103

Action de la France en Europe et dans le monde

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 105

VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS

Intitulé de l’action LFI 2011 Crédits directs

y.c. FDC et ADP

LFI 2011 après

ventilation interne

LFI 2011 après

ventilation externe

Coordination de l’action diplomatique 82 012 646 159 476 318 159 476 318

Action européenne 49 799 118 52 425 922 52 425 922

Contributions internationales 841 801 053 850 343 698 850 343 698

Coopération de sécurité et de défense 98 354 875 135 743 340 135 743 340

Soutien 244 768 213 124 410 838 0

Réseau diplomatique 499 992 274 494 328 063 413 648 162

Total 1 816 728 179 1 816 728 179 1 611 637 440

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »

Avertissement

Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion.

Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE

Exécution 2011 CP

Ventilation interne

Intitulé de l’action

Dépenses directes (au sein du programme)

Exécution 2011 après

ventilation interne

Écart à la prévision

2011

Écart à l’exécution

2010

Coordination de l’action diplomatique 83 853 284 +84 905 128 168 758 412 +9 282 094 +8 053 823

Action européenne 51 363 234 +2 908 586 54 271 820 +1 845 898 +3 308 338

Contributions internationales 810 866 857 +9 655 577 820 522 434 -29 821 264 +37 493 720

Coopération de sécurité et de défense 91 847 251 +40 844 800 132 692 051 -3 051 289 +12 981 027

Soutien 262 715 281 -126 113 487 136 601 794 +12 190 956 +1 355 958

Réseau diplomatique 521 446 953 -12 200 604 509 246 349 +14 918 286 -56 657 800

Présidence française du G8/G20 (ancien) -68 339

Total 1 822 092 860 0 1 822 092 860 +5 364 681 +6 466 727

Modalités de déversement

Les mêmes règles de déversement ont été appliquées sur la LFI et son exécution. Elles sont fonction de la nature des dépenses. A cet égard, quatre catégories de dépenses ont été isolées au sein de l’action « soutien » et réparties comme suit :

- les dépenses relatives au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique sont réparties au prorata des dépenses estimées des programmes puis, au sein de ces programmes d’une part, et pour la partie non ventilée d’autre part, en fonction des ETP de chaque action ;

- celles consacrées à la gestion des ressources humaines et à la formation sont ventilées sur toutes les actions politiques au prorata des ETP analytiques ;

- les dépenses d’investissement et d’équipement immobilier sont réparties en fonction des projets en cours. La répartition par programme est fonction de la destination de ces projets. Lorsque ceux-ci concernent plusieurs actions, la répartition est réalisée au prorata des effectifs.

Ainsi, la proportion attribuable aux projets immobiliers relatifs à des résidences est affectée à l’action 1 « Coordination de l’action diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde» ; celle concernant la construction d’antennes consulaires est ventilée sur l’ensemble des actions du programme « Français à l’étranger et étrangers en France ». La proportion relative aux projets communs est répartie sur l’ensemble des programmes ; les autres dépenses de soutien sont ventilées au prorata des ETP analytiques de chaque action politique des quatre programmes du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes (MAEE).Par ailleurs, les dépenses d’animation du réseau logées dans l’action « Réseau » ont été réparties au prorata des ETP analytiques sur chaque action politique des quatre programmes du MAEE.

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104 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 ANALYSE DES COÛTS

Les crédits du programme 105 de l’action 06 « Soutien » contribuent à hauteur de 47,4% de 266 M€, soit 126,1 M€, au fonctionnement des autres actions du programme, dans les proportions suivantes :

- action 01 « Coordination de l’action diplomatique »: 26,3 M€ ;

- action 02 « Action européenne » : 0 ,9 M€ ;

- action 04 « Contribution internationales» : 2,9 M€ ;

- action 05 « Coopération militaire et de défense » : 12,7 M€ ;

- action 07 « Réseau diplomatique» : 83,3 M€.

Les crédits du programme 105 de l’action 07 « Réseau diplomatique » contribuent à hauteur de 281,9 M€, au fonctionnement des autres actions du programme dans les proportions suivantes :

- action 01 « Coordination de l’action diplomatique »: 58,7 M€ ;

- action 02 « Action européenne » : 2 M€ ;

- action 04 « Contribution internationales» : 6,6 M€ ;

- action 05 « Coopération de sécurité et de défense » : 28,2 M€ ;

- action 06 « Soutien » : 186,4 M€.

La méthodologie d’identification et de ventilation des crédits de cette action sur les actions de tous les programmes du ministère a été améliorée au cours de cet exercice 2011. Afin d’affiner la ventilation entre programmes du MAEE et de calculer les clés de répartition plus représentatives de l’ensemble du réseau, les travaux d’indentification et de recensement des coûts ont été élargi à un nouvel échantillon de 24 pays plus une représentation permanente (Allemagne, Arabie Saoudite, Chypre, Gabon, Inde, Islande, Jordanie, Mali, Maroc, Mexique, Moldavie, Nouvelle Zélande, Ouganda, RD Congo, Roumanie, RP OTAN, Russie, Soudan, Suisse, Surinam, Tanzanie, Thaïlande, Venezuela, Vietnam, Yémen) par rapport au panel des quinze pays précédemment étudiés.

ANALYSE DES RÉSULTATS

L’écart total de 5,4 M€ entre la LFI 2011 (1 816,7 M€) et l’exécution 2011 (1 822,1 M€) après ventilation interne, est dû, notamment à l’augmentation des dépenses de soutien.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE

Ventilation externe

Exécution 2011 après

ventilation externe

Intitulé de l’action Exécution 2011 après

ventilation interne

(entre programmes) Dépenses complètes

Écart à la prévision

2011

Écart à l’exécution

2010

Coordination de l’action diplomatique 168 758 412 0 168 758 412 +9 282 094 +8 053 823

Action européenne 54 271 820 0 54 271 820 +1 845 898 +3 308 338

Contributions internationales 820 522 434 0 820 522 434 -29 821 264 +37 493 720

Coopération de sécurité et de défense 132 692 051 0 132 692 051 -3 051 289 +12 981 027

Soutien 136 601 794 -136 601 794 0 0 0

Réseau diplomatique 509 246 349 -113 906 057 395 340 292 -18 307 870 +50 453 987

Présidence française du G8/G20 (ancien) -68 339

Total 1 822 092 860 -250 507 851 1 571 585 009 -40 052 431 +112 222 556

Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de

polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes +250 507 851

Environnement et prospective de la politique de défense (Mission « Défense »)

+3 742 956

Français à l’étranger et affaires consulaires (Mission « Action extérieure de l’État »)

+120 520 703

Préparation et emploi des forces (Mission « Défense ») -203 646

Diplomatie culturelle et d’influence (Mission « Action extérieure de l’État »)

+47 014 927

Solidarité à l’égard des pays en développement (Mission « Aide publique au développement »)

+81 424 416

Soutien de la politique de la défense (Mission « Défense ») +1 291 000

Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines »)

-3 282 505

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PLR 2011 105

Action de la France en Europe et dans le monde

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 105

Modalités de déversement

Le programme 105 comprend deux actions de soutien à l’ensemble des actions des autres programmes du MAEE : l’action 07« Réseau diplomatique » et l’action 06 « Soutien».

- Action 06 «Soutien »

L’action 06 «Soutien» totalise 265,9 M€ (y compris les crédits du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État »). Ces crédits sont déversés différemment en fonction de leur nature.

- Crédits relatifs au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique (54,3 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit :

- 45 % pour le programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde» ;

- 29,6 % pour le programme 151 «Français à l’étranger et affaires consulaires» ;

- 9,3% pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence» ;

- 16,1 % pour le programme 209 «Solidarité à l’égard des pays en développement».

- Crédits relatifs à la gestion des ressources humaines et à la formation (30,1M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit :

- 44,6 % pour le programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde» ;

- 30,5 % pour le programme 151 «Français à l’étranger et affaires consulaires» ;

- 9,4 % pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence» ;

- 15,5 % pour le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement ».

- Crédits relatifs aux investissements, à l’équipement immobilier et à la sécurité (78,9M€) : répartition au prorata des mètres carrés utilisés pour les frais de maintenance des sites parisiens et au prorata des «ETPT analytiques» pour les autres frais relatifs aux sites du réseau, soit :

- 53 % pour le programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde» ;

- 21,4 % pour le programme 151 «Français à l’étranger et affaires consulaires» ;

- 8,7 % pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence» ;

- 15,5 % pour le programme 209 «Solidarité à l’égard des pays en développement».

- Autres crédits de soutien (administration centrale, comptabilité, logistique diplomatique, soit 102,7 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» des quatre programmes du MAEE, soit :

- 44,6 % pour le programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde» ;

- 30,5 % pour le programme 151«Français à l’étranger et affaires consulaires» ;

- 9,4 % pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence» ;

- 15,5 % pour le 209 «Solidarité à l’égard des pays en développement».

Au final, la totalité des crédits de l’action 06 «Soutien» se répartit comme suit sur les autres programmes :

- 47,4 % sur les autres actions du programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde»;

- 27,2 % sur le programme 151 «Français à l’étranger et affaires consulaires» ; soit 52,7 M€ ;

- 8,9 % sur le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence» ; soit 16,8 M€ ;

- 16,5 % sur le programme 209 «Solidarité à l’égard des pays en développement» ; soit 28,5 M€.

- Action 07 «Réseau diplomatique»

La méthodologie d’identification et de ventilation des crédits de cette action sur les actions de tous les programmes du ministère a été améliorée à la suite des travaux d’identification et de répartition de ces coûts menés auprès 24 pays du réseau ministériel en 2011.

L’action 07 « Réseau diplomatique » totalise 521,1 M€, dont une quote-part des crédits de cette action (281,9 M€) est répartie comme suit :

- 160 M€ au titre des crédits de rémunération (personnel des services administratifs et financiers et des centres d’archives et de documentation des ambassades, conducteurs, personnel de sécurité, standardistes, personnel de service) ;

- 121,9 M€ au titre des crédits de fonctionnement support (loyers, charges de fonctionnement, système d’information et de télécommunications).

Ces crédits sont répartis entre programmes et actions au prorata de leurs «ETPT analytiques» y compris les crédits du programme 309 soit :

- 62,1% sur les autres actions du programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde» ;

- 18,4 % sur le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151),

- 7,1 % sur le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence»,

- 12,4 % sur le programme 209 «Solidarité à l’égard des pays en développement.

ANALYSE DES RÉSULTATS

Les dépenses du programme contribuent à hauteur de 248,9 M€ au fonctionnement d’autres programmes, (y compris 3,2 M€ du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État ») pour les programmes du MAEE dans les proportions suivantes :

– action 06 «Soutien » : 139,8 M€

– action 07 «Réseau diplomatique» : 109,1 M€.

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106 PLR 2011

Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105 ANALYSE DES COÛTS

S’y ajoutent en 2011, les déversements externes de 4,8 M€ en provenance d’autres programmes de la mission « Défense » :

– Programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense

– Programme 178 « Préparation et emploi des forces »

– Programme 212 « Soutien de la politique de la Défense ».

Ce montant de 4,8 M€ est le résultat entre les transferts entrants et sortants des décrets entre le Ministères des Affaires Étrangères et Européennes et le Ministère de la Défense.

La dépense exécutée du programme 105, après ventilation interne et externe, est passée de 1 611,6 M€ en LFI à 1 571,2 M€ en exécution, soit un écart de 40,4 M€ de la dépense complète du programme en exécution budgétaire par rapport à la LFI.

COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE

Avertissement

La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.

L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir, à ce stade, qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.

Intitulé de l’action Exécution

2011 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

Exécution 2011

Écart à l’exécution 2010

Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets

Coordination de l’action diplomatique 48 034 929 +87 629 344 0 135 664 273 +6 112 591

Action européenne 156 695 461 +3 001 909 0 159 697 370 +104 536 920

Contributions internationales 1 415 130 729 +9 965 380 0 1 425 096 109 +481 168 920

Coopération de sécurité et de défense 100 425 241 +42 155 321 0 142 580 562 +15 376 690

Soutien 190 449 216 -92 210 704 -98 238 512 0 0

Réseau diplomatique 618 912 516 -50 541 250 -130 385 418 437 985 848 +45 276 058

Total 2 529 648 092 0 -228 623 930 2 301 024 162 +652 471 179

Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes +228 623 930

Environnement et prospective de la politique de défense (Mission « Défense ») +3 742 956

Français à l’étranger et affaires consulaires (Mission « Action extérieure de l’État ») +106 459 318

Préparation et emploi des forces (Mission « Défense ») -203 646

Diplomatie culturelle et d’influence (Mission « Action extérieure de l’État ») +43 813 848

Solidarité à l’égard des pays en développement (Mission « Aide publique au développement »)

+75 140 776

Soutien de la politique de la défense (Mission « Défense ») +1 291 000

Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines »)

-1 620 322

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PLR 2011 107

Action de la France en Europe et dans le monde

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 105

ANALYSE DES COÛTS COMPLETS

Les coûts directs du programme 105 comprennent les charges décaissées (personnel, fonctionnement, subventions, transferts) auxquelles ont été rajoutées les opérations de fin d’exercice (dotations et reprises aux amortissements et provisions, charges à payer, charges constatées d’avance, etc.), y compris les reprises sur provisions pour risques.

Les principaux postes de charges qui s’élèvent en tout pour le programme à 2 529,6 M€, sont les suivants :

– 1 415 M€ au titre de transferts directs aux organisations internationales et aux autres collectivités et de transferts indirects ;

– 576,5 M€ de charges de personnel (hors frais de missions).

L’écart de 653 M€ s’explique principalement par la hausse des charges des crédits de paiement des dépenses d’intervention (contributions internationales).

L’analyse des coûts directs par action se calque sur l’analyse des dépenses directes par action détaillée dans la partie JPE du présent document, à laquelle se rajoutent les écritures comptables de fin d’exercice.

Les mêmes règles de déversement que pour la LFI ont été utilisées, en dépenses et en coûts.

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PROGRAMME 185

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PLR 2011 109

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185

PROGRAMME 185

DIPLOMATIE CULTURELLE ET D’INFLUENCE

MINISTRE CONCERNÉ : ALAIN JUPPÉ, MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES

Bilan stratégique du rapport annuel de performances 110

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 114

Rappel de la présentation du programme 120

Objectifs et indicateurs de performance 123

Justification au premier euro 136

Opérateurs 167

Analyse des coûts du programme et des actions 182

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110 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Jean-Baptiste MATTEI

Directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats

Responsable du programme n° 185 : Diplomatie culturelle et d’influence

Au sein de la mission « Action extérieure de l’État », le programme 185 regroupe l’ensemble des politiques de coopération (culturelle, linguistique, universitaire, enjeux globaux), vecteurs d’influence pour notre pays, quelle que soit la zone géographique. Le programme 185 assure également le service d’enseignement public français à l’étranger, conformément aux missions que le Code de l’éducation (ordonnance du 13 mai 2005) a fixé à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

Dans la lettre de mission adressée au ministre des Affaires étrangères et européennes, le 27 août 2007, le Président de la République accorde « la plus grande importance au développement de notre influence culturelle à l’étranger ». L’objectif est donc de conforter une logique d’influence en utilisant une grande variété d’instruments pour promouvoir les positions économiques, politiques et culturelles françaises.

L’année 2011 a été marquée par la mise en œuvre de la réforme de l’action extérieure de l’État à travers deux axes majeurs :

1 - la création de l’EPIC Institut français devenu l’opérateur unique de l’action culturelle extérieure de la France et de l’EPIC France Expertise Internationale au 1er janvier 2011 ;

2 - l’évolution du réseau culturel et de coopération à l’étranger qui s’inscrit dans le cadre du triennum 2011-2013. Les principaux chantiers de modernisation et de rationalisation du réseau, mis en œuvre en 2011 ont été les suivants :

– la poursuite de la fusion à l’étranger des centres et instituts culturels avec les services d’ambassade chargés de la coopération et de l’action culturelle (SCAC) débuté en 2009. Au 1er janvier 2012, 88 SCAC avaient fusionné avec l’établissement à autonomie financière (EAF) permettant d’accroitre les performances du réseau culturel et sa visibilité.

– le renforcement des synergies entre le réseau des Alliances françaises, celui de l’Institut français et les services de coopération et d’action culturelle.

– la rationalisation des moyens financiers, des ressources humaines et le pilotage stratégique du réseau culturel en dégageant de véritables priorités dans les zones et les secteurs où la France doit intervenir. Un travail de « cartographie du réseau » a ainsi été engagé par la Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats.

En 2011, la stratégie française en matière de politique d’influence, portée par la direction générale de la Mondialisation s’est articulée autour de cinq grands axes :

1. Promouvoir l’influence culturelle française dans une démarche intégrant l’ensemble des instruments à notre disposition

Le ministère des Affaires étrangères et européennes met au cœur de la politique extérieure de la France la promotion et la diffusion de la création culturelle et intellectuelle. Dans un souci de promotion de la diversité culturelle, il participe à l’organisation de manifestations étrangères en France et de saisons ou de festivals français à l’étranger, soutient l’action du réseau culturel français dans le monde, qu’elle soit publique (Instituts français) ou associative (alliances françaises) en assurant sa modernisation et sa professionnalisation. Il veille à la préservation et à la valorisation des patrimoines naturels et culturels en collaborant à la définition de stratégies internationales dans ce domaine.

Pour poursuivre sa politique de soutien à l’exportation des industries culturelles françaises, au développement du débat d’idées et des échanges artistiques, le MAEE s’appuie en particulier sur l’Institut français, opérateur unique de

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PLR 2011 111

Diplomatie culturelle et d’influence

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 185

l’action culturelle extérieure de la France créé par la loi du 27 juillet 2010, dont il a élaboré le contrat d’objectifs et de moyens et dont il assure la tutelle.

Des liens fonctionnels forts ont été crées entre l’Institut français et le réseau dans deux domaines : la gestion des ressources humaines et la programmation des activités. De plus, les travaux relatifs à l’expérimentation du rattachement à l’Institut Français du réseau culturel français l’étranger, menés en 2011, ont permis la création de 12 bureaux locaux de l’EPIC. Un premier rapport d’évaluation a été transmis au Parlement en mars 2011.

Les crédits culturels exceptionnels obtenus en 2009 et 2010, à hauteur de 20 M€ par an, ont été reconduits en 2011. Ils ont permis d’engager la création de cette agence, la modernisation du réseau, notamment via le recours aux nouvelles technologies pour atteindre de nouveaux publics et imposer une présence renforcée de la culture et de la langue françaises sur Internet, le soutien aux industries culturelles françaises et la formation des hommes et des femmes qui travaillent dans le domaine de la diplomatie culturelle.

2. Repositionner le français comme langue européenne et internationale

Dans cette optique, l’enseignement français à l’étranger, animé par l’AEFE, constitue un atout majeur. En offrant un réseau de qualité dans pratiquement tous les pays aux communautés étrangères expatriées et locales, le programme 185 fidélise les élites de demain. Établissement public placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères et européennes, l’AEFE a vu ses actions définies et guidées par trois missions complémentaires. La première est celle de service public à destination des enfants français dont les familles résident à l’étranger. La deuxième mission de l’agence réside dans son rôle essentiel d’outil de notre stratégie d’influence en matière culturelle, économique et politique, notamment par l’accueil d’élèves étrangers. La troisième mission concerne le renforcement des relations de coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangers, par la promotion et la consolidation du projet pédagogique et éducatif français à l’étranger et une ouverture à la culture du pays d’accueil.

Le Plan de développement de l’enseignement français à l’étranger, présenté en Conseil des ministres du 15 juin 2011, fixe, en conformité avec les conclusions de l’audit RGPP de l’Agence, des priorités stratégiques afin de concilier la réponse à une demande croissante de scolarisation de la part des familles françaises et étrangères, le maintien de la qualité du réseau et la volonté de préserver l’équilibre des finances publiques.

Dans le cadre du renforcement du rôle de l’AEFE en tant qu’opérateur pivot de l’enseignement français à l’étranger, le plan d’orientation stratégique 2010-2013 a été adopté en conseil d’administration en mai 2010 et le premier contrat d’objectifs entre l’AEFE et le MAEE a été approuvé par le conseil d’administration du 25 novembre 2010. Afin de poursuivre la consolidation des partenariats avec les autres acteurs concernés, le MAEE a signé en 2010 des conventions avec la Mission laïque française, l’Académie des Sciences et le CNED.

Conformément au Plan de développement de l’enseignement français à l’étranger, un nouvel instrument pour la présence éducative française dans le monde a été créé, le « LabelFrancÉducation » est destiné à valoriser les établissements étrangers qui proposent à leurs élèves des sections bilingues francophones de grande qualité. L’AEFE est l’opérateur désigné pour la mise en œuvre de ce label qui est attribué à des établissements scolaires de l'étranger ne bénéficiant pas de l'homologation comme établissement d'enseignement français à l'étranger, mais répondant à certaines conditions concernant l’enseignement de la langue et de la culture française. Le décret n° 2012-40 du 12 janvier 2012 portant création du label « LabelFrancÉducation » a pour objectif de labelliser une centaine d’établissements sur les cinq continents. Enfin, en 2011, l'agence a maintenu son niveau d'attractivité auprès des familles étrangères : le niveau de mixité culturelle reste en effet important au sein de ses établissements avec 62 % des élèves accueillis qui sont étrangers.

Par ailleurs, la quasi-totalité des pays avec lesquels la France entretient des relations diplomatiques, le ministère des Affaires étrangères et européennes apporte son soutien à la diffusion de la langue française. A ce titre, il mène auprès des autorités éducatives étrangères, une action de plaidoyer en faveur de l’enseignement d’au moins deux langues vivantes obligatoires. Il appuie la formation initiale et continue des enseignants de français. Il encourage le développement de l’enseignement bilingue francophone. Il propose aussi, à destination des publics de futurs décideurs, une activité directe d’enseignement à travers le réseau scolaire français à l’étranger et le dispositif des centres de langue des instituts français et alliances françaises.

Enfin, le MAEE encourage l’usage du français dans les institutions européennes et internationales. Il propose aux commissaires européens et aux membres de leur cabinet des formations individualisées en langue française. Il contribue à la formation en français des hauts fonctionnaires des pays membres et voisins de l’Union européenne.

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112 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

3. Mettre en œuvre une politique d’attractivité en direction des élites étrangères

Le MAEE poursuit la démarche engagée destinée à encourager la mobilité des étudiants dans des disciplines prioritaires et à rééquilibrer le flux en notre faveur (la France attire deux fois moins d’étudiants européens que l’Allemagne, et trois fois moins que le Royaume-Uni). Un effort particulier a été fait en faveur des bourses universitaires dont le volume total en valeur a été maintenu, en particulier en direction des étudiants issus des pays émergents.

Le regroupement de l’ensemble des crédits de coopération scientifique et universitaire du MAEE (hors FSP) sur le programme « diplomatie culturelle et d’influence » améliore leur présentation en mettant en évidence la cohérence de l’action de la France dont la formation des élites constitue l’objectif premier.

Les programmes de bourses d’études en France ainsi que les crédits affectés à l’établissement public industriel et commercial CampusFrance participent à la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger.

La politique d’accueil d’étudiants étrangers en France mise en œuvre depuis 1998 par les ministères français de l’enseignement supérieur de la recherche (MESR) et des Affaires étrangères et européennes (MAEE) permet l’apprentissage de la langue française et sa diffusion. Ce dispositif revêt différentes formes (bourses de stages, bourses d’échanges, bourses cofinancées) qui participent à la même finalité. Depuis 2000-2001, le nombre des étudiants en France a ainsi augmenté de plus de 60 % pour atteindre en 2010-2011 quelques 228 294 étudiants (soit une progression de 1,7 % en un an). Si l’on ajoute les étudiants inscrits dans les autres établissements d’enseignement supérieur (écoles d’ingénieurs, de commerce ; classes préparatoires aux grandes écoles), le nombre total d’étudiants étrangers en France atteint 284 659 en 2010-2011 soit 6 446 étudiants de plus que l’année précédente.

La mise en place de l'EPIC Campus France au 1er janvier 2012, réunissant l’association Égide et l'actuel GIP CampusFrance, et reprenant les activités internationales du CNOUS, facilitera l’amélioration des conditions d’accueil des étudiants étrangers et contribuera au mieux à servir la politique d’attractivité de notre pays et la « demande de France » croissante en termes d’enseignement supérieur français.

Enfin, le ministère des Affaires étrangères et européennes promeut les cursus intégrés bi-diplômants. L’exemple le plus abouti à cet égard demeure l’Université franco-allemande (UFA) qui soutient des cursus intégrés aux niveaux licence, master et doctorat entre les deux pays. La contribution à l’UFA, versée par la France pour un montant similaire à la contribution allemande, est répartie à parts égales entre le MAEE et le MESR.

4. Renforcer l’insertion internationale de la recherche française

Les partenariats scientifiques de haut niveau et les échanges d’expertise ont permis, dans un contexte de mondialisation accrue, de développer la place de la recherche française dans le monde à travers les laboratoires français au cœur des réseaux en pointe dans le domaine des sciences du vivant, les nanotechnologies et les sciences pluridisciplinaires en associant des entreprises et les pôles de compétitivité aux différentes actions conduites.

5. Affirmer la place de la France dans les débats sur les enjeux globaux

Les biens publics mondiaux (environnement, santé, stabilité financière et économique, sécurité alimentaire, diffusion de la connaissance), qui représentent un nouvel enjeu international, sont au centre des actions du MAEE. Alors que les aspects opérationnels liés à ces thématiques relèvent du programme 209 (« Solidarité à l’égard des pays en développement »), les moyens dont dispose la France pour peser sur les réflexions et débats menés au sein des instances internationales et auprès des pays partenaires sont affectés sur le programme 185. Ainsi, les actions mises en œuvre sur ce programme entrent dans le cadre d’échanges et de réflexions sur les politiques publiques en matière de biens publics mondiaux à travers sa participation à des forums, la mise en place de campagnes de mobilisation sur les problématiques environnementales, la rédaction de plaidoyers, la formation, etc.

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PLR 2011 113

Diplomatie culturelle et d’influence

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 185

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Relever les défis de la mondialisation

INDICATEUR 1.1 Fréquentation et efficience du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques

OBJECTIF 2 Renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde

INDICATEUR 2.1 Nombre d’inscrits dans les cursus francophones

INDICATEUR 2.2 Augmentation de l’attractivité de la France en direction des élites étrangères

OBJECTIF 3 Améliorer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits

INDICATEUR 3.1 Dynamisation des ressources externes

INDICATEUR 3.2 Evaluation de la performance des opérateurs par rapport aux engagements des contrats d’objectifs et de moyens (COM) ou des contrats d’objectifs et de performance (COP)

INDICATEUR 3.3 Coût moyen par élève pour l’État (AEFE)

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114 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011Consommation 2011

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

47 340 369 1 501 026 48 841 395 49 761 395 01 Animation du réseau

43 770 853 345 644 543 767 44 660 264

39 521 277 40 450 794 79 972 071 79 972 071 02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié) 14 266 728 68 869 334 83 136 062

280 992 9 484 574 9 765 566 9 765 566 03 Enjeux globaux (nouveau)

412 321 8 358 250 8 770 571

7 527 835 103 132 648 110 660 483 110 660 483 04 Attractivité et recherche (libellé modifié) 8 700 426 81 154 052 89 854 478

420 800 000 474 500 421 274 500 421 274 500 05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié) 416 205 826 436 318 416 642 144

88 091 824 88 091 824 88 091 824 06 Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

87 822 249 87 822 249

Total des AE prévues en LFI 88 091 824 515 470 473 155 043 542 758 605 839 759 525 839

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +2 147 021 +2 147 021

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -111 292 -13 114 031 -13 225 323

Total des AE ouvertes 87 980 532 659 547 005 747 527 537

Total des AE consommées 87 822 249 483 356 154 345 644 159 361 721 730 885 768

2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011Consommation 2011

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

47 290 549 1 501 026 48 791 575 49 711 575 01 Animation du réseau

44 547 136 341 458 3 773 431 48 662 025

39 521 277 40 450 794 79 972 071 79 972 071 02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié) 14 243 395 20 68 736 140 82 979 555

280 992 9 484 574 9 765 566 9 765 566 03 Enjeux globaux (nouveau)

401 581 8 315 250 8 716 831

7 527 835 103 132 648 110 660 483 110 660 483 04 Attractivité et recherche (libellé modifié) 8 700 426 82 854 714 91 555 140

420 800 000 474 500 421 274 500 421 274 500 05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié) 416 205 826 436 318 416 642 144

88 091 824 88 091 824 88 091 824 06 Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

87 822 249 87 822 249

Total des CP prévus en LFI 88 091 824 515 420 653 155 043 542 758 556 019 759 476 019

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +2 147 021 +2 147 021

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -111 292 -11 126 774 -11 238 066

Total des CP ouverts 87 980 532 661 484 442 749 464 974

Total des CP consommés 87 822 249 484 098 364 341 478 164 115 853 736 377 944

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PLR 2011 115

Diplomatie culturelle et d’influence

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 185

2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

44 354 091 1 580 027 45 934 118 47 236 118 01 Animation du réseau

28 088 489 31 305 724 10 729 59 404 942

25 467 678 60 635 108 86 102 786 86 102 786 02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié) 40 276 582 20 689 077 60 965 659

7 924 037 107 850 379 115 774 416 115 774 416 04 Attractivité et recherche (libellé modifié) 19 274 773 29 630 359 48 905 132

0 420 820 000 518 000 421 338 000 421 338 000 05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié) 425 284 383 573 000 425 857 383

Total des AE prévues en LFI 89 160 944 498 861 587 180 796 076 768 818 607 770 120 607

Total des AE consommées 87 639 844 456 590 107 50 903 165 595 133 116

2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

44 354 091 1 580 027 45 934 118 47 236 118 01 Animation du réseau

28 088 489 32 005 219 10 729 60 104 437

25 467 678 61 435 614 86 903 292 86 903 292 02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié) 40 276 582 21 163 553 61 440 135

7 924 037 107 850 379 115 774 416 115 774 416 04 Attractivité et recherche (libellé modifié) 19 274 773 27 845 073 47 119 846

0 420 820 000 518 000 421 338 000 421 338 000 05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié) 425 284 384 573 000 425 857 384

Total des CP prévus en LFI 89 160 944 498 861 587 181 596 582 769 619 113 770 921 113

Total des CP consommés 87 639 844 457 289 603 49 592 355 594 521 802

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116 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES

Avertissement

Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.

Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.

Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).

Numéro et intitulé de l’action Total

01 Animation du réseau 96 952 794

02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié) 79 912 433

03 Enjeux globaux (nouveau) 8 648 947

04 Attractivité et recherche (libellé modifié) 81 656 402

05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié) 416 642 144

06 Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

160 877 306

Total 844 690 026

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PLR 2011 117

Diplomatie culturelle et d’influence

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 185

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consommées en 2010 (*)

Ouvertes en LFI pour 2011

Consommées en 2011 (*)

Consommés en 2010 (*)

Ouverts en LFI pour 2011

Consommés en 2011 (*)

Titre 2. Dépenses de personnel 87 639 844 88 091 824 87 822 249 87 639 844 88 091 824 87 822 249

Rémunérations d’activité 70 760 390 74 030 577 70 781 570 70 760 390 74 030 577 70 781 570

Cotisations et contributions sociales 16 075 399 13 283 542 16 070 577 16 075 399 13 283 542 16 070 577

Prestations sociales et allocations diverses 804 055 777 705 970 102 804 055 777 705 970 102

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 456 590 107 515 470 473 483 356 154 457 289 603 515 420 653 484 098 364

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

18 808 139 55 908 319 67 120 681 19 247 634 55 858 499 67 862 891

Subventions pour charges de service public 437 781 968 459 562 154 416 235 473 438 041 969 459 562 154 416 235 473

Titre 5. Dépenses d’investissement 345 644 341 478

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

20

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

345 644 341 458

Titre 6. Dépenses d’intervention 50 903 165 155 043 542 159 361 721 49 592 355 155 043 542 164 115 853

Transferts aux ménages 17 994 310 88 936 081 67 089 814 18 094 602 88 936 081 67 097 584

Transferts aux entreprises 694 053 36 159 867 758 081 36 025 878

Transferts aux collectivités territoriales 309 533 12 955 290 730 12 955

Transferts aux autres collectivités 31 905 269 66 107 461 56 099 085 30 448 942 66 107 461 60 979 436

Total hors FDC et ADP 758 605 839 758 556 019

Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -111 292 -111 292

Ouvertures et annulations : autres titres (*) -10 967 010 -8 979 753

Total (*) 595 133 116 747 527 537 730 885 768 594 521 802 749 464 974 736 377 944

(*) y.c. FDC et ADP

FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Nature de dépenses Ouvertes en 2010

Prévues en LFIpour 2011

Ouvertes en 2011

Ouverts en 2010

Prévus en LFI pour 2011

Ouverts en 2011

Dépenses de personnel 0 0

Autres natures de dépenses 706 969 920 000 2 147 021 706 969 920 000 2 147 021

Total 706 969 920 000 2 147 021 706 969 920 000 2 147 021

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118 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 CRÉDITS DU PROGRAMME

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

DÉCRET DE VIREMENT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

10/12/2011 250 000 250 000

DÉCRET D’AVANCE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

30/11/2011 138 708 138 708 6 516 000 6 463 000

ARRÊTÉ DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/03/2011 214 361 214 361 0 0 0 0

ARRÊTÉ DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/03/2011 129 353 2 063 610 0 0 0 0

OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

27/06/2011 0 5 108 0 5 108

30/06/2011 0 314 719 0 314 719

04/07/2011 0 746 335 0 746 335

07/07/2011 0 80 197 0 80 197

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PLR 2011 119

Diplomatie culturelle et d’influence

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 185

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

08/08/2011 0 65 407 0 65 407

12/09/2011 0 107 900 0 107 900

17/10/2011 0 45 542 0 45 542

10/11/2011 0 232 244 0 232 244

08/12/2011 0 238 508 0 238 508

29/12/2011 0 290 880 0 290 880

05/01/2012 0 20 181 0 20 181

Total 0 2 147 021 0 2 147 021

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/07/2011 2 402 745 2 402 745

19/09/2011 4 539 000 4 539 000

Total 6 941 745 6 941 745

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général 138 708 2 490 735 138 708 4 424 992 250 000 13 457 745 250 000 13 404 745

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Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement

Dépenses directes Dépenses complètes

Coûts directs

Coûts complets

01 Animation du réseau 44 660 264 48 662 025 93 564 669 96 952 794 165 117 778

02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié)

83 136 062 82 979 555 145 736 662 79 912 433 175 181 594

03 Enjeux globaux (nouveau) 8 770 571 8 716 831 8 716 831 8 648 947 8 648 947

04 Attractivité et recherche (libellé modifié) 89 854 478 91 555 140 113 939 841 81 656 402 115 637 759

05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié)

416 642 144 416 642 144 421 434 868 416 642 144 423 917 796

06 Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

87 822 249 87 822 249 0 160 877 306 0

Total 730 885 768 736 377 944 783 392 871 844 690 026 888 503 874

Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011

Action n°01 (6,11 %)

Action n°02 (11,37 %)

Action n°03 (1,20 %)

Action n°04 (12,29 %)

Action n°05 (57,01 %)

Action n°06 (12,02 %)

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PLR 2011 121

Diplomatie culturelle et d’influence

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 185

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

La modification de l’architecture budgétaire du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » fait disparaître la dimension géographique et permet le regroupement de l’ensemble des crédits mis en œuvre sur les programmes 185 et 209, dans le domaine de la diplomatie culturelle et d’influence. Il s’agit de la coopération culturelle et linguistique, la coopération scientifique et universitaire, ainsi que des actions en matière d’enjeux globaux (environnement, santé, stabilité économique et financière, sécurité alimentaire, diffusion de la connaissance). Par ailleurs, les crédits consacrés au service d’enseignement public français à l’étranger figurent également dans ce programme.

Les actions engagées permettent ainsi de relever les défis de la mondialisation et de renforcer l’influence de la France dans le monde. La promotion de notre diplomatie culturelle et d’influence privilégie des moyens d’intervention simples, mobilisant des cofinancements et des structures relais :

– le renforcement du pilotage des principaux opérateurs du programme, l’Institut français, l’EPIC Campus France et l’Agence pour l’Enseignement français à l’Étranger. L’association du secteur privé dans le cadre de partenariats (ex : programme de bourses cofinancées Orsay entreprises en partenariat avec Thalès, Crédit Agricole..) comme des réseaux locaux (universités, fondations) constitue également un axe de développement privilégié ;

– un niveau optimum de cofinancement dans tous les secteurs est recherché par le développement de programmes bilatéraux cofinancés à parité et de partenariats systématiques pour le financement de projets ;

– les économies d’échelle réalisées sont importantes en contrepartie d’un pilotage toujours plus fin et d’un contrôle budgétaire rigoureux, d’une progression significative du taux d’autofinancement des établissements du réseau ;

– l’effort additionnel de 20 M€ par an, obtenu en 2009 et 2010 afin de soutenir les industries culturelles et audiovisuelles et de dynamiser le réseau culturel à l’étranger, est maintenu sur la période 2011-2013. Ces crédits sont consacrés, d’une part, à la poursuite des efforts de restructuration et d’évolution de notre réseau culturel (6 M€) et, d’autre part, à l’accompagnement de l’Institut français créé par la loi relative à l’action extérieure de l’État du 27 juillet 2010 (14 M€).

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le Ministère des Affaires étrangères et européennes anime et coordonne le dispositif français de coopération de la France dans les domaines de la culture et du développement grâce au réseau culturel à l’étranger. En 2011, 161 services de coopération et d’action culturelle des ambassades (SCAC) sont chargés, sous l'autorité de l'ambassadeur et dans le cadre du plan d'action de l'ambassade, d'une mission de conception, de mise en œuvre et d'animation des actions de coopération de la France dans les domaines de la culture et du développement. Ils s'appuient sur un réseau de 132 centres et instituts culturels français, 32 Centres pour les études en France (CEF), 445 Alliances françaises et 27 centres de recherches.

Dans le cadre de ce programme, le MAEE met en place des partenariats avec des organismes nationaux, multinationaux et de pays tiers. Il favorise ainsi la participation des acteurs français (universités, organismes de recherche…) dans les domaines concernés.

Il s'appuie par ailleurs sur les opérateurs suivants, parmi lesquels trois créés par la loi du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de l’État :

– l‘Institut français : opérateur chargé de la promotion des échanges artistiques internationaux et la coopération culturelle internationale, qui s’est substitué à Culturesfrance ;

– Campus France (agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques) qui constitue le nouvel opérateur de mobilité et regroupera, en 2012, le GIP Campus France, EGIDE (Centre français pour l'accueil et les échanges internationaux) et les activités internationales du CNOUS ;

– FEI (France Expertise Internationale) ;

– le CNOUS (Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires) jusqu’à l’intégration de ses activités internationales au sein du nouvel opérateur Campus France ;

– l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

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122 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

RÉCAPITULATION DES ACTIONS

ACTION n° 01 : Animation du réseau

ACTION n° 02 : Coopération culturelle et promotion du français

ACTION n° 03 : Enjeux globaux

ACTION n° 04 : Attractivité et recherche

ACTION n° 05 : Agence pour l’enseignement français à l’étranger

ACTION n° 06 : Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence"

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PLR 2011 123

Diplomatie culturelle et d’influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Relever les défis de la mondialisation

INDICATEUR 1.1 : Fréquentation et efficience du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques

(du point de vue de l’usager)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Coût moyen d’une visite sur le site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques.

Euro 0,028 0,018 0,026 0,018 0,010 0,019

2. Nombre de visiteurs du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques

Nombre 6 135 220 7 382 661 6 500 000 7 500 000 7 533 507 6 750 000

Commentaires techniques

Sous-indicateur 1.1.1 «Coût moyen d’une visite sur le site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques»

Sous-indicateur 1.1.2 « Nombre de visiteurs du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques »

Le nombre de visiteurs correspond aux demandes individuelles d'accès à la base de connaissances produite par les services scientifiques, constituée par les Bulletins électroniques et les Rapports d'ambassades, et disponible sur le site. Il est calculé en faisant la somme du nombre d'adresses IP uniques qui se sont connectées.

ANALYSE DES RÉSULTATS

Le ministère des Affaires étrangères et européennes s’efforce de mieux anticiper, identifier et répondre aux défis de la mondialisation, qu’ils touchent la gouvernance économique mondiale ou la veille scientifique et technologique.

VEILLE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE

La mondialisation s’accompagne d’une concurrence accrue entre les entreprises, les États et les régions du monde.

Les alliances entre compétiteurs se multiplient, générant des opportunités et des risques qui impliquent une maîtrise permanente de l’information stratégique et la réalisation d’une veille scientifique et technologique mondiale.

Le réseau des Conseillers et attachés scientifiques et technologiques (CAST) contribue à placer la France au cœur des défis de la mondialisation à travers la collecte, le traitement et la diffusion de cette information stratégique. En effet, les institutions de recherche et les entreprises ont accès en temps réel, via le site Internet de l’ADIT, aux résultats des travaux issus de la veille scientifique menée par les postes diplomatiques.

La valeur du « coût moyen d’une visite sur le site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques » (sous-indicateur 1.1.1) est en diminution constante. Cette baisse a été très importante entre 2010 et 2011 (soit -44 %). Ceci est dû principalement à la diminution des budgets alloués à l’opérateur pour la valorisation et la diffusion de la veille scientifique des postes diplomatiques, combinée à l’augmentation du nombre de visiteurs.

La valeur du « Nombre de visiteurs du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques » (sous-indicateur 1.1.2) a progressé en 2011 par rapport à 2010 (+2 %), ce qui correspond à un dépassement de la prévision de près de 1 million de visiteurs. Cette croissance a été moins importante que celle de l’année précédente, sans doute en relation avec un ralentissement des investissements des entreprises.

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124 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Malgré ce contexte défavorable, la fréquentation de la base de connaissances a augmenté, pour plusieurs raisons :

– l’année 2011 a été l’année de démarrage de grands projets, et en particulier des « investissements d’avenir » ; les entreprises, les laboratoires de recherche et les pôles de compétitivité notamment ont été en quête d’idées nouvelles (veille technologique) ;

– l’optimisation de l’indexation du site sur les moteurs de recherche les plus utilisés (exemple : depuis 2010, le site est référencé sur Google Actualités, ce qui en fait un site de référence).

Il est à noter une baisse de la production d’informations par les ambassades. En effet, en 2011, 3 185 actualités ont été produites par les ambassades, contre 3 762 actualités produites en 2010, soit une diminution de 18 %.

Cette évolution est compensée par une meilleure qualité des informations produites et l’optimisation des relations entre l’ADIT et les ambassades :

– la plupart des chargés de mission de veille ont bénéficié d’une formation à Strasbourg ou dans les ambassades ;

– tous disposent désormais d’une « boîte à outils » baptisée BE 24, qui met à leur disposition des moyens performants de collecte, de traitement, de partage, de diffusion et de mémorisation des informations et des sources d’informations.

Les prévisions pour 2012 et 2013 doivent être revues à la baisse. L’objectif consiste plutôt à stabiliser le nombre de visiteurs malgré les baisses progressives de production.

En effet, le dispositif est à la fois tributaire :

– de la performance de la base de connaissances et des financements du ministère des Affaires étrangères et européennes pour mobiliser notamment les acteurs des pôles de compétitivité et des grappes d’entreprises ;

– des évolutions économiques mondiales, de la confiance en l’avenir et de la motivation à innover des chefs d’entreprises français.

Le réseau de coopération et d’action culturelle du ministère des Affaires étrangères et européennes contribue à la promotion de l’innovation et de l’excellence française en favorisant les échanges internationaux entre chercheurs.

Ainsi, en 2011, les services de coopération et d’action culturelle des ambassades ont permis à plus de 1 500 chercheurs de travailler dans des pays étrangers, et ont appuyé plus de 4 000 missions de chercheurs français. A noter que seuls les séjours de plus de 6 mois sont comptabilisés.

Le MAEE a poursuivi en 2011 ses actions de renforcement des échanges scientifiques, avec notamment la mise en œuvre des programmes structurants.

Avec les pays industrialisés, il s’agit de contribuer à l’excellence de la recherche française et de l’insérer dans la recherche mondiale par le renforcement de partenariats scientifiques de haut niveau (États Unis, Canada, Japon, Corée…).

Des programmes de recherche conjoints sont menés. On peut citer les Partenariats Hubert Curien (PHC), au nombre de 67 qui facilitent la mobilité des chercheurs, y compris celle des jeunes. Un Programme de Recherche en Réseaux (P2R) est développé là où le potentiel scientifique le permet comme en Allemagne, en Israël, en Afrique du sud, en Inde.

Avec les pays émergents d’Asie (Chine, Inde) et d’Amérique latine (Brésil, Mexique), il s’agit de renforcer les partenariats scientifiques de haut niveau qui favorisent la formation par la recherche tout en développant l’attractivité de la France auprès des jeunes chercheurs. La mise en place de laboratoires conjoints dans des domaines de pointe (mathématiques, informatique, eau, environnement) est recherchée.

Avec les pays du sud, la structuration de la recherche, notamment africaine, est encouragée autour de pôles de compétence ainsi que le renforcement de leurs capacités scientifiques à travers le soutien des dispositifs nationaux de recherche.

En Azerbaïdjan, l’ambassade a favorisé la signature d’un accord de coopération scientifique entre le CNRS et la Fondation pour le Développement de la Science d’Azerbaïdjan, relatif aux domaines de la géoscience et de la l'archéologie.

En Lettonie, le poste appuie l’initiative Ampère en apportant un soutien financier à la mobilité des chercheurs entre le France et la Lettonie (réunion de travail, conférence) et en proposant des bourses doctorales. L’initiative Ampère est un projet dans le domaine de la Magnétohydrodynamique qui associe le CEA (du côté français), l'Université de Lettonie et l'Institut de Physique de l'Université de Lettonie (côté letton).

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PLR 2011 125

Diplomatie culturelle et d’influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

La promotion de la coopération scientifique est un axe prioritaire de l’ambassade de France au Luxembourg, plusieurs actions ont été menées en vue de promouvoir notamment la coopération transfrontalière en médecine nucléaire.

En Malaisie, 14 invitations de chercheurs en France ont été mises en place pour soutenir la coopération de recherche, principalement dans les domaines de la recherche médicale et la pharmacognosie, la chimie, la géologie, la sylviculture, et les sciences de l'ingénieur.

LA PRÉSIDENCE FRANÇAISE DU G20 ET DU G8

En 2011, la France a assumé à la fois la présidence du G20 et la présidence du G8, double responsabilité qu’aucun pays n’avait eu à remplir jusqu’à présent. Cette double présidence a permis de développer le rayonnement de notre pays dans le monde et de promouvoir son approche spécifique en matière de gouvernance mondiale.

La nouvelle organisation du MAEE a permis au ministère de préparer au mieux, en amont, la présidence du G20 et du G8. Les équipes ont été mobilisées et une task-force a été constituée au sein de la Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats du MAEE (DGM). Un réseau de correspondants G20/G8 a été mis en place dans les ambassades et représentations permanentes.

Le MAEE a contribué à la négociation, de concert avec les autres ministères concernés, notamment avec le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.

Les deux sommets qui en ont été les temps forts, du G8 organisé à Deauville les 26-27 mai, et du G20 à Cannes les 3-4 novembre, ont compté parmi les évènements diplomatiques les plus importants de l’année 2011.

Il faut aussi souligner que la notoriété de la France et de ses positions a été accrue par les multiples manifestations qui ont eu lieu pendant la présidence française du G8 et du G20 et qui ont fait l’objet d’une large couverture médiatique. Parmi celles-ci, on pourra citer le Forum de l’e-G8 les 24-25 mai à Paris et les réunions Affaires étrangères de Paris des 14-15 mars et de New-York du 20 septembre. Pour le G20, on pourra citer les réunions ministérielles Finance des 18-19 février, 15 avril et 14-15 octobre, ainsi que la réunion ministérielle Agriculture des 22-23 juin et Emploi des 26-27 septembre.

Ces réunions ont permis d’apporter des réponses sur les grands dossiers d’actualité. Pour la première fois, la déclaration du G20 de Cannes mentionne le soutien de plusieurs pays du G20 au projet de taxe sur les transactions financières internationales. Elle contient également des avancées importantes dans le domaine de la réforme de la gouvernance mondiale, s’agissant par exemple de la réforme de l’Organisation de l’Alimentation et de l’Agriculture ou du renforcement du Conseil de stabilité financière, compétent en matière de régulation financière. Des progrès ont également été réalisés sur la lutte contre la corruption, sur la lutte contre la volatilité des matières premières agricoles et énergétiques et sur le financement du climat. Sur le sujet du développement, la priorité est donnée au soutien à la croissance des pays pauvres. Par ailleurs, le rôle et la responsabilité des pays émergents sont reconnus pour la première fois dans un texte multilatéral sur le développement. Des résultats concrets ont également été obtenus, dont l’identification de 11 projets d’infrastructure exemplaires.

Lors du G20 Agriculture, le plan d’action sur la volatilité des prix et l’agriculture adopté a mis l’accent sur des outils tels que les réserves alimentaires régionales d’urgence, les instruments de gestion du risque lié à la volatilité des prix agricoles ou une plateforme pour l’agriculture tropicale.

A travers le G20 social, la dimension sociale de la mondialisation est désormais prise en compte avec le renforcement de la coopération en matière d’emploi et la reconnaissance de l’importance des socles de protection sociale.

Sur le G8, le sommet de Deauville a notamment apporté une réponse aux Printemps arabes, avec le lancement du Partenariat de Deauville qui porte à la fois sur un soutien financier et un appui aux réformes de gouvernance dans les pays en transition démocratique. L’invitation de plusieurs chefs d’État africains nouvellement élus a ainsi marqué le soutien au processus démocratique.

Au cours du forum « e-G8 », les questions liées au développement d’Internet dans toutes ses dimensions ont été abordées : politique, économique, sociale, juridique, sécuritaire.

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126 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 2 : Renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde

INDICATEUR 2.1 : Nombre d’inscrits dans les cursus francophones (du point de vue du citoyen)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Nombre d’élèves inscrits dans les sections scolaires bilingues

Nombre 1 760 038 1 694 085 1 782 000 1 700 000 1 649 738 1 785 000

2. Nombre d’élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF)

Nombre 815 544 908 508 847 000 910 000 955 687 877 000

3. Nombre d’heures/élèves de cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF)

h/élèves 40 854 605 43 781 349 53 600 000 45 000 000 44 011 202 57 000 000

4. Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française

Nombre 348 996 350 000 388 000 355 000 350 911 417 000

Commentaires techniques

Sources des données : MAEE/DGM/Services de coopération et d’action culturelle.

Sous-indicateur 2.1.1 « Élèves inscrits dans les sections scolaires bilingues » :

Par enseignement bilingue, on entend l’enseignement d'une ou plusieurs disciplines non linguistiques en langue française dans un pays où le français n'est pas la langue officielle d'enseignement.

Sous-indicateur 2.1.2 « Nombre d’élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF) » :

Cet indicateur fait référence au total des inscriptions annuelles (et non aux nombre d’élèves différents).

Sous-indicateur 2.1.3 « Nombre d’heures/élèves de cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF) » :

Ce nouvel indicateur complète le sous-indicateur « Élèves inscrits aux cours de langue dans les établissements culturels français » en permettant, entre autres, de prendre en compte à la fois le nombre d’élèves et le nombre d’heures de cours dispensés.

Sous-indicateur 2.1.4 « Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française » :

Seuls sont comptabilisés les candidats inscrits aux examens et tests de langue française proposés par :

- Le Centre international d’études pédagogiques (CIEP) qui délivre le diplôme d’études en langue française (DELF), le diplôme approfondi de langue française (DALF) et le test de connaissance du français (TCF), y compris pour la demande d’admission préalable (TCF-DAP), le test « relations internationales » (TCF-RI), le test pour l’immigration au Québec (TCF Québec) et le test handicap auditif (TCFHA) ;

- La Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) qui délivre des diplômes de français des affaires et des professions et des tests d’évaluation de français (TEF).

Ne sont pas comptabilisés les candidats inscrits aux examens et tests de langue française passés en France.

Il s’agit de données partielles, le chiffre définitif n’étant connu qu’en avril 2012.

INDICATEUR 2.2 : Augmentation de l’attractivité de la France en direction des élites étrangères (du point de vue du citoyen)

indicateur de la mission

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire

% 48 49 49 49 49 50,5

2. Nombre d’étudiants étrangers inscrits en Master et Doctorat de l’enseignement supérieur français

Nombre 130 077 131 398 137 400 133 300 133 300 145 200

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Diplomatie culturelle et d’influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Commentaires techniques

Sous-indicateur 2.2.1 « Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire »

Source des données : MAEE / Admission-Postbac :

Le dispositif « Admission-Postbac » repose sur un traitement informatisé des candidatures permettant un traitement plus fin de l'information avec une définition plus précise du périmètre de calcul. La mise en place de ce dispositif depuis 2010 a permis de fiabiliser le recueil des données, tout en améliorant le taux d'admission des bacheliers de l'étranger dans l'enseignement supérieur français. En effet, le travail du Service orientation et enseignement supérieur de l'AEFE a été plus efficace dans l'accompagnement des établissements et des familles grâce aux fonctions de gestion à distance de cette nouvelle application assurée par l’Agence.

En appliquant cette procédure, la réalisation 2011 pour l’ensemble des bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger est de 49 %.

Il convient toutefois de préciser que «Admission-Postbac » gère une grande majorité des inscriptions à des formations supérieures hormis notamment Sciences Po, Dauphine, la majorité des écoles de commerce, paramédicales et sociales. Certaines inscriptions dans les établissements non gérés par Admission-Postbac ne sont donc pas comptabilisées ici. La réponse des candidats sur Admission-Postbac est déclarative, l'inscription définitive est enregistrée directement auprès des établissements supérieurs.

Sous-indicateur 2.2.2« Nombre d’étudiants étrangers inscrits en master et doctorat de l’enseignement supérieur français »

Sources des données : MAEE et Enquête SISE (Système d’Information sur le Suivi de l’Étudiant) de la DEPP (Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR). Le réalisé 2011 n’est qu’une estimation car les données du MESR ne seront pas connues avant mai 2012.

Au-delà de ces chiffres, il convient de souligner que les étudiants inscrits dans les établissements hors-tutelle du MESR ne sont pas comptabilisés. Cet indicateur mesure une évolution et ne reflète qu’en partie les efforts, notamment de promotion, réalisés par le MAEE et son opérateur CampusFrance dont bénéficient nombre d’écoles ne relevant pas du MESR (certaines écoles d’ingénieurs, de commerce, d’architecture et d’agronomie, Instituts d’études politiques, etc.).

ANALYSE DES RÉSULTATS

Le développement de l’influence de la France à l’étranger passe à la fois par la promotion des échanges artistiques, par le débat d’idées, par l’apprentissage du français et en français, et par le développement d’une politique d’attractivité pour faire de la France un carrefour mondial de l’enseignement et de la recherche.

Pour mener des actions sur ces thématiques, le ministère des Affaires étrangères et européennes s’appuie sur le réseau des services de coopération et d’action culturelle des ambassades (SCAC), sur ses opérateurs (Institut français, AEFE) ainsi que sur ses partenaires privilégiés (Fondation Alliance Française en particulier).

PROMOTION DES ÉCHANGES ARTISTIQUES

Au 31 décembre 2011, le réseau de coopération et d’action culturelle est constitué de 161 services de coopération et d’actions culturelles, 88 Instituts français et de 445 alliances françaises conventionnées avec le MAEE. Pour promouvoir les échanges artistiques et les idées françaises dans le monde, le réseau met en œuvre près de 50 000 manifestations annuellement. Près de 8 000 artistes, toutes disciplines confondues, ont été accompagnés par le réseau et l’Institut français dans leur tournée dans plus de 150 pays.

L’organisation d’événements récurrents permet d’ancrer la visibilité de la France à l’échelle internationale tout en nouant des partenariats solides localement. La majeure partie de ces événements est en effet cofinancée par des partenaires. On peut citer la Fête de la musique, les « Printemps français » dans les pays d’Asie (le Mai de Hong Kong, la Fête de Bangkok…), ou divers festivals (Rendez-vous du cinéma français de New-York, Fête du cinéma français de Lisbonne, Festival de cinéma français en Australie, France Danse en Italie, Nuit Blanche à Los Angeles). De même, on note la présence française dans les grandes biennales (Venise, São Paulo…).

Des manifestations ponctuelles sont également organisées, en partenariat avec l’opérateur Institut français, les alliances françaises et des partenaires publics ou privés. Elles couvrent des domaines variés, comme le théâtre avec, par exemple, la tournée de la Comédie Française en Asie, le cinéma au Pérou, l’art contemporain avec l’exposition French Window au musée Mori à Tokyo, le cirque au Maroc… Ces événements se font aussi l’écho de l’actualité. Ainsi, la coupe de monde de rugby en Nouvelle Zélande a permis de renforcer les liens entre partenaires et de donner une plus grande visibilité à l’offre culturelle française, du fait notamment de la présence du ministre d’État et du ministre des sports.

A noter également pour 2011, l'effort accompli dans le domaine du numérique avec le développement d'outils mutualisés par l’Institut français destinés au réseau et aux professionnels étrangers, qui seront opérationnels au premier semestre 2012.

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Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

SOUTIEN AU DÉBAT D’IDÉES

Le Fonds d’Alembert, géré depuis 2011 par l’Institut français, promeut le débat d’idée. Ce fonds a financé en 2011 50 projets concernant 47 pays. Les thèmes abordés témoignent de la diversité des débats que souhaite soutenir le ministère des Affaires étrangères et européennes, avec, pour 2011, quatre grandes orientations : gouvernance mondiale, questions de société posées par le développement des sciences et des techniques, enjeux mémoriels, laïcité, fait religieux et dialogue des cultures.

APPRENTISSAGE DU FRANÇAIS

Dans la quasi-totalité des pays avec lesquels la France entretient des relations diplomatiques, le MAEE apporte son soutien à la diffusion de la langue française. A ce titre, il mène, auprès des autorités éducatives étrangères, une action de plaidoyer en faveur de l’enseignement d’au moins deux langues vivantes obligatoires. Il appuie la formation initiale et continue des enseignants de français. Il encourage le développement de l’enseignement bilingue francophone. Il propose aussi, à destination des publics de futurs décideurs, une activité directe d’enseignement à travers le réseau scolaire français à l’étranger et le dispositif des centres de langue des instituts et alliances françaises.

Le réseau sur lequel prend appui le ministère est double, composé des lycées français d’une part, et des établissements culturels d’autre part.

Le réseau des établissements scolaires français (485 établissements) est le premier au monde par le nombre des élèves concernés, soit près de 300 000 élèves, dont 63 % ne sont pas français.

La coopération linguistique, adossée à 577 établissements culturels (445 alliances françaises conventionnées par le ministère et 132 instituts français y compris les antennes) repose sur un réseau de 700 professionnels (attachés de coopération éducative, attachés de coopération pour le français, assistants techniques, conseillers pédagogiques placés auprès des systèmes éducatifs locaux, etc.).

L’essentiel de l’activité de ces établissements repose sur les cours de langues et on dénombre à ce titre près d’un million d’inscriptions en 2011(sous-indicateur 2.1.2), soit une augmentation de 6 % par rapport à 2010. On recense de 44 millions d’heures-élèves dispensés (sous-indicateur 2.1.3), soit une stabilité par rapport à 2010. A noter que l’Iran, la Syrie et la Libye n’ont pas été pris en compte pour le calcul de ces indicateurs en raison de l’interruption de leurs activités suite aux évènements politiques survenus en 2011.

Le MAEE a mis en place des stratégies régionales élaborées en fonction de cibles prioritaires :

– l’Europe, dont l’élargissement représente un défi pour le maintien du statut du français comme langue de travail, où le MAEE soutient un ambitieux plan de formation destiné aux fonctionnaires et diplomates appelés à travailler à Bruxelles ou en relation avec l’Union européenne. Le ministère encourage la généralisation de l’apprentissage de deux langues vivantes dans les systèmes éducatifs nationaux et soutient tous les dispositifs d’excellence, parmi lesquels les classes bilingues francophones, dont les effectifs augmentent rapidement ;

– l’Afrique francophone, le Maghreb et le Proche-Orient constituent l’ensemble géopolitique clef en termes d’enjeux stratégiques pour la francophonie. En effet, le continent africain fait l’objet depuis le début de ce nouveau millénaire d’un intérêt économique et politique grandissant en raison de ses ressources naturelles et de sa démographie ;

– les grands pays émergents (Mexique, Brésil, Inde, Chine, Indonésie, Afrique du Sud, etc.) où le français est langue de culture et de différenciation. Notre investissement linguistique, ciblé dans les secteurs d’expertise, vise à positionner la France à moyen et long termes auprès des futurs décideurs économiques et politiques. Dans cette zone, l’Amérique latine, une des régions du monde où la prégnance de la culture française est traditionnellement la plus forte, fait l’objet d’une attention particulière. Le français y reste la deuxième langue étrangère enseignée derrière l’anglais grâce, notamment, aux relations privilégiées qui unissent les pays de langues romanes ;

– l’Asie, où, à l’exception de la péninsule indochinoise, qui fait l’objet de projets spécifiques, le français n’est pas une langue d’héritage, mais de spécialisation et de différenciation, est la cible de stratégies orientées autour de la conquête de nouveaux publics et de l’expertise. Nos actions développent l’offre de français au sein des établissements d’élite, de façon à créer des viviers nationaux de hauts cadres francophones. Les établissements d’enseignement du français (CCF, Instituts français, Alliances françaises) développent les cours propres à mobiliser de nouveaux publics, notamment à destination des professionnels et des entreprises (français sur objectifs spécifiques). Dans les pays les plus développés, notre coopération porte sur la valorisation de

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Diplomatie culturelle et d’influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

l’enseignement de notre langue au niveau secondaire, de façon à favoriser la mobilité étudiante, et la promotion des certifications en langue française. Enfin, de nombreuses coopérations voient le jour à la demande des pays partenaires, qui sollicitent l’expertise de la France dans les domaines de l’innovation scientifique et technique (formation des élites locales) ou de la réforme de leurs systèmes éducatifs nationaux (introduction d’une LV2, création de corps d’inspection, etc.) ;

– l’Océanie enfin, longtemps oubliée, est une zone d’engagement renforcé autour de deux axes. Le premier est également la conquête de nouveaux publics, notamment en Nouvelle-Zélande et en Australie, mais aussi dans les îles voisines, où la maîtrise d’une seconde langue est un enjeu émergent sur le marché du travail. Les dynamiques de régionalisation, autour de la Nouvelle-Zélande, en quête d’une visibilité extérieure accrue, de la Nouvelle-Calédonie, dont l’autonomie grandissante se traduit par un fort activisme régional, et du Vanuatu, qui a fait le choix du trilinguisme bislama-français-anglais, permettent de diffuser le français comme langue régionale.

En parallèle, les certifications impliquent les centres d’examen dans une démarche qualité et constituent un élément de motivation pour les apprenants. Les diplômes délivrés sont des outils de politique linguistique reconnus qui représentent un levier important dans le cadre de nos partenariats avec les autorités éducatives étrangères (sous-indicateur 2.1.4). Le Canada progresse régulièrement en nombre de candidats depuis quatre ans grâce à l’implication des partenaires (enseignants et décideurs éducatifs) et à l’effort financier important de la part des institutions canadiennes pour former des évaluateurs DELF-DALF (3 millions de dollars canadiens pour former quelques 500 évaluateurs).

Le nombre des inscrits aux diplômes et tests de français en 2011 progresse légèrement par rapport à 2010 (+0,26 %). L’écart par rapport à la prévision actualisée du PAP 2011 s’explique notamment par un plafonnement du nombre d’inscriptions au DELF et DALF en Allemagne et en Grèce. La stagnation de ces deux marchés arrivés à maturité n’est pas encore compensée par les augmentations dans d’autres pays tels que le Canada, et les États-Unis (cf. Louisiane) en phase de démarrage.

A noter par ailleurs que certains pays organisent des sessions d’examens ou de tests au dernier trimestre 2011 (ex. : la Colombie et les États-Unis) et que ces données ne seront intégrées aux statistiques qu’en avril 2012.

Parallèlement, les sections bilingues dispensent un enseignement francophone à coûts réduits pour le contribuable français car la scolarité des élèves est à la charge du pays partenaire. Présentes dans une quarantaine de pays dans le monde, elles représentent la garantie d’un enseignement d’excellence. Alors qu’ils étaient presque inexistants il y a une vingtaine d’années, ces dispositifs d’enseignement bilingue connaissent une réelle expansion et accueillent en 2011 plus d’un million et demi d’élèves (sous-indicateur 2.1.1). Les chiffres recensés ne reflètent pas l’ensemble des sections bilingues, en particulier dans les pays très décentralisés où l’enseignement bilingue est assuré par le secteur privé.

Dans un pays comme l’Italie, les filières bilingues sont passées en une dizaine d’années de 21 sections à 173, soit 17.600 élèves concernés. Elles se sont développées de façon exponentielle à partir du moment où a été introduit un diplôme de fin d’études secondaires bivalent qui est aussi bien reconnu par les autorités françaises qu’italiennes. En Espagne, la création de filières bilingues permet d’endiguer une baisse de l’enseignement du français en faveur de l’anglais. En Bulgarie, les sections bilingues s’étendent à l’enseignement professionnel ce qui est un processus novateur. Il est à noter que l’Ile Maurice et l’Algérie n’ayant pas de sections bilingues conformément à la définition retenue, ne sont plus pris en compte.

Cet instrument de renforcement de l’influence de la France est complémentaire du réseau d’enseignement français à l’étranger. Il entre désormais dans une phase de consolidation grâce à la mise en place du Label France Education dont l’objectif est de distinguer les établissements étrangers à programmes nationaux, publics ou privés, proposant, dans le cadre d’un cycle complet, un enseignement renforcé de langue française et d’au moins deux disciplines non linguistiques en français.

Premiers ambassadeurs de la langue française, les professeurs de français constituent un relais essentiel et constituent un groupe d’influence auprès de leurs gouvernements pour défendre la présence et la qualité de l’enseignement du français dans le monde. C’est pourquoi nos actions portent prioritairement sur la formation initiale et continue des enseignants et la valorisation de leur travail. Cela se traduit par un partenariat étroit avec les associations de professeurs de français nationales et avec la Fédération internationale des professeurs de français.

Le plan de formation de 10 000 professeurs de français dans le monde, tout particulièrement en Afrique et dans les grands pays émergents (Asie, Amérique latine) a pour objet de remédier à la crise de l’enseignement de notre langue liée à la difficile relève des générations d’enseignants. Ce plan triennal (2007-2010) a été reconduit en 2011.

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Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

POLITIQUE D’ATTRACTIVITÉ

L’action du ministère contribue à mobiliser à l’international l’expertise des établissements universitaires français et notre modèle d’enseignement supérieur.

Le service orientation de l’AEFE développe des actions d’information auprès des élèves des lycées du réseau AEFE. Environ 50 % des bacheliers étrangers de ces établissements s’inscrivent dans un établissement d’enseignement supérieur français inclus dans le dispositif « admission post bac », ce qui constitue un résultat très appréciable (sous-indicateur 2.2.1). En effet, nombre de pays concernés (notamment européens) ont un système d’enseignement supérieur attractif. La mise en place du système admission post bac a permis de faciliter les procédures d’inscription dans les établissements d’enseignement supérieur français, mais la marge de progression restante est limitée.

Le nombre total d'étudiants étrangers en France atteint 284 659 en 2010-2011, en hausse de 2,3 % par rapport à 2009-2010. La population étudiante étrangère représente désormais 12,3 % (contre 12 % l'année précédente) des étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur français. 133 300 étudiants étrangers se sont inscrits en master et doctorat de l’enseignement supérieur français en 2011, en progression de 1,4 % par rapport à l’année précédente (sous-indicateur 2.2.2). Les étudiants dans ces niveaux représentent 47 % du total des étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur français.

L’accroissement de la mobilité étudiante et donc la formation en France des décideurs de demain, passe par plusieurs volets d’actions complémentaires :

– la promotion de l’enseignement supérieur français :

- à travers l’action du MAEE, de ses représentations diplomatiques et de Campus France, les étudiants étrangers sont informés sur l’offre française par des campagnes permanentes et un accueil spécialisé. 107 pays disposent d’un ou plusieurs Espaces Campus France au service de l’étudiant étranger. Les créations des CEF (Centres pour les études en France) dans 31 pays, intégrés aux « espaces Campus France », a accru la capacité du MAEE à construire un parcours de qualité aux étudiants étrangers qui choisissent la France, à identifier ceux qui correspondent à ses priorités et à faciliter les inscriptions dans les établissements concernés ;

- l’agence CampusFrance, en collaboration avec nos ambassades, organise depuis 2011 - en France ou à l’étranger - des « journées-pays » consacrées à la coopération universitaire et la mobilité étudiante. Ce nouveau concept de journée-pays permet d’apporter aux responsables des relations internationales des universités et écoles françaises un état des lieux actualisé sur la coopération universitaire entre les deux pays, un exposé d’initiatives récentes favorisant ces échanges. En 2011, cinq « journées » ont été organisées avec le Japon, l’Inde, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce concept, qui a remporté un vif succès, va se développer en 2012 et dans les années à venir ;

- en 2011 ont également été organisés des salons étudiants, des rencontres institutionnelles et des missions de promotion d’écoles doctorales en Chine, en Corée du Sud, à Taiwan, au Vietnam, en Allemagne, en Bulgarie, en Grèce, en Pologne, en République Tchèque, en Roumanie, au Brésil, au Chili, aux États-Unis et au Mexique notamment. Une mission de recrutement d’étudiants s’est déroulée en Inde ;

– le soutien direct à la mobilité entrante par l’octroi de bourses d’études et de stage (dont une part est désormais cofinancée par les gouvernements étrangers ou des partenaires privés - dispositif Quai d’Orsay-Entreprises), outil d’accompagnement des meilleurs étudiants étrangers ;

– le renforcement des réseaux universitaires bilatéraux, via les contributions aux structures (ex : Université franco-allemande) et aux initiatives conjointes (appels à projets pour la mise en place de masters en partenariat). Cet axe, qui contribue aussi à la construction de l’espace européen du savoir, est largement cofinancé ;

– le soutien aux formations supérieures délocalisées (ex : Collèges universitaires français en Russie, Université française en Arménie), en particulier dans le domaine des sciences de l’ingénieur et des technologies (ex : Institut franco-chinois de l’énergie nucléaire, École centrale Pékin, Institut franco-chinois d’aéronautique) ;

– l’appui à la création ou au fonctionnement et au développement de pôles d’excellence dans les pays partenaires. Ces établissements de droit local bénéficient d’une ingénierie pédagogique « à la française » et d’une importante contribution aux enseignements et à la recherche conjointe, fournies le plus souvent par des établissements et organismes de recherches français constitués en consortium ;

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Diplomatie culturelle et d’influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

– l’aide à la projection à l’international de consortiums scientifiques régionaux en direction de pays à fort potentiel, en cofinancement paritaire avec les régions, s’appuyant sur les pôles de recherche et les pôles de compétitivité (ex : programme ARCUS) ;

– le maintien d’un contact régulier avec les ressortissants du pays de résidence ayant effectué des études en France ou ayant bénéficié d'une bourse est essentiel en matière d’influence. Les services de coopération et d’action culturelle mettent en place des dispositifs variés de suivi des étudiants : constitution d’associations d’anciens, annuaires, pages Internet dédiées. Les « Club France » se développent.

Le décret relatif à l’établissement public Campus France, placé sous la tutelle conjointe du ministre des Affaires étrangères et européennes et du ministre chargé de l’enseignement supérieur, a été publié au JO du 31 décembre 2011. Cet établissement se substitue à l’association Égide et au groupement d’intérêt public Campus France. Le transfert des bourses gérées par le CNOUS interviendra au 1er septembre 2012.

OBJECTIF n° 3 : Améliorer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits

INDICATEUR 3.1 : Dynamisation des ressources externes (du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Montant des cofinancements levés Millions € 100,4 127,8 140 140 174,6 150

2. Part des ressources propres dans les ressources des établissements d’enseignement français à l’étranger

% 55,1 55,1 54,9 54,9 55,6 59

3. Taux d’autofinancement des établissements culturels

% 46 50,55 48 48 51,1 50

Commentaires techniques

Sous-indicateur 3.1.1 « Montant des cofinancements levés » :

Source des données : Services de coopération et d’action culturelle des postes diplomatiques

Périmètre : 153 postes ayant intégré la démarche de contrôle de gestion, soit 95 % du périmètre actif du réseau de coopération et d’action culturelle. A noter que la Syrie, la Libye et l’Iran ne sont pas dans ce périmètre en 2011, compte tenu du contexte politique.

Le cofinancement met en évidence les opérations dans lesquelles le poste est chef de file des bailleurs de fonds ou à l’initiative du projet.

Pour clarifier les concepts, le MAEE a défini le périmètre des différentes catégories des financements externes dont le cofinancement. Plusieurs principes y sont inscrits, parmi lesquels :

1) pour qu’il y ait cofinancement, 3 composantes sont nécessaires : un projet, un poste du réseau de coopération et d’action culturelle du MAEE (SCAC, EAF ou Alliance Française homologuée), un ou plusieurs cofinanceurs ;

2) l’autofinancement n’est pas du cofinancement par définition, notamment lorsqu’il s’agit du paiement d’une prestation ;

3) les apports provenant de fonds publics français d’État et d’institutions parapubliques françaises ne sont pas du cofinancement.

Sous-indicateur 3.1.2 « Part des ressources propres dans les ressources des établissements français à l’étranger (AEFE) » :

Sources des données : AEFE / MAEE

Périmètre : Cet indicateur concerne les établissements en gestion directe (EGD) et conventionnés du réseau. Les établissements uniquement homologués ne sont pas pris en compte.

Mode de calcul : Ressources propres / (Subvention de fonctionnement + Ressources propres).

Ressources propres = évaluation des frais de scolarité perçus au cours de l'année académique N/N+1 + subventions versées par les pays tiers au cours de l'année N pour les EGD et conventionnés – bourses versées aux établissements EGD et conventionnés.

On obtient ainsi un montant de ressources propres de 625 M€.

Les frais de scolarité sont perçus en monnaie locale et convertis en euros à la date du 1er octobre de l’année N. Les frais de première inscription ne sont pas comptabilisés dans le calcul des ressources propres car les règles de leur gestion diffèrent d'un établissement à l'autre (possibilité de remboursement à l'issue de la scolarité, etc.).

Subvention de fonctionnement = dotation versée par le MAEE au cours de l'année N sur les deux programmes finançant l’AEFE (185 et 151). Elle comprend le financement des bourses scolaires et de la prise en charge (PEC) des élèves français et celui des bourses spécifiques (bourses

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132 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

d'excellence, bourses hors réseau). Les montants estimés des bourses et prise en charge versées aux établissements uniquement homologués ainsi que la partie exécutée en 2011 de la dotation exceptionnelle votée en LFR 2010 pour l’immobilier ont été déduit. On obtient un montant de 499 M€ en 2011.

Sous indicateur 3.1.3 « Taux d’autofinancement des établissements culturels »:

Source des données : Réseau de coopération et d’action culturelle.

Périmètre : les établissements culturels sont les établissements dotés de l’autonomie financière (EAF) au sens de l’arrêté de 1999 mis à jour chaque année. Les alliances françaises ne sont pas dans le périmètre de cet indicateur.

En 2011, les EAF de 88 pays ont remonté les données. Les informations ne sont pas disponibles pour les pays suivants : République démocratique du Congo, Inde, Ile Maurice, Roumanie. De même, pour l’Iran, la Libye et la Syrie en raison du contexte politique. La non prise en compte de ces établissements a peu d’impact sur le résultat final.

Mode de calcul :

Numérateur : le chiffre d’affaires, soit les ventes de biens et services et produits divers provenant de l’activité courante (dont le mécénat) hors dotations de fonctionnement (titre 3) et d’intervention (titre 6) versées par le MAEE.

Dénominateur : les charges de fonctionnement courantes, soit les charges salariales des recrutés locaux, achats divers, charges locatives, dépenses d’énergie, etc. auxquelles sont ajoutées les charges salariales des personnels expatriés (titre 2).

INDICATEUR 3.2 : Evaluation de la performance des opérateurs par rapport aux engagements des contrats d’objectifs et de moyens (COM) ou des contrats d’objectifs et de performance (COP)

(du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Institut français % 92 88 100 100 92 100

2. AEFE % nd 85 100 100 92 100

Commentaires techniques

Source des données: MAEE

Périmètre retenu : tout opérateur sous tutelle principale du MAEE, LOLF ou non LOLF, ayant signé un contrat d’objectifs et de moyens (COM) ou de performance (COP) avec le ministère.

L’évaluation de la performance des opérateurs est basée principalement sur l’analyse des résultats en fin d’année des indicateurs de performance par rapport aux cibles fixées dans les COM ou les COP.

INDICATEUR 3.3 : Coût moyen par élève pour l’État (AEFE) (du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Coût moyen par élève pour l’État avec bourses et PEC (Prise en Charge)

€ 2 671 2 836 2 764 2764 2 750 2 610

2. Coût moyen par élève pour l’Etat hors bourses et PEC (Prise en Charge)

€ 2 386 2 370 2 306 2306 2 293 2 185

Commentaires techniques

Cet indicateur concerne les établissements en gestion directe (EGD) et conventionnés du réseau. Les établissements uniquement homologués ne sont pas pris en compte.

Sources des données : AEFE / MAEE

Sous indicateur 3.3.1 « Coût moyen par élève pour l’État avec bourses et PEC (Prise en charge) » :

Mode de calcul : (Subvention de fonctionnement) / (Nombre total d'élèves)

Subvention de fonctionnement = Subvention versée par le MAEE au cours de l'année N sur les deux programmes finançant l’AEFE (185 et 151). Elle comprend le financement des bourses scolaires aux élèves français et celui des bourses spécifiques (bourses d'excellence, bourses hors réseau). Les montants estimés des bourses et prises en charges versées aux établissements homologués non EGD et non conventionnés ainsi que l’immobilier ont été déduits.

On obtient ainsi un montant de 499 M€ et un nombre total d’élèves de 181 470, en 2011.

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PLR 2011 133

Diplomatie culturelle et d’influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Sous indicateur 3.3.2 « Coût moyen par élève pour l’État hors bourses et PEC (Prise en charge) » :

Mode de calcul : (Subvention de fonctionnement – Total bourses) / (Nombre total d'élèves)

Les bourses scolaires et la PEC étant financées exclusivement par le programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires », la subvention État moins les bourses et la PEC correspond à la subvention du programme 185. La valeur de ce sous-indicateur est donc calculée à partir du montant de la subvention du programme 185 reçue par l’AEFE hors immobilier, soit 416 M€.

ANALYSE DES RÉSULTATS

Le MAEE poursuit ses efforts en matière de pilotage et de gestion des ressources en généralisant la démarche du contrôle de gestion dans son réseau de coopération et d’action culturelle. Ainsi, en 2011, 153 postes, soit 95 % du réseau de coopération du ministère, ont participé à la remontée des statistiques d’activité. Ces remontées ont permis notamment de recenser les levées de cofinancement des postes et d’évaluer l’autonomie financière des établissements culturels.

Par ailleurs, le MAEE renforce le pilotage dans le cadre de la tutelle de ses opérateurs. On note la signature en 2011 du contrat d’objectifs et de moyens de l’Institut français. L’exécution de ce contrat est évaluée annuellement.

LES RESSOURCES EXTERNES

Dans un contexte budgétaire contraint, la mobilisation des ressources externes constitue un enjeu majeur pour le dispositif de coopération et d’action culturelle.

Le cofinancement levé par le réseau de coopération

En 2011, dans un contexte de crise économique mondiale persistante, la levée des cofinancements nécessite de plus en plus d’efforts mais le réseau de coopération, avec l’appui de l’ensemble des services de l’ambassade, a su mobiliser ses partenaires. La plupart des opérations des postes se réalisent désormais avec un cofinancement.

Malgré des contraintes budgétaires pour les gouvernements comme pour les entreprises en 2011, il a été recensé 174,6 M€ de cofinancement levés par le réseau de coopération et d’action culturelle (sous-indicateur 3.1.1) pour une cible fixée à 140 M€. Ainsi, les actions de la politique d’influence ont pu être maintenues et se développer dans les contextes de contrainte budgétaire et de crise financière mondiale.

Par rapport à 2010, à périmètre égal, les résultats sont globalement en progression de 7 %, malgré l’absence des données de la Syrie, du Liban et de l’Iran en 2011 (6 % des cofinancements de 2010). Il est à noter que les cofinancements de la plupart des pays ont enregistré des variations très importantes, à la hausse comme à la baisse. En effet, les cofinancements obtenus sur l’année ne sont pas forcément acquis pour les années suivantes. Les projets ou les opportunités ne sont pas les mêmes d’une année sur l’autre.

Environ 70 % des cofinancements concernent les projets et 30 % les bourses.

En ce qui concerne les projets

L’effet de levier est de 2,5 en moyenne (1 € de financement des postes rapporte 2,5 € de cofinancement). 20 % des projets ont un financement du poste à moins de 10 % du coût global de l’opération.

Les exemples suivants illustrent les actions réalisées par le réseau de coopération et d’action culturelle.

A Taiwan, le service de coopération a largement contribué à concilier des approches muséologiques très différentes des partenaires français et taïwanais pour permettre l’exposition des chefs d’œuvre du musée national Picasso. Le coût de l’opération de 4,2 M€ a été presque entièrement financé par une société privée. L’exposition a été ensuite prolongée en Chine.

En 2011, la saison culturelle France Maroc compte 113 représentations, soit 333 jours de manifestations sur l’ensemble du territoire marocain.

De nombreux festivals co-organisés par les postes constituent des évènements culturels phare du pays d’accueil tels que : La Fête en Thaïlande, Voilà à Singapour, Croisements en Chine …

Dans ces circonstances exceptionnelles le rôle des services de coopération s’est révélé particulièrement déterminant. Au Japon, dans un contexte de crise après le 11 mars, la mobilisation du poste a permis le maintien de l’exposition « French Window » qui constitue la plus importante exposition d’artistes français contemporains et la « Folle Journée », premier festival de musique classique qui a accueilli 800.000 spectateurs.

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134 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Concernant les bourses

Les actions des postes ont eu un effet de levier encore plus important, principalement auprès des pays d’accueil. Ainsi, en moyenne, 1 € investi permet de lever 5 € environ de cofinancement de bourses. Ce résultat s’explique essentiellement par l’effort des pays émergents pour favoriser le développement des jeunes talents et par la capacité du réseau de coopération de saisir les opportunités pour les orienter vers l’enseignement supérieur français. Ainsi, le poste en Malaisie a pu obtenir un financement à hauteur de 8 M€ pour les programmes bourses, 2,5 M€ au Vietnam, 1,3 M€ en Indonésie, 2,5 M€ en Algérie, 2,1 M€ en Tunisie.

Dans le domaine de la gouvernance

En Égypte, le poste a travaillé étroitement avec la délégation européenne dès 2009 sur le montage des programmes bilatéraux européens en matière d’administration publique et de justice. Les travaux menés sur plusieurs années ont finalement abouti en décembre 2011 à la signature de deux programmes : appui à l’administration publique égyptienne et appui à la modernisation de la justice. Ces programmes sont principalement financés par l’Union européenne respectivement à hauteur de 9 M€ et 13 M€ sur 3 ans, dont une grande partie dédiée aux bourses. Un tiers de ces montants ont été inscrits en cofinancement pour l’année 2011, soit un total de 7 M€ environ pour l’ensemble du dispositif.

Outre des cofinancements retenus selon la définition stricte de cet indicateur LOLF, il convient de noter des participations obtenues d’autres organismes publics français (10 M€), et les subventions directement perçues par les établissements culturels locaux (6 M€).

Il est important de souligner qu’une grande partie des opérations menées par les postes est reprise par les partenaires. Les cofinancements sont comptés uniquement pour les années où l’action du poste a été déterminante mais l’influence du travail du poste rayonne bien au delà de la période d’initiation. Les opérations menées conjointement avec les partenaires de manière récurrente ainsi que les cofinancements obtenus pour les frais de fonctionnement de structures permanentes ne sont pas pris en compte non plus dans le périmètre de cet indicateur LOLF. Or, ces financements représentent des montants très importants tels que les projets de recherche au Québec menés conjointement avec les partenaires québécois, le CNRS et les universités pour près de 13 M€.

Les ressources propres des opérateurs

La capacité des opérateurs de lever des ressources propres est également suivie comme dans le cas de l’AEFE. Ainsi, pour l’indicateur 3.1.2 « Part des ressources propres dans les ressources des établissements d’enseignement français à l’étranger», la performance de l’agence est soulignée par un dépassement de la cible de près de 1 point. Ce résultat s’explique par des dépenses d’aide à la scolarité moins importantes que prévu dans le périmètre des établissements EGD et conventionnés (-5 M€) et des ressources propres supérieures de 8 M€ par rapport à la prévision initiale. Le résultat positif traduit l’effort engagé par l’AEFE depuis plusieurs années d’accroître ses ressources propres pour financer la croissance du réseau.

En ce qui concerne l’Institut français, l’accroissement de l’autonomie financière fait partie des objectifs du contrat d’objectifs et de moyens. En 2011, l’opérateur a pris en compte cet axe dans son organisation en mettant en place une équipe dédiée à la recherche de financements européens.

L’autofinancement des établissements culturels

En 2011, le taux d’autofinancement des établissements culturels (sous-indicateur 3.1.3) est estimé à 51,1 % sur 88 pays, soit un taux comparable à 2010.

Il est à noter que la fusion SCAC-EAF pourrait avoir comme effet une baisse en 2012 de cet indicateur en raison de la mise en œuvre des activités régaliennes dans les domaines linguistique, universitaire, audiovisuel etc., dont certaines n’ont pas vocation à être autofinancées.

En 2012, la mise en œuvre d’un progiciel comptable commun pour l’ensemble des établissements culturels permettra une remontée plus rapide et plus fiable des informations financières et un pilotage efficace des moyens alloués.

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PLR 2011 135

Diplomatie culturelle et d’influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

LA PERFORMANCE DES OPÉRATEURS

L’Institut français

L'Institut français s'est substitué à l'Association Culturesfrance au 1er janvier 2011 comme opérateur de l'action culturelle extérieure de la France avec un périmètre d’actions plus large. L'année 2011 apparaît comme une année de transition principalement consacrée au recrutement et à l’organisation des équipes nécessaires pour assumer de nouvelles missions confiées.

En 2011, l’évaluation de la réalisation des objectifs est basée principalement sur les indicateurs de 2010 de Culturesfrance. Dans l’ensemble, les réalisations sont globalement satisfaisantes, soit un taux d’évaluation de 92 % (sous-indicateur 3.2.1). En raison de la constitution des équipes dédiées, l’objectif de développement de partenariats du secteur privé n’est pas totalement rempli en 2011. Toutefois, à travers son expertise, l’opérateur apporte son soutien aux structures dans le cadre des appels à projets européens.

Le contrat d’objectifs et de moyen (COM) a été approuvé en décembre 2011. Les indicateurs du COM seront pris en compte pour l'évaluation de l'Institut français à partir de l'année 2012.

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE)

Le contrat d’objectifs et les indicateurs qui l’accompagnent ont été adoptés par le conseil d’administration de l’agence le 25 novembre 2010.

Ces indicateurs font l’objet d’un suivi attentif. En 2011, l’opérateur a su, d’une part, participer de façon efficace et réaliste à l’élaboration des indicateurs et des prévisions qui les accompagnent et, d’autre part, pour la très grande majorité d’entre eux, atteindre les objectifs fixés (sous-indicateur 3.2.2).

Dans un contexte général marqué par la crise mondiale, une actualité internationale mouvementée et un cadre budgétaire contraint- y compris les nouvelles dispositions sur l’emprunt pour les opérateurs de l’État dans le domaine immobilier - l’AEFE a su conserver sa progression dynamique. L’Agence continue son travail de modernisation dans les domaines de la pédagogie et de la communication, de rationalisation de sa gestion budgétaire et des moyens humains. Elle s’est également impliquée, à la demande du ministère, dans l’effort de diversification de la présence éducative de la France à l’étranger, puisqu’elle est l’opérateur et le gestionnaire du nouveau LabelFrancÉducation.

Pour ce qui concerne les sous-indicateurs 3.3.1 « Coût moyen par élève pour l’État avec bourses scolaires et PEC (Prise en Charge) » et 3.3.2 « Coût moyen par élève pour l’État hors bourses et PEC (Prise en Charge) », la prévision au PAP 2011 est confirmée en exécution, attestant ainsi un pilotage proactif par l’opérateur de ses moyens financiers.

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136 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI Consommation

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

48 841 395 49 761 395 48 791 575 49 711 575 01 Animation du réseau

44 660 264 44 660 264 48 662 025 48 662 025

79 972 071 79 972 071 79 972 071 79 972 071 02 Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié)

83 136 062 83 136 062 82 979 555 82 979 555

9 765 566 9 765 566 9 765 566 9 765 566 03 Enjeux globaux (nouveau)

8 770 571 8 770 571 8 716 831 8 716 831

110 660 483 110 660 483 110 660 483 110 660 483 04 Attractivité et recherche (libellé modifié) 89 854 478 89 854 478 91 555 140 91 555 140

421 274 500 421 274 500 421 274 500 421 274 500 05 Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié)

416 642 144 416 642 144 416 642 144 416 642 144

88 091 824 0 88 091 824 88 091 824 0 88 091 824 06 Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

87 822 249 0 87 822 249 87 822 249 0 87 822 249

Total des crédits prévus en LFI 88 091 824 670 514 015 759 525 839 88 091 824 670 464 195 759 476 019

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -111 292 -10 967 010 -11 078 302 -111 292 -8 979 753 -9 091 045

Total des crédits ouverts 87 980 532 659 547 005 747 527 537 87 980 532 661 484 442 749 464 974

Total des crédits consommés 87 822 249 643 063 519 730 885 768 87 822 249 648 555 695 736 377 944

Crédits consommés - crédits ouverts -158 283 -16 483 486 -16 641 769 -158 283 -12 928 747 -13 087 030

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

PASSAGE DU PLF À LA LFI

Un amendement parlementaire est venu en augmentation des crédits à hauteur de 415 500 € en AE et CP et un amendement de réserve parlementaire est venu en minoration des crédits du programme 185 à hauteur de 540 687 € en AE et 590 507 € en CP qui ont ainsi été déduits des crédits de fonctionnement.

Les amendements de réserve parlementaire ont abondé le programme à hauteur de 1 530 000 €.

MODIFICATIONS DE MAQUETTE

La programmation du programme 185 en PLF 2011 a intégré d’importants changements de périmètre. D’une part, la refonte globale des maquettes des programmes 209 et 185 a regroupé la totalité des crédits de la diplomatie culturelle et d’influence sur le programme 185 et unifié les architectures budgétaires des programmes 110 et 209 conformément aux recommandations de la Cour des comptes. D’autre part, des transferts plus circonscrits ont été effectués entre missions et au sein du programme 185.

Les transferts liés au changement de maquette ont conduit à des erreurs d’imputation liées à la découverte des nouveaux périmètres par les services de coopération et d’action culturelle des ambassades (SCAC).

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PLR 2011 137

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Les transferts liés au changement de maquette : au total 161,4 M€ ont été transférés du programme 209 au programme 185

La maquette précédente définissait une frontière géographique entre les pays éligibles à l’aide publique au développement (au sens du Comité d’aide au développement) et relevant du programme 209 et les autres États qui dépendaient du programme 185.

La nouvelle maquette propose deux programmes selon les lignes suivantes :

– un programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence » déclinant des regroupements par secteurs d’activités : « Coopération culturelle et promotion du français », « Attractivité et recherche », « Enjeux globaux », « subvention à l'AEFE » ;

– un programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement », décliné par instruments. Il distingue la coopération bilatérale de la coopération multilatérale, miroir de l’actuel programme 110 géré par la Direction générale du Trésor. Les ETP et la masse salariale demeurent inchangés, mais sont regroupés au sein de chaque programme sur une action spécifique.

Ainsi, ont été transférés, en 2011, vers le programme 185 (166,6 M€) :

– les crédits dans les domaines de la culture et du français, de l’enseignement supérieur, de la recherche et des « enjeux globaux » destinés aux pays bénéficiaires de l’Aide publique au développement, soit environ 159 M€,

– les crédits de fonctionnement pour « l’animation et l’appui général au réseau », environ 7,6 M€.

A l’inverse, ont été transférés, en 2011, du 185 vers le programme 209 (5,2 M€) :

– les crédits dans le domaine de la gouvernance qui sont destinés aux pays ne bénéficiant pas de l’APD, environ 2,7 M€,

– les crédits de la coopération décentralisée (environ 1,5 M€) et du volontariat (environ 1 M€) qui sont destinés aux pays ne bénéficiant pas de l’APD.

Les autres transferts

Dans le cadre de la fusion SCAC/EAF, 35 ETP et 744 670 € en AE=CP ont été transférés à partir du titre 2 des programmes 209 et 185 et du titre 3 du programme 105.

La création de l’Institut français a donné lieu à des transferts de crédits d’intervention et des transferts d’emplois et de la masse salariale correspondante depuis les programmes 209, 105 et 185 à destination de la subvention pour charge de service public versée à l’opérateur à hauteur de 2 567 335 € en AE=CP.

300 000 € ont été transférés au programme 172 (recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires) dans le cadre du programme scientifique Human frontier.

Un transfert de 102 030 € est intervenu en faveur du programme 209, correspond au soutien logistique aux assistants techniques transférés tel qu’il avait été programmé en 2010. A l’opposé, 14 727 € ont été transférés du programme 209 afin de corriger une erreur d’imputation budgétaire.

JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES

Le programme 185 a été concerné par deux lois de finances rectificatives et un décret d’avance.

La LFR n° 2011-900 du 29 juillet 2011 a réduit les crédits :

– de 2 000 076 € en AE=CP sur les crédits ouverts au titre du financement du plan en faveur de l’emploi,

– de 402 669 € en AE=CP sur la réserve légale au titre du financement interministériel de la réforme de la garde à vue et du droit d’asile.

La LFR n° 2011-1117 du 19 septembre 2011 a réduit de 4 539 000 € en AE=CP les crédits gelés au titre de la réserve légale de précaution.

Le décret d’avance n°2011-1695 du 30 novembre 2011 a annulé 6 516 000 € en AE et 6 463 000 € en CP sur les crédits mis en réserve et qui n’ont pas fait l’objet d’une demande de dégel et ouvert 138 708 € en AE=CP sur le titre 2.

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138 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Le fonds de concours N°2-3-002 « Produits des recettes perçues au titre de la location d'établissements culturels et d'enseignement situés à l'étranger » est doté en 2011 de 2 147 021 € dont 1 326 867 € sont demandés en report en raison de leur rattachement tardif en gestion 2011 sur le programme. Les produits abondant le fonds ont vocation à être reversés aux services de coopération et d’action culturelle pour les EAF.

RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ

La réserve légale de précaution est de 5 % en 2011 pour les crédits votés hors subventions pour charge de service public aux opérateurs. La réserve s’appliquant aux opérateurs est de 0,5 % sur la part correspondant aux charges de personnel et 5 % sur le reste de la subvention. Par ailleurs, un surgel est intervenu à hauteur de 25 398 € en AE=CP au titre de la taxation « État exemplaire ». Au total, la réserve légale initiale s’élève à 15 493 676 € en AE et 15 441 366 € en CP.

Conformément à la lettre plafond 2011, une part de la réserve légale à hauteur de 4 M€ est destinée au financement des travaux de sécurisation des établissements de l’AEFE et fera l’objet d’une demande de report en 2012.

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois (ETPT) Dépenses

Écart à la LFI 2011

Transfertsde gestion

2010

Réalisation

2010

LFI

2011

Transfertsde gestion

2011

Réalisation

2011

(après transferts)

Effet des mesures de

décentralisation, transferts et des

corrections techniques

Évolution des effectifs entre 2010et 2011

Réalisation

2011

Catégorie d’emplois

1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 5 - 4 - (2 - 1) - 6

Titulaires et CDI en administration centrale

119 138 103 -35 -1 -15 7 319 226

Titulaires et CDI dans le réseau 66 66 62 -4 0 -4 7 290 784

CDD et volontaires internationaux

759 760 743 -17 -17 +1 65 683 908

Agents de droit local 229 218 211 -7 -14 -4 7 528 331

Total 1 173 1 182 1 119 -63 -32 -22 87 822 249

Catégorie Prévision LFI

(AE = CP)

Consommation

(AE = CP)

Rémunérations d’activité 74 030 577 70 781 570

Cotisations et contributions sociales 13 283 542 16 070 577

dont contributions au CAS Pensions 8 824 229 10 209 084

Prestations sociales et allocations diverses 777 705 970 102

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PLR 2011 139

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont départs

en retraite

Mois moyen des sorties

Entrées dont primo recrutements

dont mouvements entre programmes

du ministère

Mois moyen des entrées

Schéma d’emplois du programme

Titulaires et CDI en administration centrale 15 8 8 7 5 9 -8

Titulaires et CDI dans le réseau 8 9 5 9 -3

CDD et volontaires internationaux 267 7 265 6 -2

Agents de droit local 17 7 22 7 5

Total 307 8 299 5 -8

Nota : 1 Contrairement au PAP, les données indiquées incluent les permutations d’agents titulaires et CDI entre les catégories d’emploi G1

(administration centrale) et G2 (postes à l’étranger).

Nota : 2. Les entrées et sorties définitives des titulaires et CDI s’opèrent par convention à partir de la catégorie d’emploi G1 (i.e. depuis l’administration centrale).

Des remarques liminaires sur l’évolution des emplois et des crédits de personnels de l’ensemble des programmes du ministère des affaires étrangère et européennes sont présentées au programme 105.

Consommation d’ETPT

La consommation d’ETPT du programme 185 s’établit au total à 1.118,91 ETPT pour une dotation de 1.182 ETPT (soit 94,66 % de la dotation).

La présentation par catégorie budgétaire figure dans les remarques liminaires concernant l’ensemble des programmes.

Crédits de personnel

La consommation des crédits du titre 2 s’est élevée à 99,82 % des crédits ouverts (LFI ajustée des ouvertures et annulations). Le reliquat de crédits de titre 2 s’est élevé à 0,16 M€ (soit 0,18 %) et résulte notamment de marges prudentielles conservées à la fois au niveau du programme et au niveau des postes pour la rémunération des personnels de droit local.

Coûts moyens

Au vu de l’exécution 2011, les coûts annuels moyens du programme 185 (hors prestations sociales) par catégorie d’emploi sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21 Catégorie 22

hors CAS Catégorie 22 CAS pension

Coût moyen

1 - Titulaires et CDI à l’administration centrale 45 917 7 195 17 264 70 376

2 - Titulaires et CDI à l’étranger 102 773 4 630 12 413 119 816

3 - CDD et volontaires internationaux 72 007 4 918 10 338 87 263

4 - Militaires

5 - Agents de droit local 29 854 5 614 - 35 469

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140 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE

Service ETPT LFI 2011

ETPT Réalisation 2011

ETP au 31/12/2011

Administration centrale 138 120 114

Services régionaux

Services départementaux

Opérateurs 37 31 31

Services à l’étranger 284 968 968

Autres 760

Total 1 219 1 119 1 113

Opérateurs : 2,8 ETP en MAD à l’AEFE à Paris, 27,4 ETP à l’AEFE Nantes et 1 ETP à Campus France.

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action LFI 2011 Réalisation

ETPT ETPT

06 Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

1 182 1 119

Total 1 182 1 119

Transferts de gestion

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

intégralement partiellement Total

autres G4 + policiers

ETP 14 036,91 816,24 14 853,15

Effectifs gérants 336,85 2,40 % 41,27 % 2,27 %

- administrants et gérants 173,4 1,24 % 21,24 % 1,17 %

- organisant la formation 87,6 0,62 % 10,73 % 0,59 %

- consacrés aux conditions de travail 40,95 0,29 % 5,02 % 0,28 %

- consacrés au pilotage et à la politique des compétences 34,9 0,25 % 4,28 % 0,23 %

Le ratio global gérants/gérés, qui s’établit à 2,27 %, fait l’objet d’une méthodologie commune à tous les ministères.

La gestion administrative des agents du ministère est très centralisée, et s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emploi ministériel. Tous les postes de travail des gestionnaires sont imputés sur le programme 105 ; les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Il n’est donc pas pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Aussi, les ratios ci-dessus s’appliquent-ils à l’ensemble du plafond d’emploi ministériel.

Le périmètre des effectifs gestionnaires est limité à la Direction des ressources humaines, en administration centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des personnels de recrutement local, par des agents dont la gestion administrative ne constitue le plus souvent qu’une fraction du temps de travail.

Les effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences relèvent de la sous-direction de la politique des ressources humaines.

Les effectifs consacrés aux conditions de travail regroupent les agents de la Mission pour l’action sociale (MAS).

Les ETP organisant la formation appartiennent au Département de la formation et à l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires.

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PLR 2011 141

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Les autres agents de la DRH sont rassemblés dans les effectifs « administrants et gérants ».

Le périmètre des effectifs partiellement gérés comprend les militaires hors budget et les policiers, gérés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion avec le ministère de l’intérieur. Dans ces deux cas, la gestion statutaire et une part significative de l’affectation sont assurées par les ministères d’origine.

Les « autres agents » suscitent également tous les actes de gestion normale. Les 1274 agents détachés sur emploi ou sur contrat génèrent autant d’actes de gestion au MAEE, même si leur carrière reste gérée par leur administration d’origine.

Enfin, les gestionnaires assurent également la gestion administrative des agents hors plafond d’emplois : 243 agents en disponibilité, 29 en congés parental, 163 détachés sortants, 17 en congés sans traitement et 130 agents affectés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion au ministère chargé de l’immigration. Ces agents suscitent tous une activité de gestion administrative et statutaire, ceux qui sont affectés au ministère de l’immigration génèrent également au ministère des Affaires étrangères et européennes des activités d’affectation.

Toutes les données sont exprimées en ETP, et supposent que la proportion de chaque statut soit constante.

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

(en millions d’euros)

Socle Exécution 2010 retraitée 76,4

Exécution 2010 hors CAS Pensions 77,5

Changements de périmètre du programme 2011/2010 -1,1

Débasage/rebasage dépenses non reconductibles -0

Impact du schéma d'emplois -1,2

EAP schéma d'emplois de l’année n-1 -0,5

Schéma d'emplois de l’année n -0,6

Mesures catégorielles 0,2

Mesures générales 0,2

EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 0

Augmentation du point d'indice de l’année n

GIPA 0

Mesures bas salaires 0,2

GVT solde -0,2

GVT positif 0,1

GVT négatif -0,3

Autres 2,1

Total 77,6

Le retraitement de l’exécution 2010 hors CAS Pensions correspond aux changements de périmètre liés aux transferts intervenus en PLF 2011 et en gestion, soit -1,06 M€.

Les dépenses non reconductibles intervenues en 2010 (-0,01 M€) sont également débasées et concernent les dispositifs tels que la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), le compte épargne-temps (CET) et les mesures de restructuration.

L’impact du schéma d’emplois (extension en année pleine des suppressions réalisées en 2010 et impact des suppressions réalisées en 2011) a conduit à réaliser une économie évaluée à 1,18 M€. Pour l’ensemble du ministère, l’économie liée au schéma d’emploi est de 16 M€, contre 7 M€ de programmés. Les économies supplémentaires tiennent à l’avance prise sur la suppression d’ETPT, à hauteur de -235 ETPT, contre une programmation en LFI de -85 ETPT (hors mesure de correction technique du plafond d’emploi de -75 ETPT et hors transfert de -27 ETPT en PLF 2011).

Les diverses mesures de revalorisation des rémunérations ont, quant à elles, relevé à la fois des mesures catégorielles et générales (dont l’effet d’extension en année pleine de la revalorisation du point d’indice intervenu au 1er juillet 2010).

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142 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La ligne « Autres » regroupe : l’impact du change-prix sur les rémunérations des agents titulaires et contractuels à l’étranger, l’évolution de la dépense de rémunération des agents de droit local dont la perte au change, le paiement de dépenses exceptionnelles et non reconductibles (entre autres indus sur rémunérations non pris en compte dans le logiciel Chorus en 2011, paiement d’indemnités exceptionnelles CSG et d’indemnités de sujétion spéciale pour les personnels policiers, paiement à jour de cotisations de protection sociale pour les volontaires internationaux). Elle comprend également les mesures de restructuration, la dépense liée au compte épargne temps et la variation des prestations sociales.

Coûts d’entrée (1) Coûts de sortie (1)

Catégorie d’emplois Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Titulaires et CDI en administration centrale 35 130 38 411 52 386 49 562

Titulaires et CDI dans le réseau 108 307 119 621 142 935 133 762

CDD et volontaires internationaux 72 541 60 757 72 541 65 961

Militaires

Agents de droit local 18 205 20 410 18 205 20 410

(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

Nota sur les coûts d’entrée et de sortie : le calcul des coûts moyens selon le périmètre requis (hors CAS) est complexe compte tenu de la nomenclature des catégories d’emplois. D'une part, elles ne recouvrent pas les regroupements statutaires ou de corps. D'autre part, la catégorie d’emploi G3 agrège des agents contractuels CCD et des agents titulaires détachés sur emplois. Enfin, les agents titulaires et CDI du ministère sont amenés à permuter entre les deux catégories d’emploi G1 et G2, selon leur affectation en France ou à l'étranger (les durées moyennes d’affectation étant de trois ans). Retenir les entrants et sortants « définitifs » du ministère nécessite d’importants retraitements des flux.

La comparaison entre prévision et réalisation doit en outre tenir compte de l'hétérogénéité des personnels au sein d'une même catégorie d'emploi (par exemple, parmi les recrutements et sorties définitives de la catégorie d’emploi G3 -agents contractuels en CDD-, les parts des entrées par type de contrat (volontaires internationaux, contractuels expatriés, contractuels en administration centrale) évoluent d'une année sur l'autre.

Pour les trois catégories d’emploi G2, G3 et G4 regroupant l’ensemble des agents expatriés, ces coûts intègrent les indemnités de résidence à l’étranger qui sont revues chaque trimestre, selon les évolutions monétaires de change et de prix de chaque pays, afin de maintenir constant le pouvoir d'achat des agents expatriés (en cas d'appréciation de l'euro, les indemnités sont diminuées pour neutraliser les effets d'aubaine, en cas de dépréciation, les indemnités sont augmentées pour compenser la perte de pouvoir d'achat). Par conséquent, les coûts sont susceptibles de varier fortement d'une année sur l'autre.

Pour la catégorie d’emploi G5 des agents de droit local (non soumis au CAS pensions), les données disponibles ne permettent pas d'identifier et d'exclure les charges liées aux pensions, dont les régimes varient sensiblement selon les législations et organismes locaux.

MESURES GÉNÉRALES

L’extension en année pleine de l’augmentation du point d’indice 2010 s’est élevée à 1,07 M€. Pour le seul programme 185, le coût en année pleine de cette augmentation est estimé à 0,02 M€, en 2011.

L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008 a représenté pour le ministère un coût de 0,15 M€, dont 0,014 M€ pour le seul programme 185.

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PLR 2011 143

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETP concernés

Catégories Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure

Mois Coût 2011 Coût en année pleine

Mesures statutaires 154 790 154 790

Revalorisation ADL 208 G5 Agents de droit local 01/2011 12 136 083 136 083

Revalorisation CDI et CDD 55 G1 et G3 01/2011 12 18 707 18 707

Mesures indemnitaires 59 343 123 550

Revalorisation primes (A-B-C) 102 G1 MP, CAE, secrétaires des affaires étrangères, secrétaires de chancellerie, SESIC, ASIC, adjoints techniques, adjoints administratifs

08/2011 05 37 706 68 469

Réforme de l’indemnité de résidence à l’étranger

21 G2 Adjoints administratifs, adjoints techniques

09/2011 04 16 722 50 166

Autres mesures en administration centrale

102 G1 MP, CAE, secrétaires des affaires étrangères, secrétaires de chancellerie, SESIC, ASIC, adjoints techniques, adjoints administratifs

01/2011 12 4 915 4 915

Total 214 133 278 340

Les crédits du retour catégoriel ont été principalement consacrés aux mesures en faveur des agents de droit local pour près de la moitié de l'enveloppe et à la revalorisation de la rémunération des agents de catégorie C (30 % de l’enveloppe). Cette revalorisation comprend la mise en place de la fonctionnalisation des indemnités de résidence à l’étranger (IRE) entrée en vigueur au 1er septembre 2011, induisant une revalorisation des IRE pour 43 % des agents C en poste à l’étranger ainsi que l'augmentation des primes en administration centrale des agents de catégorie C.

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

Réalisation 2010 LFI 2011 Réalisation 2011

Contributions employeurs au CAS Pensions 10 122 928 8 824 229 10 209 084

Civils (y.c. ATI) 10 084 195 8 824 229 10 167 383

Militaires 38 733 41 701 Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)

Cotisation employeur FSPOEIE

Le montant de la contribution du programme 185 au CAS Pensions s’élève à 10 209 084 €, soit 8,05 % de la contribution de la mission « Action extérieure de l’État » qui s’élève à 126 806 571 €.

Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) pour les personnes titulaires et non titulaires du ministère a été de 0,3 M€.

Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,1 M€.

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144 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de bénéficiaires

Prévision Réalisation

Congés de longue durée 2 48 770 52 005

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 0 4 151

Revenus de remplacement du congé de fin d’activité 0

Remboursement domicile travail 161 48 817 49 110

Capital décès 1 0 17 558

Allocations pour perte d’emploi 521 601 632 827 409

Autres 78 486 19 869

Total 777 705 970 102

Nota bene : les bénéficiaires sont des effectifs physiques.

Les dépenses au titre des prestations sociales ont représenté un montant de 0,97 M€ en 2011 pour les dépenses PSOP et HPSOP (ex : chômage) et enregistrent une forte augmentation de 22% par rapport à 2010.

La rubrique « Autres » comprend l’ensemble des dépenses non listées dans le tableau qui sont notamment des prestations facultatives (aides individuelles au logement, allocations pour enfants handicapés), mais également des dépenses réalisées pour les militaires et les agents de droit local. Pour ces deux catégories d’emploi, les prestations sociales sont déterminées par les postes à l’étranger et le nombre des bénéficiaires n’est pas connu.

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

L’intégralité des dépenses réalisées au titre de l’action sociale est présentée dans la partie « Justification au premier euro » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX

AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES

Le changement de maquette budgétaire et le passage à Chorus ont entrainé des erreurs d’imputation lors de l’exécution des crédits du programme 185.

Les principales erreurs d’imputations résultent de :

– la bascule d’engagements antérieurs concernant un FSP imputé à tort sur le programme 185 et se traduisant par une consommation négative d’AE sur certaines rubriques ;

– la mise en place d’un référentiel d’activités provisoire, utilisé début 2011 et dans lequel plusieurs activités, dont le soutien, les « bourses » et les « autres moyens bilatéraux d’influence » étaient rattachées exclusivement à l’action 2. Ce référentiel a fait l’objet d’une première correction à la fin du premier trimestre 2011 et a été finalisé fin 2011 ;

– la mise en œuvre de la nouvelle nomenclature d’exécution se traduisant par la simplification des comptes PCE et la création de groupes de marchandises. La simplification des comptes PCE a notamment conduit à la création d’un compte PCE unique pour les EAF et se déversant exclusivement sur le titre 3 (fonctionnement) quelle que soit la nature des fonds versés qu’il s’agisse de dotations d’intervention ou de fonctionnement ;

– le changement de maquette budgétaire générant des erreurs d’imputation entre les programmes notamment pour la mise en œuvre d’échanges d’expertise et la bascule progressive sur le programme 185 de certaines récurrences de bourses précédemment rattachées au programme 209.

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PLR 2011 145

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

La présentation de l’exécution des crédits du programme 185 intègre ces erreurs d’imputation et précise pour les rubriques concernées le montant réellement consommé après corrections.

BOURSES ET ASSIMILÉS : 67 M€ DONT 3,9 M€ VERSÉS SUR LE PROGRAMME 209 SUITE À UNE ERREUR D’IMPUTATION RÉSULTANT DU CHANGEMENT DE MAQUETTE.

Des bourses du gouvernement français, mises en œuvre par les opérateurs EGIDE et CNOUS, sont programmées et consommées sur les actions 02, 03 et 04 du programme 185 pour un montant total de 52,4 M€ (y compris les bourses Eiffel).

A ces crédits, s’ajoutent 0,9 M€ de bourses locales mises en œuvre directement par les postes et près de 9,8 M€ au titre des cofinancements de programmes de bourses d’attractivité et de recherche soutenus par le MAEE, dont 3,6 M€ pour le programme Excellence-Major géré par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

L’exécution des crédits dédiés à la politique des bourses 2011 sur le programme 185 est moindre que les montants prévus en LFI. Ceci s’explique, outre l’application de la réserve légale de précaution, par un versement à EGIDE (3,9 M€) effectué par erreur sur le programme 209 au titre des récurrences pour des bourses ayant basculé sur le programme 185 à la suite du changement de maquette et par une sous exécution de 1 M€ résultant de contextes géopolitiques défavorables à la mise en œuvre des bourses, notamment en Côte d’Ivoire, Libye et Tunisie.

Répartition géographique des bourses

En matière de répartition géographique, les 14 687 bourses du gouvernement français (BGF) sont réparties de la manière suivante : 31 % pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, 20 % pour l’Afrique subsaharienne, 18 % pour l’Asie-Océanie, 12 % pour les Amériques, 11% pour l’Europe extracommunautaire et 9 % pour l’Union européenne.

Union européenne9%

Afrique subsaharienne20%

Maghreb20%

Moyen-Orient (dont Egypte)

11%

Europe hors UE10%

Amérique du nord1%

Amérique latine & Caraïbes

11%

Asie & Océanie18%

Disciplines étudiées

Les principales disciplines étudiées par les BGF sont l’ingénierie et les sciences appliquées (21 %), suivies par l’administration, économie/gestion (20 %), les disciplines linguistiques et artistiques (18 %) et les sciences fondamentales (13 %).

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146 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

0%

5%

10%

15%

20%

25%

Admini

strat

ion-A

ES-éco

nomie

-ges

tion

Agrono

mie

Archit

ecture

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anism

e, a

m. T

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Communic

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Droit e

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Ingé

nierie

et sc

ience

s ap

pliqu

ées

Lang

ues-L

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s-Arts

Santé

Science

s fon

dam

enta

les

Science

s soc

iales

et h

umain

es

Autre

s disc

iplin

es

Évolution du dispositif bourses en 2011

Sur le programme 185, le coût moyen d’une bourse du gouvernement français (BGF) en 2011 a été de 1 099 euros/mois, alors qu’il était prévu à hauteur de 1 284 euros/mois en PAP 2011. Cette différence s’explique notamment par le recours accru à des bourses cofinancées par des partenaires étrangers ou à des bourses ne couvrant que la couverture sociale des bénéficiaires, dont le coût est moindre. Les BGF représentent près de 44 M€ dont 3,9 M€ qui ont été imputés par erreur sur le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement ».

En ce qui concerne les programmes d’excellence gérés par l’administration centrale, en 2011, 1 046 étudiants issus de 63 pays ont bénéficié d’une bourse Eiffel (volets Master et Doctorat). Aux premiers rangs des bénéficiaires on trouve la Chine (26 %), le Brésil (18 %), le Vietnam (8,4 %) et la Russie (7,5 %). Les programmes d’excellence se montent à 12,7 M€.

La recherche de partenariat avec le secteur privé est un vecteur déterminant de la politique d’attractivité menée par le MAEE. A ce titre, le dispositif « Quai d'Orsay / Entreprises », créé en 2006, illustre la volonté de fédérer des programmes de bourses cofinancées par des entreprises et le ministère des affaires étrangères et européennes, que ces programmes soient initiés et suivis par le Département ou par les postes diplomatiques.

Pour l’année universitaire 2011-2012, le partenariat avec Air Liquide a permis l’accueil en France de deux étudiants indiens, deux Turcs, un Ghanéen et un Camerounais. De même, le programme avec Orange a permis d’accueillir six lauréats indiens. En outre, le programme initié avec le groupe Crédit Agricole S.A. a, pour sa deuxième promotion, décerné un total de huit bourses à des étudiants italiens, grecs, polonais, serbes, japonais et hongkongais. Ces bourses cofinancées permettent aux lauréats de poursuivre une année d’études en master 2, Master of Sciences ou Master spécialisé, dans des écoles prestigieuses telles Polytechnique, Centrale Paris, l’ESSEC, HEC ou Sciences-Po, qu’ils achèvent par un stage au sein de l’une des entités françaises de l’entreprise décernant la bourse. A l’issue de cette année d’études, une éventuelle embauche peut être proposée aux lauréats au sein des filiales locales de ces entreprises dans leur pays d’origine.

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PLR 2011 147

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Répartition géographique des bourses Quai d'Orsay entreprises

AOIAfrique du Nord Moyen Orient

Amériques

EUC

Union EuropéenneAsie

Les données concernant les programmes 2011-2012, en cours de consolidation, ne sont pas disponibles à ce jour. Pour mémoire, ce dispositif représentait en 2010, un total de 44 programmes actifs – dont 18 nouveaux – 38 pays concernés et 62 entreprises investies, et un budget total de 4 685 460 €. Ces chiffres amènent à un total de plus de 1 800 bourses de mobilité vers la France octroyées depuis le lancement du programme Quai d’Orsay -entreprises. Si les postes d’Europe (10 en zone UE, 7 en zone EUC) et d’Asie (15 au total) sont les plus investis dans le dispositif, l’intérêt pour les dispositifs de bourses cofinancées en Afrique est croissant et les programmes menés sur la zone ANMO restent stables.

Par ailleurs, afin de développer sa politique d’attractivité en direction des meilleurs étudiants étrangers et notamment aux niveaux Master et Doctorat, le ministère des Affaires étrangères et européennes a renforcé en 2011 les actions suivantes :

– la consolidation de pôles d’excellence en Afrique comme le 2IE (Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement) à Ouagadougou pour renforcer les partenariats Nord /Sud qui permettront à terme la mobilité vers la France au niveau Doctorat ;

– la mise en place et la consolidation de nouveaux programmes en Amérique latine (Brafitec, Brafagri, Chilfitec, bourses du bicentenaire « Becas Chile »…) et en Asie (Pétrovietnam, programme PFIEV…) pour des mobilités vers la France d’étudiants dans le domaine des sciences de l’ingénieur, au niveau master et doctorat ;

– le suivi de l’ambitieux programme de bourses financé par l’État brésilien « Sciences sans frontières » qui propose 10000 bourses étudiantes vers la France sur 4 ans. Ces bourses couvriront les études de premier cycle scientifique et technique général ou professionnel, de cycle ingénieur, les études doctorales et postdoctorales.

– la mise en place de l’Office Méditerranéen de la Jeunesse dont l’objectif est d’établir un projet pilote pour la mobilité des jeunes (étudiants et jeunes professionnels) dans l’espace méditerranéen pour une durée expérimentale de trois ans (2011-2014) ;

– le renforcement des réseaux universitaires bilatéraux, via les contributions aux structures : l’Université franco-allemande (UFA) a soutenu en 2011 des cursus intégrés aux niveaux licence, master et doctorats entre les deux pays ;

– le soutien aux formations supérieures délocalisées (ex : Collèges universitaires français en Russie, Université française en Arménie), en particulier dans le domaine des sciences de l’ingénieur et des technologies (ex : Institut franco-chinois de l’énergie nucléaire, École centrale Pékin, Institut franco-chinois d’aéronautique).

ÉCHANGES D’EXPERTISE : 15,5 M€

Les missions et invitations sont exécutées sur les actions 02, 03 et 04. En 2011, le coût moyen d’une mission est de l’ordre de 1340 € (voyage inclus) pour une durée moyenne inférieure à 7 jours. Le coût moyen d’une invitation se situe autour de 1600 € (voyage inclus) pour une durée moyenne de séjour comprise entre 6 et 7 jours. Ces coûts moyens, en diminution par rapport à 2010, doivent être considérés avec précaution compte tenu de l’écart type élevé qui existe au sein ces deux dispositifs d’échange et dont la gamme d’instruments reste très variée.

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148 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

En outre, la durée moyenne des séjours est à la baisse en raison des contraintes pesant sur les enveloppes budgétaires des postes diplomatiques, expliquant en partie la diminution du coût moyen des échanges d’expertise, de même que le coût des voyages resté à un niveau relativement bas. La baisse sensible du coût moyen constaté pour les invitations s’explique par le recours accru à des formules réduisant autant que possible le niveau des prestations offertes aux personnalités étrangères invitées en France. Pour les missions, la baisse du coût moyen s’explique notamment par le partage plus fréquent de la prise en charge financière avec des partenaires extérieurs, ainsi que par les formules de missions circulaires permettant à un même missionnaire de se rendre successivement dans deux ou trois pays.

Au total, sur le programme 185, 15,5M€ ont financé des échanges d’expertise et des échanges scientifiques, dont 12,5M€ versés aux opérateurs EGIDE et CNOUS. Comme pour les bourses, la consommation, légèrement inférieure aux prévisions de la LFI s’explique par une erreur d’imputation entre les programmes 209 et 185 (0,3M€) à la suite du changement de maquette et une légère sous exécution (0,4M€) en raison de contextes locaux défavorables ou géopolitiquement sensibles.

SUBVENTIONS : 9,5 M€

103 dossiers de subventions ont été instruits en administration centrale sur le programme 185 en 2011, pour un montant total de 9 474 156 €. Ces subventions sont réparties sur les actions 02, 03 et 04 et dans les secteurs suivants :

Répartition des subventions par secteur d'intervention

Diversité culturelle - Attractivité

77%

Développement -OMD23%

Le montant moyen des subventions versées sur le programme 185 s’élève à 91 982 €, pour des subventions allant de 2 000 € à 2 750 000 € (Université franco-allemande). Parmi les subventions versées, on peut citer celle à l’association Cités unies France (450 000 €), la contribution au programme Arcus (154 000 €) et à l’Agence pour la Diffusion de l’Information Technologique (ADIT pour 150 000 €) et la contribution au programme recherche agricole portée par la Banque Mondiale (CGIAR pour 500 000 €).

La différence observée avec le montant global de l’année 2010 et les répartitions par secteur s’expliquent par le changement de maquette budgétaire entre les programmes 185 et 209.

Par ailleurs, 2 588 180 € en AE=CP ont été versés au titre des allocations archéologiques pour la commission des fouilles du MAEE.

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PLR 2011 149

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

AUTORISATIONS

D'ENGAGEMENT CRÉDITS

DE PAIEMENT

AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*)

(E1) (P1)

659 547 005 661 484 442

AE engagées en 2011

Total des CP consommés

en 2011

(E2) (P2)

643 063 519 648 555 695

AE affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

(E3) (P3) = (P2) - (P4)

402 000 6 039 241

AE non affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements 2011

(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)

16 081 486 642 516 454

RESTES À PAYER

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 brut

(R1)

4 078 281

Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010

(R2)

2 807 945

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 net

CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)

6 886 226 6 039 241 846 985

AE engagées en 2011

CP consommés en 2011 sur engagements 2011

Engagements 2011 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)

643 063 519 642 516 454 547 065

Engagements non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R6) = (R4) + (R5)

1 394 050

Estimation des CP 2012 sur engagements non

couverts au 31/12/2011 (P5)

1 394 050

Estimation du montant maximal des CP

nécessaires après 2012 pour couvrir les

engagements non couverts au 31/12/2011

NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

(P6) = (R6) - (P5)

0

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150 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 : Animation du réseau

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 49 761 395 49 761 395 44 660 264 44 660 264

Crédits de paiement 49 711 575 49 711 575 48 662 025 48 662 025

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 47 340 369 43 770 853 47 290 549 44 547 136

FDC et ADP prévus 920 000 920 000

L’animation du réseau

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé

en 2011

AE 6 976 040 5 688 078

CP 6 926 220 6 464 361

Cette rubrique regroupe certaines dépenses de fonctionnement des services de coopération et d'action culturelle des ambassades (SCAC) et de l'administration centrale : communication, évaluation, informatique… Elle comprend aussi les frais de mission des agents des SCAC et de l'administration centrale, de même que les frais de représentation.

Le niveau de consommation des AE sur cette rubrique est minoré de 593 854 € en raison des opérations techniques résultant de la bascule des engagements correspondant à un FSP imputé par erreur sur le programme 185.

La consommation de ces crédits est réduite en raison d’erreurs d’imputation, au sein de cette même action, sur les rubriques « transferts aux ménages » pour 14 234 € et « transferts aux entreprises » pour 8 612 €.

Après correction des erreurs d’imputation et des opérations techniques de retrait d’AE, le montant des crédits consacrés à l’animation du réseau s’élève à 6 304 778 € en AE et 6 487 207 € en CP. La consommation inférieure aux montants prévus en LFI confirme la volonté des SCAC et des services centraux de maîtriser leur enveloppe de fonctionnement.

Les dotations de fonctionnement des EAF

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé

en 2011

AE 34 364 329 35 344 477

CP 34 364 329 35 344 477

Des dotations de fonctionnement ont été versées en 2011 aux EAF culturels pour un montant de 35 344 447 €, supérieurs aux prévisions de la LFI.

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PLR 2011 151

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

L'écart entre l'enveloppe prévue en LFI et la consommation s'explique d’une part, par l’abondement supplémentaire de 1 933 152 € au titre des crédits de restructuration. Concernant les EAF, ces crédits ont contribué à l’aménagement des locaux, à l’amélioration de l’identité visuelle des établissements et aux plans de restructuration principalement dans le cadre de la fusion SCAC/EAF.

D’autre part, les EAF ont bénéficié d’un abondement complémentaire au titre des fonds de concours obtenus en report au titre de 2010 (214 361 €) et d’une partie des fonds de concours perçus en 2011. En effet, en raison d’un versement tardif à partir du budget général de l’État, 1 326 867 € font l’objet d’une demande en report sur 2012.

Hors crédits de restructuration, des dotations de fonctionnement ont été versées pour 33 411 325 €, aux EAF présents dans 94 pays, avec une subvention moyenne de 0,36 M€ par pays. Ce montant moyen recouvre une grande diversité des montants versés, compris entre 0,05 M€ pour le Turkménistan ou le Nigéria et 2,4 M€ pour le réseau des établissements au Maroc, en passant par 0,67 M€ en Pologne et près d’1 M€ pour le Mexique. Ces variations reflètent les différences entre les établissements concernés, dans leur taille, le volume de leurs budgets, leur capacité à générer des ressources propres et à lever des cofinancements, ces derniers critères étant eux-mêmes fortement corrélés au contexte local.

Les crédits de restructuration

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé

en 2011

AE 6 000 000 2 738 298

CP 6 000 000 2 738 298

En LFI, les crédits mentionnés dans la rubrique « crédits de restructuration » s ‘élèvent à 6 000 000 €. La consommation sur cette ligne est inférieure au montant LFI en raison de :

– la réserve légale de précaution de 5 % ;

– l’imputation de ces crédits sur d’autres lignes du programme résultant de leur mise en œuvre : 1 933 152 € ont été mis en œuvre par les EAF et ont été versés sur leurs dotations de fonctionnement ; 345 644 € en AE et 341 458 € en CP ont été imputés en dépense d’investissement (cf. infra) au titre d’un marché informatique pour la création d’un nouveau logiciel comptable ; enfin, certaines dépenses correspondant notamment à des études juridiques ont été imputées, pour un montant de 676 103 €, sur la rubrique « soutien aux actions de coopération culturelle » (action 2).

Les crédits destinés à la restructuration du réseau culturel à l’étranger ont été intégralement consommés. Ils ont été utilisés plus précisément :

– au titre de la formation des personnels, de l’aménagement et de l’équipement des locaux dans le cadre de la fusion SCAC/EAF ;

– pour la réalisation d’études juridiques notamment en vue de l’expérimentation du rattachement du réseau à l’Institut français ;

– de l’amélioration de l’identité visuelle du réseau culturel ;

– de plans de restructuration (Japon, Brésil, Israël) ;

– de l’équipement informatique (logiciel comptable AGE).

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 345 644 341 458

345 644 € en AE et 341 458 € en CP ont été imputés en dépenses d’investissement au titre d’un marché informatique. Ces dépenses correspondent à l’achat du logiciel AGE, destiné au suivi comptable et financier des EAF unifiés dans le cadre de la fusion SCAC/EAF. La différence entre AE et CP correspond à un report de charges qui seront payées en gestion 2012.

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152 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 13 521 14 234

Transferts aux entreprises 8 612 8 612

Transferts aux autres collectivités 1 501 026 521 634 1 501 026 3 750 585

Transferts aux ménages

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 13 521

CP 14 234

La consommation de crédits sur cette ligne correspond à une mauvaise imputation de dépenses de mission exécutées par les postes. Ces crédits auraient dû être consommés sur la ligne « animation du réseau » qui correspond à ce type d’activité.

Le niveau de consommation des AE sur cette rubrique est minoré de 713 € en raison des opérations techniques résultant de la bascule des engagements correspondant à un FSP imputé par erreur sur le programme 185. Le montant des engagements 2011 sur cette rubrique, net de ces opérations techniques, s’établit à 14 234 €.

Transferts aux entreprises

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 8 612

CP 8 612

La consommation de crédits sur cette ligne correspond à une erreur d’imputation de dépenses de fonctionnement, concernant essentiellement des publications d’annonces légales. Ces crédits auraient dû être consommés sur la rubrique « animation du réseau » qui correspond à ce type d’activité.

Transferts aux autres collectivités

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 1 501 026 521 634

CP 1 501 026 3 750 585

En LFI, les crédits mentionnés dans la rubrique « transferts aux autres collectivités » s ‘élèvent à 1 501 026 € et correspondent à la subvention versée à la Fondation Alliance Française et aux délégations générales des alliances françaises.

La consommation sur cette ligne est supérieure au montant LFI en raison :

– du versement de la subvention à la Fondation Alliance Française supérieure aux prévisions de la LFI, pour un montant de 1 664 664 € témoignant de l’engagement du MAEE à soutenir le réseau des alliances françaises ;

– de l’imputation sur cette rubrique de charges dues en 2010 et payées en gestion 2011. Cette imputation résulte de la bascule sur cette ligne des engagements juridiques correspondants dans Chorus. Ces crédits intègrent une commande passée à EGIDE en 2010 et payée en 2011 pour 30 000 €.

Le niveau de consommation des AE sur cette rubrique est en outre minoré de 2 244 011 € en raison des opérations techniques résultant de la bascule des engagements de 2010 sur 2011, correspondant à un FSP imputé par erreur sur

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PLR 2011 153

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

le programme 185. Le montant des engagements 2011 sur cette rubrique, net de ces opérations techniques, s’établit à 2 765 645 €.

ACTION n° 02 : Coopération culturelle et promotion du français

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 79 972 071 79 972 071 83 136 062 83 136 062

Crédits de paiement 79 972 071 79 972 071 82 979 555 82 979 555

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 911 473 14 238 624 1 911 473 14 215 291

Subventions pour charges de service public 37 609 804 28 104 37 609 804 28 104

Le soutien aux actions de coopération culturelle

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 1 911 473 14 238 624

CP 1 911 473 14 215 291

Ces crédits permettent d’appuyer les actions de coopération conduites directement par les postes ou par les services centraux, sans qu’il soit fait appel à un tiers. Elles correspondent notamment à des dépenses de publications, d’achats de livres, de travaux d’impression, d’achats d’études, de manifestations culturelles, d’organisation de colloques ou de séminaires, d’honoraires d’interprète, etc.

A cette consommation, s’ajoutent des dépenses imputées par erreur sur d’autres rubriques (« subvention pour charges de service public», « dépenses d’investissement » et « transferts aux entreprises » - cf. infra) pour un montant de 1 141 362 € en AE et 1 004 329 € en CP.

Par ailleurs, 11 723 923 € (en AE=CP) correspondant à des dotations pour opérations versées aux EAF ont été imputés en dépenses de soutien, à la suite de la création en 2011 d’un compte PCE unique pour les EAF, rattaché par défaut au titre 3 (fonctionnement).

Enfin, 676 103 € correspondant aux crédits de restructuration mis en œuvre par les postes ont été imputés sur cette rubrique.

Ainsi, après correction, la consommation des crédits de soutien aux actions de coopération culturelle, hors dotations aux EAF et hors crédits de restructuration, est de 2 979 960 € en AE et 2 819 614 € en CP. La consommation est supérieure au montant prévu en LFI en raison des erreurs d’imputations liées à la mise en place du référentiel d’activités, mais également à la difficulté des postes à programmer en dépenses de subvention ou en dépenses de soutien, des dépenses conditionnées par l’organisation d’événements ponctuels.

L’écart observé entre le niveau de consommation des crédits en AE et en CP correspond au décalage chronologique qui peut exister entre engagements et liquidations pour certaines opérations.

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154 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Subvention pour charges de service public à l’Institut français

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 37 609 804 28 104

CP 37 609 804 28 104

La subvention pour charges de service public à l’Institut français a été imputée par erreur sur la rubrique « transferts aux entreprises » de cette même action.

Par ailleurs, 28 104 €, correspondent à des dépenses des SCAC, en matière de communication, ont été imputés par erreur sur cette ligne.

La subvention versée à l’Institut français s’est élevée à 32 376 351 €. L’écart entre la prévision LFI et le montant de la subvention versée à l’Institut résulte de :

– l’application de la réserve légale de précaution ;

– le financement du plan pour l’emploi en loi de finances rectificative (0,7 M€)

– la mise en œuvre des crédits par le MAEE par substitution à l’Institut (2,2 M €) ;

– une sous-exécution des crédits par l’IF en raison de sa récente mise en place (0,9 M €).

De plus, 388 176 € ont été versés à l’Institut français par le MAEE au titre de commandes. Ces dépenses ont été imputées sur les rubriques « transferts aux entreprises » des actions 2, 3 et 4. (cf. infra)

Pour plus de détails, se référer à la partie « opérateurs »

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 20

La consommation de crédits sur cette ligne correspond à une erreur d’imputation d’une dépense de fonctionnement passée par un SCAC et qui aurait dû être imputée sur la rubrique «soutien aux actions de coopération culturelle».

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 9 969 256 9 505 487 9 969 256 9 505 487

Transferts aux entreprises 34 910 163 34 773 110

Transferts aux autres collectivités 30 481 538 24 453 684 30 481 538 24 457 543

Transferts aux ménages

Bourses

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 5 931 236 8 344 455

CP 5 931 236 8 344 455

Cette rubrique correspond aux crédits versés à EGIDE et au CNOUS au titre des bourses du gouvernement français mises en œuvre par les SCAC et par l’administration centrale.

Page 155: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 155

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Les dépenses dédiées aux bourses dans le domaine de la culture et du français sont supérieures aux prévisions de la LFI. Cet écart résulte d’erreurs d’imputations liées à l’utilisation, début 2011, d’un référentiel d’activités provisoire, dans lequel l’activité « bourses » était rattachée exclusivement à l’action 02. Ainsi, 3 805 793 € correspondent aux bourses d’attractivité rattachées à l’action 04.

Ainsi, 4 538 662 € ont effectivement été consommés au titre des bourses dans le domaine de la culture et du français, à un niveau légèrement inférieur au montant prévu en LFI. L’écart entre la consommation et la prévision de la LFI résulte de l’application de la réserve légale de précaution, d’erreurs d’imputation entre les programmes 185 et 209 à la suite du changement de maquette et d’une légère sous exécution.

Pour plus de détails sur les bourses mises en place par le ministère des Affaires étrangères et européennes, se référer à la partie « éléments transversaux ».

Échanges d’expertises

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 4 038 020 172 806

CP 4 038 020 172 806

Cette rubrique correspond aux crédits versés à EGIDE et au CNOUS au titre des échanges d’expertises mis en œuvre par les SCAC et par l’administration centrale. Elle inclut également les crédits destinés aux stagiaires Français Langues Étrangères (FLE), qui sont des étudiants français désirant compléter leur formation de master en FLE.

813 682 € correspondant à des échanges d’expertise et aux stagiaires Français langues étrangères (FLE) ont été imputés par erreur sur la rubrique « transferts aux entreprises » pour (cf. infra).

Ainsi, après correction, la consommation des crédits dédiés aux échanges d’expertise s’élève à 986 488 €. L’écart entre la consommation et les prévisions de la LFI résulte de l’imputation d’échanges d’expertise sur l’action 4 du programme 185 mais également sur le programme 209 à la suite du changement de maquette budgétaire.

Pour plus de détails sur les échanges d’expertises, se référer à la partie « éléments transversaux ».

Autres transferts aux ménages

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 988 226

CP 988 226

Dans cette rubrique, figurent les transferts aux ménages qui ne sont pas financés par les opérateurs Égide et CNOUS au titre de bourses locales et d’échanges d’expertise mis en œuvre directement par les postes.

Transferts aux entreprises

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 34 910 163

CP 34 773 110

Les transferts aux entreprises imputés sur l'action 2 concernent des erreurs d’imputation de dépenses passées par l’administration centrale et par les SCAC, à savoir :

– la subvention versée à l’Institut français pour 32 376 351 € (cf. supra) ;

– les crédits versés à l’Institut français au titre de commandes, à hauteur de 380 872 €, consommés sur la ligne « autres transferts aux autres collectivités » ;

– les crédits versés à EGIDE et au CNOUS au titre des échanges d’expertise pour 813 682 € (cf. supra) ;

Page 156: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

156 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

– les crédits versés à EGIDE au titre des échanges scientifiques qui ont été consommés sur la ligne « échanges d’expertise et scientifiques » de l’action 4 pour 226 000 € ;

– de dépenses diverses de l’administration centrale et des SCAC à hauteur de 1 113 258 € en AE et 976 205 € en CP correspondant à des dépenses réalisées par les postes notamment dans les secteurs de la création et de l’industrie culturelle, qui auraient dû être imputés sur la rubrique « soutien aux actions de coopération ».

Transferts aux autres collectivités

Les dotations pour opérations aux EAF

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 10 073 396 123 510

CP 10 073 396 123 510

La consommation des dotations pour opérations versés aux EAF culturels s’élève à 123 510 €. Elle s’explique par l’imputation erronée sur la ligne « soutien aux actions de coopération culturelle » des crédits d’intervention versés aux EAF (cf. supra), à hauteur de 11 723 923 €.

Après correction des erreurs d’imputation, des dotations pour opérations ont été versées aux EAF culturels pour un montant de 11 847 433 €. Cette consommation, supérieure aux prévisions de la LFI, témoigne du renforcement du rôle des EAF dans les domaines de la culture et du français à l’étranger. Ces crédits ont ainsi contribué à augmenter les actions culturelles locales conduites par les EAF.

Subventions aux alliances françaises locales

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 6 602 324 6 166 335

CP 6 602 324 6 166 335

La consommation des crédits destinés aux subventions versées aux alliances françaises locales est conforme aux prévisions de la LFI.

Le réseau des Alliances françaises contribue largement à l’action culturelle extérieure de la France. Ainsi, en sus de la subvention à la Fondation Alliance Française de Paris et aux délégations générales de l’Alliance française (cf. action 1), les subventions versées aux alliances françaises locales l’ont été selon la répartition suivante :

zone géographique montant versé

Asie-Océanie 742 133 €

Afrique du Nord 287 330 €

Amériques et Caraïbes 894 787 €

Afrique et Océan Indien 3 034 271 €

DUE 782 521 €

EUC 425 293 €

TOTAL 6 166 335 €

Autres moyens bilatéraux d’influence

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 13 805 818 18 163 839

CP 13 805 818 18 167 698

Page 157: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 157

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

La consommation des crédits destinés aux autres moyens bilatéraux d’influence est supérieure aux prévisions de la LFI. Cet écart s’explique en partie par la mise en place, dans le cadre du passage à Chorus en 2011, d’un référentiel d’activités provisoire mais incomplet, conduisant à l’imputation par défaut sur cette rubrique et sur cette action de nombreuses dépenses passées par les SCAC notamment.

En ce qui concerne les « autres moyens bilatéraux d’influence » exécutés en 2011 dans le secteur de la culture et du français, le MAEE verse des subventions ou des contributions à des associations ou organismes, opérant dans les domaines culturel, audiovisuel et linguistique :

– Dans le cadre de la coopération culturelle, ces crédits sont mis en œuvre notamment sous la forme de subventions versées par les SCAC et par l’administration centrale. Les SCAC apportent ainsi leur appui aux centres culturels locaux (Bosnie Herzégovine - 0,15 M€) et binationaux du Niger, Namibie, Guinée Bissao, Guinée Conakry et Mozambique (1,1 M€), ainsi qu’à des organisations locales telles que la Fondation Asie-Europe (0,3 M€) et la Fondation Franco-Hongroise pour la Jeunesse (0,14 M€) par exemple. De même, l’administration centrale contribue au Fonds international pour la diversité culturelle (0,2 M€) et dans le cadre du partenariat Marseille-Provence 2013 (0,1 M€) entre autres.

– Dans le domaine la coopération audiovisuelle, 1,6 M€ ont été versés à TVFI, Unifrance et au bureau export de la musique.

– Les actions de coopération dans le domaine de la diversité linguistique et du français se traduisent par le versement de subventions aux associations francophones telles que la CONFEJES (0,25 M€) ou la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF – 0,25 M€). Le MAEE apporte également son soutien à certains organismes et associations tels que l’Office franco allemand pour la jeunesse (0,27 M€), les lycées Esteqlal et Malalai en Afghanistan (0,65 M€) ou encore l’alliance israélite universelle (0,15 M€).

Enfin, 662 500 € ont été mis en œuvre sur cette rubrique au titre des réserves parlementaires.

Le niveau de consommation des AE sur cette rubrique est minoré de 9 951 € en raison des opérations techniques résultant de la bascule des engagements correspondant à un FSP imputé à tort sur le programme 185. Le montant des engagements 2011 sur cette rubrique, net de ces opérations techniques, s’établit à 18 173 790 €.

ACTION n° 03 : Enjeux globaux

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 9 765 566 9 765 566 8 770 571 8 770 571

Crédits de paiement 9 765 566 9 765 566 8 716 831 8 716 831

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 280 992 412 321 280 992 401 581

Page 158: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

158 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le soutien aux actions de coopération en matière d’enjeux globaux

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 280 992 412 321

CP 280 992 401 581

Ces crédits permettent d’appuyer les actions de coopération conduites directement par les postes ou par les services centraux, sans qu’il soit fait appel à un tiers. Elles correspondent notamment à des dépenses de publications, d’achats de livres, de travaux d’impression, d’achats d’études, d’organisation de colloques ou de séminaires, d’honoraires d’interprète, etc.

La consommation, supérieure aux prévisions s’explique par :

– une erreur d’affectation des dotations versées aux EAF résultant de la création d’un compte PCE unique pour les EAF rattaché au titre 3 (fonctionnement) intervenue en 2011 et de la mise en place progressive du référentiel d’activités lié à Chorus. 66 108 € (en AE=CP) correspondant à des dotations pour opérations des EAF ont ainsi été imputés sur la rubrique « soutien aux actions de coopération » ;

– l’imputation sur cette rubrique de 60 000 € en AE et 49 260 € en CP correspondant à une subvention versée en matière de genre et consommée sur la ligne « autres moyens bilatéraux d’influence ».

De plus, 7 517 €, dont une commande à l’Institut français (5 304 €), imputés par erreur sur la ligne « transferts aux entreprises » (cf. infra) correspondent à des dépenses de soutien.

La consommation des crédits de soutien aux actions de coopération s’élève donc à 293 730 € en AE = CP, conformément au montant prévu en LFI.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 4 230 627 1 915 584 4 230 627 1 915 584

Transferts aux entreprises 185 930 185 930

Transferts aux collectivités territoriales 12 955 12 955

Transferts aux autres collectivités 5 253 947 6 243 781 5 253 947 6 200 781

Transferts aux ménages

Bourses

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 2 994 042 1 679 219

CP 2 994 042 1 679 219

Cette rubrique correspond aux crédits versés à EGIDE et au CNOUS au titre des bourses du gouvernement français mises en œuvre par les SCAC et par l’administration centrale.

Les dépenses dédiées aux bourses en matière d’enjeux globaux sont inférieures aux prévisions de la LFI. Cet écart résulte d’une légère sous-exécution et de l’imputation sur le programme 209 des dépenses dédiées aux récurrences de bourses normalement basculées sur le programme 185 suite au changement de l’architecture budgétaire des deux programmes.

Pour plus de détails sur les bourses mises en place par le ministère des Affaires étrangères et européennes, se référer à la partie « Coûts synthétiques transversaux ».

Page 159: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 159

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Échanges d’expertises :

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 1 236 585 236 365

CP 1 236 585 236 365

Cette rubrique correspond aux crédits versés à EGIDE et au CNOUS au titre des échanges d’expertises mis en œuvre par les SCAC et par l’administration centrale.

Après correction d’une erreur d’imputation sur la ligne « transfert aux entreprises » d’un versement à EGIDE pour 163 126 €, la consommation des crédits sur cette rubrique s’élève à 399 491 €. L’écart entre consommation et prévision résulte de l’imputation d’échanges d’expertise sur l’action 4 du programme 185 mais également sur le programme 209 à la suite du changement de maquette budgétaire.

Pour plus de détails sur les échanges d’expertises, se référer à la partie « Coûts synthétiques transversaux ».

Transferts aux entreprises

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 185 930

CP 185 930

Les dépenses, imputées par erreur sur cette rubrique, correspondent à :

– un versement à EGIDE correspondant à des échanges d’expertise pour 163 126 € ;

– des dépenses de soutien, pour 7 517 €, dont une commande à l’Institut français de 5 304 € ;

– des subventions diverses pour 15 287 € qui auraient dû s’imputer sur la ligne « autres moyens bilatéraux d’influence ».

Transferts aux collectivités territoriales

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 12 955

CP 12 955

Les dépenses imputées par erreur sur cette rubrique, correspondent à une subvention versée au GIP France vétérinaire pour un montant de 5 000 € et à l’Office international de l’eau pour 7 955 €. Ces crédits auraient dû être consommés sur la rubrique « autres moyens bilatéraux d’influence » qui correspond à cette catégorie de dépenses.

Transferts aux autres collectivités

Les dotations pour opérations aux EAF

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 588 443 445 845

CP 588 443 445 845

La consommation des dépenses en dotations pour opérations aux EAF s’élève à 445 845 €, auxquels s’ajoutent 66 108 € correspondant à une erreur d’imputation sur la ligne « soutien aux actions de coopération » (cf. supra).

Les dotations pour opérations versés aux EAF en matière d’enjeux globaux s’élèvent à 511 593 €, conformément aux prévisions de la LFI.

Page 160: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

160 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Autres moyens bilatéraux d’influence

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 4 665 504 5 797 936

CP 4 665 504 5 754 936

La consommation des dépenses imputées sur cette ligne est supérieure au montant prévu en LFI. Cet écart correspond au renforcement des actions du MAEE en matière d’enjeux globaux dans les domaines du développement durable, de la santé, de genre, de la sécurité alimentaire et de l’agriculture et de l’éducation.

Ainsi, les crédits inscrits sur cette ligne de dépenses sont mis essentiellement en œuvre sous forme de subventions versées à des associations et des organisations agissant dans ces secteurs. Parmi les principales subventions versées par le MAEE, peuvent être citées :

– en matière de développement durable, la contribution au Forum mondial sur l’Eau (0,75 M€), au Programme des Nations Unies pour l'environnement au titre du Plan d'action pour la Méditerranée (0,37 M€), à l’Initiative de l’UE pour l’Énergie (EUEI-PDF- 0,2 M€) et à la Banque Mondiale au titre du GFDRR (Global Facility for Disaster Reduction and Recovery - 0,1 M€) notamment ;

– dans le domaine de l’agriculture, la contribution au GCRAI (Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale - 0,5M €) ;

– en matière d’éducation, la subvention versée à la CONFEMEN (Conférence des ministres de l'éducation nationale - 0,2M €).

Il convient de rajouter à cette rubrique les dépenses imputées par erreur sur les rubriques « dépenses de fonctionnement » (soutien), « transferts aux entreprises » et « transferts aux autres collectivités » pour un montant de 88 242 € en AE et 77 502 € en CP.

Le montant des crédits consommés sur la rubrique « autres moyens bilatéraux d’influence » s’élève à 5 886 178 € en AE et 5 832 438 € en CP.

217 500 € ont été mis en œuvre sur cette rubrique au titre des réserves parlementaires.

ACTION n° 04 : Attractivité et recherche

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 110 660 483 110 660 483 89 854 478 89 854 478

Crédits de paiement 110 660 483 110 660 483 91 555 140 91 555 140

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 375 485 8 698 883 6 375 485 8 698 883

Subventions pour charges de service public 1 152 350 1 543 1 152 350 1 543

Page 161: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 161

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Le soutien aux actions de coopération universelle et scientifique

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 516 304 724 483

CP 516 304 724 483

Ces crédits permettent d’appuyer les actions de coopération conduites directement par les postes ou par les services centraux, sans qu’il soit fait appel à un tiers. Elles correspondent notamment à des dépenses de publications, d’achats de livres, de travaux d’impression, d’achats d’études, d’organisation de colloques ou de séminaires, d’honoraires d’interprète, etc.

Après correction de l’imputation erronée de dépenses de soutien sur les rubriques « subvention pour charges de service public », « autres transferts aux ménages » et « transfert aux entreprises », pour 49 431 € en AE et 59 552 € en CP, la consommation des crédits de soutien s’élève à 773 914 € en AE et 784 035 € en CP, dont une commande à EGIDE pour 4 869 € (en AE=CP).

L’écart entre la consommation et la prévision s’explique par la difficulté à programmer les crédits de soutien conditionnés par l’organisation d’événements. En effet, le choix par anticipation, dans les programmations des SCAC, entre dépenses de subvention ou dépenses de soutien pour la mise en œuvre d’une action est souvent imprécis.

Les dotations de fonctionnement des IFRE

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé

en 2011

AE 5 859 181 7 974 400

CP 5 859 181 7 974 400

La consommation des crédits sur cette rubrique inclut les dotations de fonctionnement, pour un montant de 5 063 677 €, et des dotations pour opérations (2 910 723 €) versées aux EAF de recherche résultant de la création en 2011 d’un compte PCE unique pour les EAF, rattaché au titre 3 (fonctionnement).

Subvention pour charges de service public à Campus France

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 1 152 350 1 543

CP 1 152 350 1 543

La subvention pour charges de service public à Campus France a été imputée sur la rubrique « transferts aux autres collectivités » de cette même action (cf. infra).

1 543 € ont été imputés par erreur sur cette rubrique et correspondent à des dépenses de soutien pour l’organisation d’un festival de cinéma.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 74 736 198 55 655 222 74 736 198 55 662 279

Transferts aux entreprises 1 055 162 1 058 226

Transferts aux autres collectivités 28 396 450 24 443 668 28 396 450 26 134 209

Page 162: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

162 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Transferts aux ménages

Bourses et assimilés

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 62 852 638 42 234 087

CP 62 852 638 42 234 087

Cette rubrique correspond aux crédits versés à EGIDE et au CNOUS au titre des bourses du gouvernement français, (dont les bourses Eiffel) mises en œuvre par les SCAC et par l’administration centrale.

Les dépenses dédiées aux bourses d’attractivité sont inférieures aux prévisions de la LFI. Cet écart résulte de :

- l’imputation sur l’action 2 début 2011 de la totalité des dépenses dédiées aux bourses sans distinction thématique en raison de l’utilisation d’un référentiel d’activités provisoire, dans lequel l’activité « bourses » était rattachée exclusivement à l’action 2. Ainsi, 3 805 793 € correspondent aux bourses d’attractivité rattachées à l’action 4 ;

- une bascule progressive des récurrences de bourses du programme 209 vers le programme 185 suite au changement de maquette budgétaire. Cette opération n’a pu être entièrement réalisée avant le premier appel de fonds des opérateurs, occasionnant des versements moindres sur le programme 185 au profit du programme 209 pour 3,9 M€ ;

- la mise en œuvre de bourses locales par les postes, sans qu’il soit fait appel aux opérateurs, en raison notamment de contextes juridiques locaux spécifiques. Les crédits correspondants, pour 941 378 €, sont inscrits sur la rubrique « autres transferts aux ménages » (cf. infra) ;

- la mise en œuvre de bourses cofinancées imputées sur la ligne « autres moyens bilatéraux d’influence ».

Après corrections (hors erreur d’imputation entre les programmes 209 et 185), le montant des bourses d’attractivité s’élève à 46 981 258€, auquel s’ajoutent les bourses cofinancées inscrites sur la rubrique « autres moyens bilatéraux » (cf. infra).

Pour plus de détails sur les bourses mises en place par le ministère des Affaires étrangères et européennes, se référer à la partie « coûts synthétiques transversaux ».

Échanges d’expertises et scientifiques

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 11 883 560 9 891 577

CP 11 883 560 9 891 577

Cette rubrique correspond aux crédits versés à EGIDE et au CNOUS au titre des échanges d’expertises et des échanges scientifiques mis en œuvre par les SCAC et par l’administration centrale.

En matière d’échanges scientifiques, les Partenariats Hubert Curien (PHC) sont des programmes destinés à soutenir la mobilité des chercheurs entre deux pays, et plus particulièrement celle des jeunes chercheurs. L'objectif affiché est de permettre aux jeunes équipes concernées de s'inscrire, comme première expérience, dans un dispositif international leur ouvrant la voie à des programmes plus substantiels mis en œuvre, en France, par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) ou les établissements de recherche, ou en Europe par la Commission européenne (7e Programme-Cadre). Ces programmes sont particulièrement appréciés de nos partenaires, qui les cofinancent à parité sur la base d'arrangements administratifs intergouvernementaux. Le PHC constitue un outil privilégié des SCAC dans un contexte scientifique de globalisation amenant les chercheurs à travailler constamment en réseau. Les modalités de mise en œuvre sont très souples et n’entrainent pas de récurrences sur plusieurs années.

Après correction de l’imputation erronée de dépenses correspondant à des échanges scientifiques sur la rubrique « transfert aux entreprises » de l’action 2 (226 000 €) et de l’action 4 (909 516 €), la consommation de crédits dédiés aux échanges d’expertise et aux échanges scientifiques s’élève à 11 027 093 € et est globalement conforme aux prévisions de la LFI.

Page 163: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 163

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

A ces crédits versés aux opérateurs EGIDE et CNOUS, s’ajoutent les échanges d’expertise et scientifiques mis en œuvre directement par les SCAC ainsi que les allocations versées par les services centraux pour la recherche archéologique à l’étranger. Ces dépenses sont présentées ci-après dans la rubrique « autres transferts aux ménages » pour les échanges d’expertise et « autres moyens bilatéraux d’influence » pour les échanges scientifiques.

Pour plus de détails sur les échanges d’expertises, se référer à la partie « coûts synthétiques transversaux ».

Autres transferts aux ménages

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 3 529 558

CP 3 536 615

Dans cette rubrique, figurent les transferts aux ménages qui ne sont pas directement financés par les opérateurs Égide et CNOUS. Ainsi, 2 588 180 € correspondent aux allocations de recherches archéologiques à l’étranger et 941 378€ à des bourses locales mises en œuvre directement par les postes. Par ailleurs, 7 057 €, en CP uniquement, correspondent à un report de charges de 2010 payées en 2011, normalement imputé sur les crédits de soutien.

Transferts aux entreprises

Montant prévision

LFI 2011 Montant consommé en

2011

AE 1 055 162

CP 1 058 226

Les dépenses, imputées par erreur sur cette rubrique, correspondent à :

- un versement à EGIDE correspondant à des échanges d’expertise et scientifiques pour 909 516 € ;

- des dépenses de soutien, à hauteur de 47 888 € en AE et 50 952 € en CP, dont une commande à l’Institut Français pour un montant de 2000 € (AE=CP) ;

- des dépenses correspondant à des subventions diverses pour 97 758 € qui auraient dû s’imputer sur la ligne « autres moyens bilatéraux d’influence ».

Transferts aux autres collectivités

Les dotations pour opérations aux EAF :

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 4 738 778 2 206 176

CP 4 738 778 2 206 176

La consommation des dépenses en dotations pour opérations aux EAF s’élève à 2 206 176 €, auxquels s’ajoutent 2 910 723 € imputés sur la ligne « dotations de fonctionnement des IFRE » (cf. supra).

Après correction, les dotations pour opérations versés aux EAF en matière d‘attractivité et de recherche s’élèvent à 5 116 899 € et sont légèrement supérieures aux prévisions de la LFI.

Autres moyens bilatéraux d’influence

Montant prévision LFI

2011 Montant consommé en

2011

AE 23 657 672 22 237 492

CP 23 657 672 23 928 033

Page 164: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

164 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La subvention pour charges de service public de Campus France a été imputée par erreur sur cette rubrique, pour un montant de 1 122 704 €, conformément à la LFI.

Pour plus de détails, se référer à la partie « opérateurs »

Ainsi après correction de cette imputation et l’intégration de 97 758 € imputés sur la rubrique « transferts aux entreprises », le montant des crédits consommés sur la rubrique « autres moyens bilatéraux d’influence » s’élève à 21 212 546 € en AE et 22 903 047 € en CP, globalement conforme à la LFI.

Les crédits inscrits sur cette ligne de dépenses sont mis essentiellement en œuvre sous forme de subventions versées à des associations, des organisations et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

En matière d’enseignement supérieur, sont ainsi mis en œuvre dans cette rubrique pour environ 7,8 M€ les programmes de bourses cofinancées parmi lesquels :

– les bourses Major mises en œuvre par l’AEFE (3,6 M€)

– les programmes de bourses cofinancées mises en œuvre par l’administration centrale (1,2 M€) telles que les bourses Quai d’Orsay Entreprises, les bourses en théologie, etc.

– les programmes cofinancés par les SCAC (3 M€), parmi lesquels peuvent être cités les programmes Brafagri et Brafitec au Brésil (0,2 M€), les programme Futuro, Caixa et Masters en Espagne (0,15 M€) ou les bourses Chateaubriand aux États-Unis (0,2 M€) ;

Par ailleurs, le MAEE apporte son soutien aux établissements et institutions d’enseignement supérieur tels que l’Université Franco Allemande et la commission Fullbright, sous la forme de subventions versées par l’administration centrale. De même, les subventions versées par les SCAC ont bénéficié à l’Université des Sciences et des Technologies de Hanoi au Vietnam (0,4 M€), à l’Institut International d'ingénierie de l'eau et de l'environnement au Burkina Faso (0,41 M€), à l’Université française en Arménie (0,16 M€), aux collèges universitaires de Russie (0,12 M€), à l’Université française d’Égypte (0,22 M€) et l’Institut de Technologie du Cambodge (0,1 M€) par exemple.

Dans le domaine de la recherche, les crédits sont également mis en œuvre sous la forme de subventions versées par l’administration centrale à l’Agence pour la diffusion de l'information technologique (0,15 M€), à l’Observatoire des Sciences et Techniques (0,2 M€), à la Fondation Internationale pour la Science (0,2 M€) et à l’Académie des sciences (0,2 M€) entre autres. De même, les SCAC ont apporté leur soutien au Centre Franco-Indien pour la Promotion de la Recherche Avancée en Inde (1,55 M€) et dans le cadre de programmes de bourses scientifiques cofinancées (2 M€) tels que les programmes Capes et USP-Cofecub au Brésil (0,7 M€) et Ecos en Amérique latine (0,9 M€). Enfin, des partenariats scientifiques, dont des PHC, mis en œuvre directement par les postes sont également imputés sur cette rubrique (2,1 M€).

L’écart observé entre le niveau de consommation des crédits en AE et en CP correspond au décalage chronologique entre les engagements et les liquidations de certaines opérations en gestion 2010 et reportées en 2011.

Enfin, 245 000 € ont été mis en œuvre sur cette rubrique au titre des réserves parlementaires.

ACTION n° 05 : Agence pour l’enseignement français à l’étranger

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 421 274 500 421 274 500 416 642 144 416 642 144

Crédits de paiement 421 274 500 421 274 500 416 642 144 416 642 144

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PLR 2011 165

Diplomatie culturelle et d’influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Subventions pour charges de service public 420 800 000 416 205 826 420 800 000 416 205 826

Entièrement consacrée à l’appui à la présence française scolaire dans le monde, l'action 05 assure le financement public de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), opérateur-pivot du réseau scolaire français à l'étranger.

La subvention pour charge de service public (SCSP) versée à l’AEFE est inférieure de 4 594 174 € à la dotation inscrite en LFI. La SCSP a été arrêtée à 416 205 826 €. Ce montant correspond à la LFI, après déduction de la réserve légale (4 094 174 €) et de la taxation interministérielle au titre de l’Emploi des jeunes (500 000 €).

Par ailleurs, 4 M€ en AE=CP, non dégelés en 2011, seront reportés en 2012 afin de financer les travaux de sécurisation des établissements de l’agence.

A la rentrée 2011, le réseau d’enseignement français à l’étranger scolarisait 295 280 élèves accueillis dans 130 pays par 485 établissements scolaires français homologués.

L’AEFE gère 75 d’entre eux (établissements dits « en gestion directe ») et a passé convention avec 163 autres (établissements dits « conventionnés »). Les premiers sont des services déconcentrés de l’Agence, les seconds sont des entités juridiquement distinctes avec lesquelles l’Agence entretient des liens contractuels. Ces 238 établissements constituent le réseau proprement dit de l’AEFE. L’Agence a par ailleurs signé des accords de partenariat avec la très grande majorité des 247 établissements « homologués », soit avec le siège de la Mission laïque française pour les 80 établissements homologués de ce réseau, soit avec les établissements eux-mêmes.

L’Agence poursuit donc une mission de service public au bénéfice de 110 287 élèves français résidant à l’étranger, et d’influence, en scolarisant 184 993 élèves étrangers. L’attractivité du réseau d’enseignement français se traduit, en 2011, par une augmentation de ses effectifs de 4,6 % (+12 961 élèves) et il continue à être très performant avec 94,9 % de réussite au baccalauréat, dont plus de la moitié avec une mention, 21,2 % avec une mention bien et 12,7 % avec une mention très bien. Il a ainsi contribué aux priorités d’influence et de rayonnement de la langue et de la culture françaises, en s’associant à la formation d’une partie des futures élites des pays étrangers.

L’Agence est par ailleurs l’opérateur désigné du MAEE pour le projet « LabelFrancÉducation ». Ce label a pour objectif de valoriser les établissements étrangers qui proposent à leurs élèves des sections bilingues francophones de grande qualité. L’AEFE contribue ainsi à l’extension et à la diversification de la présence culturelle, linguistique et éducative de la France, deux axes présentés dans le Plan de développement de l’enseignement français à l’étranger du MAEE, présenté en Conseil des ministres le 15 juin 2011.

Afin de faire face à l’afflux d’élèves et dans un souci d’anticipation et d’accompagnement des établissements, l’Agence s’attache à mener une politique immobilière nécessaire au développement du réseau. Jusqu’en 2010, ce programme est intégralement financé par l’Agence, soit sur ses fonds propres ou ceux des établissements, soit en ayant recours à l’emprunt. L’État garde à sa charge le patrimoine des lycées lui appartenant et n’ayant pas été remis en dotation à l’Agence.

Cependant, la loi de programmation des finances publiques (2011-2014) interdit aux organismes divers d’administration centrale (ODAC), dont l’AEFE fait partie, d’emprunter sur des périodes supérieures à 12 mois. Une dotation exceptionnelle de 9,5 M€, votée en loi de finances rectificative fin 2010, a permis à l’Agence de poursuivre son programme immobilier en 2011. Pour 2012, une avance de l’Agence France Trésor à hauteur de 12,6 M€ a été consentie à l’AEFE.

L'Agence perçoit par ailleurs des crédits sur le programme 151 au titre des bourses scolaires et de la prise en charge des élèves français. En raison de la prise en charge des frais de scolarité des lycéens français, la dotation budgétaire annuelle globale consacrée à l’aide à la scolarité a fortement augmenté et s’élève en 2011 à 117,7 M€, soit une augmentation de 157 % sur la période 2006-2011.

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166 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 474 500 436 318 474 500 436 318

Ces crédits concernent des réserves parlementaires qui ont été versées à l’Agence (436 318 €).

ACTION n° 06 : Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence"

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 88 091 824 0 88 091 824 87 822 249 0 87 822 249

Crédits de paiement 88 091 824 0 88 091 824 87 822 249 0 87 822 249

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PLR 2011 167

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

OPÉRATEURS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

Réalisation 2010 (RAP 2010) LFI 2011 Réalisation 2011

Nature de la dépense Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Subventions pour charges de service public (titre 3-2)

437 781 968 438 041 969 459 562 154 459 562 154 416 235 473 416 235 473

Dotations en fonds propres (titre 7-2)

Transferts (titre 6) 15 604 305 15 604 305 49 244 823 49 244 823 57 640 785 57 640 785

Total 453 386 273 453 646 274 508 806 977 508 806 977 473 876 258 473 876 258

Le montant des crédits de la ligne subvention pour charges de service public pour la réalisation 2011 contient des erreurs d’imputation, expliquées dans la partie « Justification au premier euro ». Après retraitement, le tableau des crédits alloués aux opérateurs de l’État se présente ainsi :

Réalisation 2010 (RAP 2010) LFI 2011 Réalisation 2011

Nature de la dépense Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Subventions pour charges de service public (titre 3-2)

437 781 968 438 041 969 459 562 154 459 562 154 449 704 881 449 704 881

Dotations en fonds propres (titre 7-2)

Transferts (titre 6) 15 604 305 15 604 305 49 244 823 49 244 823 57 640 785 57 640 785

Total 453 386 273 453 646 274 508 806 977 508 806 977 507 345 666 507 345 666

En 2011, le montant des subventions pour charges de service public versées aux opérateurs de l’État est réparti entre :

– l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger : 416 205 826 €,

– Campus France : 1 122 704 €,

– l’Institut français : 32 376 351 €..

Les écarts entre la prévision et la réalisation 2011 sont justifiés dans chacune des parties dédiées aux opérateurs.

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168 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS SI PROGRAMME CHEF DE FILE

Réalisation 2010 (1) Prévision 2011 (3) Réalisation 2011

ETP rémunérés par les opérateurs

ETP rémunérés par les opérateurs

ETP rémunérés par les opérateurs

Intitulé de l’opérateur ETPT rémunérés

par ce programme

(2)

sous plafond

hors plafond

contrats aidés

ETPT rémunérés

par ce programme

(2)

sous plafond

LFI

hors plafond

LFI

contrats aidés

ETPT rémunérés

par ce programme

(2)

sous plafond

hors plafond

contrats aidés

AEFE - Agence pour l’enseignement français à l’étranger

35 6 280 4 034 36 6 342 4 347 30 5 928 4 302

CAMPUS FRANCE - Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (EGIDE + Campus France)

1 236 5 1 239 3 1 208 0

Institut Français 6 89 5 0 139 1 121 1

Total 42 6 605 4 044 37 6 720 4 351 31 6 257 4 303

(1) La réalisation 2010 reprend la présentation du RAP 2010. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère. (3) La prévision 2011 fait référence aux plafonds votés en Loi de finances initiale 2011 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificative 2011.

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PLR 2011 169

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

AEFE - AGENCE POUR L’ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L’ÉTRANGER

BILAN DE L’APPLICATION DE LA CIRCULAIRE PREMIER MINISTRE DU 26 MARS 2010

Le contrat d’objectifs et les indicateurs qui l’accompagnent ont été approuvés par le conseil d’administration du 25 novembre 2010. Le contrat d’objectifs est en cours de signature.

En 2011, les objectifs fixés sont atteints.

Dans un contexte général marqué par la crise mondiale, une actualité internationale mouvementée et un cadre budgétaire contraint- y compris les conséquences, notamment dans le domaine immobilier, des nouvelles dispositions relatives à l’interdiction pour les ODAC de contracter des emprunts supérieurs à un an- l’AEFE a su conserver sa progression dynamique. L’agence continue son travail de modernisation dans les domaines de la pédagogie et de la communication, de rationalisation de sa gestion budgétaire et des moyens humains. Elle s’est également impliquée, à la demande du ministère, dans l’effort de diversification de la présence éducative de la France à l’étranger, puisqu’elle est l’opérateur et le gestionnaire du nouveau LabelFrancÉducation.

Une lettre de mission a été adressée à la directrice de l’AEFE en octobre 2011. Des rendez-vous stratégiques, réunissant à haut niveau le MAEE et l’agence, se sont tenus tout au long de l’année afin de discuter des orientations stratégiques à retenir.

Le rapport annuel d’activité 2010-2011 a été présenté lors du conseil d’administration du 30 novembre 2011.

Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) de l’Agence, transmis à France Domaine le 26 juillet 2010, a été validé par France Domaine le 27 juin 2011, puis présenté et adopté au conseil d’administration de l’AEFE du 30 novembre 2011.

Les dépenses de fonctionnement du siège de l’agence respectent les normes d’économies de 10 % demandées aux opérateurs sur 2011-2013. Elles ont diminué de 9,7 % en 2011 par rapport à la référence 2010.

ANALYSE DES ÉCARTS

Le compte financier agrégé 2011 de l’agence présente un résultat de 41,6 M€ (5,9 M€ en budget prévisionnel) et un apport au fonds de roulement de 38,3 M€ (prélèvement sur fonds de roulement de 15 M€ en prévisionnel).

Compte de résultat

Pour les services centraux, le résultat de l’exercice 2011 s’élève à 18,4 M€ par rapport à un compte de résultat voté à l’équilibre. Cet écart résulte d’une sous-consommation notamment de l’enveloppe de personnel (du fait de contextes locaux difficiles), de produits plus élevés que prévu et de la comptabilisation en compte de résultat de 4,5 M€ correspondant à la partie exécutée en 2011 de la dotation de 9,5 M€ pour l’immobilier. Pour les établissements en gestion directe (EGD), le résultat 2011 s’élève à 23,2 M€, grâce à des recettes plus élevées que prévu.

Tableau de financement

Les investissements de l’Agence s’élèvent à 36,3 M€ en 2011 (20,6 M€ pour le siège et à 15,8 M€ pour les EGD), soit un taux d’exécution de 60 %.

Emplois

L’Agence fait état d’une sous-consommation en 2011. Pour les expatriés, celle-ci résulte principalement des crises survenues notamment en Syrie et en Libye, et par les postes non pourvus dans les zones peu attractives. Pour les résidents, la différence s’explique principalement par les résidents à recrutement différé et les crises.

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170 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2010 (RAP 2010) LFI 2011 Réalisation 2011

Action ou autre programme intéressé ou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action n° 04 : Attractivité et recherche 968 968 3 549 3 549

Transferts 968 968 3 549 3 549

Action n° 05 : Agence pour l’enseignement français à l’étranger

425 397 425 397 420 800 420 800 416 206 416 206

Subventions pour charges de service public 425 397 425 397 420 800 420 800 416 206 416 206

Total pour ce programme 426 365 426 365 420 800 420 800 419 755 419 755

Programme 151 : Français à l’étranger et affaires consulaires 107 922 107 922 119 000 119 000 117 720 117 720

Transferts 107 922 107 922 119 000 119 000 117 720 117 720

Programme 209 : Solidarité à l’égard des pays en développement

2 581 2 581

Transferts 2 581 2 581

Total 536 868 536 868 539 800 539 800 537 475 537 475

Programme 185

La réalisation 2011 correspond, pour la SCSP, à la dotation inscrite en LFI diminuée de la réserve légale (4,09 M€) et de la participation au financement du plan pour l’emploi (0,5 M€).

Les transferts pour un montant de 3,55 M€ correspondent aux bourses « Excellence-Major » destinées aux meilleurs bacheliers français issus de lycées français à l’étranger.

Programme 151

La réalisation 2011 correspond, pour les transferts, à la dotation inscrite en LFI diminuée de la participation au financement du plan pour l’emploi (0,93 M€) et de la réserve légale. La réserve légale, initialement d’un montant de 5,95 M€ a été dégelée à hauteur de 94 % (5,6 M€), afin de prendre notamment en compte la taxation pour la garde à vue/droit d’asile (0,19 M€).

COMPTE FINANCIER 2011 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Produits Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Personnel 649 158 643 017 Ressources de l’État 565 135 581 334

Fonctionnement 257 038 260 469 - subventions de l’État 565 135 581 334

Intervention 113 050 117 718 - ressources fiscales

Autres subventions 4 532 7 862

Ressources propres et autres 455 457 473 588

Total des charges 1 019 246 1 021 204 Total des produits 1 025 124 1 062 784

Résultat : bénéfice 5 878 41 580 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 1 025 124 1 062 784 Total : équilibre du CR 1 025 124 1 062 784

(1) voté

Page 171: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 171

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Ressources Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Insuffisance d'autofinancement 0 Capacité d'autofinancement 22 115 65 463

Investissements 60 132 36 332 Ressources de l'État 14

Autres subv. d'investissement et dotations 140 137

Autres ressources 22 828 9 081

Total des emplois 60 132 36 332 Total des ressources 45 097 74 681

Apport au fonds de roulement 38 349 Prélèvement sur le fonds de roulement 15 035

(1) voté

Précisions méthodologiques

Les données des colonnes « comptes financiers » font référence aux comptes financiers soumis à l’approbation du conseil d’administration de l’Agence le 27 mars 2012.

L’enveloppe « personnel » comporte les comptes 63 et 64.

Les ressources de l’État ne comprennent que les ressources de l’État français. Les subventions versées aux EGD par les États étrangers sont portées sur la ligne « autres subventions ».

Les subventions de l’État intègrent les transferts correspondant aux bourses « Excellence-Major » pour un montant de 3,55 M€.

Sur les montants figurant dans le compte de résultat, l’agrégation des comptes des services centraux et des EGD produit des doubles flux à hauteur de 126 M€ : 39 M€ correspondent aux flux liés à l’aide à la scolarité et aux subventions versées aux EGD (comptabilisées en charges pour les services centraux et en produits pour les EGD) et 87 M€ correspondent aux participations des EGD (comptabilisées en charges pour les EGD et en produits pour les services centraux).

Le compte financier agrégé de l’Agence présente un résultat de 41,6 M€ (5,9 M€ en budget prévisionnel) et un apport au fonds de roulement de 38,3 M€ (la variation de fonds de roulement prévisionnelle consistait en un prélèvement sur le fonds de roulement de 15 M€).

Compte de résultat

Pour les services centraux, le résultat de l’exercice 2011 s’élève à 18,4 M€ par rapport à un compte de résultat voté à l’équilibre. Cet écart résulte de dépenses moins élevées que prévues à hauteur de 5,7 M€ (s’expliquant notamment par des dépenses de personnel inférieures aux prévisions du fait de contextes locaux difficiles), de produits plus élevés que prévus de 8,4 M€ et de la comptabilisation en compte de résultat de 4,5 M€ correspondant à la partie de la dotation de 9,5 M€ accordée en loi de finances rectificative pour 2010 pour les opérations immobilières exécutées en 2011.

Pour les établissements en gestion directe (EGD), le résultat 2011 s’élève à 23,2 M€ par rapport à un résultat prévisionnel de 5,9 M€. L’écart s’explique principalement par des recettes réalisées supérieures de 16,4 M€ aux recettes prévisionnelles (notamment une progression des ressources propres d’environ 9 M€).

Tableau de financement

Les investissements de l’Agence s’élèvent à 36,3 M€ en 2011 (60,1 M€ en prévisionnel), soit un taux d’exécution de 60 %.

Pour les services centraux, le montant des investissements s’élève à 20,6 M€ en 2011 (36,7 M€ en prévisionnel), soit un taux d’exécution de 56 % (73 % sur la base de la décision modificative n° 2). Ceci s’explique par la logique pluriannuelle de la programmation immobilière, qui induit des décalages récurrents entre réel et prévisionnel, dans un contexte de situations locales complexes et d’un nombre croissant d’opérations immobilières.

Pour les EGD, le taux d’exécution est de 67 %.

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172 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

DÉPENSES 2011 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2011 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(en milliers d’euros)

Destination Prévision

Consommation

Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

113 050 113 050 programme 151

117 718 117 718

100 968 204 659 23 412 329 039 programme 185 EGD

98 669 198 583 15 763 313 015

548 190 33 668 36 720 618 578 programme 185 hors EGD

544 348 35 839 20 569 600 756

Total des crédits prévus 649 158 238 327 113 050 60 132 1 060 667

Total des crédits consommés 643 017 234 422 117 718 36 332 1 031 489

Cette répartition tient compte uniquement des charges décaissables (hors compte 68) : 18,71 M€ en BP 2011 et 26,05 M€ en exécution 2011. L’augmentation significative du compte 68 concerne les EGD et notamment les établissements en Tunisie et au Maroc qui ont procédé à une mise à jour de leurs inventaires et amortissements, conduisant à un important rattrapage des amortissements en 2011.

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2010 (1)

Prévision 2011 (2)

Réalisation 2011

Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur 10 314 10 689 10 230

- sous plafond 6 280 6 342 5 928

- hors plafond 4 034 4 347 4 302

Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur 40 41 35

- rémunérés par l'État par ce programme 35 36 30

- rémunérés par l'État par d’autres programmes 5 5 5

(1) La réalisation 2010 reprend la présentation du RAP 2010. (2) La prévision 2011 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2011 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2011.

Précisions méthodologiques

Par convention, les données figurant dans les documents budgétaires (projets et rapports annuels de performances) correspondent à la situation des effectifs au 1er septembre de l’année, date de la rentrée scolaire, à l’exception des personnels du siège (effectifs au 31 décembre).

Les emplois sous plafond en LFI 2011 se répartissent comme suit : 135 ETP affectés au siège, 1 136 expatriés, 5 063 résidents et 8 volontaires internationaux. La réalisation 2011 se décline de la manière suivante : 127 ETP affectés au siège, 1 121 expatriés, 4 672 résidents et 8 volontaires internationaux.

En ce qui concerne le siège, les postes vacants au 31 décembre 2011 sont en cours de recrutement.

La différence entre LFI et réalisation pour les expatriés résulte principalement des crises survenues notamment en Syrie et en Libye, et par les postes non pourvus dans les zones peu attractives. Pour les résidents, la différence s’explique par les résidents à recrutement différé (qui sont comptabilisés à partir du 1er décembre et ne figurent donc pas dans le tableau des emplois du RAP qui présente les emplois au 1er septembre), les crises, les ruptures de temps partiel non compensées et les délais de traitement entre le recrutement et la prise en charge en paie.

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PLR 2011 173

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

CAMPUS FRANCE - AGENCE DE PROMOTION DES FORMATIONS ET DES ÉCHANGES ÉDUCATIFS ET SCIENTIFIQUES (EGIDE + CAMPUS FRANCE)

La mise en place de l’EPIC Campus France au 1er janvier 2011 conformément à la loi relative à l’action extérieure de l’État du 27 juillet 2010 a été retardée au 1er janvier 2012 du fait des travaux menés pour définir un modèle économique viable de l’EPIC. Par ailleurs, le décret relatif à Campus France, décret n°2011-2048 du 30 décembre 2011 est paru au JO du 31 décembre 2011.

La présentation ci-dessous consiste ainsi en une agrégation des comptes de l’association Égide et du GIP Campus France pour 2011.

BILAN DE L’APPLICATION DE LA CIRCULAIRE DE LA CIRCULAIRE PREMIER MINISTRE DU 26 MARS 2010

La mise en place de l’EPIC ayant été retardée, les outils de gouvernance tels que définis dans la circulaire du 26 mars n’ont pas été développés en 2011. Toutefois des rendez-vous stratégiques entre les ministères de tutelle et les dirigeants des opérateurs Égide et Campus France sont effectifs. La lettre de mission du futur directeur général de l’EPIC est en cours d’élaboration.

Égide et le GIP Campus France ont rendu leur schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) respectif ainsi que les documents prévisionnels de gestion des emplois en 2011.

Les autres instruments prévus par la circulaire du 26 mars seront élaborés au cours de l’année 2012.

Enfin, les dépenses de fonctionnement de l’opérateur ont diminué conformément aux normes d’économies demandées. Par rapport à l’année de référence 2010, ces charges de fonctionnement ont été réduites à hauteur de -5,5 %.

Un effort de productivité en matière d’emplois a également été réalisé par rapport à la LFI 2010 à hauteur de -5,5 %.

ANALYSE DES ÉCARTS

Compte de résultat

L’EPIC Campus France présente un budget 2011 de 25,13 M€ en exécution avec un déficit de -2,849 M€ contre un déficit prévisionnel de -1,489 M€.

Cet écart s’explique en particulier par la mise en œuvre par Égide d’un plan de départs volontaires. Intervenu au deuxième semestre 2011, il a généré un surcoût non prévu pour l’opérateur d’un montant de 1,838 M€.

En conséquence, le fonds de roulement de l’opérateur se détériore : le prélèvement sur le fonds de roulement passe de 1,774 M€ en budget prévisionnel à 2,263 M€ en exécution.

Emplois

L’écart constaté dans le tableau d’emplois de l’EPIC en 2011 est lié :

– à la mise en œuvre d’un plan de départs volontaires, soit -30 ETP sous plafond en exécution ;

– à l’absence de nouveaux projets remportés par le GIP Campus France, ce qui explique que les emplois hors plafond ne soient pas pourvus en 2011.

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174 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2010 (RAP 2010) LFI 2011 Réalisation 2011

Action ou autre programme intéressé ou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action n° 01 : Animation du réseau 506 506 30 30

Subventions pour charges de service public 506 506

Transferts 30 30

Action n° 02 : Coopération culturelle et promotion du français 7 267 7 267 6 529 6 529

Transferts 7 267 7 267 6 529 6 529

Action n° 03 : Enjeux globaux 2 867 2 867 1 495 1 495

Transferts 2 867 2 867 1 495 1 495

Action n° 04 : Attractivité et recherche 40 263 40 263 39 475 39 475

Subventions pour charges de service public 1 152 1 152 1 123 1 123

Transferts 39 111 39 111 38 352 38 352

Total pour ce programme 506 506 50 397 50 397 47 529 47 529

Programme 150 : Formations supérieures et recherche universitaire

1 940 1 940 1 900 1 900 1 935 1 935

Subventions pour charges de service public 1 940 1 940 1 900 1 900 1 935 1 935

Programme 209 : Solidarité à l’égard des pays en développement

1 022 1 022 7 333 7 333 19 493 19 493

Subventions pour charges de service public 1 022 1 022

Transferts 7 333 7 333 19 493 19 493

Programme 301 : Développement solidaire et migrations 200 1 346 570 1 741

Transferts 200 1 346 570 1 741

Total 3 468 3 468 59 830 60 976 69 527 70 698

La subvention pour charges de service public versée par le ministère des Affaires étrangères et européennes au GIP Campus France sur le programme 185 s’élève en 2011 à 1 122 704 €, réserve déduite.

65 899 643 € ont été transférés par le MAEE à l’EPIC sur les programmes 185 et 209, soit 9,3 M€ de plus que la prévision. L’écart constaté entre LFI et réalisé sur les transferts à Égide est détaillé en JPE.

L’exécution de la subvention du MESR est supérieure de 35 K€ à la prévision suite à l’attribution d’une subvention supplémentaire sur le programme 150, formations supérieures et recherche universitaire. Par ailleurs, le MESR n’a pas appliqué la réserve légale de précaution dans le financement du GIP Campus France.

Les écarts constatés en AE et en CP sur le montant de la subvention versé par le ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration s’expliquent :

– en AE par une subvention complémentaire de soutien au programme Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ) de 370 K€ ;

– en CP, des dotations supplémentaires de 200 K€ ont été versées respectivement sur le programme OMJ et pour le soutien de Campus France en 2010 ; 5 K€ sur la dotation de 55 K€ finançant le soutien à mobilité des étudiants du Monténégro n’ont pas été versés à l’opérateur en 2011, soit un écart total de +395 K€ par rapport à la LFI 2011.

Le montant total des transferts, soit 65 899 643 €, n’est pas repris dans les comptes financiers de l’opérateur ci-dessous.

Ces transferts sont en effet des fonds gérés pour le compte de l’État et transitent par des comptes de tiers. Seuls les frais de gestion, afférents à ces activités, perçus par l’opérateur apparaissent en ressources propres dans ses comptes financiers.

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PLR 2011 175

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

COMPTE FINANCIER 2011 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Produits Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Personnel 13 769 14 606 Ressources de l’État 4 604 4 226

Fonctionnement 10 703 10 523 - subventions de l’État 4 604 4 226

Intervention - ressources fiscales

Autres subventions

Ressources propres et autres 18 379 18 054

Total des charges 24 472 25 129 Total des produits 22 983 22 280

Résultat : bénéfice Résultat : perte 1 489 2 849

Total : équilibre du CR 24 472 25 129 Total : équilibre du CR 24 472 25 129

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Ressources Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Insuffisance d'autofinancement 290 1 583 Capacité d'autofinancement

Investissements 1 489 680 Ressources de l'État

Autres subv. d'investissement et dotations

Autres ressources 5

Total des emplois 1 779 2 263 Total des ressources 5

Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 1 774 2 263

(1) voté

Précisions méthodologiques

Les données des colonnes « comptes financiers » font référence aux comptes financiers qui sont soumis à l’approbation des conseils d’administration de l’association Egide le 26 avril 2012 et du GIP CampusFrance le 27 avril 2012.

L’enveloppe « personnel » comporte les comptes 64, 631, 633 et 62.

ANALYSE DES ÉCARTS

L’EPIC Campus France présente un budget 2011 de 25,13 M€ en exécution avec un déficit de -2,849 M€ supérieur à la prévision (-1,58 M€). La neutralisation du coût du plan de départs volontaires qui a concerné 30 agents de l’association Egide réduirait le déficit de l’EPIC à -1M€ en exécution, soit un déficit inférieur à la prévision 2011. A périmètre constant, les gains de masse salariale résultant de ce plan de départs volontaires permettent d’équilibrer le budget.

Enveloppe personnel

Mis en œuvre au 2eme semestre 2011, le plan de départs volontaires effectué chez Égide a induit des économies de masse salariale sur la deuxième moitié de l’année. Elles n’ont toutefois pas permis sur l’année 2011 de compenser la totalité du coût de ce plan (1,838 M€) d’où une sur-exécution de la masse salariale d’environ 800 K€.

Ce plan de départs volontaires dégagerait à périmètre constant une économie de masse salariale en année pleine de 1,5 M€.

Enveloppe fonctionnement

L’écart de -280 K€ constaté sur le fonctionnement est lié à la diminution des comptes achats et autres services extérieurs directement corrélés à l’activité de gestion des bourses.

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176 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

Recettes

L’écart de -703 K€ entre le BP et l’exécution est lié pour moitié, d’une part, à une surbudgétisation en BP des ressources financières, d’autre part, à des subventions sur projets du GIP Campus France (-378 K€) d’autre part. Le rythme d'avancement constaté sur les principaux projets gérés par le GIP au cours de l'année 2011 a été plus lent que prévu.

Le total des transferts de l’État figurant dans le tableau de financement de l’État (65,90 M€) n’est pas repris tel quel dans le compte de résultat. Ces transferts correspondent à des fonds gérés qui transitent par des comptes de tiers. Seuls les frais de gestion correspondant à cette activité au nom et pour le compte de l’État sont intégrés dans les ressources propres.

Tableau de financement abrégé

Le coût de ce plan de départs volontaires a dégradé le résultat de l’exercice 2011 de l’opérateur et sa capacité d’autofinancement. La réduction du plan d’investissement prévu de plus de 50% ne permet pas de compenser le déficit, ce qui entraîne en un accroissement du prélèvement sur le fonds de roulement.

DÉPENSES 2011 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2011 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(en milliers d’euros)

Destination Prévision

Consommation

Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

13 769 9 358 1 489 24 616 Programmes 185, 209, 150 et 301

14 606 8 897 680 24 183

Les charges non décaissables ont été déduites du fonctionnement pour un montant de 1 345 K€ en BP 2011 et de 1 596 K€ en exécution 2011.

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2010 (1)

Prévision 2011 (2)

Réalisation 2011

Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur 241 242 208

- sous plafond 236 239 208

- hors plafond 5 3 0

Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur 7 7 6

- rémunérés par l'État par ce programme 1 1 1

- rémunérés par l'État par d’autres programmes 6 6 5

(1) La réalisation 2010 reprend la présentation du RAP 2010. (2) La prévision 2011 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2011 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2011.

Le plan de départs volontaires mis en œuvre au deuxième semestre 2012 explique la nette diminution des effectifs constatée en exécution. Ce plan de départs volontaires de 30 salariés a touché 12 cadres et 18 employés.

Compte tenu de l’application de la circulaire du 11 juin 2010 relative à la fixation du plafond d’emplois des opérateurs, les 5 ETP sur projets (Promodoc, Entrepreneurs en Afrique et Office méditerranéen de la jeunesse) en fonction dans l’EPIC ont été comptabilisés temporairement et exceptionnellement sous plafond car ils ne répondaient pas à la nouvelle définition (circulaire du 11 juin 2010) leur permettant d’être classé hors plafond. Au cours de l’exercice 2011, l’opérateur n’a pas remporté de nouveaux projets sur lesquels auraient pu être rémunérés les 3 ETP hors plafond.

Par ailleurs, 5 ETPT en 2011 sont mis à disposition par le programme 150.

Page 177: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 177

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

INSTITUT FRANÇAIS

APPLICATION DE LA CIRCULAIRE DU PREMIER MINISTRE DU 26 MARS 2010

L’opérateur et le MAEE se réunissent à haut niveau dans le cadre des « conseils d’orientation stratégique » (COS) afin d’élaborer les stratégies de rayonnement de la culture et de la langue françaises à l’étranger, comme le prévoit la loi n° 2010-873 du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de l’État. Le premier COS s’est tenu le 28 septembre 2011. Le MAEE et le MCC ont adressé le 23 novembre 2011 une lettre de mission au président exécutif de l’EPIC.

Le contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2011-2013, approuvé en conseil d’administration du 15 décembre 2011, est en cours de signature par les parties concernées, à savoir le MAEE, le ministère de la culture et de la communication, le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État et l’opérateur. L’évaluation de l’atteinte des objectifs de ce COM sera menée en 2012.

En effet, l’Institut français s’est substitué à l’association Culturesfrance au 1er janvier 2011, comme opérateur de l’action culturelle extérieure, avec un périmètre d’action plus large. L’année 2011 apparaît comme une année de transition principalement consacrée au recrutement et à l’organisation des équipes, nécessaires pour assumer de nouvelles missions.

En 2011, l’évaluation de la réalisation des objectifs est basée principalement sur les indicateurs 2010 de Culturesfrance. Dans l’ensemble, les réalisations sont globalement satisfaisantes, avec un taux d’atteinte des objectifs de 92 %.

L’opérateur transmet chaque année, au moment des comptes financiers, un rapport annuel faisant état de la mise en œuvre des orientations stratégiques.

L’Institut français a communiqué, en annexe du BP, un document prévisionnel de gestion des emplois. Dans le cadre du contrôle interne comptable et financier, il doit mettre en place, en 2012, une cartographie des risques et un plan d’action associé.

L’Institut français a, en outre, transmis son schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) en octobre 2011aux services de France Domaine.

Concernant les mesures d’économies, l’opérateur a diminué en 2011 ses dépenses de fonctionnement de 4 % à périmètre constant de l’association CulturesFrance. Il n’a pas été concerné par les normes de productivité des effectifs, compte tenu du contexte de montée en puissance de l’Institut français.

ANALYSE DES ÉCARTS

Le budget prévisionnel s’élève à 42,5 M€ et la prévision d’exécution à 47,2 M€. Le bénéfice s’établit à 1,1 M€, pour un compte de résultat voté initialement à l’équilibre.

La différence entre le BP 2011 et les comptes financiers 2011 s’explique par les facteurs suivants :

Compte de résultat

Les recettes sont supérieures à la prévision initiale sous l’effet :

– de reports de crédits 2010 ;

– d’une contraction de 2 M€ des recettes des collectivités locales et du mécénat suite à l’annulation de la saison Mexique ;

– d’une baisse de 3 M€ de la subvention de fonctionnement du ministère des Affaires étrangères et européennes en recettes (0,8 M€ de baisse de la subvention du Ministère des Affaires étrangères et européennes ayant déjà été inscrite en BP).

Les enveloppes de dépenses varient corrélativement.

Page 178: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

178 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

Tableau de financement

L’apport au fonds de roulement s’élève à 1 M€ ; le BP 2011 prévoyait un prélèvement sur le fonds de roulement de 2,3 M€. Cette différence découle principalement de la hausse de la capacité d’autofinancement et d’une baisse des investissements.

Emplois

La sous-exécution des emplois sous plafond est liée aux délais de recrutement du personnel dans le cadre de la mise en place du nouvel EPIC.

Les emplois rémunérés par l’État sont supérieurs à la LFI. Ils concernent des mises à disposition (MAD) du ministère de l’éducation nationale, du ministère de la culture et de la communication et du MAEE. Cette augmentation est conforme aux précisions indiquées dans le PAP 2011, dans lequel il était prévu que le nombre de MAD pourrait augmenter en 2011 compte tenu de la mise en place de l’EPIC.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2010 (RAP 2010) LFI 2011 Réalisation 2011

Action ou autre programme intéressé ou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action n° 01 : Animation du réseau 12 245 12 245

Subventions pour charges de service public 11 986 11 986

Transferts 259 259

Action n° 02 : Coopération culturelle et promotion du français 37 610 37 610 32 757 32 757

Subventions pour charges de service public 37 610 37 610 32 376 32 376

Transferts 381 381

Action n° 03 : Enjeux globaux 5 304 5 304

Transferts 5 304 5 304

Action n° 04 : Attractivité et recherche 2 000 2 000

Transferts 2 000 2 000

Total pour ce programme 12 245 12 245 37 610 37 610 40 061 40 061

Programme 131 : Création 20 20

Subventions pour charges de service public 20 20

Programme 175 : Patrimoines 60 60

Subventions pour charges de service public 60 60

Programme 209 : Solidarité à l’égard des pays en développement

10 205 10 205

Subventions pour charges de service public 10 205 10 205

Programme 224 : Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

1 607 1 607 1 880 1 880 1 590 1 590

Subventions pour charges de service public 1 607 1 607 1 880 1 880 1 590 1 590

Total 24 137 24 137 39 490 39 490 41 651 41 651

La différence entre le montant de la subvention pour charges de service public prévu en LFI 2011 sur le programme 185 et le montant réellement versé, résulte :

– de la taxation pour l’emploi des jeunes (0,7 M€) ;

– d’une sous-exécution des crédits en raison de la récente mise en place de l’établissement (0,9 M€) ;

– de l’application de la réserve légale de précaution (1,4 M€) ;

– de crédits mis en œuvre par le MAEE en substitution à l’Institut français (2,2 M€).

Ces derniers correspondent à des dépenses que l'Institut français n'a pas pu exécuter :

– au titre des frais d'installation dans ses nouveaux locaux (opérations de câblage par exemple) passés sur les marchés du MAEE pour des raisons de délais contraints ;

Page 179: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 179

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

– au titre des appels à projets passés par les postes en raison de difficultés de procédure. Afin de pallier la contrainte des délais de mise en œuvre de ces projets, les crédits correspondants ont donc été délégués directement par le MAEE aux postes expérimentateurs.

COMPTE FINANCIER 2011 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Produits Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Personnel 10 213 9 465 Ressources de l’État 38 519 35 448

Fonctionnement 5 889 6 967 - subventions de l’État 38 519 35 448

Intervention 26 442 29 695 - ressources fiscales

Autres subventions

Ressources propres et autres 4 026 11 795

Total des charges 42 544 46 127 Total des produits 42 545 47 243

Résultat : bénéfice 1 1 116 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 42 545 47 243 Total : équilibre du CR 42 545 47 243

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Ressources Budget prévisionnel

Compte financier

(1)

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 151 2 804

Investissements 2 435 1 768 Ressources de l'État

Autres subv. d'investissement et dotations 15 40

Autres ressources

Total des emplois 2 435 1 768 Total des ressources 166 2 844

Apport au fonds de roulement 1 076 Prélèvement sur le fonds de roulement 2 269

(1) voté

Précisions méthodologiques

Les données des colonnes « budget prévisionnel » font référence au budget initial 2011 de l’opérateur.

Les données des colonnes « compte financier » font référence aux comptes financiers présentés à l’approbation pour le conseil d’administration du 26 avril 2012.

Le budget prévisionnel a été retraité de façon à faire apparaître les dépenses correspondant à l’enveloppe intervention, conformément à la présentation retenue pour les comptes financiers.

ANALYSE DES ÉCARTS

Le budget prévisionnel s’élève à 42,5 M€ et l’exécution à 47,2 M€. Le bénéfice s’établit à 1,1 M€, pour un compte de résultat voté en équilibre.

La différence entre le BP 2011 et les comptes financiers s’explique par les facteurs suivants :

Compte de résultat

Enveloppe personnel

La sous-exécution de 7 % est liée principalement à des retards de recrutement.

Enveloppe fonctionnement

L’écart de +1 M€ entre le BP et l’exécution provient d’économies sur le fonctionnement de base (-0,06 M€) et de charges exceptionnelles liées à la création de l’EPIC telles que le déménagement, la prise à bail et des dotations aux amortissements et provisions.

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180 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

Enveloppe intervention

La hausse de 3,2 M€ résulte principalement de l’affectation en dépenses des reports de crédits 2010 (+8 M€), d’un ajustement à la baisse du financement des activités par le MAEE (-1,7 M€) et d’une contraction des recettes du mécénat et des collectivités locales (-2 M€) suite à l’annulation de la saison Mexique.

Ressources de l’État

L’écart de - 3 M€ entre le BP et l’exécution s’explique notamment par :

– une annulation de la subvention du ministère de l’Éducation nationale de -0,02 M€ ;

– une hausse de la subvention du ministère de la culture et la communication (MCC) de +0,07 M€;

– une baisse des financements du MAEE (-3 M€) en raison notamment de crédits mis en œuvre par le MAEE en substitution à l’IF et d’une sous-consommation prévisionnelle des crédits par l’IF.

Ressources propres et autres

L’écart de 7,7 M€ provient principalement de reports de crédits 2010 à hauteur de +8 M€.

Tableau de financement

Enveloppe investissement

Elle est exécutée à hauteur de 73 % et consiste principalement en des travaux d’aménagement des nouveaux locaux.

Variation du fonds de roulement

L’apport au fonds de roulement s’élève à 1 M€ ; le BP 2011 prévoyait un prélèvement sur le fonds de roulement de 2,3 M€. Cette différence découle de la hausse de la capacité d’autofinancement et la baisse des investissements.

DÉPENSES 2011 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2011 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(en milliers d’euros)

Destination Prévision

Consommation

Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

10 213 5 608 26 442 2 435 44 698 Programmes 185 et 224

9 465 3 808 29 695 1 768 44 736

Les dotations aux amortissements et provisions ont été déduites du fonctionnement pour un montant de 281 K€ en prévision 2011 et 3,2 M€ en exécution.

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2010 (1)

Prévision 2011 (2)

Réalisation 2011

Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur 94 140 122

- sous plafond 89 139 121

- hors plafond 5 1 1

Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur 12 7 11

- rémunérés par l'État par ce programme 6 0

- rémunérés par l'État par d’autres programmes 6 7 11

(1) La réalisation 2010 reprend la présentation du RAP 2010. (2) La prévision 2011 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2011 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2011.

La sous-exécution à hauteur de -18 ETP sous plafond est liée aux délais de recrutement du personnel dans le cadre de la mise en place du nouvel EPIC.

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PLR 2011 181

Diplomatie culturelle et d’influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Les emplois rémunérés par l’État s’établissent à 11 ETPT en exécution 2011 au lieu de 7 ETPT indiqués en LFI. Ils concernent 6 mises à disposition (MAD) du ministère de l’Éducation nationale, 4 MAD du ministère de la culture et de la communication et 1 MAD du MAEE. Cette augmentation est conforme aux précisions indiquées dans le PAP 2011, dans lequel il était prévu que le nombre de MAD pourrait augmenter en 2011 compte tenu de la mise en place de l’EPIC.

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182 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Avertissement

Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.

L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.

Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

DIPLOMATIE CULTURELLE ET D'INFLUENCE

Agence pour l'enseignement français à l'étranger

Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence"

Coopération culturelle et promotion du français

Enjeux globaux

Attractivité et recherche

Animation du réseau

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

DIPLOMATIE CULTURELLE ET D'INFLUENCE

Agence pour l'enseignement français à l'étranger

Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence"

Coopération culturelle et promotion du français

Enjeux globaux

Attractivité et recherche

Animation du réseau

VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS

Intitulé de l’action LFI 2011 Crédits directs

y.c. FDC et ADP

LFI 2011 après

ventilation interne

LFI 2011 après

ventilation externe

Animation du réseau 49 711 575 88 492 036 102 802 130

Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié) 79 972 071 112 361 890 129 024 523

Enjeux globaux (nouveau) 9 765 566 11 353 559 12 170 698

Attractivité et recherche (libellé modifié) 110 660 483 125 994 034 133 875 802

Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié)

421 274 500 421 274 500 421 274 500

Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

88 091 824 0 0

Total 759 476 019 759 476 019 799 147 653

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PLR 2011 183

Diplomatie culturelle et d’influence

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 185

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »

Avertissement

Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion.

Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE

Exécution 2011 CP

Ventilation interne

Intitulé de l’action

Dépenses directes (au sein du programme)

Exécution 2011 après

ventilation interne

Écart à la prévision

2011

Écart à l’exécution

2010

Animation du réseau 48 662 025 +29 246 023 77 908 048 -10 583 988 +77 908 048

Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié)

82 979 555 +40 875 005 123 854 560 +11 492 670 +21 241 414

Enjeux globaux (nouveau) 8 716 831 0 8 716 831 -2 636 728 +8 716 831

Attractivité et recherche (libellé modifié) 91 555 140 +14 579 620 106 134 760 -19 859 274 +40 083 488

Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié)

416 642 144 +3 121 601 419 763 745 -1 510 755 -6 093 639

Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

87 822 249 -87 822 249 0 0 0

Total 736 377 944 0 736 377 944 -23 098 075 +141 856 142

Modalités de déversement

Les mêmes règles de déversement sont appliquées en exécution et en LFI. Le programme 185 comprend une nouvelle action de support à l’ensemble de ses actions. Il s’agit de l’action « dépenses de personnels concourant au programme»

Cette action support a été ventilée sur les actions politiques du programme au prorata des ETP analytiques (incluant la population d’assistants techniques au niveau du programme).

Ainsi, sur environ 87,8 M€ de l’action «dépenses de personnels concourant au programme» sont notamment ventilés :

- 29,3 M€ en faveur de l’action 01 « Animation du réseau »

- 40,9 M€ sont reversés à l’action 03 « Coopération culturelle et promotion du français ».

- 14,5 M€ sont reversée sur l’action 04 « Attractivité et recherche ».

- et 3,1 M€ sont reversés à l’action 05 « Service public d’enseignement à l’étranger ».

ANALYSE DES RÉSULTATS

Pour le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence », l’écart entre la prévision de la LFI 2011 (759,5 M€) et l’exécution 2011 (736,4 M€) après ventilation interne, est de 23,1M€.

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184 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 ANALYSE DES COÛTS

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE

Ventilation externe

Exécution 2011 après

ventilation externe

Intitulé de l’action Exécution 2011 après

ventilation interne

(entre programmes) Dépenses complètes

Écart à la prévision

2011

Écart à l’exécution

2010

Animation du réseau 77 908 048 +15 656 621 93 564 669 -9 237 461 +93 564 669

Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié)

123 854 560 +21 882 102 145 736 662 +16 712 139 +5 193 539

Enjeux globaux (nouveau) 8 716 831 0 8 716 831 -3 453 867 +8 716 831

Attractivité et recherche (libellé modifié) 106 134 760 +7 805 081 113 939 841 -19 935 961 +30 309 557

Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié)

419 763 745 +1 671 123 421 434 868 +160 368 -4 422 516

Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

0 0 0 0 0

Total 736 377 944 +47 014 927 783 392 871 -15 754 782 +133 362 080

Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de

polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes -47 014 927

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État »)

-47 014 927

Modalités de déversement

Les mêmes règles de déversement ont été appliquées en LFI et en exécution.

Le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence » reçoit un déversement de 47 M€ issu des actions « Réseau diplomatique » et « Soutien » du programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde » :

- 23,3 M€ de l’action réseau diplomatique du programme 105,

- 23,7 de l’action soutien du programme 105.

- Action 06 «Soutien »

L’action 06 «Soutien» totalise 265,9 M€ (y compris les crédits du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État »). Ces crédits sont déversés différemment en fonction de leur nature.

- Crédits relatifs au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique (54,3 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit :

- 9,3% pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence » ;

- Crédits relatifs à la gestion des ressources humaines et à la formation (30,1M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit :

- 9,4 % pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence » ;

- Crédits relatifs aux investissements, à l’équipement immobilier et à la sécurité (78,9M€) : répartition au prorata des mètres carrés utilisés pour les frais de maintenance des sites parisiens et au prorata des «ETPT analytiques» pour les autres frais relatifs aux sites du réseau, soit :

- 8,7 % pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence » ;

- Autres crédits de soutien (administration centrale, comptabilité, logistique diplomatique, soit 102,7 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» des quatre programmes du MAEE, soit :

- 9,4 % pour le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence » ;

Au final, la totalité des crédits de l’action 6 «Soutien» se répartit comme suit :

- 8,9 % sur le programme 185 «Diplomatie culturelle et d’influence », soit 16,8 M€ ;

- Action 07 «Réseau diplomatique»

La méthodologie d’identification et de ventilation des crédits de cette action sur les actions de tous les programmes du ministère a été améliorée à la suite des travaux d’identification et de répartition de ces coûts menés auprès 24 pays du réseau ministériel en 2011.

L’action 07 « Réseau diplomatique » totalise 521,1 M€, dont une quote-part des crédits de cette action (281,9 M€) est répartie comme suit :

- 160 M€ au titre des crédits de rémunération (personnel des services administratifs et financiers et des centres d’archives et de documentation des ambassades, conducteurs, personnel de sécurité, standardistes, personnel de service) ;

- 121,9 M€ au titre des crédits de fonctionnement support (loyers, charges de fonctionnement, système d’information et de télécommunications).

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PLR 2011 185

Diplomatie culturelle et d’influence

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 185

ANALYSE DES RÉSULTATS

On note que la dépense complète du programme «Diplomatie culturelle et d’influence» est inférieure de 15,7 M€ par rapport à la LFI.

En revanche, on peut noter une augmentation du déversement externe reçu du programme « Action de la France en Europe et dans le monde » qui est passé de 39,7 M€ en LFI à 47 M€ en exécuté.

Au final, le programme 185 reçoit ainsi 47 M€ du programme 105, se décomposant de la façon suivante :

– 23,7 M€ sont issus de l’action «Soutien» du programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde ;

– 23,3 M€ proviennent de l’action «Réseau diplomatique» du programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde.

Les déversements reçus par le programme 185 représentent 7 % du total des déversements du soutien du programme 105.

COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE

Avertissement

La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.

L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir, à ce stade, qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.

Intitulé de l’action Exécution

2011 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

Exécution 2011

Écart à l’exécution 2010

Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets

Animation du réseau 96 952 794 +53 574 367 +14 590 617 165 117 778 +165 117 778

Coopération culturelle et promotion du français (libellé modifié)

79 912 433 +74 876 934 +20 392 227 175 181 594 -12 820 809

Enjeux globaux (nouveau) 8 648 947 0 0 8 648 947 +8 648 947

Attractivité et recherche (libellé modifié) 81 656 402 +26 707 696 +7 273 661 115 637 759 +7 864 532

Agence pour l’enseignement français à l’étranger (libellé modifié)

416 642 144 +5 718 309 +1 557 343 423 917 796 -2 052 361

Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d’influence" (nouveau)

160 877 306 -160 877 306 0 0 0

Total 844 690 026 0 +43 813 848 888 503 874 +166 758 087

Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes -43 813 848

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État ») -43 813 848

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186 PLR 2011

Diplomatie culturelle et d’influence

Programme n° 185 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS COMPLETS

L’analyse des coûts directs par action « se calque » sur l’analyse des dépenses directes par action qui est détaillée dans la partie JPE du présent document, à laquelle se rajoutent des écritures comptables de fin d’exercice.

En effet, les coûts directs du programme comprennent les charges décaissées (personnel, fonctionnement, subventions, transferts) auxquelles ont été rajoutées les opérations de fin d’exercice (dotations et reprises aux amortissements et provisions, les charges à payer, les charges constatées d’avance, etc.).

Le périmètre des coûts complets diffère de celui des dépenses complètes car le premier intègre les dotations et reprises aux amortissements et aux provisions dans l’action 01 « Animation du réseau » ainsi qu’une partie des charges des établissements à autonomie financière (EAF). Par ailleurs, les actions 02 « coopération culturelle et promotion du français » et 04 « attractivité et recherche » contiennent également des charges des EAF.

Les charges directes du programme s’élèvent à 844,7 M€.

L’analyse par nature des principaux postes de charges se décompose comme suit :

– Subventions pour charges de service public: 416,8 M€ ;

– Charges de personnel : 160,8 M€.

L’écart de 166,9 M€ par rapport à 2010 s’explique par la hausse des charges d’intervention à hauteur de 127,8 M€.

Les clefs de répartition étant restées figées, cela induit mécaniquement un poids supérieur en termes de coûts (888,6 M€) au déversement externe reçu des actions 07 « Réseau diplomatique » et 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

Les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour la LFI, les dépenses exécutées et le calcul en coûts complets.

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PROGRAMME 151

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PLR 2011 189

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151

PROGRAMME 151

FRANÇAIS À L’ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES

MINISTRE CONCERNÉ : ALAIN JUPPÉ, MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES

Bilan stratégique du rapport annuel de performances 190

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 192

Rappel de la présentation du programme 198

Objectifs et indicateurs de performance 201

Justification au premier euro 206

Opérateurs 227

Analyse des coûts du programme et des actions 228

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190 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

François SAINT-PAUL

Directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire

Responsable du programme n° 151 : Français à l’étranger et affaires consulaires

Le Programme 151 est constitué des trois actions qui regroupent les différents volets de ses activités : « Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger », « Accès des élèves français au réseau de l’AEFE » et « Instruction des demandes de visas ».

En matière de performance, ces actions se déclinent autour de l’unique objectif visant à « assurer un service consulaire de qualité » et à « garantir l’accès des élèves français au réseau de l’AEFE ». La grande majorité des indicateurs associés à la mesure de la performance sont des indicateurs de coût et de délai. Ce choix participe de la volonté de placer la satisfaction au centre des attentes de l’usager et les efforts consentis par le contribuable au cœur de l’évaluation de l’activité consulaire.

En ce qui concerne les grands équilibres budgétaires du programme, l’exécution budgétaire s’établit à 347 M€ contre 361,2 M€ de crédits ouverts en 2011. Les crédits du Titre 2 ont été consommés à hauteur de 99 % soit 190 M€, tandis que la consommation des autres titres a atteint 96,9 % des crédits ouverts en exécution 2011 représentant 155,9 M€.

Les éléments principaux de l’exercice 2011 en termes budgétaires mais aussi sur le plan fonctionnel et opérationnel sont :

– La poursuite, dans le cadre de la RGPP, de la rationalisation du réseau des 233 postes consulaires et la modernisation de l’administration consulaire au service des communautés françaises à l’étranger en s’adaptant à leurs besoins (environ 2 millions de nos compatriotes sont installés à l’étranger dont 1,6 million sont inscrits dans les consulats). Cette politique continue à être mise en œuvre dans un contexte marqué par une triple contrainte résultant de l’accélération de l’accroissement du nombre des Français de l’étranger (+6 % en 2011 par rapport à 2010), de la diversification et de la complexification des activités et des services consulaires ainsi que de la nécessité de contribuer à l’effort général de réduction du déficit public.

– La fermeture dans le cadre de l’adaptation du réseau consulaire des Consulats généraux, postes à gestion simplifiée, de Liège et d’Anvers.

– La mise en œuvre des mesures au titre de la RGPP2 s’est traduite en 2011 par l’achèvement de deux mesures :

- le regroupement de certaines procédures afin d’améliorer l’efficacité et la qualité des services rendus concernant la centralisation des dossiers de demandes de nationalité dans un seul poste par pays en Europe et le transfert effectif au 1er novembre 2011 au bureau pour le Maghreb du SCEC des dossiers de transcription de Tunisie et du Maroc ;

- l’amélioration des l’information des Français de l’étranger et l’accès au service consulaires avec le téléservice Ariane lancé officiellement par le Secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger en juillet 2011.

– Dans le cadre de la RGPP, l’externalisation en matière de visas s’est poursuivie avec le lancement de l’externalisation de la biométrie dans les consulats de Londres, Istanbul et Alger.

– La préparation de échéances électorales de 2012 (élection présidentielle et élections des onze députés qui représenteront les Français de l’étranger); cette activité s’est traduite par la poursuite de la mise à jour des listes électorales consulaires et des travaux permettant le recours au vote par Internet pour l’élection des députés de l’étranger avec pour enjeu d’encourager la participation de nos compatriotes à ces deux scrutins.

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PLR 2011 191

Français à l’étranger et affaires consulaires

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 151

– L’aide à la scolarité des élèves français inscrits au sein du réseau de l’AEFE par l’octroi de bourses (24 700 bénéficiaires en 2011) ainsi que la prise en charge des enfants français élèves dans les classes de lycée (7 680 attribuées). Cette dépense est la plus importante du Programme 151 si on excepte les dépenses en personnel. En 2011 le financement de l’aide à la scolarité a nécessité le dégel partiel de la réserve de précaution. Comme lors des exercices budgétaires précédents l’année 2011 a confirmé la tendance du poids croissant de l’aide à la scolarité sur le budget du Programme 151 qui pose à terme la question de son financement pour ne pas mettre en péril son équilibre budgétaire.

A travers leurs activités nombreuses et diversifiées, les services consulaires assurent une véritable mission de service public en faveur des Français résidants ou de passage à l’étranger et des étrangers désirant se rendre en France (service des visas). Ils œuvrent en particulier pour la sécurité de nos compatriotes à l’étranger qui demeure une priorité constante des Pouvoirs publics.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Assurer un service consulaire de qualité

INDICATEUR 1.1 Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres

INDICATEUR 1.2 Coût par type de document

INDICATEUR 1.3 Nombre de documents délivrés par ETPT

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192 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011Consommation 2011

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

151 213 737 13 356 775 20 285 500 184 856 012 184 913 012 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 162 503 998 15 110 945 0 17 868 719 195 483 662

119 000 000 119 000 000 119 000 000 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 117 835 831 117 835 831

39 682 771 39 682 771 43 582 771 03 Instruction des demandes de visa

42 437 082 754 109 1 018 846 44 210 037

Total des AE prévues en LFI 190 896 508 13 356 775 139 285 500 343 538 783 347 495 783

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +334 985 +334 985

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +14 406 265 +2 926 147 +17 332 412

Total des AE ouvertes 205 302 773 155 903 407 361 206 180

Total des AE consommées 204 941 080 15 865 054 1 018 846 135 704 550 357 529 530

2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011Consommation 2011

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

151 213 737 13 345 443 20 285 500 184 844 680 184 901 680 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 162 503 998 13 437 526 0 17 869 442 193 810 966

119 000 000 119 000 000 119 000 000 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 117 835 831 117 835 831

39 682 771 39 682 771 43 582 771 03 Instruction des demandes de visa

42 437 082 754 119 1 018 878 44 210 079

Total des CP prévus en LFI 190 896 508 13 345 443 139 285 500 343 527 451 347 484 451

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +334 985 +334 985

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +14 406 265 +2 894 433 +17 300 698

Total des CP ouverts 205 302 773 155 860 361 361 163 134

Total des CP consommés 204 941 080 14 191 645 1 018 878 135 705 273 355 856 876

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PLR 2011 193

Français à l’étranger et affaires consulaires

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 151

2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

150 495 245 12 060 000 19 168 200 181 723 445 181 843 445 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 156 814 307 11 338 986 132 321 20 142 420 188 428 034

0 105 291 223 105 291 223 105 291 223 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615

38 493 746 38 493 746 38 493 746 03 Instruction des demandes de visa

41 720 043 733 385 1 577 052 44 030 480

Total des AE prévues en LFI 188 988 991 12 060 000 124 459 423 325 508 414 325 628 414

Total des AE consommées 198 534 350 12 072 371 1 709 373 128 064 035 340 380 129

2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

150 495 245 12 060 000 19 168 200 181 723 445 181 843 445 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 156 814 307 11 745 652 55 000 20 111 561 188 726 520

0 105 489 006 105 489 006 105 489 006 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615

38 493 746 38 493 746 38 493 746 03 Instruction des demandes de visa

41 720 043 729 131 1 577 019 44 026 193

Total des CP prévus en LFI 188 988 991 12 060 000 124 657 206 325 706 197 325 826 197

Total des CP consommés 198 534 350 12 474 783 1 632 019 128 033 176 340 674 328

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194 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES

Avertissement

Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.

Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.

Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).

Numéro et intitulé de l’action Total

01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 188 928 175

02 Accès des élèves français au réseau AEFE 47 030 379

03 Instruction des demandes de visa 50 960 240

Total 286 918 794

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PLR 2011 195

Français à l’étranger et affaires consulaires

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 151

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consommées en 2010 (*)

Ouvertes en LFI pour 2011

Consommées en 2011 (*)

Consommés en 2010 (*)

Ouverts en LFI pour 2011

Consommés en 2011 (*)

Titre 2. Dépenses de personnel 198 534 350 190 896 508 204 941 080 198 534 350 190 896 508 204 941 080

Rémunérations d’activité 163 811 587 155 431 771 169 140 224 163 811 587 155 431 771 169 140 224

Cotisations et contributions sociales 34 165 852 34 773 825 35 097 571 34 165 852 34 773 825 35 097 571

Prestations sociales et allocations diverses 556 911 690 912 703 285 556 911 690 912 703 285

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 12 072 371 13 356 775 15 865 054 12 474 783 13 345 443 14 191 645

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

12 072 371 13 356 775 15 860 853 12 474 783 13 345 443 14 187 444

Subventions pour charges de service public 4 201 4 201

Titre 5. Dépenses d’investissement 1 709 373 1 018 846 1 632 019 1 018 878

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

1 632 052 1 018 846 1 632 019 1 018 878

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

77 321 0

Titre 6. Dépenses d’intervention 128 064 035 139 285 500 135 704 550 128 033 176 139 285 500 135 705 273

Transferts aux ménages 123 922 669 136 032 000 133 028 506 123 892 350 136 032 000 133 029 229

Transferts aux entreprises 10 000 10 000

Transferts aux autres collectivités 4 141 366 3 253 500 2 666 044 4 140 826 3 253 500 2 666 044

Total hors FDC et ADP 343 538 783 343 527 451

Ouvertures et annulations : titre 2 (*) +14 406 265 +14 406 265

Ouvertures et annulations : autres titres (*) +3 261 132 +3 229 418

Total (*) 340 380 129 361 206 180 357 529 530 340 674 328 361 163 134 355 856 876

(*) y.c. FDC et ADP

FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Nature de dépenses Ouvertes en 2010

Prévues en LFIpour 2011

Ouvertes en 2011

Ouverts en 2010

Prévus en LFI pour 2011

Ouverts en 2011

Dépenses de personnel 0 0

Autres natures de dépenses 2 745 725 3 957 000 334 985 2 745 725 3 957 000 334 985

Total 2 745 725 3 957 000 334 985 2 745 725 3 957 000 334 985

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196 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 CRÉDITS DU PROGRAMME

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

DÉCRET DE TRANSFERT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

05/09/2011 1 000 000 1 000 000

DÉCRET DE VIREMENT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

10/12/2011 750 000 750 000

DÉCRET D’AVANCE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

30/11/2011 15 156 265 15 156 265 1 030 000 1 020 000

ARRÊTÉ DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/03/2011 2 642 502 2 702 099 0 0 0 0

ARRÊTÉ DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/03/2011 1 823 234 1 721 923 0 0 0 0

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PLR 2011 197

Français à l’étranger et affaires consulaires

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 151

OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

19/05/2011 0 1 070 0 1 070

23/05/2011 0 16 000 0 16 000

30/05/2011 0 3 540 0 3 540

30/06/2011 0 28 0 28

04/07/2011 0 1 393 0 1 393

07/07/2011 0 3 780 0 3 780

08/08/2011 0 203 0 203

12/09/2011 0 4 613 0 4 613

17/10/2011 0 466 0 466

10/11/2011 0 264 918 0 264 918

08/12/2011 0 3 130 0 3 130

05/01/2012 0 35 844 0 35 844

Total 0 334 985 0 334 985

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/07/2011 1 159 589 1 159 589

19/09/2011 350 000 350 000

Total 1 509 589 1 509 589

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général 15 156 265 5 800 721 15 156 265 5 759 007 750 000 2 539 589 750 000 2 529 589

Page 198: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

198 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement

Dépenses directes Dépenses complètes

Coûts directs

Coûts complets

01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

195 483 662 193 810 966 284 093 887 188 928 175 268 560 940

02 Accès des élèves français au réseau AEFE 117 835 831 117 835 831 117 835 831 47 030 379 47 030 379

03 Instruction des demandes de visa 44 210 037 44 210 079 73 447 861 50 960 240 76 786 793

Total 357 529 530 355 856 876 475 377 579 286 918 794 392 378 112

Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011

Action n°01 (54,68 %)

Action n°02 (32,96 %)

Action n°03 (12,37 %)

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PLR 2011 199

Français à l’étranger et affaires consulaires

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 151

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Le programme « Français à l'étranger et affaires consulaires » a pour objet :

– de fournir aux Français établis ou de passage hors de France des services essentiels ;

– de participer à la définition et à la mise en œuvre de la politique en matière d'entrée des étrangers en France.

Il s'y emploie à travers l'animation du réseau consulaire français dont les fonctions sont notamment :

– d’assurer la protection des ressortissants et intérêts français à l’étranger au sens de la Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963 ;

– de fournir des services administratifs aux Français de l’étranger (délivrance de documents d’identité et de voyage, actes d’état civil, …) ;

– de permettre aux élèves français fréquentant le réseau des établissements de l’AEFE de bénéficier de bourses scolaires et du dispositif de prise en charge des frais de scolarité ;

– de dispenser l’aide sociale à l’étranger ;

– de participer à la promotion de l’emploi et de la formation professionnelle ;

– de traiter les demandes de visas des étrangers.

Ce programme regroupe les moyens du réseau consulaire et de la direction d'administration centrale chargée de coordonner son action (direction des Français à l'étranger et de l’administration consulaire - DFAE).

Environnement

Ce programme est conduit en liaison avec plusieurs directions du ministère des Affaires Étrangères et Européennes et avec d’autres ministères : Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration (documents d’identité et de voyage, élections et visas), Justice (adoption internationale, conventions bilatérales, notariat), Famille (adoption Internationale).

Acteurs

La DFAE a des fonctions d’état-major exercées par trois services :

– le Service des Français à l’Étranger (SFE) qui fixe notamment les orientations de l’activité des consulats et participe à la définition de la carte des implantations consulaires ;

– le Service des Conventions, des Affaires civiles et de l’Entraide judiciaire (SAEJ) qui négocie et assure le suivi des accords internationaux touchant à la situation des personnes (circulation, fiscalité, sécurité sociale) ;

– le Service de l’Adoption Internationale (SAI) qui est l’autorité centrale française pour l’adoption internationale, instance prévue par la Convention de La Haye relative à la protection de l’enfance et la coopération en matière d’adoption internationale, dont la France est signataire.

Une mission de gestion administrative et financière (MGP) assure le suivi régulier de l’allocation des ressources humaines et budgétaires, la production d’études statistiques et le développement des outils informatiques et du contrôle de gestion pour permettre un pilotage optimum des missions confiées au programme.

Une mission pour la politique des visas (MPV) participe à la détermination et à la mise en œuvre de la politique en matière de délivrance des visas conjointement avec le ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration.

La DFAE assure le secrétariat général de l’Assemblée des Français de l’Étranger. Elle siège au Conseil d’Administration de l’AEFE.

A l’étranger, les missions du programme sont assurées par les 233 postes (92 consulats généraux et consulats, 5 chancelleries détachées, 135 sections consulaires d’ambassade, 1 antenne consulaire) et quelque 500 agences consulaires qui offrent aux Français établis ou de passage hors de France une protection et un large éventail de services administratifs, instruisent les demandes de visas des étrangers et entretiennent des liens réguliers avec les autorités du pays d’accueil au titre de leurs activités d’analyse et d’influence.

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200 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Opérateur

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), placée sous la tutelle du MAEE, et dont le conseil d’administration est présidé par le Directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM), est rattachée au programme 185. Néanmoins, les crédits relatifs aux bourses et à la prise en charge des frais de scolarité des enfants français scolarisés dans les établissements du réseau de l’AEFE relèvent de la responsabilité du Directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire dans le cadre du programme 151.

Responsabilité – Gestion

Le responsable du programme est le Directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire. Une mission de gestion administrative et financière assure le suivi régulier des ressources humaines et budgétaires, la production d’études statistiques et le développement des outils informatiques et du contrôle de gestion pour permettre un pilotage optimal des missions confiées au programme.

Trois actions composent le programme

L'action « Offre d'un service public de qualité aux Français à l'étranger » correspond à une partie importante de l'activité de la DFAE et des postes consulaires à destination des Français établis hors de France ou de passage à l'étranger.

L’action « Accès des élèves français au réseau AEFE » correspond à la définition de la politique des bourses scolaires et à sa mise en œuvre par l’AEFE et les postes consulaires (commissions locales de bourses). Elle englobe également la gestion du dispositif de prise en charge des frais de scolarité.

L'action « Instruction des demandes de visa » correspond à l'activité de traitement des demandes de visa dans les postes consulaires et à celle de la mission pour la politique des visas de la DFAE.

RÉCAPITULATION DES ACTIONS

ACTION n° 01 : Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

ACTION n° 02 : Accès des élèves français au réseau AEFE

ACTION n° 03 : Instruction des demandes de visa

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PLR 2011 201

Français à l’étranger et affaires consulaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 151

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Assurer un service consulaire de qualité

INDICATEUR 1.1 : Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres (du point de vue de l’usager)

indicateur de la mission

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Passeports (réseau) Jour 11,2 11,3 11 <12 10,7 11

2. Cartes nationales d’identité (réseau) Jour 69 49 50 <50 60 45

3. État Civil - transcription des actes (réseau)

Jour 22 23 20 22 21 20

4. État Civil - exploitation des actes (SCEC) Demandes dématérialisées

Jour 3,5 2,2 3-4 3-4 1,6 3-4

5. Visas court séjour Jour 2,5 2,7 3 3-4 3,8 3

Commentaires techniques

Source des données : DFAE

Mode de calcul : Les délais en poste sont calculés entre la date de dépôt de la demande auprès du consulat ou de la section consulaire et la date de mise à disposition des documents au demandeur. En administration centrale, les délais sont mesurés entre la réception de la demande et l’envoi des documents, soit directement au demandeur, soit au poste consulaire compétent. Les délais d’exploitation des actes d’état civil ne sont mesurés qu’en administration centrale (SCEC à Nantes), dans la mesure où la majeure partie de l’exploitation des actes d’état civil concernant les Français résidant ou nés à l’étranger et dans les pays anciennement sous souveraineté française y est effectuée.

PASSEPORTS ET CNIS

La mise en place du système TES (pour « Titres Electroniques Sécurisés »), développé à la faveur du passage au passeport biométrique permet un suivi statistique des demandes de passeports. Le délai de délivrance des passeports est donc directement disponible dans cette application. Les demandes de CNIS ne sont pas encore traitées par une application de ce type. C’est pourquoi, l’enquête par sondage auprès de tous les postes consulaires du réseau (réalisée chaque année depuis 2005) a été effectuée en 2011 selon les mêmes modalités que les années précédentes.

ÉTAT-CIVIL

Le délai de transcription des actes dans le réseau est une moyenne, pondérée par les quantités traitées, des délais de transcription constatés dans les postes pilotes du contrôle de gestion.

Le délai d’exploitation (délivrance de copies et d’extraits d’actes) est calculé en administration centrale ; dans la mesure où la majeure partie de l’exploitation des actes d’état civil destinée aux Français de l’étranger y est effectuée, et que les utilisateurs n’ont pas obligation de faire transiter leur demande par les postes consulaires, ils peuvent s’adresser directement au SCEC. Aujourd’hui, les demandes dématérialisées constituent plus de 80 % des demandes d’exploitation transmises au SCEC, c’est pourquoi le périmètre de l’indicateur est centré sur ces seules demandes.

VISAS

Le « Délai moyen de délivrance des visas de court séjour » correspond à une moyenne, pondérée par les quantités traitées, des délais de délivrance des visas de court séjour sans consultation établis dans l’ensemble des représentations consulaires françaises dans le monde. Ce délai est mesuré entre la date de dépôt de la demande et la date d’édition de la vignette visa. Les délais de traitement des visas refusés ne sont pas pris en compte dans cette moyenne ; en effet, à ce jour, aucun outil ne permet de mesurer le délai écoulé entre le dépôt d’une demande de visa et la notification de refus au demandeur.

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202 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

INDICATEUR 1.2 : Coût par type de document (du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Instruction d’un passeport (réseau*) € 39 35 35 35-40 35 35

2. Cartes nationales d’identité € 52 46 45 45-50 46 45

3. Coût du support CTDS par CNIS (carte nationale d’identité sécurisée)

€ 5,8 5 5 5-6 5 5

4. Actes d’état civil - établissement consécutif à l’obtention de la nationalité française (SCEC)

€ 41 43 45 45 49 45

5. Actes d’état civil - exploitation (SCEC) € 3,6 3,7 4 4 4 4

6. Visas € 19 17 19-20 17-19 16 19-20

Commentaires techniques

* : les indicateurs mesurés sur le réseau sont calculés sur la base d’un outil de contrôle de gestion mis en place dans un ensemble de postes pilotes (40 postes concernés en 2011 : AMMAN, BAMAKO, BANGALORE, BANGKOK, BARCELONE, BERLIN, BOMBAY, BRASILIA, BRATISLAVA, BRUXELLES, BUDAPEST, CALCUTTA, CANTON, DAKAR, EKATERINBOURG, FRANCFORT, GENEVE, HONG KONG, LONDRES, MADRID, MEXICO, MONTREAL, MOSCOU, MUNICH, NEW-DELHI, NEW-YORK, PEKIN, PONDICHERY, PRAGUE, QUEBEC, RABAT, RIO DE JANEIRO, SAO PAULO, SHANGHAI, ST PETERSBOURG, TORONTO, VANCOUVER, VIENNE, WASHINGTON, WELLINGTON.).

Les demandes de passeports, de CNIS et de visas (autorisations administratives d’entrée sur le territoire français) étant instruites dans le réseau, le coût de l’instruction doit être mesuré dans les postes. Ces prestations sont calculées en coût direct réseau, c’est-à-dire avec les seules charges du programme 151 (essentiellement la masse salariale). Les coûts immobiliers ou de fonctionnement de la fonction supportés par le programme 105 n’apparaissent pas. Ainsi les éléments liés à la comptabilité d’analyse des coûts ne sont pas pris en compte.

La mise en place progressive du contrôle de gestion dans les postes pilotes depuis 2005 donne à la DFAE une première indication sur la valeur des indicateurs de coût. Avec un système fiable d’extraction en administration centrale des données de gestion des postes consulaires et une application informatique dédiée au contrôle de gestion qui sont en cours de développement, l’extension du nombre et de la diversité des postes pilotes se poursuivra.

ADMINISTRATION DES FRANÇAIS

Instruction des passeports, CNIS et visas (réseau) : ces coûts (en charges de personnel uniquement) sont des moyennes, pondérées par les volumes traités, des coûts observés dans les postes pilotes du contrôle de gestion.

Les coûts d’instruction des passeports et CNIS dans le réseau consulaire sont tributaires notamment de l’évolution des législations et de l’alourdissement des procédures de délivrance des titres d’identité et de voyage.

L’introduction de nouvelles procédures (capture d’empreintes, prise de photo) liées au déploiement de la biométrie a eu un impact sur le coût de traitement des passeports en poste. À cet égard, la contrainte de la double comparution introduite par la mise en place du passeport biométrique est particulièrement pénalisante pour nos compatriotes établis à l’étranger, en particulier ceux qui résident dans des pays à grande superficie : durée et coût des déplacements auxquels s’ajoute, dans certaines zones, le risque sécuritaire.

L’adoption future de la CNIE pourra occasionner une révision des valeurs des indicateurs présentés.

Coût du support CTDS par CNIS : cet indicateur correspond au traitement d’une demande de CNIS par le CTDS, à savoir la saisie des données arrivées sous format papier, la transmission des demandes de fabrication de CNIS, leur réception et leur envoi aux postes. Lorsque la mise en place de la CNIE sera adoptée, celle-ci sera traitée (comme le passeport) par l’intermédiaire de l’application TES (titres électroniques sécurisés). Le « coût du support CTDS par CNIS » sera sans objet.

ÉTAT CIVIL

L’indicateur concernant le coût d’établissement est modifié. Il est maintenant calculé au SCEC et concerne uniquement l’établissement d’actes d’état civil consécutif à l’obtention de la nationalité française (activité entièrement effectuée au SCEC qui représente 130 000 actes établis en 2009, 124 000 en 2010 et 105 000 en 2011). En effet, le transfert d’une partie des transcriptions d’actes d’état civil étrangers au SCEC (ce transfert concerne les pays du Maghreb et représente plus d’1/4 des actes étrangers transcrits) ne permet plus de calculer de façon efficiente un coût moyen de transcription du fait des différences de procédure.

L’indicateur relatif à l’exploitation des actes établis est toujours calculé au Service Central de l’État Civil à Nantes (copies et extraits d’actes, appositions de mentions, livrets de famille, …).

VISAS

Instruction d’une demande de visa (réseau) : cet indicateur (en charges de personnel uniquement) correspond à la moyenne pondérée des coûts observés dans les postes pilotes du contrôle de gestion. Il n’intègre pas les coûts d’administration centrale.

Rappelons encore que le coût du visa présenté n’intègre ni les charges induites par le passage à la biométrie ni celles versées par le programme 105 en comptabilité d’analyse des coûts (gaz, immobilier, mobilier, électricité, fournitures etc.).

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PLR 2011 203

Français à l’étranger et affaires consulaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 151

INDICATEUR 1.3 : Nombre de documents délivrés par ETPT (du point de vue du contribuable)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2013 Cible

PAP 2011

1. Administration des Français (réseau)* Nombre 133 148 150 150 155 150

2. Actes d’état civil - établissement (SCEC) Nombre 110 113 120 110 98 120

3. Actes d’état civil - exploitation (SCEC) Nombre 1124 1190 1000 1100 1117 1000

4. Visas (réseau)* Nombre 269 310 300 300-310 350 300

Commentaires techniques

* : les indicateurs mesurés sur le réseau sont calculés sur la base d’un outil de contrôle de gestion mis en place dans un ensemble de postes pilotes (40 postes concernés en 2011 : AMMAN, BAMAKO, BANGALORE, BANGKOK, BARCELONE, BERLIN, BOMBAY, BRASILIA, BRATISLAVA, BRUXELLES, BUDAPEST, CALCUTTA, CANTON, DAKAR, EKATERINBOURG, FRANCFORT, GENEVE, HONG KONG, LONDRES, MADRID, MEXICO, MONTREAL, MOSCOU, MUNICH, NEW-DELHI, NEW-YORK, PEKIN, PONDICHERY, PRAGUE, QUEBEC, RABAT, RIO DE JANEIRO, SAO PAULO, SHANGHAI, ST PETERSBOURG, TORONTO, VANCOUVER, VIENNE, WASHINGTON, WELLINGTON.).

Pour l’administration des Français les documents délivrés concernent : les passeports, les CNIS et les inscriptions au Registre mondial.

L’indicateur 1.3 permet la mesure d’une productivité moyenne mensuelle. Il est à manier avec une extrême prudence car il ne tient compte ni des spécificités du traitement des demandes en poste (type de documents délivrés, contexte local lié au risque migratoire ou sécuritaire, à la fraude documentaire, etc.), ni de la structure des équipes consulaires. Il est en effet plus difficile de rationaliser l’organisation dans les petits postes (deux ou trois agents totalement polyvalents). De plus il faut prendre en considération que les agents dédiés à l’administration des Français peuvent également cumuler d’autres activités diverses telles que : l’inscription sur liste électorale, l’établissement de procurations de vote, la délivrance des certificats de vie, l’enregistrement des déclarations de pertes et vols, …. Ces activités ne sont pas prises en compte dans ce calcul, de même que le service de renseignements apporté à nos compatriotes.

De plus cet indicateur ne tient pas compte du statut et du niveau de qualification des agents, qui peuvent être des leviers d’optimisation des ressources humaines. Les changements d’organisation du traitement des passeports, CNIS et visas évoqués plus haut ne permettent pas pour l’heure d’évaluer avec précision la progression potentielle à l’horizon 2013.

Au Service Central de l’État Civil comme pour l’instruction des visas, les cibles ont été fixées en fonction des résultats constatés. Aucun gain de productivité significatif n’est en effet envisagé à court terme, l’essentiel de ces gains ayant été réalisé au cours des cinq dernières années, grâce à l’informatisation massive des dispositifs de demandes (plus de 80 %) et de délivrance (plus de 95 %) des copies et extraits.

ANALYSE DES RÉSULTATS

DÉLAIS DE DÉLIVRANCE DES PASSEPORTS, DES CARTES D’IDENTITÉ ET DES ACTES D’ÉTAT-CIVIL ; DÉLAI DE TRAITEMENT D’UNE DEMANDE DE VISA

Passeports

Malgré une charge accrue de l’activité avec une augmentation du nombre de passeports délivrés de 24 % en 2011, les délais de délivrance des passeports dans le réseau consulaire sont en baisse : le délai moyen s’établit à 10,7 jours, contre 11,3 en 2010. Cette réduction s’explique par un processus rodé depuis la mise en place du système TES (pour « Titres Électroniques Sécurisés »), et la poursuite de l’acheminement direct des titres vers 30 postes consulaires (qui représentent 54 % des demandes de passeports reçues). Le délai moyen de délivrance peut se décomposer de façon quasi égale entre le délai de fabrication (5,3 jours) et le délai d’acheminement des titres (5,4 jours).

CNIS

Le délai moyen de délivrance des 87 925 Cartes Nationales d’Identité Sécurisées (CNIS) délivrées par les postes du réseau consulaire en 2011 s’établit à 60 jours en 2011, contre 49 en 2010. En moyenne 38,9 jours sont nécessaires à la fabrication de ces titres et 20,8 jours à leur acheminement. La dégradation du délai de délivrance des CNIS en 2011 est liée essentiellement à deux phénomènes :

– la réduction du nombre de valises diplomatiques ;

– et, à une contraction du nombre d’ETP qui ont pu être alloués au contrôle et à l'enregistrement des demandes de CNIS au Centre de Traitements des Documents Sécurisées (CTDS) sur l'ensemble de l'année. Ceci du fait de la

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204 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

prise en charge de nouvelles tâches, en particulier l’assistance fonctionnelle à l'utilisation du système TES à partir du mois d'avril.

La diminution des délais d’acheminement des titres en 2011 (20,8 jours, contre 21,5 en 2010), qui a pu être obtenue malgré la réduction du nombre de valises diplomatiques à destination de certains postes, s’explique par l’augmentation du nombre de postes concernés par l’acheminement direct des CNIS depuis le centre de production de Limoges (109 postes en 2011, contre 64 en 2010) au Service de la Valise Diplomatique.

État-civil

Le délai relatif aux activités d’état-civil dans le réseau consulaire est stable et conforme aux prévisions. Le délai relatif aux activités d'état-civil en administration centrale est, quant à lui, en légère baisse et en deçà des prévisions du PAP 2011. Le délai moyen de délivrance des copies et d'extraits d'actes s'établit à 1,6 jour pour les demandes dématérialisées, qui représentent 82 % des demandes. Ce résultat positif est en partie lié à la généralisation à tous les services du Service Central de l’État-Civil (SCEC) de l'activité de délivrance de copies et d'extraits.

Visas

Le délai de délivrance des visas de court séjour ne nécessitant pas de consultation des services administratifs français ou de nos partenaires Schengen s’établit à 3,8 jours et concerne 65 % des visas délivrés en 2011 (2,7 jours pour 77 % des visas en 2010). Ce léger accroissement du délai de délivrance des visas de court séjour sans consultation est à lier à la forte augmentation de la demande de visas de court séjour (+9 %) dans un environnement où le nombre d’ETP consacré au traitement des visas est quasi stable dans l’ensemble du réseau consulaire.

COÛT PAR TYPE DE DOCUMENTS

Administration des Français

Les coûts d’instruction des passeports et des CNIS dans le réseau consulaire s’établissent à 35 € et 46 € en 2011, ils sont stables et conformes aux prévisions. La part du support du CTDS dans le coût d’instruction des demandes de CNIS est de 5 €, comme en 2010. Lorsque la mise en place de la CNIE sera adoptée, celle-ci sera traitée comme les passeports par l’intermédiaire de l’application TES. Le « coût du support CTDS par CNIS » sera sans objet.

État-civil

Depuis 2011, l'indicateur concernant le coût d'établissement est modifié. Il est calculé au SCEC et concerne uniquement l'établissement d'actes d'état-civil consécutif à l'obtention de la nationalité française. En 2011, le coût d’établissement s’établit à 49 €, soit un niveau supérieur à ce que prévoyait le PAP 2011. Ce constat est lié à un ralentissement de l'activité d'établissement d'actes induisant qu’une partie des ETP des bureaux de rédaction qui se consacraient à l'établissement de ces actes a été affectée à d'autres tâches.

Le nombre total de demandes d'exploitation d'actes d'état-civil (copies ou extraits d'actes, mentions, livrets de famille, etc.) s'établit à plus de 2,2 millions en 2011. Sur l'année, le coût du traitement d'une demande s'élève à 4 € hors charges de soutien du programme 105, ce qui correspond aux prévisions du PAP 2011.

Visas

En 2011, plus de 2 400 000 visas ont été demandés dans l’ensemble du réseau, soit 8 % de plus que l’an passé. Le coût moyen d’instruction d’une demande de visa (calculé uniquement sur la base du montant des rémunérations des agents affectés au traitement des demandes de visas, dans les 40 postes consulaires couverts par les indicateurs de contrôle de gestion) est en baisse par rapport à l’an passé ; il s’établit à 16 €. La réduction de ce coût s’explique notamment par la hausse de la demande (+13 % dans ce panel de postes dont +15 % pour les postes « externalisés ») ; mais aussi par la souplesse d’ajustement des ressources humaines dans les postes par le biais des vacations.

Les variations de coût, parfois importantes, enregistrées d’un poste à l’autre s’expliquent par les différences de rémunération du personnel dans le pays considéré, les types de visas demandés et surtout par le volume de la demande (conditionnant la réalisation d’économies d’échelle).

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PLR 2011 205

Français à l’étranger et affaires consulaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 151

NOMBRE DE DOCUMENTS DÉLIVRÉS PAR ETPT

Concernant l’administration des Français dans le réseau consulaire, la productivité mensuelle moyenne des activités relatives à l’instruction des demandes de CNIS, de passeports ainsi que des opérations de gestion du Registre mondial des Français établis hors de France s’élève en 2011 à 155 documents délivrés par ETPT. Cet indicateur doit être interprété avec prudence en raison des spécificités du traitement des demandes en poste, de la structure des équipes consulaires et du cumul des autres activités diverses assurées par les agents en charge de la délivrance des titres et de la gestion du registre des Français établis hors de France.

En administration centrale, le nombre de documents délivrés par ETPT en établissement d'actes est en légère baisse. Cette diminution n'est pas le reflet d'une baisse des gains de productivité, mais d'un ralentissement de l'activité d'établissement d'actes. En effet, en 2011, le nombre de naturalisations par décret de la sous-direction de la nationalité du Ministère de l'intérieur a baissé, engendrant une diminution des actes qui sont établis au Service Central de l'État-Civil à partir de ces décrets. Une partie des ETP des bureaux de rédaction qui se consacraient à l'établissement de ces actes a été affectée à d'autres tâches, non couvertes par cet indicateur.

Conformément à la tendance indiquée dans le PAP 2011, le nombre de documents délivrés par ETPT en exploitation d'actes est en baisse, mais celle-ci est moindre comparée à la prévision initiale du PAP 2011, qui l'établissait à 1 000 documents délivrés par ETPT.

Dans les services des visas des postes, le nombre de demandes traitées par ETPT est en légère hausse et s’établit à 350. L’augmentation de la demande de visas entre 2010 et 2011, conjuguée à un nombre d’ETPT quasi stable, est à l’origine de cette augmentation.

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206 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI Consommation

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

151 213 737 33 642 275 184 913 012 151 213 737 33 630 943 184 901 680 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 162 503 998 32 979 664 195 483 662 162 503 998 31 306 968 193 810 966

119 000 000 119 000 000 119 000 000 119 000 000 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 117 835 831 117 835 831 117 835 831 117 835 831

39 682 771 0 43 582 771 39 682 771 0 43 582 771 03 Instruction des demandes de visa 42 437 082 1 772 955 44 210 037 42 437 082 1 772 997 44 210 079

Total des crédits prévus en LFI 190 896 508 152 642 275 347 495 783 190 896 508 152 630 943 347 484 451

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP +14 406 265 +3 261 132 +17 667 397 +14 406 265 +3 229 418 +17 635 683

Total des crédits ouverts 205 302 773 155 903 407 361 206 180 205 302 773 155 860 361 361 163 134

Total des crédits consommés 204 941 080 152 588 450 357 529 530 204 941 080 150 915 796 355 856 876

Crédits consommés - crédits ouverts -361 693 -3 314 957 -3 676 650 -361 693 -4 944 565 -5 306 258

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

PASSAGE DU PLF À LA LFI

Un amendement parlementaire a réduit les crédits de fonctionnement de 122 976 € en AE et 134 308 €.

Les réserves parlementaires ont abondé le programme à hauteur de 485 500 € AE=CP.

JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES

Le programme 151 a été concerné par deux lois de finances rectificatives et un décret d’avance.

La loi LFR n° 2011-900 du 29 juillet a réduit les crédits :

– de 963 546 € en AE=CP sur les crédits ouverts au titre de la taxation « emploi des jeunes » ;

– de 200 043 € en AE=CP sur la réserve légale, au titre de la taxation relative à la réforme de la garde à vue et du droit d’asile. Le fonctionnement des services et l’aide à la scolarité ont été impactés par ces mouvements.

La LFR n° 2011-1117 du 19 septembre, destiné notamment a financer le plan d’aide à la Grèce, a réduit de 350 000 € en AE=CP les crédits gelés au titre de la réserve légale.

Le décret d’avance n°2011-1695 a annulé en hors T2 1 030 000 en AE et 1 020 000 en CP et a parallèlement ouvert des crédits en T2 à hauteur de 15 156 265 € en AE=CP.

Le programme a également bénéficié d’un transfert de crédits à hauteur de 1 M€ en provenance du ministère de l’Intérieur pour le financement des dépenses liées à l’organisation des élections de 2012 à l’étranger.

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PLR 2011 207

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Le programme 151 est doté de trois fonds de concours :

– Le fonds de concours n° 2-22012 « rémunération de certains services rendus par le MAEE » (Maison des français à l’étranger) a reçu 24 126 en AE=CP en 2011.

– Le fonds de concours n° 1-2-011 « contribution de tiers au plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles françaises en Algérie a reçu 49 000 € en AE=CP en 2011.

– Le fonds de concours n° 1-1-009 « remboursement par le Fonds Frontières Extérieures des dépenses engagées au titre de la réhabilitation des services des visas et de leur adaptation à la biométrie » a reçu 261 859 € en AE=CP qui ont été demandés en reports compte tenu de leur arrivée tardive. Par ailleurs les recettes reçues au titre de ce fonds de concours en toute fin d’année 2010 et reportées en 2011 n’ont pu être en totalité consommées et ont été demandées également en report à hauteur de 146 149 € en AE et de 1 286 402 € en CP.

RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ

Les crédits du programme ont fait l’objet d’un gel initial de 5 % pour l’année 2011, afin de constituer la réserve de précaution. Elle était de 7 484 863 € en AE et 7 472 964 € en CP.

Un dégel de la réserve légale est intervenu en fin d’année pour couvrir les besoins en matière de bourses scolaires et de prise en charge de la gratuité des classes des lycées.

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois (ETPT) Dépenses

Écart à la LFI 2011

Transferts de gestion

2010

Réalisation

2010

LFI

2011

Transfertsde gestion

2011

Réalisation

2011

(après transferts)

Effet des mesures de

décentralisation, transferts et des

corrections techniques

Évolution des effectifs entre2010et 2011

Réalisation

2011

Catégorie d’emplois

1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 5 - 4 - (2 - 1) - 6

Titulaires et CDI en administration centrale

517 523 511 -12 -1 -5 28 394 451

Titulaires et CDI dans le réseau 1 138 1 107 1 117 +10 -4 -17 135 777 632

CDD et volontaires internationaux

76 84 79 -5 0 +3 3 877 626

Agents de droit local 1 630 1 664 1 644 -20 +1 +13 36 891 372

Total 3 361 3 378 3 351 -27 -4 -6 204 941 081

Catégorie Prévision LFI

(AE = CP)

Consommation

(AE = CP)

Rémunérations d’activité 155 431 771 169 140 224

Cotisations et contributions sociales 34 773 825 35 097 571

dont contributions au CAS Pensions 24 395 328 23 726 618

Prestations sociales et allocations diverses 690 912 703 285

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208 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont départs

en retraite

Mois moyen des sorties

Entrées dont primo recrutements

dont mouvements entre programmes

du ministère

Mois moyen des entrées

Schéma d’emplois du programme

Titulaires et CDI en administration centrale 109 39 8 95 24 9 -14

Titulaires et CDI dans le réseau 176 9 163 9 -13

CDD et volontaires internationaux 22 7 28 6 5

Agents de droit local 106 7 128 7 22

Total 413 39 414 24 0

Les remarques liminaires sur l’évolution des emplois et des crédits de personnels de l’ensemble des programmes du ministère des affaires étrangère et européennes sont présentées au programme 105.

Consommation d’ETPT

La consommation du programme 151 s’établit au total à 3.351,02 ETPT pour une dotation de 3.378 ETPT (soit 99,20% de la dotation consommés).

L’approche par catégorie budgétaire figure dans les remarques liminaires concernant l’ensemble des programmes.

Crédits de personnel

La consommation des crédits du Titre 2 s’établit à 99,82% des crédits ouverts (LFI ajustée des ouvertures et annulations). Le reliquat de crédits de titre 2 s’est élevé à 0,36 M€ (soit 0,18%) et résulte notamment de marges prudentielles conservée à la fois au niveau du programme et au niveau des postes pour la rémunération des personnels de droit local.

Coûts moyens

Au vu de l’exécution 2011, les coûts moyens du programme 105 (hors prestations sociales) par catégorie de personnel sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21 Catégorie 22

hors CAS

Catégorie 22

CAS pension

Coût moyen

1 - Titulaires et CDI à l’administration centrale 35 102 4 572 15 153 54 826

2 - Titulaires et CDI à l’étranger 104 684 2 619 14 281 121 585

3 - CDD et volontaires internationaux 42 171 5 714 459 48 344

4 - Militaires

5 - Agents de droit local 18 832 3 441 - 22 273

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE

Service ETPT LFI 2011

ETPT Réalisation 2011

ETP au 31/12/2011

Administration centrale 523 549 552

Services régionaux

Services départementaux

Opérateurs 5 5

Services à l’étranger 2 771 2 797 2 794

Autres 84

Total 3 378 3 351 3 351

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PLR 2011 209

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action LFI 2011 Réalisation

ETPT ETPT

01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 2 556 2 538

03 Instruction des demandes de visa 822 813

Total 3 378 3 351

Transferts de gestion

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

intégralement partiellement Total

autres G4 + policiers

ETP 14 036,91 816,24 14 853,15

Effectifs gérants 336,85 2,40 % 41,27 % 2,27 %

- administrants et gérants 173,4 1,24 % 21,24 % 1,17 %

- organisant la formation 87,6 0,62 % 10,73 % 0,59 %

- consacrés aux conditions de travail 40,95 0,29 % 5,02 % 0,28 %

- consacrés au pilotage et à la politique des compétences 34,9 0,25 % 4,28 % 0,23 %

Le ratio global gérants/gérés, qui s’établit à 2,27%, fait l’objet d’une méthodologie commune à tous les ministères.

La gestion administrative des agents du ministère des Affaires étrangères et européennes est très centralisée, et s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emploi ministériel. Tous les postes de travail des gestionnaires sont imputés sur le programme 105 ; les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Il n’est donc pas pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Aussi, les ratios ci-dessus s’appliquent-ils à l’ensemble du plafond d’emploi ministériel.

Le périmètre des effectifs gestionnaires est limité à la Direction des ressources humaines, en administration centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des personnels de recrutement local, par des agents dont la gestion administrative ne constitue le plus souvent qu’une fraction du temps de travail.

Les effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences relèvent de la sous-direction de la politique des ressources humaines.

Les effectifs consacrés aux conditions de travail regroupent les agents de la Mission pour l’action sociale (MAS).

Les ETP organisant la formation appartiennent au Département de la formation et à l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires.

Les autres agents de la DRH sont rassemblés dans les effectifs « administrants et gérants ».

Le périmètre des effectifs partiellement gérés comprend les militaires hors budget et les policiers, gérés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion avec le ministère de l’intérieur. Dans ces deux cas, la gestion statutaire et une part significative de l’affectation sont assurées par les ministères d’origine.

Les « autres agents » suscitent également tous les actes de gestion normale. Les 1 274 agents détachés sur emploi ou sur contrat génèrent autant d’actes de gestion au MAEE, même si leur carrière reste gérée par leur administration d’origine.

Enfin, les gestionnaires assurent également la gestion administrative des agents hors plafond d’emplois : 243 agents en disponibilité, 29 en congés parental, 163 détachés sortants, 17 en congés sans traitement et 130 agents affectés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion au ministère chargé de l’immigration. Ces agents suscitent tous une activité de gestion administrative et statutaire, ceux qui sont affectés au ministère de l’immigration génèrent également au ministère des Affaires étrangères et européennes des activités d’affectation.

Toutes les données sont exprimées en ETP, et supposent que la proportion de chaque statut soit constante.

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210 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

(en millions d’euros)

Socle Exécution 2010 retraitée 175,6

Exécution 2010 hors CAS Pensions 175,7

Changements de périmètre du programme 2011/2010 0

Débasage/rebasage dépenses non reconductibles -0,1

Impact du schéma d'emplois -2,1

EAP schéma d'emplois de l’année n-1 -0,9

Schéma d'emplois de l’année n -1,1

Mesures catégorielles 1,8

Mesures générales 0,7

EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 0,3

Augmentation du point d'indice de l’année n

GIPA 0

Mesures bas salaires 0,4

GVT solde 0,7

GVT positif 1,2

GVT négatif -0,5

Autres 4,6

Total 181,3

Le retraitement de l’exécution 2010 hors CAS Pensions correspond aux dépenses non reconductibles intervenues en 2010 (-0,10 M€) qui concernent les dispositifs tels que la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), le compte épargne-temps (CET) et les mesures de restructuration.

Dans le cadre de ce programme, l’impact du schéma d’emplois (extension en année pleine des suppressions réalisées en 2010 et impact des suppressions réalisées en 2011) a conduit à réaliser une économie évaluée à 2,08 M€. Pour l’ensemble du ministère, l’économie liée au schéma d’emploi est de 16 M€, contre 7 M€ de programmés. Les économies supplémentaires tiennent à l’avance prise sur la suppression d’ETPT, à hauteur de -235 ETPT, contre une programmation en LFI de -85 ETPT (hors mesure de correction technique du plafond d’emploi de -75 ETPT et hors transfert de -27 ETPT en PLF 2011).

Les diverses mesures de revalorisation des rémunérations ont, quant à elles, relevé à la fois des mesures catégorielles et générales (dont les effets d’extension en année pleine de la revalorisation du point d’indice intervenu au 1er juillet 2010).

La ligne « Autres » regroupe : l’impact du change-prix sur les rémunérations des agents titulaires et contractuels à l’étranger; l’évolution de la dépense de rémunération des agents de droit local dont la perte au change, le paiement de dépenses exceptionnelles et non reconductibles (entre autres indus sur rémunérations non pris en compte dans le logiciel Chorus en 2011, paiement d’indemnités exceptionnelles CSG et d’indemnités de sujétion spéciale pour les personnels policiers, paiement à jour de cotisations de protection sociale pour les volontaires internationaux). Elle comprend également les mesures de restructuration, la dépense liée au compte épargne temps et la variation des prestations sociales.

Coûts d’entrée (1) Coûts de sortie (1)

Catégorie d’emplois Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Titulaires et CDI en administration centrale 35 130 38 411 52 386 49 562

Titulaires et CDI dans le réseau 108 307 119 621 142 935 133 762

CDD et volontaires internationaux 72 541 60 757 72 541 65 961

Militaires

Agents de droit local 18 205 20 410 18 205 20 410

(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

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PLR 2011 211

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

Nota sur les coûts d’entrée et de sortie : le calcul des coûts moyens selon le périmètre requis (hors CAS) est complexe compte tenu de la nomenclature des catégories d’emplois LOLF. D'une part, elles ne recouvrent pas les regroupements statutaires ou de corps. D'autre part, la catégorie d’emploi G3 agrège des agents contractuels CCD et des agents titulaires détachés sur emplois. Enfin, les agents titulaires et CDI du ministère sont amenés à permuter entre les deux catégories d’emploi G1 et G2, selon leur affectation en France ou à l'étranger (les durées moyennes d’affectation étant de trois ans). Retenir les entrants et sortants « définitifs » du ministère nécessitent d’importants retraitements des flux.

La comparaison entre prévision et réalisation doit en outre tenir compte de l'hétérogénéité des personnels au sein d'une même catégorie d'emploi (par exemple, parmi les entrées et sorties définitives de la catégorie d’emploi G3 -agents contractuels en CDD-, les parts des recrutements par type de contrat (volontaires internationaux, contractuels expatriés, contractuels en administration centrale) évoluent d'une année sur l'autre.

Pour les trois catégories d’emploi G2, G3 et G4 regroupant l’ensemble des agents expatriés, ces coûts intègrent les indemnités de résidence à l’étranger qui sont revues chaque trimestre, selon les évolutions monétaires de change et de prix de chaque pays, afin de maintenir constant le pouvoir d'achat des agents expatriés (en cas d'appréciation de l'euro, les indemnités sont diminuées pour neutraliser les effets d'aubaine, en cas de dépréciation, les indemnités sont augmentées pour compenser la partie de pouvoir d'achat). Par conséquent, les coûts sont susceptibles de varier fortement d'une année sur l'autre.

Pour la catégorie d’emploi G5 des agents de droit local (non soumis au CAS pensions), les données disponibles ne permettent pas d'identifier et, partant, d'exclure les charges liées aux pensions, dont les régimes varient sensiblement selon les législations et organismes locaux.

MESURES GÉNÉRALES

L’extension en année pleine de l’augmentation du point d’indice 2010 s’est élevée à 1,07 M€. Pour le seul programme 151, le coût en année pleine de cette augmentations est estimé à 0,27 M€, en 2011.

L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008 a représenté pour le ministère un coût de 0,15 M€, dont 0,02 M€ pour le seul programme 151.

PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETP concernés

Catégories Corps Date d’entrée en vigueur de la mesure

Mois Coût 2011 Coût en année pleine

Mesures statutaires 1 004 259 1 004 259

Revalorisation ADL 1 509 G5 Agents de droit local 01/2011 12 987 252 987 252

Revalorisation CDI et CDD 50 G1 et G3 01/2011 12 17 007 17 007

Mesures indemnitaires 802 188 2 141 933

Revalorisation primes (A-B-C) 512 G1 MP, CAE, secrétaires des affaires étrangères, secrétaires de chancellerie, SESIC, ASIC, adjoints techniques, adjoints administratifs

08/2011 05 193 043 363 843

Réforme de l’indemnité de résidence à l’étranger

734 G2 Adjoints administratifs, adjoints techniques

09/2011 04 584 472 1 753 417

Autres mesures en administration centrale

512 G1 MP, CAE, secrétaires des affaires étrangères, secrétaires de chancellerie, SESIC, ASIC, adjoints techniques, adjoints administratifs

01/2011 12 24 673 24 673

Total 1 806 447 3 146 192

Les crédits du retour catégoriel ont été principalement consacrés aux mesures en faveur des agents de droit local pour près de la moitié de l'enveloppe et à la revalorisation de la rémunération des agents de catégorie C (30 % de l’enveloppe). Cette revalorisation comprend la mise en place de la fonctionnalisation des indemnités de résidence à l’étranger (IRE) entrée en vigueur au 1er septembre 2011, induisant une revalorisation des IRE pour 43 % des agents C en poste à l’étranger ainsi que l'augmentation des primes en administration centrale des agents de catégorie C.

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212 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

Réalisation 2010 LFI 2011 Réalisation 2011

Contributions employeurs au CAS Pensions 22 854 113 24 395 328 23 726 618

Civils (y.c. ATI) 22 854 113 24 395 328 23 726 618

Militaires Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)

Cotisation employeur FSPOEIE

Le montant de la contribution du programme 151 au CAS Pensions s’élève à 23 726 618 €, soit 18,7 % de la contribution de la mission « Action extérieure de l’État » qui s’élève à 126 806 571 €.

Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) pour les personnes titulaires et non titulaires du ministère a été de 0,7 M€.

Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,2 M€.

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de bénéficiaires

Prévision Réalisation

Congés de longue durée 13 231 559 210 470

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 0 4 973

Revenus de remplacement du congé de fin d’activité 0 0

Remboursement domicile travail 356 69 855 74 808

Capital décès 0 0

Allocations pour perte d’emploi 39 17 421 79 749

Autres 372 077 333 285

Total 690 912 703 285

Nota bene : les bénéficiaires sont des effectifs physiques

Les dépenses au titre des prestations sociales ont représenté un montant de 0,7 M€ en 2011 pour les dépenses PSOP et HPSOP (ex : chômage) et enregistre une augmentation de 44 % par rapport à 2010.

La rubrique « Autres » comprend l’ensemble des dépenses non listées dans le tableau qui sont notamment des prestations facultatives (aides individuelles au logement, allocations pour enfants handicapés), mais également des dépenses réalisées pour les militaires et les agents de droit local. Pour ces deux catégories d’emploi, les prestations sociales sont déterminées par les postes à l’étranger et le nombre des bénéficiaires n’est pas connu.

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

L’intégralité des dépenses réalisées au titre de l’action sociale est présentée dans la partie « Justification au premier euro » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

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PLR 2011 213

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

AUTORISATIONS

D'ENGAGEMENT CRÉDITS

DE PAIEMENT

AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*)

(E1) (P1)

155 903 407 155 860 361

AE engagées en 2011

Total des CP consommés

en 2011

(E2) (P2)

152 588 450 150 915 796

AE affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

(E3) (P3) = (P2) - (P4)

2 264 703 0

AE non affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements 2011

(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)

1 050 254 150 915 796

RESTES À PAYER

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 brut

(R1)

1 003 803

Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010

(R2)

-71 976

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 net

CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)

931 827 0 931 827

AE engagées en 2011

CP consommés en 2011 sur engagements 2011

Engagements 2011 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)

152 588 450 150 915 796 1 672 654

Engagements non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R6) = (R4) + (R5)

2 604 481

Estimation des CP 2012 sur engagements non

couverts au 31/12/2011 (P5)

0

Estimation du montant maximal des CP

nécessaires après 2012 pour couvrir les

engagements non couverts au 31/12/2011

NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

(P6) = (R6) - (P5)

2 604 481

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214 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 : Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 151 213 737 33 699 275 184 913 012 162 503 998 32 979 664 195 483 662

Crédits de paiement 151 213 737 33 687 943 184 901 680 162 503 998 31 306 968 193 810 966

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 13 356 775 15 106 744 13 345 443 13 433 325

Subventions pour charges de service public 4 201 4 201

FDC et ADP prévus 57 000 57 000

Le total des crédits déclinés ci-dessous présente une différence avec le tableau situé en en-tête de titre du fait d’erreurs d’imputation entre les titres 3 et 6 de l’action.

PÔLE « ASSEMBLÉE DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER »

Dotation en LFI 2011 : 3,38 M€

Consommation AE : 3,46 M€

Consommation CP : 3,47 M€

La dotation effective après mise en réserve légale et dégels intervenus en cours d’année s’est élevée en 2011 à 3,22 M€ en AE et 3,30 M€ en CP (suite à un report de CP de 2010). Les dépenses 2011 de l’AFE se répartissent de la manière suivante : 91 % sont consacrés aux indemnités, assurance et remboursement de frais de campagne des élus et 9 % sont consacrés aux frais de fonctionnement (organisation des sessions annuelles, impressions, site internet).

Durant l’année, un redéploiement de crédits à partir des lignes du fonctionnement de la DFAE vers l’enveloppe des indemnités des Conseillers a été réalisé.

PÔLE « FONCTIONNEMENT DES SERVICES »

- Organisation des élections présidentielle et législatives 2012

Dotation en LFI 2011 : 0,59 M€

Consommation AE : 1,73 M€

Consommation CP : 0,86 M€

La préparation des élections de 2012 qui, pour la première fois, verront l’élection par nos compatriotes à l’étranger de députés des Français de l’étranger, s’est accompagnée en 2011 de dépenses de communication (location d’espaces médias) visant à informer les électeurs sur le corps électoral, les modalités de vote et les inciter à s’inscrire sur les listes électorales consulaires (pour un montant de 0,96 M€). Plusieurs dépenses ayant été engagées au cours du dernier trimestre, l’essentiel des CP correspondants a fait l’objet d’une demande de report pour un paiement en 2012.

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PLR 2011 215

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

Par ailleurs, des crédits (0,77 M€) ont été délégués aux postes afin d’accompagner la mise à jour des listes électorales consulaires (recherche des électeurs dont la trace avait été perdue – actualisation des coordonnées des électeurs) : ils correspondent à des envois (courriers, courriels et SMS) frais de téléphone et frais de tournées consulaires.

L’ensemble des dépenses de l’activité « organisation des élections » a dépassé le montant initialement prévu en LFI, compte tenu de la nécessité de procéder rapidement aux actions en question. Ces dépenses ont été couvertes au moyen d’un transfert de 1 M€ du MIOMCTI et d’un dégel partiel de la mise en réserve initiale, à hauteur de 0,3 M€.

D’autres dépenses relatives à la préparation des élections ont en outre impacté les enveloppes « informatique » et « missions » (cf. ci-dessous).

- Fonctionnement courant de la DFAE

Dotation en LFI 2011 : 0,39 M€

Consommation AE : 0,38 M€

Consommation CP : 0,41M€

Les crédits de fonctionnement courant ont servi principalement à couvrir les frais de mission, à hauteur de 0,34 M€ en AE et 0,36 M€ en CP. Des frais de mission, pour un montant de 0,04 M€, ont été consommés dans le cadre des déplacements de formateurs pour la préparation des élections législatives et présidentielle de 2012.

Le reste de l’enveloppe est partagé entre les frais de représentation (0,01 M€) ainsi que diverses dépenses de fonctionnement telles que la location de machines à timbrer (0,01 M€) et la gratification de stagiaires (0,02 M€).

- Service central de l’état civil

Dotation en LFI 2011 : 1,33 M€

Consommation AE : 1,23 M€

Consommation CP : 1,19 M€

Les dépenses du SCEC en 2011 sont très proches de celles constatées en 2010 et dépassent légèrement 1,2 M€ en AE (contre 1,3 M€ en 2010). Cette consommation en AE prend en compte la passation d'un marché pour la reliure des registres d'état civil (23 000 €), qui sera exécuté en 2012.

Le SCEC reste, en ce qui concerne ses dépenses, tributaire des demandes d'actes d'état civil (administrations, notaires, particuliers, organismes sociaux...). Les coûts hors titre II de ce service public sont essentiellement liés à la production et à l'envoi des actes : les frais d'affranchissement représentent 82 % des dépenses du service. L'activité de production comprend aussi la location de machines d'affranchissement et de mise sous pli (4 %), les dépenses liées à l'expédition du courrier, contrats collecte, consommables (1,5 %) ainsi que les fournitures nécessaires à l'envoi des actes comme le papier et les enveloppes (5,5 %). Enfin la conservation des actes nécessite la confection de reliures (2 %).

Reste 5 % du budget qui peut être consacré aux fournitures de bureau, aux dépenses diverses de matériel et de mobilier, d'abonnements et de documentation juridique d'un service de 370 agents.

Les dépenses de 2011 reflètent la stabilité de la demande d'actes d'état civil. Le nombre de courriers expédiés (2 066 000) a légèrement baissé en 2011 par rapport à 2010 (-4 %). Cette légère baisse est la conséquence des simplifications administratives décidées au printemps 2010 pour les demandes de documents d'identité et de voyage. Les frais d’affranchissement (-2 %) avoisine 1 M€. Le léger fléchissement du nombre d'envois a permis de compenser la hausse des tarifs postaux de 3,4 % intervenue en juillet. Enfin quelques économies, bien qu'à la marge, peuvent être signalées. La passation d'un marché partagé pour la location et l'entretien de machines à affranchir a permis une économie estimée à 0,01 M€ ; l'achat de certaines fournitures, notamment d'enveloppes imprimées, a été réduit en 2011, notamment par l'utilisation de stocks. Le recours à des enveloppes non imprimées devra permettre de contenir ce poste de dépenses.

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216 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

- Achats de documents sécurisés

Dotation en LFI 2011 : 0,69 M€

Consommation AE : 1,16 M€

Consommation CP : 0,66 M€

Cette rubrique supporte les dépenses liées à l’achat des documents dits « sécurisés » (hors visas) délivrés par l’administration consulaire (tels les passeports d’urgence ou encore les laissez-passer), mais aussi plus largement des documents consulaires liés à une activité « de guichet » comme les feuillets d’état civil ou bien les carnets de santé. Elle comporte également un volet « acheminement des passeports » depuis la France, pour les passeports délivrés aux Français de l’étranger.

La délégation des affaires générales à Nantes (DAGN) était en charge en 2011 de l’approvisionnement des postes diplomatiques et consulaires ainsi que des services utilisateurs, dans l’attente de la mise en place d’une solution pérenne après la fermeture du site nantais. Cette solution implique une restructuration du circuit d’approvisionnement des postes, une renégociation de la convention qui lie la DFAE à l’Imprimerie nationale, la renégociation des marchés correspondant aux documents pour lesquels l’Imprimerie nationale ne dispose pas de monopole et, enfin, le développement des outils informatiques adaptés de gestion des besoins des postes consulaires. Une première étape a été franchie avec la montée en puissance d’un logiciel développé par l’Agence nationale pour les titres sécurisés au second semestre 2011. Il s’en est suivi plusieurs commandes de documents au dernier trimestre afin de reconstituer les stocks des postes consulaires et des services utilisateurs, dans la perspective de couvrir l’essentiel des besoins de l’année 2012.

S’agissant d’une priorité, ces dépenses ont été couvertes au moyen de redéploiements internes. Les CP correspondant aux dépenses engagées en fin d’année mais non liquidées ont fait l’objet d’une demande de report pour 2012.

Les dépenses liées à l’acheminement des passeports se sont élevées en 2011 à 0,15 M€.

- Adoption internationale

Dotation en LFI 2011 : 0,1 M€

Consommation AE : 0,06 M€

Consommation CP : 0,06 M€

La dotation dont a pu bénéficier le Service de l’Adoption Internationale (SAI) lui a permis, en 2011, pour la troisième année consécutive, d'effectuer, en sa qualité d'Autorité Centrale de l'adoption internationale, ses missions de représentation au sein des réunions de travail et forums internationaux et européens, au cours desquelles elle a établi ou consolidé les liens directs et de confiance nécessaires avec les pays d’origine des enfants adoptés par des familles françaises. Elle a également permis d'entretenir une relation étroite de travail avec le Bureau Permanent de la Conférence Internationale de Droit Privé (CODIP) à La Haye qui assure la promotion et le suivi notamment de la convention de 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale. Des missions du SAI ont pu ainsi être effectuées dans les pays suivants : États-Unis, Cap-Vert, Vietnam, Cambodge, Russie, Kazakhstan, Haïti, La Haye (CODIP), Genève (SSI), Rome.

Le SAI a également accueilli un nombre important de délégations étrangères, dans le cadre de rencontres bilatérales ou d’actions de formation. Ont été ainsi reçues des délégations venant des pays suivants: Mali, Haïti, Burundi, Costa Rica, Chine, Vietnam, Éthiopie, Bulgarie, Québec, Bénin.

Le SAI a par ailleurs poursuivi sa politique de communication avec notamment la publication de brochures de présentation du dispositif français de l’adoption internationale, en 7 langues (français, anglais, espagnol, chinois, russe, portugais, vietnamien) ainsi qu'avec la publication d’un rapport annuel d’activités 2010 au printemps 2011 et de ses orientations stratégiques.

Une erreur d’imputation entre la ligne d’activité « adoption internationale » du T3 et celle du T6 a majoré par erreur la consommation des crédits à 0,06 au lieu de 0,04 M€.

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PLR 2011 217

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

- Maison des Français de l’étranger

Dotation en LFI 2011 : 0,15 M€

Consommation AE : 0,18 M€

Consommation CP : 0,11 M€

La mission de la Maison des Français de l'Étranger (MFE) est d’informer les Français candidats à l’expatriation sur la situation dans leur futur pays d’accueil et de les conseiller sur tous les aspects pratiques, administratifs et sanitaires liés à l’expatriation mais aussi au retour en France.

La MFE accompagne le mouvement d'expatriation de nos compatriotes qui connaît depuis quelques années une augmentation régulière de 3 % en moyenne par an.

Pour accomplir sa mission d’information, de conseil et d’orientation sur l’expatriation, la Maison des Français de l’étranger dispose d’un budget de fonctionnement mais aussi d’un fonds de concours constitué des produits de la rémunération des services qu’elle rend.

Les dépenses réalisées en 2011 se décomposent de la manière suivante :

– 37 % pour les opérations de publicité et de communication ;

– 18 % pour les services informatiques (développement et maintenance des deux sites internet) ;

– 45 % pour la documentation, les abonnements et les défraiements d’intervenants.

Le contexte de crise économique implique de renforcer le volume et la qualité de l'activité de conseil et d'information de la MFE pour que nos compatriotes puissent s'insérer le plus facilement possible dans le tissu économique et social de leur nouveau pays de résidence. Cette qualité d'information produite avant le départ de nos compatriotes pour l'étranger réduit le nombre des échecs à l’expatriation mais également le nombre de rapatriements à la charge du MAEE faute de disposer d’une assurance et d’une bonne couverture médicale.

- Agences consulaires

Dotation en LFI 2011 : 1,18 M€

Consommation AE : 1,12 M€

Consommation CP : 1,12 M€

Les subventions allouées aux consuls honoraires - dont il convient de rappeler qu’ils exercent leur activité à titre bénévole - ne permettent de compenser qu’en partie les dépenses courantes qu’ils engagent pour le fonctionnement des agences consulaires : communications téléphoniques, affranchissement du courrier, abonnement internet, acquisition de matériel et fournitures de bureau ainsi que les frais de déplacements. Dans certains cas, la subvention peut être utilisée pour la prise en charge du salaire d’un(e) assistant(e) et/ou à couvrir des charges locatives.

Les 503 agences consulaires de notre réseau offrent une aide précieuse et constituent des relais efficaces de nos représentations diplomatiques et consulaires, notamment dans les pays au territoire étendu ou insulaire. Certaines de ces agences ont essentiellement un rôle d’influence mais la plupart d’entre elles (environ 300) exercent une véritable activité en matière d’assistance et d’administration en faveur des Français résidant ou de passage à l’étranger.

En 2011, la dotation au titre des agences consulaires déléguée aux postes a été quasiment consommée dans son intégralité, compte tenu des mises en réserve obligatoires.

- Frais de tournée et de représentation consulaires

Dotation en LFI 2011 : 2,95 M€

Consommation AE : 2,44 M€

Consommation CP : 2,44 M€

La répartition des dépenses réalisées sur cette ligne budgétaire est la suivante :

– au titre des frais de tournées, 0,58 M€ a été délégué à 214 des 233 postes diplomatiques et consulaires, soit une consommation moyenne de 2 700 € par poste. Ces crédits permettent à nos postes d’assurer tant leurs obligations auprès des Français dont la résidence est éloignée du siège du consulat ou de l’ambassade, que les visites de courtoisie et de travail aux autorités locales de la circonscription consulaire ;

– au titre des frais de représentation, 1,86 M€ ont été délégués à 92 consulats et consulats généraux, pour leurs activités de réception, y compris celle organisée pour la célébration de la fête nationale ;

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218 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Si l’enveloppe globale allouée aux frais de tournées a légèrement augmenté en 2011 (0,56 M€ consommé en 2010), les crédits destinés aux frais de représentation ont diminué (2,23 M€ consommés en 2010), pour être redéployés vers des actions prioritaires, comme la préparation des élections.

- Entretien des cimetières civils français à l’étranger

Dotation en LFI 2011 : 0,59 M€

Consommation AE : 0,42 M€

Consommation CP : 0,42 M€

Après une baisse considérable en 2010 (0,26 M€ contre 0,6 M€ en 2009), la dotation 2011 a été réévaluée à 0,59 M€ afin de tenir compte des orientations fixées par le Président de la République quant à la poursuite du plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles françaises en Algérie au titre du devoir de mémoire dû aux défunts.

Toutefois, du fait de plusieurs retenues incontournables (participation de la France à la construction à Moroni d’une stèle commémorative du crash de la Yemenia survenu en juin 2009 (0,06 M€), taxation emploi (0,03 M€), subvention AFE (0,04), cette dotation a été ramenée à 0,42 M€ modifiant ainsi, notamment, le lancement de la deuxième phase de regroupement de cimetières en Algérie.

0,29 M€ ont été consacrés à l’achèvement de la première phase du plan d’action en Algérie, et plus précisément, en Oranie, comme cela avait été programmé. L’enveloppe « Algérie » a également permis d’effectuer les travaux d’entretien courant, de réhabilitation de cimetières et de recensement de sépultures dans les trois circonscriptions consulaires.

Le reliquat de la dotation globale, d’un montant de 0,13 M€, a été consacré à l’entretien courant ainsi qu’aux travaux de réhabilitation des cimetières civils situés dans les 44 pays gérés par le MAEE.

- Emploi et formation professionnelle

Dotation en LFI 2011 : 0,03 M€

Consommation AE : 0,02 M€

Consommation CP : 0,02 M€

Des crédits à hauteur de 0,03 M€ ont été affectés aux services centraux pour mise à jour, formation des utilisateurs, maintenance et exploitation de l’application DEFI, base de données de l’emploi à l’étranger utilisées par les postes.

Une erreur d’imputation minore artificiellement la consommation des crédits en centrale de 0,01 M€ (qui se retrouve dans les crédits d’intervention de l’emploi et la formation professionnelle).

PÔLE « TÉLÉ ADMINISTRATION - ACCUEIL »

Dotation en LFI 2011 : 2,00 M€

Consommation AE : 2,48 M€

Consommation CP : 2,25 M€

Les crédits alloués en 2011 au pôle « télé-administration - accueil » correspondent pour l’essentiel à trois types de dépenses :

– des dépenses de maintenance des grandes applications existantes ;

– le développement de nouveaux projets ;

– des dépenses liées à la mise en œuvre du vote par internet pour les élections des députés à l’étranger de 2012.

La priorité a été donnée à ce troisième type de dépense, au détriment du développement de projets qui ont été reportés en 2012, mais tout en respectant l’obligation de maintenance des principales applications. Des redéploiements internes ont permis de faire face au surcroît des dépenses en cours d’année, nécessaires pour respecter les délais de développement de la machine de vote. Ainsi, ces crédits ont permis non seulement l’adaptation des logiciels consulaires dans la perspective des élections (Registre, Electis, Racine…) mais également de couvrir les coûts de mise en place de la machine de vote et ceux du « test grandeur nature » visant à vérifier son caractère opérationnel et à identifier les axes d’amélioration nécessaires.

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PLR 2011 219

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 0 0

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 17 032 000 15 309 675 17 032 000 15 310 398

Transferts aux entreprises 10 000 10 000

Transferts aux autres collectivités 3 253 500 2 549 044 3 253 500 2 549 044

PÔLE SOCIAL

Les transferts aux ménages concernent :

- Aide aux personnes

Dotation en LFI 2011 : 16,24 M€

Consommation AE : 15,08 M€

Consommation CP : 15,08 M€

En mars 2011, la Commission Permanente pour la Protection Sociale à l’étranger a initialement accordé 15,42 M€ aux Comités Consulaires pour l’Action Sociale (CCPAS). En définitive, 15,08 M€ ont été consommés en 2011, le reliquat ayant été redéployé.

Par type d’aide, les dépenses 2011 ont été ventilées de la façon suivante :

bénéficiaires Montants en M€

Allocations de solidarité en faveur des personnes âgées (AS) 2 822 7,44

Allocations pour les handicapés (adultes, enfants et aides complémentaires) 1 707 5,98

Allocations à durée déterminée (ADD) 55 0,08

Secours mensuels spécifiques enfants (SMSE) ou "aide à l’enfance en détresse" 448 0,59

TOTAL ALLOCATAIRES (prestations mensuelles) 5 032 14,09

Secours occasionnels 5 036 0,64

Aides exceptionnelles 210 0,04

Secours occasionnels UE ("filet de sécurité") 299 0,31

TOTAL GENERAL (allocations et aides ponctuelles) 10 577 15,08

Quelques points méritent d’être soulignés :

S’agissant de l’enveloppe globale des CCPAS

Les dépenses en aides sociales des CCPAS sont relativement stables (consommation 2011 : 15,08 M€ contre 15,10 M€ en 2010).

S’agissant du nombre de bénéficiaires de prestations mensuelles

On enregistre une diminution (-6,24 %) du nombre global des allocataires, 5.032 personnes ayant bénéficié d’une prestation mensuelle en 2011 contre 5.367 en 2010. Cette tendance générale masque des évolutions contrastées : baisse du nombre d’allocataires de solidarité, d’allocataires « handicapés », d’allocataires temporaires (bénéficiant

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220 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

d’une allocation à durée déterminée) et, comme en 2010, très nette augmentation des bénéficiaires de secours mensuels spécifiques enfants (+19,79 %).

S’agissant de l’activité par type d’allocation :

Le montant des allocations de solidarité est quasi identique à celui de 2010 (7,40 M€). Les allocations versées aux handicapés -adultes et enfants confondus- sont en légère baisse (5,93 M€ en 2010). Le nombre d’allocataires dans ces catégories diminue (-6,62 % pour les personnes âgées ; -11,74 % pour les adultes handicapés et -6 % pour les enfants handicapés)

La somme consacrée aux allocations temporaires (à durée déterminée) a sensiblement baissé (0,13 M€ en 2010), le MAEE ayant privilégié, lors de l’instruction des dossiers 2011, l’attribution d’aides plus pérennes (secours mensuels spécifiques enfants ou allocations de solidarité dérogatoires en cas d’inaptitude au travail)

Le montant alloué aux secours mensuels spécifiques enfants a augmenté dans les mêmes proportions que le nombre de bénéficiaires. En 2011, 448 enfants (+19,79 %) ont été aidés pour un montant de 0,59 M€ (0,49 M€ en 2010). Ceci représente un engagement de l’État près de 10 fois supérieur à celui de 2005, année de mise en œuvre de cette mesure (0,06 M€).

En ce qui concerne les aides ponctuelles :

– le nombre de secours occasionnels (destinés, en grand nombre à de petites dépenses médicales) accordés aux Français inscrits au registre en 2011 est en diminution (5.582 en 2010). Leur montant total est en baisse par rapport à 2010 (0,80 M€) ;

– on constate également une forte diminution (0,06 M€ en 2010) des dépenses au titre des aides exceptionnelles (Français non-inscrits, de passage ou détenus) et du nombre d’aides accordées (260 en 2010). Cette enveloppe a principalement bénéficié aux Français de passage en difficulté. Le MAEE rappelle régulièrement aux postes consulaires qu’il convient d’utiliser toutes les alternatives à l’aide publique (avances remboursables, aide des familles, de la communauté française ou des associations locales) avant de recourir à l’enveloppe d’aides ponctuelles pour secourir cette population.

Par ailleurs, en 2011, 0,31 M€ (contre 0,29 M€ en 2010) ont été attribués à nos compatriotes des pays de l’Union Européenne (hors nouveaux États membres) et de l’AELE sous forme de secours occasionnels. Ces aides sont destinées à compenser le faible montant des prestations sociales servies localement à nos compatriotes, principalement en Italie, en Grèce, en Espagne et au Portugal, pays particulièrement touchés par la crise économique.

- Rapatriements

Dotation en LFI 2011 : 0,80 M€

Consommation AE : 0,42 M€

Consommation CP : 0,42 M€

La consommation globale de la ligne d’activité rapatriements a été en 2011 de 0,56 M€. A cette somme, il convient de retrancher 0,12 M€ correspondant à des hospitalisations d’urgence imputées par erreur sur la ligne rapatriements (cf. ci-dessous). Dès lors, la consommation réelle au titre des rapatriements s’élève à 0,4 M€. Une somme supplémentaire de 0,13 M€, correspondant au coût de trois évacuations sanitaires engagées en 2010, aurait dû s’y ajouter, mais le ministère de la défense n’a pas encore présenté de factures. Cette somme sera donc à imputer sur la dotation 2012. Suite à des remboursements intervenus au cours de l’année 2011 sur cette ligne d’activité, la consommation budgétaire a été réduite à 0,30 M€.

Le nombre de Français, résident ou de passage à l’étranger, dont le rapatriement a été pris en charge totalement ou partiellement par le ministère des Affaires étrangères et européennes, s’est élevé à 320 en 2011 (381 en 2010).

Comparé à 2010, année où 0,70 M€ avait été dépensé en matière de rapatriements, la baisse de la consommation de l’enveloppe rapatriements s’explique par un nombre moins important de rapatriements, et notamment d’évacuations sanitaires, ainsi que par le recours systématique, lorsque cela est possible, à un financement au moins partiel par les familles ou les assurances. Toutefois, l’année 2011 se présente comme une exception (en 2009, 443 rapatriements avaient été organisés pour un montant de 588 000 euros).

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PLR 2011 221

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

- Hospitalisations d’urgence

Dotation en LFI 2011 : 0,50 M€

Consommation AE : 0 M€

Consommation CP : 0 M€

0,12 M€ a été consommé au titre des hospitalisations d’urgence à l’étranger en 2011, mais imputé par erreur sur la ligne d’activité « rapatriements ». Ils correspondent à 4 hospitalisations.

Par nature, ces dépenses sont difficiles à prévoir et peuvent fortement varier d’une année sur l’autre. Ainsi, en 2011, la faible utilisation de l’enveloppe consacrée aux hospitalisations s’explique par le fait qu’il n’y a pas eu d’hospitalisation lourde dans des pays où le coût des dépenses en matière de santé est très élevé.

Par ailleurs, le MAEE s’efforce, dans toute la mesure du possible, d’obtenir un financement au moins partiel des dépenses d’hospitalisation à l’étranger auprès des assurances et des familles, tout en demandant aux postes consulaires de négocier les tarifs annoncés par les établissements hospitaliers à l’étranger.

A noter que la prise en charge des frais d’hospitalisation à l’étranger permet, dans certains cas, de diminuer les dépenses de rapatriements, en évitant une évacuation sanitaire par avion médicalisé.

- Subventions à des organismes d’assistance

Dotation en LFI 2011 : 0,10 M€

Consommation AE : 0,06 M€

Consommation CP : 0,06 M€

Certaines associations œuvrant en France apportent une assistance aux Français de l’étranger, en appui ou en complément des actions du ministère des Affaires étrangères et européennes. En 2011, les organismes suivants ont reçu un soutien financier pour un montant global de 68.600 € :

– la Fédération nationale des anciens combattants résidant hors de France (FACS) : 40.000 € ;

– la Fédération internationale des accueils français et francophones à l’étranger (FIAFE) : 3.600 € ;

– l’Association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale (APCARS) : 12.000 € ;

– le Comité d’Entraide aux Français rapatriés (CEFR) : 13.000 €.

S’agissant du CEFR, la subvention est versée par tranche chaque trimestre en fonction des activités du centre. En 2011, sur 13.000 €, 8.000 € ont été engagés et la tranche correspondant au dernier trimestre et au solde de la subvention a été versée début 2012.

Le reliquat a été redéployé.

- Caisse des Français de l’étranger

Dotation en LFI 2011 : 0,50 M€

Consommation AE : 0,80 M€

Consommation CP : 0,80 M€

La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 – article L.766-2-3 a instauré une aide à l’accès à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) : la 3e catégorie dite "aidée", qui a pour objet de permettre à nos compatriotes expatriés les plus démunis de bénéficier de la protection sociale de la CFE tout en s’acquittant d’une cotisation minorée. Le montant de la prise en charge de la cotisation des adhérents bénéficiant de cette aide est fixé à un tiers depuis la mise en place du dispositif. Le financement du dispositif est imputé sur le budget de l’action sanitaire et sociale de la CFE, qui jusqu’en 2010 était alimenté uniquement par le ministère des Affaires étrangères et européennes.

Conformément à l’article 140 de la Loi de Finances initiale pour 2011, l’État ne prend désormais en charge qu’une partie du coût des cotisations des Français de cette catégorie. A ce titre, le premier alinéa de l’article L.766-9 du code de la sécurité sociale a été modifié par cette loi pour que le budget de l’action sanitaire et sociale soit financé « par la Caisse des Français de l’étranger et par un concours de l’État ».

En 2011, 0,80 M€ a été décaissé et réparti de la manière suivante :

– 0,26 M€ pour le solde 2010 ;

– 0,09 M€ au titre de l’année 2011, qui complète l’avance de 0,41 M€ versée fin 2010, pour atteindre le montant de 0,5 M€ inscrit en loi de finances ;

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222 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

– 0,45 M€ au titre d’une avance pour 2012.

0,5 M€ a donc été versé en tout au titre de l’année 2011, conformément au montant inscrit en loi de finances.

- Subventions aux sociétés de bienfaisance à l’étranger

Dotation en LFI 2011 : 0,40 M€

Consommation AE : 0,52 M€

Consommation CP : 0,52 M€

Partenaires indispensables de l'action de l’État en faveur de nos compatriotes les plus démunis à l'étranger, les sociétés de bienfaisance, dont certaines gèrent par exemple des maisons de retraite et des dispensaires, jouent un rôle précieux et complémentaire de nos consulats. C’est à ce titre que leur sont octroyées des subventions.

En 2011, la dotation initialement prévue (0,4 M€) a été abondée par redéploiement à partir de la dotation prévue pour les Centres médico-sociaux (CMS) pour atteindre 0,45 M€. Ce montant a été réparti entre 97 SFB. Les principales zones concernées par cette mesure sont l’Union Européenne (31 SFB pour 0,12 M€), l’Afrique du Nord (14 SFB pour 0,13 M€) et l’Afrique zone CFA (10 SFB pour 0,06 M€).

Des erreurs d’imputation à hauteur de 0,07 M€ portent artificiellement le chiffre du consommé 2011 dans Chorus à 0,52 M€.

- Emploi et formation professionnelle

Dotation en LFI 2011 : 0,77 M€

Consommation AE : 0,68 M€

Consommation CP : 0,68 M€

Consommation au titre de l’emploi : 0,5 M€.

Consommation au titre de la formation professionnelle : 0,1 M€.

Soit un total de 0,6 consommé.

Les crédits 2011 ont permis aux comités consulaires pour l’emploi et la formation professionnelle :

– de placer 3 201 Français en emploi et stages (241) pour un coût moyen de 223 € par placement ;

– de dispenser une formation professionnelle ou de remise à niveau à 194 Français, le plus souvent au profit de jeunes en situation de recherche d’insertion professionnelle en Afrique (Alger, Casablanca, Tunis, Bamako, Dakar et à Madagascar).

De nombreux comités consulaires, sous l’impulsion de la DFAE, ont externalisé leurs activités et s’appuient désormais sur les chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger (16) ou sur des associations qui œuvrent dans ce domaine (6). Les autres sont gérés par les consulats (8).

Les dépenses imputées sur le budget du ministère des Affaires étrangères et européennes constituent une contribution au financement au dispositif d’aide à l’insertion à l’emploi de nos compatriotes de l’étranger.

Ainsi, plusieurs partenaires participent également au financement :

– Le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, à travers un marché public conclu avec l’AFPA pour venir en aide au public fragile de l’État, dont les Français de l’Étranger pour un montant maximum de 0,9 M€ par an. Elle permet à nos compatriotes de bénéficier de formations qualifiantes dispensées en France (60 personnes entrées en formation en 2010/2011). Les bénéficiaires de ce dispositif sont les Français d’Afrique hors Maghreb (27, soit 61,4 %), du Maghreb (15, soit 34,1 %) et d’Europe (2, soit 4,5 %).

– Les chambres de commerce et d’industrie et les associations réalisent des recettes dans le cadre de leurs activités de placement auprès des entreprises, Ces recettes, affectées au fonctionnement de cette activité, se sont élevées à 0,65 M€ en 2011.

Une erreur d’imputation majore artificiellement la consommation des crédits d’intervention de la ligne budgétaire « emploi et formation professionnelle » de 0,01 M€.

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PLR 2011 223

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

- Centres médico-sociaux (CMS)

Dotation en LFI 2011 : 0,28 M€

Consommation AE : 0,12 M€

Consommation CP : 0,12 M€

15 CMS ont bénéficié en 2011 d’un appui du Département en fonctionnement et/ou en personnel : Abidjan, Pékin, Tananarive, Moroni, gérés directement par le poste ; Bujumbura, Conakry, Cotonou, N’Ndjamena, Malabo, Niamey, Ouagadougou, et Yaoundé, Bamako, Bangui, Brazzaville, gérés par une association de droit local.

Les subventions accordées ont permis la prise en charge de loyers, l’achat de petits matériels médicaux, de médicaments, mais aussi de certains équipements lourds comme par exemple un respirateur et un appareil électrogène à Ouagadougou ou un appareil de radiologie à Niamey. Elles permettent également de diversifier l’aide médicale (kinésithérapie, aide psychologique, missions dans le pays etc.).

En exécution, le montant des crédits alloués aux centres médico-sociaux (CMS) a légèrement baissé en 2011 par rapport à 2010 (0,15 M€ en 2011 contre 0,16 M€ en 2010 (soit -6,35 %). Ceci s’explique techniquement et en partie par les éléments suivants :

– envoi de dossiers hors délai, incomplets / présentant des chiffres incohérents ;

– constat d’un excédent de trésorerie de l’année précédente.

Les crédits non utilisés ont été redéployés au profit des sociétés de bienfaisance.

Des erreurs d’imputation pour un montant de 0,03 M€ minorent artificiellement la consommation des crédits pour les CMS au titre de 2011.

- Adoption internationale

Dotation en LFI 2011 : 0,2 M€

Consommation AE : 0,19 M€

Consommation CP : 0,19 M€

Une partie de ces crédits (0,18 M€) a été attribuée, via des subventions, à des organismes autorisés pour l’adoption (OAA), dont les plus importantes ont donné lieu à des conventions d'objectifs et de moyens destinées à favoriser leur mutualisation pour leur fonctionnement, leurs programmes de formation, le développement des actions de coopération dans les pays d’origine, leurs missions exploratoires dans des pays d’origine à potentiel, etc.

L'autre partie de ces crédits (0,03 M€) a été versée, sous forme également de subvention, au Service Social International à Genève (SSI), dans le cadre d’une convention triennale passée entre la DFAE et cette organisation non gouvernementale internationale pour la part de ses activités liées directement à l'adoption internationale et la protection de l'enfance privée de famille.

Une erreur d’imputation entre la ligne d’activité « adoption internationale » du T3 et celle du T6 a minoré par erreur la consommation des crédits à 0,19 au lieu de 0,21 M€.

- Subventions au titre de la réserve parlementaire

Dotation en LFI 2011 : 0,49 M€

Consommation AE : 0,42 M€

Consommation CP : 0,42 M€

La différence entre la dotation et la consommation provient de plusieurs subventions qui n’ont pas été affectées ou de projets qui ont avorté après délégation, suscitant des remontées de fonds libres non utilisés avec accord des parlementaires concernés.

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224 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION n° 02 : Accès des élèves français au réseau AEFE

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 119 000 000 119 000 000 117 835 831 117 835 831

Crédits de paiement 119 000 000 119 000 000 117 835 831 117 835 831

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 119 000 000 117 718 831 119 000 000 117 718 831

Transferts aux autres collectivités 117 000 117 000

Le total des crédits déclinés ci-dessous présente une différence avec le tableau situé en en-tête de titre du fait d’erreurs d’imputation.

- Aide à la scolarité : Bourses scolaires – prise en charge des frais de scolarité

Dotation en LFI 2011 : 119 M€

Consommation AE : 117,72 M€

Consommation CP : 117,72 M€

Évolution du nombre de bénéficiaires

Les données enregistrées pour les années scolaires 2011 du rythme sud et 2011/2012 du rythme nord cumulées (données de mars 2012) conduisent aux constats suivants :

– 24 700 bourses scolaires attribuées dans toutes les classes pour 29 900 demandes.

Le nombre de bourses scolaires est en hausse par rapport à celui enregistré l’année précédente (+5,7 %), en raison notamment de la très forte croissance du nombre de bourses accordées à des élèves de lycée (+17 %). Cette augmentation est la conséquence du plafonnement opéré en matière de prise en charge, comme le montre le fait que le nombre de boursiers dans les classes de lycée était en baisse les années précédant la mise en place du plafonnement.– 7 860 prises en charge attribuées pour 9 230 demandes.

Le nombre de PEC attribuées est en hausse de 6,3 % par rapport à l’année dernière (à périmètre d’application constant).

Elèves français Bourses scolaires PEC % total d’élèves

français aidés

Classes non ouvertes à la PEC

(maternelle-3e)

96.040 21.400 22 % - - 22 %

Classes ouvertes à la PEC

(2nde – terminale)

18.240 3.300 18 % 7.860 43 % 61 %

TOTAL 114.280 24.700 21,6 % 7.860 4,3 % 28,5 %

S’agissant de la charge de travail pour les postes consulaires et pour l’Agence, il convient de relever que le nombre de demandes est passé de 26.330 en 2007/2008 à 39.130 en 2010/2011, soit une augmentation de près de 50 %.

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PLR 2011 225

Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

Évolution budgétaire

Le coût de l’aide à la scolarité a été contenu en 2011 grâce au plafonnement des frais de scolarité pris en charge dans les classes de lycée au niveau des tarifs 2007/2008, conformément au décret n°506-2011 du 9 mai 2011. Ainsi, cette mesure a permis d’économiser près de 400.000 € en 2011.

Une dépense supplémentaire de 1,32 M€ a été constatée en raison d’un taux de change de l’euro en monnaie locale défavorable au moment du paiement des subventions aux établissements.

La répartition de la dotation budgétaire entre bourses scolaires et prise en charge a été la suivante :

Montant Proportion

Bourses scolaires 84 018 831 € 71 %

PEC 33 700 000 € 29 %

Total 117 718 831 € 100%

ACTION n° 03 : Instruction des demandes de visa

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 39 682 771 3 900 000 43 582 771 42 437 082 1 772 955 44 210 037

Crédits de paiement 39 682 771 3 900 000 43 582 771 42 437 082 1 772 997 44 210 079

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 754 109 754 119

FDC et ADP prévus 3 000 000 3 000 000

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 018 846 1 018 878

FDC et ADP prévus 900 000 900 000

(Investissement et fonctionnement)

Consommation AE : 1,77 M€

Consommation CP : 1,77 M€

Les crédits du fonds de concours Fonds européen pour les Frontières extérieures ont été utilisés dans deux domaines principaux :

– la rénovation des services des visas (titres 3 et 5) ;

– la lutte contre la fraude documentaire (stages, levées d'actes, missions) et le contrôle des prestataires par le biais de missions (titre 3).

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226 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les dépenses afférentes à ces deux domaines font en majorité partie de projets du Fonds européen pour les Frontières extérieures et seront proposées en remboursement à la Commission européenne à concurrence de 50 % au vu des factures produites.

Les dépenses de fonctionnement couvrent les dépenses en administration centrale, les frais de voyage et missions ainsi que des frais d’honoraires et de levées d’actes et, pour partie, la rénovation des services des visas. En administration centrale, la consommation 2011 s’élève à 0,094 M€. Le montant délégué aux postes s’élève à 1,67 M€ et a été consommé dans sa quasi-totalité.

Toutefois, l’enveloppe Voyages et Missions (VEM) de la Mission pour la politique des visas a été ré abondée à hauteur de 0,04 M€ dans le cadre des stages de formation pour la lutte contre la fraude documentaire. Cette dépense n’est pas comptabilisée dans les dépenses de fonctionnement de l’action 3, mais elle est prise en compte dans la catégorie « Fonctionnement courant de la DFAE ».

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PLR 2011 227

Français à l’étranger et affaires consulaires

OPÉRATEURS Programme n° 151

OPÉRATEURS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

Réalisation 2010 (RAP 2010) LFI 2011 Réalisation 2011

Nature de la dépense Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Subventions pour charges de service public (titre 3-2)

4 201 4 201

Dotations en fonds propres (titre 7-2)

Transferts (titre 6) 107 921 615 107 921 615 119 000 000 119 000 000 117 720 000 117 720 000

Total 107 921 615 107 921 615 119 000 000 119 000 000 117 724 201 117 724 201

Pour mémoire, les crédits de transfert correspondent aux versements de la part du programme 151 à l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE) au titre des bourses et de la prise en charge des frais de scolarité. L’ensemble des financements de l’État destinés à l’AEFE est retracé dans la présentation détaillée de l’opérateur qui est rattaché au programme 185.

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228 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Avertissement

Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.

L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.

Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT

Instruction des demandes de visas

Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger

Accès des élèves français au réseau AEFE

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

FRANÇAIS À L'ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES

VIE POLITIQUE, CULTURELLE ET ASSOCIATIVE

MISSION ADMINISTRATION GENERALE ET TERRITORIALE DE L’ETAT

INTERIEUR

VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS

Intitulé de l’action LFI 2011 Crédits directs

y.c. FDC et ADP

LFI 2011 après

ventilation interne

LFI 2011 après

ventilation externe

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 184 901 680 184 901 680 258 512 439

Accès des élèves français au réseau AEFE 119 000 000 119 000 000 119 000 000

Instruction des demandes de visa 43 582 771 43 582 771 70 897 061

Total 347 484 451 347 484 451 448 409 500

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PLR 2011 229

Français à l’étranger et affaires consulaires

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 151

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »

Avertissement

Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion.

Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE

Exécution 2011 CP

Ventilation interne

Intitulé de l’action

Dépenses directes (au sein du programme)

Exécution 2011 après

ventilation interne

Écart à la prévision

2011

Écart à l’exécution

2010

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

193 810 966 0 193 810 966 +8 909 286 +5 084 446

Accès des élèves français au réseau AEFE 117 835 831 0 117 835 831 -1 164 169 +9 914 216

Instruction des demandes de visa 44 210 079 0 44 210 079 +627 308 +183 886

Total 355 856 876 0 355 856 876 +8 372 425 +15 182 548

ANALYSE DES RÉSULTATS

Sur le programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires », l’écart entre la prévision de la LFI 2011 (347,5 M€) et l’exécution 2011 (355,9 M€) après ventilation interne, est de 8,4 M€.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE

Ventilation externe

Exécution 2011 après

ventilation externe

Intitulé de l’action Exécution 2011 après

ventilation interne

(entre programmes) Dépenses complètes

Écart à la prévision

2011

Écart à l’exécution

2010

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

193 810 966 +90 282 921 284 093 887 +25 581 448 -35 354 356

Accès des élèves français au réseau AEFE 117 835 831 0 117 835 831 -1 164 169 +9 914 216

Instruction des demandes de visa 44 210 079 +29 237 782 73 447 861 +2 550 800 -12 391 813

Total 355 856 876 +119 520 703 475 377 579 +26 968 079 -37 831 953

Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de

polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes -119 520 703

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État »)

-120 520 703

Vie politique, cultuelle et associative (Mission « Administration générale et territoriale de l’État »)

+1 000 000

Modalités de déversement

Les mêmes règles de déversement ont été appliquées en LFI en 2011 et en exécution.

Le programme « Action de la France en Europe et dans le monde » comprend deux actions de soutien à l’ensemble des actions des autres programmes du MAEE : l’action « Réseau diplomatique » et l’action « Soutien».

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230 PLR 2011

Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151 ANALYSE DES COÛTS

- Action «Soutien »

L’action «Soutien» totalise 265,9 M€. Ces crédits sont déversés différemment en fonction de leur nature :

- Crédits relatifs au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique (54,3 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit 29,6 % pour le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151).

- Crédits relatifs à la gestion des ressources humaines et à la formation (30,1 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit 30,5 % pour le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151).

- Crédits relatifs aux investissements, à l’équipement immobilier et à la sécurité (78,9 M€) : répartition au prorata des mètres carrés utilisés pour les frais de maintenance des sites parisiens et au prorata des «ETPT analytiques» pour les autres frais relatifs aux sites du réseau, soit 21,4 % pour le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151).

- Autres crédits de soutien (administration centrale, comptabilité, logistique diplomatique, soit 102,7 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» des quatre programmes du MAEE, soit 30,5 % pour le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151).

Au final, la totalité des crédits de l’action «Soutien» se répartit comme suit : 27,2 % sur le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151).

- Action «Réseau diplomatique»

La méthodologie d’identification et de ventilation des crédits de cette action sur les actions de tous les programmes du ministère a été améliorée en 2011, à la suite des travaux d’identification et de répartition de ces coûts menés auprès d’un échantillon représentatif de 24 pays et d’une représentation permanente du réseau ministériel.

L’action « Réseau diplomatique » totalise 521,1 M€, dont une quote-part des crédits de cette action (281,9 M€) est répartie comme suit :

– 160 M€ au titre des crédits de rémunération (personnel des services administratifs et financiers et des centres d’archives et de documentation des ambassades, conducteurs, personnel de sécurité, standardistes, personnel de service),

– 121,9 M€ au titre des crédits de fonctionnement support (loyers, charges de fonctionnement, système d’information et de télécommunications).

ANALYSE DES RÉSULTATS

Les dépenses par action du programme et leur lien avec l’activité et la performance font l’objet de commentaires dans la partie JPE du présent document.

Les dépenses par action du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » reçoit 120,5 M€ du programme 105 « action de la France en Europe et dans le monde », se décomposant de la façon suivante :

– 72,2 M€ sont issus de l’action « soutien » et répartis au prorata des ETP analytiques des actions du programme, à hauteur de 54,7 M€ sur l’action « offre d’un service public de qualité aux français de l’étranger » et de 17,5 M€ sur l’action « instruction de demandes de visas ».

– 48,25 M€ proviennent de l’action « réseau diplomatique » et sont répartis à concurrence de 36,5 M€ sur l’action « offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger et de 11,7 M€ sur l’action « instruction de demandes de visas ».

L’action « offre d’un service public de qualité aux français de l’étranger » représente, après répartition, 284,1 M€ dont 91,2 M€ provenant des actions de soutien du programme « action de la France en Europe et dans le monde ».

L’action « instruction de demandes de visas » représente, après répartition, 73,4 M€ dont 29,2 M€ provenant des actions de soutien du programme « action de la France en Europe et dans le monde ».

S’y soustraient en 2011, des déversements externes de 1 M€ à destination d’un programme de la mission « Administration générale et territoriale de l’État » : Programme 232 « Vie politique, culturelle, et associative ».

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PLR 2011 231

Français à l’étranger et affaires consulaires

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 151

COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE

Avertissement

La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.

L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir, à ce stade, qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.

Intitulé de l’action Exécution

2011 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

Exécution 2011

Écart à l’exécution 2010

Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

188 928 175 0 +79 632 765 268 560 940 -45 934 827

Accès des élèves français au réseau AEFE 47 030 379 0 0 47 030 379 -77 466 688

Instruction des demandes de visa 50 960 240 0 +25 826 553 76 786 793 -13 896 502

Total 286 918 794 0 +105 459 318 392 378 112 -137 298 017

Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes -105 459 318

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État ») -106 459 318

Vie politique, cultuelle et associative (Mission « Administration générale et territoriale de l’État »)

+1 000 000

ANALYSE DES COÛTS COMPLETS

Les coûts directs du programme comprennent des charges décaissées (personnel, fonctionnement, subventions, interventions) auxquelles ont été ajoutées les charges non décaissées calculées en fin d’exercice (dotations et reprises aux amortissements et provisions, charges à payer, charges constatées d’avance, etc.).

Les principaux postes de charges directes qui s’élèvent à 286,9 M€ en tout pour le programme « Français à l'étranger, affaires consulaires et sécurité des personnes », sont :

– Charges de personnel : 206,9 M€,

– Charges d’intervention (bourses, CCPAS, …) : 65 M€.

Les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour les dépenses complètes (LFI 2011 et exécution) et le calcul en coûts complets.

Par rapport aux dépenses complètes, les coûts complets, qui représentent pour l’ensemble du programme 392,7 M€, intègrent notamment les déversements du programme « Action de la France en Europe et dans le monde » avec leur propre quote-part de charges non décaissées. L’écart de 136,9 M€ à l’exécution 2010 est notamment dû à la très forte baisse des charges d’intervention d’une année sur l’autre.

Il est à noter également que le temps de travail de certains consuls (consulats généraux à gestion simplifiée et les consulats mixtes) dépasse parfois le strict cadre programme « Français à l'étranger et affaires consulaires». Néanmoins, ce temps consacré aux autres programmes n’a pas été chiffré dans cette analyse.

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PROGRAMME 332

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PLR 2011 233

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332

PROGRAMME 332

PRÉSIDENCE FRANÇAISE DU G20 ET DU G8

Bilan stratégique du rapport annuel de performances 234

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 236

Rappel de la présentation du programme 240

Objectifs et indicateurs de performance 242

Justification au premier euro 245

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234 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Jean-Baptiste MATTEI

Directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats

Responsable du programme n° 332 : Présidence française du G20 et du G8

La France a exercé, à compter du sommet de Séoul de novembre 2010, la présidence du G20 et, à partir du 1er janvier 2011, la présidence du G8. Cette double présidence a contribué de manière significative au rayonnement de notre pays dans le monde et à la promotion de son approche spécifique en matière de gouvernance mondiale. Les deux sommets qui en ont été les temps forts, du G8 organisé à Deauville les 26-27 mai, et du G20 organisé à Cannes les 3-4 novembre, ont bien compté parmi les évènements diplomatiques les plus importants de l’année 2011. Ils ont offert l’occasion à la France non seulement de faire valoir ses approches de fond sur les questions au cœur de l’actualité internationale, mais aussi de mettre en valeur nos savoir-faire les plus innovants.

Le sommet du G8 a permis d’apporter une réponse rapide et pertinente aux « printemps arabes ». Créé à cette occasion, le Partenariat de Deauville vise à accompagner la transition politique, sociale et économique en Tunisie, Égypte, Maroc, Jordanie et Libye. Il rassemble aujourd’hui ces pays, les membres du G8 ainsi que des pays du Golfe et la Turquie. Il s’appuie sur les organisations et institutions financières internationales. Il a également permis de traiter des sujets d’intérêt commun tels que l’Internet, avec l’organisation, pour la première fois, du forum e-G8 rassemblant les acteurs mondiaux du secteur à la veille du sommet, ou l’énergie nucléaire, alors que la catastrophe de Fukushima doit conduire à un renforcement de la sûreté nucléaire et que le site de Tchernobyl doit encore, grâce à l’impulsion du G8, être confiné. Enfin, le sommet de Deauville a permis de renforcer et de dynamiser le partenariat avec l’Afrique.

Le sommet du G20 a permis d’obtenir des résultats substantiels sur chacun des six grands chantiers de la présidence française. Un plan d’action pour la croissance et l’emploi a été adopté, qui doit conduire à une croissance forte, durable et équilibrée, et à la résorption des déséquilibres globaux, avec l’aide du Fonds monétaire international (FMI). Les réformes visant à mieux réguler le secteur financier ont été approfondies, tout comme les mesures pour lutter contre les juridictions non-coopératives. La réforme du système monétaire international a été lancée. Des avancées notables ont été obtenues pour remédier à la volatilité excessive des prix des matières premières, notamment pour renforcer la sécurité alimentaire. Le développement est désormais un sujet à part entière de l’agenda du G20. A Cannes, une liste de onze projets d’infrastructures régionaux prioritaires dans des pays en développement a été notamment publiée. Enfin, les chefs d’État et de gouvernement du G20 ont ouvert une réflexion sur la gouvernance internationale, qui débouche sur des processus de réforme d’organisations telles que le Conseil de stabilité financière (CSF) ou l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Les moyens financiers de cette double présidence sont ouverts au sein du programme 332 « présidence française du G20 et du G8 » qui a été spécifiquement créé au sein de la mission « Action extérieure de l’État » à titre temporaire pour 2011 et 2012.

Ce programme a été placé auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, qui dispose d’une grande expérience de gestion des évènements diplomatiques majeurs, une part des moyens étant déléguée aux ministères financiers, pour organiser au plan opérationnel les manifestations relevant de la filière « finances ».

Ce programme a été doté d’une enveloppe globale de près de 80 M€ en AE et CP, soit en AE 20 M€ en 2010 et 59,95 M€ en 2011, et en CP 10 M€ en 2010, 49,95 M€ en 2011, 19,99 M€ en 2012. Il couvre spécifiquement les dépenses liées à la préparation, l’organisation et le déroulement des deux sommets, à l’action diplomatique conduite en vue de leur tenue (notamment les déplacements du Président de la République auprès des États membres de chacun des groupes ou des entités associés), aux réunions relevant de la compétence du ministère des Affaires étrangères et européennes, à celles relevant des ministères financiers, ainsi que les dépenses interministérielles transversales, dites « biens collectifs ».

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PLR 2011 235

Présidence française du G20 et du G8

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 332

La création d’un programme spécifique pour la présidence française du G20 et du G8 avait pour objectif :

– une meilleure lisibilité, pour le Parlement, les services de l’État et les citoyens, des dépenses engagées ;

– une clarification des responsabilités de gestion à travers un programme unique à caractère interministériel ;

– une gestion plus efficace et un suivi rigoureux des crédits fondés sur la recherche d’économies d’échelle ou la mutualisation des dépenses, en particulier pour les dépenses interministérielles (site internet de la présidence).

Conformément aux dispositions du décret 2010-833 du 22 juillet 2010, le secrétariat général de la présidence française du G20 et du G8, instance interministérielle temporaire dotée d’une structure administrative légère, était chargé d’évaluer le coût des évènements, réunions et manifestations. La programmation des crédits par le chef de programme a été établie en étroite concertation avec ce Secrétariat général au sein du comité de gestion du P 332, et l’exécution a été conforme aux grandes ambitions affichées en matière de rigueur de gestion, puisque le P 332 n’a pas fait appel à des financements budgétaires complémentaires, et rendra, en fin d’exercice, un reliquat significatif.

Si l’abondance de l’actualité, en particulier les événements du « Printemps Arabe » lors du sommet de Deauville, ou son accélération avec le fort retentissement des événements liés à la crise financière au sommet de Cannes, ont contribué à amplifier le format de ces sommets, et donc leur coût, les règles très strictes fixées par la charte de gestion élaborée conjointement par les deux ministres et le secrétariat de la présidence Française du G8 et du G20 ont permis de contenir efficacement, tout au long de l’année, l’ensemble des autres dépenses. Ainsi, en dehors des sommets, et d’une réunion du G7 à Marseille en septembre, les réunions, préparatoires ou plénières se sont tenues à Paris, dans les centres de conférence des deux ministères.

Ce choix a permis, en suivant les préconisations réitérées de la Cour des comptes, et des Assemblées, d’importantes économies qui ont compensé, et au-delà, les dépassements constatés sur l’« événementiel ». Les efforts entrepris pour mobiliser des partenariats d’entreprises et du mécénat ont aussi contribué à éviter de devoir faire appel à des moyens budgétaires supplémentaires.

Il convient de souligner enfin que ce bilan financier n’a pas été obtenu en sacrifiant la qualité de l’organisation des sommets ou des groupes de travail, qui a été largement reconnue.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Réussir l’organisation de la présidence française des sommets du G20/G8

INDICATEUR 1.1 Niveau de satisfaction des personnes participant aux réunions organisées sous l’égide de la présidence française du G20 et du G8

OBJECTIF 2 Accroitre la notoriété de la France et de ses positions

INDICATEUR 2.1 Impact de nos présidences, mesuré par la fréquentation des sites internet G20/G8

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236 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011Consommation 2011

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

19 951 546 19 951 546 19 951 546 01 Organisation du sommet du G8 (nouveau) 31 357 714 31 357 714

25 000 000 25 000 000 25 000 000 02 Organisation du sommet du G20 (nouveau) 25 177 944 5 000 25 182 944

6 000 000 6 000 000 6 000 000 03 Activités diplomatiques préparatoires aux sommets du G20 et du G8 (nouveau)

1 215 421 216 468 1 431 889

2 000 000 2 000 000 2 000 000 04 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère des affaires étrangères et européennes (nouveau)

2 341 237 2 341 237

6 000 000 6 000 000 6 000 000 05 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (nouveau)

8 434 851 157 000 8 591 851

1 000 000 1 000 000 1 000 000 06 Activités interministérielles (nouveau) 2 859 302 2 859 302

Total des AE prévues en LFI 59 951 546 59 951 546 59 951 546

Ouvertures par voie de FDC et ADP +5 176 127 +5 176 127

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +15 689 019 +15 689 019

Total des AE ouvertes 80 816 692 80 816 692

Total des AE consommées 71 386 469 378 468 71 764 937

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PLR 2011 237

Présidence française du G20 et du G8

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 332

2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2011 Consommation 2011

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

16 955 901 16 955 901 16 955 901 01 Organisation du sommet du G8 (nouveau) 31 181 832 31 181 832

10 000 000 10 000 000 10 000 000 02 Organisation du sommet du G20 (nouveau) 13 190 433 5 000 13 195 433

8 000 000 8 000 000 8 000 000 03 Activités diplomatiques préparatoires aux sommets du G20 et du G8 (nouveau)

1 812 686 149 881 1 962 567

4 000 000 4 000 000 4 000 000 04 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère des affaires étrangères et européennes (nouveau)

2 172 878 2 172 878

7 000 000 7 000 000 7 000 000 05 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (nouveau)

10 551 170 157 000 10 708 170

4 000 000 4 000 000 4 000 000 06 Activités interministérielles (nouveau) 2 326 469 2 326 469

Total des CP prévus en LFI 49 955 901 49 955 901 49 955 901

Ouvertures par voie de FDC et ADP +5 176 127 +5 176 127

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +8 885 196 +8 885 196

Total des CP ouverts 64 017 224 64 017 224

Total des CP consommés 61 235 468 311 881 61 547 349

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238 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consommées en 2010 (*)

Ouvertes en LFI pour 2011

Consommées en 2011 (*)

Consommés en 2010 (*)

Ouverts en LFI pour 2011

Consommés en 2011 (*)

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 59 951 546 71 386 469 49 955 901 61 235 468

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

59 951 546 71 386 469 49 955 901 61 235 468

Titre 6. Dépenses d’intervention 378 468 311 881

Transferts aux autres collectivités 378 468 311 881

Total hors FDC et ADP 59 951 546 49 955 901

Ouvertures et annulations (*) +20 865 146 +14 061 323

Total (*) 80 816 692 71 764 937 64 017 224 61 547 349

(*) y.c. FDC et ADP

FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Nature de dépenses Ouvertes en 2010

Prévues en LFIpour 2011

Ouvertes en 2011

Ouverts en 2010

Prévus en LFI pour 2011

Ouverts en 2011

Dépenses de personnel 0 0

Autres natures de dépenses 5 176 127 5 176 127

Total 5 176 127 5 176 127

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PLR 2011 239

Présidence française du G20 et du G8

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 332

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

ARRÊTÉ DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/03/2011 15 689 019 8 885 196 0 0 0 0

OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

08/08/2011 0 1 905 930 0 1 905 930

11/08/2011 0 50 000 0 50 000

22/09/2011 0 1 622 078 0 1 622 078

10/11/2011 0 697 909 0 697 909

21/11/2011 0 150 000 0 150 000

26/12/2011 0 750 210 0 750 210

Total 0 5 176 127 0 5 176 127

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général 0 20 865 146 0 14 061 323 0 0 0 0

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240 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement

Dépenses directes Dépenses complètes

Coûts directs

Coûts complets

01 Organisation du sommet du G8 (nouveau) 31 357 714 31 181 832 31 181 832

02 Organisation du sommet du G20 (nouveau) 25 182 944 13 195 433 13 195 433

03 Activités diplomatiques préparatoires aux sommets du G20 et du G8 (nouveau)

1 431 889 1 962 567 1 962 567

04 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère des affaires étrangères et européennes (nouveau)

2 341 237 2 172 878 2 172 878

05 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (nouveau)

8 591 851 10 708 170 10 708 170

06 Activités interministérielles (nouveau) 2 859 302 2 326 469 2 326 469

Total 71 764 937 61 547 349 61 547 349

Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011

Action n°01 (43,70 %)

Action n°02 (35,09 %)

Action n°03 (2,00 %)

Action n°04 (3,26 %)

Action n°05 (11,97 %)

Action n°06 (3,98 %)

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PLR 2011 241

Présidence française du G20 et du G8

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 332

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Ce programme à caractère interministériel a été créé à titre temporaire pour 2011 et 2012 au sein de la mission « Action extérieure de l’État» du ministère des Affaires étrangères et européennes. Il regroupe les crédits de l’État destinés à financer la présidence du G20, à compter du sommet de Séoul de novembre 2010, et du G8, à partir du 1er janvier 2011. Il a été doté d’une enveloppe globale de 80 M€ en AE et CP :

– 62 M€ ont été prévus pour couvrir les dépenses d’organisation des deux sommets du G8 et du G20 par la France, l’action diplomatique conduite en vue de leur tenue (déplacements présidentiels, sherpas), ainsi que les réunions préparatoires organisées par le ministère des affaires étrangères et européennes ;

– 12M€ ont été délégués aux ministères financiers pour la prise en charge, conjointement avec les grandes institutions du secteur bancaire, des événements et manifestations relevant de la filière économie et finances ;

– 6 M€ correspondent aux dépenses transversales : fonctionnement du Secrétariat général des deux présidences, à l’exclusion des dépenses de personnel (mises à disposition temporaires), communication, biens collectifs.

Ces dotations ont été fixées en 2010, avant que soit connue la localisation et la date des deux grands sommets (Deauville en mai, Cannes en novembre) ni le contexte dans lequel ils allaient se dérouler, soit les événements du « printemps Arabe» pour le G8 et l’aggravation de la crise financière pour le G20. Or ces deux éléments sont déterminants pour le montant de la dépense.

Le dépassement du sommet de Deauville (11 M€ en AE et CP) a pesé en quasi-totalité sur l’exécution 2011. Les dépenses du sommet de Cannes, bien que beaucoup plus tardif (novembre 2011), ont pu être engagées pour 90 % sur la gestion 2011. Toutefois, les paiements du G20 n’ont pas dépassé 48 % du montant prévisionnel compte tenu des contraintes du calendrier de gestion.

Au total, les deux sommets ont représenté 56,53 M€ en engagements sur 2011 pour une ressource de 45 M€. Le dépassement de 11,53 M€ a été couvert pour moitié par les fonds de concours versés par le secteur financier (5,176 M€) et par les économies réalisées sur les autres actions (toutes activités préparatoires) tant sur les dépenses d’organisation des réunions (tenues en règle générale dans les centres de réunion ministériels avec des aménagements modestes) que les dépenses de déplacement, d’hébergement ou de restauration.

De fait, aucun complément budgétaire n’a été nécessaire en 2011 ni ne sera nécessaire en 2012. Au contraire, les économies, les fonds de concours et le mécénat devraient permettre de constater un excédent significatif.

RÉCAPITULATION DES ACTIONS

ACTION n° 01 : Organisation du sommet du G8

ACTION n° 02 : Organisation du sommet du G20

ACTION n° 03 : Activités diplomatiques préparatoires aux sommets du G20 et du G8

ACTION n° 04 : Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère des affaires étrangères et européennes

ACTION n° 05 : Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi

ACTION n° 06 : Activités interministérielles

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242 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Réussir l’organisation de la présidence française des sommets du G20/G8

INDICATEUR 1.1 : Niveau de satisfaction des personnes participant aux réunions organisées sous l’égide de la présidence française du G20 et du G8

(du point de vue de l’usager)

indicateur de la mission

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2011 Cible

PAP 2011

Niveau de satisfaction des personnes participant aux réunions organisées sous l’égide de la présidence française du G20 et du G8

% nc nc 80 nc 77 80

Commentaires techniques

CSA (Conseil Sondage Analyse) a réalisé une enquête auto administrée en ligne auprès de l’ensemble des personnes accréditées aux réunions ou sommets (participants et journalistes).

Source des données : des questionnaires comprenant plusieurs rubriques et une échelle de degré de satisfaction notée de 1à 5

Ces questions portent sur :

- les modalités d’accréditation à la manifestation ;

- la qualité de l’accueil, mesurée à partir de la disponibilité du personnel, le lieu du sommet et son cadre, le programme, le déroulé des sessions, l’aménagement des espaces, la signalétique, la qualité des réponses fournies aux demandes exprimées ;

- l’hébergement évalué en fonction de la qualité de la prestation et de l’accueil ;

- le site internet de la Présidence ;

- la traduction et l’interprétation ;

- les équipements techniques mis à disposition ;

- l’aménagement des salles de conférence et de travail ;

- l’aménagement du Centre de presse, et la qualité des supports remis aux journalistes ;

- les transports, la qualité des informations fournies pour l’accès, la fréquence, la facilité d’accès aux centres de conférence, de presse, des hôtels ;

- la qualité des supports de communication, livrets et cadeaux ;

- la restauration évaluée sur la base des horaires d’ouverture, de la qualité de l’alimentation et du cadre, de l’amabilité des personnels.

Sur cette base est calculé un indice de satisfaction noté sur 5.

Mode de calcul : perception par les participants de l’organisation de la présidence des diverses réunions (indice de satisfaction = cumul des notes constatées rapporté au nombre de questionnaires renseignés au cours de la présidence française sur l’ensemble des réunions et des sommets).

Explication des valeurs cibles : cet indicateur permet de connaître le degré de satisfaction des personnes participant aux réunions organisées par la présidence française du G20 et du G8. Le périmètre de cet indicateur concerne uniquement l’organisation matérielle des deux sommets et des réunions. L’évaluation concernant le contenu des réunions n’est pas prise en compte.

L’indice global, soit 77 %, agrège le taux de satisfaction de chaque réunion, pondéré par son importance relative, mesurée à partir du coût budgétaire.

L’objectif qui avait été ciblé pour la présidence française des sommets G20 G8, soit un indice global de satisfaction supérieur à 4/5, soit 80 %, était ambitieux. Il a été effectivement atteint pour le sommet du G8 tenu à Deauville les 26 et 27 mai (80 % de satisfaits) et approché de prés (75 % de satisfaits) pour l’organisation du sommet du G20 à Cannes les 3 et 4 novembre.

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PLR 2011 243

Présidence française du G20 et du G8

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 332

ANALYSE DES RÉSULTATS

Les manifestations les plus appréciées sont les sommets G20 et G8. Ces deux sommets se sont tenus sans que l’on puisse noter d’incidents comparables à ceux qui avaient émaillé les réunions précédentes, notamment les violences aux biens ou aux personnes :

– le sommet de Deauville recueille une note globale de 80 % de satisfaction. Cet avis est partagé par les délégués (82 % globalement satisfaits) et les journalistes (79 % satisfaits) ;

– le sommet de Cannes recueille pour sa part 75 % des suffrages, en raison d’une appréciation un peu plus réservée par les journalistes (73 %) que par les délégués (81 %), ce qui reste néanmoins très proche de l’objectif.

On peut considérer que l’aménagement d’un important centre de presse sur le parking de l’hippodrome de Deauville, représentant l’un des postes budgétaires les plus importants de ce sommet, a été apprécié par les journalistes, qui n’ont pas observé pareil effort spécifiquement tourné vers la presse à Cannes, où il a été possible d’utiliser les ressources préexistantes du Palais des festivals.

Pour les deux sommets, les points forts qui ont été relevés portent sur l’accueil (89 % et 78 %) la restauration (89 % et 75 %), les équipements mis à disposition des participants (79 % de satisfaits sur les deux sommets). Les points les plus réservés sont l’hébergement (56 % pour les deux sommets) et les transports (45 % et 40 %). Sur ces deux points, qui ont un impact important à la baisse sur le taux global, il faut souligner que l’appréciation concerne d’avantage les infrastructures de transport et d’hébergement propres à la ville accueillant la réunion, que l’efficience ou la pertinence des moyens spécifiquement mis en œuvre pour l’hébergement ou l’organisation des déplacements induits par les sommets.

Pour les autres réunions (ministérielles Affaires étrangères et Finances), le nombre de participants satisfaits est moins élevé (46 et 68 % globalement). Là aussi, les points forts sont la restauration (61 et 60 %) et l’accueil (56 et 83 %) ainsi que les équipements mis à disposition (62 % et 71 %). L’appréciation sur les transports et l’hébergement est également mitigée (42 et 63 %).

Il convient de relever que les questionnaires ont été remplis pour les ¾ par les journalistes qui, le plus souvent (c'est-à-dire pour 3 des 4 réunions, à l’exception de la ministérielle Finances), expriment une opinion moins favorable que celle des délégués. Cette plus forte présence des journalistes dans les réponses s’explique par le fait que les enquêteurs du CSA avaient principalement accès aux salles où étaient présents ces derniers, et ont eu moins de facilités pour distribuer et expliquer les questionnaires aux délégués.

OBJECTIF n° 2 : Accroitre la notoriété de la France et de ses positions

INDICATEUR 2.1 : Impact de nos présidences, mesuré par la fréquentation des sites internet G20/G8 (du point de vue du citoyen)

Unité 2009 Réalisation

2010 Réalisation

2011 Prévision PAP 2011

2011 Prévision mi 2011

2011 Réalisation

2011 Cible

PAP 2011

Impact de nos présidences, mesuré par la fréquentation des sites internet G20/G8

Nombre nc nc 400 000 nc 476 040 400 000

Commentaires techniques

Source des données : un suivi régulier a été effectué par le Webmestre du site officiel de la présidence Française G20 et G8 sur le taux de fréquentation, à la demande du secrétariat général de la présidence française du G20 et du G8.

Mode de calcul : comptabilisation du nombre de consultations cumulées par mois sur le site de la présidence française du G20 et du G8 et du temps passé sur le site.

Explication des valeurs cibles : cet indicateur permet de connaître avec précision le nombre des visiteurs et le temps passé par les internautes sur les pages web du site.

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244 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

La mesure de la fréquentation du site devait permettre de refléter l’impact de la présidence française des G20 et G8. L’objectif de fréquentation cumulée des deux sites officiels de la présidence française des sommets G8 et G20 en 2011 était de 400 000 consultations par mois en moyenne.

ANALYSE DES RÉSULTATS

Les données chiffrées relevées au cours de la présidence française du G20 et du G8 ne correspondent pas aux chiffres prévus ou ciblés dans le PAP, soit un objectif de 400 000 visites par mois. En effet, il a été décidé d’ouvrir un site unique traitant à la fois du G8 et du G20 et non un pour chaque présidence comme envisagé dans un premier temps. De plus, ce site a été conçu comme un portail permettant, en plus de fournir des informations de base, d’orienter les internautes vers les nombreux autres sites traitant dans le détail de ces questions.

D’une façon générale l’importance de l’actualité renforçant encore le retentissement déjà considérable en temps normal des sommets a conduit à une très large diffusion des informations, et à une dissémination des données sur l’ensemble du réseau internet, et plus largement, dans tous les médias. De plus des sites internet spécifiques ont été ouverts pour certaines réunions ministérielles (Économie et finances, Coopération). Enfin, le site de la présidence de la République a également offert une très large couverture de la problématique des sommets.

Au total, le portail G8/G20 mis en place au secrétariat général début janvier 2011 a reçu au cours de l’année 476 040 visites en moyenne mensuelle. Chaque visiteur a vu en moyenne 3,06 pages et y a passé 2 minutes 46 secondes. 1 457 469 pages ont été consultées au total.

Pendant les sommets, la fréquentation du site s’est accélérée : ainsi, sur la période du sommet du G8, (15 jours du 19 mai au 2 juin), 82 249 visiteurs ont vu 270 140 pages, passant sur le site 2 minutes 35 en moyenne. Pour le sommet du G20 le nombre des visiteurs passe à 140 291, consultant 370 897 pages pour un temps moyen de 2 minutes 47.

Près de la moitié des visiteurs sont français (219 492 visites), suivis par 35 803 américains, 23 842 britanniques, 18 878 allemands, 17 554 italiens, 16 678 canadiens, 15 025 belges, 12 339 japonais, 7 933 suisses et 7 807 russes.

Ce site a été accompagné d'ouvertures de comptes sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. En décembre 2011, le nombre d’internautes abonnés représentait 1343 « fans » sur Facebook et 4 702 « followers » sur Twitter. Sur ces réseaux sociaux, la progression des communautés Twitter et Facebook a été constante tout au long de l’année. Deux pics ont été enregistrés pendant les sommets, notamment grâce à la publication sur Twitter de live-tweets (publication de messages et de photos décrivant les évènements en temps réel) très appréciés tant par la presse que par l’ensemble des utilisateurs intéressés par les thématiques du G20 et du G8.

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PLR 2011 245

Présidence française du G20 et du G8

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 332

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI Consommation

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

19 951 546 19 951 546 16 955 901 16 955 901 01 Organisation du sommet du G8 (nouveau) 31 357 714 31 357 714 31 181 832 31 181 832

25 000 000 25 000 000 10 000 000 10 000 000 02 Organisation du sommet du G20 (nouveau) 25 182 944 25 182 944 13 195 433 13 195 433

6 000 000 6 000 000 8 000 000 8 000 000 03 Activités diplomatiques préparatoires aux sommets du G20 et du G8 (nouveau)

1 431 889 1 431 889 1 962 567 1 962 567

2 000 000 2 000 000 4 000 000 4 000 000 04 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère des affaires étrangères et européennes (nouveau)

2 341 237 2 341 237 2 172 878 2 172 878

6 000 000 6 000 000 7 000 000 7 000 000 05 Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (nouveau)

8 591 851 8 591 851 10 708 170 10 708 170

1 000 000 1 000 000 4 000 000 4 000 000 06 Activités interministérielles (nouveau) 2 859 302 2 859 302 2 326 469 2 326 469

Total des crédits prévus en LFI 59 951 546 59 951 546 49 955 901 49 955 901

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP 0 +20 865 146 +20 865 146 0 +14 061 323 +14 061 323

Total des crédits ouverts 0 80 816 692 80 816 692 0 64 017 224 64 017 224

Total des crédits consommés 71 764 937 71 764 937 61 547 349 61 547 349

Crédits consommés - crédits ouverts 0 -9 051 755 -9 051 755 0 -2 469 875 -2 469 875

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

PASSAGE DU PLF À LA LFI

Un amendement gouvernemental à caractère général destiné à gager les ouvertures de crédits opérées lors de la discussion de la 2e partie du projet de loi de finances 2011 a été appliqué à l’ensemble du programme à hauteur de 0,08 % et entièrement imputé sur l’action 1 pour des montants de 48 454 € en AE et 44 099 € en CP, réduisant les crédits prévus en loi de finances à 18 998 832 € en AE et 16 152 205 € en CP.

MODIFICATIONS DE MAQUETTE

Le programme 332 a été créé en LFI 2011. Des reports de crédits de provenance des programmes 105 et 218 sont venus aborder la dotation LFI.

ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Ces fonds de concours proviennent de la Société Générale (50 000 €), de la Caisse des dépôts et consignations (150 000 €) et surtout de la Banque de France pour 4 976 127 €. Une convention avec la Banque de France prévoyait

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246 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

en effet que la plus grande partie des événements relevant de la filière finances seraient organisés en commun et cofinancés à 50 %.

En plus de ces fonds de concours, on peut évaluer à plus de 2,2 M€ les participations « en nature » de diverses entreprises, grandes ou petites, au titre du mécénat, qui sont venues réduire d’autant la dépense publique, qu’il s’agisse de véhicules mis à disposition par les constructeurs, de gratuités sur la SNCF ou Air France, ou d’objets promotionnels (produits représentatifs de l’industrie française du luxe) qu’il est de tradition d’offrir aux délégations, et qu’il n’a pas été besoin d’acheter.

RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ

La réserve légale de précaution est de 5 % en 2011. Au total, la réserve légale initiale s’élève à 2 949 123 € en AE et 2 453 696 € en CP.

Le dégel de crédits s’élève à 2 949 123 € en AE (tamponné n°45). Il est intervenu le 28 octobre 2011 pour permettre l’engagement des dépenses liées à l’organisation du sommet du G20 à Cannes (3-4 novembre).

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PLR 2011 247

Présidence française du G20 et du G8

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 332

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

AUTORISATIONS

D'ENGAGEMENT CRÉDITS

DE PAIEMENT

AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*)

(E1) (P1)

80 816 692 64 017 224

AE engagées en 2011

Total des CP consommés

en 2011

(E2) (P2)

71 764 937 61 547 349

AE affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

(E3) (P3) = (P2) - (P4)

2 679 969

AE non affectées non engagées au 31/12/2011

dont CP consommés en 2011 sur engagements 2011

(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)

9 051 755 58 867 380

RESTES À PAYER

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 brut

(R1)

Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010

(R2)

3 357 565

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2010 net

CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs

à 2011

Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)

3 357 565 2 679 969 677 596

AE engagées en 2011

CP consommés en 2011 sur engagements 2011

Engagements 2011 non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)

71 764 937 58 867 380 12 897 557

Engagements non couverts par des paiements

au 31/12/2011

(R6) = (R4) + (R5)

13 575 153

Estimation des CP 2012 sur engagements non

couverts au 31/12/2011 (P5)

13 575 153

Estimation du montant maximal des CP

nécessaires après 2012 pour couvrir les

engagements non couverts au 31/12/2011

NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

(P6) = (R6) - (P5)

0

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248 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ANALYSE DES RÉSULTATS

La consommation de CP s’établit à 61 547 349 € en 2011, dont 2 679 969 € sur AE 2010 et 58 867 380 € sur AE 2011.

Les engagements non couverts en CP fin 2011 sont de 13 575 153 € et auront été intégralement réglés fin 2012, le P332 étant un programme temporaire.

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PLR 2011 249

Présidence française du G20 et du G8

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 332

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 : Organisation du sommet du G8

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 19 951 546 19 951 546 31 357 714 31 357 714

Crédits de paiement 16 955 901 16 955 901 31 181 832 31 181 832

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 19 951 546 31 357 714 16 955 901 31 181 832

Le montant prévu pour le sommet du G8 avait été initialement fixés à 20 M€ sur la base des coûts constatés précédemment pour des manifestations de même nature (réunions accueillant 8 délégations au niveau des chefs d’État), et en l’absence de décision sur le choix du lieu où il se déroulerait et d’informations précises sur l’ordre du jour et le format de la manifestation.

Les dépenses correspondant à ce type de manifestation sont directement liées au nombre de délégués et de journalistes accueillis puisque, outre le coût lié à la préparation et à l’organisation du sommet, les postes budgétaires sont notamment relatifs :

- au transport terrestre des délégations ;

- à leur hébergement et à leurs repas ;

- à l’interprétariat ;

- à la location des salles ;

- à celle des centres de presse ;

- à certaines dépenses de sécurité.

Or, l’actualité, riche du « printemps Arabe » conjugué aux élections en Afrique subsaharienne (Cote d’ivoire, Guinée, Niger…), a considérablement accru la dimension de ce sommet, qui a accueilli 25 délégations comptant plus de 1 300 représentants à Deauville début mai, saturant ainsi les 7 000 m2 du Centre International de Deauville (CID). Pour recevoir 3000 journalistes, en l’absence d’un local polyvalent assez vaste, il a été indispensable d’aménager un centre de presse sous forme d’une structure temporaire de 18 000 m2 sur le parking de l’hippodrome, à 800 mètres du CID. Cela a fortement renchéri les coûts, la dépense 2011 s’établissant à 31 357 714 € (engagements 2011), les paiements atteignant 31 181 832 €.

Compte tenu de la date d’organisation du sommet (27/28 mai), ces chiffres sont quasiment définitifs, la dépense totale devant se situer entre 31,4 et 31,5 M€.

L’essentiel du dépassement budgétaire constaté sur cette action (9,5 M€ sur 11,5 M€) est imputable à la seule construction du centre de presse, les autres dépassements provenant de l’évolution du format du sommet.

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250 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION n° 02 : Organisation du sommet du G20

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 25 000 000 25 000 000 25 182 944 25 182 944

Crédits de paiement 10 000 000 10 000 000 13 195 433 13 195 433

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 25 000 000 25 177 944 10 000 000 13 190 433

Comme pour Deauville, le sommet du G 20 a été budgété en 2010 en l’absence de précision sur son format et avant le choix du site de Cannes. Le chiffre de 25 000 000 € a été avancé sur la base des sommets antérieurs (OTAN à Strasbourg, Méditerranée en juillet 2008 au Grand Palais, G8 d’Évian en 2003).

De fait, la bonne configuration du site de Cannes devrait permettre de limiter le dépassement autour de 10 % de la dotation au maximum, malgré l’ampleur encore plus considérable de cette manifestation qui a accueilli 33 délégations comptant 1 100 délégués et 3 000 journalistes, dans le contexte difficile de la crise de la zone Euro.

A Cannes, le Palais des festivals a hébergé à la fois l’ensemble des réunions du G20, les sherpas, ainsi que le centre de presse et les salles de conférence de presse. La grande capacité hôtelière a permis aussi d’éviter la dispersion des participants (journalistes et délégués), ce qui a rendu inutile la mise en place de navettes entre les hôtels, le centre de conférence et le centre de presse.

La dépense à fin 2011 est de 25,178 M€ en AE et 13,19 M€ en CP. Compte tenu de la date tardive du sommet, des dépenses en AE sont encore attendues à hauteur de 2 M€ début 2012 (notamment les frais de vie remboursés aux intervenants sur les chantiers). Il restera à solder en CP sur le premier semestre 2012 les AE non couvertes, soit 14,3 M€.

L’économie de la construction d’un centre de presse spécialement dédié explique l’essentiel de la différence de coût avec le sommet de Deauville.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 5 000 5 000

La dépense imputée sur cette rubrique, pour un montant de 5 000 €, correspond au versement d’une contribution financière pour l’organisation d’un séminaire dans le cadre du G20.

Page 251: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 251

Présidence française du G20 et du G8

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 332

ACTION n° 03 : Activités diplomatiques préparatoires aux sommets du G20 et du G8

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 6 000 000 6 000 000 1 431 889 1 431 889

Crédits de paiement 8 000 000 8 000 000 1 962 567 1 962 567

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 000 000 1 215 421 8 000 000 1 812 686

Les dépenses de cette action sont destinées aux réunions diplomatiques préparatoires à la tenue des deux sommets du G20 et du G8, aussi bien à l’étranger qu’en France. Elles se sont révélées très inférieures au montant prévu.

Ces dépenses comportent la prise en charge :

– des frais de déplacements de la présidence de la République au titre de la présidence des sommets du G20 et du G8. L’enveloppe budgétaire prévisionnelle était fondée sur l’hypothèse d’un déplacement présidentiel dans chaque pays du G20. En réalité, ces déplacements ont été moins nombreux (Inde, Éthiopie, États-Unis, Turquie, Davos, Chine-deux fois-), ce qui minorera substantiellement la facture à régler à l’ETEC ;

– des frais occasionnés par l’invitation en France de personnalités qualifiées en vue d’échanges avec le président de la République pour la préparation des sommets. La principale dépense à ce titre a été financée par le mécénat, qui a financé l’essentiel du coût du « eG8 » sur les nouvelles technologies de la communication et de l’information tenu à Paris au moment du sommet de Deauville (évalué à 2 M€). La participation du P332 s’est limitée à 400 000€ pour la prise en charge des coûts de location (jardin des tuileries) ;

– des coûts des réunions des Sherpas, évalué à 1 400 000 €.

A fin 2011, la dépense pour cette action s’établit à 1 812 686 € en AE et CP, dont 380 797 € en AE pour 2010 et 1 431 889 € pour 2011 hors frais aériens. Le montant facturé en 2012 à ce titre par L’ETEC et Air France ne devrait pas dépasser 2 200 000 €, ce qui portera la dépense totale à un peu plus de 4 M€ au lieu des 10 M€ initialement prévus sur l’ensemble de l’exercice.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 216 468 149 881

Des délégations de crédits aux ambassades pour des dépenses liées aux déplacements présidentiels (précurseurs principalement) ont dans certains cas été comptabilisées par erreur dans Chorus comme des contributions à des tiers imputées sur le titre 6. Elles auraient du être imputées sur le titre 3.

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252 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION n° 04 : Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère des affaires étrangères et européennes

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 2 000 000 2 000 000 2 341 237 2 341 237

Crédits de paiement 4 000 000 4 000 000 2 172 878 2 172 878

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 000 000 2 341 237 4 000 000 2 172 878

Ces dépenses correspondent aux 41 réunions tenues en France ou, exceptionnellement, à l’étranger pour 5 d’entre elles, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères et européennes (26 au titre du G8 et 15 au titre du G20). Une très grande rigueur a été de mise pour l’organisation de ces réunions, localisées à Paris chaque fois que cela a été possible pour économiser les frais de déplacement, et dans les locaux du Centre de conférence du ministère (CCM), rue de la Convention, pour ne pas payer de frais de location de salles de réunion.

Les services gestionnaires du programme ont scruté de près chaque devis de restauration proposé par les traiteurs ayant un marché avec le ministère, et retenu systématiquement les formules les moins onéreuses. Quand il a été, exceptionnellement, indispensable de recourir à des prestataires extérieurs, ce fut à la condition que le tarif soit inférieur à celui de la prestation qui aurait été fournie au CCM. Il en a été de même pour les dépenses d’aménagement (équipements techniques et audiovisuel) ou de sécurité (contrôle d’accès).

En conséquence, la dépense s’établit, au 31/12/2011 à 2 341 237 € en AE et 2 172 878 € en CP et ne dépassera pas 2,5 M€.

Nombre de réunions AE (M€) CP (M€) AE (M€) CP (M€)

Réunions G 8 MAEE

Réunions G 20 MAEE

Total MAEE

26

15

41

7 000 000

7 000 000

2 500 000

2 500 000

ACTION n° 05 : Organisation de réunions relevant de la compétence du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 6 000 000 6 000 000 8 591 851 8 591 851

Crédits de paiement 7 000 000 7 000 000 10 708 170 10 708 170

Page 253: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

PLR 2011 253

Présidence française du G20 et du G8

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 332

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 000 000 8 434 851 7 000 000 10 551 170

Il s’agit des réunions organisées en France ou à l’étranger par le ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi pour la filière relevant de sa compétence. La dépense globale s’établit à 11,51 M€ en AE et CP pour 12 M€ prévus répartis de la façon suivante :

– au titre de la gestion 2010 : 3,14 M€ en AE et 0,94 M€ en CP sur le programme 218 ;

– au titre des gestions 2011 et 2012 : 8,37 M€ en AE et 10,57 M€ en CP (1 297,56 € en AE et CP sur la gestion 2012) sur le programme 332.

Ces crédits ont permis le financement de 26 réunions :

– 4 G20 Ministériels Finances (2 à Paris en février et en octobre et 2 à Washington en avril et septembre) ;

– 1 G7 ministériel à Marseille le 9 septembre ;

– 1 réunion des ministres des finances du Partenariat de Deauville à Marseille le 10 septembre ;

– 1 séminaire à Nankin, format G20 sur le système monétaire international ;

– 1 réunion des Ministres des finances et des ministres chargés du développement à Washington en septembre ;

– 2 réunions des sous ministres des finances à Paris (janvier et juillet) ;

– 2 réunions des " suppléants des suppléants " des ministres des finances du Partenariat de Deauville (les 28 et 29 juillet à Paris et le 8 septembre à Marseille) ;

– 14 conférences, séminaires ou réunions d'experts.

Dans le cadre d'une convention de financement, la Banque de France a participé à hauteur de 50 % au financement des réunions relevant de la filière finances organisées en commun. Cette participation a été rattachée par voie de fonds de concours pour un montant de 4,97 M€ en 2011, hors financements directs (0,29 M€).

Il convient enfin de signaler une erreur d’imputation budgétaire pour une dépense de 51 969,03 € en AE et CP. Cette dépense de frais de déplacements (indemnités passées par dépense de régie) a été réglée à tort les lignes du ministère de l’Économie du programme 332 alors qu’elle aurait du être imputée sur la ligne correspondante du programme 218.

Dépenses filière Finances Nombre de

réunions AE (M€) CP (M€)

Réunions Ministérielles "finances" G20/G7 8 9,63 9,63

Réunions des sous-ministres 2 0,47 0,47

Réunions des "suppléants des suppléants" Partenariat de Deauville

2 0,75 0,75

Réunions "finances" (réunions d'experts, conférences...) 14 0,11 0,11

Autres 0,55 0,55

TOTAL 26 11,51 11,51

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 157 000 157 000

Page 254: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · ainsi 38,2 % des moyens budgétaires affectés à l’action extérieure de l’État (en augmentation de 1,8 point par rapport à 2010) et environ la moitié

254 PLR 2011

Présidence française du G20 et du G8

Programme n° 332 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Des contributions financières ont été versées au titre de manifestations organisées par des tiers à hauteur de 0,16 M€ en AE et CP au titre de la gestion 2011. Une contribution de 0,09 M€ en AE et CP a été versée au titre de la gestion 2010 à partir du programme 218 sur lequel une action 06 « Présidence française du G8/G20 »avait été créée.

ACTION n° 06 : Activités interministérielles

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 1 000 000 1 000 000 2 859 302 2 859 302

Crédits de paiement 4 000 000 4 000 000 2 326 469 2 326 469

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 000 000 2 859 302 4 000 000 2 326 469

Il s’agit de dépenses interministérielles ou « biens collectifs » qui comprennent :

– le fonctionnement du Secrétariat général de la présidence française du G20 et du G8 ;

– la communication ;

– la création des sites internet de la présidence française du G20 et du G8 ;

– la scénographie des centres de conférences.

Les dépenses de fonctionnement du secrétariat général ne comprennent pas de dépenses de personnel (titre VI) puisque le Secrétariat général a été confié au chef du Protocole, assisté d’une équipe réduite de six fonctionnaires (un adjoint et cinq collaborateurs) mis à disposition par leurs administrations d’origine (affaires étrangères et européennes, justice, finances, intérieur).

La dépense attendue sera de 4 M€ au total.

Les principaux postes sont :

– l’aménagement des centres de conférence (1,83 M€ pour les deux télédiffuseurs hôte de Deauville et Cannes),

– la communication pour 1,62 M€. On notera à ce sujet que la dépense correspondant aux objets promotionnels (cadeaux et souvenirs offerts aux participants) ne dépasse pas 0,5 M€ en raison de l’importante participation en nature des entreprises mécènes, laquelle peut être valorisée à 2,2 M€ au total. Les dépenses de fonctionnement du Secrétariat général, à 0,3 M€ et le site internet à 0,25 M€ sont inférieurs aux prévisions initiales. Globalement, cette action contribue ainsi à hauteur de 2 M€ à la couverture des dépassements constatés sur les coûts des grands sommets.

CP (M€) « Biens collectifs » AE (M€)

2010 2011 2012

Fonctionnement SGPF 0,30 0,01 0,22 0,07

Communication 1,62 0,07 1,23 0,32

Site internet 0,25 0 0,25 0

Centre de conférences 1,83 0 0,62 1,21

Total 4 0,08 2,32 1,60