Kevin J. lindenmuth

RéaliseR son pRemieR

documentaiRe

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© 2011 Groupe Eyrolles pour l’édition en langue française.ISBN : 978-2-212-12831-4

introduction 6mode d’emploi 7

chapitRe 1 – tRouveR un suJet et un style 8Leçon 1 – Types de documentaires 10Leçon 2 – Choisir un sujet 14Leçon 3 – Identifier le public 16Leçon 4 – Mener l’enquête 18Leçon 5 – Choisir un style 24Leçon 6 – Écrire un scénario ou non 28Leçon 7 – Documentaire narratif ou non 30Leçon 8 – Anticiper 32Leçon 9 – Choisir un titre 34Leçon 10 – Découpage 36

chapitRe 2 – matéRiel et types de cassettes 40Leçon 11 – Caméras et pieds-caméras 42Leçon 12 – Équipement audio 46Leçon 13 – Éclairage 50Leçon 14 – Matériel de montage 54

chapitRe 3 – pRépRoduction 58Leçon 15 – Autofinancement ou investisseurs 60Leçon 16 – Prévendre à une chaîne de télévision 64Leçon 17 – Planifier le tournage 66Leçon 18 – Autorisations de filmer 68Leçon 19 – Assurer son film 70ÉTuDe De CAs – Élaboration du documentaire 72

Titre original en langue anglaise : The documentary moviemaking course© 2010 Quarto IncQuarto Publishing plc The Old Brewery 6 Blundell Street London N7 9BH

Illustrations : Kuo Kang Chen Iconographie : Sarah Bell Direction artistique : Caroline Guest Directeur de création : Moira Clinch © 2011 Groupe Eyrolles pour l’édition en langue française. ISBN : 978-2-212-12831-4Traduction : Agnès Poirier

Tous droits réservés. Toute reproduction est interdite sous quelque forme ou moyen que ce soit – graphique, électronique ou mécanique, y compris photocopie, enregistrement ou archive – sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

sommaire

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chapitRe 4 – touRnage 76Leçon 20 – Maximiser la valeur marchande 78Leçon 21 – Rester au cœur du sujet 80Leçon 22 – Mettre en scène 82Leçon 23 – Bande éléments 84Leçon 24 – Techniques de filmage 86Leçon 25 – Costumes, maquillage et accessoires 90Leçon 26 – Comment filmer des entretiens assis 92ÉTuDe De CAs – Tournage du documentaire 94

chapitRe 5 – montage et postpRoduction 98Leçon 27 – Décider de la durée 100Leçon 28 – Temps alloué au montage 101Leçon 29 – structurer son documentaire 102Leçon 30 – Classer les rushes 106Leçon 31 – Montage, par où commencer ? 108Leçon 32 – Faire le tri 110Leçon 33 – Transitions et effets spéciaux 112Leçon 34 – Musique et effets sonores 114Leçon 35 – soigner l’ouverture 116Leçon 36 – Génériques de début et de fin 118

chapitRe 6 – pRomotion et distRibution 120Leçon 37 – Bande-annonce 122Leçon 38 – Promotion sur Internet 124Leçon 39 – DVD et dossier de presse 126Leçon 40 – Festivals 128Leçon 41 – Chaînes de télévision 130Leçon 42 – Ventes de DVD 132Leçon 43 – Nouveaux médias 133ÉTuDe De CAs – Postproduction 134

glossaire 136bibliographie 140sites internet intéressants 141aux éditions eyrolles 142Remerciements 143

Tous les sujets sont intéressantsCes documentaires américains traitent de sujets très différents, artistiques, scientifiques et musicaux (de gauche à droite) : Crumb (1995), Une brève histoire du temps (1992) et Proceed and Be Bold (2008).

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Aujourd’hui, s’équiper en matériel vidéo de qualité est facile et peu coûteux : le rêve pour tout débu-tant en documentaire. Quiconque peut se rendre dans un magasin d’électronique et acheter de quoi faire un film. Le seul problème aujourd’hui est le choix. Difficile en effet de s’y retrouver dans la variété des produits proposés. N’achetez que ce dont vous avez besoin pour la production de votre film. Un documentaire ne nécessite que peu de matériel par rapport à un long-métrage de fiction. Concentrez-vous sur l’essentiel : la caméra, le pied-caméra, le son et l’éclairage.

Formats DVIl vous faudra tout d’abord choisir le format vidéo de votre film. Évitez les vieux formats analogiques car, d’ici quelques années, ils n’existeront plus. Tous les formats sont aujourd’hui en DV, numérique et vidéo, sur cassette ou sur carte mémoire. Avec le numérique, il n’y a pas de déperdition de qualité, ce qui signifie que vous pouvez enregistrer et copier à l’infini, la qualité de l’image et du son restera la même.

Même si les documentaires à gros budget se tour-nent toujours sur pellicule, il y a fort à parier qu’en ce qui vous concerne ce sont les formats de vidéo numérique SD, « définition standard », et HD, « haute définition », qui vous intéresseront. Ironie de l’histoire, si vous utilisez du film, il vous faudra le transférer en vidéo numérique au moment du montage.Le choix du format dépendra également du mode de diffusion de votre film. S’il s’agit de le proposer à une chaine de télévision puis de le vendre en DVD, vous pourrez choisir la définition standard. Celle-ci comprend Betacam numérique, DVCAM, DVCPRO et Mini-DV. Si, en revanche, vous prévoyez une sortie en salles, la haute définition s’impose.Prenez votre temps et comparez le matériel, mais surtout demandez-vous : « De quoi ai-je réellement besoin pour faire aboutir mon projet ? »

Matériel et types De cassetteschapitre 2

Voilà cinquante ans, réaliser un documentaire n’était possible que sur pellicule, un procédé très coûteux puisqu’il comprenait la location de la caméra, l’achat de la pellicule et le développement et étalonnage du film final. À l’époque, le matériel était très encombrant et nécessitait l’intervention de plusieurs personnes sur chaque machine, que ce soit pour faire le point ou pour enregistrer le son. Le plus inquiétant était évidemment qu’on ne pouvait voir les images qu’une fois le film développé, or cela pouvait prendre plusieurs semaines, voire des mois. La vidéo était déjà moins chère que le film, mais ce n’est que récemment qu’elle est devenue le support accepté pour les productions indépendantes.

soMMaire pagescaméras et pieds-caméras 42-45

équipement audio 46-49

éclairage 50-53

Matériel de montage 54-57

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Matériel et types de cassettes

> objectif> Choisir une caméra

ayant toutes les fonctions nécessaires pour filmer et produire le meilleur documentaire possible.

leçon 11 – caméras et pieds-camérasTrois questions clés détermineront votre choix de caméra : que voulez-vous filmer ? Où voulez-vous diffuser votre film ? Quel est votre budget et à quel matériel avez-vous accès le plus facilement ? La réponse à ces trois questions affectera la production de votre documentaire. Si vos images sont de mauvaise qualité, ce sera sans doute plus à cause de la caméra que de la cassette. Pour cette raison, évitez les caméras bon marché.

cassette ou disque dur ?Si votre budget est limité, vous filmerez probable-ment votre première production en Mini-DV, sous la forme de petites cassettes de 60 minutes. Pour une caméra de ce type, le prix minimum est d’environ 1 500 euros. Quand vous filmez en Mini-DV, assurez-vous de la régler sur le mode standard (SP, standard play, vitesse normale) et non sur le mode LP (long play, vitesse réduite), qui affecte la qualité de l’image et du son en raison du nombre réduit d’informa-tions enregistrées sur la cassette.Il existe également des caméras numériques qui enregistrent les images directement sur des cartes flash ou des disques durs. Cependant, rappelez-vous que leur capacité de stockage est limitée, en général à une heure. Quand le disque dur ou la carte flash est saturée, vous devez télécharger vos images sur un ordinateur ou un disque dur externe et réinitia-liser le support pour filmer de nouveau. Cela prend du temps et nécessite du matériel supplémentaire, à commencer par un ordinateur portable sur lequel télécharger les images au fur et à mesure de leur enregistrement. Une personne, en plus de l’opéra-teur, sera chargée de gérer le transfert des données et s’assurera que tous les fichiers sont bien sauve-gardés dans l’ordinateur portable. Si vous prévoyez de filmer un événement en direct qui risque de durer plusieurs heures, ce type de caméra n’est pas idéal. Cependant, il existe des caméras qui enregis-trent les images à la fois sur cassette et sur disque dur, un gain de temps et d’argent.

commandesLes fonctions essentielles de votre caméra doivent pouvoir être réglées de façon manuelle, notam-ment le point, l’exposition et les niveaux sonores. Il serait dommage d’être limité par les préréglages automatiques de votre caméra. Ils peuvent cepen-dant vous aider au début. Ainsi, quand vous faites le point sur la personne que vous interviewez, vous pouvez utiliser le point automatique avant de passer à la fonction manuelle, notamment pour réaliser des plans artistiques avec changement de point au milieu du plan. Autre exemple : montrer une fleur en gros plan et enchaîner sur la maison derrière sans perdre le point. Plus vous contrôlez l’image, meilleur sera votre film.La question du format de l’écran et celle de la vitesse de l’image sont également importantes. Beaucoup de caméras permettent de filmer en format large (16:9) ou en format télévision tradi-tionnelle (4:3). De même, la vitesse de l’image peut être modifiée. La vitesse de 30 images-seconde donnera un aspect vidéo à votre film, tandis que 24 images-seconde lui conféreront une apparence plus cinématographique.

> conseilBatteriesNotez combien de temps durent vos batteries. Il est toujours plus prudent d’avoir une paire de batteries de secours, toujours chargées. Vous pouvez aussi acheter un chargeur qui se branche sur secteur et recharge deux batteries en même temps.

Les fondamentauxLes trois composantes majeures de votre production sont la caméra, le pied-caméra et l’éclairage.

Les supports d’enregistrementLes formats actuels pour caméra sont (de gauche à droite) : carte mémoire SD, DVCAM et Mini-DV.

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Caméras et pieds-caméras

Caméra semi-professionnelle vues de gauChe et de droite

Caméra professionnelleLes caméras professionnelles comportent toutes des objectifs escamotables, des commandes manuelles facilement accessibles, une meilleure qualité vidéo et davantage de connexions audio. Elles sont également conçues pour être portées à l’épaule et assurent une meilleure stabilité d’image. Elles sont en général plus volumineuses que les caméras semi-professionnelles.

Micro caméra

Poignée

Objectif de base caméra et bouchon caméra

Bouton REC

Prise micro externe

Magasin à cassette

Viseur

caméra semi-professionnelle ou professionnelleUne caméra de type semi-professionnel est destinée aux professionnels et aux non-profes-sionnels. Elle comporte toutes les fonctions essen-tielles (mise au point, exposition, zoom et son) en commande automatique mais aussi en manuel pour davantage de précision. Ces caméras sont en général plus volumineuses que les caméras grand public.Aujourd’hui, les caméras pour amateurs et celles destinées aux professionnels de la télévision se ressemblent de plus en plus. De nombreuses émis-sions de télé-réalité, des documentaires et des séries télévisées sont filmés à l’aide de caméras semi-professionnelles, notamment lorsque le tour-nage requiert plusieurs caméras. N’oubliez pas cependant que leur utilisation nécessite des compétences et un certain talent. Un cameraman talentueux obtiendra de bien meilleures images avec une caméra de type semi-professionnel à 2 000 euros qu’un débutant avec une caméra à 60 000 euros.

> À retenir : caméras semi-professionnelles

> Réglage manuel du point, de l’exposition, de la lumière et du son.

> La plupart des caméras semi-professionnelles peuvent filmer en basse lumière et disposent d’une puce couleur pour une meilleure résolution.

> Les boutons de commande sont facilement accessibles pendant le filmage, notamment celui du zoom, à proximité de l’endroit où la main tient la caméra.

> Son : ces caméras possèdent à la fois un micro incorporé et une prise pour micro externe.

Moniteur de contrôle

Bague de mise au point manuelle

Commandes additionnelles de la caméra et viseur externe

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