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ב''הMagazine Judaïsme Nord Chabbath Métsora 04/04/2014 4 Nissan 5774

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ב''ה

Magazine Judaïsme Nord Chabbath Métsora

04/04/2014 4 Nissan 5774

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Magazine Edité par Judaïsme Nord Recueil d’articles publiés

sur Daf-Hagueoula.org et sur la version française de Chabad.org Tous les textes sont protégés par le copyright

Composition par Rav Eliahou Dahan Tous nos remerciements à Rav Emmanuel Mergui

rédacteur de la version française de Chabad.org

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Table des matières

Editorial ............................................................................................................................................... 5

Pessa’h – La Fe te des Enfants ............................................................................................................ 5

Il était une Fois ................................................................................................................................. 7

Se Re aliser Maintenant ! .................................................................................................................... 7

La Paracha en Bref .......................................................................................................................... 8

Réflexions sur la Paracha de la Semaine ............................................................................... 9

Traiter la Cause Une Volonte de Gue rir ............................................................................................ 9

Le Nom du Machiah Le Me tsora de la Maison de Rabbi ............................................................... 11

La Lumie re des Mitsvoth ................................................................................................................. 15

Le Midrash Raconte la Guéoula ............................................................................................... 17

De truire Pour Construire ................................................................................................................ 17

Fêtes Juives ...................................................................................................................................... 18

La Ve ritable Haggadah Est-ce Un Livre d’Histoire ? ...................................................................... 18

Saisons de l’âme ............................................................................................................................. 20

Le Nassi Du 1er au 13 Nissan ........................................................................................................... 20

Saisons de l’âme ............................................................................................................................. 21

La Be ne diction des Arbres Fruitiers en Fleurs Birkat HaIlanot ................................................... 21

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Editorial

Pessa’h – La Fête des Enfants

J’entends souvent dire à la période de la fête de

‘Hanoucca ou de Pourim que se sont « la fête

des enfants. » Je ne sais pas d’où vient cette idée

si répandue et quelle en est la source dans nos

textes. Il est vrai, cependant, qu’il est

recommandé, pendant ces deux fêtes, de faire

vivre à nos enfants ces événements d’une façon

toute particulière, mais la Torah nous impose, à

nous les adultes, de nous réjouir le jour de

Pourim autant que nos enfants, si ce n’est plus. Concernant ‘Hanoucca, même si la

coutume veut que les enfants aussi allument les bougies, la loi ne l’impose qu’aux

adultes.

En réalité, la fête des enfants, c’est la fête de Pessa’h. Nous ouvrons les festivités par le

Séder et la lecture de la Haggadah. Cette cérémonie est entièrement tournée vers les

enfants. Ainsi la Haggadah, qui signifie récit, vient de l’injonction faite par la Torah

dans le verset : « Véhigadta, et tu raconteras à ton fils. » La soirée est organisée sous

une forme d’échange de questions et de réponses entre le fils et le père.

L’enfant pose les quatre questions de Ma Nichtana et le père s’applique dans sa réponse

en faisant le récit, devant sa famille, de la sortie d’Égypte. Il adapte son discours au

niveau de l’enfant qui est en face de lui. Car il peut y avoir quatre types d’enfants, nous

dit-on dans la Haggadah.

La transmission aux générations suivantes est importante. Elle est indispensable. Cette

transmission de notre passé et de notre histoire est la garantie pour notre avenir.

Nous racontons à nos enfants les moments les plus tristes et les plus sombres de notre

histoire, mais nous leur disons surtout, ce soir, que Hachem nous a choisis pour

accomplir une mission, faire de ce monde une résidence pour D.ieu. C’est pourquoi

jamais Hachem ne nous laissa dans la détresse et il nous libéra des différents

oppresseurs.

Nous enseignons aussi, à nos enfants, l’importance de la reconnaissance. Nous devons

louer D.ieu pour les bienfaits qu’Il nous procure et pour les merveilles qu’Il nous fait

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vivre. Nous leur apprenons encore que Pessa’h n’est pas une fête du passé, mais

qu’aujourd’hui, « chacun doit se considérer comme sorti lui-même d’Égypte. »

En répondant aux questions de notre enfant, nous lui apprenons à répondre à celles

qui lui seront posées, plus tard, par d’autres.

Enfin, le récit de Pessa’h nous apprend – et je considère que c’est le plus important –

l’espoir.

En Égypte, nos mères ont enseigné l’espoir à leur époux et à leurs enfants. Elles ont, de

ce fait, donné naissance à la génération de la délivrance. Ces enfants ont constitué les

Tsivoth Hachem, l’armée d’Hachem. Ce sont eux qui ont reconnu, les premiers,

Hachem, notre D.ieu, au moment de la traversée de la Mer Rouge.

Profitons de ces derniers jours de Pessa’h – jours de la Traversée de la Mer Rouge et

de l’anticipation de la Guéoulah – pour enseigner l’espoir à nos enfants, pour leur

apprendre la Guéoulah et pour leur donner envie de Machia’h.

Alors, comme nous dit le Midrash, nos enfants seront les premiers à reconnaître notre

libérateur, Machia’h Tsidkénou.

Rav Eliahou DAHAN

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Il était une Fois

Se Réaliser Maintenant !

Rav Mordé’haï ‘Hachin – Président d’une des plus

grandes associations d’action sociale en Israël –

rendit visite, un jour, au Rabbi : « Il y a trente ans

que je dirige cette œuvre sociale. Je vous ai rendu

visite il y a vingt-cinq ans ; vous m’aviez alors fait

la remarque que toute entreprise était

dynamique et pleine de vitalité à ses prémices,

vous m’aviez alors béni pour que mes projets

trouvent le chemin de la réussite et aillent en prenant de l’ampleur jusqu'à la venue

de Machia’h. En effet, voila vingt-cinq ans que nous poursuivons fièrement notre

action. »

Le Rabbi répliqua aussitôt : « Oui, seulement Machia’h n’est toujours pas venu ! »

Le Rabbin dit : « Il viendra certainement ! »

« C’est bien ce qui est écrit dans notre Siddour – le rituel de prières. Mais quand

viendra-t-il ? » insista le Rabbi.

Rav ‘Hachin précisa : « Il est écrit (Psaumes 95 – 7) : ‘Aujourd’hui, si vous écoutez Sa

voix !’ »

« Espérons que cela se réalise avec l’aide de D.ieu. » lui dit le Rabbi. « Mais pourquoi

mettez-vous cela au conditionnel. Si Hachem y a mis une condition, c’est Son sujet.

Les Juifs, pour leur part, ne doivent pas fixer de conditions. C’est aujourd’hui que cela

doit se réaliser ! »

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La Paracha en Bref

Métsora Lévitique 14, 1 – 15, 33

La Paracha précédente (Tazria) a décrit les signes

caractéristiques du Métsora (« lépreux » au sens

biblique) : une personne affectée par une maladie

spirituelle qui le met en situation d’impureté rituelle. La

Paracha de cette semaine commence par le détail de la

procédure par laquelle le Cohen purifie le Métsora guéri.

Cette procédure implique : deux oiseaux, de l’eau vive

dans un vase d’argile, du bois de cèdre, un fil d’écarlate et

un bouquet d’hysope (une plante aromatique)

Une maison peut être affectée également d’une altération

« lépreuse » se manifestant sous la forme de taches d’un

vert ou d’un rouge foncés sur ses murs. Au terme d’un processus précis d’observation

qui peut durer jusqu’à dix-neuf jours, un Cohen détermine si la maison peut être

purifiée ou si elle doit être démolie.

L’impureté rituelle peut aussi être entraînée par des pertes, notamment séminales chez

un homme ou sanguines chez une femme. La purification impose alors l’immersion

dans un Mikvé.

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Réflexions sur la Paracha de la Semaine

Traiter la Cause

Une Volonté de Guérir

Lazer Gurkow

La Paracha Métsora développe les lois de la

Tsaarat (lèpre biblique). En quoi cette

affection de la peau particulière est-elle si

centrale dans les lois de la Torah ? Le Midrash

enseigne que parfois les maladies physiques

de l’homme sont des conséquences de ses

actions et que la lèpre est un signe de

médisance.

Le foyer, le vêtement et la peau

La lèpre peut apparaître sur la peau, les vêtements ou même sur les murs de la maison.

Le Midrash enseigne que la lèpre sur les murs est le premier signe de faute. Si nous

ignorons ce signe et continuons, la lèpre s’étend aux vêtements. Et si nous poursuivons

à ne pas la considérer, elle apparaît bientôt en infection de la peau.

Une question de choix

Une observation attentive de la Paracha jette la lumière sur un point intéressant. Dans

sa discussion sur la lèpre affectant les murs de la maison, la Torah déclare : « Il viendra

chez le Cohen ». À propos de celle de la peau, la Torah dit : « Il sera conduit chez le

Cohen ». L’implication en est que lorsqu’un malaise spirituel est négligé et qu’on le

laisse s’installer, nous nous y habituons bien vite et nous n’en sommes plus conscients.

C’est la raison pour laquelle les patients ne se rendaient pas chez le Cohen de leur

propre chef, mais qu’il fallait que des amis attentifs les y conduisent.

Quand la lèpre apparaît, un Juif recherche le Cohen et non le dermatologue. Les

dermatologues savent accéder au pouvoir divin de soigner les plaies physiques et guérir

les problèmes de peau. Ils peuvent soigner les symptômes, mais ne peuvent guérir la

cause. Le Cohen conseillera et guidera dans les voies de la Torah. Cela traite la cause et

guérit donc automatiquement la maladie.

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Moment de réflexion

Aujourd’hui nous ne pratiquons plus les lois de la lèpre puisque nous ne possédons ni

les rites du Temple ni ceux de la prêtrise. Si les symptômes de la lèpre ne sont plus

fréquents, ses causes ne sont encore que trop présentes. Encourager un ami à réfréner

la médisance ou accepter un tel conseil de nos propres amis est une tâche délicate. Et

pourtant, le but en vaut la peine, la cause en est cruciale et nous ne devons pas la

négliger.

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Le Rav Lazer Gurkov est le guide spirituel de la communauté Beth Tefilah de la ville de London,

Ontario au Canada. Conférencier émérite, il a disserté sur de nombreux sujets du Judaïsme et

ses articles ont paru dans de nombreuses publications.

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Le Nom du Machiah

Le Métsora de la Maison de Rabbi

Perfection totale et failles superficielles

Nos Sages demandent1 : « Quel est le nom de

Machia’h ? » et répondent : « le lépreux de la Maison

de Rabbi. »2 Cela est très difficile à comprendre. En

effet, Machia’h va initier le processus de la

Rédemption et est associé au summum de la vie et de

la vitalité. Comment son nom peut-il être lié à la lèpre

(Tsaarat) qui est identifiée à la mort3 et à l’exil4 ?

Cette difficulté peut être résolue en s’appuyant sur ce

qu’énonce le Likoutei Torah qui explique ce que sera

une personne atteinte de lèpre :

Un homme d’une grande stature, d’une totale perfection…5 Bien que la conduite d’une

telle personne soit désirable et qu’il ait tout corrigé... il reste possible que sur la peau

qui couvre sa chair demeurent encore des niveaux inférieurs sur lesquels le mal n’a pas

été raffiné. Cela résultera en marques physiques sur sa chair, d’une manière qui

transcende l’ordre naturel...6

Puisque la souillure de la surface de ses vêtements apparaît ne pas avoir été raffinée,

[des taches] apparaissent sur sa peau... Bien plus, ces taches reflètent des niveaux très

élevés comme l’indique le fait qu’elles ne sont pas impures tant qu’elles ne sont pas

désignées comme telles par un Cohen.

Ce passage implique qu’il existe des influences spirituelles sublimes qui, à cause du

manque de réceptacles appropriés (mis en évidence par « la souillure en surface »),

peuvent produire des effets négatifs. Car lorsqu’une énergie puissante est libérée sans

1 Talmud Sanhédrine 98b 2 Voir également Rachi sur Sanhédrine 98b qui explique que Machia’h sera atteint de Tsaraat et sera assis parmi les autres

malades souffrant de la même affection. Voir les commentaires du Maharal dans son ‘Hidouchei Haggadot (Sanhédrine, loc. cit. : a, b) qui affirme que de même qu’un lépreux doit être séparé du reste de la communauté, un roi et à plus forte raison Machia’h est distingué des autres 3 Talmud Nedarim 64b. Voir le commentaire du Maharcha dans son ‘Hidouchei Haggadot 4 Midrash Vayikra Rabba, fin du chapitre 15 5 Voir Zohar, vol. III, p. 48a 6 Voir le Michné Torah, fin des Hilkhot Tsaraat, où le Rambam statue que la Tsaraat n’est pas une affection physique, mais un

signe divin au-delà des voies naturelles

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être contrôlée, elle peut causer des blessures. C’est la raison de la Tsaarat dont

Machia’h est affecté.

Le fardeau de Machia’h

Le peuple juif dans son ensemble est comparé à un corps humain. Ceci est vrai de

chaque génération, de même qu’à la nation tout entière à travers l’histoire.7 Tous les

Juifs, ceux du passé, du présent et du futur font partie d’un tout organique.

Puisque le bien est éternel, alors que le mal n’est qu’éphémère,8 le niveau spirituel de

notre peuple a constamment avancé. Un vaste réservoir de bien s’est rempli au fil des

siècles. Le peuple juif, tel qu’il se tient dans Ikveta diMechi’ha, le temps où l’on peut

déjà entendre les pas du Machia’h, a atteint le niveau de perfection mentionné dans le

Likoutei Torah.

Néanmoins, il reste encore des traces de mal « sur la périphérie », car le monde est

encore marqué par l’injustice et la violence. Aussi la lumière de la Rédemption ne peut-

elle encore être manifeste ; cela se reflète dans les taches de lèpre qui apparaissent sur

Machia’h lui-même. Car, comme le dit le Prophète,9 « Il a souffert nos maladies et

enduré nos souffrances... atteint de lèpre, frappé par D.ieu et affligé. » Machia’h endure

la souffrance, non à cause de lui-même, mais pour le peuple juif tout entier.

Un sens positif

Il demeure une difficulté. Bien que le passage cité plus haut explique pourquoi

Machia’h doit endurer la souffrance, il ne montre pas pourquoi la souffrance est

identifiée à Machia’h. Le nom de Machia’h, exprimant sa nature, devrait être positif.

Cette difficulté peut aussi être résolue sur la base du passage de Likoutei Torah cité

précédemment. Car celui-ci explique que les plaies de la lèpre reflètent « des niveaux

très élevés », leur source étant la lumière spirituelle transcendante10 associée à

Machia’h. Néanmoins, pour que cette lumière s’exprime d’une manière positive, des

réceptacles adéquats sont requis.

La souffrance de Machia’h apportera un raffinement final au monde en général, en

faisant un réceptacle adéquat pour la révélation de son potentiel transcendant. Puisque

7 Voir Tanya chapitre 2, Igueret Hakodech 7, basé sur Zohar vol. II p. 141b et d’autres sources 8 Voir Tanya, chapitre 25 9 Isaïe 53,4 10 Ceci est reflété par le fait que le mot hébraïque pour les plaies de lèpre, נגע, a les mêmes lettres que le mot ענג signifiant

“plaisir” (Zohar vol. I p. 26b). Comme l’explique la Kabbalah (voir Tanya, Chaar Hayi’houd vehaEmounah, chap. 1), les lettres qui composent un mot reflètent la force vitale qu’il véhicule. La force vitale profonde de נגע est l’expression du plaisir divin. Voir également Sefer Yetsira 2:4

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cette révélation réside au cœur de l’Ère de la Rédemption, l’élément catalyseur

nécessaire à son avènement est donc associé au nom de Machia’h.

Le nom de la Paracha Métsora

Les concepts évoqués ci-dessus peuvent aussi résoudre une difficulté concernant le

nom de la Paracha « Métsora ». Métsora signifie « lépreux ». On pourrait penser que

le nom de la lecture de la Torah serait un mot au sens plus positif. Cette question est

renforcée par le fait que, dans les travaux des Sages rabbiniques de la première époque,

Rav Saadia Gaon,11 Rachi12 et Maïmonide,13 un nom différent est employé pour

désigner cette lecture. Toutes ces autorités se réfèrent à cette lecture par le nom de Zot

Tihyeh (« Ce sera là »). Ce n’est que dans les générations postérieures que le nom

Métsora prévaut.

L’explication en est que dans ces générations ultérieures, des fissures sont apparues

dans le mur de l’exil, et à travers celles-ci, brille la lumière de Machia’h. À la lumière

de Machia’h, Métsora n’est pas un facteur négatif, mais, comme cela a été expliqué,

l’expression d’une divinité transcendante.

Par l’intermédiaire de l’étude

La lecture de la Torah commence par une description du processus de purification pour

une personne affligée de Tsaraat en ces termes : « Ce sera là la loi du Métsora. » En

mettant l’accent sur Torat HaMétsora (la loi du Métsora) et non Taharat HaMétsora

(la purification du Métsora) une allusion est faite à un concept fondamental :

L’étude de la Torah développe des réceptacles humains qui permettent à la lumière, à

toutes les lumières, même les plus sublimes, d’être acceptées et intégrées dans notre

monde. Par l’étude de la Torah, l’influence transcendante du Tsaraat peut être

canalisée en une force positive.

De même, en ce qui concerne Machia’h, l’étude des enseignements de la Torah relatifs

à Machia’h précipite sa révélation, attirant son influence dans notre monde.

Avec une nouvelle vie

Souvent, la Paracha Métsora est lue conjointement à la Paracha Tazria, associée à la

notion de semence et à la conception de la vie. Ceci enseigne que les semences de notre

service divin n’attendront pas sans fin dans le sombre terrain de l’exil, mais que le

11 Dans son Sidour, dans les lois relatives à la lecture de la Torah 12 Dans son commentaire sur Lévitique 13,8 13 Dans son Seder Tefilot, à la fin du Sefer HaAhavah

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Métsora, la Rédemption, fleurira immédiatement après que les dernières semences

auront été semées.

Et inversement, la fusion de ces deux lectures implique que Métsora, la Rédemption,

a déjà été conçue ; nous n’attendons plus que la naissance. Car la souffrance qu’endure

Machia’h est l’étape finale avant sa révélation. Puisse-t-elle avoir lieu immédiatement.

Adapté de

Likoutei Si’hot, vol. 7, p.100ff ;

Vol. 22, p. 77ff ; Parachat Tazria 5751;

Sefer HaSi’hot 5751, p. 491ff.

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La Lumière des Mitsvoth

La Paracha de cette semaine – Métsora – débute par les

lois des sacrifices qui étaient offerts par celui qui - à

cause de ses défaillances spirituelles - était frappé de

Tsaraath – une espèce de lèpre qui, de nos jours, a

disparu. L’impureté qui résulte de la Tsaraath n’affectait

pas uniquement l'individu, mais aussi l'habitation dans

laquelle il se trouvait. Rabbi Yehouda déclare dans la

Michna : « Si une personne touchée de Tsaraath pénètre

dans la maison d'un ami sans autorisation, le

propriétaire doit l’en faire sortir rapidement avant que

sa demeure ne devienne, elle aussi, impure. Le maître de maison n’aura que quelques

instants pour le faire sortir ; le temps qu’il faudrait pour allumer une bougie de

Chabbath. »

Pourquoi nos sages ont-ils fait référence aux lumières du Chabbath pour indiquer la

durée de cette période ?

L’action d’allumer les bougies de Chabbath est différente des autres formes d’allumage

de lumière. Les bougies de Chabbath ont pour effet, selon nos sages, d’apporter « la

paix et la tranquillité dans le foyer » en assurant que les membres « de la famille ne

viennent à trébucher sur un obstacle qui serait dans l’obscurité » ; elles détournent

des événements fâcheux. Au sens spirituel, aussi, la sainteté des bougies de Chabbath

prévient le déploiement de l’impureté de la Tsaraath.

Bien que toute sorte de lumière protège l’homme de trébucher, seules les bougies de

Chabbath offrent aussi une protection spirituelle. Les autres formes de lumière ne

produisent pas systématiquement la paix et l’harmonie dans la maison. L’inverse

pourrait même en résulter : soumettre quelqu'un à un éclairage agressif peut souligner

un aspect peu flatteur de sa personne et mener à l’opposé de la paix et de l’harmonie.

De véritables rapports paisibles et harmonieux n’aboutissent que lorsque les autres

sont vus au travers de « la Mitsva qui est une bougie et de la Torah qui est un

luminaire. » Du fait que « la Torah n’a été donnée que pour instaurer la paix dans le

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monde », elle permet certainement d’appréhender différemment son prochain et

d’installer l’unité et la paix au sein de la famille. Bien que toute de la Torah et toutes les

Mitsvoth mènent à la paix, cette paix est principalement spirituelle ; par contre,

l’allumage des bougies de Chabbath, a le pouvoir d’instaurer une paix effective.

Nos Sages nous indiquent qu’une des causes de la Tsaraath est la calomnie et la

médisance - l'antithèse de rapports paisibles et harmonieux.

C’est pourquoi, par conséquent, le meilleur remède à cette plaie est l’allumage des

bougies de Chabbath dont le but est d’instaurer la paix et l’harmonie.

Il est évident que tout ceci prend une dimension particulière de nos jours – alors que

l’obscurité dans le monde est si dense – la lumière produite par les bougies de

Chabbath est une nécessité dont nous ne pourrions nous passer. Il est extrêmement

important que chaque fille Juive commence à allumer les bougies de Chabbath dès le

moment où elle est assez mûre pour comprendre leur signification.

Le rayonnement des bougies de Chabbath, associé à la bénédiction récitée avant

l'allumage, éclairera la vie de la jeune fille qui les allume. Elle sera perpétuellement

consciente du sens des mots qu'elle récite dans la bénédiction : Hachem est Roi de

l’univers. Son allumage assure aussi que lorsqu’elle sera plus grande, son existence sera

en harmonie avec les paroles du prophète : « Hachem sera ta Lumière. » Et lorsque,

plus tard, elle se mariera et sera « la fondation et l’essence de son foyer », la vie de sa

maison sera gérée sur les fondements de la Torah et des Mitsvoth.

Nos Sages nous enseignent que par le mérite de l’allumage des bougies de Chabbath,

une personne aura des enfants et des gendres savants en matière de Torah. De nos

jours, alors que la jeune fille choisit elle-même celui qu’elle épousera, l’esprit des

bougies de Chabbath la guidera dans le choix du meilleur parti.

Likouté Si’hoth Vol XVII

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Le Midrash Raconte la Guéoula

Détruire Pour Construire

« Quand vous serez arrivés au pays de Canaan… je ferai

mettre une altération de Tsaraath dans la maison du pays que

vous posséderez. »

(Lévitique 14 - 34)

Nos sages affirment que les versets (34 –

42) qui traitent des plaies apparaissant

sur les murs d’une maison font allusion à

la destruction du Temple :

« La maison » : c’est le Beth-Hamikdach,

ainsi qu’il est écrit (Ezéchiel 24 – 21) : « Je

vais profaner Mon Sanctuaire, votre

orgueil et votre force… »

« Le propriétaire » : c’est D.ieu, ainsi qu’il

est écrit (‘Haggaï 1 – 9) : « …c’est à cause de Ma Maison qui est en ruine… »

« Le Cohen » : c’est Yirmiya – le prophète Jérémie, ainsi qu’il est écrit (Jérémie 1 – 1) :

« paroles de Jérémie…prêtre demeurant à Anatoth. »

« La plaie » : c’est l’idolâtrie, ainsi qu’il est écrit (Ezéchiel 8 – 5) : « Je levai les yeux

dans la direction du Nord, et voici que du côté du Nord, à la porte de l’autel, il y avait

cette statue de la jalousie… »

« Le Cohen ordonnera de vider la maison » : ainsi qu’il est écrit (Rois I 14 – 26) : « Il

s’empara des trésors de la maison de D.ieu. »

Puis la Maison sera abattue et le peuple exilé. Mais cela ne durera pas indéfiniment,

car le verset dit (Lévitique 14 – 42) que l’on reconstruira la maison. Aussi le Temple

sera reconstruit, ainsi qu’il est dit (Isaïe 28 – 16) : « Voici Je vais, dans Tsion, ériger

une pierre de fondation, une pierre éprouvée, une précieuse pierre d’angle solidement

fixée ; quiconque s’y appuiera ne sera pas réduit à fuir. »

Midrash Rabba

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Fêtes Juives

La Véritable Haggadah

Est-ce Un Livre d’Histoire ?

Aaron Moss

Question :

Revoilà donc Pessa’h. Une nouvelle nuit de Séder

où nous allons retrouver des parents éloignés que

nous avions presque oubliés, pour raconter une

histoire que nous n’avons pas le droit d’oublier.

Est-il vraiment nécessaire, après plus de 3000

ans, de continuer à commémorer la libération de

nos ancêtres de l’esclavage en Égypte ? Ne

pouvons-nous pas passer à des questions plus

pressantes et plus contemporaines ?

Réponse :

Mon ami, vous ne lisez pas la bonne Haggadah.

Le Séder ne se réduit pas à une commémoration

des événements d’un lointain passé. C’est un

processus dynamique de libération des épreuves

du présent.

Nous sommes des esclaves. Des esclaves de nos propres inhibitions, de nos peurs, de

nos habitudes, de notre cynisme et de nos préjugés. Ces pharaons autoproclamés sont

des couches d’ego qui nous empêchent d’exprimer notre véritable être intérieur et

d’atteindre notre potentiel spirituel. Nos âmes sont prisonnières de notre égoïsme, de

notre paresse et de notre indifférence.

Pessa’h signifie « passer au-dessus ». C’est la saison de la libération, lorsque nous

passons par-dessus tous ces obstacles vers la liberté intérieure. À Pessa’h, nous

donnons à nos âmes une occasion d’être exprimées.

Relisez la Haggada. Chaque fois qu’elle dit « Égypte », comprenez « limites ».

Remplacez le mot « Pharaon » par « ego » et lisez-la au présent :

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« Nous étions esclaves de Pharaon en Égypte » =

« Nous sommes esclaves de notre ego, bloqués dans nos limites. »

Comment pouvons-nous nous libérer ? En mangeant de la Matsa. Après avoir mangé

la Matsa, les Israélites furent en mesure de fuir l’Égypte et de suivre D.ieu dans le

désert. Parce que la Matsa représente la suspension de l’ego. Contrairement au pain,

qui a du corps et du goût, la Matsa est plate et sans saveur, elle est le pain de

l’abnégation.

Habituellement, nous avons peur de suspendre notre ego, parce que nous pensons que

nous allons nous perdre. À Pessa’h nous mangeons la Matsa, nous suspendons notre

ego et nous nous trouvons : nous trouvons notre être véritable.

Cette nuit est différente de toutes les autres nuits, car cette nuit nous nous laissons

aller, nous libérons nos âmes pour suivre D.ieu sans honte. Nous disons : « Même si je

n’en saisis pas toute la signification, j’ai une âme juive et c’est ce qu’il y a de plus

profond dans mon identité. »

Cette âme est l’enfant innocent en nous qui attend d’être libéré. Ce Pessa’h, donnons à

cet enfant l’occasion de chanter :

Ma Nishtana Halaïla Hazéh...

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Rav Aron Moss enseigne la mystique juive, le Talmud et la pratique du Judaïsme à Sydney en

Australie et contribue fréquemment à Chabad.org

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Saisons de l’âme

Le Nassi

Du 1er au 13 Nissan

Le sanctuaire portable construit par les Enfants

d'Israël dans le désert du Sinaï – connu sous le

nom de Michkane ou de « Tabernacle » – fut

inauguré le premier jour du mois hébraïque de

Nissan de l'année 2449 de la création (1312 avant

l’ère commune). À partir de cette date, chacun des

douze premiers jours de Nissan, un chef de tribu –

le « Nassi » – parmi les douze tribus d'Israël

apporta des offrandes inaugurales en tant que

représentant de sa tribu.

Nous avons pour coutume de commémorer l'inauguration du Michkane, chaque année,

par la lecture, chacun de ces douze jours, des versets de la Torah qui décrivent les

offrandes du Nassi ce jour-là. Ces versets sont traditionnellement lus après les prières

du matin, mais peuvent être récités à tout moment de la journée.

La lecture est suivie d'une brève prière, dans laquelle nous disons : « Puisse être Ta

volonté, Éternel mon D.ieu et D.ieu de mes pères ... que si moi, ton serviteur, je suis de

la tribu de ______ dont j'ai lu aujourd'hui dans Ta Torah la section du Nassi, que

toutes étincelles saintes et toutes les illuminations saintes qui sont incluses dans la

sainteté de cette tribu brillent sur moi, pour me donner la compréhension et

l'intelligence dans Ta Torah et ma crainte de Toi, pour accomplir Ta volonté tous les

jours de ma vie... »

Le treize Nissan, nous lisons la somme de tous les sacrifices puis la partie relatant

l’allumage de la Ménorah du Tabernacle, la contribution de la tribu sacerdotale de Lévi

(qui n'a pas été comptée parmi les 12 tribus). La prière « Puisse être Ta volonté... »

n'est pas récitée ce jour-là.

Cliquez ci-dessous pour le texte intégral des lectures du Nassi et la prière.

Le terme « âme sœur » n’est pas un cliché. C’est précisément ce que mari et femme

s’efforcent de devenir à mesure que leur amour est pénétré de divinité, lorsqu’un baiser

mortel est transformé en un baiser immortel, et qu’ils connaissent une joie authentique

et un épanouissement durable dans leur vie.

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Saisons de l’âme

La Bénédiction des Arbres Fruitiers en Fleurs

Birkat HaIlanot

Eliezer Wenger

• Quand on voit des arbres fruitiers en floraison pour la

première fois au cours du mois de Nissan, on dit cette

bénédiction :

ה ה' א רוך את ם שלא -ב עול להינו מלך ה

ריות טובות א בו ב ר לום וב מו כ עול חסר ב

ם. ד ני א הם ב נות ב נות טובות לה איל ו

Translittération : Baroukh ata Adonaï Eloheinou melekh

haolam chélo ‘hissère béolamo kloum, ouvara vo beriot

tovot vé-ilanot tovot léhanot bahèm benei adam.

Traduction : Béni es-Tu, É.ternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui n’a rien fait manquer dans

Son monde, et y a créé de bonnes créatures et de bons arbres pour en faire profiter l’humanité.

• Cette bénédiction n’est dite qu’une fois dans l’année, la première fois que l’on voit les arbres

fruitiers en floraison.1

• Bien que, dans l’idéal, la bénédiction doive être dite au cours du mois de Nissan, il semble

que post facto (bediéved), si l’on ne voit pas d’arbres en fleurs jusqu’au mois de Iyar, il serait

permis de la dire.2

• Il est permis de dire cette bénédiction même le Chabbat et les jours de fête.3

1 Certaines autorités, parmi lesquelles Eliyah Rabbah, tiennent que si l’on n’a pas dit la bénédiction la première fois, elle

peut être dite lorsque l’on voit les arbres la deuxième fois. Toutefois, l’Admour Hazakène n’est pas de cet avis. D’après lui, si l’on n’a pas saisi l’occasion de prononcer la bénédiction la première fois qu’on voit les arbres, on ne peut plus la dire cette année 2 Seder Birkot Hanéhénine 13:14 ; Ketsot haChoul’hane 66:9 ; Badei haChoul’hane 69:18 3 Nitei Gavriel, Pessa’h 6:7

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• Il convient de s’efforcer de dire la bénédiction en voyant deux arbres en même temps.

Cependant, si il n’y a qu’un seul arbre, la bénédiction peut quand même être dite.4

• La bénédiction ne doit pas être dite sur des arbres qui donnent des fruits hybrides issus du

croisement de deux espèces.5

• En Australie et d’autres pays de l’hémisphère sud où les arbres fleurissent pendant les mois

de Eloul et de Tichri, la bénédiction peut être dite à ce moment-là.6

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4 Badei haChoul’hane 69:18 5 Nitei Gavriel, Pessa’h 6:13 6 Nitei Gavriel, citant Min’hat Its’hak 10:16