« quando a injustiÇa se torna lei, - abc...

20
Visitez Le Portugal jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português Num. 48 • Ano / An 2• 30 de Janeiro / 30 janvier 2016 « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, A RESISTÊNCIA TORNA-SE UM DEVER» (Thomas Jefferson) Do Ferreira Café Montreal-Québec Chefe João Dias Hipólito foi nomeado para os Notable Awards 2015 no Canadá O ‘Chef’ português João Dias Hipólito foi nomeado para os Notable Awards 2015 na categoria de melhor ‘Chef’ da região do Quebec, Canadá. João Dias Hipólito está à frente do Ferreira Café, considerado um dos melhores restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade do empresário Carlos Ferreira. “Ser reconhecido é para mim muito gratificante, pois confirma a minha paixão perante o olhar e paladar de todos os amantes de boa cozinha. A minha preocupação é colocar o máximo de Portugal no vosso prato e fazer-vos sentir no nosso país. Por isso, já sabem, venham ao Ferreira, venham experimentar”, afirmou o ‘Chefe’ português numa nota divulgada à imprensa. Aberto desde abril de 1996 em Montreal, o Ferreira Café é um ícone da gastronomia portuguesa, com destaque ainda para os vinhos nacionais. João Dias começou por trabalhar na área em Portugal, tendo passado por restaurantes como a Casa da Dizima, em Paço de Arcos, o restaurante da Quinta de Catralvos, como braço direito do ‘Chefe’ Luís Baena, o Terraço do Hotel Tivoli, o Manifesto e, por fim, como ‘Chefe’ Executivo em dois hotéis, na Serra da Estrela. Estando à procura de novos desafios e experiências fora da hotelaria, conheceu o empresário Carlos Ferreira, que, em 2013, acabou por lhe dar a oportunidade de ser ‘Chefe’ no seu Ferreira Café, em Montreal, Canadá. As votações para os Notable Awards estão a decorrer até 28 de Janeiro, às 10 da manhã, e podem ser feitas em http://notableawards.com/categories/chef. Depois, é só seleccionar ‘Região Quebec’ e escolher o ‘Chefe’ João Dias. Le conjoint d’une victime du Burkina Faso raccroche au nez de Trudeau Maude Carrier... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK) Le conjoint de Maude Carrier, une des six victimes québécoises tuées à Ouagadougou la semaine dernière, a raccroché la ligne au nez de Justin Trudeau, lundi, excédé par le ton du premier ministre. C’est ce qu’Yves Richard a confié au micro de Paul Arcand, jeudi matin, au 98,5 FM. M. Richard a longuement raconté ses frustrations dans les premières heures après l’attentat, reprochant au ministère des Affaires étrangères d’avoir manqué de tact et d’empathie. Il a dit que depuis, les fonctionnaires du ministère se sont ressaisis et offrent aux familles des victimes un bien meilleur service. «Cassette» Cependant, il en veut au premier ministre Trudeau qui lui a téléphoné lundi après- midi, lui offrant ce que M. Richard a qualifié de «cassette». «Mon premier ministre m›a appelé dans une formule tout à fait cassette, me souhaitant bonne chance et ses condoléances et me sortant la cassette comme de quoi c’était une fierté canadienne. Et là, je lui ai demandé d’arrêter son blabla politique», a raconté M. Richard à l’animateur de radio. «Tant qu’à m’appeler, qu’il apprenne donc qui étaient les Carrier. Ils ne le faisaient pas pour être une fierté canadienne mais bien parce que c’étaient des gens foncièrement bons. Et comme je le lui ai dit, ils le faisaient pour eux et pour les gens qu’ils aidaient», a-t-il rapporté. «Là-dessus, je lui ai demandé d’aller embrasser sa femme et de serrer ses enfants. Je lui ai raccroché au nez et ça m’a fait du bien, bon!», a-t-il aussi révélé. L’homme, manifestement éploré, a également relaté l’appel qu’il a reçu dimanche du premier ministre québécois Philippe Couillard. Celui-ci lui a promis de simplifier les procédures administratives pour faciliter les choses; une démarche que M. Richard a beaucoup plus appréciée. Offusqué Le conjoint de Mme Carrier a semblé s’offusquer du fait que le premier ministre canadien lui ait téléphoné 24 heures après son homologue québécois. «Ça a pris du temps, s›est-il indigné. M. Dion? pensez-y même pas. Ministre des Affaires étrangères... Est-ce que j›y tenais? C’est une autre question», a-t-il lâché dans cette entrevue d’une quinzaine de minutes où il a semblé, à plusieurs reprises, retenir ses larmes. M. Richard a longuement parlé de la famille de sa conjointe et du travail humanitaire accompli au Burkina Faso par les Carrier. «Si c’est une façon d’honorer leur mémoire... si vous saviez à quel point ça me fait plaisir», a-t-il conclu.

Upload: others

Post on 27-Jun-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

Visitez Le Portugal

• jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français - jornal comunitário em Português •Num. 48 • Ano / An 2• 30 de Janeiro / 30 janvier 2016

« QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, A RESISTÊNCIA TORNA-SE UM DEVER» (Thomas Jefferson)

Do Ferreira CaféMontreal-Québec

Chefe João Dias Hipólito foi nomeado para os Notable Awards 2015 no Canadá

O ‘Chef’ português João Dias Hipólito foi nomeado para os Notable Awards 2015 na categoria de melhor ‘Chef’ da região do Quebec, Canadá.

João Dias Hipólito está à frente do Ferreira Café, considerado um dos melhores restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade do empresário Carlos Ferreira.

“Ser reconhecido é para mim muito gratificante, pois confirma a minha paixão perante o olhar e paladar de todos os amantes de boa cozinha. A minha preocupação é colocar o máximo de Portugal no vosso prato e fazer-vos sentir no nosso país. Por isso, já sabem, venham ao Ferreira, venham experimentar”, afirmou o ‘Chefe’ português numa nota divulgada à imprensa.

Aberto desde abril de 1996 em Montreal, o Ferreira Café é um ícone da gastronomia portuguesa, com destaque ainda para os vinhos nacionais.

João Dias começou por trabalhar na área em Portugal, tendo passado por restaurantes como a Casa da Dizima, em Paço de Arcos, o restaurante da Quinta de Catralvos, como braço direito do ‘Chefe’ Luís Baena, o Terraço do Hotel Tivoli, o Manifesto e, por fim, como ‘Chefe’ Executivo em dois hotéis, na Serra da Estrela. Estando à procura de novos desafios e experiências fora da hotelaria, conheceu o empresário Carlos Ferreira, que, em 2013, acabou por lhe dar a oportunidade de ser ‘Chefe’ no seu Ferreira Café, em Montreal, Canadá.

As votações para os Notable Awards estão a decorrer até 28 de Janeiro, às 10 da manhã, e podem ser feitas em http://notableawards.com/categories/chef. Depois, é só seleccionar ‘Região Quebec’ e escolher o ‘Chefe’ João Dias.

Le conjoint d’une victime du Burkina Faso raccroche au nez de Trudeau

Maude Carrier... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK)

Le conjoint de Maude Carrier, une des six victimes québécoises tuées à Ouagadougou la semaine dernière, a raccroché la ligne au nez de Justin Trudeau, lundi, excédé par le ton du premier ministre.C’est ce qu’Yves Richard a confié au micro de Paul Arcand, jeudi matin, au 98,5 FM.M. Richard a longuement raconté ses frustrations dans les premières heures après l’attentat, reprochant au ministère des Affaires étrangères d’avoir manqué de tact et d’empathie. Il a dit que depuis, les fonctionnaires du ministère se sont ressaisis et offrent aux familles des victimes un bien meilleur service.

«Cassette»Cependant, il en veut au premier ministre Trudeau qui lui a téléphoné lundi après-midi, lui offrant ce que M. Richard a qualifié de «cassette».«Mon premier ministre m›a appelé dans une formule tout à fait cassette, me souhaitant bonne chance et ses condoléances et me sortant la cassette comme de quoi c’était une fierté canadienne. Et là, je lui ai demandé d’arrêter son blabla politique», a raconté M. Richard à l’animateur de radio.«Tant qu’à m’appeler, qu’il apprenne donc qui étaient les Carrier. Ils ne le faisaient pas pour être une fierté canadienne mais bien parce que c’étaient des gens foncièrement bons. Et comme je le lui ai dit, ils le faisaient pour eux et pour les gens qu’ils aidaient», a-t-il rapporté.

«Là-dessus, je lui ai demandé d’aller embrasser sa femme et de serrer ses enfants. Je lui ai raccroché au nez et ça m’a fait du bien, bon!», a-t-il aussi révélé.L’homme, manifestement éploré, a également relaté l’appel qu’il a reçu dimanche du premier ministre québécois Philippe Couillard. Celui-ci lui a promis de simplifier les procédures administratives pour faciliter les choses; une démarche que M. Richard a beaucoup plus appréciée.

OffusquéLe conjoint de Mme Carrier a semblé s’offusquer du fait que le premier ministre canadien lui ait téléphoné 24 heures après son homologue québécois.«Ça a pris du temps, s›est-il indigné. M. Dion? pensez-y même pas. Ministre des Affaires étrangères... Est-ce que j›y tenais? C’est une autre question», a-t-il lâché dans cette entrevue d’une quinzaine de minutes où il a semblé, à plusieurs reprises, retenir ses larmes.

M. Richard a longuement parlé de la famille de sa conjointe et du travail humanitaire accompli au Burkina Faso par les Carrier. «Si c’est une façon d’honorer leur mémoire... si vous saviez à quel point ça me fait plaisir», a-t-il conclu.

Page 2: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

A Chuva e o Bom Tempo

2

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Poder mais femininoPor Octávio Ribeiro

Um debate entre Cristas e Catarina Martins será imperdível.

A mais que previsível chegada de Assunção Cristas à liderança do CDS marca o regresso de uma brisa democrata-cristã a um partido onde também convivem liberais e conservadores. Dificilmente o CDS poderia fazer escolha mais acertada para garantir peso nas próximas legislativas, que ninguém sabe quando serão.

Não há, por isso, tempo a perder. Depois do fim do ciclo de coligação com o PSD, no Caldas é preciso arrumar o passado recente para garantir um futuro premente.

Cristas é uma mulher de convicção em acção. Cristas faz acontecer. O excelente trabalho que empreendeu à frente do Ministério da Agricultura recomenda-a para mais altos voos políticos.

Com Cristas na liderança, o CDS escolherá uma via que, não sendo contrária à herança de Portas, está longe de ser mera continuidade. Mesmo no Governo, Assunção Cristas teve trajeto e brilho próprios, marcou as suas diferenças para com o líder do partido, sempre com aquele ar simpático de grande senhora atarefada.

Com Assunção Cristas na liderança, o CDS fecha em definitivo o ciclo Portas e abre-se até à possibilidade de entendimentos pós-eleitorais com o PS. É também uma resposta da direita à eficácia eleitoral demonstrada na esquerda, em função do género. Um debate entre Catarina Martins e Assunção Cristas será um momento imperdível. Na política nacional, as mulheres estão a chegar ao poder. E ainda bem.

“Falta cumprir-se Portugal!”

Por Octávio Ribeiro, CM

Marcelo venceu por estar semanalmente na casa das pessoas.

A televisão transformou em alto risco o princípio democrático ‘um homem, um voto’. Marcelo venceu quando avançou e todos da direita travaram perante este bulldozer da comunicação. Marcelo venceu por estar semanalmente na casa das pessoas. Marcelo é para o português médio mais próximo do que muitos familiares distantes.

Em Marcelo, os portugueses votaram num parente culto e afável. Marisa Matias tem a melhor imagem de todos os candidatos. Olhos profundos, queixo decidido, voz grave. Domina o discurso com frases curtas (há, aliás, uma excelente escola no Bloco. Entre as mulheres) e ideias claras.

Por fim Tino de Rans, um instantista que o País conhece desde o abraço a Guterres e de programas pimba, com grande audiência, na TVI. Tino fez baixar a percentagem de brancos e nulos e prova a possibilidade de um dia um Trump qualquer ganhar eleições em Portugal.

Com um repetido gesto assertivo na mão direita, Marcelo começou o discurso de vitória em Zeca Afonso e terminou em Pessoa. Nos próximos cinco anos, veremos como irá fazer cumprir-se Portugal.

Cumpriu-se o Mar, e o Império se desfez.Senhor! Falta cumprir-se Portugal.

Fernando Pessoa

Bússola precisa-se!Por Raul Mesquita

Confesso, perco o Norte!

Depois dum simulacro de eleição presidencial em Portugal — onde dir-se-ia que os dados estavam viciados, de tal modo o vencedor já o era antes de o ser — de na muito cristianizada Itália uma professora pelo Natal, proibiu as imagens e alegorias ao Natal com receio de “ofender” os “refugiados” e agora, na presença de Papa Francisco o Governo italiano, ao receber o presidente do Irão, teve a preocupação extrema (ridícula?) de fazer cobrir as estátuas desnudas do palácio, a fim de não desagradar a Hasan Rohani e, do mesmo modo, não se serviu vinho à mesa…

Isto, por terem a esperança de assinarem contratos para negócios futuros no valor de 17 mil milhões de euros…

Pelo nosso lado, continua a total subserviência a Bruxelas, que tudo controla e tudo impõe, no respeitante ao Orçamento e às diligências feitas pelo Governo para governar o País, estando os nossos governantes (?) sempre à escuta e prontos a curvar a espinha a qualquer badameco europeu, como quando lhes exigiram a venda o Banif ao Santander, por quererem que seja a Espanha a controlar os bancos portugueses.

Já há muito tempo nestas páginas, dissemos esperar uma reacção das Forças Armadas para a manutenção da soberania nacional. Da Independência. Da identidade portuguesa. E não acredito que o novo PR seja homem para exigir o respeito da nossa nacionalidade. Dos direitos de sermos portugueses. Na nossa casa. Os portugueses no entanto, parecem (e são, amorfos) condescendentes e conformistas com a sua sorte. E haja futebol!.

Mas, por isso e algo mais, é que perco o Norte, lá isso perco!

Bem a propósito, leiam esta magnífica peça, este editorial, da responsabilidade da redacção do Correio da Manhã. Diz tudo. Tenhamos a coragem de o aceitar. Mapa cor-de-rosa na Ibéria:

Mapa cor-de-rosa na Ibéria Editorial da Redacção / CM

Podemos ainda falar de soberania nacional?

Portugal está a ser vítima de um olhar longínquo, preconceituoso e ignorante que dita regras sobre o nosso futuro colectivo. Os tecnocratas a quem os nossos governos têm prestado vassalagem já decidem sobre matérias que vão condicionar as nossas vidas, no presente, e impedir o crescimento nacional, no futuro.

Quando as medidas do Orçamento (principal instrumento político nacional) são submetidas a Bruxelas antes de serem apresentadas no Parlamento eleito pelos portugueses, podemos ainda falar de soberania nacional?

Mais estruturalmente grave é a situação da banca nacional face ao mapa cor-de-rosa que o poder europeu está a ditar sobre a Península Ibérica desde Frankfurt.

Para os cinzentos burocratas deleitados com os seus cálculos de Excel, Espanha e Portugal é tudo a mesma coisa. Como tal, por que não fundir as sedes da banca em Madrid e acabar com esta bizarria de ter bancos controlados por portugueses?

Se este plano de concentração sob a bandeira espanhola da decisão bancária for avante, Portugal estará ainda mais perto de acabar como País. Madrid saberá primeiro do que Lisboa dos planos de investimento estratégico de qualquer grupo português. Iremos a Madrid de chapéu na mão.

A História não poderá perdoar a quem assiste a estes movimentos no camarote do poder.

Page 3: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

3

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Manuel do Nascimento / Paris

D. Pedro V, 30e roi de Portugal.4ème dynastie (Bragance).

D. Pedro V, est né le 16 septembre 1837, à Lisbonne. Fils de D. Maria II, et de Fernando Augusto de Saxe-Coburgo-Gotha, second époux de D. Maria II. Il devint roi à l’âge de 16 ans sous la régence de son père. Pendant son règne, D. Pedro V de Portugal s’applique à moderniser son royaume. Il monte sur le trône le 16 septembre 1855. Pendant l’été 1856, le nouveau roi, D. Pedro V, doit faire face à une grave crise frumentaire, qui provoque la famine et déclenche des émeutes. En 1857, une épidémie de fièvre jaune fait plus de 5 000 morts.

Le marquis de Loulé doit faire face à un incident diplomatique avec la France. Un navire français, qui faisait de la contrebande d’esclaves entre le Mozambique et la Réunion, avait été confisqué. Sous la menace d’une déclaration de guerre, le gouvernement de Napoléon III envoie une escadre dans le Tage pour obliger les Portugais à restituer le navire.

Les relations franco-portugaises deviennent une fois de plus très tendues à propos de la congrégation des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Ces sœurs de la Charité faisaient preuve d’un grand dévouement pendant les épidémies de fièvre qui désolaient le Portugal. Le marquis de Loulé réduit à ces sœurs de Charité l’activité de l’enseignement, ne leur laissant uniquement, que le rôle d’assistance aux malades. Une fois de plus, le gouvernement de Napoléon III réagit, et le marquis de Loulé dut démissionner.

Le roi D. Pedro V, il épouse la princesse Estefânia de Hohenzollern-Sigmaringen, le 29 avril 1858, qui meurt le 17 juillet 1859, sans lui avoir donné de postérité. D. Estefânia est victime de la maladie de la diphtérie qu’elle aurait contractée lors d’une visite à la ville de Vendas Novas. Elle devint rapidement très populaire auprès de la population portugaise en fondant de nombreux hôpitaux et des organismes de charité. Elle fonde l’hôpital D. Estefânia à Lisbonne.

Veuf à l’âge de 22 ans, le roi D. Pedro V ne se remaria plus. Le 30 mai 1855, est signé un contrat pour le lancement

du premier câble sous-marin entre Lisbonne et les Açores puis l’Amérique. En 1855, est inauguré au Portugal le premier télégraphique électrique et dès 1856 commencent l’installation des premiers télégraphes dans le pays. C’est le début des premiers tronçons ferroviaires (Lisbonne-Carregado), et, en 1859, est créé la compagnie royale des chemins de fer portugais et ainsi continuer la prolongation ferroviaire dans tout le pays.

Dès l’année 1856, le choléra, dite fièvre jaune frappe le Portugal et provoque plus de 7 000 victimes à Madère, et, en 1857, à Lisbonne et dans tout le pays.

Dès 1858, c’est le début des lignes de navigation entre le Portugal et l’Angola par la Companhia União Mercantil.

En 1859, le Portugal signe avec le Japon, un traité de paix et d’amitié et de commerce entre les deux pays. Sissi de Bavière, souffrante de la tuberculose, est arrivée à Madère pour se reposer. L’air de Madère lui est indiqué par la médecine pour soulager la tuberculose.

En 1861, est fondé le Palais de Cristal à Porto, une imitation de celui de Londres. Est fondé à Lisbonne l’observatoire astronomique. D. Pedro V, est un défenseur de l’abolition. Dans les colonies, l’abolition ne se fait que progressivement. En 1854, les esclaves de l’État sont émancipés. En 1856, c’est le tour de celui des municipes et de l’Église. La même année, une loi déclare libres tous les enfants nées d’une mère esclave. Le roi D. Pedro V, il proclame l’abolition de l’esclave dans tout le pays en avril 1858.

Il s’est dédié au gouvernement du pays en étudiant avec le moindre détail les propositions gouvernementales. Il a introduit au Portugal le système métrique dès 1859. Entre 1857 et 1858, le ministre de l’Outre-Mer, Sá da Bandeira, préconise un peuplement systématique de l’Angola par les colons portugais. Il voulait notamment établir une colonie européenne. Dans la décennie de 1860,

de nombreuses concessions de terres furent faites à des immigrants. Elles étaient presque toutes destinées à la culture du coton et d’autres produits tropicaux. Cette politique s’accompagne de constructions de routes pour faciliter l’importation de bêtes.

Le 24 mai 1861, est créée à Lisbonne l’association 1er décembre 1640 que, rappelant la restauration de l’indépendance portugaise sur l’Espagne, se propose d’exalter les valeurs nationales portugaises et son ‘geste historique’, dans une franche

attitude anti-espagnole et combattant certaines tendances ibériques qui se dessinaient à l’époque.

D. Pedro V, laisse des écrits importants sur l’Europe de son temps. D. Pedro V, a étudié les sciences naturelles, philosophie, dominé assez bien le grec et le latin et a étudié l’anglais. Il a reçu l’influence d’Alexandre Herculano (1810-1877), écrivain, historien, journaliste et poète portugais de l’ère du romantisme.

Durant tout son règne et pour moderniser le royaume portugais, D. Pedro V a reçu de grandes recommandations externes pour bien gouverner le pays. Au dire de certains biographes, le roi D. Pedro V aurait déposé devant la porte du palais, une caisse fermée à clé, qu’il garde, afin que le peuple puisse lui faire en toute franchise ses préoccupations et se plaindre.

D. Pedro V, meurt le 11 novembre 1861, de maladie (fièvre typhoïde ou du choléra), sans héritier, laissant le trône du Portugal à son frère Luis. Le tombeau du roi D. Pedro V se trouve à l’église de São Vicente de Fora à Lisbonne.

Photos:

D. Pedro VD. Pedro V et D. EstefâniaD. Pedro VD. EstefâniaDrapeau de D. Pedro V, déjà utilisé par D. Maria II, D. Pedro IVEsclaves

Page 4: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

4

A nulidade consentida da licenciatura rocambolesca do engenheiro falso

por António Balbino Caldeira

Por ser de interesse público, publico neste linque o fac-simile do despacho da procuradora Carla Lamego sobre o Processo Administrativo n.º 15/2013-C do Tribunal Administrativo de Círculo de Lisboa, datado de 10-12-2015, relativo à impugnação, solicitada pelo Prof. Doutor Rui Verde ao Ministério Público desse tribunal, da validade da licenciatura em Engenharia Civil na Universidade Independente do aluno n.º 950389, José Sócrates Carvalho Pinto de Sousa. Rui Verde seguiu o mesmo procedimento do que o Ministério da Educação e Ciência, no consulado de Nuno Crato, pediu ao mesmo tribunal sobre a controversa licenciatura de Miguel Relvas na Universidade Lusófona.

A procuradora Carla Lamego apoia-se bastante nas justificações do despacho de arquivamento da procuradora-geral adjunta Maria Cândida Almeida e procuradora Carla Dias no processo de inquérito NUIPC 25/07.5TELSB, de 2007, relativo a falsificação de documento autêntico ou uso de documento falso (a certidão de licenciatura com data de 1996 e timbre com indicativo telefónico e código postal só criados em 1999...).

A procuradora Carla Lamego reitera que «não decorre, em momento algum dos elementos colhidos pela IGEC [Inspecção-geral da Educação e Ciência] que algum dos visados [os alunos, entre os quais José Sócrates] não tenha actuado de boa-fé» (p. 68). «Visados» de «boa-fé», nesta expressão da procuradora Lamego, são os alunos como José Sócrates, não o seu amigo Prof. António José Morais, que lhe atribuiu as equivalências e foi professor de quatro das cinco cadeiras que o então governante obteve na UnI para lhe fornecerem a licenciatura rocambolesca - ver o meu livro «O dossiê Sócrates», de Setembro de 2009). E refere que no processo NUIPC 25/07.5TELSB, «se investigou (e concluiu pela inexistência) de eventual tratamento de favor do aluno José Sócrates Carvalho Pinto de Sousa, em detrimento dos restantes candidatos á licenciatura, em igualdade de circunstâncias académicas». Ora, o tratamento de favor em causa não era aquele relativo aos demais colegas, mas relativamente ao que a lei prescreve. Tal como no inquérito-crime de 2007, também neste processo administrativo se envolveu a análise dos alunos do mesmo curso e circunstâncias, o que não estava no objecto específico da participação feita pelo Prof. Rui Verde: a nulidade da licenciatura de Sócrates.

A procuradora Carla Lamego justifica que no despacho de encerramento da Universidade Independente o ministro Mariano Gago juridificou as nulidades verificadas. Entre a valor da legalidade e os valores da segurança jurídica-estabilidade das decisões com que se sentiu confrontada (p. 60), a Dra. Carla Lamego preferiu a legalidade. De outro modo, o ato nulo, como nula foi a licenciatura de José Sócrates, não tem efeitos jurídicos e a sua nulidade pode ser invocada em qualquer altura. Nesse sentido, o Público, de 16-12-2015, titula «MP diz que licenciatura é ilegal, mas não tenta invalidar diploma» e ainda «Sócrates mantém licenciatura devido à falta de fiscalização do Ministério», de 19-12-2015.

Para uma análise mais detalhada e contextualizada desta decisão, leia-se o poste do José, da Porta da Loja, em 20-12-2015, «O engenheiro da mula ruça». O José nota que a procuradora «Carla Lamego é casada com António Lamego e cunhada de José Lamego, ambos militantes» do PS. Dsse facto não pode ser extraída qualquer enviesamento neste despacho.

Outra nota: apesar desta abstenção do Ministério Público do Tribunal Administrativo de Círculo de Lisboa, José Sócrates continua a não ser engenheiro, nem, nunca foi. Esse título teria de ser conseguido junto da Ordem dos Engenheiros, cujas condições nunca cumpriu para se inscrever. Todavia, a ficção continua nos média e até receio que nos tribunais. Engenheiro José Sócrates?... Falso: engenheiro falso.

Cinco Lições e uma Moral da HistóriaOs ladrões entraram num banco numa pequena cidade. Um deles gritou: - “Não se mexam! O dinheiro pertence ao banco mas as vidas são vossas”. Imediatamente todas as pessoas se deitaram no chão em silêncio e sem pânico.

LIÇÃO 1: Este é um exemplo de como uma frase dita correctamente e na altura certa pode fazer toda a gente mudar a sua visão do mundo.

Uma das mulheres estava deitada no chão de uma maneira provocante. Um dos assaltantes aproximou-se dela e disse-lhe: “Minha senhora, isto é um roubo e não uma violação. Por favor, procure agir em conformidade”.

LIÇÃO 2: Este é um exemplo de como comportar-se de uma maneira profissional e concentrar-se apenas no objectivo.

No decorrer do assalto, o ladrão mais jovem (que tinha um curso superior) disse para o assaltante mais velho (que tinha apenas o ensino secundário):-”Olha lá, se calhar devíamos contar quanto é que vai render o assalto, não achas?”. O homem mais velho respondeu: “Não sejas estúpido! É uma data de dinheiro e por isso vamos esperar o Telejornal para descobrir exactamente quanto dinheiro conseguimos roubar”.

LIÇÃO 3: Este é um exemplo de como a experiência de vida é mais importante do que uma educação superior.

Após o assalto, o gerente do banco disse ao seu caixa: “Vamos chamar a polícia e dizer-lhes o montante que foi roubado”. “Espere”, disse o caixa “porque não acrescentamos os 800 mil Euros que nós tirámos há alguns meses e dizemos que também esse valor foi roubado no assalto de hoje”.

LIÇÃO 4: Este é um exemplo de como se deve tirar proveito de uma oportunidade que surja.

No dia seguinte foi relatado nas notícias que o banco tinha sido roubado em 3 Milhões de Euros. Os ladrões contaram o dinheiro mas encontraram apenas 1 Milhão. Um deles começou a resmungar: “Nós arriscamos as nossas vidas por 1 Milhão enquanto a administração do banco rouba 2 Milhões sem pestanejar e sem correr riscos? Talvez o melhor seja aprender a trabalhar dentro do sistema bancário em vez de ser um simples ladrão”.

LIÇÃO 5: Este é um exemplo de como o conhecimento pode ser mais útil do que o poder.

Moral da história:Dá uma arma a alguém e ele pode roubar um banco. Dá um banco a alguém e ele pode roubar toda a gente.

Novo provérbio português:

Ladrão que rouba a nação, tem programa na televisão!

Page 5: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

5

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Rosa dos Ventos Rose des Vents

Châteaux et belvédères au sud de Lisbonne

A ne pas manquer :• goûter la seiche frite, une des spécialités de Setúbal• ramener une bouteille de vin muscat (Moscatel de Setúbal)• admirer la vue sur le massif de la Serra d’Arrabida• se baigner à Sesimbra• admirer la vue du Cap Espichel• faire une promenade en bateau pour voir des dauphins

Tout près de Lisbonne, la péninsule de Setúbal offre des recoins d’une incomparable beauté, idéaux pour des promenades en famille, mais aussi pour les cœurs amoureux.

Passez le pont 25 de Abril en direction de Sesimbra, mais à mi-chemin prenez la route en direction du cap Espichel. En arrivant sur le promontoire, vous serez impressionnés par le Sanctuaire de Nossa Senhora do Cabo, très isolé. C’est un endroit qui vous inspire, rien qu’à contempler la mer et la longue falaise fossile de la Costa da Caparica, visible du côté droit, sur la côte ouest.

Continuez jusqu’au château de Sesimbra. Avant de descendre à la plage, admirez la vue sur la baie, depuis ce belvédère orienté vers le sud, avec les bateaux multicolores des pêcheurs à l’horizon.

Même les jours où le temps ne permet pas des bains de mer, cela vaut la peine de faire une promenade sur les plages, en passant par Portinho da Arrábida, par Galapos et par Figueirinha, en plein cœur du Parc naturel de la Serra da Arrábida.Non loin de là, Vila Nogueira de Azeitão est connue pour sa production viticole. Une dégustation de vin muscat dans l’une des célèbres caves est obligatoire, accompagné d’un fromage typique bien crémeux.

À Palmela, un autre belvédère vous attend au château, actuellement transformé en hôtel de luxe (Pousada), pour y admirer un splendide coucher de soleil en fin de journée.

Finalement, vous arrivez à Setúbal. Du château, actuelle Pousada de São Filipe, vous avez une superbe vue sur la zone de la réserve naturelle de l’estuaire du Sado. En raison de sa situation maritime, la ville s’est particulièrement développée pendant les Grandes Découvertes, époque de grande richesse qui se reflète dans l’église de São Julião et dans le couvent de Jésus / musée de Setúbal, que vous pourrez découvrir en passant par la partie la plus ancienne de la ville. Il faut aussi visiter le musée du Travail Michel Giacometti et le parc urbain d’Albarquel, une zone de loisirs qui donne vers le fleuve. De là vous pouvez voir l’estuaire et, sur l’autre rive, le complexe de Troia.

Ce jour-là, n’oubliez surtout pas de déguster les spécialités gastronomiques de la région de Setúbal, comme la seiche frite, le poisson grillé et les fruits de mer et de goûter le vin muscat, pour terminer cette promenade de la meilleure façon qui soit.

TróiaSitué dans la péninsule sur la rive sud du fleuve Sado, frontière de la ville de Setúbal, à laquelle une liaison régulière en ferry-boat est assurée, Tróia conserve d’importants vestiges romains, notamment une installation de salaison de poisson (un ensemble industriel important à l’époque). Ces vestiges sont les témoignages de la localité romaine de Cetóbriga, qui se déplaça sur l’autre rive du Fleuve, et donna son nom à la ville de Setúbal.

Actuellement, Tróia est une station touristique avec d’excellentes plages aux vastes grèves qui s’étendent sur un total de 18 Kms, ainsi qu’un vaste choix hôtelier et un terrain de golf de qualité.En Juin, le Festival International de Cinéma de Tróia, attire annuellement dans la région d’importantes personnalités mondiales du cinéma.

Comment arriver À 50 km de Lisbonne, accessible en traversant le pont 25 de Abril ou le pont Vasco da Gama. Il y a aussi des trains réguliers (www.fertagus.pt) et des autocars (www.tsuldotejo.pt) .Il y a des lignes régulières de catamarans et de ferries entre Setúbal et Troia. Informations disponibles sur www.atlanticferries.pt.

SesimbraPhoto: Associação da Bandeira Azul Europa

Pittoresque ville de pêcheurs située près d’une baie abritée, Sesimbra fut fondée au sommet d’une colline, autour du château des maures que le premier roi du Portugal, D. Afonso Henriques conquit en 1165.

Ce château tomba à nouveau entre les mains des maures en 1191, et fut reconquit sous le règne D. Sancho I (XIIIè siècle) qui en fit don à l’Ordre de Santiago pour qu’il le défende et le peuple. Plus tard, au XVIIIè siècle il fut restauré, devenant un lieu de visite obligatoire d’où l’on peut admirer un paysage réellement éblouissant sur la ville et la mer.

La richesse piscicole de la mer de Sesimbra, est à l’origine du transfert du centre de la population du haut de la colline vers les abords de l’eau, la ville se transforma ainsi en l’un des principaux ports de la région.

C’est également la mer qui au XXè siècle a attiré les étrangers en quête d’excellentes plages abritées offrant de bonnes conditions pour la pratique de sports nautiques, qui transformèrent cette paisible localité en une station balnéaire très courue.

Aux abords, le Sanctuaire de Notre Dame du Cap Espichel, près duquel une falaise présente des empreintes de dinosaures, mérite une visite.

La gastronomie régionale mérite également une mention spéciale avec comme élément principal ses fruits de mer et ses poissons que l’on peut apprécier dans les nombreux restaurants existant.

Page 6: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

6

Beber água de estômago vazio! Curiosidades, Saúdepor admin3

Costumas beber água com o estômago vazio ao acordares? Se não o fazes devias começar imediatamente a fazer isso! Quando souberes o porquê de certeza que o vais fazer! É para o teu bem!

Hoje é muito popular, no Japão, beber água imediatamente ao acordar. Além disso, a evidência científica tem demonstrado estes valores. Abaixo divulgamos uma descrição da utilização da água para os nossos leitores.

Para doenças antigas e modernas, este tratamento com água tem sido muito bem sucedido….

Para a sociedade médica japonesa, é uma cura de até 100% para as seguintes doenças:

Dores de cabeça, dores no corpo, problemas cardíacos, artrite, taquicardia, epilepsia, excesso de gordura, bronquite, asma, tuberculose, meningite, problemas do aparelho urinário e doenças renais, vómitos, gastrite, diarreia, diabetes, hemorróidas, todas as doenças oculares, obstipação, útero, câncer e distúrbios menstruais, doenças de ouvido, nariz e garganta.

Método de tratamento:

De manhã e antes de escovar os dentes, beber 2 copos de água. Escovar os dentes, mas não comer ou beber nada durante 15 minutos. Após 15 minutos, pode comer e beber normalmente. Depois do lanche, almoço e jantar não se deve comer ou beber nada durante 2 horas.

Pessoas idosas ou doentes que não podem beber 2 copos de água, no início podem começar por tomar um copo de água e aumentar gradualmente.

O método de tratamento cura os doentes e permite aos outros desfrutar de uma vida mais saudável.

A lista que se segue apresenta o número de dias de tratamento que requer a cura das principais doenças:

Pressão Alta – 30 dias Gastrite – 10 dias Diabetes – 30 dias Obstipação – 10 dias Câncer – 180 dias Tuberculose – 90 dias

Os doentes com artrite devem continuar o tratamento por apenas 3 dias na primeira semana e, desde a segunda semana, diariamente.

Este método de tratamento não tem efeitos secundários. No entanto, no início do tratamento terá de urinar frequentemente.

É melhor continuarmos o tratamento mesmo depois da cura, porque este procedimento funciona como uma rotina nas nossas vidas. Beber água é saudável e dá energia.

Isto faz sentido: o chinês e o japonês bebem líquido quente com as refeições, e não água fria.

Talvez tenha chegado o momento de mudar os seus hábitos de água fria para água quente, enquanto se come. Nada a perder, tudo a ganhar!

Para quem gosta de beber água fria.

Beber um copo de água fria ou uma bebida fria após a refeição solidifica o alimento gorduroso que acabou de comer. E isso retarda a digestão.

Uma vez que essa ‘mistura’ reage com o ácido digestivo, ela reparte-se e é absorvida mais rapidamente do que o alimento sólido para o trato gastro-intestinal. Isto retarda a digestão, fazendo acumular gordura no nosso organismo e danifica o intestino.

É melhor tomar água morna, ou se tiver dificuldade, pelo menos água natural.

Nota muito grave – perigoso para o coração:

As mulheres devem saber que nem todos os sintomas de ataques cardíacos vão ser uma dor no braço esquerdo.Esteja atento para uma intensa dor na linha da mandíbula. Pode nunca ter primeiro uma dor no peito durante um ataque cardíaco.Náuseas e suores intensos são sintomas muito comuns.

60% das pessoas têm ataques cardíacos enquanto dormem e não conseguem despertar. Uma dor no maxilar pode despertar de um sono profundo…

Sejamos cuidadosos e vigilantes

Pequenas coisas…

Extracto de uma notícia: “Na noite de 13 de Dezembro, a TVI noticiou em directo no canal TVI 24, no seu site e nas redes sociais que estava “tudo preparado para o fecho do Banif”.

Na manhã do dia 14, a TVI apagou a palavra “fecho” e alterou o título da notícia para “está tudo preparado para uma intervenção no Banif”.

No dia 15 pediu desculpa por ter transmitido uma “informação não precisa”, mas o pânico já estava lançado: o Banif perdia mais de 900 milhões de euros numa única semana, uma perda incomportável para um banco daquela dimensão.

O banco foi então vendido ao banco Santander, o mesmo grupo espanhol que “é accionista da estação de televisão que lançou as informações erradas que desvalorizaram o Banif”.

Se este caso acontecesse em Inglaterra estavam hoje 20 ou 30 pessoas presas e a TVI provavelmente fechava.

Page 7: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

7

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie

Le PS voudrait réprimer la critique de la politique publique sur internet et les réseaux sociaux

Par Pierre-Alain Depauw / médias-presse.inf

Le contrôle de l’information sur internet, surtout lorsqu’elle émane de sites dissidents, pourrait prendre une nouvelle tournure dès demain. Les députés socialistes défendront ce mercredi en commission des lois un amendement visant à alourdir les sanctions pénales contre « la diffusion de fausses informations lorsqu’elles génèrent du buzz sur Internet, en particulier lorsqu’il s’agit de hoax à caractère politique » .

Cette initiative parlementaire socialiste entre dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une République numérique déposé par Axelle Lemaire. L’ensemble des députés du groupe socialiste à l’Assemblée nationale ont signé l’amendement n°CL387, dont l’objectif est de sanctionner plus durement les « hoax » relayés sur les réseaux sociaux.

La loi sur la liberté de la presse de 1881 contient déjà un article 27 qui permet de condamner la diffusion d’une fausse information, « lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler ». La peine de 45 000 euros est portée à 135 000 euros lorsque cette publication, diffusion ou reproduction est « de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la Nation ».

Mais l’amendement des députés socialistes cache mal une intention politique de censurer internet. En proposant de sanctionner de 135 000 euros d’amende la diffusion d’une fausse information « lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi aura pris une dimension virale telle qu’elle en aggrave l’ampleur », les députés socialistes ajoutent :

« Nombreux sont les internautes qui sont victimes, qu’ils en soient conscients ou non, de canulars informatiques ou « hoax », sous la forme de courriels ou de lettres-chaînes. Ces canulars informatiques revêtent un caractère de particulière gravité lorsqu’ils visent à diffuser, à grande échelle, une information erronée sur le contenu d’une politique publique ».

« L’internaute qui ne prend pas conscience de leur caractère mensonger est trompé dans son jugement là où, en tant que citoyen, il devrait toujours disposer d’une information fiable sur l’action de ses

représentants. De plus, il peut également contribuer à diffuser – à son insu – des informations erronées, ce qui à grande échelle constitue une véritable menace pour le bon fonctionnement de notre démocratie ».

Mais l’amendement socialiste ne précise pas quelle autorité sera habilitée à établir la véracité d’une information. Les enseignements de l’Histoire démontrent à suffisance que les mensonges d’Etat ne sont pas rares. Dès lors, le média qui dévoilera une information contraire à la « vérité officielle » se verra-t-il condamner pour diffusion d’ «une information erronée sur le contenu d’une politique publique » ?

Entre propagande, « raison d’Etat » et fausses promesses électorales, les politiciens sont-ils bien placés pour prétendre réprimer le mensonge et la manipulation ?

Berlin : la police étouffe le viol d’une mineure de 13 ans par trois « réfugiés » arabes

par Jeanne de Baylan / media-presse.inf

Autre vidéo parue sur youtube sur le même thème qui fait le tour de l’Allemagne. Le criminel arabe se vante d’avoir violé une mineure encore vierge avec cinq autres acolytes. « Wir haben das Mädchen kaputt gemacht, aber sie lebt noch ! » (Nous l’avons démolie, mais elle est encore vivante !). Bien sûr, cette situation ne peut pas durer et, de plus en plus, on assiste en Allemagne à la (re) naissance d’une résistance de la société civile. En l’occurrence, de jeunes Allemands constituent des gardes civiles, c’est-à-dire des patrouilles dans les villes pour protéger « leurs » femmes. Côté police, il se passe aussi beaucoup de choses, mais c’est là un autre sujet.

Après le viol de la jeune germano-russe, Lisa âgée de 13 ans, la communauté russe de Berlin lance un avertissement : elle répondra désormais à la violence par la violence.

Le 11 janvier 2016 à Berlin, une fillette âgée de 13 ans appartenant à une famille de « rapatriés tardifs » d’Union soviétique (il y a trois millions de Germano-Russes qui ont rejoint leur patrie à la chute de l’URSS) a été enlevée, violée et battue par plusieurs hommes. Selon la description qui en est faite, les coupables sont originaires de pays arabes. D’après les proches de la famille, la police essaie de minimiser les faits et refuse d’ouvrir une enquête car seraient impliqués dans ce viol trois demandeurs d’asile. La télévision d’Etat a, elle aussi, totalement occulté le cas de Lisa.

Commentaire

Hormis la vague d’agressions sexuelles et de viols coordonnée et programmée de la Saint-Sylvestre, depuis des années, les crimes et délits commis en Allemagne par des immigrés et plus récemment par des « réfugiés » sont occultés par les services de police et la grande presse. Comme le rapporte un haut gradé de la police de Francfort (en Hesse)1 interviewé par le quotidien Bild le 10 janvier 2016, « pour les délits commis par des criminels possédant une nationalité étrangère2 et qui sont enregistrés dans un centré de réfugiés, nous classons immédiatement le dossier sans suite ». Le policier continue : « Il y a de strictes instructions venant de la hiérarchie pour ne pas reporter les crimes et délits perpétrés par les migrants. Seules des requêtes directes émises par des journalistes ou des médias peuvent être suivies d’effet. »

Il n’est pas le seul à déballer la vérité. De plus en plus de policiers commencent à parler dans ce régime de terreur feutrée que connaît l’Allemagne depuis 1945.

Espérons que le cas de Lisa relayé par une télévision russe atteindra son but…

1 http://www.nouvelordremondial.cc/2016/01/10/policier-allemand-nous-avons-ordre-dignorer-les-crimes-commis-par-les-migrants

2 Soyons précis : du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne.

La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout.

Page 8: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

8

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Descendentes de portugueses criaram museu em Malaca que precisa do apoio de voluntários

por Lusa

A três quilómetros do centro de Malaca, capital do estado com o mesmo nome, na Malásia, há um museu que preserva a memória da presença portuguesa no país, e que se sentiu mais fortemente naquela cidade. O Portuguese Settlement Heritage Museum (Museu da Herança do Povoado Português) abriu portas há três anos, pelas mãos de dois luso-descendentes, Christopher De Mello e Jerry Alcântara.

A cidade que Afonso de Albuquerque conquistou em 1511, para ser uma base estratégica para a expansão portuguesa nas índias Orientais, e que durante 130 anos (1511-1641) foi uma colónia portuguesa, tem desde há três anos um espaço que preserva a memória portuguesa.

E tudo graças à comunidade de descendência portuguesa (iniciada após a tomada de Malaca por Afonso de Albuquerque em 1511) que está a divulgar as memórias da sua ligação a Portugal num museu que sobrevive do voluntariado.O Portuguese Settlement Heritage Museum (Museu da Herança do Povoado Português), como é conhecido localmente, fica precisamente no centro do Portuguese Settlement, um bairro a cerca de três quilómetros de centro de Malaca que foi criado na década de 1930 para os descendentes de portugueses espalhados pela região.

Há três anos, Christopher De Mello, juntamente com Jerry Alcântara, decidiu pegar num museu antigo que tinha “apenas fotografias” e transformá-lo num espaço de exposição de memórias que hoje recebe pessoas de todo o mundo.Entre o espólio, com largas centenas de peças, há objectos e colecções pessoais, como biberões e fotografias, e artigos comprados ou “encontrados no mar” pelos pescadores, que podem ser “portugueses, chineses ou indianos”, conta à Lusa Christopher De Mello.

Após ter ficado desempregado, o engenheiro de manutenção, que agora trabalha em part-time, encontrou a oportunidade ideal para “melhorar o museu” fazendo uso dos seus variados talentos, como a carpintaria para montar expositores e a comunicação para contar as histórias da comunidade que não cabem no museu, como contou o luso-descendente à agência Lusa.

É também ele o responsável pelo barco de madeira ‘Flor de la Mar’ (Flor do Mar, em português) implantado no centro do museu para lembrar a famosa nau com o mesmo nome que naufragou em 1511 no estreito de Malaca, com um imenso tesouro, que nunca foi encontrado.

Afonso de Albuquerque, cujo 500º aniversário da morte se assinalou a 16 de dezembro, também está representado, porque foi ele um dos “primeiros pais da aldeia”.

“É por causa dele que estamos aqui hoje”, frisou Christopher, que se sente “incomodado” quando lhe dizem que se assemelha aos malaios.

“Prefiro que digam que eu pareço mais português. Nós aqui nunca dizemos que somos malaios, dizemos que somos malaio-portugueses”, afirmou, explicando à jornalista da agência Lusa que apesar do sangue português já se ter perdido

há muito, ainda predominam na comunidade de cerca de mil habitantes, nomes lusos como ‘Sousa’ ou ‘Gomes’.

Mobilias, documentos… e vinho

No museu, o visitante pode ver mobílias, louças, redes de pesca, fotografias, documentos históricos e até vinho produzido pelo próprio Christopher, uma bebida alcoólica feita de maçã que dizem fazer lembrar “o vinho do Porto”. Aos trajes tradicionais lusos oferecidos por portugueses juntam-se trajes semelhantes desenhados e usados pelos grupos de música e de dança locais que disseminam o folclore português na Malásia e no exterior.

Além das três salas de exposição, há ainda um espaço que guarda dezenas de prémios conquistados por pessoas da comunidade em concursos de beleza ou de fatos de Pai Natal ou em torneios de futebol durante os santos populares.

Entre os visitantes do museu, que nem sempre está aberto, há estudantes de todo o país e turistas estrangeiros, que vêm conhecer o Portuguese Settlement, localmente famoso pelo ambiente de festividade no Natal, no Carnaval e nos Santos Populares. Os visitantes pagam dois ringgits malaios (0,42 cêntimos) de entrada, um valor

insuficiente para sustentar o projecto, que precisa do apoio de voluntários.

O governo local já apresentou uma proposta para apoiar o museu, mas com a condição de assumir a administração do espaço e pagar um salário aos voluntários, algo que os promotores recusaram. “Eu não quero que no futuro a história malaia entre no Portuguese Settlement. A nossa história portuguesa seria abolida”, justifica. Pedir apoios a Portugal também é visto com algumas dúvidas, pois essa eventual ajuda implicaria o envolvimento das autoridades malaias no museu, acrescentou.

Malaca, que em 2008 foi declarada Património Mundial pela UNESCO, é hoje uma cidade fortemente turística, retratando a história dos vários povos que por aqui passaram. Entre as grandes atracções figuram o Museu Marítimo, que consiste numa réplica da nau Flor de Mar, a Igreja de São Paulo e a Porta de Santiago, o que resta da fortaleza mandada construir por Afonso de Albuquerque.

Todos não somos demaispara continuar Portugal

Page 9: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

9

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en FrançaisSelon ce que révélait il y a quelques mois une étude de Statistique Canada, un militaire canadien sur six souffre de troubles mentaux et de dépendance. Une situation qui peut rapidement provoquer des dérapages au moment de réintégrer la société civile.

Crédit photo : CBC

Au moins 2 250 vétérans canadiens sont sans abri

Par Stéphane Parent | [email protected]

On croit qu’il s’agit d’une première canadienne : des fonctionnaires fédéraux ont tenté de savoir combien de vétérans canadiens sont sans-abri et ce dans le but de mieux cerner les lacunes des services gouvernementaux à leur égard.

Selon les données obtenues par La Presse Canadienne et regroupées dans un rapport, l’âge moyen des anciens combattants sans-abri est de 52 ans, contre 37 ans dans la population générale.

Autre fait inquiétant, il y a un taux particulièrement élevé d’itinérance épisodique chez les anciens combattants de sexe féminin. Le rapport note que 16 % des ex-soldats de sexe féminin éprouve des problèmes à se loger de façon épisodique.Beaucoup d’ex-soldats citent les problèmes d’alcoolisme, de toxicomanie et de santé mentale comme éléments qui entraînent les vétérans vers la perte d’un abri.

Lors du dévoilement de ce rapport mardi, le commandant en chef des militaires canadiens, le général Jonathan Vance, a affirmé qu’il est devenu essentiel de tendre la main aux vétérans en difficulté et que tous ceux qui éprouvent notamment des problèmes de santé mentale soient « vus et traités » avant qu’ils atteignent un stade de crise.

Le général Vance dit qu’il est choquant de savoir qu’il y a autant de sans-abri parmi les vétérans et il ajoute qu’il y aura des démarches entreprises pour mieux cerner ceux qui ont besoin d’aide avant qu’ils ne se retrouvent dans la rue.

Des sans-abri dorment à même le sol par une température de -25 °C, à Montréal. © Radio-Canada/Simon-Marc Charron

Les vétérans qui sont des sans-abris pourraient être encore plus nombreux.L’étude réalisée par le ministère Emploi et Développement social Canada a été

effectuée en mars 2015.

Si elle estime que 2 250 anciens soldats utilisent des abris d’urgence sur une base régulière, soit environ 2,7 % de toute la population des sans-abri qui utilise un hébergement temporaire, elle note cependant que le chiffre des laissés pour compte pourrait bien être plus grand encore.

C’est La Presse Canadienne qui a obtenu copie de cette étude en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. Elle a été réalisée à partir d’une base de données qui permet de suivre les activités de 60 abris d’urgence à travers le pays.

Promesses du nouveau gouvernement canadienLe premier ministre Justin Trudeau a promis un plan de 300 millions $ pour redresser les services offerts aux anciens combattants.

Les libéraux promettent de rouvrir les bureaux des affaires des anciens combattants régionaux qui ont été fermés sous le précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper.

L’attention se tourne maintenant vers le nouveau ministre des Anciens Combattants, Kent Hehr.

Le ministre des Affaires aux Anciens combattants, Kent Hehr.

Le saviez-vous?

La situation de tous les sans-abri canadiens maintenant sous la loupe.

– Le gouvernement fédéral a décidé d’aller de l’avant dès ce mois-ci avec un exercice national dans 30 municipalités de dénombrement des personnes sans-abri.

– C’est la première fois que le Canada décide de coordonner une démarche entreprise déjà localement par plusieurs villes du pays.

– Certaines municipalités s’inquiètent par contre qu’un recensement soit effectué en plein mois de janvier puisque les froides températures peuvent pousser un certain nombre de sans-abri à se réfugier dans un gîte.

- Seulement deux des 30 municipalités concernées, Thunder Bay et celle de York en Ontario, ont annoncé à quel moment se tiendrait le dénombrement, et dans les deux cas, cela se ferait avant la fin du mois.

– Toronto, la plus grande ville canadienne, a décidé de ne pas prendre part à l’opération, car elle dit planifier un dénombrement organisé localement l’an prochain.

– Le journal Ottawa Citizen rapporte que la capitale canadienne ne participerait pas non plus, estimant qu’elle compte déjà suffisamment de statistiques précises sur la situation locale de l’itinérance.

RCI avec La Presse Canadienne et la contribution de Radio-Canada et des journalistes Marjorie April, Carl Bernier, Marjorie April et Jacques Beaupré.

Page 10: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

10

A quinta avenida do século XVI ficava em LisboaPor Nicolau Ferreira

Dois quadros descobertos em 2009 originaram um livro sobre Lisboa quinhentista e a Rua Nova dos Mercadores. Naquela artéria confluíam produtos do império e gentes de todo o mundo, transformando a capital portuguesa numa cidade global. As duas pinturas encontradas numa mansão inglesa revelam o quotidiano de Lisboa, a capital de um império durante os Descobrimentos.SOCIEDADE DE ANTIQUÁRIOS DE LONDRES No século XVI, a Rua Nova dos Mercadores era uma pequena babel. Nos seus edifícios, moravam italianos, flamengos, andaluzes, portugueses. Enquanto isso, naquela rua da Baixa de Lisboa, cristãos-novos, judeus estrangeiros, escravos vindos de 20 nações africanas, escravos árabes passeavam-se, muitos faziam trocas comerciais. É esta a realidade trazida à superfície no livro recentemente editado no Reino Unido The global city. On the streets of the renaissance Lisbon (A Cidade Global – Nas Ruas da Lisboa Renascentista), editado pelas historiadoras Annemarie Jordan Gschwend, do Centro de História d’Aquém e d’Além-Mar, a trabalhar na Suíça, e Kate Lowe, da Universidade Queen Mary de Londres.A obra tem como ponto de partida dois quadros descobertos em 2009, numa mansão inglesa, em Oxfordshire, datados entre a década de 1570 e 1620 por Annemarie Jordan Gschwend e Kate Lowe. Foram pintados por um artista holandês anónimo. Nas duas pinturas, estamos perante mais de uma centena de figuras humanas, que conversam, montam a cavalo, numa rua com uma fileira de edifícios em segundo plano. Há homens, mulheres, negros, brancos, cavalos, movimento e vestimentas apropriadas ao Outono ou ao Inverno.Quando viram os quadros – que se pensa serem duas telas cortadas a partir de uma única pintura –, as historiadoras rapidamente determinaram que estavam perante a Rua Nova dos Mercadores, em Lisboa. É a partir desta malha visual que o livro é construído, indo buscar documentação oficial, testemunhos da época e objectos que sobreviveram até hoje para falar sobre a cidade global que Lisboa era no século XVI, as suas gentes, a sua cultura material em capítulos escritos por investigadores diferentes.“É uma vista estranha, que nos mostra uma rua da qual nós realmente não conhecemos nada. Lisboa foi perdida em 1755. Foi como se tivesse caído uma bomba nuclear”, diz Annemarie Jordan Gschwend ao PÚBLICO, no início de Dezembro, quando esteve em Lisboa na apresentação do livro no Museu Nacional de Arte Antiga (MNAA).“Para mim, o que é interessante é a vida na rua. Lisboa tinha uma grande população negra. E o quadro não mostra apenas a população negra, mostra também os estrangeiros que ajudaram Lisboa a tornar-se a grande cidade comercial que era no século XVI. Os quadros também mostram animais. Há um cão que está a abocanhar uma ave. E é um peru. É uma ave que veio da América e que os portugueses tornaram numa ave global, levando-a para a Índia e para outras partes do mundo.”Esta é apenas uma das imagens simbólicas encontradas entre os pormenores das pinturas. Para um especialista, há muita informação nos quadros sobre aquela cidade agora distante de nós, quando Portugal tinha um império construído durante os Descobrimentos, e um comércio único vindo do Oriente, de África e da América, passava obrigatoriamente por Lisboa. As interacções comerciais, a escravatura, o percurso dos produtos dentro da cidade para o rio Tejo, as relações entre portugueses e estrangeiros ou a arquitectura da rua são questões que podem começar a ser descortinadas a partir do que se vê naquelas duas telas, que funcionam como um díptico. “Os quadros são espantosos, mas também enigmáticos”, disse Henrique Leitão, historiador de ciência e Prémio Pessoa 2014, que fez a apresentação do livro

no MNAA. “São completamente diferentes de todas as outras representações de Lisboa que dispomos, que, com pouquíssimas excepções, são vistas distantes e panorâmicas, a partir de um ponto de vista afastado.”Mas os quadros da Rua Nova dos Mercadores não. “Tal como o quadro do Chafariz d’el Rey [de autor anónimo, datado entre 1570 e 1580, exposto no Centro Cultural de Belém], as pinturas representam uma cena viva e intensa que arrasta irreprimivelmente o observador para dentro dela. É impossível olhar para estes quadros sem que imediatamente se forme na mente uma torrente imensa de perguntas”, prosseguiu, enunciando-as: “Que rua é esta? Que cidade é esta? Que casas são estas? Mas, acima de tudo, quem é esta gente? E o que é que eles estão a fazer?”A Rua Nova dos Mercadores ficava atrás do que hoje é o Terreiro do Paço, entre o início da Rua do Ouro e da dos Fanqueiros, e onde hoje é sensivelmente a Rua do Comércio. O que se vê no díptico é a fileira de edifícios que estão do lado do Tejo. Por isso, atrás destes prédios estaria na altura a Rua da Confeitaria e, mais atrás, o Terreiro do Paço e o rio Tejo. No extremo esquerdo da primeira pintura nestas páginas vê-se ainda o largo do Pelourinho o Velho.A rua media 286 metros de comprimento e 8,8 metros de largura. “Aproximadamente, 45 edifícios estavam distribuídos de cada lado. A maioria dos edifícios tinham uma ocupação múltipla, consistindo de três, cinco e seis andares”, lê-se num dos capítulos do livro, assinado por Annemarie Jordan Gschwend, que reconstitui a vida daquela rua. A cerca de ferro que se observa na pintura dá nome à Rua Nova dos Ferros, que é a parte oriental da Rua Nova dos Mercadores. Era dentro desta cerca que os comerciantes, lojistas e banqueiros tinham um espaço semi-privado para conduzirem os negócios. “O artista mostra a sua percepção da interacção social que testemunhou na Rua Nova – a concentração de mercadores ricos vestidos ao estilo espanhol, com capas pretas na moda, dentro da cerca de ferro e separados dos habitantes menos afortunados, que ficam fora desta fronteira”, explica o livro.Era no rés-do-chão dos edifícios que estava uma multitude de lojas. Em 1552, existiam 11 livrarias, onde também se encontravam livros de matemática, e 20 lojas de roupa e têxteis, onde se vendiam tecidos de veludo, sedas, tecido adamascado, tafetás vindos da Europa, da Índia e do Extremo Oriente. Em 1581, um ano após o início da dinastia filipina, existiam seis lojas especializadas na venda de porcelana Ming chinesa, nove boticas – as “farmácias” que na altura vendiam “produtos medicinais”, alguns importados da Ásia, como pedras bezoares, que se formam no sistema digestivo dos ruminantes, ou cornos de rinoceronte – além de artesãos, como alfaiates, calceteiros, barreteiros ou sirgueiros.Era esta a dinâmica de uma cidade vibrante que estava a receber os frutos da rede comercial que tinha sido criada (só entre 1500 e 1521, o rei D. Manuel I enviou 237 naus para a Índia) e da crescente população cada vez mais misturada. De 1551 há um testemunho de que 10% dos 100.000 lisboetas eram negros. Dezassete anos depois, Lisboa tinha 150.000 habitantes, onde as minorias mais representadas eram escravos negros e índios. Em 1578, cerca de 20% dos 250.000 habitantes eram negros.“Os quadros confirmam que Lisboa era muito misturada racialmente, que havia gente de muitos povos, muitos negros, que havia produtos exóticos”, diz Henrique Leitão ao PÚBLICO, acrescentando que uma das surpresas do livro provém da informação sobre o que existia dentro de algumas das casas da Rua Nova dos Mercadores. “[Os investigadores para este livro] descobriram documentação fantástica. Sobretudo inventários pessoais. E isto é muito importante, porque ficamos a ver o que é que as pessoas tinham mesmo dentro de casa. A grande surpresa é que estavam cheias de produtos exóticos. Dantes pensávamos que os produtos exóticos eram a marca de gente muito rica. Mas acabámos por ver que eram banalíssimos. A louça chinesa estava por todo o lado, os tecidos indianos estavam por todo o lado.”Pela documentação, sabe-se hoje que era permitido aos comandantes e aos marinheiros das naus trazerem o chamado “comércio miúdo” nas suas viagens à Índia, podendo fazer um pouco dinheiro. Esta invasão de bens vindos do Oriente é ainda demonstrada pelo historiador de arte Hugo Miguel Crespo, do Centro de História da Universidade de Lisboa, que, no capítulo sobre o recheio dos interiores das casas da Rua Nova dos Mercadores, nota que clientes ricos como Teodósio I, duque de Bragança, adquiriam muitos mais produtos de luxo europeus, que eram mais raros, do que produtos asiáticos.Mas toda esta riqueza também transparece nos edifícios que se observam no díptico. Os sucessivos reis, começando com D. João II, foram financiando obras para alterar aquela famosa rua. “D. Manuel I tentou construir uma cidade mais regular. Por isso, ordenou que os balcões de madeira medievais fossem retirados. A rua passou a ser mais larga e foi pavimentada. Era uma rua que estava a tentar passar uma mensagem. Tinha apoio real e civil. Era importante que Lisboa tivesse uma rua comercial. Trazia dinheiro, impostos, comércio”, explica Annemarie Jordan Gschwend.Depois, a história seguiu em frente: a dinastia filipina retirou alguma importância a Lisboa, as rotas comerciais alteraram-se e o terramoto de 1755 mudou para sempre a cartografia da cidade. “O Marquês de Pombal construiu tudo do zero e impôs uma nova ordem arquitectónica”, explica a historiadora, acrescentando que a Rua Nova dos Mercadores foi “substituída” por outras ruas com comércio. Desses tempos, ficaram documentos, objectos e este díptico da rua que era a “Quinta Avenida do seu tempo”, considera Annemarie Jordan Gschwend. E que agora é uma rara memória visual daquela Lisboa global

Page 11: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

11

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

La vie, à 20 dollars le barilLa chute du prix du baril de pétrole et celle du dollar canadien ont des conséquences qui se font sentir bien au-delà de l’Alberta.

par Jason Kirby, Aaron Hutchins et Charlie Gillis Il y a quelques années, quand Michael Steele, pilier du parti républicain, a exhorté les pétrolières à tout mettre en œuvre pour trouver du pétrole dans le sous-sol des États-Unis — afin de donner au pays son indépendance énergétique —, il ne croyait pas qu’elles l’écouteraient à ce point. Elles ont foré les champs pétrolifères du Texas, du Dakota du Nord, du Colorado, et ont planté leurs derricks dans tous les recoins possibles. Et une mer de pétrole a fini par jaillir. Au point de provoquer la plus importante révolution énergétique des dernières décennies. En 40 ans, la production n’a jamais été aussi forte, les réserves aussi élevées… et les prix aussi bas. À la mi-janvier, le prix du baril est même descendu sous la barre des 30 dollars américains, du jamais-vu en 12 ans.

Depuis, les prévisions des analystes sont toutes plus alarmistes les unes que les autres. Goldman Sachs, le Fonds monétaire international, Morgan Stanley ont tour à tour prédit des prix de plus en plus bas, à 25 voire 20 dollars américains.Pour l’analyste financier et auteur américain Gary Shilling, la planète pétrole est plongée dans une lutte à finir : qui, parmi les pays producteurs, réussira à tenir le plus longtemps avec des prix aussi faibles.

Et coincé au milieu des hostilités : le Canada. Alors que tous croyaient que seules les provinces productrices de pétrole — Alberta, Saskatchewan et Terre-Neuve —seraient touchées par la débâcle, des signes montrent que c’est l’ensemble du pays qui commence à souffrir. À la mi-janvier, Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada, a rappelé aux Canadiens l’ampleur du drame qui se dessine. La chute du cours du pétrole se traduira par un manque à gagner de 50 milliards de dollars dans le revenu national du pays. C’est l’équivalement de 1500 dollars par Canadien. Hommes, femmes et enfants confondus.

Cela dit, la situation actuelle ne fait pas que des malheureux. D’aucuns estiment que la dégringolade des prix de l’or noir jumelée avec la faiblesse du dollar canadien vont permettre aux exportations du secteur manufacturier (hors pétrole) de connaître de nouveaux sommets.Alors, bon ou mauvais, le pétrole pas cher? Qui gagne et qui perd?

Les gagnantsLe tourisme

Le nombre de touristes internationaux au Canada l’an dernier a atteint des niveau qu’on n’avait pas vu depuis la crise financière de 2008. Avec notre dollars en chute libre, non seulement les touristes sont plus nombreux, mais ils restent plus longtemps.

Les automobilistes

Le prix de l’essence a chute avec celui du baril de pétrole. Résultat : les automobilistes canadiens épargneront ensemble des milliards de dollars en essence.

Les ventes de VUS

Le faible coût de l’essence aidant, les Canadiens se sont rués sur les véhicules utilitaires sports et les minifourgonnettes. L’an dernier, 1,2 million de ces véhicules ont été vendus au Canada, un bond de 8,8% par rapport à 2014.

Les perdantsLe marché boursier

L’indice S&P/TSX a perdu presque 7% de sa valeur par rapport à 2011. Au cours de la même période, le S&P 500 s’est apprécié de plus de 50%.

Les prix des aliments importés

Faire l’épicerie pourrait coûter jusqu’à 345 dollars de plus cette année.

Les chercheurs d’emploi

L’incertitude économique pourrait convaincre les entreprises de repousser les embauches de personnel.

[Texte tiré du magazine Maclean’s. Traduction: Daniel Chrétien]

État Islamique : « L’Europe devra se convertir à l’islam, sinon... »Jürgen Todenhöfer est un écrivain et un homme politique allemand (CDU) de 74 ans qui vient de passer dix jours dans les territoires contrôlés par l’État Islamique. Il en rapporte un grand article qui devrait être publié aujourd’hui même. Il a accordé auparavant un entretien à CNN dont j’extrais la citation suivante qu’il a recueillie auprès d’un djihadiste allemand s’exprimant au nom de l’état-major de l’État Islamique.

« Nous allons conquérir l’Europe un jour. La question n’est pas de savoir si nous allons le faire, mais quand. Pour nous, c’est l’évidence (…) notre expansion sera perpétuelle et les Européens doivent savoir que quand nous viendrons, ce ne sera pas joli. Ce sera avec nos armes. Et ceux qui ne se converti[ro]nt pas à l’Islam ou qui ne paye[ro]nt pas la taxe islamique seront tués ».

Il serait peut-être temps que les responsables politiques et les médias occidentaux arrêtent de nous “enfumer”, non ?

Source : L’Express (22 décembre)

Page 12: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

12

E U A / MUÇULMANOS: “Uma pequena aula de história.”É bom saber a história dos PovosQuando os EUA nasceram, no final do séc. XVIII, havia uma grave crise com os muçulmanos do norte da África.Eram povos oficialmente muçulmanos, que viviam sob as leis do Corão.

- Estes islâmicos atacavam os navios que passavam pelo Mediterrâneo, incluindo os americanos, sequestrando, escravizando e matando ocupantes, além de saquear a carga. Os navios americanos eram normalmente protegidos pela marinha inglesa antes da independência dos EUA, mas depois de 1776, era cada um por si.

- Os piratas muçulmanos cobravam fortunas para resgate dos reféns e os preços subiam sempre a cada sequestro bem sucedido. Thomas Jefferson opôs-se veementemente aos pagamentos, mas foi vencido pelo voto. Os EUA e as outras nações com navios sequestrados, aceitavam pagar os resgates e subornar os piratas. O Presidente americano era George Washington.

- Por volta de 1783, Thomas Jefferson, Benjamin Franklin e John Adams vão para a Europa como Embaixadores, para negociar tratados de paz e cooperação. Os EUA nasceram em 1776 e desde então, estavam mergulhados na Guerra de Independência. Assim que a situação acalmou, essas três grandes figuras saem em missão diplomática para representar o país.

- Em 1786, depois de dois anos de conversações diplomáticas com os islâmicos, Thomas Jefferson e John Adams encontraram-se com o embaixador dos povos que ficavam na região de Trípoli, actual Líbia, chamado Sidi Haji Abdul Rahman Adja. Jefferson estava incomodado devido aos ataques que não acabavam, mesmo com todos os esforços de paz. Quis saber por isso, com que direito os muçulmanos continuavam a sequestrar e a matar os americanos.

- A resposta que ouviu, marcou Jefferson para sempre: “o Islão foi fundado nas Leis do Profeta, que estão escritas no Corão, e diz que todas as nações que não aceitarem a sua autoridade são pecadoras, que é direito e dever declarar guerra contra os seus cidadãos onde puderem ser encontrados e fazer deles escravos; e que todo o muçulmano que for morto na batalha irá de certeza para o Paraíso.”Jefferson ficou chocado. Ele não queria acreditar que uma religião literalmente mandava matar todos os que considerava infiéis e que quem morresse na batalha iria para o paraíso.

- Durante 15 anos, o governo americano pagou os subornos para poder passar com seus navios na região. Foram milhões de dólares, uma quantia que representava 16% de todo orçamento do governo federal. O primeiro presidente do país, George Washington, não queria ter forças armadas permanentes, por não ver riscos de ataques ao país, mas os muçulmanos fizeram mudar esta ideia. Os subornos serviriam para evitar a necessidade de ter forças militares permanentes, mas não estavam a funcionar porque os ataques continuavam. Quando John Adams assume a Presidência dos EUA, as despesas sobem para 20% do orçamento federal.

- Em 1801, Jefferson torna-se no terceiro presidente americano e, mal tinha esquentado a cadeira, recebe uma carta dos piratas aumentando o preço da autorização para navegar naquela área. Jefferson fica louco e, agora como presidente, diz que não vai pagar nada.

- Com a recusa de Jefferson, os muçulmanos de Trípoli tomaram conta da embaixada americana e declararam guerra aos EUA. Foi a primeira guerra da América após a independência. A marinha de guerra americana foi criada exactamente para esse conflito. As actuais regiões da Tunísia, Marrocos e Argélia juntaram-se aos líbios na guerra contra os americanos, o que representava praticamente todo norte da África com excepção do Egipto.

- Jefferson não estava para brincadeiras. Mandou os seus navios para a região e o conflito durou até 1805, com a vitória americana. O presidente americano ainda colocou tropas ocupando o norte de África, para manter a situação sob controle.

Thomas Jefferson ficou realmente impressionado com o que aconteceu. Ele era contra as guerras e escreveu pessoalmente as leis de liberdade e tolerância religiosa que estão na origem da Constituição americana, mas entendeu que o Islão é totalmente diferente, era uma religião imperialista, expansionista e violenta.

Jefferson mandou publicar o Corão em inglês em 1806, lançando a primeira edição americana. Ele queria que o povo americano conhecesse o Corão e entendesse aqueles povos do norte da África que roubava, saqueava e matava, cobrava resgates e que declarou guerra quando os pagamentos cessaram.

Durante 15 anos, um diplomata de Jefferson chegou a dizer, que os americanos eram atacados porque não atacavam de volta, sendo vistos como fracos. A fraqueza americana foi um convite para os muçulmanos daquela época, como é hoje para o ISIS. Só houve paz na região quando Jefferson atacou e venceu a guerra, ocupando depois o território. Só assim foi conseguida a paz.

Barack Obama quer saber hoje como os muçulmanos estão na história americana?

Eles estão como os motivadores da primeira guerra; foram eles que forçaram a criação das forças armadas que nem existiam, e fazem parte até do hino dos marines que começa com “From the Hills of Montezuma / To the shores of Tripoli”.

Como é bom e importante conhecer a História Mundial!...

SEXALECENTESSe estivermos atentos, podemos notar que está surgindo uma nova faixa social, a das pessoas que estão em torno dos sessenta/setenta anos de idade, os sexalescentes- é a geração que rejeita a palavra “sexagenário”, porque simplesmente não está nos seus planos deixar-se envelhecer.Trata-se de uma verdadeira novidade demográfica - parecida com a que, em meados do século XX, se deu com a consciência da idade da adolescência, que deu identidade a uma massa jovens oprimidos em corpos desenvolvidos, que até então não sabiam onde meter-se nem como vestir-se.Este novo grupo humano, que hoje ronda os sessenta/setenta, teve uma vida razoavelmente satisfatória.

São homens e mulheres independentes, que trabalham há muitos anos e que conseguiram mudar o significado tétrico que tantos autores deram, durante décadas, ao conceito de trabalho. Que procuraram e encontraram há muito a actividade de que mais gostavam e que com ela ganharam a vida.Talvez seja por isso que se sentem realizados... Alguns nem sonham em aposentar-se. E os que já se aposentaram gozam plenamente cada dia sem medo do ócio ou solidão. Desfrutam a situação, porque depois de anos de trabalho, criação dos filhos, preocupações, fracassos e sucessos, sabe bem olhar para o mar sem pensar em mais nada, ou seguir o voo de um pássaro da janela de um 5.º andar....

Neste universo de pessoas saudáveis, curiosas e activas, a mulher tem um papel destacado. Traz décadas de experiência de fazer a sua vontade, quando as suas mães só podiam obedecer, e de ocupar lugares na sociedade que as suas mães nem tinham sonhado ocupar.

Esta mulher sexalescentes- sobreviveu à bebedeira de poder que lhe deu o feminismo dos anos 60. Naqueles momentos da sua juventude em que eram tantas as mudanças, parou e reflectiu sobre o que na realidade queria.Algumas optaram por viver sozinhas, outras fizeram carreiras que sempre tinham sido exclusivamente para homens, outras escolheram ter filhos, outras não, foram jornalistas, atletas, juízas, médicas, diplomatas... Mas cada uma fez o que quis: reconheçamos que não foi fácil, e no entanto continuam a fazê-lo todos os dias.

Algumas coisas podem dar-se por adquiridas.Por exemplo, não são pessoas que estejam paradas no tempo: a geração dos “sessenta/setenta”, homens e mulheres, lida com o computador como se o tivesse feito toda a vida. Escrevem aos filhos que estão longe e até se esquecem do velho telefone para contactar os amigos - mandam e-mails com as suas notícias, ideias e vivências.

De uma maneira geral estão satisfeitos com o seu estado civil e quando não estão, não se conformam e procuram mudá-lo. Raramente se desfazem em prantos senti mentais.Ao contrário dos jovens, os sexalescentes- conhecem e pesam todos os riscos. Ninguém se põe a chorar quando perde: apenas reflecte, toma nota, e parte para outra...

Os homens não invejam a aparência das jovens estrelas do desporto, ou dos que ostentam um fato Armani, nem as mulheres sonham em ter as formas perfeitas de um modelo. Em vez disso, conhecem a importância de um olhar cúmplice, de uma frase inteligente ou de um sorriso iluminado pela experiência.

Hoje, as pessoas na década dos sessenta/setenta, como tem sido seu costume ao longo da sua vida, estão estreando uma idade que não tem nome. Antes seriam velhos e agora já não o são. Hoje estão de boa saúde, física e mental, recordam a juventude mas sem nostalgias parvas, porque a juventude ela própria também está cheia de nostalgias e de problemas.

Celebram o sol em cada manhã e sorriem para si próprios...Talvez por alguma secreta razão que só sabem e saberão os que chegam aos 60/70 no século XXI!

Page 13: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

13

Pierre Moreau souhaite former un ministère de l’IntérieurSelon des sources gouvernementales, le ministre Pierre Moreau ambitionne le projet de voir son ministère des Affaires municipales et celui de la Sécurité publique fusionner pour former un ministère de l’Intérieur inspiré en partie du modèle français.

PHOTO ARCHIVES PCMa Presse

Kathleen Lévesque, Vincent LaroucheLa Presse

Le ministre Pierre Moreau ambitionne de voir son ministère des Affaires municipales et celui de la Sécurité publique, qu’il dirige par intérim, fusionnés pour former un ministère de l’Intérieur inspiré en partie du modèle français, a appris La Presse.

Selon des sources gouvernementales, la vision de M. Moreau aurait été soumise pour réflexion au cabinet du premier ministre, de qui relève ultimement la décision de donner ou non son aval à un brassage majeur des structures. Aucun commentaire n’a été formulé, hier, au cabinet de Philippe Couillard.

Mais le projet du ministre Moreau a débordé les officines du premier ministre. À l’Union des municipalités du Québec (UMQ), on reconnaît avoir été informé «très sommairement» du dossier. On souligne également qu’il ne s’agit pas d’une demande issue du monde municipal. La volonté de M. Moreau est également connue à l’hôtel de ville de Montréal, où il y aurait eu des discussions officieuses sur le sujet.

Au cabinet de Pierre Moreau, l’attaché politique Jean-Félix Lévesque a indiqué n’avoir «aucun commentaire et aucun plan». «C’est une décision qui relève du premier ministre», s’est-il borné à dire.

«Rendement d’efficience»

La fusion proposée aurait différents objectifs. Selon les renseignements recueillis, elle pourrait viser une meilleure coordination entre les corps de police municipaux et la Sûreté du Québec. Dans la foulée des attentats terroristes qui se multiplient, la sécurité du territoire est devenue une véritable préoccupation qui pourrait motiver un resserrement des structures. Selon une source, la SQ pourrait ainsi hériter d’un rôle accru.

Une autre personne a souligné à La Presse que le plan de M. Moreau pourrait viser également des économies d’échelle. Mais une personne proche du dossier estime qu’un «rendement d’efficience» serait la cible première du projet, si jamais il prend forme.

La proposition de Pierre Moreau s’inspirerait en partie du modèle français. En France, le ministère de l’Intérieur est chargé de la permanence de l’État sur l’ensemble du territoire, ce qui inclut la police et les services de sécurité, mais aussi l’organisation des élections et le soin de veiller au respect des compétences des administrations municipales et régionales. L’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont des ministères de l’Intérieur avec des compétences similaires.

Deux univers

Au Québec, Affaires municipales et Sécurité publique sont deux univers qui apparaissent de prime abord très éloignés l’un de l’autre, sinon que Montréal et les villes de moyenne importance offrent un service de police centré sur la surveillance de leur territoire.

Le ministère des Affaires municipales veille à l’application de la Loi sur les cités et villes et accompagne les municipalités dans la gestion des services de proximité dont elles ont la charge, comme la cueillette des ordures, les égouts, l’aménagement du territoire (zonage) et le pavage des rues. Le ministère de la Sécurité publique s’occupe de la Sûreté du Québec, des prisons, des affaires policières, de la sécurité civile et de la sécurité incendie.

Depuis le départ de la ministre Lise Thériault en congé de maladie, à la fin d’octobre, c’est Pierre Moreau qui occupe par intérim la chaise de la ministre de la Sécurité publique, en plus de la sienne aux Affaires municipales. Ce cumul des fonctions rappelle l’époque de Claude Ryan, qui était ministre à la fois des Affaires municipales et de la Sécurité publique dans le gouvernement de Robert Bourassa, au début des années 90. Mais même s’ils partageaient le même ministre, les deux ministères étaient alors demeurés des structures distinctes.

« Mariage » homosexuel célébré par une élue musulmane voilée

Par Joaquim de Albuquerque Le « mariage » homosexuel est-il islamo-compatible ? En Espagne, Fatima Taleb, une élue municipale musulmane voilée de la commune de Badalona (nord de l’Espagne), a célébré un « mariage » entre deux hommes.

La photo montrant l’élue musulmane toute souriante entre les deux homosexuels qu’elle a unis, a fait le tour des réseaux sociaux.

Fatima Taleb, arrivée en Espagne à l’âge de 22 ans, a été élue au conseil municipal de Badalona en mai 2015 sous l’étiquette du parti d’extrême gauche POEDEMOS. Elle affirme qu’on peut être musulmane, voilée et « gay friendly » !

Yann Moix, kippa sur la tête pour interroger Manuel Valls

Par Pierre-Alain Depauw /media-presse.inf

L’animateur de l’émission On n’est pas couché, Yann Moix, grand ami de Bernard-Henri Lévy, a porté une kippa samedi soir pour poser ses questions à Manuel Valls.« Je ne suis pas Juif mais je porte cette kippa par solidarité », a déclaré Yann Moix, proposant que l’Éducation nationale fasse lire aux élèves un texte du philosophe juif Emmanuel Levinas, Être juif.

Le Premier ministre Manuel Valls s’est lui, une fois de plus, lancé dans des propos qui laissent penser que tous les Français n’ont pas la même valeur. « En s’attaquant aux Juifs, on a voulu s’attaquer à l’essentiel » , dit notamment Manuel Valls qui, au passage, en profite à nouveau pour prétendre que la critique du sionisme est de l’antisémitisme, ce qui équivaut, dans sa bouche, à sous-entendre que critiquer le sionisme doit être punissable.

Page 14: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

14

PORTO CABRALLe soleil embouteillé

J Y M ARCHITECTUREServices & Plans D’Architecture

Résidentiel • Rénovation • Commercial • Multiplex

Jean-Yves Mesquita T.P.Technologue en ArchitectureCel. 514.972-9985 • @:[email protected] • www.jymarchitecture.com

A Cigarra e a Formiga (versões Alemã e Portuguesa)Ás vezes a realidade ultrapassa a ficção.

Versão alemã

A formiga trabalha durante todo o Verão debaixo de Sol. Constrói a sua casa e enche-a de provisões para o Inverno.A cigarra acha que a formiga é burra, ri, vai para a praia, bebe umas bejecas, dá umas “quecas”, vai ao Rock in Rio e deixa o tempo passar.Quando chega o Inverno a formiga está quentinha e bem alimentada. A cigarra está cheia de frio, não tem casa nem comida e morre de fome.

Fim.

Versão portuguesa

A formiga trabalha durante todo o Verão debaixo de Sol. Constrói a sua casa e enche-a de provisões para o Inverno.

A cigarra acha que a formiga é burra, ri, vai para a praia, bebe umas bejecas, dá umas quecas, vai ao Rock in Rio e deixa o tempo passar.

Quando chega o Inverno a formiga está quentinha e bem alimentada.

A cigarra, cheia de frio, organiza uma conferência de imprensa e pergunta porque é que a formiga tem o direito de estar quentinha e bem alimentada enquanto as pobres cigarras, que não tiveram sorte na vida, têm fome e frio.

A televisão organiza emissões em directo que mostram a cigarra a tremer de frio e esfomeada ao mesmo tempo que exibem vídeos da formiga em casa, toda quentinha, a comer o seu jantar com uma mesa cheia de coisas boas à sua frente.

A opinião pública tuga escandaliza-se porque não é justo que uns passem fome enquanto outros vivem no bem bom. As associações anti-pobreza manifestam-se diante da casa da formiga. Os jornalistas organizam entrevistas e mesas redondas com montes de comentadores que comentam a forma injusta como a formiga enriqueceu à custa da cigarra e exigem ao Governo que aumente os impostos da formiga para contribuir para a solidariedade social.

A CGTP, o PCP, o BE, os Verdes, a Geração à Rasca, os Indignados e a ala esquerda do PS com a Helena Roseta e a Ana Gomes à frente e o apoio implícito e falso do Mário Soares organizam manifestações diante da casa da formiga.

Os funcionários públicos e os transportes decidem fazer uma greve de solidariedade de uma hora por dia (os transportes à hora de ponta) de duração ilimitada.

Fernando Rosas escreve um livro que demonstra as ligações da formiga com os

nazis de Auschwitz.

Para responder às sondagens o Governo faz passar uma lei sobre a igualdade económica e outra de anti-discriminação (esta com efeitos retroactivos ao princípio do Verão).

Os impostos da formiga são aumentados sete vezes e simultaneamente é multada por não ter dado emprego à cigarra. A casa da formiga é confiscada pelas Finanças porque a formiga não tem dinheiro que chegue para pagar os impostos e a multa.

A formiga abandona Portugal e vai-se instalar na Suíça onde, passado pouco tempo, começa a contribuir para o desenvolvimento da economia local.

A televisão faz uma reportagem sobre a cigarra, agora instalada na casa da formiga e a comer os bens que aquela teve de deixar para trás.

Embora a Primavera ainda venha longe já conseguiu dar cabo das provisões todas organizando umas “parties” com os amigos e umas “raves” com os artistas e escritores progressistas que duram até de madrugada.

Sérgio Godinho compõe a canção de protesto “Formiga fascista, inimiga do artista...”.

A antiga casa da formiga deteriora-se rapidamente porque a cigarra está-se cagando para a sua conservação. Em vez disso queixa-se que o Governo não faz nada para manter a casa como deve de ser. É nomeada uma comissão de inquérito para averiguar as causas da decrepitude da casa da formiga. O custo da comissão (interpartidária mais parceiros sociais) vai para o Orçamento de Estado: são 3 milhões de euros por ano.

Enquanto a comissão prepara a primeira reunião para daí a três meses, a cigarra morre de overdose.

Rui Tavares comenta no Público a incapacidade do Governo para corrigir o problema da desigualdade social e para evitar as causas que levaram a cigarra à depressão e ao suicídio.

A casa da formiga, ao abandono, é ocupada por um bando de baratas, imigrantes ilegais, que há já dois anos que foram intimadas a sair do País mas que decidiram cá ficar, dedicando-se ao tráfico da droga e a aterrorizar a vizinhança.

Ana Gomes um pouco a despropósito afirma que as carências da integração social se devem à compra dos submarinos, faz uma relação que só ela entende entre as baratas ilegais e os voos da CIA e aproveita para insultar Paulo Portas.Entretanto o Governo felicita-se pela diversidade cultural do País e pela sua aptidão para integrar harmoniosamente as diferenças sociais e as contribuições das diversas comunidades que nele encontraram uma vida melhor.

A formiga, entretanto, refez a vida na Suíça e está quase milionária...

FIM.Autor: Génio desconhecido

Page 15: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

15

www.loecsen.com/travel/0-fr-67-3-16-cours-gratuit-portugais.html

Cours portugais gratuit – Apprendre le portugais ...www.loecsen.com/travel/0-fr-67-3-16-cours-gratuit-portugais.html

Apprendre à parler rapidement le portugais avec des cours gratuits en ligne. Méthode facile et ludique, avec mp3 et pdf à télécharger

fr: je parle portugais...et vous ?pt: eu falo português...e você ?

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Châteaux et belvédères au sud de Lisbonne (suite page 5)

SetúbalEn des temps reculés, la localité fut habitée par les Phéniciens et les Romains, qui s’établirent sur la rive sud du Fleuve Sado (face à l’actuelle ville) et la nommèrent Cetóbriga, qui plus tard dériva vers Setúbal.

Ce sont les romains qui sont à l’origine de l’une des plus traditionnelles activités de la région ‘ la récolte de sel et la conservation des aliments dans des bassins de salaison dont les vestiges sont conservés à la Péninsule de Tróia.

Le développement de Setúbal a toujours été lié aux activités maritimes favorisées par sa situation dans l’embouchure du Fleuve Sado, qui était déjà au XIVè siècle l’un des plus importants port du pays.

Les produits agricoles méritent aussi une mention spéciale, puisque certains d’entre eux sont référencés sur des documents officiels datant de la fin du XIVè siècle à savoir le raisin, le vin, les oranges et le poisson. Aujourd’hui encore, les vins produits dans la région environnante sont réputés, plus précisément les vins de table et le Moscatel de Setúbal, que vous pourrez goûter dans les caves situées dans la proche ville de Azeitão, qui produit également d’excellents fromages et des tourtes délicieuses

Dans la ville où naquirent de grands noms de la culture portugaise tels que, Bocage (poète du XIXè siècle, connu pour son ton ironique et sa critique sociale) et Luísa Todi (importante chanteuse lyrique), le Couvent de Jésus de style gothico-manuélin qui abrite le Musée de la ville et le Fort de São Filipe, mérite une référence spéciale. Actuellement convertit en Auberge, c’est un mirador idéal sur la ville, le Fleuve Sado, Tróia et la Montagne d’Arrábida.

À l›entour se trouvent les zones de Nature Préservée de la Réserve Naturelle de l›Estuaire du Sado, où l›on peut observer des dauphins, et le Parc Naturel d› Arrábida, avec des caractéristiques méditerranéennes uniques.

Près de la mer il existe d’excellentes plages, notamment celles de Figueirinha, de Galapos et le Portinho da Arrábida (une magnifique baie abritée) et, sur la berge opposé au fleuve Sado à laquelle on accède facilement par ferry-boat, la péninsule de Tróia avec près de 18 Kms de plage et un terrain de golf.

Parque Natural da ArrábidaPrès de la mer, entre Setúbal et le village piscicole de Sesimbra, le Parc Naturel de l’Arrábida possède une beauté incomparable, où le bleu de la mer alterne avec les tons blanchis des falaises de calcaire et avec le vert du dense tapis végétal qui couvre la montagne.

La richesse végétale est une des plus grandes attractions du Parc. Vous rencontrerez ici un des rares exemples de maquis méditerranéen au Portugal et sa préservation fut une des raisons pour laquelle l’Arrábida fut considérée une véritable relique scientifique internationale. Afin de se maintenir intacte, l’accès à quelques aires n’est possible qu’accompagné d’un Guide désigné par le Siège du Parc. Il existe aussi plusieurs entreprises habilitées à organiser des activités extrêmes, comme la spéléologie, la plongée et l’escalade.

Si vous voulez en savoir plus sur la faune et la flore, visitez le Musée Océanographique, dans le Fort de Notre-Dame de l’Arrábida, près de la plage de Portinho. Presque en face, on aperçoit Pedra da Anixa, une petite île qui constitue une réserve zoologique compte tenu de sa végétation subaquatique.Au-delà de la Serra da Arrábida, le Parc englobe d’autres élévations de terrain comme la Serra do Risco, où se trouve le point le plus haut de la côte continentale portugaise. Il s’agit d’une magnifique falaise de 380 mètres de haut, qui se précipite sur la mer d’où vous pourrez apprécier une inoubliable vue panoramique sur l’Atlantique.

La rencontre de la montagne et de la mer est à l’origine d’un cordon de plages de sable fin et d’eaux transparentes que nous pensions seulement trouver en Méditerranée comme la Figueirinha, Galapos et le Portinho da Arrábida

Préférée des moines franciscains qui, entre les XVIe et XIXe siècles, habitèrent le Couvent encore existant et méditèrent dans les chapelles isolées dispersées dans la montagne. L’Arrábida possède d’excellentes conditions pour l’agriculture et le pâturage qui sont à l’origine de produits de grande qualité, comme les Vins que vous pourrez découvrir en parcourant la Route des Vins de la Costa Azul, qui vous mèneront jusqu’à la sympathique petite ville d’Azeitão où vous pourrez goûtez de délicieux fromages.

Page 16: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

16

Uma fábula europeia.

O dilema da Europa.Um cidadão europeu mandou-me a seguinte narrativa:

Comprei uma casinha, destas de alimentar os pássaros ... Pendurei-a na varanda e a supri com ração. Ficou uma beleza, carinhosamente não deixei faltar as sementinhas. Dentro de uma semana, tivemos centenas de aves que se deleitavam com o fluxo contínuo de comida livre e facilmente acessível.Mas, então, os pássaros começaram a construir ninhos nas beiras do pátio, em cima da mesa e ao lado da churrasqueira.

Depois veio o cócó. Estava em toda parte: nas cadeiras, na mesa ....... em tudo! Algumas aves mudaram até de ideias. Tentavam bombardear-me em voo de mergulho e bicar-me, apesar de eu ser o seu benfeitor.Outras aves faziam tumulto e eram barulhentas. Sentaram-se no alimentador e a toda hora exigiam ruidosamente mais comida quando esta ameaçava acabar.

Chegou uma hora que eu já não conseguia mais sentar-me na minha própria varanda. Então, desmontei o alimentador de pássaros e em três dias acabaram indo embora. Limpei a bagunça toda e acabei com os ninhos que fizeram por todos os lados.

Assim tudo voltava ao que costumava ser ........calmo, sereno .... e ninguém exigindo direitos a refeições grátis.Agora vamos ver ...…E o remetente da história concluiu:O nosso governo dá comida de graça a quem precisa, habitação subsidiada, assistência médica e educação gratuita; permite que qualquer pessoa nascida aqui receba automaticamente a cidadania.

Aí os ilegais chegaram às dezenas de milhares. De repente, os nossos impostos subiram para pagar os serviços gratuitos; pequenos apartamentos estão abrigando cinco famílias; tens que esperar 6 horas para ser atendido numa emergência médica; o teu filho, cursando o segundo grau, está à procura de outra escola, porque mais da metade da sua classe não fala a nossa língua.

As caixas de cereais matinais agora vêm com rótulos bilingues. Sou obrigado a usar teclas especiais para poder falar com o meu banco no nosso idioma e a ver pessoas estranhas acenando bandeiras, que não são a nossa, e as ouvir berrando e gritando pelas ruas, exigindo mais direitos e liberdades gratuitas.

É apenas a minha opinião, mas talvez seja hora de o governo desmontar o alimentador de pássaros.

Bom, foi ele que escreveu...

MINISTÉRIO DA EDUCAÇÃO

O ministro da (má) Educação na Baixa da Banheira

P. Gonçalo Portocarrero de Almada

A educação, ou é integral ou não é nada. Educar não é despejar um conjunto de conteúdos para a cabeça de uns quantos indivíduos mas, sobretudo e principalmente, formar cidadãos livres e responsáveis.

No Público do passado dia 5 de Janeiro noticia-se, em artigo de página inteira, a visita que, na véspera, o ministro da Educação e o secretário de Estado João Costa fizeram à Escola Secundária da Baixa da Banheira, por ocasião do início do segundo período lectivo. A acompanhar o texto, consta uma fotografia em que se podem ver, ao fundo, os governantes e comitiva junto à porta aberta da sala onde, em primeiro plano, aparecem quatro presumíveis alunos daquela escola.

Não deixa de ser curioso que a presença dos membros do governo não tenha despertado, ao que parece, qualquer interesse aos referidos quatro estudantes, dois sentados de costas para os visitantes e outros dois, um de pé e o outro sentado, virados para os colegas e de lado para os governantes e seus acompanhantes.

Contudo, o que mais prende a atenção é o facto de três dos ditos quatro alunos estarem de cabeça coberta, em plena sala de aula. Um, decerto o mais friorento, não se contentou com um simples gorro, porque enfiou o capuz do seu blusão impermeável que, ao tapar-lhe as orelhas e a boca, indicia um total alheamento. Os outros dois ficaram-se por uns mais discretos bonés, que um deles usa com a pala para trás. Ora, ter a cabeça coberta, dentro de uma sala, é objectivamente uma falta de respeito, tanto em Bragança como em Faro, ou na Baixa da Banheira, salvo algum muito discutível modismo local que me esteja a escapar.

Talvez alguém pense que a questão dos bonés é relativamente secundária, tendo em conta os enormes desafios a que devem fazer frente as escolas em zonas mais sensíveis, como é o caso. Não ponho em causa as intenções daqueles adolescentes, nem o mérito dos seus professores e da sua escola, mas a educação, ou é integral ou não é nada. Educar não é despejar um conjunto de conteúdos nas cabeças de uns quantos indivíduos, na esperança de que depois os saibam debitar. É, sobretudo e principalmente, formar cidadãos livres e responsáveis, que amanhã possam contribuir validamente para o bem comum. Para tal, precisa-se certamente de alguma bagagem cultural e técnica mas, mais ainda, de aprender a conviver, o que não se pode fazer sem um mínimo de educação. De boa educação, entenda-se!

Uma escola que não educa, porque desvaloriza as questões comportamentais, é uma escola que, na realidade, aposta no desfavorecimento dos mais carenciados, porque os não ajuda a superar as deficiências que trazem de casa e que impedem a sua plena integração social e laboral. Uma escola que transige em questões de males menores está a semear, a médio ou longo prazo, males maiores.

Está provado, na teoria por James Q. Wilson e George Kelling, e na prática pela política do antigo mayor de Nova Iorque, Rudolph Giuliani, e pelo seu comissário da polícia, William Bratton, que não se combate a grande criminalidade com o permissivismo em relação ao vandalismo urbano ou aos pequenos delitos. Pelo contrário, foi com uma política de tolerância zero para estes actos que, em Nova Iorque, se logrou combater e prevenir a delinquência.

Se um jovem estudante não se dá ao trabalho de se descobrir quando, na sua sala de aula, entram dois membros do governo, acompanhados por representantes da direcção da sua escola, não é provável que, mais tarde, respeite as leis ou as autoridades públicas ou laborais. A impunidade em relação a estas atitudes favorece futuros comportamentos de risco, de desobediência civil, de desrespeito pela autoridade e, até, de violência, também doméstica. São actos que têm, como sempre acontece, um efeito boomerang porque, quem não respeita os outros, não se respeita a si mesmo nem é, por regra, respeitado.

Para quebrar esse círculo vicioso, é preciso que a escola não se demita da sua principal missão: educar e educar bem, ou seja, dar boa educação. Por isso, não é de menor importância a questão do boné. Um aluno que não aprende a comportar-se correctamente, terá mais dificuldade em se realizar pessoal, familiar e profissionalmente. E, como desadaptado e marginal, corre sérios riscos de passar a sua vida a … apanhar bonés!

Sacerdote católito

Page 17: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

17

Difficile à croire, mais en 2015, les autoportraits ont causé plus de morts que les attaques de requins.

Avez-vous entendu parler des trois amis qui voulaient se photographier sur une voie ferrée, avec en toile de fond un train arrivant à toute vitesse? Au dernier moment, les casse-cou ont sauté sur l’autre voie. Sans se douter qu’un train rapide arrivait en sens inverse...

Sérieusement. Comment regretter une année au cours de laquelle les Californiens en étaient réduits à peindre leur pelouse en vert, pour camoufler les effets de la sécheresse?

À la fin janvier, plus de 1700 jets privés ont convergé vers Davos, en Suisse, pour le Forum économique mondial. Le gratin de l’économie ne voulait surtout pas manquer le Forum de cette année, consacré... à la lutte contre le réchauffement de la planète.

Mais pourquoi s’en faire avec quelques tonnes de CO2 de plus ou de moins, quand toutes les statistiques semblent promettre le pire? Réchauffement climatique ou pas, le fond de l’air effraie.

En 2015, un sondage a révélé que 40 % des Américains voulaient construire un mur le long de la frontière avec le Canada, pour freiner l’immigration illégale. Et de savants calculs ont établi que la Grande-Bretagne a consacré 13 fois plus d’argent pour bombarder la Libye que pour reconstruire le pays.

Sur un mode plus léger, une étude a constaté que les propriétaires de téléphone intelligent consultent leur appareil en moyenne 150 fois par jour. Une autre a suggéré que 84 % des gens écoutent les conversations des autres dans les transports publics. Sans oublier une troisième qui a constaté que nous consommons plus de pop-corn en écoutant un drame qu’une comédie.

Consolez-vous. Une étude est aussi arrivée à la conclusion qu’il existe trop... d’études.

Mais pourquoi pas une bonne nouvelle, pour conclure?

En 2015, sachez que vous avez échappé à la tournée en Chine d’un groupe de midinettes venues de la Corée du Nord. Parmi leurs grands succès, tous consacrés à leur «cher» président Kim Jong-Un, signalons une chanson très stridente intitulée Nous ne pouvons pas vivre sans ses bons soins.

Au rayon des événements heureux, soulignons aussi le travail d’une équipe de psychologues du Wisconsin, qui a composé une symphonie pour chat, dont le tempo épouse le ronronnement félin. Nous brûlons tous d’impatience de savoir ce qu’en pense un chat nommé Bubba, qui vient d’être admis dans une école secondaire de San Jose, en Californie.

Pour une fois, le mot de la fin sera un véritable mot de la fin. Car figurez-vous que l’année 2015 a vu la prolifération des adieux songés. Une dame a ainsi exigé que l’on transmette le message suivant, lors de ses funérailles. «Au lieu de m’envoyer des fleurs, ne votez pas pour Hillary Clinton.»

En guise d’adieu, l’année 2015 n’a qu’à emprunter l’épitaphe d’un Américain, qui voulait aller droit au but.

- Cela me fait de la peine de l’admettre, mais de toute évidence, je vous ai quittés.

Les 30 moments les plus bizarres de 2015

L’année 2015 sous plusieurs angles: en objets, en coups de cœur, en caricatures, en photos, en percées scientifiques et en quiz sportif. »

Jean-Simon GagnéLe Soleil

En 2015, il était difficile de ne pas sympathiser avec le passager d’un avion qui s’est écrié, au milieu d’une forte zone de turbulence: Si vous voulez traverser un orage, ça vous regarde. Mais laissez-moi d’abord sortir!«Vivre et laisser vivre», ça ressemble à un slogan hippie. Pas à une invention de 2015.

En Arabie Saoudite, une figure religieuse a décrété que les bonshommes de neige étaient contraires à l’islam. En Indonésie, une province a défendu aux jeunes amoureux de s’embrasser après 21h. Au Kansas, un règlement a interdit aux bénéficiaires de l’aide sociale d’aller au cinéma. En France, la police a interrogé un enfant de huit ans pour ses propos sur le terrorisme. Au Pakistan, un pigeon a été emprisonné pour espionnage.

Plus près de nous, l’Université d’Ottawa a annulé des cours de yoga sous prétexte qu’il s’agit d’un emprunt inacceptable à la culture indienne.

Cette année, le pape lui-même s’est fait dire par les médecins du Vatican d’y aller mollo sur les pâtes.

À chacun sa petite frayeur. En juillet, le Pentagone a découvert qu›il avait expédié «par erreur» de l’anthrax sous une forme active à 183 laboratoires à travers le monde. Plus tard, une analyse des bactéries dans le métro de New York a révélé la présence du bacille de la peste. Pour éviter la panique, les microbiologistes ont eu recours à une image forte.

- Si vous léchiez plusieurs poteaux du métro, il est probable que vous n’attraperiez rien. Pas même un rhume.

Peut-être. Mais on attend encore un volontaire pour vérifier.

Vous, peut-être?

À propos, saviez-vous que les carrés de sable peuvent contenir 2000 fois plus de bactéries que la poignée de porte d›une toilette publique? Ou que l›endroit le plus sale d›un avion est généralement la tablette du passager?

Même l’État islamique se préoccupe du lavage! Dans un guide de voyage de 50 pages destiné à ses futures recrues, l’EI conseille d’emporter... des sous-vêtements propres. Quoi? Votre maman ne vous enseignait pas que le djihad, c’est pas une raison pour être malpropre? Dans le doute, suivez le conseil d’un athée comme Woody Allen: «Je ne crois pas en l›au-delà, mais j›apporterai quand même des sous-vêtements de rechange.»

Depuis la nuit des temps, les êtres humains se demandent: «Qu’est-ce que l’amour?» La réponse est tombée en 2015. Plus glacée qu’un plancher de marbre, durant une panne d’électricité, en plein hiver. «Les effets de l’amour ressemblent beaucoup à ceux de l’alcool», ont déclaré des biochimistes de l’Université de Birmingham.

La découverte a peut-être inspiré le bar londonien Alcoholic Architecture, qui diffuse dans l’air un nuage alcoolisé. Puisqu’il faut 40 minutes pour inhaler l’équivalent d’un verre de spiritueux, parions que les clients sont invités à respirer «de manière responsable».

Après l’amour, l’année 2015 s’est attaquée au mythe de la fourmi travailleuse. Selon des biologistes de l’Arizona, la moitié des fourmis font semblant de travailler! La productivité d’une fourmilière n’excéderait guère celle de l’administration indienne, qui a mis 17 ans avant de s’apercevoir de l’absence d’un fonctionnaire.Fort heureusement, certaines choses ne changent pas. Comme la langue de bois, par exemple. Aux États-Unis, le ministère de l’Agriculture a cessé de parler de «raisins nains», une appellation jugée injurieuse pour les personnes de petite taille. En France, dans le jargon des nouveaux programmes scolaires, les élèves ne courent plus, ils «créent de la vitesse». Ils ne nagent plus, ils «traversent l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête».

Après cela, on remarque à peine cette perle tirée d’un examen d’histoire: «[Durant la guerre], la population chinoise mourait de faim, surtout dans les grandes villes: Shanghai, King Kong [sic] ou encore Pékin.»

Page 18: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

18

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

Palácio de Belém Por Marta Leite Ferreira / Observador

O Palácio, localizado em Belém, outrora palácio de reis, é hoje monumento nacional e sede da Presidência da República Portuguesa. Chamado “das leoneiras” no século XVIII, parece ter como emblema o leão - símbolo solar que alia a Sabedoria ao Poder. Uma bandeira de cor verde com o escudo nacional - o estandarte presidencial - é hasteada no palácio indicando a presença do Presidente em Belém.

Trata-se de um conjunto arquitectónico e paisagístico onde avulta um edifício central de cinco corpos com frente para o rio Tejo. A um primeiro palacete, para nascente do Pátio das Damas - o Anexo - segue-se, na viragem para a Calçada da Ajuda, outra construção - o Picadeiro Real, hoje Museu dos Coches. Para poente desenvolvem-se os conjuntos do Pátio dos Bichos, do pavilhão da Arrábida e do Jardim da Cascata. Na direcção do sul estende-se o Jardim Grande, que termina num mirante cujo gradeamento prolongado para nascente e poente encontra dois pequenos pavilhões, outrora designados “casas de recreação”.

Entrada do Palácio de Belém. A entrada no palácio faz-se pela rampa do Pátio dos Bichos. Por aqui entram os convidados do Presidente da República e visitas oficiais. No lado esquerdo da subida está o antigo Pátio das Equipagens, onde antes se encontravam as cavalariças e depósitos de coches e arreios. Actualmente estas instalações acolhem o Museu da Presidência da República. A rampa termina no Pátio dos Bichos.

É junto a esta entrada que se realiza, no 3.º domingo de cada mês, às 11 horas, a Rendição Solene ou Render da Guarda, realizado pela guarda de honra do Palácio Nacional de Belém, a cargo do Esquadrão Presidencial da Unidade de Segurança e Honras de Estado da Guarda Nacional Republicana.

Ao entrar no Pátio dos Bichos vê-se ao lado direito a fachada poente do palácio. Aqui, nota-se, pela diversidade da construção, a junção dos dois edifícios: a Arrábida e o palácio. A fachada é constituída por uma porta central, duas laterais, e três janelas de sacada. Ao fundo do pátio encontra-se um muro com uma fonte e várias portas gradeadas que foram, em certa época, ocupadas por animais selvagens provenientes de África.

Na escada de acesso à Sala das Bicas podemos ver o pórtico de pedra (anteriormente exterior) e os vitrais das janelas posteriormente introduzidas.

A sala das Bicas possui chão de mármore preto e branco, nas paredes silhares de azulejos policromos e bustos de jaspe representando imperadores romanos, um enorme lustre de bronze, reposteiros em cor escura com o escudo de D. João V (sem coroa), o teto de madeira pintado e duas bicas que dão o nome à sala.Imagens desta sala são transmitidas frequentemente na televisão, sempre que os convidados do Presidente da República prestam declarações aos jornalistas.

À direita da Sala das Bicas fica a Sala de Jantar num corpo do palácio que não fazia parte da edificação primitiva, construída no século XVI por D. Manuel de Portugal. Houve um período (1980-1985) em que esta sala serviu de museu expondo os presentes oferecidos ao Presidente Ramalho Eanes. Voltou depois à sua função de sala de refeições para convidados.À esquerda da Sala das Bicas fica um corredor que serviu de Galeria dos Retratos dos anteriores Presidentes da República. Hoje, esses retratos pintados a óleo sobre tela, estão expostos no Museu da Presidência da República.

Page 19: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

19

A Sala Dourada comunica com o primeiro dos três salões da zona nobre do Palácio - já assim fora concebido no tempo de D. Manuel de Portugal.Sala Dourada - O sumptuoso tecto da Sala Dourada foi executado no século XVIII, é apainelado, tem uma pintura central alegórica e quatro medalhões nas quadras, rodeados de uma profusão de ornatos de talha dourada.

Por trás da Sala Dourada existe uma pequena capela onde foram batizados o Rei D. Manuel II e o seu irmão, o príncipe Luís Filipe, e, ainda, Miguel, o segundo filho do Presidente Ramalho Eanes.

A Sala Império - assim conhecida por estar decorada com móveis desse estilo -, também chamada Sala Verde, chamou-se anteriormente Sala dos Retratos ou dos Presidentes - por nela se encontrarem, até 1985, os retratos dos Presidentes da República - e antes disso Sala D. João V - pela presença em dada altura de um magnifico busto do Rei, que agora se encontra no Convento de Mafra.Na parede onde antes se expunham os retratos, encontra-se agora um quadro de grandes dimensões, que contém um elemento curiosamente semelhante ao existente no centro do tecto pintado: um medalhão de D. João VI.

Segue-se a Sala Azul, também chamada Sala dos Embaixadores. O tecto é igualmente apainelado e foi em tempos muito mais rico e elaborado. Actualmente, aqui se realizam as tomadas de posse individuais de membros do Governo e, aqui, os embaixadores estrangeiros entregam as suas cartas credenciais ao Presidente da República.

Comunicando com a Sala Azul está o Gabinete de Trabalho do Presidente. Durante muitos anos foi quarto de cama, nele dormiram alguns reis e alguns hóspedes ilustres da Coroa. Este quarto sofreu várias transformações. Entre as últimas constam as que se fizeram para a acomodação de D. Amélia, em 1886, obra em que participaram os artistas Columbano e Malhoa. Gabinete de Trabalho do Presidente da República. Finalmente, fez-se a instalação do gabinete de trabalho do Presidente Ramalho Eanes. Antes disso, o gabinete do Presidente da República era noutro local e esta era a sala onde reunia o Conselho de Estado.

A actual sala onde se reúne o Conselho de Estado é a mesma que D. Maria II, em 1852, adaptou a sala de baile e onde na época tiveram lugar alguns bailes íntimos da corte.

É pelo actual Pátio das Damas que se faz o movimento geral do palácio. Este, pouco conserva do tempo de D. Manuel de Portugal, em que era mais acanhado.

Actualmente o pátio está limitado, à esquerda de quem entra, pelas traseiras do Museu dos Coches (antigo picadeiro), ao fundo pelo muro do Jardim de Buxo e pela ala nascente do palácio e à direita pelo Palacete construído no início do século XX pelo Rei D. Carlos, para alojar as comitivas dos visitantes oficiais. Foi então que foram derrubadas as velhas construções, ampliado o pátio e aberto um portão para a Calçada da Ajuda.

Page 20: « QUANDO A INJUSTIÇA SE TORNA LEI, - ABC Portuscaleabcportuscale.com/archives/30_janvier_2016/ABC_Portuscale_30_jan… · restaurantes de comida portuguesa fora de Portugal, propriedade

jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français abc portuscale jornal comunitário em Português - journal communautaire en Français

20