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Résumés des conférences

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Résumés des conférences

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Sommaire par auteur des résumés des conférences

Cliquez sur le nom pour accéder au résumé

ALLAZ A. F.

AMAT P.

BARON D.

BIOY A.

BODÉRÉ Y. T.

CARRE F. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

DALLEL R.

DE BRAEKELEER M. . . . . . . . . . .Non disponible

DE LAAT A.

DELARUE J. . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

FOUGERONT N. . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

HENNEQUIN A. . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

JAISSON M. . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

KERLAN V.

KEROUÉDAN . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

KLÉCHA-MORIN A. . . . . . . . . . . .Non disponible

LALUQUE J. F.

LAVIGNE G. . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

LE MEVEL J. C.

LEFÈVRE B. . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

LELIEVRE J. . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

LEPLAIDEUR M. . . . . . . . . . . . . .Non disponible

MARCHAND S. . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

MESNAY W.

PALLA S. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

PENDUFF R.

PERS J. O.

PIONCHON P. . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

QUINIO B. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

ROBERT R. . . . . . . . . . . . . . . . . . .Non disponible

WODA A.

ZERILLI A.

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Anne Françoise ALLAZ

Stress et émotions: reconnaître les contextes à risque

L’importance de la sphère oro-faciale doit être soulignée non seulement au plan phy-siologique et fonctionnel, mais également au plan du développement psycho-affectifde l’être humain.

Elle joue en effet un rôle essentiel dans les domaines de la nutrition, de la communi-cation, de l’expression et du plaisir. Lors de dysfonctions ou de douleurs chroniquesde l’appareil manducateur chez les enfants ou les adultes, les dimensions psychologi-ques et le stress correspondent autant à des facteurs de déclenchement que de chro-nicisation des troubles, comme le montrent un nombre croissant de recherches rigou-reuses de qualité (LeResche, Vickers).

Parmi les facteurs émotionnels les plus fréquemment retrouvés :• L’anxiété est souvent associée aux douleurs de l’appareil manducateur. La préva-

lence de ce trouble est beaucoup plus grande que dans d’autres types de douleurschroniques.

• La dépression, fréquente, s’exprime fréquemment comme une somatisation, c'est-à-dire par une plainte corporelle chronique dont en particulier la douleur (Allaz). Latendance à la somatisation est notamment associée à des plaintes multiples, à unedispersion de la zone douloureuse et à leur caractère rebelle.

• Le stress, lié à des expériences traumatiques ou à un syndrome de stress post-trau-matique avéré s’avère avoir une importance majeure et sans doute sous-estiméedans les déséquilibres psycho-fonctionnels de l’appareil manducateur (de Leeuw).

Des modèles psycho-physiologiques incluant parafonctions, stress, émotions, difficul-tés à faire face à son trouble (difficultés de coping) et comportement de recherche desoins ont été ébauchés distinguant des patients à plus ou moins haut niveau dedétresse psychologique (Rudy, Turner). De la compréhension des mécanismes en jeu,découle un certain nombre de recommandations thérapeutiques utiles à la pratiquequotidienne (Allaz,Rudy).

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Philippe AMAT

Stress et orthopédie dento-faciale : enjeux et prise en charge.

La prise en charge précoce du stress et de ses répercussions est aussi essentiellepour l’orthodontiste que celle des dysfonctions orofaciales. C’est une part importantedu diagnostic et du traitement, ainsi qu’un élément déterminant de la stabilité desrésultats obtenus.

L’orthopédie dento-faciale s’adresse aux structures dento-faciales en croissance ouarrivées à leur plein développement. Elle a pour rôle d’en surveiller et guider la crois-sance, ainsi que d’en corriger les éventuelles anomalies associées.

Les objectifs d’un traitement sont l’optimisation de l’ensemble des fonctions orofacia-les et l’amélioration des équilibres dento-dentaire, dento-squelettique, parodontal,articulaire, postural et biopsychosocial.

Par l’ensemble de ses manifestations, et notamment l’accentuation des habitudesparafonctionnelles, le stress peut participer à la genèse de certaines dysmorphoses,altérer les capacités d’adaptation du patient, menacer l’intégrité de son appareil man-ducateur et perturber l’atteinte des objectifs thérapeutiques.

Du défaut d’observance au stress professionnel, la spirale délétère du stress affecteégalement la qualité de la relation thérapeutique. Les facteurs de stress et les répon-ses au stress font l’objet d’une prise en charge globale, similaire à celle des dysfonc-tions orofaciales.

Elle est intégrée au traitement d’orthopédie dento-faciale selon trois axes : éducationthérapeutique, procédures de gestion spécifiques et démarche organisationnelle. Unensemble d’outils permet au praticien de répondre aux attentes individuelles, aux prio-rités et aux capacités du patient. Parmi ceux-ci, le protocole de renversement deshabitudes est fréquemment utilisé. Adapté de celui proposé par Azrin et Nunn, il com-prend quatre éléments : l’entrainement à la prise de conscience, l’entrainement à l’uti-lisation de réponses incompatibles, l’entrainement aux techniques de relaxation ainsiqu’à la respiration diaphragmatique, et le recours au soutien social.

En cas de besoin, et avec l’aide d’un professionnel de santé approprié, un autre niveaud’intervention peut être proposé au patient et à sa famille. La prise en charge du stressen orthopédie dento-faciale participe à l’indispensable optimisation de l’équilibre biop-sychosocial du patient et concourt à l’amélioration de sa qualité de vie.

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Dominique BARON

La fibromyalgie: maladie du stress chronique?

Le syndrome de fibromyalgie est un état clinique chronique défini par l’apparition et lapersistance pendant au moins trois mois de douleurs diffuses, associées à de nom-breux points douloureux typiques par leur localisation. Mais, la fibromyalgie ne serésume pas à cette somme de symptômes. On note également une fatigue paradoxaleassociée à un déconditionnement physique, des troubles anxio-dépressifs, des dou-leurs cervico-oro-faciales, notamment des douleurs des articulations temporo-mandi-bulaires : Algo-Dysfonctionnement de l'Appareil Manducateur (SADAM). Enfin, la pré-sence de troubles neurovégétatifs pouvant aller jusqu’à un tableau de dysautonomieneurovégétative est quasiment constante. A ce jour, aucune cause organique lésion-nelle n’a été décelable. Il n'y a pas d’anomalie biologique ou musculaire, les examensd'imagerie, lorsqu'ils sont réalisés sont superposables à ceux d'une population appa-riée en sexe et en âge. Dans les conditions sus-décrites, on comprend que la fibro-myalgie est certes un diagnostic d'élimination, un diagnostic d'interniste, mais égale-ment entouré de mystère, voire de polémique. Pourtant, on ne soigne pas plusieurscentaines de patientes et patients souffrant d'un mal étrangement homogène sansvouloir déchiffrer ce qui se passe. Il faut comprendre les tenants et les aboutissants dece mal. Ainsi, au fil des consultations de patients s'auto-déclarant fibromyalgiques, onreste dubitatif, et il n'est secret pour personne de dire que les deux-tiers si ce n'estmême plus d'entre eux n'en sont pas : rhumatismes inflammatoires non encore étique-tés représentent une grande partie de ce fourre-tout, en particulier le syndrome deGougerot-Sjögren, la pelvispondylite rhumatismale, mais les endocrinopathies, au pre-mier rang desquels les dysthyroïdies, sont également bien placées… Les autres diag-nostics étant par ailleurs éliminés, il faut reconnaître que les patients qui restent dansle fourre-tout, essentiellement des femmes, ont un profil psychologique pour le moinsparticulier : oui, elles sont un peu "speed" pour reprendre un mot qui n'est pas sansrappeler l'acronyme donné en son temps par Marcel-Francis Kahn avant qu'on finissepar adopter le nom de fibromyalgie. Leur profil a été étudié par notre équipe : tous lespatients, dans notre série de quarante hospitalisés consécutivement, étaient des fem-mes. Elles sont sensibles, émotives, avec une tendance empathique indéniable (devéritables éponges par leur écoute, mais non préparées), parfois irritantes par leurfaçon de nous renvoyer notre méconnaissance de leur mal. Elles manquent deconfiance en elles, et ont tendance à avoir une mauvaise estime d'elles-mêmes, etsont le plus souvent des hyperactives. Elles ne présentent pas plus de traits d'hysté-rie que dans la population. Cette personnalité les pousse à faire un métier tourné versl'Autre : santé, social, enseignement, commerce… Un interrogatoire poussé permet decomprendre que dans le passé ancien, parfois plus récent, existent des "portes d'en-trée" : violences physiques ou morales, dans l'enfance, l'adolescence ou à l'âgeadulte. Ces portes d'entrée sont très variables : événement affectif, abus sexuel, sévi-ces pendant l'enfance… A l'entrée dans la vie active, les futurs "fibromyalgiques" vontse jeter à corps perdu dans les différents pans de leur vie : professionnelle, familiale,associative. On dirait qu'ils fuient quelque chose, voire quelqu'un : probablement eux-mêmes ! Et les douleurs : "j'ai mal partout". Où ? "Partout". A quoi correspondent-elles? A des douleurs erratiques à type de brûlures, de lancements, de décharges, de ser-rement, de striction, de picotements, de démangeaisons avec des phénomènes d'al-

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lodynie (hypersensibilité à des stimulations normalement non douloureuses, tellequ'une caresse). Ce type de douleurs correspondrait-il à des douleurs neuropathiques? Oui, bien que la physiopathologie soit différente de celle de la SEP, du diabète ou duzona. Une étude australienne a permis, grâce à l'imagerie moderne (IRM fonction-nelle), de démontrer qu'il s'agit d'un dysfonctionnement du système nerveux central,par amplification de la douleur. Les douleurs ne sont certes pas uniquement neuropa-thiques, puisque après quelques mois d'évolution, toute douleur chez un être humain,entraîne l'apparition d'une composante psychologique. De plus, peuvent coexisterdes douleurs par excès de nociception du fait d'une autre pathologie surajoutée :arthrose, lombosciatique, voire pathologie rhumatismale inflammatoire surajoutée.Des études récentes ont en effet montré que 42 % des pelvispondylites rhumatisma-les sont associées à des polyalgies diffuses que même un traitement du rhumatismene suffisent à apaiser. Pourquoi ? Tout se passe comme si, en l'absence de diagnos-tic suffisamment rapide, la chronicité des douleurs finissait par entraîner une sensibi-lisation à la douleur. Il en va de même pour la polyarthrite rhumatoïde, le syndrome deGougerot-Sjögren…

La fatigue fait ensuite le lit du burn-out, qui associe la grande asthénie au dysfonction-nement du système nerveux autonome, avec "un pied sur la pédale d'accélérateur" enpermanence : le système adrénergique est en fonctionnement permanent, par proba-ble défaillance du système parasympathique. Ne serait-ce pas la réponse à un stress? Tout à fait, c'est cela même, mais un stress chronique est au stress aigu ce que ladouleur chronique est à la douleur aiguë : cela n'a aucun sens pour l'organisme ! Lapérennisation du stress finit par épuiser le patient qui va petit à petit plonger, tomber,et ne plus pouvoir se relever seul, sans "canne", sans aide. Le sommeil se détériore, iln'est plus réparateur, les patients sont épuisés après une nuit de non repos et la bou-cle s'amplifie ! Le bruxisme, le syndrome des jambes sans repos, finissent par désta-biliser un patient de plus en plus fragile. Les patients luttent : ils serrent les dents etvont aboutir à un ADAM… Le tableau devient proche de celui que nous voyons defaçon quotidienne et non caricaturale lors de nos consultations des douleurs chroni-ques rebelles. Oui, mais l'histoire ne fait alors que commencer : maintenant, il fautprendre en charge ces patients. Cette prise en charge ne peut être que multidiscipli-naire, selon le support cher à notre consultation : bio-psycho-sociologique. Ensuite,les surprises peuvent être à la hauteur de ce que l'on espère, si on s'implique, si on ena la volonté, mais cela vaut le coup de se donner du mal. Et si la fibromyalgie était unepathologie de la société qui frappait les êtres les plus sensibles, et donc les plus fra-giles qui la composent : ce serait une raison supplémentaire pour les aider!

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Antoine BIOY

Psychothérapie à médiationcorporelle

L’hypnose est l’archétype de l’ensemble des thérapies à médiation corporelle, et his-toriquement elle précède les autres approches (sophrologie, relaxation). C’est la raisonpour laquelle cette intervention est essentiellement axée autour de ce thème.

À l’heure actuelle, l’hypnose est la thérapie la plus étudiée scientifiquement et surlaquelle nous possédons le plus de données montrant son impact. Il est ainsi montréque l’état hypnotique correspond à un état modifié de conscience objectivable parimagerie cérébrale, tout à fait caractéristique. Cet état hypnotique donne lieu à desmodifications perceptives et psychologique chez le patient, qui là aussi sont caracté-ristiques (sentiment de détente mentale, attention accrue et absorption focalisée, sus-pension de l’orientation temporo-spatiale habituelle et du sens de soi, etc.). Dans unepratique de soins, l’approche hypnotique va consister soit à une session d’hypnoseformelle avec ses phases (prise de contact, induction, travail hypnotique, retour à unétat ordinaire de conscience) soit à une hypnose dite conversationnelle. Cette dernièreméthode s’appuie sur un mode de communication différent avec le patient, qui allie àla fois des attitudes (position basse, synchronisation…), des techniques (suggestiondirecte, indirecte…) et des méthodes (régression en âge, safe place…).Pourtant, il est important de noter que l’hypnose est une méthode plurielle, qui allie àla fois des données formelles, mais aussi des aspects latents, tout aussi importants àsituer, même si leur compréhension peut être moins aisée pour des non spécialistesdu psychisme. L’hypnose prend en effet corps dans une relation singulière, qui alliedes notions aussi importantes et complexes que l’empathie ou encore l’intersubjecti-vité.

Ces notions relationnelles interviennent y compris dans la façon dont le stress va êtrepris en charge par hypnose. En effet, l’hypnose permet au patient d’avoir uneconscience différente à la fois de la situation et de son corps. Le stress étant un phé-nomène ressenti corporellement, cet état de conscience différent va être un élémentclef dans la prise en charge des phénomènes anxieux. Ceci dit, le vécu hypnotique neva pas être le même en fonction des données relationnelles présentes, même à tech-niques et situations de soins identiques. Il en résulte que la qualité finale de gestion dustress va s’en trouver modifiée. Il ne s’agit pas alors pour un praticien de s’improviserpsychologue ou psychiatre, mais de tenir compte de ces éléments en place lorsquel’on pratique l’hypnose et dans une certaine mesure de savoir d’y adapter.

Lorsque cela est possible, le patient hypnotisé retrouve une conscience plus élargie :il n’est plus seulement « dans sa bouche » (lors d’un soin dentaire), plus seulement entension, mais retrouve une perception plus complète de l’ensemble de ses percep-tions. Il s’opère alors une « dilution » du stress, permettant à la situation d’être mieuxvécue à la fois pour le patient et pour le praticien de santé. Le patient atteint ce queFrançois Roustang a décrit comme la « perceptude », et qui est sans doute le coeurmême de l’expérience hypnotique.

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Youenn Thor BODÉRÉ

Une piste thérapeutique: l'entrainement à l'effort

L’entraînement à l'effort est une alternative thérapeutique dans l’approche pluridisci-plinaire de la prise en charge de la fibromyalgie. Ses objectifs majeurs sont plus phy-siologiques et étiologiques que biomécaniques. L’objectif principal de l’entraînementest de travailler sur le cerveau reptilien en équilibrant le système nerveux autonome :il s’agit de renforcer le tonus parasympathique, régénérateur de l’organisme et surtoutde réduire la réactivité orthosympathique. Le système sympathique, accélérateur del’organisme, qui permettait dans le passé de lutter contre l’agresseur, est et a été tropsouvent extrêmement sollicité chez les fibromyalgiques. Le tonus sympathique estalors majoré altérant les capacités d’adaptations d’un organisme.

Chez les fibromyalgiques, ce déséquilibre est associé une inefficacité de contrôlesinhibiteurs de la douleur. L'entraînement aérobie, basé sur l’entraînement en rééduca-tion cardiovasculaire, permet de réduire le tonus sympathique et indirectement d’aug-menter le seuil de sensibilité à la douleur. L’étude, menée sur des patients présentantun état de fibromyalgie, consiste à mettre en place un protocole de réentraînement àl’effort physique. C’est un entraînement de type endurance fondamentale qui est indi-qué : ? d’heure tous les deux jours, à moins de 60% de Vo2 max.

Cette activité est encadrée par un kinésithérapeute, pré-requis indispensable à l’ob-servance du traitement Les examens de suivi sont réalisés toutes les semaines pourfaire le point sur le niveau d’activité physique et l’état algique. Une échelle d’évalua-tion de la douleur (EVA) permet de quantifier l’évolution. Sur 18 mois, nous observonsune diminution progressive de l’état algique chez les patients ayant suivi le protocole.Leur capacité à gérer leur douleur est améliorée.

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Pr François CARRÉ

Stress et système neurovégétatif : l'entrainement de l'athlète de haut niveau

Résumé non disponible

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Radhouane DALLEL

Stress et douleur trigéminale

Les douleurs musculaires de l’appareil manducateur sont très répandues. Classéesparmi les désordres musculo-squelettiques, elles présentent des similitudes avec d’au-tres entités douloureuses telles que fibromyalgie, céphalées dites de tension ou lom-balgies.

Il s’agit en effet de douleurs souvent diffuses, associées à des troubles psychologiques(anxiété et dépression) mais sans lésion organique cliniquement décelable. Et leursétiologie et physiopathologie sont pour l’essentiel inconnues. Comme toute expériencedouloureuse, les douleurs orofaciales présentent au moins deux composantes : sen-sori-discriminative et émotionnelle.- La première est liée à la perception des attributs du stimulus nociceptif : nature, inten-sité, durée et localisation.- La seconde représente le caractère désagréable ou aversif de cette expérience et, parlà même, la rend intolérable, favorisant ainsi la chronicisation de la douleur.

Ces deux composantes de la douleur sont sous l’influence du stress, qu’il soit physiqueou psychologique, et de ses manifestations à la fois psychoaffectifs (anxiété, colère,fatigue chronique, dépression...) et somatiques, notamment cardiovasculaires. Des étu-des cliniques récentes ont révélé l’existence d’un lien entre système nerveux autonomeet sensibilité à la douleur. Des patients hypertendus présentent une moindre sensibilitéà la douleur que des individus normotendus. Et, chez ces derniers, sensibilité à la dou-leur et pression artérielle (PA) sont inversement corrélés. Par contre, la relation hyper-pression artérielle-hypoalgésie disparait chez des patients présentant des douleurschroniques secondaires à des dysfonctionnements de l’articulation temporo-mandibu-laire. La rupture de cette relation serait due à une altération des mécanismes decontrôle endogènes régulant parallèlement sensibilité à la douleur et système nerveuxautonome. On sait que lors d’une augmentation de la pression artérielle, les barorécep-teurs activent aussi un système de contrôle descendant inhibiteur de la douleur.

Dans ce travail nous avons mis au point une méthode permettant d’évaluer les interac-tions entre système nerveux autonome et douleur orofaciale chez l’animal. Nous mon-trons :1) la relation qui existe entre la sévérité d’un stress physique et ses répercussions sur

la douleur, 2) comment interagissent les composantes sensori-discriminatives et émotionnelles de

la douleur 3) quelle influence les manipulations pharmacologiques des systèmes opioïde et ner-

veux autonome ont-elles sur les états motivationnels induits par un stress physique(stimulus nociceptif).

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DE BRAEKELEER M.

Ouverture

Résumé non disponible

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Pr Antoon DE LAAT

Bases fondamentales, recherches et conséquences cliniques du stress chronique

Une revue de la littérature permet d’identifier quelques domaines dans lesquelles lestress interne ou externe influence directement l’appareil manducateur: - la parodon-tite et la perte d’attache cervicale sont plus marquées sous influence de stress - laposition mandibulaire est évidemment influencée, ce qui pourrait donner des difficul-tés lors de travaux de réhabilitation - récemment, du fait de la distinction faite entre lesparafonctions de sommeil et d’éveil, les données concernant la relation entre les para-fonctions et le stress ont été approfondies.

Ainsi, les facteurs de stress interne ou externe, comme le comportement, semblentjouer un rôle majeur dans la crispation. - la relation entre la douleur myofasciale ou arti-culaire et les parafonctions est moins claire.

Par ailleurs, il existe une vaste documentation de l’influence négative du stress sur lespatients présentant des douleurs plus généralisées ( exemple de la fibromyalgie) quisont souvent associées à des douleurs orofaciales (94%) mimant les douleurs de l’ap-pareil manducateur - enfin, le facteur stress joue un rôle négatif chez les patients souf-frants d’une glossodynie ou stomatodynie.

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DELARUE J.

Stress & Oméga 3 d’origine Marine ?

Résumé non disponible

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FOUGERONT N.

Myalgies de l’appareil manducateur : la kinésithérapie a-t-elle des effets spécifiques ?

Résumé non disponible

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HENNEQUIN A.

Occlusion, prothèse et chirurgie orthognatique.

Résumé non disponible

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JAISSON M.

Etude de la biomécanique de l'ATM.Comportement du disque articulairedans un modèle en élément finis.

Résumé non disponible

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Pr Véronique KERLAN

Stress et modification neuro-hormonales

En réponse au stress, le rôle de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien est fonda-mental pour maintenir la balance homéostasique.

Le fonctionnement de cet axe a été largement étudié dans différentes situations patho-logiques de stress.

L’acivation à court terme de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien est essentiellepour la survie ; il s’agit d’un phénomène adaptatif physiologique.

Par contre l’activation à long terme peut altérer le métabolisme, les facultés cogniti-ves, le comportement et est associé à des troubles pondéraux, l’anxiété et la dépres-sion.

Le stress est un déterminant important des maladies cardiovasculaires ; l’effet estmédié par des effets indirects sur le comportement de santé et des effets directs à tra-vers les voies neuro-endocrines.

Des données récentes confirment ce rôle du stress dans le milieu professionnel.

Une meilleure connaissance des mécanismes impliqués pourrait ouvrir une voie théra-peutique préventive.

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Danielle KEROUÉDAN

Stress du Praticien

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KLECHA-MORIN A.

Syndromes fonctionnels, dépression, somatisation, et dysfonctions de l’appareil manducateur : une étude cas-témoins.

Résumé non disponible

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Jean François LALUQUE

Stress , sommeil et Bruxisme

Il y a aujourd’hui un consensus pour attribuer une origine centrale au bruxisme.De nombreux travaux, autour de ceux inspirés par Gilles LAVIGNE, démontrent cesaspects étiologiques indépendants des dents.

L’odontologiste, dans sa pratique, qu’elle soit généraliste ou spécialisée, doit compo-ser avec cette parafonction et est en réalité confronté aux conséquences néfastes dubruxisme.Dans cette présentation, 3 volets seront abordés :

• L’usure des dents avec la différence entre les usures physiologiques et les typesd’usures pathologiques, puis l’incidence de l’hyperfonction sur les structures mus-culaires et articulaires sera envisagée en évaluant l’éventualité d’une relation entrebruxisme, dyfonctionnement de l’appareil manducateur et algies oro-faciale, et enfin,les possibilités thérapeutiques seront discutées et argumentées tant au plan local,dentaire, qu’au plan plus général avec l’indispensable prise en compte d’aspectsbeaucoup plus larges.

Les traitements de réhabilitation fonctionnelle et esthétique, quand ils sont indiquéschez des patients présentant du bruxisme, doivent s’inscrire dans une démarche deprise en charge globale pour améliorer le pronostic et limiter les facteurs de risque.

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Pr Gilles LAVIGNE

Stress, sommeil et bruxisme

Résumé non disponible

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Jean Claude Le MEVEL

Effets centraux et périphériques du stress aigu et chronique : bases fondamentales

Les facteurs de stress peuvent être classés en deux catégories : les stress extérocep-tifs (psychologiques ou neurotropes) et les stress intéroceptifs (physiques ou systémi-ques). Face aux situations de stress, l’individu développe un ensemble de réactionsqui correspond au syndrome général d’adaptation (Hans Selye, 1936). Ce syndromecomprend trois phases : i) la réaction d’alarme ou d’urgence qui conduit à l’activationdu système nerveux sympathique (libération de noradrénaline) et de la médullo-surré-nale (libération d’adrénaline) ; ii) la réaction de résistance qui correspond à l’activationde l’axe hypothalamo-hypohyso-surrénalien et à la libération des glucocorticoïdes(GC) ; iii) la phase d’épuisement qui caractérise le moment ou les systèmes neuronauxet endocriniens ne permettent plus à l’individu de s’adapter au stress chronique. Lesystème nerveux central participe au maintien de l’homéostasie et joue un rôle majeur,à la fois dans l’intégration et dans la réponse aux situations de stress. Le cortex, lesystème limbique, l’hypothalamus et le tronc cérébral échangent des informations enutilisant des voies catécholaminergiques, sérotoninergiques, cholinergiques et pepti-dergiques afin d’affiner les réponses comportementales, autonomes et neuroendocri-niennes face aux situations de stress. Les réponses neuroendocriniennes sont les plusétudiées. Au niveau de l’hypothalamus, les neurones parvocellulaires des noyauxparaventriculaires synthétisent et libèrent la corticolibérine (CRH) et la vasopressine(AVP). La CRH permet la libération de l’hormone corticotrope (ACTH) hypophysaire etl’AVP potentialise l’effet de la CRH. Au niveau périphérique, l’ACTH favorise la libéra-tion des GC par la cortico-surrénale. Les GC (le cortisol chez l’homme), exercent denombreux effets biologiques périphériques. Ils permettent notamment de maintenirune glycémie élevée grâce à l’activation de la néoglucogénèse hépathique. Au niveaucentral, les GC jouent également un rôle-clé en exerçant un rétro-contrôle physiologi-que négatif sur la libération de la CRH. Ils permettent ainsi de limiter l’activation del’axe corticotrope au cours du stress. Par une action au niveau du système limbique,les GC interfèrent aussi avec les actions centrales de la CRH et influent sur le compor-tement et les processus cognitifs (mémoire et apprentissage) mis en jeu dans les situa-tions de stress. Une surproduction de GC au cours d’un stress chronique peut être àl’origine d’une désensibilisation centrale des récepteurs des GC et conduire à uneinsuffisance du rétrocontrôle. L’exposé présentera la diversité et la complexité desinteractions centrales entre ces différents messagers hormonaux et nerveux qui per-mettent à l’individu de s’adapter aux situations de stress.

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LEFEVRE B.

Syndromes fonctionnels, dépression, somatisation, et dysfonctions de l’appareil manducateur : une étude cas-témoins.

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LELIEVRE J.

Impact d’un stress cognitif sur le dosage du cortisol salivairechez des patientes présentant différents types de douleurs chroniques.

Résumé non disponible

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LEPLAIDEUR M.

Syndromes fonctionnels, dépression, somatisation, et dysfonctions de l’appareil manducateur : une étude cas-témoins.

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Pr Serge MARCHAND

La fibromyalgie, maladie du stress chronique ?

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Wacyl MESNAY

Comment agir sur un comportement :Evaluation et traitement comportemental d’un « trouble douloureux de l’ATM »

Les connaissances fondamentales sur la somesthésie douloureuse ont considérable-ment évolué ces dernières années.

La conception bio-médicale classique associait systématiquement une origine organi-que à toute sensation douloureuse.

La conception actuelle nuance cette approche. Elle intègre une composante affectivequi majore la perception douloureuse.

Lorsque le stress, l’anxiété, ou la dépression prédominent dans le tableau cliniqued’un patient douloureux, on parle alors d’un « trouble douloureux » : La sensation dou-loureuse revêt une forme particulière en intensité et en durée.

Le patient présente également un « comportement douloureux ».

La douleur est au centre de certaines actions et interactions psycho-sociales.

L’évaluation et le traitement comportemental d’un trouble douloureux de l’ATM estprésenté au travers d’un cas clinique.

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Pr Sandro PALLA

Bases fondamentales, recherches et conséquences cliniques du stress chronique

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René PENDUFF

Comment allier le concept gnathologique et l'approche fonctionnelle

Le concept gnathologique a conduit à un certain conditionnement de la profession,négligeant une fonction essentielle : la mastication ! En réalité, les trajets dento-den-taires observés lors de la trituration des aliments ne sont pas identiques à ceux pro-voqués par les mouvements « à vide », les muscles mis en jeu n’étant pas les mêmes.De plus, au cours de cette fonction, le rôle des canines n’est pas celui qu’on a décritdans le passé. Outre l’esthétique, notre but, lorsque nous réalisons une prothèse fixée,est d’essayer de reproduire le plus fidèlement possible ces trajets, afin d’optimiser lafonction et pour ce faire, il nous faut utiliser un simulateur : l’articulateur.A nouveau,nous allons démystifier cet outil indispensable, savoir pourquoi et comment nous l’uti-lisons quotidiennement, de façon très simple durant tout le traitement prothétique,mais aussi comment le « programmer » pour reproduire au mieux les guidages, gui-dage antérieur mais aussi et surtout, les guidages postérieurs, propres à la triturationdu bol alimentaire.Seule la simulation des mouvements d’incision et de trituration per-met de reproduire l’intégralité de l’enveloppe de guidage dentaire . Les faces occlusa-les des dents postérieures comportent des appuis, des facettes de guidages dento-dentaires inconnus dans les concepts habituels. L’anatomie occlusale est à réappren-dre sous ses aspects statique et surtout dynamique.Le rétablissement du guidagefonctionnel a pour but de rétablir une trituration optimale :c’est aussi un moyen de pré-vention et de traitement des dysfonctionnements de l’appareil manducateur.La mani-pulation de l’articulateur simulant la mastication sera différente de celle utilisée habi-tuellement. Les « surguidages » seront éliminés. En cas de « sous-guidage », les bis-cuits seront renvoyés au laboratoire pour correction par adjonction.Le bruxisme, lié austress, menace permanente pour nos restaurations, sera impérativement à prendre enconsidération.

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Jacques Olivier PERS

Stress et parodontologie

L’influence du stress sur la santé générale d’un individu est connue depuis des dizai-nes d’années.

Il est actuellement admis qu’il constitue un « facteur de risque » de la maladie paro-dontale. D’ailleurs, des études tentent de démontrer que le stress est associé à unemaladie parodontale plus sévère ainsi qu’à une moindre réponse à la thérapeutiqueparodontale traditionnelle. Ceci peut surtout s’expliquer par le fait que le stress est àl’origine de modifications comportementales qui constitueront des facteurs aggra-vants de la maladie parodontale (tabagisme, consommation d’alcool, défaut d’hygiènebucco-dentaire, bruxisme…).

Quoi qu’il en soit, d’un point de vue physiologique, le stress peut favoriser un dysfonc-tionnement du système immunitaire au travers de deux axes : - l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et l’axe sympathique (médullo-surréna-

lien). Le premier axe permet, suite au stress, de libérer et d’augmenter les concen-trations d’hormones stéroïdiennes dans le sang. Le cortisol va alors inhiber la réac-tion inflammatoire et altérer la distribution des cytokines.

-Le second axe sympathique va être responsable de la libération d’épinéphrine et denorépinéphrine, capables de moduler la réponse immunitaire.

La stimulation de ces deux axes peut ainsi engendrer des effets immunosuppresseurs(par défaut d’adhésion des polynucléaires neutrophiles, altération du ratio TH1/TH2...)que nous détaillerons au cours de cet exposé.

Bien que la fonction exacte du stress sur l’évolution de la maladie parodontale reste àélucider par des études prospectives de qualité, la gestion du stress doit être un élé-ment important à prendre en compte dans une thérapeutique parodontale.

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Paul PIONCHON

Stress du praticien

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QUINIO B.

Stress du douloureux chronique : cas cliniques

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Pr Roger ROBERT

Neuro-antomie fonctionnelle des voies du stress, de l'émotion et de la douleur.

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Pr Alain WODA

Les stomatodynies : un modèle de douleur neuropathique ?

La mastication a deux fonctions principales : (1) La dégradation mécanique de l’ali-ment en particules de petite taille et (2) la lubrification de ces particules par la salive.La conjonction de ces deux fonctions permet la formation d’un bol alimentaire facile àdéglutir.

La stomatodynie pourrait être un modèle d’autres douleurs orofaciales telles que lesarthromyalgies de l’appareil masticateur et l’algie faciale atypique. Ces douleurs idio-pathiques sont caractérisées par l’absence de signes facilement objectivables et decauses facilement identifiables. La stomatodynie est caractérisée par une brûlure dela muqueuse buccale sans cause organique visible. Dysgueusie et impression desécheresse buccale sont souvent associées. L’homogénéité clinique de la maladie aété objectivée par une récente analyse multidimensionnelle dans laquelle la stomady-nie constituait l’entité la plus compacte parmi 248 patients présentant une largegamme de douleurs chroniques orofaciales. La prise en charge cognitivo-comporte-mentale et l’application topique de clonazepam sont les seules thérapeutiques dontl’efficacité ait été démontrée dans une étude contrôlée. Loin d’être une « psychalgie »,la nature neuropathique de la stomatodynie est de moins en moins contestée. Lesarguments sont nombreux et convergents comme par exemple la démonstrationrécente de lésions des terminaisons nerveuses de la langue avec atteinte des fibresfines. Plusieurs études psychophysiques ont également montré l’existence de modifi-cations des seuils des sensations de brûlure et des sensations de type tactile. Cesmodifications étaient restreintes aux zones douloureuses. Des modifications de cer-tains réflexes déclenchés à partir de la cavité buccale ont également été mis en évi-dence.

L’identification des causes de ces modifications nerveuses, doit prendre en comptedeux faits majeurs : - la population cible est constituée pour l’essentiel de femme péri- ou post-ménopau-

sées avec un âge moyen de 60 ans, - il existe une forte co-morbidité avec les symptomatologies anxieuses ou dépressi-

ves.

La littérature suggère l’existence d’un déséquilibre de la balance stéroïdienne impli-quant les stéroïdes sexuelles, les glucocorticoïdes et les neurostéroïdes. Comme cesdiverses substances sont impliquées dans la neuroprotection, il est légitime de sup-poser qu’elles participent aux modifications du tissus nerveux qui semblent caractéri-ser la stomatodynie. La stomatodynie pourrait ainsi constituer un modèle naturel ettrès homogène de douleur neuropathique en l’absence de lésion traumatique ou demaladie systémique classique.

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ZERILLI A.

Ouverture

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