les echos - décembre 2012

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Los frailejones: mata de los Andes. Crédit photo: Anne Louyot LES ECHOS DE Publication mensuelle et gratuite Caracas Accueil

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Les Echos - Décembre 2012

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Page 1: Les Echos - Décembre 2012

Los frailejones: mata de los Andes.

Décembre 2012

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Caracas Accueil

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Edito

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Caracas, capitale du Venezuela, est une ville intense, chaotique et pas-sionnante qui, comme Brasília, São Paulo et Rio de Janeiro, mégalopoles bouillonnantes de mon pays natal, offre en un seul centre urbain, une multitude de messages visuels politiques, écono-miques et sociaux.

Installé à Caracas depuis un peu plus d’un an, j’ai pu voir à quel point cette ville respire la vie politique. Elle s’exprime partout, dans la rue, dans le métro, sous forme de peintures murales et au Parque Central, à travers les mille visages de Simon Bolivar.

Caracas forme un contraste intéressant entre le gris urbain et le vert de la majestueuse montagne Avila, le centre d’affaires de Las Mer-cedes, les collines de San Roman et Petare, le plus important bidonville d’Amérique Latine.

Environnement idéal pour tous ceux qui sont passionnés de photographie comme moi, Caracas offre un mélange extraordinaire d’architectures coloniale, civile, religieuse et militaire. Faire de la pho-tographie à Caracas était donc le moyen idéal de découvrir cette ville qui cache beaucoup de beaux endroits. Et partager cette passion avec le groupe de photographes de Caracas Accueil me permet de décou-vrir le plaisir des reportages en groupe dans une ville toujours pleine d’émotions et qui jouit d’un climat exceptionnel.

Le bilan d’un an de vie d’expatrié, pour la première fois ici au Venezuela, est positif grâce à cette ambiance très sympa du pays. Pour un Brésilien qui a vécu aussi à Paris, à São Paulo et à Rio, Caracas va absolument me manquer le jour où je la quitterai.

Thiago FerreiraN’hésitez pas à nous contacter:Mail: [email protected]

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Les Échos de Caracas AccueilRIF: J-30736136-0

COMITÉ DE RÉDACTIONANNE BIGOT

INFOGRAPHIE ET WEBMESTREIZASKUN VEGA

ASOCIACIÓN ACCUEIL DE VENEZUELA

ANNE LOUYOT PRÉSIDENTE D’HONNEUR

ANNE BIGOT (+58) 414 917 00 43 PRÉSIDENTE

BARBARA CAPPAERT DE CRIJNS(+58) 424 180 80 96 VICE-PRÉSIDENTE

FRANCOISE RASE TRÉSORIÈRE

LOURDES SPEYBROUCK SECRÉTAIRE GENERAL

ANNE-SOPHIE PEREZ MEMBRE DU BUREAU EXECUTIF

Sommaire & Actualités

INFORMATIONS LEGALES: Caracas Accueil n’est pas responsable des informations contenues dans les annonces et les articles

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Bien chers tous,

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année entre amis ou en famille.

Après ces réjouissances, retrouvons nous le 16 janvier chez Adélaïde Bitti pour la traditionnelle galette des rois et notre premier café de l’année.

Dans vos agendas, notez également le samedi 2 février et notre dîner anticipé de la Saint-Valentin. Les enfants sont invités à se déguiser et à fêter Carnaval le samedi 23 février.

Joyeux Noël et à 2013 !

Votre équipe de Caracas Accueil

Mail : [email protected] internet : http://caracasaccueil.wordpress.comSi vous souhaitez annoncer, contacter nous par mail ou via notre site internet.

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Agenda & Activités

Misterio de las Lagunas

Recette

Fondation Boulton

Photos

Bois exotique

Interview Claire Campion

Sommaire & Actualités

Édito

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Caracas Accueil

Page 5: Les Echos - Décembre 2012

Claire Campion, passion VenezuelaClaire Campion, passion Venezuela

Claire, tu es française mais tu vis au Venezuela depuis de très nom-breuses années. Peux-tu nous raconter le début de l’histoire ?L’histoire est longue. Je suis partie de France en 1969, j’avais 14 ans lors-que mon père, travaillant dans le BTP, a été affecté en Argentine, puis 4 ans plus tard au Venezuela et j’ai suivi. Ensuite j’ai étudié et travaillé au Canada, en France et aux Etats-Unis mais je suis revenue au Venezuela en 1979 pour y rester. Dès mon retour au Venezuela, je suis rentrée à Air France au Département du Tourisme, puis j’ai pris en charge le Départe-ment de Publicité et Marketing, poste que j’ai tenu avec orgueil et plaisir pendant 25 ans.

Aujourd’hui tu tiens une boutique d’artisanat.J’ai beaucoup aimé travailler chez Air France mais au bout de toutes ces années, je me suis dit «place aux jeunes» et j’ai profité d’un plan de pré-retraite. Par ailleurs la banque où travaillait mon mari, Bernard Latil, la grande entreprise Corp Banca/American Express avait été rachetée par des Chiliens ; il a négocié son départ. Nous nous sommes alors retrou-vés tous les deux à la recherche d’un nouveau projet. Lui connaissait très bien le Venezuela, il connaissait tout le monde… et moi j’étais attirée par l’artisanat. Nous avons commencé à voyager et à regrouper quelques ob-jets que nous vendions chez nous, puis en 2004 nous avons ouvert notre boutique, dans cet endroit idyllique qu’est la Cuadra Creativa/Gastrono-mica où Bernard avait tous les contacts. Au début nous avions à peine de quoi décorer la vitrine…

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Claire Campion, passion Venezuela

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Tu voyages toujours beaucoup dans le pays ?Non, pas autant qu’avant. L’insécurité m’en empêche : Guadalupe, Buena Vista, tous ces magnifiques villages, pour n’en nommer que quelques-uns, sont maintenant devenus trop dangereux… mais des centaines d’artisans que je connais bien, me suivent, ils travaillent beaucoup pour nous, pres-que tous sur commande; ce sont les meilleurs. Aujourd’hui ce sont les ar-

tistes et les artisans qui viennent à nous. Arte Zania est une référen-ce, nous en sommes très fiers.

Le bois qu’ils travaillent est lo-cal ou importé ?Voilà une question qui m’a tou-jours inquiétée ! Hier encore, j’interrogeais mes meilleures sour-ces à ce sujet. Les bois sont locaux, principalement les États du Lara, de Bolivar et d’Amazonas. Les per-mis sont dûment contrôlés, les arbres replantés, les époques de «talado» respectées.

Tu te sens plutôt française ou vénézuélienne ?J’ai eu une éducation française, la ponctualité et la responsabilité sont importantes pour moi. Mais je me sens touriste en France, je ne peux pas y rester longtemps… Le Venezuela, je l’ai dans la peau, c’est inexplicable, mais c’est com-me ça : ici on prend tout à la rigo-lade, l’humour est indispensable

surtout dans ces temps de crise… et puis, les femmes ont leur place dans notre société, ça c’est très important. En dépit des attaques que ma famille et moi-même avons subies, je ne m’imagine pas vivre ailleurs… J’aime mon pays ; le Venezuela !

Propos recueillis le 15/11/2012 par Anne Bigot

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Photos :Soirée Annuelle Caracas AccueilBois exotique« Boisologie »

C’est en tant que «boisologue»* et «boisophile»* que j’ai le plaisir de vous faire découvrir la grande variété de nos bois vénézuéliens. Cette immense varié-té s’étend en fait, sur l’ensemble du territoire, dans différents écosystèmes: en altitude, dans les hautes forêts à l’ouest, mais aussi dans les forêts semi-arides, dites tropicales sèches et les forêts amazoniennes situées au nord et au sud de l’Orénoque, et dans les différents états correspondants : Falcón, Lara, Zulia, Ya-racuy, Trujillo, Táchira et Amazonas.

Nous retrouverons, parfois sous d’autres appellations, certains de ces bois pré-cieux dans quelques pays d’Amérique la-tine tels que le Mexique, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica, le Panama, la Colombie, l’Equateur, le Pérou, la Bolivie et le Brésil.

Parlons un peu de couleurs : une palette étonnante ! Dans la gamme des bruns, toutes les tonalités et compositions sont possibles : brun presque noir (granadillo dit ebano criollo), brun nervuré allant du beige très clair au marron foncé (le par-dillo), caramel moyen (le puy) ou encore caramel clair tirant sur le jaune avec des reflets brillants (la mora).

Les surprenants bois verts : le cruceto, marbré vert et blanc ou la vera dont cer-taines veines allant jusqu’au turquoise nous font penser à la mer des Caraïbes. Le mauve zapatero, le mauve et blanc sierra de iguana, le rose carreto, le oran-ge cartán, le jaune miguelito ou encore le blanc lengua de vaca surprennent les «boisophytes»* par l’authenticité de leurs couleurs.

Alors de tous ces bois, que faire ? C’est dans l’état de Lara (Barquisime-to, Quibor, Guadalupe, …) que les plus grands artisans et artistes ébénistes créent des pièces uniques et des meubles de marqueterie.

Alors experts en «boisologie» désormais ? Une dernière chose cependant : si par ha-sard vous venez faire un petit tour du côté d’Artezania et que vous reconnaissez cer-tains bois, s’il vous plait, faites semblant de rien et laissez-nous l’illusion de vous les faire découvrir, tout le monde n’est pas « boisologue ».

*ne cherchez ce mot ni dans le dictionnaire, ni sur internet, je viens de l’inventer !

Claire CampionArtezania

Quadra gastronomica6ta transversal

Los Palos Grandes.7

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Photos: Café Rencontre Photos: Halloween & Randonnée

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Photos: Halloween & Randonnée

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Fondation John Boulton

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La Fondation John Boulton

Mardi 6 novembre, Maria Teresa Boulton a ouvert les portes de la fondation John Boulton à un groupe de Caracas Accueil. Cette fondation se trouve dans une maison coloniale jaune à droite du Panthéon national.

Nous avons visité d’une part la collection permanente qui est constituée de meubles et tableaux ayant appartenu à John Boulton, des pièces allant du XVIIème au XIXème siècle, et d’autre part nous avons découvert une impor-

tante collection de portraits et représentations de Simon Bolivar réunie par Alfredo Boulton, dont l’obsession était de trouver à quoi ressemblait réellement le Libertador.

Les possibilités de voyager étant plus réduites au XIXème siècle, la photographie n’existant pas dans sa première moitié, la plupart des illustrateurs et portraitistes ont peint d’après un tableau déjà existant : Alfredo Boulton a déterminé dans ses recher-ches que 4 à 5 portraits de Simon Bolivar sont à l’origine de toutes les autres représentations qui existent de lui et force est de constater qu’elles ne se res-semblent pas.

Nous avons également visité la collection temporaire, dédiée à la mode au Venezuela de 1870 à 1930. Cha-peaux, gants, pièces vestimentaires d’ornement sont exposées et des photos de famille illustrent le port de chacun de ces articles vestimentaires. Des élèves stylistes de Caracas ont égale-ment participé à un concours de mode s’inspirant des tenues de cette époque, quelques-unes de leurs créations sont exposées.

Visiter la fondation Boulton nous a fait faire un saut dans le temps, merci à Maria Teresa pour son accueil.

La fondation Boulton est ouverte au public du lundi au vendredi. Pour plus d’informations : www.fundacionboulton.com

AGENCE IMMOBILIERE FRANCAISE

Depuis plus de 20 ans au VenezuelaService Personnalisé

MARIE JOSE LIZARRAGA

CEL. 0414.3202169TEL. 0212.9612836 0212.9612162

[email protected]

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Dessert de l’atelier cuisineDessert de l’atelier cuisine !

Mousse de Parchita à la ganache Carenero (pour 6 personnes)

Mousse de parchita : - Parchitas (fruit de la passion) : 1 tasse de pulpe sans pépins - 3 œufs - 1 boîte de lait condensé - 2 cuillères de sucre

Enlever la pulpe des fruits très soigneuse-ment et retirer les pépins.

Battre les jaunes d’œufs avec 1 c. de su-cre jusqu’à ce que la préparation blan-chisse. Ajouter d’abord le lait condensé et mélanger doucement, puis renouveler l’opération avec la pulpe des parchitas.Monter les blancs en neige avec 1 c. de sucre et mélanger avec le reste en re-muant lentement.

Ganache Carenero : Une tablette de chocolat à 70/75% (ex. tipo Carenero ou Gran Sabana de El Rey) et la même mesure de crème de lait.

Faire chauffer la crème sans la faire bouillir, ajouter le chocolat coupé en mor-ceaux, mélanger jusqu’à obtenir une consistance crémeuse. Laisser reposer la préparation quelques minutes et endui-re le fond d’une coupe avec un pinceau, la mettre au frigo quelques minutes et passer une deuxième couche de choco-lat.

Ajouter la mousse de parchita et déco-rer la coupe et l’assiette avec la ganache et la pulpe caramélisée.

¡Buen provecho!

El Misterio de las Lagunas

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El Misterio de las LagunasEl misterio de las lagunas

Sorti le 9 novembre 2012, le film “El misterio de las lagu-nas” a été réalisé par Atahualpa Lichy avec le concours de Diana Lichy. C’est un film-documentaire qui nous parle de la vie et de la culture des Andes vénézuéliennes ; il nous fait découvrir des régions qui n’ont rien à voir avec Caracas

et la côte caribéenne. A commencer par le paysage constitué de sommets abruptes, de petites routes de terre et de lacs brumeux ; ensuite par le mode de vie, c’est une vie paysanne, laborieuse, une vie en petites communautés, solidaires et isolées du monde moderne ; en-fin par la culture et les croyances, qui sont un mélange de l’héritage indigène et du culte catholique: comme la fête du saint noir San Benito et la “Paradura del niño Jesus” à Noël.

Les lagunes ont longtemps été des lieux sacrés, auxquelles on faisait des offrandes pour s’assurer de leur bienveillance: premiers œufs de la poule, premiers légumes du jardin... Certaines coutumes traditionnelles andines,

aujourd’hui disparues, étaient d’origine indigè-ne, comme celle des “angelitos”: les petits enfants morts naturellement étaient habillés en anges et exhibés en processions. La mort est très présente, elle fait en quelque sorte partie du quotidien com-me cette femme septuagénaire dont le cercueil est glissé sous le lit ! Les sacrifices humains des indiens prennent de nouvelles formes. Pour nous occiden-

taux, dont la societe occulte la mort, ces images choquent.

Le film est baigné de musique et de chants, qui font partie de la vie des Andes: violonistes, guitaristes, chanteurs, tous locaux, la plupart étonnants de virtuo-sité. Les paysages sont superbes, parfois surréalistes. Je vous conseille ce film, de nombreuses fois primé, que l’on pourrait qualifier d’hommage poétique aux Andes vénézuéliennes.

Anne Bigot

Pour plus d’informations : www.yavitafilms.com

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Gymnastique:

lundi de 9h à 10h

residencia PlazAventura

Responsable : Claire Soyer Le Thorel

[email protected]

Marche:

Tous les mercredi à 8h15

au parc de l’Est.

Responsable : Marie-Dominique d’Elloy.

Courriel: [email protected]

Marietta Lissage japonais

Kératine, hydratation intensive Relooking

Futures mariées Couleur créative

Conseillère en image Extensions

Thérapies holistiques Le Feng Shui, l’Harmonie

et la Couleur dans la beauté

Ismar Bilancieri Maquillage permanent

Maquillage à l’aérographe Maquillage de mariage

Epilations Soin du visage, lifting

Bronzage à l’aérographe Soin anti-âge

Pédiluve

Et aussi Soins du corps

Massages relaxants Thérapies énergétiques, exfoliations corporelles

Soins des mains, soins des pieds Soins hydratants

(cheveux, visage, manucure, pédicure)

Renseignements et rendez-vous: Téléphones 0212-9929420 / 991.3897 Fax : 992.5608 Portable: 0416.6340099

C.C Paseo Las Mercedes, Local MB-1, MB-2 Email : [email protected]

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Agenda & Activités

Il est nécessaire de s’inscrire et/ou de se renseigner avant toute activité

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Nos activités:Aquagym: mardi et jeudi, à 10h30 au Club Catalan

Responsable : Françoise Rase, Tél: 0412 584 47 87,

Courriel: [email protected]: Tous les vendredi à 9h30

Responsable : Adélaïde Bitti, Tél: 0412 591 74 65,

Courriel: [email protected]:Une fois par moisResponsables : Delphine Vos-Citroën

& Moussa Sawadogo

Courriels: [email protected] / [email protected]

Gymnastique:

lundi de 9h à 10h

residencia PlazAventura

Responsable : Claire Soyer Le Thorel

[email protected]

Marche:

Tous les mercredi à 8h15

au parc de l’Est.

Responsable : Marie-Dominique d’Elloy.

Courriel: [email protected]

Pétanque:

Responsable: Michel Loriaux

Courriel: lorriauxmichel@gmail.

com Photographie:

Un rendez-vous par mois

Responsable: Anne Louyot

Courriel: [email protected]: Activité payante

Responsable : Véronique Trenty

Courriel: [email protected]

Prochains RDV:

> 16/01 Café

> 25/01 Vendredi

entre amis

> 02/02 Soirée Saint

Valentin

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