itineraires privilegies - réunion · 1 resume non technique 7 1.1 localisation et...

Artelia – Helios Paysages – AFA Architectes Juin 2017 DLE – IP TCO – La Possession 1

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IP Lot 2 AVP MVE MOE Rapport POS_ART_AVP_DLE_03 3

ITINERAIRES PRIVILEGIES

Lot 2 – La Possession

DOSSIER DE DECLARATION DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT LIVRE II

- TITRE 1ER

Date d’émission : Juin / 2017

Itinéraires Privilégiés sur la Commune de La Possession

Itinéraires Privilégiés du TCO – DOSSIER DE DECLARATION DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT LIVRE II - TITRE 1ER

Juin 2017 Artelia V&T – Helios Paysages – AFA Architectes DLE – IP TCO – La Possession 2

Groupement

ARTELIA Ville & Transport

Région La Réunion 121, bd Jean Jaurès CS 31005 97404 SAINT-DENIS Cedex

Tel. : +262 (0) 2 62 90 96 00 Fax : +262 (0) 2 62 90 96 01

AFA Architectes HELIOS Paysages

Membres du groupement

Artelia Ville & Transport

Mandataire

Conseil et Ingénierie

Hélios Paysages

Paysage

AFA Architectes

Architecture

Historique du document

Indice Date Etabli par Vérifié par Validé par Objet

0 12/06/2017 T. ROGELJA M.

VANDENDRIESSCHE P. MONPIERRE Diffusion interne

1 13/06/2017 T. ROGELJA M.

VANDENDRIESSCHE P. MONPIERRE 1ère diffusion

2 20/06/2017 T. ROGELJA M.

VANDENDRIESSCHE P. MONPIERRE Modifications suite aux remarques de l’AMO

3 28/06/2017 T. ROGELJA M.

VANDENDRIESSCHE P. MONPIERRE Modifications suite aux remarques de l’AMO

Itinéraires Privilégiés sur la commune de La Possession


Table des matières

RESUME NON TECHNIQUE 7 1

1.1 Localisation et caractéristiques du projet 7

1.2 Incidences du projet 11

1.3 Mesures visant à éviter et réduire ces incidences 11

JUSTIFICATION DU CHOIX DU PROJET 12 2

NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR 14 3

EMPLACEMENT SUR LEQUEL LES TRAVAUX DOIVENT ETRE REALISES 15 4

NATURE, CONSISTANCE VOLUME ET OBJET DES TRAVAUX 17 5

5.1 PRESENTATION GENERALE 17

Contexte général 17 5.1.1

Différents tronçons à l’étude 17 5.1.2

5.2 DESCRIPTION DE LA ZONE DE PROJET 19

Situation existante 19 5.2.1

Présentation de l’aménagement à l’état projet 25 5.2.2

5.3 NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A LA LOI SUR L’EAU 32

DOCUMENT D’INCIDENCE 33 6

6.1 ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT 33

Milieu physique 33 6.1.1

Milieu naturel 40 6.1.2

Milieu humain 41 6.1.3

Réglementation 43 6.1.4

6.2 INCIDENCES DU PROJET 53

Incidence sur le milieu physique 53 6.2.1

Incidence sur le milieu naturel 54 6.2.2

Incidence sur le milieu humain 55 6.2.3

Incidence sur la règlementation 57 6.2.4

6.3 MESURES COMPENSATOIRES OU CORRECTIVES 58

Phase chantier 58 6.3.1

Phase d’exploitation 58 6.3.2

MOYENS DE SURVEILLANCE ET D’INTERVENTION 59 7

7.1 MOYENS DE SURVEILLANCE ET D’ENTRETIEN PREVUS 59

7.2 MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT 59

En phase travaux 59 7.2.1

En phase d’exploitation 60 7.2.2

ANNEXE 1 – PLAN DES AMENAGEMENTS 61

ANNEXE 2 – PLAN DES RESEAUX 62

ANNEXE 3 – COMPTE-RENDU DE LA CDNPS DU 5 JUIN 2012 63

ANNEXE 4 – ARRETE N°2016-1807/SG/DRCTCV 64



Liste des figures

Localisation de la zone de projet 7 Figure 1.

Aménagements de la rue Leconte de Lisle 8 Figure 2.

Carnet de coupes 10 Figure 3.

Périmètre du projet 15 Figure 5.

Localisation de la zone de projet 16 Figure 6.

Opérations inscrites au SGIP 17 Figure 7.

Localisation des différents secteurs d’études d’itinéraires privilégiés 18 Figure 8.

Photographies rue Leconte de Lisle : de la rue Sarda Garriga à la rue Raymond Vergès 19 Figure 9.

Profils en travers de la voirie existante sur le tronçon “rue Sarda Garriga – rue Raymond Figure 10.Vergès” 20

Photographies rue Leconte de Lisle : de la rue Raymond Vergès à la Ravine à Marquet 21 Figure 11.

Profil en travers de la voirie existante sur le tronçon “rue Raymond Vergès – Ravine à Figure 12.Marquet” 22

Photographies de la RN1E : de la Ravine à Marquet à la station service 23 Figure 13.

Profils en travers de la voirie existante sur le tronçon “Ravine à Marquet – Station service” 24 Figure 14.

Aménagements de la rue Leconte de Lisle 25 Figure 15.

Aménagements du carrefour rues Leconte de Lisle / Sarda Garriga 26 Figure 17.

Aménagements de la rue Sarda Garriga 27 Figure 18.

Aménagements de la rue Leconte de lisle 28 Figure 19.

Aménagements du chemin des Lataniers 28 Figure 20.

Aménagements du parking paysager 29 Figure 21.

Plan des repérages des sections d’améangement traversées 29 Figure 22.

Profil en travers type de la section 1 30 Figure 23.



Données climatiques 34 Figure 26.

Contexte géologique et pédologique de la zone d’étude 36 Figure 27.

Délimitation des bassins versants de la zone d’étude 38 Figure 28.

Porter à connaissance – milieu naturel 40 Figure 29.

Réseau d’eaux pluviales existant sur le périmètre d’étude 42 Figure 30.

Fossé collecteur vers la rue Sarda Garriga 42 Figure 31.

Fossé collecteur vers la ravine à Marquet 43 Figure 32.

Ruissellement sur la rue Mahatma Gandhi 43 Figure 33.

Position du projet vis-à-vis du SAR 45 Figure 34.

Découpage des masses d'eau souterraine – État des lieux 2013 46 Figure 35.

Position du projet vis-à-vis du PLU 49 Figure 36.

Plan de prevention des risques inondation et mouvement de terrain 50 Figure 37.

Ouvrage existant en aval du réseau projeté 56 Figure 38.



Liste des tableaux

Tableau d'analyse multicritere d'aide a la decision de choix de scenario du secteur 1 13 Tableau 1.

Rubriques « loi sur l’eau » concernées par le projet 32 Tableau 2.

Synthèse des données climatiques 33 Tableau 3.

Coefficients de Mantana fournis 37 Tableau 4.

Coefficients de ruissellement pour les espaces verts 37 Tableau 5.

Caractéristiques des bassins versants 37 Tableau 6.

Calcul des temps de concentration 39 Tableau 7.

Débits générés par le BV pour différentes périodes de retour 39 Tableau 8.

Synthèse des données relatives à l’aquifère « Formations volcaniques et volcano-Tableau 9.sédimentaires du littoral de l’Etang Saint-Paul – Plaine des Galets (FRLG112) » 47

Tableau de synthèse des dispositions du PGRI 2016-2021 52 Tableau 10.

Caractéristiques des bassins versants 53 Tableau 11.

Débits générés par le BV pour différentes périodes de retour 54 Tableau 12.

Coefficients de ruissellement pour les espaces verts 55 Tableau 13.

Dimensionnement du réseau EP 56 Tableau 14.



RESUME NON TECHNIQUE 1

1.1 Localisation et caractéristiques du projet

L’emprise du présent projet se situe sur la commune de la Possession et concerne la rue Leconte de Lisle.

Le linéaire étudié s’étend de la Ravine à Marquet au Sud, depuis la sortie de l’ouvrage de franchissement, jusqu’au carrefour entre la rue Leconte de Lisle et la rue Sarda Garriga, également intégré au périmètre d’étude.

Le projet porte sur la création d’un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) sur un linéaire d’environ 800 ml sur la commune de La Possession. Il consiste en :

> la création d’une voie réservée au bus située sur le côté de la route, côté ZAC Cœur de Ville, dans le sens Sud -> Nord ;

> la création d’une voie verte piétons et cycliste entre la voie bus et la ZAC cœur de ville ;

> la reprise et la mise en accessibilité de 3 stations de bus ;

> la pacification du carrefour rue Leconte de Lisle / Rue Sarda Garriga ;

> la requalification des voies comprenant l’aménagement d’espaces verts.

Localisation de la zone de projet Figure 1.



Aménagements de la rue Leconte de Lisle Figure 2.



Carnet de coupes Figure 3.



1.2 Incidences du projet

Les incidences du projet sur le milieu naturel sont potentiellement attendues :

> Sur les débits pluviaux rejetés vers le réseau d’assainissement existant. En effet, l’imperméabilisation des

sols liée à l’aménagement de la parcelle peut entrainer une augmentation du ruissellement pluvial. Dans le cas de ce projet, les augmentations sont modérées pour les pluies de faibles périodes de retour et s’atténuent à mesure que les pluies deviennent plus intenses et plus rares.

> Sur la qualité des eaux en phases travaux et exploitation. Tout aménagement sujet à la circulation routière est

susceptible de perturber la qualité des eaux de surfaces ou de nappe. Toutefois, le projet n’a pas vocation à augmenter la circulation mais à faciliter la circulation des transports en commun. Le projet ne favorisera donc pas une augmentation de la pollution chronique.

> Sur le trafic routier et les accès. Le projet générera des perturbations du trafic routier en phase travaux. Toutefois les incidences du projet seront positives pour les usagers de la route.

1.3 Mesures visant à éviter et réduire ces incidences

Les principales mesures qui seront prises visent donc principalement la phase de travaux :

> Sur le ou les sites d'installation de chantier, le ravitaillement et l'entretien des engins de chantier seront réalisés sur une aire étanche entourée par un caniveau et reliée à un point bas permettant la récupération totale des eaux ou des liquides résiduels ;

> Si le ravitaillement en carburant des engins de chantier est fait directement sur le site, les réservoirs seront remplis avec des pompes à arrêt automatique ;

> Les huiles usées des vidanges et les liquides hydrauliques seront récupérés, stockés dans les réservoirs étanches et évacués par un professionnel agréé ;

> Des dispositions particulières seront prévues afin de limiter les apports de matières en suspension si une forte pluie survient en phase chantier ;

> Végétalisation des talus réalisée dès que possible pour limiter la production de fines ;

> Défrichement non généralisé ;

> Aménagement de fossé ou merlon perpendiculaire à la pente ou de zones de décantation.



JUSTIFICATION DU CHOIX DU PROJET 2

Un axe TCSP est un axe structurant dans une agglomération. En termes d’exploitation, il offre l’opportunité de réorganiser le réseau autour de cet axe fort et ainsi d’adapter l’offre à la demande tout en améliorant l’image et la qualité de service. Les voies réservées permettent de s’affranchir des aléas de la circulation (rapidité et gain de régularité), les priorités feux contribuent à la rapidité du trajet, le matériel roulant choisi participe à l’amélioration du confort perçu. Compétitif à la voiture par rapport aux temps de circulation et au confort, le TCSP a pour objectif de favoriser un report modal de la voiture particulière vers les transports en commun.

Le présent projet s’inscrit pleinement dans ces objectifs généraux offrant une amélioration qualitative du service de transport sur ce linéaire et un gain de temps lié aux franchissements des carrefours avec priorité au bus. Il participe également à l’amélioration qualitative de l’aménagement urbain puisqu’il s’accompagne de la requalification des voies, de l’enfouissement de réseaux, de création d’une voie verte séparée de la voie TCSP par une large bande d’aménagement végétal et longeant le futur aménagement ZAC Cœur de Ville. Le projet comprend également la création de stations accessibles et confortables.

Lors des études préliminaires réalisées en avril 2016, plusieurs scénarii d’aménagements ont été étudiés pour l’insertion du TCSP sur la rue Leconte de Lisle. Ces scénarii sont les suivants :

> Scénario 1 : TCSP bidirectionnel axial ;

> Scénario 2 : TCSP unidirectionnel axial ;

> Scénario 3 : TCSP unidirectionnel latéral.

Pour chaque scénario, une variante « modes doux » a également été proposée lors de ces études.

L’aménagement retenu lors des études préliminaires est la variante du scénario 3.



Tableau d'analyse multicritere d'aide a la decision de choix de scenario du secteur 1 Tableau 1.

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NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR 3

Maître d’ouvrage

TCO

1 rue Eliard Laude B.P 50049

97 822 Le Port Cedex

N° SIRET : 249 740 101 00038



EMPLACEMENT SUR LEQUEL LES TRAVAUX DOIVENT ETRE 4REALISES

L’emprise du présent projet se situe sur la commune de la Possession et concerne la rue Leconte de Lisle.

Le linéaire étudié s’étend de la Ravine à Marquet au Sud, depuis la sortie de l’ouvrage de franchissement, jusqu’au carrefour entre la rue Leconte de Lisle et la rue Sarda Garriga, également intégré au périmètre d’étude.

La figure suivante présente l’emprise du projet :

Périmètre du projet Figure 5.

Surface de l’emprise du projet :

2.1 ha



Localisation de la zone de projet Figure 6.



NATURE, CONSISTANCE VOLUME ET OBJET DES TRAVAUX 5

5.1 PRESENTATION GENERALE

Contexte général 5.1.1

La microrégion Ouest connaît actuellement des problèmes de circulation automobile préoccupants. En réponse, le TCO souhaite améliorer significativement la vitesse commerciale des transports publics en réalisant des aménagements de type TCSP (transport en commun en site propre).

Les différentes réflexions menées depuis le milieu des années 2000 et formalisées dans un document à vocation programmatique (le Schéma Global des Itinéraires Privilégiés) ont permis au TCO d’identifier une armature des infrastructures TCSP à mettre en œuvre sur le territoire.

Opérations inscrites au SGIP Figure 7.

Toutefois, les contraintes budgétaires ont obligé le TCO à revoir la programmation des Itinéraires Privilégiés définie ci-dessus. Sur la commune de La Possession, seul l’aménagement n°8 « Ravine à Marquet / Cœur de Ville » est actuellement programmé à court-moyen terme.

Pour autant, le TCO prévoit la mise en service prochaine d’une nouvelle organisation de son réseau de bus « Nouveau Kar’Ouest » présentant une hiérarchisation des lignes. En outre, la réalisation de TCSP reste un objectif à plus long terme.

Une première section a d’ores et déjà été réalisée (2012) sur la rue Saint-Louis dans le centre-ville de Saint-Paul.

Différents tronçons à l’étude 5.1.2

De nombreux secteurs sont en cours d’étude de maîtrise d’œuvre sur le Cœur d’Agglomération.

La carte suivante précise l’état d’avancement des différentes réflexions.

Le présent Dossier Loi sur l’Eau concerne le Lot 2, relatif au tracé des IP sur la commune de la Possession et plus précisément le SECTEUR 1.

Rue Saint-Louis :

Section en service depuis 2012



Localisation des différents secteurs d’études d’itinéraires privilégiés Figure 8.

LOT 2 – SECTEUR 1: OBJET DE LA PRESENTE

MISSION



5.2 DESCRIPTION DE LA ZONE DE PROJET

Situation existante 5.2.1

Rue Leconte de Liste : de la rue Sarda Garriga à la rue Raymond Vergès 5.2.1.1

Ce tronçon s’étend sur la rue Leconte de Lisle depuis le carrefour avec la rue Sarda Garriga jusqu’au carrefour avec la rue Raymond Vergès, sur un linéaire d’environ 400 ml.

Elle est à 2x1 voie avec un trottoir continu côté mer. Côté montagne, l’accotement est enherbé, parfois en fossé, parfois en terreplein. Sur la partie Sud de ce tronçon, du stationnement longitudinal est présent.

Photographies rue Leconte de Lisle : de la rue Sarda Garriga à la rue Raymond Vergès Figure 9.



Profils en travers de la voirie existante sur le tronçon “rue Sarda Garriga – rue Raymond Vergès” Figure 10.



Rue Leconte de Liste : de la rue Raymond Vergès à la Ravine à Marquet 5.2.1.2

Ce tronçon s’étend sur la rue Leconte de Lisle depuis le carrefour avec la rue Raymond Vergès jusqu’à l’ouvrage de la Ravine à Marquet sur un linéaire d’environ 470 ml.

Elle est constituée de 2x1 voies séparées par un terre-plein central sur la majorité du linéaire et de bandes cyclables bilatérales. Côté montagne, l’accotement est enherbé. Côté mer, un terre-plein central en talus sépare la rue Leconte de Lisle de la rue Pablo Picasso en contre-allée. Celle-ci étant à 2x1 voie avec trottoir côté mer.

Photographies rue Leconte de Lisle : de la rue Raymond Vergès à la Ravine à Marquet Figure 11.



Profil en travers de la voirie existante sur le tronçon “rue Raymond Vergès – Ravine à Marquet” Figure 12.



La RN1E : de la Ravine à Marquet à la station-service 5.2.1.3

Ce tronçon s’étend sur la RN1E de la Ravine à Marquet jusqu’à la station-service sur un linéaire d’environ 400 ml.

L’ouvrage de franchissement de la Ravine à Marquet présente le même profil en travers, avec toutefois des trottoirs de part et d’autre des voies.

La RN1E est à 2x1 voie avec bande multiusage bilatérale. Un trottoir est présent de part et d’autre à proximité de l’arrêt de bus. Sur le reste du linéaire l’accotement enherbé jouxte la bande multiusage.

Photographies de la RN1E : de la Ravine à Marquet à la station service Figure 13.

Nota Bene : Ce tronçon ne fera l’objet d’aucuns travaux.



Profils en travers de la voirie existante sur le tronçon “Ravine à Marquet – Station service” Figure 14.



Présentation de l’aménagement à l’état projet 5.2.2

La rue Leconte de Lisle entre la Ravine à Marquet et la rue Sarda Garriga 5.2.2.1

Les grands principes d’aménagement sur cette voie sont les suivants :

> Voie TCSP latérale dans le sens S>N ;

> Voie VP (véhicules particuliers) axiale dans le sens S>N ;

> Voie mixte (VP + bus) dans le sens N>S ;

> Voie verte le long de la ZAC Cœur de Ville (côté Est de la rue Leconte de Lisle), séparée de la voie TCSP par une bande paysagère (plantation d’arbustes et d’arbres) ;

> Trottoir latéral côté Ouest de la rue Leconte de Lisle, le long des parcelles privées existantes ;

> Réaménagement en plateau surélevé du carrefour à feux rue Leconte de Lisle / rue Sarda Garriga / chemin des lataniers ;

> Réaménagements des amorces des 3 voies suivantes se raccordant sur le carrefour.

La figure suivante présente ces aménagements.

Aménagements de la rue Leconte de Lisle Figure 15.

Planche 1

ZAC CŒUR DE VILLE Tranche 3



Planche 2



Le carrefour rue Leconte de Lisle / rue Sarda Garriga / chemin des Lataniers 5.2.2.2

Les aménagements prévus sur ce carrefour sont :

> La création d’un plateau surélevé afin de lui donner un caractère plus urbain, de réduire la vitesse de circulation des véhicules le traversant, passant ainsi de 50 à 30 km/h et de favoriser les liaisons piétonnes entre les voies, notamment entre le centre-ville et la ZAC Cœur de Ville.

> Une gestion par feux, comme actuellement, compte tenu du trafic important sur ce carrefour. Une priorité sera donnée aux bus venant de la voie TCSP sur la rue Leconte de Lisle. L’implantation et le matériel des feux tricolores est repris intégralement dans le cadre de ce projet.

> La suppression de l’îlot séparateur actuellement présent dans le carrefour entre la rue Leconte de Lisle (côté Nord) et la rue Sarda Garriga. Cela permet de réduire la surface du carrefour et donc le temps de franchissement des véhicules et de faciliter les continuités piétonnes en les rendant plus directes.

> L’implantation d’une bordure arasée sur la chaussée du plateau servant de guidage pour les véhicules sur l’axe rue Sarda Garriga <> Chemin des Lataniers. Ces deux voies n’étant pas alignées, l’absence de guidage peut générer des conflits entre les flux de véhicules.


Aménagements du carrefour rues Leconte de Lisle / Sarda Garriga Figure 17.

Rue Sarda Garriga

Rue Leconte de Lisle

Côté Sud

Rue Leconte de Lisle

Côté Nord

Chemin des Lataniers



Les voies connectées au carrefour 5.2.2.3

La rue Sarda Garriga

Cette rue est réaménagée sur une longueur de 40 m entre le plateau et la rue Louis Aragon. Les aménagements prévus sont :

> Deux voies en entrée de carrefour ;

> Une voie en sortie de carrefour ;

> Une bande cyclable en entrée de carrefour sur un linéaire de 24 m permettant aux cyclistes d’arriver sur le carrefour de façon sécurisée ;

> Un sas vélo devant la ligne de feux des véhicules pour permettre aux cyclistes de se positionner devant ceux-ci et franchir le carrefour de façon sécurisée.

> Des stationnements longitudinaux ponctuellement implantés côté Sud de la voie. Actuellement, des véhicules sont fréquemment stationnés sur le trottoir, sans stationnement matérialisés ;

> Des trottoirs des deux côtés de la voie de largeur minimale 1.40 m.


Aménagements de la rue Sarda Garriga Figure 18.



La rue Leconte de Lisle au nord du carrefour

Cette rue est réaménagée sur une longueur de 85 m entre le plateau et la rue Victor Schœlcher. Les aménagements prévus sont :

> Une voie en entrée de carrefour ;




> Des stationnements longitudinaux ponctuellement implantés côté Est de la voie ;

> Des trottoirs des deux côtés de la voie de largeur minimale 1.40 m ;

> Deux quais bus d’une longueur de 20 m, implantés face à face.


Aménagements de la rue Leconte de lisle Figure 19.

Le chemin des Lataniers

Cette rue est réaménagée sur une longueur de 30 m depuis le plateau. Les aménagements prévus sont :

> Une voie en entrée de carrefour ;




> Des trottoirs des deux côtés de la voie de largeur minimale 1.65 m.


Aménagements du chemin des Lataniers Figure 20.



Le parking paysager

Dans l’angle de la rue Sarda Garriga et de la rue Leconte de Lisle, un parking existant est implanté. Cette zone de stationnement accueille aujourd’hui 11 places dont quatre n’ont pas des dimensions conformes aux préconisations recommandées (largeur < à 2m et longueur < à 5m).

Une requalification de ce parking est donc prévue dans le cadre de ce projet, restituant des places de stationnements conformes et faciles d’accès, ainsi qu’une reprise qualitative de la zone d’espaces verts et piétonne située entre ce parking et le carrefour.

Les aménagements prévus sont :

> Création d’une voie intérieure au parking de largeur 5.00 m facilitant les entrées et sorties des places de stationnement

> Création de 6 places de stationnement en bataille le long de cette voie

> Création d’un trottoir accessible aux PMR (pente en long maximale : 4%) de largeur 1.80 m traversant un espace paysager sur lequel seront plantés des arbres et arbustes.


Aménagements du parking paysager Figure 21.

Les profils en travers 5.2.2.4

La figure suivante présente les grandes sections d’aménagement traversées. Les profils en travers généraux appliqués à chaque section sont présentés ci-après.

L’ensemble des profils en travers de chaque section de voirie traversée est joint en annexe de ce présent dossier.

Plan des repérages des sections d’améangement traversées Figure 22.

4%

Section 1 Section 2

Section 3



A. Section 1

Cette section de la rue Leconte de Lisle s’étend sur un linéaire de 300 m, de la rue François Coupou à la rue Raymond Vergès.

Le profil en travers type (de l’Ouest vers l’Est) sur cette section est présenté sur la figure suivante :

Profil en travers type de la section 1 Figure 23.



B. Section 2

Cette section de la rue Leconte de Lisle s’étend sur un linéaire de 380 m, de la rue Raymond Vergès au carrefour Leconte de Lisle / Sarda Garriga. Le profil en travers type (de l’Ouest vers l’Est) sur cette section est présenté sur la figure suivante :


C. Section 3

Cette section de la rue Leconte de Lisle s’étend sur un linéaire de 80 ml, du carrefour Leconte de Lisle / Sarda Garriga à la rue Victor Schœlcher. Le profil en travers type (de l’Ouest vers l’Est) sur cette section est présenté sur la figure suivante :




5.3 NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A LA LOI SUR L’EAU

Compte tenu de la nature des travaux envisagés, les rubriques de la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration (décrets n°2006-880 et 2006-881 du 17 juillet 2006 modifiant les décrets 93-742 et 93-743 du 29 mars 1993) concernés sont les suivantes.

Rubriques « loi sur l’eau » concernées par le projet Tableau 2.

RUBRIQUE DE LA NOMENCLATURE POSITION DU PROJET

PROCEDURE REQUISE

2 – Rejets

2.1.5.0 – Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou

sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant :

1° Supérieur ou égale à 20 ha (A)

2° Supérieur à 1 ha mais inférieur à 20 ha (D)

Surface totale projet : 2.1 ha

DECLARATION

Aucun autre bassin versant que celui de la rue Leconte de Lisle n’est intercepté par le projet, les eaux en amont (côté ZAC Cœur de Ville) sont interceptées en bordure de parcelle.

Le projet, tel que présenté dans ce dossier, est donc soumis au régime de déclaration.

Par ailleurs, suite à l’examen au cas par cas soumis à la DEAL le 8 août 2016, l’arrêté N°2016-1807/SG/DRCTCV du 12 septembre 2016 précise que le présent projet n'est pas soumis à étude d'impact en application de la section

première du chapitre II du titre II du livre premier du code de l'environnement. Cet arrêté est reporté en Annexe 4.



DOCUMENT D’INCIDENCE 6

6.1 ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

Milieu physique 6.1.1

CLIMAT 6.1.1.1

A. L’ile de la Réunion

L’ile de la Réunion est influencée par un climat tropical humide, marqué par les températures assez peu variables et des précipitations très contrastées selon la saison :

> Saison sèche (hiver austral) d’avril à novembre, avec des températures fraiches pouvant descendre jusqu’à 8°C dans les hauts de l’ile ;

> Saison des pluies, chaude et humide (été austral), de novembre à avril, marquée par une forte pluviométrie (plus de 100 à 300 mm par mois) et un régime de perturbations tropicales pouvant s’intensifier en cyclones avec des vents violents de l’ordre de 100 à 150 km/h.

Ce climat est sujet à des perturbations atmosphériques dues aux effets modérateurs des masses d’eau océaniques : influence cyclonique en saison chaude, influence australe en hiver.

La Réunion doit son climat contrasté à :

> Sa situation océanique ;

> Sa latitude australe assez basse ;

> Sa « compacité » orographique et son altitude élevée.

Les deux traits dominants en sont d’une part, un régime assez régulier d’alizés d’Est / Sud-Est durant la saison froide et d’autre part, un régime plus ou moins régulier de mousson du Nord / Nord-Est pendant la saison chaude. L’exposition au vent dominant (vent d’Est) et le relief déterminent une division de l’ile en deux parties ; la région dite « au vent » au Nord et à l’Est, à forte pluviométrie, et la région dite « sous le vent » au Sud et l’Ouest, à moyenne ou faible pluviométrie.

De plus, durant le régime de « perturbations tropicales » de la saison chaude, la Réunion est affectée par des passages cycloniques parfois violents et destructeurs, provoquant des pluies abondantes.

La mesure et la surveillance des données climatiques sont assurées par Météo France. 32 stations de mesures sont implantées sur le département.

B. Zone d’étude

L’ensemble des données climatiques concernant le projet sont précisées ci-dessous et représentées sur la Figure 26.

Synthèse des données climatiques Tableau 3.

Type de donnée Caractéristiques

Température

Moyenne annuelle : 24-26°C Moyenne annuelle des minimales: 20-22°C Moyenne annuelle des maximales : 28-30°C

Insolation Rayonnement global quotidien (moyenne annuelle) : 1700 à 1800 J/cm² (ensoleillé)

Précipitation Pluviométrie moyenne annuelle : 0,5 à 1 m (très peu pluvieux)

Vents

Station de référence : Le Port (2001-2010) Zone peu ventée, avec vents dominants de Sud Sud-Ouest, Sud Sud-Est (vents calmes) et Nord-Est (vents forts). - 21% de vents ≤ 1 m/s ; - 60% de vents compris entre 1 et 4 m/s ; - 16 % de vents compris entre 4 et 8 m/s ; - 3 % de vents > 8 m/s

Cyclone

Période concernée : de novembre à avril Sur la période 1967-2010, 18 systèmes sont passés à moins de 100 km des côtes réunionnaises (sont 9 pendant le mois de janvier). La plupart des systèmes passés à distance des cotes réunionnaises (600 et 300 km) sont arrivés par le nord-est (72 % des cas à 600 km de l’île et 61 % à 300 km) alors

que les passages au plus près de l’île (moins de 100 km) montrent une répartition assez homogène en termes de distribution spatiale.



Données climatiques Figure 26.



GEOLOGIE, PEDOLOGIE ET TOPOGRAPHIE 6.1.1.2

A. Géologie

La commune de La Possession est située à l’ouest de l’île de La Réunion, sur la côte sous le vent. Elle prend place sur le flanc ouest du massif du Piton des Neiges, et plus particulièrement sur le Massif de la Montagne (extrémité ouest). Les terrains situés en rive droite de la Rivière des Galets au sein du cirque de Mafate font partie de la commune de La Possession. Elle s'étend du bord de mer jusqu'au pied du Piton des Neiges en passant par la Roche Ecrite. Sa superficie est de 119 km².

Le socle géologique est constitué de coulées anciennes appartenant à la phase 2 du massif du Piton des Neiges. Ces formations, constituées d'empilements monotones de coulées basaltiques à phénocristaux d’olivine sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur, sont affleurantes sur la planèze du Massif de la Montagne à l’est de la commune.

Le secteur de Dos d’Ane est constitué principalement par des tufs indifférenciés de phase 4 du massif du Piton des Neiges. La planèze en aval du secteur de Dos d’Ane, qui constitue la zone urbanisée de la commune jusqu’au Port et le littoral, est constituée par des formations basaltiques et andésitiques plus récentes, de phase 4 du massif du Piton des Neiges. Le site d’étude se trouve d’ailleurs au droit d’une coulée pyroclastique entre des formations superficielles d’alluvions fluviatiles (ravines).

Le cirque de Mafate, présente un relief très escarpé marqué par une érosion forte. Les formations rencontrées dans le cirque sont essentiellement des produits de l’érosion (brèches, tufs, éboulis, lahars) mais également des affleurements basaltiques issus des phases d’activités anciennes du massif du Piton des Neiges (phase 1 à 3), qui constituent les reliefs. Les affleurements de phase 1 sont observables en pied de rempart, à la sortie du cirque, à proximité du lieu-dit Deux Bras.

La carte géologique du site est disponible Figure 27. page suivante.

B. Pédologie

Source : Michel RAUNET, le milieu physique et les sols de l’île de la Réunion, Conséquences pour la mise en valeur agricole, 1991.

Les sols sur la zone d’étude sont principalement constitués de vertisols et d’affleurements rocheux de coulée pyroclastique.

La carte pédologique du site est disponible Figure 27. page suivante.

C. Topographie

La zone de projet se situe à une altimétrie comprise entre 20 et 40 m NGR.



Contexte géologique et pédologique de la zone d’étude Figure 27.



HYDRAULIQUE ET HYDROLOGIQUE 6.1.1.3

La zone d’étude n’est concernée par aucune ravine, seule la Ravine à Marquet borde la partie sud du projet.

Le Guide sur les Modalités de Gestion des Eaux Pluviales à la Réunion, réalisé par la DEAL en 2012, a été utilisé pour déterminer les données pluviométriques régionalisés.

Selon la carte du zonage pluviométrique simplifié, les parcelles d’étude se trouvent en zone 1 et les coefficients de Montana retenus pour une pluie décennale horaire sont donc :

Coefficients de Mantana fournis Tableau 4.

Zone Coefficient A Coefficient B

1 60 0,33

Les coefficients pour d’autres périodes de retour sont calculés selon une loi de Gumbel :

i(d,T) = i(1h,10ans) * [0,186 * ln (T) + 0,572] * d-0,33

Avec :

- d la durée de la pluie en h correspondant au temps de concentration (d’après le guide de la DEAL) ;

- T la période de retour en année.

Les coefficients de ruissellement pour les espaces verts pris en compte pour déterminer les débits sont les suivants (source GEDC – terrain naturel) :

Coefficients de ruissellement pour les espaces verts Tableau 5.

Temps de retour 2 ans 5 ans 10 ans 20 ans 50 ans 100 ans

Cruissellement

0,30 0,40 0,60 0,65 0,75 0,80

Pour les surfaces de voiries et les habitations, le coefficient de ruissellement est égal à 1.

A. Caractéristiques des bassins versants

Etant donné qu’une partie du projet ne consiste qu’à un réaménagement (à l’instar du carrefour rue Leconte de Lisle / rue Sarda Garriga / chemin des Lataniers) donc ne modifiant pas l’imperméabilisation, nous ne les considérerons donc pas dans le calcul des débits.

Les bassins versants ainsi considérés sont présentés sur la figure suivante.

Caractéristiques des bassins versants Tableau 6.

Bassin versant

Superficie [ha]

Imperméabilisation [%]

Altitude amont

[mNGR]

Altitude aval

[mNGR]

Pente moyenne [%]

Plus Long Trajet Hydraulique

[m]

BV sud 1.20 68% 38 24 2.9% 490

BV nord 0.38 72% 38 36 0.9% 240



Délimitation des bassins versants de la zone d’étude Figure 28.



B. Estimation des débits

Au vu de la nature du bassin versant étudié sur la zone de projet, notamment en termes de superficie, d’occupation du sol et de pente des bassins versants, la détermination des débits de projet est réalisée au moyen de la formule rationnelle :

𝑄 =𝐶 ∗ 𝑖 ∗ 𝐴

3,6

Où :

- Q = débit en m³/s ;

- C = coefficient de ruissellement du bassin versant ;

- i = intensité pluviométrique relative au temps de concentration du bassin, exprimée en mm/h ;

- A = superficie du bassin en km².

Le temps de concentration est la moyenne des différentes formules présentées ci-dessous :

Calcul des temps de concentration Tableau 7.

Giandotti

Passini

Dujardin

Desbordes

Où :

- C = coefficient de ruissellement ;

- L = longueur du plus long chemin hydraulique ;

- P = pente ;

- S = surface du bassin versant.

Les débits générés par le bassin versant pour différentes période de retour sont les suivants :

Débits générés par le BV pour différentes périodes de retour Tableau 8.

Débit l/s

T = 2 ans T = 5 ans T = 10 ans T = 20 ans T = 30 ans T = 50 ans T = 100 ans

BV sud 232 301 373 429 466 512 573

BV nord 74 96 117 134 145 159 178

HYDROGEOLOGIE 6.1.1.4

A. Masse d’eau souterraine

Le secteur étudié est implanté sur la masse d’eau souterraine « Formations volcaniques et volcano-sédimentaire du Littoral de l’étang Saint Paul-Plaine - n° FRLG112» recensée par le SDAGE (Schéma Directeur d’aménagement et de Gestion des Eaux) de la Réunion dans l’arrêté du 20 janvier 2014 valable pour la période de 2010 à 2015. L’état général de cette masse d’eaux souterraines, est jugé globalement mauvais en 2013 au sens du SDAGE.

LP

LSTc

8.0

0015.04.060

5.0-33.014.0 PLSTc

5.0-35.0-35.090.0 PCSTc

38.0- 45.0-3.030.5 PCSTc



B. Prélèvements AEP

Le secteur d’étude n’est concerné par aucun périmètre de protection de captage d’eau potable. Le plus proche étant le Puits Samy dont la zone de protection est située à 270 mètres environ au Sud de la zone.

Milieu naturel 6.1.2

QUALITE DES EAUX 6.1.2.1

Aucun cours d’eau pérenne, ni nappe stratégique, ni forage ne sont concernés par le projet.

FAUNE ET FLORE AQUATIQUE 6.1.2.2

A. ZNIEFF

La zone de projet n’est pas située à proximité d’une Zone Naturelle d’Intérêts Ecologique, Faunistique et Floristique (cf. figure page suivante).

B. Espaces naturels sensibles

La zone de projet n’est pas située à proximité d’un ENS.

C. PARC NATIONAL DE LA REUNION

La zone de projet n’est pas située à proximité de l’aire d’adhésion du Parc National de la Réunion et aucune zone étudiée n’est située à proximité ou au sein du cœur du Parc (cf. figure page suivante).

D. 50 PAS GEOMETRIQUES

La ligne des 50 pas géométriques délimitant le Domaine Public Maritime ne traverse pas zone de projet.

Porter à connaissance – milieu naturel Figure 29.



Milieu humain 6.1.3

ACTIVITES ENVIRONNANTES 6.1.3.1

La zone de projet empiète sur la frange Est de la Zone d’Activité Economique (ZAE) de la Ravine à Marquet et sur une zone agricole exploitée en vergers au Sud-Est. Elle jouxte la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) Cœur de Ville de la Possession au Nord-Est. La partie Ouest est essentiellement composée de lotissements.

PATRIMOINE HISTORIQUE 6.1.3.2

La zone étudiée ne se situe pas dans le périmètre de protection de patrimoine classé ou inscrit aux monuments historiques. Le plus proche étant celui de la Cheminée « Le Piton » sur la commune de Saint-Paul.

Nota : le calvaire de la parcelle BO01 est inscrit à l’inventaire du patrimoine de La Possession de 2002 : Le calvaire de la maison Hugues Payet est sur une parcelle ouverte au public, situé rue Leconte de Lisle. Ce lieu de prières a été érigé au début du XX° siècle. En 2002, date du précédent inventaire, la parcelle du lieu de culte (pour les chrétiens catholiques) était séparée du terrain privé par des haies de bambous. Le calvaire (dont la croix et le christ sont réalisé en maçonnerie. La croix est entourée d’une petite clôture peinte en gris. La croix et l’autel sont peints en blanc. Il s’agit d’un lieu de prières régulièrement fréquenté, il est bien entretenu. L’autel sur lequel est posée la croix fait environ 4 mètres de long et 2 ,5 de large. Un promontoire fait face à la croix, autrefois, lors du passage d’un convoi mortuaire, on y déposait le cercueil quelques instants pour prier (le calvaire se situe sur le chemin qui va de l’Eglise au cimetière). Dans le passé, de nombreuses personnes avaient pour habitude de réserver un emplacement pour la prière sur leur propriété. On peut voir sur le site, une plaque de remerciement dédiée à La Croix Langenier. Les trottoirs le long de la rue Leconte-de-Lisle (côté montagne) étaient en cours de réaménagement au moment de l’inventaire de 2002.

Cet inventaire est en cours de mise à jour pour le verser au PLU. Cet inventaire n'a aucune portée réglementaire et n’interdira pas de modifier l'accès au calvaire. Il reste prescriptif. Il a pour vocation d'indiquer des points d'intérêt et le cas échéant d'assurer une préservation/valorisation de certains sites mais n'empêchera pas d'intervenir sur le site ou ses abords.

SITES SENSIBLES 6.1.3.3

Des Espaces Recevant du Public (ERP) se situent dans la zone d’étude : les services culturels de la Mairie de la Possession, un plateau festival et l’Office du tourisme.

ICPE 6.1.3.4

Les Installations classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) situées non loin de la zone étudiée sont toutes des stations-services : la station ENGEN située à l’extrême sud, la station SHELL à 120 mètres à l’ouest, la station STS jouxtant l’extrême sud-est de l’IP1.

ACTIVITES LIEES A L’EAU 6.1.3.5

Sans objet.

RESEAUX EXISTANTS 6.1.3.6

A. Réseau EP

Les eaux de ruissellement sont actuellement collectées soit par un fossé soit par un collecteur.

La figure suivante présente le fonctionnement hydraulique général sur le secteur d’étude.



Réseau d’eaux pluviales existant sur le périmètre d’étude Figure 30.

Le fossé existant le long de la rue Leconte de Lisle collecte actuellement les eaux de surface de cette voie via des grilles de captage positionnées en rive de chaussée ainsi que celles de toute la surface de la ZAC Coeur de Ville. Il a les caractéristiques suivantes :

> Largeur : 0.80 à 1.50 m

> Profondeur : 0.40 à 0.80 m

> Rejet dans ravine à Marquet côté Sud

> Rejet dans réseau Ø500 mm côté Nord

Le collecteur situé au Nord de la rue Leconte de Lisle est une conduite en béton Ø500 mm PVC posée sous le trottoir côté Est. Il se raccorde ensuite dans un réseau Ø800 mm en béton situé sous la chaussée de la rue Sarda Garriga.

> Le tronçon Nord se dirige vers la rue Sarda Garriga (vers le nord). Il est d’abord à ciel ouvert puis busé pour rejoindre le réseau EP de la rue Sarda Garriga.

Fossé collecteur vers la rue Sarda Garriga Figure 31.

> Le tronçon Sud (vers le sud) est un fossé à ciel ouvert qui se rejette dans la ravine à Marquet. Ce tronçon est plus long que le précédent.

Tronçon Sud Tronçon Nord



Fossé collecteur vers la ravine à Marquet Figure 32.

Il n’y a pas de réseau sur la rue Mahatma Gandhi, les eaux ruissellent directement sur la route et se rejettent directement dans la ravine à Marquet.

Ruissellement sur la rue Mahatma Gandhi Figure 33.

B. Réseau d’eaux usées

Le long de la voie verte

Dans le cadre de la ZAC Coeur de Ville, un réseau EU est implanté sous le trottoir (future voie verte). Le projet prévoyant de reprendre le revêtement définitif de ce trottoir ainsi que son élargissement à 4.00 m, des mises à niveau de regards de visites seront éventuellement à prévoir.

Sur la rue Leconte de Lisle côté Sud

Sur la rue Leconte de Lisle au Sud du carrefour, aucun réseau d’eaux usées n’est présent le long de la voie.

Sur la rue Leconte de Lisle côté Nord

Au Nord du carrefour, une extrémité de réseau d’eaux usées est présente sous la chaussée. Une partie du linéaire de réseau se retrouve sous la future bordure de rive de chaussée et notamment le premier regard de visite existant reprenant le branchement d’une parcelle privée.

Réglementation 6.1.4

LE SAR ET LE CHAPITRE VALANT SMVM 6.1.4.1

Le Schéma d’Aménagement Régional (SAR) de la Réunion a été initié dans les années 90. Approuvé par décret n°95-1169 du 6 Novembre 1995, il a été mis en révision jusqu’à fin 2011.

L'approbation du nouveau SAR Réunion est intervenue par décret interministériel n° 2011- 1609 du 22 novembre paru au JO du 24 novembre 2011 marquant la fin de la phase d'approbation nationale.



Il a valeur de prescriptions d’aménagement et d’urbanisme et fixe les orientations fondamentales en matière de développement, de mise en valeur du territoire et de protection de l’environnement.

Un tel contenu l’apparente à un schéma directeur (art. L. 122-1 du code de l’urbanisme) et par conséquent, le distingue nettement du POS/PLU et du SCOT (documents à caractère réglementaire).

Le SAR définit trois principes fondamentaux d'aménagement :

> Un impératif de protection des milieux naturels et agricoles ;

> Un aménagement plus équilibré du territoire ;

> Une densification des agglomérations existantes et une structuration des bourgs ruraux.

Au sens du SAR 2011, le projet se situe dans un « Espace d’urbanisation prioritaire » correspondant à la prescription n°5&14 du document du SAR, mais aussi dans une « Zone préférentielle d’urbanisation » correspondant à la prescription n°7.

Le projet s’inscrit dans la démarche de prioriser les transports en commun défini dans le SAR pour éviter l’engorgement de l’île et lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre liées au transport de personnes.

Par ailleurs, le projet n’est pas inclus dans le périmètre du SMVM (Schéma de Mise en Valeur de la Mer).

La figure page suivante présente la zone d’implantation du projet par rapport au zonage du SAR.



Position du projet vis-à-vis du SAR Figure 34.



SDAGE 6.1.4.2

Un des objectifs fondamentaux de la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques consiste à donner des outils à l’administration, aux collectivités territoriales et aux acteurs de l’eau pour reconquérir la qualité des eaux et atteindre en 2015 les objectifs de bon état écologique fixés par la directive cadre européenne (DCE du 22 décembre 2000, transposée en droit français par la loi du 21 avril 2004).

Il s’agit de retrouver une meilleure adéquation entre ressources en eau et besoins dans une perspective de développement durable des activités économiques utilisatrices d’eau et en favorisant le dialogue au plus près du terrain. A ce titre, le SDAGE de la Réunion devient un outil opérationnel à part entière pour les acteurs de l’eau.

RAPPEL DU CONTENU DU SDAGE ET DES OBJECTIFS DE QUALITE DES MASSES D’EAU

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) est un document de planification décentralisé qui définit, pour une période de six ans (2010-2015), les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Réunion. Il est établi en application de l’article L.212-1 du code de l’environnement. Il a été approuvé en décembre 2009 à la Réunion.

Le SDAGE s’applique à l’ensemble des milieux aquatiques superficiels continentaux et marins (cours d’eau, canaux, plans d’eau, eaux côtières et saumâtres) et souterrains (nappes libres et captives).

Il décrit les orientations et dispositions de gestion à mettre en œuvre pour atteindre en 2015 les objectifs environnementaux communautaires, dont ceux spécifiques au bassin. Le SDAGE de la Réunion est notamment marqué par des objectifs de :

> Gestion des ressources en eau dans le respect des milieux aquatiques ;

> Distribution d’une eau potable de qualité ;

> Lutte contre les pollutions de toute nature ;

> Limitation des risques d’inondation ;

> Préservation des milieux aquatiques continentaux et côtiers.

Dans le cadre du projet, une masse d’eau souterraine est à considérer et concerne l’aquifère des formations volcaniques et volcano-sédimentaires du littoral de l’étang Saint-Paul – Plaine des Galets (FR-LG-112).

Cette masse d’eau a fait l’objet d’un diagnostic afin de définir son état en 2013 et les objectifs d’état au sens de la Directive Cadre Européenne fixés pour 2021. Ceux-ci sont rappelés dans le tableau joint page suivante.

L’état général de cette masse d’eaux souterraines, est jugé globalement mauvais en 2013 au sens du SDAGE. Un risque de non atteinte des objectifs environnementaux (R-NABE) est envisagé.

Découpage des masses d'eau souterraine – État des lieux 2013 Figure 35.



Synthèse des données relatives à l’aquifère « Formations volcaniques et volcano-sédimentaires du littoral de Tableau 9. l’Etang Saint-Paul – Plaine des Galets (FRLG112) »

État Paramètre en cause

État chimique Mauvais Chlorures – Tétrachloroéthylène –

Atrazine désethyl

État Quantitatif Médiocre Salinité

Pressions Sources de pressions

Évaluation des impacts sur la

masse d'eau

Scénario tendanciel des pressions

2021

Impact Scénario Commentaires

Ponctuelles

significatives (GWPI3)

Fuites de Sites contaminés Significatif ↘ Etude en cours pour dépollution du secteur

Fuites de décharges En cours d'évaluation -

Fuites des infrastructures pétrochimiques

Pas de pression identifiée

Fuites depuis des puits et puisards contenant des eaux contaminées

Pas de pression identifiée

Autres sources ponctuelles significatives

Pression forte – Impact non évalué Rejet de station d'épuration mis

aux normes

Diffuses

significatives

(GWPI4)

Population non raccordée au réseau d'eaux usées

Non significatif - Mise en place de SPANC,

extension des réseaux collectifs

Eaux de ruissellement urbain Inconnu ↗ Densification de l'urbanisation

Activités agricoles Significatif ↘ Mise en œuvre du plan

Ecophyto

Prélèvements

significatifs

(GWPI5)

Agriculture

Significatif

-

Production d'eau potable -

Activité industrielle -

Carrières

Autres prélèvements significatifs

Intrusions salines

significatives (GWPI6)

Intrusions salines Significatif - -

Risque de non atteinte des

objectifs environnementaux Oui/Non

RNAOE

RNAOE

État chimique Oui

RNAOE

État quantitatif Oui

RNAOE global Oui Pressions

cause de

risque

Pollutions ponctuelles

Pollutions diffuses

Pression de prélèvement

Pressions dues aux intrusions

salines



SCHEMA D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SAGE) 6.1.4.3

Egalement institué par la loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau (Code de l'environnement, articles L.212-3 à L.212-7), les SAGE, dont les périmètres sont déterminés par les SDAGE, fixent à une échelle plus locale les objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur et de protection des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques.

L'élaboration des SAGE à La Réunion est prévue par l'action 86 du SDAGE (mettre en place les SAGE) dans le cadre de la mesure opérationnelle "s'organiser pour faire des économies d'échelle" (thème "organisation pour la gestion de l'eau").

Aujourd'hui, quatre périmètres ont été proposés :

> Le SAGE Sud, approuvé par Arrêté le 19 juillet 2006 (Saint-Leu en partie, les Avirons, Etang Salé, Saint-Louis,

Cilaos, Entre-Deux, Saint-Pierre, Le Tampon, Petite Ile, Saint-Joseph, Saint-Philippe). Il est actuellement en cours de révision.

> Le SAGE Ouest, approuvé par Arrêté le 29 juillet 2015 (Le Port, La Possession, Saint-Paul, Trois Bassins,

Saint-Leu en partie) ;

> Le SAGE Nord, pour lequel aucun échéancier de mise en œuvre n'est encore prévu par le SDAGE (Saint-

Denis, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne) ;

> Le SAGE Est, approuvé par Arrêté le 21 novembre 2013, couvre les territoires des communes de Saint-André,

Salazie, Bras-Panon, Saint-Benoît, La Plaine des Palmistes et Sainte-Rose.

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) Ouest s’appuie sur 6 principes de gestion :

1. Limitation des pertes en eau pour préserver le fragile équilibre entre ressources et besoins ;

2. Distribution d’une eau de bonne qualité ;

3. Amélioration du suivi de la gestion de la ressource et des prélèvements pour préserver la qualité des ressources ;

4. Maîtrise des rejets aux milieux aquatiques pour réduire les apports de pollutions domestiques, agricoles et pluviales et stopper l’augmentation des teneurs en nitrates dans les eaux ;

5. Protection, restauration et mise en valeur des milieux naturels remarquables : milieux récifaux, Etang de Saint-Paul, Ravine Saint-Gilles ;

6. Poursuite de la mise en place d’outils de suivi des milieux, d’aide à la décision et de suivi du SAGE.

PLAN LOCAL D’URBANISME 6.1.4.4

La commune de la Possession est actuellement dotée d’un Plan Local d’Urbanisme approuvé depuis le 9 mars 2005. Il est en cours de révision depuis le 23 mai 2012.

Le PLU divise le territoire en zones urbaines (U), en zones agricoles (NC) et en zones naturelles et forestières (N) au sein desquelles peuvent être délimités des Espaces Boisés Classés (EBC). Toutes ces zones disposent d’un règlement associé. Les espaces boisés classés (EBC) sont définis à l’article L. 130-1 du Code de l’urbanisme. Il s’agit d’espaces boisés, de bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement en EBC interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.

La Figure 36. présente la zone d’implantation du projet par rapport au zonage du PLU.

Cette figure montre que les abords sud du projet intersectent un EBC. Toutefois, les EBC présents Rue Leconte De Lisle

ont été déclassés dans le cadre de la ZAC Cœur de Ville, comme le précise le courrier de la commission CDNPS (Affaire n°9 page 10) en Annexe 3. Ce déclassement sera intégré dans le PLU en cours de révision.

PLAN DE PREVENTION DES RISQUES 6.1.4.5

Le PPR multirisques inondation + mouvement de terrain de la Possession a été approuvé le 15 novembre 2012 puis annulé le 26 avril 2016 par décision de justice.

A. Aléa inondation Un aléa fort est présent au sud de la zone d’étude, au niveau de La Ravine à Marquet, mais n’intersecte pas le projet.

B. Aléa mouvement de terrain

A l’image de l’aléa inondation, un aléa élevé mouvement de terrain concerne le lit de la ravine à Marquet au sud de la

zone d’étude. Une zone d’aléa moyen entoure la zone d’aléa élevé par une bande entre 5 et 15 m de large. De même l’aléa faible à modéré concerne des zones larges de 60 mètres.

Toutefois, les aléas inondations et mouvements de terrain sont limités à la ravine. Aucuns travaux n’est prévu en ravine et l’ouvrage d’art la franchissant est conservé, donc il n’y a pas de modification de la situation actuelle.

La Figure 37. présente la zone d’implantation du projet par rapport au zonage du PPRn.



Position du projet vis-à-vis du PLU Figure 36.



Plan de prevention des risques inondation et mouvement de terrain Figure 37.



Plan de gestion des risques inondations 6.1.4.6

Le PGRI définit, pour la période 2016-2021, les grandes orientations qui permettent de réduire les conséquences négatives des risques d’inondation sur l’ensemble de La Réunion.

En encadrant et optimisant les outils actuels existants (plans de prévention et programmes d’actions de prévention contre les inondations), le plan de gestion traite de tous les aspects de la gestion des risques d’inondations : information préventive, connaissance, surveillance, prévision, prévention, réduction de la vulnérabilité, protection, organisation du territoire, gestion de crise et retour d’expérience. Il formalise la politique de gestion des inondations à l’échelle du département et en particulier pour les territoires à risque important (TRI).

Sur la base d’un diagnostic du territoire, le plan de gestion des risques d’inondation fixe un cap (5 objectifs), des thématiques (21 principes) et les moyens (70 dispositions pour les atteindre) pour cette politique.

Les 5 objectifs sont :

1. Mieux comprendre le risque

La bonne connaissance de ces phénomènes et de leur dynamique, ainsi que la cartographie des zones inondables, constituent un préalable pour mettre en œuvre des stratégies de gestion adaptées sur les territoires.

2. Se préparer et mieux gérer la crise

Dès lors que les inondations sont inévitables, la capacité des territoires à s’organiser pour gérer les crises et rebondir après un événement concoure à réduire les impacts négatifs de cet événement naturel.

3. Réduire la vulnérabilité actuelle et augmenter la résilience des territoires

L’urbanisation dans les zones inondables s’est fortement développée et il y a actuellement 1 réunionnais sur 4 qui habite en zone inondable. Compte tenu de ces enjeux, il est nécessaire de réduire les dommages potentiels aux personnes et aux biens implantés en zone inondable.

4. Concilier les aménagements futurs et les aléas

La Réunion comptera en 2030 près de 170 000 habitants supplémentaires. Compte tenu de l’exiguïté du territoire aménageable, l’enjeu majeur est de réussir à positionner ces populations et les activités connexes en prenant en compte le mieux et le plus en amont possible les aléas (et les changements climatiques) de façon à ne pas aggraver, voire réduire la vulnérabilité.

5. Réunionnais, tous acteurs de la gestion du risque inondation

La gestion du risque inondation à La Réunion a et reste essentiellement prise en charge par les pouvoirs publics, sans implication suffisante de la population. La méconnaissance du risque auquel les habitants peuvent être exposés les amène à être moins vigilants face à ce risque, voire à se sentir moins concernés. Or il existe de nombreuses actions que l’on peut mettre en œuvre de façon individuelle (éviter de se mettre en danger, adopter les comportements adéquats en cas d’alerte, etc.). Aussi l’enjeu est de positionner le citoyen en tant qu’acteur de la prévention du risque plutôt que de le limiter à subir l’aléa inondation.

Le plan de gestion des risques d’inondations de La Réunion a été approuvé par arrêté préfectoral le 15 octobre 2015 à l’issu du Conseil Départemental de la Sécurité Civile et des Risques Naturels Majeurs et est entré en vigueur le 1

er

janvier 2016.

Le tableau suivant reprend l’ensemble des dispositions définies dans le PGRI.



Tableau de synthèse des dispositions du PGRI 2016-2021 Tableau 10.

OBJECTIF 1 POURSUIVRE LA COMPREHENSION DES PHENOMENES D’INONDATION

PRINCIPE 1.1 AMÉLIORER LA CONNAISSANCE DE LA CHAÎNE “PLUIE-DÉBITS”

PRINCIPE 1.2 AMÉLIORER LA CONNAISSANCE DES PHÉNOMÈNES MÉCONNUS

PRINCIPE 1.3 BANCARISER LA CONNAISSANCE POUR ÉCLAIRER LES DÉCISIONS ET LA DIFFUSER

OBJECTIF 2 MIEUX SE PREPARER ET MIEUX GERER LA CRISE LORS DES INONDATIONS

PRINCIPE 2.1 RENFORCER LES OUTILS DE PRÉVISION, DE SURVEILLANCE ET D’ALERTE POUR MIEUX ANTICIPER LA CRISE

PRINCIPE 2.2 AMÉLIORER LES OUTILS DE GESTION DE CRISE POUR LIMITER LES CONSÉQUENCES DES INONDATIONS SUR LES PERSONNES, LES BIENS ET LA CONTINUITÉ DES SERVICES ET DES ACTIVITÉS

PRINCIPE 2.3 TIRER PROFIT DE L’EXPÉRIENCE

OBJECTIF 3 REDUIRE LA VULNERABILITE ACTUELLE ET AUGMENTER LA RESILIENCE DU TERRITOIRE FACE AUX INONDATIONS

PRINCIPE 3.1 RÉALISER DES DIAGNOSTICS DE VULNÉRABILITÉ DES TERRITOIRES ET RÉDUIRE CETTE VULNÉRABILITÉ

PRINCIPE 3.2 CONNAÎTRE ET AMÉLIORER LA RÉSILIENCE DES TERRITOIRES

PRINCIPE 3.3 RÉALISER DES DIAGNOSTICS DE VULNÉRABILITÉ DES BÂTIMENTS PRÉSENTS EN ZONE INONDABLE ET RÉDUIRE CETTE VULNÉRABILITÉ

PRINCIPE 3.4 METTRE EN PLACE DES DIAGNOSTICS DE VULNÉRABILITÉ DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

PRINCIPE 3.5 GARANTIR LA SÉCURITÉ DES POPULATIONS PRÉSENTES À L’ARRIERE DES OUVRAGES DE PROTECTION

PRINCIPE 3.6 INSCRIRE LES PROJETS D’OUVRAGE DE PROTECTION DANS UNE APPROCHE MULTICRITERES

PRINCIPE 3.7 SURVEILLANCE ET INTERVENTION SUR LES COURS D’EAU

PRINCIPE 3.8 METTRE EN OEUVRE LA COMPÉTENCE GESTION DE L’EAU, DES MILIEUX AQUATIQUES ET PRÉVENTION DES INONDATIONS (GEMAPI)

OBJECTIF 4 MIEUX SE PREPARER ET MIEUX GERER LA CRISE LORS DES INONDATIONS

PRINCIPE 4.1 RENFORCER LA PRISE EN COMPTE DU RISQUE DANS L’AMÉNAGEMENT

PRINCIPE 4.2 RÉDUIRE L’IMPACT DES EAUX PLUVIALES

Disposition 4.2.1 Coordonner le zonage pluvial et les documents d’urbanisme pour garantir une gestion des eaux pluviales adaptée (SDAGE)

Disposition 4.2.2 Elaborer une stratégie de lutte contre les ruissellements à l’échelle des TRI (SDAGE) (TRI)

Disposition 4.2.3 Privilégier la gestion et la rétention des eaux à la parcelle (SDAGE) (TRI)

Disposition 4.2.4 Prendre en compte les eaux pluviales dès la conception des projets (SDAGE)

PRINCIPE 4.3 PLANIFIER ET CONCEVOIR DES PROJETS D’AMÉNAGEMENT RÉSILIENTS

Disposition 4.3.1 Eviter, sinon réduire les effets négatifs des inondations dès la conception des projets

Disposition 4.3.2 Développer la sensibilité et les compétences des professionnels de l’urbanisme pour une meilleure prise en compte des risques d’inondation

Disposition 4.3.3 Tirer profit des opérations de renouvellement urbain et d’amélioration de l’habitat pour adapter les constructions existantes aux risques d’inondation (TRI)

PRINCIPE 4.4 PRINCIPES D’ÉLABORATION DES SLGRI ET DES PAPI

OBJECTIF 5 POURSUIVRE LA COMPREHENSION DES PHENOMENES D’INONDATION

PRINCIPE 5.1 DIFFUSER L’INFORMATION DISPONIBLE ET COMMUNIQUER SUR LES PHÉNOMÈNES

PRINCIPE 5.2 DÉVELOPPER LA PRISE DE CONSCIENCE DES COLLECTIVITÉS, DES ACTEURS ÉCONOMIQUES ET DU PUBLIC SUR LES RISQUES D’INONDATION

PRINCIPE 5.3 ACCOMPAGNER LES SINISTRÉS POUR ACCÉLÉRER LE RETOUR À LA NORMALE



6.2 INCIDENCES DU PROJET

Incidence sur le milieu physique 6.2.1

INCIDENCE SUR LE CLIMAT 6.2.1.1

Sans objet.

INCIDENCES SUR LA QUALITE DE L’AIR 6.2.1.2

Comme sur tout chantier, on peut s’attendre à des émissions de poussières. Les sources de poussières peuvent provenir :

> Du décapage des couches superficielles du sol lors des phases de préparation de chantier ;

> Des travaux de terrassements ;

> De la circulation des engins de chantiers ;

> Du tri, chargement et déchargement des matériaux ;

> Des opérations de démolitions.

La quantité de poussières produite ainsi que leur dispersion dépend des conditions météorologiques (vents, pluie), de l’état des sols (secs ou humides) et de leur nature (granulométrie). Compte tenu de ces paramètres, il est difficile de quantifier ces émissions et d’évaluer le périmètre impacté.

Cependant, on peut noter que le site est modérément venté (60 % de vents de 1 à 4 m/s), et que les sols sablo-graveleux présent dans le lit présentent peu de fines. L’incidence sera donc modérée.

INCIDENCE SUR LA GEOLOGIE – PEDOLOGIE – TOPOGRAPHIE 6.2.1.3

L’exploitation du projet n’aura pas d’incidences sur les sols et les sous-sols de la zone d’étude. Il existe un risque de pollution chronique et accidentelle des sols induit par la circulation, mais celui-ci existe déjà avec la circulation actuelle.

Le projet ne vient donc pas modifier l’état actuel.

INCIDENCE SUR L’HYDRAULIQUE ET L’HYDROLOGIE 6.2.1.4

L’imperméabilisation liée à la mise en œuvre du projet impacte directement les débits de ruissellement sur la zone d’étude et donc le débit de rejet dans le réseau. En revanche, aucune incidence n’est attendue sur la localisation du point de rejet étant donné que la topographie générale de la parcelle ne sera pas modifiée par le projet (maintien des sens d’écoulement actuels).

La modification de l’imperméabilisation induite par le projet est précisée dans le tableau suivant :

Caractéristiques des bassins versants Tableau 11.

Bassin versant Superficie [ha]

Imperméabilisation [%]

Avant-Projet Après Projet

BV sud 1.20 68% 85%

BV nord 0.38 72% 82%

Les débits de pointe représentatifs des états actuel et aménagé ont été évalués pour les périodes de retour de 2, 5, 10, 30, 50 et 100 ans selon la méthode rationnelle décrite au chapitre 6.1.1.3.



Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant :

Débits générés par le BV pour différentes périodes de retour Tableau 12.

Débit l/s

T = 2 ans T = 5 ans T = 10 ans T = 20 ans T = 30 ans T = 50 ans T = 100 ans

BV sud

Avant Projet 232 301 373 429 466 512 573

Après Projet 270 342 405 461 496 539 598

Augmentation l/s 38 41 32 32 30 27 25

Augmentation % 16% 13% 9% 7% 6% 5% 4%

BV nord

Avant Projet 74 96 117 134 145 159 178

Après Projet 81 103 123 140 151 164 182

Augmentation l/s 6 7 5 5 5 5 4

Augmentation % 9% 7% 5% 4% 3% 3% 2%

A la lecture de ce tableau, il est constaté que l’incidence du projet sur les débits produits est modérée pour les pluies de faibles périodes de retour et s’atténue à mesure que les pluies deviennent plus intenses et plus rares.

INCIDENCE SUR L’HYDROGEOLOGIE 6.2.1.5

Le projet sera sans incidence sur la nappe de base.

Incidence sur le milieu naturel 6.2.2

Tout aménagement sujet à la circulation routière est susceptible de perturber la qualité des eaux de surfaces ou de nappe. Il convient donc de caractériser le risque de pollution chronique et accidentelle.

POLLUTION CHRONIQUE 6.2.2.1

La pollution chronique générée en phase exploitation résulte du lessivage des produits accumulés sur les voiries :

> Les hydrocarbures, huiles, caoutchouc, phénols, benzopyrènes, etc. ;

> Les métaux lourds, surtout le plomb utilisé comme antidétonant dans les carburants et dont la concentration a beaucoup baissé (0,4 g/l avant 1989 et 0,15 g/l après), mais aussi le cadmium provenant des impuretés contenues dans les additifs à base de zinc ou entrant dans la composition des huiles et des pneus, et le zinc issu de l'érosion des glissières de sécurité.

Le projet n’a pas vocation à augmenter la circulation mais à faciliter la circulation des transports en commun. Le projet ne favorisera donc pas une augmentation de la pollution chronique.

POLLUTION ACCIDENTELLE 6.2.2.2

Actuellement, aucun ouvrage ne permet de piéger ni de traiter la pollution accidentelle.

En l’état actuel, en cas de pollution accidentelle, les polluants atteignent rapidement le milieu récepteur à savoir l’océan.

Le risque de pollution accidentel existe par ailleurs en phase travaux.

POLLUTION EN PHASE TRAVAUX 6.2.2.3

Tout chantier est une source potentielle de pollution pour le sol avec notamment :

> La présence de matériaux polluants (béton, revêtement de surface). Un stockage ou une utilisation inadaptée peut entraîner des conséquences de dispersion des matériaux dans le sol et l’eau ;

> L’entreposage de matières dangereuses (huiles et hydrocarbures des engins de chantier). Cela peut entraîner, suite à un épandage accidentel, une pollution des sols, des eaux de ruissellement, des nappes et des ravines ;



> Les déchets de chantier : les phases de construction génèrent des déchets de chantier qu’il faut veiller à bien stocker pour les éliminer correctement. Un mauvais stockage sur site peut entraîner une dispersion et un lessivage de certains matériaux dans les sols, notamment lors des fortes pluies ;

> Les déchets verts : comme pour les déchets de chantiers, les déchets verts, qui ont pour origine le débroussaillage, peuvent générer lors de leur stockage prolongé sur site des lixiviats (ou jus de déchets) qui pénètrent dans les sols, notamment lors des épisodes pluvieux.

Lors de ces travaux une attention toute particulière sera apportée à la gestion des eaux de ruissellement de la zone de chantier. En effet ces eaux peuvent, de manière accidentelle, être fortement polluées (hydrocarbures, laitance de béton, etc…). Il sera donc nécessaire de prévoir des mesures afin que ces eaux ruissellement ne se déversent pas directement vers le thalweg (aménagement d’une plateforme de stockage des engins, dispositifs de traitement des eaux de rejets…).

Incidence sur le milieu humain 6.2.3

INCIDENCES SUR LE TRAFIC ROUTIER ET LES ACCES 6.2.3.1

Le projet générera des perturbations du trafic routier en phase travaux. Une durée de travaux de 12 mois comprenant 2 mois de période de préparation est prévue.

Toutefois le projet a pour but d’améliorer les conditions de circulation sur la Rue Leconte de Lisle puisqu’il prévoit la création d’une voie réservée aux transports aux communs.

Aussi, les incidences du projet sont totalement positives pour les usagers de la route.

RESEAUX EXISTANTS 6.2.3.2

A. Réseau EP

La norme européenne NF EN 752-2 définit les objectifs de dimensionnement des réseaux d’évacuation d’eaux pluviales à mettre en œuvre dans le cadre de ce projet. Elle est synthétisée dans le tableau suivant :

Coefficients de ruissellement pour les espaces verts Tableau 13.

Etant donné son implantation (centre-ville), le projet sera dimensionné pour une fréquence de mise en charge de 2 ans et une fréquence d’inondation de 30 ans.

Les réseaux d’eaux pluviales ont été dimensionnés par la méthode de Manning Strickler :

𝑄 = 𝐾𝑆 ∗ 𝑆 ∗ 𝑅ℎ23⁄ ∗ 𝑖

12⁄

Où :

> Q = débit (m3/s) ;

> Ks = Coeff. Strickler (rugosité en m1/3s-1) ;

> S = section mouillée (m²) ;

> Rh = Rayon hydraulique (m) ;

> i = pente moyenne minimum (m/m).



Dimensionnement du réseau EP Tableau 14.

Dimension (mm) K i (m/m) Qmax (l/s)

Ø300 70 1% 92

Ø400 70 1% 200

Ø500 70 1% 360


La ZAC Coeur de Ville prévoit de récupérer les eaux de ruissellement de toute la surface de la ZAC par des réseaux à ciel ouvert ou enterrés. Ainsi, le long de la future voie verte, une noue est réalisée côté ZAC par son aménageur.

Cette future voie verte est en partie réalisée dans le cadre des travaux de la ZAC qui prévoient un cheminement de 2.00 m de large avec un dévers vers la noue.

Dans le cadre de notre projet qui consiste à élargir la voie verte à 4.00m, nous conservons ce principe d’écoulement vers la noue. Ainsi, les eaux de surface seront récupérées par la noue de la ZAC.

Le bassin versant Sud de la rue Leconte de Lisle

Le fossé existant reprenant actuellement toute la surface de la ZAC en plus de la rue Leconte de Lisle, il est surdimensionné pour l’aménagement futur. De plus la présence d’un fossé sur cette voie ne présente pas un caractère très urbain.

Il est donc proposé de mettre un place un réseau enterré qui reprend l’ensemble des eaux de ruissellement de la chaussée, des trottoirs et des espaces verts de la rue Leconte de Lisle. Ce réseau sera en PVC et aura un diamètre variant de Ø300 mm (au point haut côté Nord) à Ø500 mm (au point bas côté ravine à Marquet) conformément aux calculs de dimensionnement présentés ci-avant.

Ce réseau sera positionné le long de la voie TCSP sous la bande d’espace vert afin de ne pas réalisée de tranchée dans la chaussée existante conservée et de ne pas impacter les réseaux existants (réseau d’eau potable présent sous la future voie bus).

Des grilles de captage 50x50cm seront implantées au fil d’eau de la bordure côté Ouest de la voie et au fil d’eau de la bordure 30x25cm le long de la voie bus pour collecter les eaux de pluie.

Avant le rejet du réseau projeté dans les ouvrages d’eaux pluviales existants, un fossé d’une faible longueur (25 ml) puis un cadre béton 1.00 x 0.30 m doivent être mis en place en aval pour palier à la faible profondeur de l’exutoire.

Le cadre se rejette ensuite dans un ouvrage bétonné à ciel ouvert existant situé en amont de la ravine à Marquet. Les eaux pluviales empruntent ensuite un fossé existant jusqu’à la ravine.Les photos ci-dessous illustrent l’ouvrage existant.

Ouvrage existant en aval du réseau projeté Figure 38.

Le bassin versant Nord de la rue Leconte de Lisle

Au Nord du point haut de la rue Leconte de Lisle, le fossé existant sera également remplacé par un réseau en PVC dont le dimètre varie de Ø300 mm à Ø400 mm conformément aux calculs de dimensionnement présentés ci-avant.

Le futur réseau sera raccordé sur le réseau Ø500 mm existant situé en amont du carrefour.



L’aménagement ne prévoyant pas de traitement paysager aux abords de la voie bus, ce réseau EP sera pos itionné sous la chaussée TCSP.

Le carrefour rue Leconte de Lisle / rue Sarda Garriga / chemin des Lataniers

Sur ce carrefour, les surfaces du projet correspondent aux surfaces existantes. L’imperméabilisation de cette zone reste donc inchangée.

Seule une reprise des ouvrages de captage est prévue : déplacement et création de grilles.

B. Réseau EU


Dans le cadre de la ZAC Coeur de Ville, un réseau EU est implanté sous le trottoir (future voie verte). Le projet prévoyant de reprendre le revêtement définitif de ce trottoir ainsi que son élargissement à 4.00 m, des mises à niveau de regards de visites seront éventuellement à prévoir.

Sur la rue Leconte de Lisle côté Nord

Il est prévu dans la cadre de ce projet de déposer ce réseau sur environ 30 ml, et de poser une canalisation neuve PVC Ø200 mm sous la future chaussée. Le regard, ainsi que le branchement seront refaits à neuf.

Le dévoiement du réseau d’eaux usées est présenté su le plan des effacements et des dévoiements des réseaux existants joint au présent dossier.

L’ensemble des plans réseaux est présenté en Annexe 2.

Incidence sur la règlementation 6.2.4

Le projet est compatible avec le SAR, le chapitre valant SMVM, le PLU, le SDAGE et le SAGE Est.



6.3 MESURES COMPENSATOIRES OU CORRECTIVES

Phase chantier 6.3.1

La détermination des incidences montre que les travaux pourraient être à l'origine de perturbations sur le milieu naturel (pollution liée aux engins de chantiers, déversement accidentel), si des mesures spécifiques ne sont pas prises.

Afin d'éviter les risques de pollution supplémentaire, les mesures suivantes seront préconisées aux entreprises qui seront présentes sur le chantier.

REJETS DANS LE MILIEU NATUREL 6.3.1.1

Afin de prévenir les pollutions chroniques et accidentelles de l'eau par les diverses opérations de chantier, les entreprises adopteront les dispositions suivantes :

> Sur le ou les sites d'installation de chantier, le ravitaillement et l'entretien des engins de chantier seront réalisés sur une aire étanche entourée par un caniveau et reliée à un point bas permettant la récupération totale des eaux ou des liquides résiduels ;

> Si le ravitaillement en carburant des engins de chantier est fait directement sur le site, les réservoirs seront remplis avec des pompes à arrêt automatique ;

> Les huiles usées des vidanges et les liquides hydrauliques seront récupérés, stockés dans les réservoirs étanches et évacués par un professionnel agréé ;

> Des dispositions particulières seront prévues afin de limiter les apports de matières en suspension si une forte pluie survient en phase chantier ;

> Végétalisation des talus réalisée dès que possible pour limiter la production de fines ;

> Défrichement non généralisé ;

> Aménagement de fossé ou merlon perpendiculaire à la pente ou de zones de décantation.

AUTRES DISPOSITIONS 6.3.1.2

SECURITE DU CHANTIER ET ACCES

La sécurité du chantier et de ses accès sera assurée par un coordinateur de sécurité qui veillera aux installations de sécurité à mettre en place en cas d'événement pluviométrique important.

CROISEMENT DES RESEAUX DE SERVICE

L'entrepreneur doit envoyer des déclarations d'intention de commencer les travaux à tous les concessionnaires sans exception. L'entrepreneur prendra contact avec tous les concessionnaires qui lui donneront toute indication nécessaire à la protection de chaque réseau (repérages, consignes et coupures éventuelles).

INSTALLATION DE CHANTIER

La localisation des installations de chantier sera décidée en fonction des contraintes environnementales (nuisances et voisinage, sensibilité à la pollution, risques d'inondation). En fin de travaux, dans un délai maximum de 15 jours, les terrains ayant servi aux installations de chantier devront être remis en état.

Sous réserves qu’elles soient respectées, les dispositions prévues en phase chantier pour prévenir des pollutions des eaux limitent déjà bien les risques.

Le maître d'œuvre, vérifiera, lors des réunions de chantier, que la ou les entreprise(s) lauréate(s) applique(nt) effectivement ces mesures pendant toute la durée des travaux. Le DCE pourra mentionner explicitement, qu'en cas de non-respect de ces clauses, des cautions ou des retenues de garantie pourront être exigées de l'entreprise.

Phase d’exploitation 6.3.2

Sans Objet.



MOYENS DE SURVEILLANCE ET D’INTERVENTION 7

7.1 MOYENS DE SURVEILLANCE ET D’ENTRETIEN PREVUS

Après chaque évènement pluvieux important, le Maître d’Ouvrage fera vérifier la tenue du réseau d’eaux pluviales et entreprendra, si nécessaire, l’entretien des buses, fossés, ouvrage de rétention, ouvrages de dissipation, notamment en procédant au faucardage, à l’enlèvement des embâcles et des apports solides, lesquels auraient pu combler les ouvrages et gêner le libre écoulement des eaux.

L’ensemble des ouvrages devra être accessible en permanence aux personnes autorisées et régulièrement entretenu :

> Regards de contrôle étanches et facilement accessibles pour contrôles visuels réguliers et vérification du bon fonctionnement de l’ensemble des ouvrages ;

> Maintien en permanence en bon état de propreté du site : fauchage, désherbage, etc…

7.2 MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT

En phase travaux 7.2.1

INCIDENTS CORPORELS ET MATERIELS 7.2.1.1

Les risques d’accident en phase de travaux concernent essentiellement les personnels présents sur les chantiers. Les moyens d’intervention sont définis dans les plans d’urgence établis par les entreprises et dans le Plan Général de Coordination :

> Consignes de prévention ;

> Affichage ;

> Dispositifs d’alarme ;

> Intervention des secours ;

> Dispositifs d’évacuation ;

> Etc.

POLLUTION ACCIDENTELLE 7.2.1.2

Malgré les précautions prises, l’ensemble de l’emprise des travaux n’est pas totalement à l’abri d’une pollution accidentelle. Celle-ci peut être causée par :

> L’utilisation d’engins et de matériels de terrassement (pelles, dumpers, niveleuses, chargeurs, etc.) :

Risque de fuite de fuel ou d’huile, percement d’un carter ou réservoir, rupture d’un flexible, etc.;

> L’approvisionnement des engins en carburant :

Risque de fuite de carburant ;

> L’exécution des ouvrages :

Gestion des boues.

Dans un tel cas, il est prévu d’avertir les autorités compétentes pour décider des moyens à mettre en œuvre afin de circonscrire dans la mesure du possible la poche de pollution.

La procédure prévue est la suivante :

> Mesures d’urgence à suivre en toute situation :

- Arrêt immédiat de l’engin d’où provient la fuite ;

- Avertir le plus rapidement possible le service mécanique concerné ;

- Etancher la fuite si possible ou évacuer la cause de pollution (bidon renversé, etc.) ;

- Mettre en place des produits absorbants (sciure de bois, boudins, granulés, feuilles absorbantes, etc.) pour récupérer le maximum de produits polluants déversés ;

- Si la fuite persiste, poser un bac de vidange ou un autre contenant pour récupérer les produits polluants continuant à se déverser ;

- Si la fuite s’étend, reconnaitre le cheminement du produit et limiter au maximum l’étendue du polluant à l’aide de barrages de terre, de boudins, etc.



> Procédés de traitement des eaux contaminées :

En cas de déversement de polluants (hydrocarbures) directement dans les eaux de la rivière, il conviendra de compléter les mesures d’urgence définies ci-dessus par :

- La mise en place de barrages absorbants flottants au plus près de la zone de contamination dans les zones de faible turbulence de manière à contenir la progression de la pollution ;

- L’épandage de produits absorbants ;

- La mobilisation d’une société spécialisée dans le pompage des eaux de surface souillées.

En cas de fort débit, ces mesures ne pourront cependant pas être prises.

> Procédés de traitement des sols contaminés :

En cas de déversement de polluants (hydrocarbures) sur le sol (piste, zone de stationnement), il conviendra de compléter les mesures d’urgence à suivre en toute situation par :

- Le décapage soigneux de la zone polluée avec une pelle jusqu’au sol sain ;

- Le stockage de la terre polluée à l’écart du milieu sensible ;

- L’évacuation rapide des sols pollués par une entreprise spécialisée vers un site agréé.

En phase d’exploitation 7.2.2

En cas de pollution accidentelle, des procédures d’intervention et de traitement sont prévues.

ACCIDENTS MATERIELS ET CORPORELS 7.2.2.1

Le gestionnaire d'ouvrage doit quant à lui élaborer un plan d'intervention et de sécurité (PIS). Celui-ci mettra notamment en place :

> Les modalités d'identification de l'accident (localisation exacte, nombre et type de véhicules impliqués, nature des matières concernées) ;

> Les personnes et les organismes à prévenir (compétence, coordonnées et ordre de priorité) ;

> Les moyens disponibles autour de la plate-forme routière (localisation, itinéraire d'accès, descriptif, modalités et priorités de mise en œuvre).

PROCEDURE D’INTERVENTION EN CAS DE POLLUTION ACCIDENTELLE 7.2.2.2

L'urgence et l'efficacité imposent d'agir avec rigueur et clarté en cas d'alerte, en utilisant des procédures connues de tous les intervenants. Un document de référence largement diffusé et l'information de l'ensemble des équipes sont nécessaires.

Les services préfectoraux disposent d'un plan de secours spécialisé (PSS) en matière de pollution accidentelle des eaux intérieures. Il a pour objectif d'organiser et de planifier la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux superficielles et souterraines.

TRAITEMENT DE LA POLLUTION SUR L’INFRASTRUCTURE ROUTIERE 7.2.2.3

Plusieurs types d'interventions seront nécessaires après l'accident. La pollution sera d'abord neutralisée, traitée, puis les milieux atteints seront remis en état :

> Neutralisation de la source de pollution ;

> Stopper le déversement ;

> Recueillir les liquides et les produits contaminants ;

> Prendre des mesures contre la propagation de la pollution dans le sol et les eaux (barrages de terres, de sable, etc.) ;

> Neutraliser le produit,

> Evaluation de l'atteinte au milieu et réhabilitation et surveillance des sols, des eaux souterraines et des eaux de surface.



ANNEXE 1 – PLAN DES AMENAGEMENTS



ANNEXE 2 – PLAN DES RESEAUX



ANNEXE 3 – COMPTE-RENDU DE LA CDNPS DU 5 JUIN 2012



ANNEXE 4 – ARRETE N°2016-1807/SG/DRCTCV

itineraires privilegies - réunion · 1 resume non technique 7 1.1 localisation et...

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