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  • Copyright 2009 byFederao Esprita BrasileiraBraslia (DF) Brsil

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    ISBN 978-85-7945-001-3ISBN 978-85-7945-105-8(ePub)

    Titre original en portugais :FONTE VIVA(Brsil, 1956)

    Traduction du portugais : Irne Audi

    Couverture : Evelyn Yuri FurutaProjet Graphique : Rones LimaVersion digitale : Evelyn Yuri Furuta

    dition duCONSEIL SPIRITE INTERNATIONALSGAN Q. 909 Conjunto F70790-090 Braslia (DF) Brsil

    [email protected] 61 3322 3024dition autorise par la Fdration Spirite Brsilienne.

    Donnes Internationales pour le Catalogage dans Louvrage (CIP)

    E46s

    Emmanuel (Esprit)

  • Source Vive / dict par lEsprit Emmanuel ; psycographis par FranciscoCndido Xavier ; traduction de Irne Gootjes Audi]. - Braslia, DF(Brasil) : Conseil Spirite International, 2009.372p. ; 21 cm

    Traduction de: Fonte VivaISBN 978-85-7945-001-3

    1. Bible et spiritisme. 2. Spiritisme. 3. crits spirites. I. Xavier, FranciscoCndido, 1910-2002. II. Conselho Esprita Internacional. III. Titre.CDD: 133.93CDU: 133.7

  • Avec Jsus Et Pour JsusDans lintroduction du Livre des Esprits

    [1], Allan Kardec affirme de manire expressive :

    Les communications entre le monde spirite etle monde corporel sont dans la nature des choses etne constituent aucun fait surnaturel ; cest pourquoion en trouve la trace chez tous les peuples et toutes les poques ; aujourdhui, elles sontgnrales et patentes pour tout le monde.

    Dans litem VIII[2] des pages de la conclusiondu mme livre, le codificateur affirme :

    Jsus est venu montrer aux hommes la routedu vrai bien. Pourquoi Dieu, qui lavait envoy pourrappeler sa loi mconnue, nenverrait-il pasaujourdhui les Esprits pour la leur rappeler denouveau et avec plus de prcision, alors quilsloublient pour tout sacrifier lorgueil et lacupidit ?

  • Au fil des lignes, ce livre remarquable jette lesfondements du Spiritisme et traite, entre autressujets dimportance, des lois dadoration, dutravail, de socit, de progrs, dgalit, de libert,de justice, damour, de charit et de perfectionmorale, ainsi que des esprances et desconsolations.

    Nous faisons de telles rfrences pour rappelerque le phnomne spirite a toujours t prsentdans le monde, dans tous les vnements volutifsde lhumanit, et que ds le dbut du ministreauquel il sest consacr, Allan Kardec a marqu sonuvre de laspect religieux, dont elle ne pouvaitfaire abstraction puisquil avait soulign que leSpiritisme est fort parce quil repose sur lesfondements mmes de la religion : Dieu, lme, lespeines et les rcompenses futures.

    Nous acceptons, parfaitement, les basesscientifiques et philosophiques sur lesquellessappuie la doctrine spirite, qui nous offrentloccasion dacqurir une foi rflchie capable de

  • se mesurer la raison , cependant, sur de telsprincipes, nous lenvisageons, encore et toujours,dans sa condition de christianisme restaur quiperfectionne les mes et renouvelle la vie sur terrevers la victoire du bien infini sous lgide du Christ,notre divin Matre et Seigneur.

    Laptre de la codification ne mconnaissaitpas le caractre lev des principes quil compilait.Ds la premire heure, il sinquita des impratifsmoraux que revtait la Nouvelle Rvlation, etsouligna que les effets du Spiritisme se rsument amliorer lhomme et, par voie de consquence, lerendre moins malheureux par la pratique de lamorale vanglique la plus pure.

    Nous savons que la retorte ne sublime pas lecaractre et que la discussion philosophique na rien voir avec la charit et la justice. Avec tout notrerespect pour la philosophie qui questionne et pour lascience qui claircit, nous reconnatrons toujoursdans le Spiritisme, lvangile du Seigneur, revivifiet actif, venu pour installer avec Jsus la religion

  • cosmique de lamour universel et de la divinesagesse sur la terre.

    Des millions dEsprits dsincarns de tousniveaux dintelligence pullulent dans le monde etdemandent, autant que les incarns, le concours delducation.

    Nous ne pouvons suivre ceux qui font de notredoctrine rdemptrice une simple tribune ou unterrain de chasse pour dmontrer la survivance delEsprit rien que pour raliser des tournoislittraires ou de longues causeries de cabinet etdanecdotes de salon, sans consquence spirituellepour la voie qui lui est trace.

    tudions donc les leons du divin Matre etapprenons les mettre en pratique au quotidien.

    La mort nous runira tous pour apprhender lacomprhension de la vraie vie... Sachant que lajustice nous dfinira selon nos uvres, embrassonsla codification kardquienne en allant de lavantavec Jsus et pour Jsus.

  • EMMANUELPedro Leopoldo, le 2 septembre 1948

    [1] Prolgomnes.

    [2] Le Livre des Esprits , Conclusion, item VIII.

  • 1 Lheure de la Leon

    Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera delintelligence en toutes choses. Paul. (2 Timothe 2 : 7)

    lheure de la vrit, nhsite pas mditer sur lalumire que tu reois.

    Celui qui tourne son regard vers le ciel, sans lecontempler, ne voit pas les toiles ; et quiconque entendune symphonie sans ouvrir son me, ne peroit pas lesnotes divines.

    Ce sera en vain que tu couteras la parole inspiredardents prdicateurs, si tu nouvres pas ton curpour que ta sensibilit se plonge dans sa clart bnie.

    Maints partisans de lvangile se plaignent de leurincapacit retenir les enseignements de la BonneNouvelle. Comme ils ne prtent pas une plus grandeattention la leon quils entendent et se laissent sanscesse aller la distraction et ltourderie, ils se disent

  • inaptes comprendre les nouvelles rvlations.

    Lorsquune pice est dans lobscurit, nousdevons ouvrir les volets de la fentre pour que le soleilvienne nous rendre visite.

    Consacrons donc quelques efforts la beaut dela leon et la leon nous rpondra travers ses grces.

    Le commentaire de laptre des Gentils est clair.

    Comprends ce que je dis, car le Seigneur tedonnera de lintelligence en toutes choses.

    Comprendre signifie : examiner, considrer,rflchir et apprcier.

    Soyons, donc, convaincus quen respectant lesrgles du code de la vie ternelle, le Seigneur nousaccordera sa comprhension en tout pour nous gratifierde notre bonne volont.

  • 2Manire de Faire

    Ayez en vous les sentiments qui taient en Jsus-Christ. Paul. (Philippiens 2 : 5)

    Tout le monde fait quelque chose dans la vie, maisrares sont ceux qui ne retournent pas la chair pourdfaire ce quils ont fait.

    Mme la crature oisive, qui a pass sa vie gaspiller son temps entre linutilit et la paresse, estcontrainte revenir la lutte, afin de dsintgrer le filetdinertie quelle a tiss autour delle.

    Seul celui qui sinspire du modle de Jsus pourcrer le bien, construit, sans avoir besoin de rparer oude corriger.

    Faire en Jsus-Christ, revient toujours faire cequil y a de mieux pour tous :

    Sans rien attendre en retour.

  • Sans exigences.

    Sans safficher.

    Sans dmontrer la moindre supriorit.

    Sans esprer un signe de reconnaissance.

    Sans inquitudes.

    chacun des pas du Matre divin, nous le voyonsagir sans cesse pour le bien dautrui et de la collectivit,sans sattacher.

    De la menuiserie de Nazareth la croix deJrusalem, il fit le bien, sans autre joie que celledaccomplir la volont du Pre.

    Il exalta laumne de la veuve et loua la fortune deZache avec la mme srnit.

    Plein damour, il sentretint avec quelques enfantset multiplia le pain pour des milliers de personnes, sansse dcontenancer.

    Il releva Lazare de la tombe et marcha en

  • direction de la prison, lattention tourne vers lesdesseins clestes.

    Au fil de tes jours et de tes heures, noublie pasdagir sans cesse pour le bonheur de tous. Nanmoins,pour que lillusion ne timpose pas le fiel dudsenchantement ou de la solitude, aide tout le mondesans distinction en conservant, par-dessus tout, la gloiredtre utile, de sorte que nous ayons les sentimentsqui taient en Jsus-Christ .

  • 3Le Grand Plerinage

    Par la foi, Abraham obit lappel de partir vers un paysquil devait recevoir en hritage, et il partit ne sachant o il

    allait. Paul. (Hbreux 11 : 8)

    Comme Abraham, lapprenti de lvangile estappel par la foi au sublime hritage qui lui est destin.

    Cet appel nous touche tous.

    Le grand patriarche hbreu sortit sans savoir o ilallait

    notre tour, nous devons lever notre cur etnous mettre en route.

    Nous ignorons quelles seront les tapes de notrelongue randonne, mais nous savons que notre objectifest le Christ Jsus.

    Combien de fois serons-nous contraints desupporter les pines de la calomnie ? Combien de fois

  • passerons-nous par la voie tortueuse delincomprhension ? Combien de larmes notre espritversera-t-il ? Combien de nuages sinterposeront entrenotre pense et le Ciel, source de langueurs sur notrechemin ?

    La rponse est insoluble.

    Nanmoins, il importe daller toujours de lavantsur le chemin intrieur de notre rdemption, sans sedcourager.

    Aujourdhui, des sueurs intenses ; demain, desresponsabilits ; ensuite, la souffrance, puis lasolitude

    Mme ainsi, il est indispensable de poursuivrenotre route sans se dcourager.

    Si nous ne pouvons faire deux pas par jour,faisons au moins quelques millimtres

    Devant nous, souvrent de nouveaux horizons decomprhension et de bont, dillumination spirituelle etde progrs grce la vertu.

  • Sans nous arrter, escaladons la montagneescarpe :

    Nous vaincrons des dserts

    Nous surmonterons les difficults

    Nous balaierons les brouillards

    Nous franchirons les obstacles...

    Sans savoir o il allait, Abraham obit et trouvacomment raliser son bonheur.

    Obissons, notre tour, conscients de notredestine et convaincus que le Seigneur nous attend au-del de notre croix sur les cimes resplendissantes delternelle rsurrection.

  • 4 Chacun

    Il y a, certes, diversit de dons spirituels, mais cest le mmeEsprit. Paul. (1 Corinthiens 12 : 4)

    De toute part et en toute circonstance, chacunpeut rvler des qualits divines pour difier sonentourage.

    Apprendre et enseigner relve de chaque instantpour collaborer lvolution du trsor commun de lasagesse et de lamour.

    Quiconque dirige, loccasion dexprimer plussouvent son sens de la justice et ses sentiments demagnanimit.

    Celui qui obit dispose de meilleurs moyens pourdmontrer du bon accomplissement de son devoir.

    Plus que quiconque, le riche peut multiplier lestches et partager les bndictions.

  • Il est plus simple pour celui qui est pauvre deconqurir les vertus de lespoir et de la dignit.

    Pour celui qui est fort, donner la preuve de sagnrosit est plus ais.

    Cest sans beaucoup de peine que les faiblespeuvent tre humbles en toutes circonstances.

    Grce ses grandes capacits, le sage peut aiderles tres rnover leur pense dans le bien.

    En multipliant les possibilits, lapprenti peuttoujours distribuer la richesse de la bonne volont.

    Dordinaire, ltre qui est sincre peut prouver dela charit pour tous.

    Avec confiance, le malade peut apprhender lesleons de la patience qui lencouragent.

    Les dons diffrent, lintelligence se manifeste divers niveaux, le mrite prsente maintes valeurs, lacapacit est le fruit des efforts de chacun, mais lEspritdivin, qui soutient les cratures, est fondamentalement le

  • mme.

    Nous sommes tous capables de grandesralisations dans le cadre de nos activits.

    Examine ta situation et rponds aux impratifs dubien infini. Place la volont divine au-dessus de tesdsirs, et la divine volont te sera profitable.

  • 5Peux-tu y Arriver ?

    Venez moi ... Jsus. (Matthieu 11 : 28)

    Le croyant rpond lappel du Matre, en notantla chance de consolation. Lvanglisateur se rptepour transmettre les vibrations du rconfort spirituel auxauditeurs prsents.

    Tout le monde entend les paroles du Christ quiinsiste sur le fait que lesprit inquiet et le cur tourmentdoivent chercher la fracheur de son rconfort...

    Toutefois, sil est facile dentendre et de rpter le venez moi du Seigneur, comme il est difficile daller vers lui !

    Ici, les paroles du matre se dversent comme unbaume vivifiant, cependant, les liens qui poussent ltre cder la commodit immdiate sont trs forts ; l,cest lappel divin qui se manifeste avec sa promesse dernovation pour sa rdemption, nanmoins, le

  • dcouragement isole lesprit emprisonn derrire desolides barreaux ; plus loin, cest lappel du Ciel quiadoucit la peine de lme due, mais il est presqueimpossible de se librer des obstacles constitus depersonnes et de choses, de situations et dintrtsindividuels qui apparemment ne peuvent tre ajourns.

    Jsus, notre Sauveur, nous tend ses bras aimantset compatissants. Avec lui, la vie senrichira de valeursimprissables et lombre de ses enseignementsclestes nous suivrons son uvre sanctifie en directionde la patrie universelle...

    Tous les croyants notent lappel du consolateur,mais rares sont ceux qui se rvlent tre suffisammentrobustes dans leur foi pour trouver sa compagnie. Ensomme, il est trs doux dentendre le venez moi

    Pourtant, en vrit, peux-tu y arriver ?

  • 6Accepte la Correction

    Certes, toute correction ne parat pas sur le moment tre unsujet de joie, mais de tristesse. Plus tard cependant, elle

    rapporte ceux quelle a exercs un fruit de paix et de justice. Paul. (Hbreux 12 : 11)

    Sous la pression de la charrue, la terre se fend etse lacre, nanmoins, de ses sillons rectifis pousserontbientt de belles fleurs et des fruits dlicieux.

    Sous la taille, larbre perd de grandes rserves desve, sous-aliment, il devient laid, pourtant, il retrouveses forces, sa beaut et son exubrance en quelquessemaines.

    Avec humilit, leau abandonne le refuge de lasource, souffre de la pression des flots pour atteindre lefleuve, puis partage la grandeur de la mer.Ce qui seproduit au sein de la nature lieu au niveau complexede lme.

  • La rectification est invariablement rude,dsagrable et amre, mais pour ceux qui acceptent salumire, elle apporte toujours les fruits bnis delexprience, de la connaissance, de la comprhensionet de la justice.

    La terre, les arbres et leau la supportent par laforce des choses, mais lhomme, ce champion delintelligence dans le monde, est libre de la recevoir etde labriter dans son cur.

    Pour cela, le problme du bonheur personnel nesera jamais rsolu en fuyant le processus rparateur.

    La correction cleste se manifeste de toute partsur la plante.

    Cependant, rares sont ceux qui acceptent sabndiction, car le plus souvent, de tels dons ne sontpas emballs dans de lhermine, et lorsquils sont ports la bouche, leur got nest pas celui de savoureusessucreries. Ils surgissent recouverts dpines ou mls defiel en guise de remde salutaire.

  • Ne perds donc pas, cette prcieuse occasion detamliorer.

    La douleur et la difficult, le travail et la lutte sontdes modes de sublimation dont nous devons profiter.

  • 7 Leurs Fruits

    Vous les reconnatrez leurs fruits. Jsus. (Matthieu7 : 16)

    Ni par sa taille.

    Ni par sa forme.

    Ni par son feuillage.

    Ni par la splendeur de sa frondaison.

    Ni par ses vertes pousses.

    Ni par ses pointes dessches.

    Ni par sa brillance.

    Ni par son aspect dsagrable.

    Ni par lge de son tronc.

    Ni par la fragilit de ses feuilles.

  • Ni par son corce rustique ou dlicate.

    Ni par ses fleurs parfumes ou inodores.

    Ni par son arme attirant.

    Ni par ses odeurs repoussantes.

    Aucun arbre ne sera connu ou apprci pour sonapparence, mais pour ses fruits, son utilit, saproduction.

    Tel est notre esprit en chemin...

    Quiconque serait vraiment attach la vrit nesaurait considrer notre personne en fonction de notreapparence, de la superficialit de notre vie, de nosattitudes ou de nos expressions personnelles perues ouapprcies occasionnellement, mais pour la qualit denotre coopration au progrs commun, pourlimportance de notre concours au bien en gnral.

    Vous les reconnatrez leurs fruits dit leMatre.

    nos actes, nous serons reconnus

  • rptons-nous.

  • 8Ouvriers Attentifs

    Celui, au contraire, qui se penche sur la Loi parfaite de libertet sy tient attach, non pas en auditeur oublieux, mais pour lamettre activement en pratique, celui-l trouve son bonheur en la

    pratiquant. (Jacques 1 : 25)

    Lorsquil est en communion avec le Matre, ledisciple de la Bonne Nouvelle doit comprendre avanttout les obligations qui sont les siennes et vouer un cultesincre la loi de libert, conscient du fait que lui aussircoltera sur son passage ce quil aura sem. Il sait quele juge rendra des comptes la cour, queladministrateur rpondra de lintendance dont il a lacharge, et que le serviteur sera responsable de la tchequi lui a t confie. En respectant chaque ouvrier duprogrs, de lordre, de la lumire et du bien, l o il setrouve, il persvre et ne cesse de profiter despossibilits quil reoit de la Providence divine, attentifaux leons de la vrit et aux bonnes uvres dont il sesent responsable par les pouvoirs suprieurs de la terre.

  • Le collaborateur du Christ qui adopte un telcomportement, quil soit homme dtat ou balayeur,sintgre au devoir qui lui incombe en agissant et enservant aussi naturellement quil communie avecloxygne lorsquil respire.

    Sil dirige, il nespre pas que dautres viennent luirappeler ses responsabilits. Sil obit, il ne se plaintpas des instructions ritres relatives aux attributionsqui lui sont dcernes dans le cadre de ses diversesactivits. Il nattend pas dordres pour accomplir sondevoir, ni de dcrets pour sinstruire ou samliorer.

    Lorsquil sattelle la libert dapprendre,dvoluer et daider en se consacrant pleinement auxnobles missions que le monde lui confre, ses actes, quicommencent produire les bienfaits substantiels de laprosprit et de llvation de la vie en commun, lerendent heureux.

    De tels disciples de lvangile passent du stadedapprenti du Matre celui de travailleur dvou, etpntrent dans le glorieux silence des rserves sublimes

  • de lapostolat cleste.

  • 9Sachons tre Satisfaits Lors donc que nous avons nourriture et vtement, sachons

    tre satisfaits. Paul. (1 Timothe 6 : 8)

    Celui qui a le monopole du bl ne pourra prendre table que quelques tranches de pain pour assouvir safaim.

    Le propritaire dune fabrique de tissu nutiliseraque quelques mtres dtoffe pour se faire un costumedestin son utilisation personnelle.

    Nul ne devrait se nourrir ou shabiller en fonctionde lavidit et de la vanit humaine, mais conformmentaux principes de la vie dans ses fondements naturels.

    Pourquoi attendre le banquet pour offrir quelquesmiettes lhomme qui a faim ?

    Pourquoi demandes-tu dabord possder untrsor pour tre utile aux plus dmunis ?

  • La charit ne dpend pas du contenu de notrebourse. Cest une source qui nat dans notre cur.

    Le dsir de se crer une pargne pour secourirson prochain ou soi-mme quand soufflera la tempteou dans les moments dincertitude est toujoursrespectable, toutefois, conditionner la pratique du bien un coffre bien rempli est regrettable.

    Ouvre, tout dabord, les portes de ton me etlaisse tes sentiments rpandre leur lumire, comme unastre dont les rayons illuminent, apaisent, nourrissent etrchauffent

    La pluie qui tombe fertilise le sol et maintient desvies par milliards.

    Partageons le peu que nous possdons, etlinsignifiance de la bonne volont soutenue par lamourse convertira avec le temps en prosprit pour tous

    Certaines semences, ds lors quelles reoivent lessoins ncessaires, peuvent dominer au fil des annes devastes tendues de terre.

  • Rjouissons-nous et aidons tous ceux quiparticipent au progrs, car daprs les sages paroles delaptre, si nous avons la grce de pouvoir compter surle pain quotidien et de quoi nous vtir chaque jour, noussommes dans lobligation de servir et de vivre en paix,satisfaits.

  • 10Certainement

    Oui, je viens bientt. (Apocalypse 22 : 20)

    Tant que la crature humaine respire la jeunesse,lattitude qui caractrise son cur envers la vie estgnralement celle dun enfant qui mconnat la valeurdu temps.

    Les jours et les nuits sont de courte dure pourrflchir aux joies et aux aventures fantaisistes. Milleillusions sduisantes et phmres voilent son regard etles heures scoulent dans un tourbillon de dsirsinutiles.

    Rares sont ceux qui chappent une telle perte.

    Mais quand vient lheure de la maturit, que lmea dj un certain niveau dducation, dordinairelhomme rajuste avec empressement sa faon deconcevoir les jours.

  • La semaine est ramene ce quil peut faire.

    Il se rend compte quen ce qui le concerne,certaines expriences se rptent des mois prcis delanne, limage de la nature qui passe de la saisonfroide la saison chaude ou lpoque des fleurs et desfruits.

    Il sagite, sinquite, redouble defforts dans sonempressement vouloir multiplier ses forces pourenrichir chaque minute qui passe ou les intensifier auprofit de ses propres nergies.

    Mais trs souvent, au terme de son parcours, lamort surprend son corps plein dexpectatives ou sedivertir sans avoir pu rattraper le temps perdu.

    Ne tenfonce pas comme cela dans la mlehumaine, indiffrent ton aptitude la lumire spirituelleface au chemin ternel.

    Dans lavant-dernier verset du NouveauTestament qui est sa lettre damour divin adresse lhumanit, le Seigneur souhaita que laptre nott sa

  • promesse solennelle : Oui, je viens bientt .

    Profite du temps et ne tarde pas te prparer.

  • 11Glorifions

    Gloire soit Dieu notre Pre dans tous les sicles dessicles. Paul. (Philippiens 4 : 20)

    Lorsque le vase fut extrait de largile, il dclaramu :

    Bni soit le feu qui ma solidifi.

    Quand la charrue sloigna de la forge, en silence,elle se dit :

    Bnie soit lenclume qui ma donn une forme.

    Quand le bois trait se mit briller dans le palais, ilsexclama, sans voix :

    Bnie soit la lame qui ma cruellement coup,me prparant ainsi la beaut.

    Lorsque la soie luisait, splendide dans le temple,elle pensait :

  • Bnie soit lhorrible chenille qui ma donn lavie.

    Quand la fleur sentrouvrit, velout et sublime, enhte, elle remercia :

    Bnie soit la terre obscure qui ma remplie deparfum.

    Lorsque le malade eut retrouv la sant, dans unlan dallgresse, il scria :

    Bnie soit la douleur que ma apport la leonde lquilibre.

    Tout est beau, tout est grand, tout est saint dans lademeure de Dieu.

    Remercions la tempte qui rgnre, une lutte quivient parfaire, la souffrance qui illumine.

    Laube est le miracle du ciel qui surgit aprs la nuitsur la terre.

    Faites que dans toutes nos difficults et dans tousnos sujets dombrage notre Pre soit glorifi

  • ternellement !

  • 12Empchements

    Nous devons rejeter tout fardeau... et courir avec constancevers lpreuve qui nous est propose. Paul. (Hbreux

    12 : 1)

    O que tu ailles sur la terre, alors que tu portes entoi lurne de ta foi qui se dverse en uvres difiantes,tu trouveras toujours quantit dempchements pourgner tes actes.

    Aujourdhui, cest lchec des premires tentativesde progrs.

    Demain, cest un compagnon qui te fait dfaut.

    Puis, vient la perscution impitoyable contre tonidal.

    Tu te sentiras afflig du fiel des nombreuses lvresdont tu mrites de lestime.

    Tu souffriras, de temps autre, de

  • lincomprhension des autres.

    Rgulirement, tu trouveras devant toi milleobstacles qui tinduiront linertie ou au reniement.

    Le chemin qui nous est propos, nanmoins, doittre une source de bien incessant...

    Que faire des personnes et des circonstances quinous poussent prendre du retard et nous arrter ?

    Laptre des Gentils rpondit cela de manirecatgorique :

    Nous devons rejeter tout fardeau.

    Mettre la difficult de ct, ce nest pas mpriserlopinion dautrui lorsquelle est respectable ou fuir lalutte commune. Cest honorer chaque individu pour cequil est, cest partager le point de vue le plus noble dubon combat de notre mieux pour uvrer lamlioration gnrale. Aujourdhui, demain ettoujours, dans lintimit de notre coeur, nous devonscontinuer avec Jsus, en agissant et en servant, enapprenant et en aimant, jusqu ce que la lumire divine

  • brille dans notre conscience, car inconsciemment nousnous trouvons dj en elle.

  • 13Levons-nous

    Je me lverai, jirai vers mon pre. (Luc 15 : 18)

    Quand le fils prodigue dcida de retourner auxbras aimants de son pre, il rsolut intrieurement de seredresser.

    De sortir des tnbres de loisivet pour setourner vers laction rgnratrice.

    De se relever du sol glac de linertie pour allervers la chaleur du mouvement reconstructif.

    De slever de la valle de lindcision pourescalader la montagne du service difiant.

    Dchapper lobscurit et de pntrer la lumire.

    De sabstenir de prendre des positions ngativeset de se consacrer la restructuration de ses propresidaux.

  • De se lever et de prendre le chemin du foyerpaternel.

    Combien dentre nous, qui sommes les filsprodigues de la vie, aprs avoir gch de trsprcieuses occasions, demandons lassistance duSeigneur conformment nos dsirs les moins dignespour obtenir satisfaction ?

    Combien parmi nous descendent volontairementdans labme, et une fois lintrieur, enliss dans lesombre courant des passions, exigent que le Tout-Misricordieux manifeste sa prsence leurs cts, travers ses messagers divins, pour rpondre leurscaprices ?

    Sil est vrai que nous sommes dcids nousrelever, mettons-nous debout et retirons-nous delarrire-garde que nous dsironsabandonner.Samliorer demande des efforts.

    Le panorama des cimes requiert lascension.

    Si nous aspirons au climat de la vie suprieure,

  • allons de lavant, et marchons conformment auxexemples de Jsus.

    Je me relverai, dit le garon de la parabole.

    Relevons-nous, rptons-le.

  • 14Question Opportune

    Il leur dit : Avez-vous reu le Saint-Esprit, quand vous avezcru ? (Actes 19 : 2)

    De toute part, la question apostolique vibretoujours et avec dautant plus de force dans les milieuxchrtiens.

    Partout, certains commencent croire, quanddautres croient dj dans les circonstances les plusvaries.

    Apparemment, pour tre agrable ses relationssociales, celui-ci accepte lvangile.

    Cet autre plus curieux cherche la foi en essayantde rgler des questions dordre intellectuel quilsconsidrent importantes.

    Plus loin, cest un malade qui reoit laide de lacharit et se dclare disciple de la Bonne Nouvelle en

  • se laissant guider par les impressions du soulagementphysique.

    Demain, cependant, ils reviennent aussimalheureux et aussi dsesprs quils ltaientauparavant.

    Dans les rangs du Spiritisme, de tels phnomnessont frquents.

    Nous trouvons un grand nombre de compagnonsqui affirment tre des personnes de foi pour avoiridentifi la survie dun parent dsincarn, parce quils sesont dbarrasss de quelques maux de tte ou parcequils ont obtenu une solution certains problmesdordre matriel ; nanmoins, demain ils continueront douter de leurs amis spirituels et de mdiumsrespectables, ils contracteront de nouvelles maladies ouse perdront dans dautres labyrinthes de lapprentissagehumain.

    La question de Paul est toujours pleine dactualit.

    Quelle espce desprit recevons-nous lorsque

  • nous croyons en Jsus ? Celui de la fascination ? Celuide lindolence ? Celui de la recherche inutile ? Celui dela rprobation systmatique concernant lexpriencedes autres ?

    Si nous nabritons pas lesprit de sanctification quinous amliore et nous transforme pour le Christ, notrefoi est un lampion fragile qui peut steindre au premiercourant dair.

  • 15Fraternit

    ceci tous reconnatront que vous tes mes disciples : sivous avez de lamour les uns pour les autres. Jsus. (Jean

    13 : 35)

    Depuis la victoire de Constantin, qui ouvrit aumonde chrtien les portes de lhgmonie politique, denombreuses expriences furent ralises pourdmontrer notre condition de disciples de Jsus sur laterre.

    De clbres conciles furent organiss, desconclusions hasardeuses furent formules sur la naturede Dieu et de lme, de lunivers et de la vie.

    Nous encouragemes des guerres dvastatricesqui provoqurent la misre et la terreur chez ceux qui nepouvaient croire en notre foi.

    En brandissant lpe meurtrire et en allumant lefeu dvorateur, nous nous disputmes la tombe du

  • Matre divin.

    Des distinctions et des ministres religieux furentcrs tout en distribuant du poison et en manipulant lepoignard.

    Nous allummes des feux et des chafaudagesfurent levs, des supplices invents, alors que nousconstruisions des prisons pour torturer tous ceux quitaient en dsaccord avec nos points de vue.

    Nous stimulmes des insurrections qui soulevrentdes frres entre eux au nom du Seigneur qui avaittmoign sur la croix de son dvouement lhumanitentire.

    Quand nous prtendions rvrer sa mmoire, nousconstruisions des palais et des basiliques clbres pourleur splendeur et leur beaut, oubliant que lui, en fait,neut mme pas une pierre o poser sa tte.

    De nos jours encore, nous alimentons lasparation et la discorde, nous rigeons des fosssdincomprhension et danimosit, les uns contre les

  • autres dans divers secteurs de linterprtation.

    Pourtant, la parole du Christ ne peut tre falsifie.

    Nous ne serons pas honors de la BonneNouvelle en agissant de manire superficielle

    Nous avons plutt besoin de la culture bnfiquede lintelligence, de la justice qui maintient lordre, duprogrs matriel qui enrichit le travail, et dassemblesqui encouragent ltude, mais sans la lumire delamour, la marche humaine peut se perdre danslombre

    Nous serons admis lapprentissage de lvangileen cultivant le rgne de Dieu qui commence dans la vieintrieure.

    De ce fait, largissons la fraternit pure et simpleautour de nous en nous soutenant mutuellement... Lafraternit qui travaille et aide, comprend et pardonne,entre lhumilit et le service qui assurent la victoire dubien. O que nous soyons, rappelons-nous la parole duSeigneur qui affirma clairement et avec certitude :

  • ceci tous reconnatront que vous tes mes disciples :si vous avez de lamour les uns pour les autres .

  • 16Ne Drange Pas

    Et il sest trouv que le prcepte fait pour la vie me conduisit la mort. Paul. (Romains 7 : 10)

    Si nous demandions au grain de bl ce quil pensedu moulin, bien videmment, il rpondrait qulintrieur se trouve le foyer des tortures qui laffligent etqui le font souffrir ; pourtant, il en ressort transformpour la gloire du pain qui nourrit le monde.

    Si nous interrogions le bois concernant la scie, ilnous dirait quen elle, il voit le bourreau de tous lesinstants qui lacre ses viscres ; mais sous lgide de ceprtendu tortionnaire, il devient dlicat et utile desactivits toujours plus nobles.

    Si nous consultions la pierre en faisant allusion auburin, bien videmment, elle nous dirait quelle adcouvert en lui le dtestable perscuteur de satranquillit qui la blesse, jour et nuit, de faon

  • impitoyable ; nanmoins, cest de ses coups quelleslve de la terre, polie et chatoyante, en de vraistrsors.

    Ainsi en est-il de lme. Ainsi en est-il de la lutte.

    Demandons lhomme, ce quil pense de la chair,peut-tre prononcerait-il mille injures. coutons-le nousparler de la douleur et nous noterions de vieilles sottisesverbales. Demandons-lui ce quil ressort de la difficult,et il verserait des sanglots et exprimerait sa colre.

    Toutefois, il faut reconnatre que du corpsdisciplin, de la souffrance purificatrice et de lobstacleoppressant, lesprit resurgit toujours plus noble, plussolide et plus clair quant limmortalit.

    Par consquent, ne te trouble pas face la lutte, etobserve.

    Ce qui te parat tre une dfaite, bien souvent estune victoire. Ce qui semble aller dans le sens de ta mortest une contribution ton exaltation la vie ternelle.

  • 17Le Christ et Nous Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Ilrpondit : Me voici, Seigneur ! (Actes 9 : 10)

    Les hommes attendent Jsus, mais Jsus attend leshommes.

    Personne ne croit que le monde puisse se rdimersans que les mes se rdiment.

    Pour largir la sublimit de son programmerdempteur, le Matre eut besoin de bras humains pourle raliser et lintensifier. Il entama son apostolat en sefaisant aider de Pierre et dAndr, puis il forma uneassemble de douze compagnons pour attaquer leservice de la rgnration plantaire.

    Depuis le premier jour de la Bonne Nouvelle, ilinvite, insiste et fait appel, aux mes pour quelles seconvertissent en instruments de sa volont divine, nouslaissant ainsi percevoir que la rdemption procde du

  • Ciel, mais quelle ne se concrtisera pas chez lacrature sans la collaboration active des coeurs debonne volont.

    Mme sil surgit personnellement pour quun treoeuvre son lumineux labeur, comme cela se produisitlors de la conversion de Paul, le Matre ne dispense pasla coopration des serviteurs incarns. Aprs sonapparition au docteur de Tarse, il invita immdiatementAnanie porter secours au nouveau disciple.

    Pourquoi Jsus prit-il soin daccompagner lenouveau converti en lassistant personnellement ? Il enest ainsi, car lhumanit ne peut silluminer et progressersans le Christ, le Christ ne dispense pas les hommes deraliser leur uvre dlvation et de sublimation dans lemonde.

    Allez et prchez.

    Voici ce que je vous demande.

    Que brille votre lumire devant les hommes.

    Le champ cultiver est vraiment grand, et rares

  • sont les moissonneurs.

    De telles affirmations prouvent limportance quilattribue la contribution humaine.

    Aimons et travaillons en purifiant et en servanttoujours.

    O que soit le disciple de lvangile, il se trouveen lui un messager de lAmi cleste pour accomplirloeuvre incessante du bien.

    Le mot christianisme signifie le Christ et nous.

  • 18Non Seulement

    Lhomme ne vit pas seulement de pain. Jsus. (Matthieu4 : 4)

    Il ne vit pas seulement de lhabit qui protge soncorps, mais aussi de la connaissance suprieure quifortifie son me.

    Non seulement de la beaut physionomique, maisaussi de la dlicatesse et de la noblesse des sentiments.

    Non seulement de leugnie qui amliore lesmuscles, mais aussi de lducation qui perfectionne lescomportements.

    Non seulement de la chirurgie qui extirpe lesdfauts organiques, mais aussi de leffort personnel quiannihile les dfauts intrieurs.

    Non seulement du foyer confortable pour la viephysique, mais aussi de la demeure invisible des

  • principes difiants qui fait que lesprit se rend utile,estim et respectable.

    Non seulement des titres honorables qui illustrentla personnalit transitoire, mais galement des vertusprouves dans la lutte objective qui enrichissent laconscience ternelle.

    Non seulement de la clart des yeux mortels, maisaussi de la lumire divine pour la comprhensionimprissable.

    Non seulement du beau, mais galement de lutile.

    Non seulement des fleurs, mais aussi des fruits.

    Non seulement dducation permanente, maisgalement de sa dmonstration active.

    Non seulement de la thorie qui excelle, mais ausside la pratique sanctifiante.

    Non seulement de nous, mais aussi des autres.

    Le matre dit : Lhomme ne vit passeulement de pain .

  • Appliquons le sublime concept limmensit dumonde.

    Bon got, harmonie et dignit dans la vie socialesont des devoirs, mais noublions pas la puret dellvation sublime et les ressources de la vie intrieureavec lesquelles nous nous dirigeons vers lternit.

  • 19Pais

    Pais mes brebis. Jsus. (Jean 21 : 17)

    Lappel du divin Pasteur au cur aimant deSimon-Pierre pour quil continue lapostolat estsignificatif.

    Au vu de limmense troupeau quest lhumanit,Jsus ne recommande pas de mesures draconiennesfavorables une discipline obligatoire.

    Sans cris, ni injures.

    Sans chane, ni potence.

    Sans fouet, ni bton.

    Sans punition, ni obligation.

    Sans abandonner les malheureux, ni flagellationpour les gars.

    Sans plainte, ni dsespoir.

  • Pierre, pais mes brebis !

    Ce qui revient dire : Frre, soutiens lescompagnons plus ncessiteux que toi.

    Ne te dcourage pas face la rbellion, necondamne pas lerreur do surgira plus tard une leonbnfique.

    Aide ton prochain, plutt que de le censurer.

    duque toujours.

    Montre que tu es un travailleur fidle.

    Sois exigeant envers toi-mme et soutiens lescoeurs souffrants et fragiles qui suivent tes pas.

    Si tu plantes le bien, le temps se chargera de lagermination, du dveloppement, de la floraison et de lafructification le moment venu.

    Nanalyse pas en dtruisant.

    Celui qui manque dexprience aujourdhui, peuttre le mentor de demain.

  • Nourris ce quil y a de bon en ton frre, et va delavant. La vie convertira le mal en dbris, et le Seigneurfera le reste.

  • 20Diffrence

    Toi, tu crois quil y a un seul Dieu ? Tu fais bien. Lesdmons le croient aussi, et ils tremblent. (Jacques 2 : 19)

    Lavertissement de laptre est dune importancefondamentale en tant que conseil spirituel.

    Attendre les bienfaits du Ciel est une attitude quinous est commune tous.

    Adorer le Seigneur peut tre le fait des justes etdes injustes.

    Admettre lexistence de lautorit divine est untrait dominant chez toutes les cratures.

    Accepter le pouvoir suprme est propre aux bonset aux mauvais.

    Jacques fut divinement inspir lcriture de ceverset, car ses paroles dfinissent la diffrence quilexiste entre croire en Dieu et faire Sa sublime volont.

  • Lintelligence est lattribut de tous.

    La connaissance procde de lexprience.

    Ltre volue toujours, et celui qui change,apprend et connat.

    La diffrence entre le gnie du mal et le gnie dubien reste dans la direction que prend la connaissance.

    Le diable, en tant que symbole du mal, ralise sesdsirs qui sont trs souvent sombres et insenss.

    Lange sidentifie avec les desseins de lternel etles accomplit l o il se trouve.

    Rappelle-toi, donc, quil ne suffit pas dtre affili une cole religieuse pour que le problme du bonheurpersonnel trouve la solution convoite.

    Adorer le Seigneur, attendre et croire en lui sontdes attitudes qui nous caractrisent tous.

    Lunique signe qui puisse rvler la noblesse de tacondition se trouve dans les actes que tu raliseras dansla vie pour mettre en uvre les desseins du Seigneur,

  • car en vrit, on ne grandit pas du fait de croire au bienqui vient de Dieu, mais de notre volont mettre enpratique le bien, aujourdhui, ici et maintenant, en sonnom.

  • 21Majorit

    linfrieur est bni par le suprieur. Paul. (Hbreux7 : 7)

    Dans toutes les activits de la vie, certainsatteignent lge de la majorit naturelle parmi leursparents, leurs compagnons ou leurs contemporains.

    Cest travers la connaissance, la vertu ou lacomptence que dautres parviennent la maturit danslexprience physique.

    Mais gnralement, celui qui se hisse un niveausuprieur en profite souvent pour oublier sa detteenvers les intrts communs.

    Il nest pas rare que celui qui atteintlindpendance financire devienne cupide, que celui quise distingue dans le domaine scientifique deviennevaniteux, et que celui qui se trouve au sein du pouvoirsoit pris dun vain sentiment dorgueil.

  • La loi de la vie, cependant, ne recommande paslexclusivisme et la sparation.

    Selon les principes divins, tout progrs devientlgitime sil est converti en bndictions pour lacommunaut entire.

    La nature elle-mme offre des leons sublimes ence sens.

    Larbre pousse pour donner des fruits.

    La source gonfle pour profiter la terre.

    Si tu as grandi en exprience ou en lvationquelle quen soit la nature, noublie pas la communionfraternelle avec le monde.

    Grce ses rayons de lumire, le soleilnabandonne pas le four en terre cuite et ne ddaignepas le ver.

    Le dveloppement, cest le pouvoir.

    Remarque comment tu emploies les avantagesdont ton existence a bnfici. Ce fut sans condition

  • que lEsprit le plus lev de tous ceux qui se sont djmanifests sur la terre accepta le sacrifice suprme pouraider tout le monde.

    Noublie pas que, selon le statut divin, linfrieur est bni par le suprieur .

  • 22La Rtribution

    Pierre lui dit : Voici que nous, nous avons tout laiss et noustavons suivi, quelle sera donc notre part ? (Matthieu

    19 : 27)

    La question de laptre exprime lattitude denombreux curs au sein des groupes religieux.

    Lhomme se consacre un certain cercle de foi etscrit immdiatement : Que recevrai-je ?

    La rponse, pourtant, se rpand silencieusementau fil de sa vie.

    Que reoit le grain de crales mr aprs larcolte ?

    Le broyeur qui laide se purifier.

    Quest-il rserv la farine blanche et noble ?

    La levure qui la transforme pour tre utile tous.

  • Quel privilge caractrise le pain, aprs le four ?

    La grce de servir.

    Les chrtiens ne se destinent pas tre des sujetsdapparat dans le monde, mais laction rgnratriceet sanctifiante de lexistence.

    Autrefois, les serviteurs de la royaut humainerecevaient le butin des vaincus et avec, ils sentouraientde gratifications de nature physique avec lesquelles ilsabrviaient mme leur propre mort.

    Avec le Christ, cependant, la situation diffre.

    En sa compagnie, nous russissons devenir lesfrres de tous ceux qui partagent notre expriencehumaine, tout en ayant lobligation de les soutenir et deleur tre utiles.

    Simon Pierre, qui voulut savoir quelle serait sarcompense pour rejoindre la Bonne Nouvelle, sutintimement ce qutait le renoncement. Plus sa foispurait, plus de preuves damour lhumanit il dutdonner. Plus il avanait dans la connaissance, plus il

  • tait contraint une plus grande charit qui alla jusquausacrifice extrme.

    Par consquent, si par dvotion Jsus, tuabandonnes les liens qui te retiennent aux zonesinfrieures de la vie, souviens-toi que, pour tonbonheur, tu as reu du Ciel lhonneur daider, laprrogative de comprendre et la gloire de servir.

  • 23Devant le Sublime

    Nappelez pas impur, ce que Dieu a purifi. (Actes10 : 15)

    Il est des expressions dans lvangile qui, commedes fleurs qui se distinguent sur une branche divine,doivent tre retires de lensemble pour que nouspuissions jouir de leur clat et de leur parfum particulier.

    Dans les Actes, la voix cleste qui sadresse Simon Pierre ouvre des horizons qui vont bien au-deldu problme personnel de laptre.

    Lhomme ordinaire est entour de gloires sur laterre quil considre, pourtant, comme relevant devulgaires circonstances, incapable quil est de valoriserles richesses qui lentourent.

    Il reste aveugle devant le spectacle magnifique dela vie qui encadre son dveloppement, il pitine lesprciosits du monde sans rflchir leffort patient des

  • sicles que la sagesse infinie a mis en uvre pourdvelopper et slectionner les valeurs qui lentourent.

    Combien de millnaires, la formation de la rocheaura-t-elle exig ?

    Combien dlments sharmonisent lors dellaboration dun simple rayon de soleil ?

    Comment dobstacles ont d tre surmonts pourque la fleur se matrialise ?

    Combien defforts furent ncessaires pouracclimater les arbres et domestiquer les animaux ?

    De combien de sicles, la patience du Ciel aura-t-elle d disposer pour raliser la structuration complexede la machine organique dans laquelle lEsprit incarnse manifeste ?

    Face au sublime, la raison est une lumiregraduelle.

    Noublie pas, mon frre, que le Seigneur a placton exprience terrestre dans un vritable paradis o

  • pour une minuscule semence linfini lui sera rtribu, eto leau et les fleurs, le sol et latmosphre tinvitent produire pour uvrer la multiplication des trsorsintemporels.

    chaque jour qui passe, loue le Seigneur qui tadonn la grce de prcieuses opportunits et de tant dedons divins.

    Rflchis, tudie, travaille et sers.

    Ne pense pas que ce qui a t fait par Dieu, pur etparfait, relve de lordinaire.

  • 24 Ces Oeuvres

    Ayez pour eux beaucoup daffection, cause de leuroeuvre. Paul. (1 Thessaloniciens 5 : 13)

    Ce passage de Paul dans la Premire ptre auxThessaloniciens est particulirement important pournotre lutte quotidienne.

    Nous avons tous tendance avoir plus destimepour ceux qui ont le mme point de vue que nous dansla vie. Notre dvouement est toujours plus grand enversceux qui partagent notre faon de voir les choses, nosvieilles habitudes et nos principes sociaux, mais nosinterprtations ne sont pas toujours les meilleures, nospratiques ne sont pas toujours les plus nobles et noslignes de conduite les plus louables.

    Il est donc impratif de dsintgrer le carcan denotre gosme pour que nous consacrions notre amitiet notre respect nos compagnons, non par servitude

  • affective qui les lierait notre parcours personnel, maispar la fidlit qui les guide vers le bien commun.

    Si nous naimons quelquun que pour sa beautphysique, il est probable que demain nous trouvionslobjet de notre affection couvert de souillure.

    Si nous nestimons en notre ami quun brillantorateur, il est possible quil souffre bientt dunaffligeant mutisme.

    Si nous nous consacrons une cratureparticulire rien que parce quelle nous obitaveuglment, il est probable que nous provoquions lachute dautres tres dans les mmes erreurs o, tant defois, nous avons sombr.

    Il est essentiel damliorer notre faon de voir etde sentir pour aller vers la vie suprieure.

    Tournons-nous surtout vers les cratures dont lesactes sont bnfiques linstant et l o nous vivons,car nous comprendrons un jour que le meilleur estrarement celui qui est daccord avec nous, mais celui

  • qui est daccord avec le Seigneur, qui collabore avec lui lamlioration de la vie en nous et autour de nous.

  • 25Les Dons du Christ

    Mais chacun de nous la grce a t donne selon la mesuredu don du Christ. Paul. (phsiens 4 : 7)

    En vingt sicles de christianisme, lme delhomme est devenue par la raison une conscienceclaire qui lutte pour la conqute de profondes valeurs.

    Le champ de bataille se trouve dans notre vieintrieure.

    Lanimalit contre la spiritualit.

    Des millnaires dombres se sont cristalliss contrela lumire naissante.

    Peu peu, entre les alternances de vie et de mort,des renaissances corporelles et des retours lactivitspirituelle, lhomme cultive en lui des qualits sublimesindispensables son ascension et qui, au fond, sont lesvertus du Christ qui progressent en chacun de nous.

  • Do la raison pour la grce divine dtre prsenteou de grandir chez ltre humain au fur et mesure queles dons de Jsus, naissants, faibles, rguliers ou solidessexpriment dans son existence.

    O que tu sois, quoi que tu deviennes, cherche assimiler les qualits chrtiennes avec lattentionvigilante dispense la culture de plantes rares dans tonfoyer.

    Tant que nous sommes sur terre, nous sommestous susceptibles de produire pour le bien ou pour lemal.

    Offrons notre coeur au divin cultivateur en noussouvenant que si le sol conscient de notre espritaccepte les semences du cleste pomiculteur, chaquemiette de notre bonne volont sera convertie en canalmiraculeux pour extrioriser le bien par la multiplicationpermanente des grces du Seigneur autour de nous.

    Observe ce quil y a de bon en toi et souviens-toique tu peux le dilater linfini.

  • Nessaie pas de dtruire des millnaires detnbres dun moment lautre.

    chaque jour qui passe, fais leffort detamliorer.

    Continue apprendre avec le Matre de lamouret du renoncement.

    Noublions pas que la grce divine occupera uneplace en nous dans la mesure de notre relle croissancedans les dons du Christ.

  • 26Ouvrier sans Foi

    et moi, je te montrerai la foi par mes uvres. (Jacques2 : 18)

    De toute part, nous voyons le travailleur sans foirpandre langoisse et le dcouragement.

    Il fait acte de charit, mais rapidementdmissionne en murmurant : A quoi bon ? Lemonde nen vaut pas la peine.

    Il sengage dans des devoirs dintrt gnral, etsans dmontrer la moindre persvrance, il abandonnedes obligations difiantes en prtextant : Je ne suispas n pour faire acte de soumission dshonorante.

    Il se rapproche de la foi religieuse pour jouir deses avantages, mais bientt il la relgue loubli endisant : Tout a, ce sont des mensonges et descomplications.

  • Sil est invit une position de notorit, il rptela rengaine : Je ne le mrite pas ! Je nen suis pasdigne !...

    Sil est amen tmoigner de son humilit, ilaffirme sous le coup de la rvolte : Qui moffense dela sorte ?

    Et il passe de longues priodes, dune situation lautre, perscut et mpris, entre les lamentations etlindiscipline.

    De sorte quil peut sagir de louvrier qui netermine pas le travail assum ou de llve qui tudiecontinuellement, mais sans jamais apprendre la leon.

    Ne te concentre pas sur la foi qui, sans les uvres,nest quune dangereuse ivresse de lme, et nagis passans la foi en la puissance divine et en ton propre effort.

    Le serviteur qui se fie la loi de la vie reconnatque toutes les richesses et les gloires de luniversappartiennent Dieu. Dans de telles circonstances,dans le monde, il vit la lumire de lenthousiasme et

  • fait le bien sans relche en assumant les tches qui luiincombent quelles soient petites ou grandes, sanssenorgueillir et sans sasservir aux crations dont il aurat lheureux instrument.

    Rvlons notre foi travers nos oeuvres dans lebonheur en commun et le Seigneur confrera notre vielajout infini de lamour et de la sagesse, de la beaut etdu pouvoir.

  • 27Destruction et Misre

    Ruine et misre sont sur leurs chemins. Paul. (Romains3 : 16)

    Lorsque le disciple sloigne de la confiance duMatre, quil vite dagir conformment aux principesexemplaires que Son apostolat divin lui a lgus, etprfre suivre la voie de linfidlit plutt que saconscience, il creuse, sans sen rendre compte, un largegouffre de destruction et de misre o il sombre.

    Son esprit se cristallise dans loisivet, il dtruitlenthousiasme du cur des travailleurs qui lentourentet annihile ses propres occasions de servir.

    Sil senfonce dans les courants de la ngation, ildtruit les tendres espoirs de ceux qui sapprochent dela foi et il tisse un vaste rseau dombres autour de lui.

    Sil dvie son me vers le vice en touffant lesvertus naissantes de ses compagnons qui lentourent, il

  • acquiert de lourdes dettes pour lavenir.

    Sil hberge le dsespoir dans son coeur, il effacela lueur subtile de la confiance dans lme de sonprochain et verse inutilement sous le coup de latourmente des larmes destructrices.

    Sil cherche sabriter dans la tristesse, il touffeloptimisme de ceux qui laccompagnent et perd larichesse du temps en lamentations inutiles.

    La volont divine pour lapprenti de lvangile estdaller de lavant en aidant, en comprenant et en servanttout le monde.

    Sarrter, cest immobiliser les autres et restercongel.

    Se rvolter, cest fouetter ses frres et se blesser.

    Fuir le bien, cest dsorienter ses semblables etsannihiler.

    Malheureux sont ceux qui ne suivent pas le Matrequils ont trouv, car connatre Jsus Christ en esprit et

  • vivre loin de lui revient rpandre la destruction surnotre chemin, et garder en soi la misre.

  • 28Quelque Chose.

    Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin demdecin, mais les malades. Jsus. (Luc 5 : 31)

    Que celui qui sait lire noublie pas de soutenir celuiqui na pas encore t alphabtis.

    Que celui qui dispose de la parole claire aideson compagnon en lui enseignant la science des phrasesjustes et expressives.

    Que celui qui jouit de lquilibre organique nemprise pas loccasion daider le souffrant.

    Que celui qui a russi allumer un peu de lalumire de la foi dans son esprit, supporte avec patiencele malheureux qui ne sest pas encore ouvert lamoindre notion de responsabilit devant le Seigneur, enlaidant vaincre les tnbres.

    Que celui qui a les moyens de travailler noublie

  • pas le frre qui est moins adapt au service en leconduisant aussi souvent que possible une activitempreinte de dignit.

    Que celui qui estime la pratique de la charitcompatisse des mes endurcies en les faisant bnficierdes vibrations de la prire.

    Que celui qui gagne en humilit ne sloigne pas delorgueilleux en lui confrant travers lexemple, leslments indispensables au rajustement.

    Que celui qui est dot de bont ne refuse pasdapporter son soutien aux mauvais, car toutemchancet rsulte invariablement de la rvolte ou delignorance.

    Que celui qui vit en compagnie de la paix aide lesdsesprs.

    Que celui qui dtient la joie dans son cur partagela grce de la satisfaction avec les attrists.

    Le Seigneur affirma que ceux qui sont en bonnesant nont pas besoin de mdecin, contrairement aux

  • malades.

    Souviens-toi de ceux qui vivent dans le monde etqui passent par des difficults plus grandes que lestiennes.

    La vie ne demande pas que tu te sacrifies en toutpour les autres, mais que pour ton bien, tu ne ddaignespas de faire quelque chose pour augmenter le bonheurcommun.

  • 29Servons

    Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur etnon des hommes. Paul. (phsiens 6 : 7)

    Si tu lgifres, mais que tu nappliques pas la loiconformment aux desseins du Seigneur qui tientcompte des besoins de tout le monde, tu avances versde dangereux abmes creuss par tes crationsinconvenantes, sans rcolter les bienfaits de ta glorieusemission dans lordre collectif.

    Si tu ne respectes pas les intrts du Seigneurquand ton devoir est de grer ta vie, tu risquesdenterrer ton coeur dans de sombres caprices sansjouir des bndictions de la fonction que tu exerces ausein de tes activits.

    Si tu juges tes semblables sans tinspirer duSeigneur qui connat les particularits et lescirconstances de tous les cas traits dans les tribunaux,

  • tu texposes une possible chute spectaculaire, commeceux qui formulent des jugements dans la prcipitation,sans pouvoir tirer profit des dons de la sagesse que lajustice rserve ton intelligence.

    Si ton oeuvre est faite de couleurs ou sculptedans le marbre, si elle sexprime travers le verbe ou lamlodie, mais ne traduit pas la justesse, lamour et lalumire du Seigneur, tu assumes ds lors la lourderesponsabilit de ceux qui fournissent des imagesdlictueuses la consommation populaire, tout enperdant inutilement la gloire denrichir tes sentiments.

    Dans le cadre des activits du monde, si tu esappel obir sans manifester la comprhension duSeigneur qui a aid les cratures en les aimant jusquausacrifice personnel, tu vis parmi les fantmes delindiscipline et du dcouragement, sans fixer en toi laclart divine du talent qui repose entre tes mains.

    Ami, le passage sur terre est un apprentissagesublime.

    Le travail est toujours linstructeur de notre

  • perfectionnement.

    Servons sans relche.

    De toute part dans la valle humaine, les moyensdagir et de samliorer existent pour tous ceux quiveulent aller de lavant. O que ce soit, servons avecbonne volont, comme le Seigneur et non comme lescratures ; Dieu nous conduira ainsi vers les cimes de lavie.

  • 30duquer

    Ne savez-vous pas que vous tes un temple de Dieu, et quelEsprit de Dieu habite en vous ? Paul. (1 Corinthiens

    3 : 16)

    Dans la graine minuscule se trouve le germe dutronc bienfaiteur.

    Au coeur de la terre, chantent les mlodies de lasource.

    Dans le bloc de pierre, il est des chefs-duvrestatuaires.

    Pourtant, le verger demande des efforts.

    Le courant deau cristalline a besoin des aqueducspour tre transport sans souillures.

    La pierre sculpter requiert les miracles du burin.

    Lesprit aussi porte en lui le gne de la divinit.

  • Dieu est en nous, comme nous sommes en Dieu.

    Mais pour que la lumire divine se distingue destnbres, il faut que le processus ducatif de la vie fasseson travail sur la voie rocailleuse des millnaires.

    Seul le cur anobli de comprhension peut fairejaillir lhrosme sanctifiant.

    Seul le cerveau cultiv peut produire les lumineuxconcepts de la pense.

    Seule la grandeur spirituelle peut gnrer la parolequilibre, le verbe sublime et la voix rconfortante.

    Considrons la douleur et le travail des artistesclestes de notre dification.

    duque et tu transformeras lge irrationnel enintelligence, lintelligence en humanit et lhumanit enanglitude.

    duque et tu construiras le paradis sur terre.

    Si nous savons que le Seigneur est en nous,amliorons notre vie afin de le manifester.

  • 31Laboureurs

    Un laboureur qui a bien travaill doit tre le premier avoirpart la rcolte des fruits. Paul. (2 Timothe 2 : 6)

    Il existe toutes sortes de cultivateurs.

    Certains achtent le champ et compense ce coten passant par de laborieux locataires sans jamaistoucher le sol de leurs mains.

    Nous en trouvons dautres qui relguent la houe la rouille en se croisant les bras et en imputant la pluieou au sol lchec fracassant de la terre ensemencequils ne surveillent pas.

    Nombreux sont ceux qui guettent la plantation deleurs voisins sans soccuper de leur propre labeur.

    Plusieurs se rfrent abusivement mille inutilits,tandis que les vers destructeurs dtruisent les fleursfragiles.

  • Bon nombre prtendent que la terre estimproductive, mais ils refusent au sol qui leur a tconfi la bndiction de leau et le secours de lengrais.

    Beaucoup disent souffrir de maux de tte parcequils sont fbriles ou indisposs, mais perdent lasublime occasion de semer.

    Pour autant, la nature les rcompense tous travers des dsillusions, des difficults, le reniement et ladception.

    Mais lagriculteur qui travaille vraiment rcolterapidement les dons du grenier bien rempli.

    Il se produit la mme chose au niveau de lesprit.

    Personne nobtiendra de bon rsultat sanssefforcer de faire le bien, de donner le meilleur de soi-mme.

    lpoque des matres et des esclaves, quand lasocit tait empreinte dhypocrisie et de privilges,Paul de Tarse ne nous dit-il pas que le semeurremarqu par Csar ou celui qui tait le plus riche serait

  • le titulaire lgitime de la rcolte, mais il affirma avec uneindniable justesse que le paysan vou ses obligationsserait le premier bnficier de ses bienfaits.

  • 32La Bonne Part

    Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point te. Jsus. (Luc 10 : 42)

    Noublie pas la bonne part qui se trouve entoutes cratures et en toutes choses.

    Le feu dtruit, mais il porte en lui llmentpurificateur.

    La pierre est coupante, mais elle renforce lascurit.

    Le vent fort fouette impitoyablement, pourtant, ilaide au renouveau.

    Les eaux torrentielles charrient des salets,nanmoins, elles transportent souvent lengraisindispensable la victoire de lensemencement.

    Cest ainsi quil est des cratures qui, bien que servlant ngatives dans certains secteurs de la lutte

  • humaine, sont extrmement prcieuses dans dautres.

    Lapprciation unilatrale est toujours pernicieuse.

    Limperfection totale, comme la perfectionintgrale nexiste pas au plan o nous voluons.

    Le criminel, que tout le monde accuse, sera peut-tre demain linfirmier qui te tendra un verre deau.

    Le compagnon, en qui tu dcouvres prsent unct tnbreux, sera possiblement le frre sublim quitinvitera plus tard au bon exemple.

    La tempte de lheure laquelle nous vivons est,souvent, la source du bien-tre des heures que nousallons vivre.

    Cherchons le bon ct des choses, desvnements et des personnes.

    Marie a choisi la bonne part, qui ne lui serapas te. nous dit le Seigneur.

    Assimilons lessence divine de la leon.

  • Celui qui cherche la bonne part , et sarrte elle, rcolte dans la vie le trsor spirituel qui ne lui serajamais vol.

  • 33Relever et Aider

    Il lui donna la main, et la fit lever. (Actes 9 : 41)

    La leon, que nous trouvons dans les Actes lheure o Pierre ramne la sur de Dorcas la vie, esttrs significative.

    Laptre ne se contente pas de lui murmurer loreille de belles paroles pour lui redonner des forces.

    Il lui offre sa main pour laider se relever.

    Lenseignement est des plus symboliques.

    Nous observons maints compagnons renatre laconnaissance, la joie et la vertu, baigns par la clartdivine du Matre, et qui peuvent lever des milliers decratures la sphre suprieure.

    Pour cela, nanmoins, la prdication pure etsimple ne suffira pas.

  • Le sermon est vraiment un appel sublime, auquelle Christ lui-mme na pas renonc, mais nous nepouvons oublier que le cleste Ami a enseign sur lacolline, o il a aussi multipli les pains pour le peupleaffam pour leur rendre des forces.

    Nous, qui pensions tre morts dans lignorance etqui, prsent, par ajout de misricorde infinie, pouvonsprofiter des bndictions de la lumire, devons portersecours tout le monde.

    Nanmoins, nous ne nous livrerons pas de la tchesalvatrice en prononant simplement quelques discoursadmirables.

    Il est indispensable que nous nous attelions loeuvre du bien.

    Faire des efforts signifie sactiver personnellement.

    Si nous ne nous engageons pas nergiquement laconstruction sur terre du royaume spirituel avec leChrist, ce sera vainement que nous ferons dexcellentscommentaires sur le caractre prcieux de la Bonne

  • Nouvelle ou les besoins de rdemption de lhomme.

    En allant la rencontre de notre frre tomb enroute, faisons notre possible pour le rveiller grce aurecours du verbe transformateur, mais noublions pasque pour le ramener la vie constructive, il seraindispensable de lui tendre fraternellement nos bras,conformment la leon inoubliable de Pierre.

  • 34Restons Attentifs

    rien nest pur pour ceux qui sont impurs et infidles. Paul. (Tite 1 : 15)

    Lhomme voit toujours travers sa visionintrieure.

    Aux couleurs qui sont en lui, il juge les aspectsextrieurs.

    travers ce quil sent, il analyse les sentiments deson prochain.

    la conduite des autres, il pense trouver desmotifs ses actes.

    Une grande vigilance simpose donc pour quenotre conscience ne soit pas contamine par le mal.

    Lorsque notre esprit est peupl dombres, en toutnous voyons des tnbres.

  • Aux expressions damour les plus pures, nousnimaginons que des hallucinations charnelles.

    Si nous rencontrons un compagnon habill aveclgance, nous pensons quil est vaniteux.

    Lorsquun ami est appel exercer une carrirepublique, la tyrannie politique nous vient immdiatement lesprit.

    Si notre voisin sait pargner en profitantparfaitement des occasions qui lui sont offertes, nous leregardons avec mfiance et nous avons lhabitude detisser de longues rflexions quant des acquisitionsindues.

    Lorsque nous entendons un ami dfendre une justecause de toute son nergie, immdiatement, nous leclassons dans la catgorie des intraitables.

    Quand les tnbres simposent dans lintimit denos vies, de dplorables altrations affectent nospenses.

    Les vertus, dans de telles circonstances, ne sont

  • jamais entrevues.

    Cependant, des maux subsistent toujours.

    Les plus grands gestes de bndiction reoiventdes interprtations dplorables.

    Restons vigilants chaque fois que nous sommesvisits par la convoitise, la jalousie, la mfiance ou parla malveillance.

    Il existe des cas complexes o le silence est unremde efficace et bni, car de toute vidence chaqueesprit observe le chemin ou le marcheur en fonction dela vision claire ou obscure dont il dispose.

  • 35Faisons le Bien

    Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal parle bien. Paul. (Romains 12 : 21)

    Remarque quen pleine nature, tous les lmentsqui font face au mal offrent ce quils ont de meilleurpour rajuster lharmonie et pour que le bien soitvictorieux.

    Lorsque la tempte semble avoir dtruit lepaysage, les forces divines de la vie sunissent pouruvrer au renouveau.

    Le soleil projette sa lumire sur le marcagegurissant ainsi les plaies du sol.

    Le vent caresse les arbres et sche ses branches.

    Le chant des oiseaux remplace la voix dutonnerre.

    La plaine reoit les eaux des torrents sans se

  • rvolter, et se convertit en prcieux engrais.

    Lair qui supporte le poids des nuages et le chocde lclair destructeur ramne la lgret et la douceur.

    Les branches de larbre casses ou arraches sergnrent en silence afin de produire de nouvellesfleurs et de nombreux fruits.

    La terre, notre mre tous, souffre rgulirementde la grle et des bains de boue, mais malgr tout ellene cesse dexalter le bien chaque fois davantage.

    Quant nous, pourquoi conservons-nous le fiel etlamertume du mal au fond de notre cur ?

    Apprenons recevoir la visite de ladversit enduquant ses nergies au profit de la vie.

    Lignorance est une grande nuit qui cdera laplace au soleil de la sagesse.

    Utilise le trsor de ton amour dans toutes lesdirections, et rpandons-le bien de toute part.

    La source, lorsquelle est envahie par la boue, ne

  • se considre jamais vaincue. Elle accueille en son seinles dbris, et tout en les laissant fluer, elle les transformeen bndictions au fil de ses eaux qui ne cessent de serpandre avec douceur et humilit pour le bien de tous.

  • 36Affirmation difiante Et vous ne voulez pas venir moi pour avoir la vie !

    Jsus. (Jean 5 : 40)

    Combien cherchent la sublimation delindividualit, mais ont besoin de comprendre la valeursuprme de la volont dans lamlioration personnelle.

    Les temples et les coles chrtiennes sont pleinsdtudiants qui cherchent le pouvoir divin de Jsus etreconnaissent sa magnanimit, mais ils avancentpourtant au gr de cruelles hsitations.

    Ils croient, puis ne croient plus ; ils aident, puisnaident plus ; ils organisent et drangent, silluminentdans la foi et sassombrissent dans la mfiance...

    Ils esprent avoir la protection du Seigneur pourjouir de la satisfaction immdiate dans leur corps, maisils ne veulent pas aller vers lui pour trouver la vieternelle.

  • Ils demandent le miracle des mains du Christ, maisnacceptent pas ses directives. Ils sollicitent sa prsencerconfortante, pourtant, ils ne suivent pas ses pas. Ilsprtendent lentendre au bord du lac prchant lespoiret apportant le rconfort, cependant, ils refusent departager avec lui la voie du service travers le sacrificepour la victoire du bien. Ils le courtisent dans la cour deJrusalem dcore de fleurs, mais fuient le tmoignagede la comprhension et de la bont face la foulehagarde et souffrante. Ils supplient les bndictions dela rsurrection, nanmoins, ils hassent la croix dpinesqui rgnre et sanctifie.

    Ils peuvent tre lavant-garde difiante, mais ilsne le veulent pas.

    Ils rclament la lumire divine, cependant, ils ontpeur dabandonner les ombres.

    Ils aspirent une amlioration de leurs conditionsde vie, toutefois, ils dtestent le changement.

    Nous voyons par consquent quil est facile demanger le pain multipli par lamour infini du divin

  • Matre, ou de se rjouir de son influence curative, maispour atteindre la vie abondante dont il estlambassadeur sublime, pouvoir et croire ne suffit pas, ilfaut aussi la volont persvrante de celui qui a appris travailler et servir, samliorer et vouloir.

  • 37 Loeuvre Rgnratrice

    Frres, si un homme vient tre surpris en quelque faute,vous qui tes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.Prenez garde vous, de peur que vous ne soyez aussi tents.

    Paul. (Galates 6 : 1)

    Si nous essayons de guider le frre perdu dans leslianes de lerreur, dans les dards de la colre, nous nefaisons quveiller sa colre contre nous.

    Si nous lui donnons des coups, il usera dereprsailles.

    Si nous faisons ressortir ses dfauts, il pourrarvler nos gestes les moins heureux.

    Si nous pensons quil doive subir les maux dont ila fait souffrir les autres, nous ne faisons quaugmenter lepourcentage de mal autour de nous.

    Si nous applaudissons la conduite errone, nousapprouvons le crime.

  • Si nous restons indiffrents, nous soutenons laperturbation.

    Mais si nous considrons lerreur de notreprochain comme la souffrance dun ami malade qui doittre soulag, nous ralisons une oeuvre rgnratrice.

    Dans les moments difficiles, quand nous voyons uncompagnon senfoncer dans les ombres intrieures,noublions pas que pour laider toute condamnation estdconseille, tout comme les loges.

    Comme pour teindre le feu, on ne doit pas jeterde lhuile sur les flammes, on ne gurit pas des plaies enles parfumant.

    Soyons humains, avant tout.

    Approchons-nous du malheureux compagnonavec les valeurs de la comprhension et de la fraternit.

    On ne perd rien manifester le respect d toutescratures et toutes choses.

    Mettons-nous la place de laccus et

  • demandons-nous si dans de telles circonstances nousaurions rsist aux suggestions du mal. Avecbienveillance, rflchissons nos avantages et auprjudice de notre prochain avec impartialit.

    Chaque fois que nous procderons de cettemanire, le tableau se modifiera dans ses moindresdtails.

    Autrement, il sera toujours facile de fustiger et decondamner, et nous finirons par tomber nous-mmesdans les mmes dlits quand, notre tour, nous seronsvisits par la tentation.

  • 38Si Nous Savions

    Pre, pardonne-leur, car ils ne savent ce quils font. Jsus.(Luc 23 : 34)

    Si le meurtrier connaissait lavance le tribut de ladouleur que la vie lui rclamera pour rajuster sadestine, il prfrerait ne pas avoir de bras pour infligerdes coups.

    Si le dtracteur pouvait liminer la crote dombrequi hallucine sa vue, et voir la souffrance qui lattendpour rgler ses comptes avec la vrit, il bloquerait sescordes vocales ou arrterait sa plume pour ne pas selaisser aller des accusations inappropries.

    Si celui qui renonce faire le bien pouvaitapprhender les dangereux cueils que les tnbresdrobent la joie de vivre, il serait heureux dtreretenu aux chanes sanctifiantes des plus lourds devoirs.

    Si lingrat percevait le fiel damertume qui envahira

  • bientt son coeur, il ne commettrait pas lerreur delindiffrence.

    Si lgoste tait inform de la solitude infernale quilattend, il ne se lasserait jamais de pratiquer la fraternitet la coopration.

    Si le glouton pouvait concevoir les dsquilibresauxquels il pousse son corps, anticipant de la sorte samarche vers la mort, il cultiverait constamment lafrugalit et lharmonie.

    Si nous savions combien le rsultat de notremanque de respect aux lois divines est terrible, nous nenous loignerions jamais du droit chemin.

    Pardonne donc celui qui te blesse et te calomnie.

    En vrit, combien se rendent aux suggestionsperturbatrices du mal sans savoir ce quils font !

  • 39La Foi Improductive

    Il en est ainsi de la foi : si elle na pas les uvres, elle estmorte en elle-mme. (Jacques 2 : 17)

    Une foi inefficace est un problme qui mritetoujours beaucoup dattention pour que les disciples delvangile comprennent clairement que lidal le plusnoble, sans le travail qui le matrialise au bnfice detous, sera toujours un magnifique paysage improductif.

    Que dirions-nous dun moteur prcieux quepersonne nutiliserait ? Dune source qui ne couleraitpas pour fertiliser le champ ? Dune lumire qui nerayonnerait pas ?

    Nous pouvons avoir confiance en une graineparticulire, mais si nous ne la plantons pas en quoirsultera notre expectative, sinon en une simple futilit ?Nous pouvons avoir de grands espoirs pour les uvresque les rondins de bois nous fourniront, mais si nous ne

  • nous mettons pas utiliser la scie et le rabot, nouspouvons tre srs que la matire premire ira vers ladsintgration.

    La croyance religieuse est le moyen.

    Lapostolat est la fin.

    La confiance cleste illumine lintelligence pourque laction bnfique stende en improvisant, de toutepart, les bndictions de la paix et de la joie, delexaltation et de la sublimation.

    Celui qui peut recevoir une goutte de rvlationspirituelle au fond de son tre, dmontrant ainsi lamaturit ncessaire la vie suprieure, chercheimmdiatement le type de service qui lui incombe pouruvrer au progrs commun.

    En son essence, la foi est le grain de moutarde delenseignement de Jsus qui, en pleine croissance travers llvation par le travail sans relche, seconvertit en royaume divin o vit lme du croyant.

    Par consquent, garder dans ton cur lextase

  • religieuse sans agir activement pour le dveloppementde la sagesse et de lamour consolid au service de lacharit et de lducation, reviendra conserver dans laterre ardente du sentiment une idole morte, enterreparmi les fleurs inutiles de brillantes promesses.

  • 40Devant Lobjectif

    Pour parvenir, si je puis, la rsurrection dentre les morts. Paul. (Philippiens 3 : 11)

    Nous atteindrons lobjectif que nous avons enjoue :

    Lavare rve de trsors et parvient au coffre-fort.

    Le malfaiteur met souvent du temps planifierlaction perturbatrice, puis commet son dlit.

    Lhabile politicien a soif dautorit, et parvient de hautes fonctions au niveau terrestre.

    La femme imprvoyante, qui passe son temps gaspiller ses motions, entre dans le domainedinquitantes aventures.

    Chaque objectif que nous nous proposonsdatteindre a un prix.

  • Pour senrichir, lusurier perd presque toujours lapaix.

    Pour effectuer linfraction quil projette, ledlinquant rabaisse son nom.

    Pour arriver contrler les choses, lopportunistedfigure souvent la nature de son caractre.

    Pour atteindre des plaisirs fabuleux, la femmeinsense abdique gnralement du droit dtreheureuse.

    Si des injonctions aussi lourdes sont exiges surterre ceux qui cherchent peine des rsultatsinfrieurs, quel tribut sera demand lesprit candidat la gloire de la vie ternelle ?

    Le Matre sur la croix est la rponse tous ceuxqui cherchent la sublimit de la rsurrection.

    En regard de cet objectif, Paul sut le chercher travers les incomprhensions, les coups de fouet, lesafflictions et les lapidations en servant constamment aunom du Seigneur.

  • Si tu dsires ton tour atteindre de tels desseins,concentre tes aspirations sur lobjectif sanctifi, et auprix de courageux efforts, pars la conqute de cetternel trophe.

  • 41Sur la Voie Tortueuse Je ne te laisserai ni ne tabandonnerai. Paul. (Hbreux

    13 : 5)

    La parole du Seigneur ne se rfre pas uniquement la conservation de la vie physique lors de la monteescarpe de lascension.

    Nous avons bien plus besoin du pain de lespritque du pain du corps.

    Au niveau physiologique, si les cellules de toncorps souffrent de la faim et demandent la soupequotidienne, les besoins et les dsirs, les impulsions etles motions de lme provoquent parfois des afflictionsdmesures qui exigent une alimentation spirituelle bienplus soutenue.

    Il est des moments o nos rserves personnellessont profondment puises.

  • Nous manquons dnergie et nos espoirssenvolent, nous laissant apathiques. Lombre sinstalleen nous, comme si une nuit paisse nous enveloppait.

    Comme cela se produit avec la nature sous lecouvert de la nuit, bien que nous gardions des sourcesde comprhension et des fleurs de bonne volont dansla vaste tendue de notre pays intrieur, tout semblevoil par le brouillard de nos inquitudes.

    Cependant, l encore, le Tout-Misricordieux nenous relgue pas compltement lobscurit de nosindcisions et de nos dceptions. Tout comme il faitbriller les toiles fulgurantes dans les cieux, laissantentrevoir les chemins constells du firmament auvoyageur perdu dans le monde, il allume dans le ciel denos idaux de nouvelles convictions et des aspirationsplus leves pour que notre esprit ne se perde pas enchemin vers la vie ternelle.

    Je ne te laisserai ni ne tabandonnerai promet la bont divine.

    Que ce soit dans la solitude ou dans labandon.

  • La Providence cleste reste en veil...

    Gardons donc la certitude rconfortante que lecalme vient toujours aprs la tempte et quil nest pasde nuit sans aube.

  • 42Pour un Temps

    Aimant mieux tre maltrait avec le peuple de Dieu quedavoir pour un temps la jouissance du pch. Paul.

    (Hbreux 11 : 25)

    Dans ce passage, Paul se rapporte lattitude deMose qui sabstient de profiter quelque temps dessplendeurs de la demeure du pharaon pour seconsacrer la libration de compagnons captifs encrant une image sublime pour dfinir la position delesprit incarn sur terre.

    Durant un temps , ladministrateur gre lesintrts du peuple.

    Pendant un certain temps , le serviteur obit entant que subalterne.

    Pour un temps , lusurier dtient la richesse.

    Pendant quelque temps , le malheureux souffrede privations.

  • Ah ! Si lhomme connaissait la brivet des joursdont il dispose sur la terre ! Sil voyait la limite desressources sur lesquelles il peut compter dans les antresde la chair o il sagite...

    Certes, une telle perception, face lternit, ildonnerait de nouveaux desseins loccasion bnie,prcieuse et rapide, qui lui a t accorde dans lemonde.

    Tout encourage ou afflige la crature terrestre,mais pour un temps seulement.

    Toutefois, ils sont nombreux profiter de cettepetite fraction dheures pour se compliquer la viependant de nombreuses annes.

    Il est indispensable daligner notre cerveau etnotre cur lexemple de ceux qui ont su glorifier leurpassage rapide sur le chemin commun.

    Afin de nous laisser la lgislation justicire, Mosene sarrta pas un temps pour jouir de lambiancepharaonique.

  • Ne serait-ce que pour un instant , Jsus ne sepermit pas de ragir face la cruaut de ceux qui leperscutaient pour nous enseigner le secret divin de laCroix par la rsurrection ternelle.

    Aprs avoir rencontr le Matre aux portes deDamas, Paul ne se reposa pas un seul instant pournous lguer son exemple de travail et de foi ardente.

    Mon ami, o que tu sois, noublie pas que tu nesl que pour un temps . Reste modr dans la joie etrsigne-toi dans la tristesse, travaille sans relche lagrandeur du bien, car cest en dmontrant le peu ,que tu iras vers un plus de bonheur ou desouffrance.

  • 43Langage

    Une parole saine, irrprochable, afin que ladversaire soitconfus, nayant aucun mal dire de nous. Paul. (Tite 2 : 8)

    Grce au langage, lhomme aide ou refuse daider.

    Pourtant, mme si nos curs restent perturbs parles problmes, il nest pas recommand que nos proposenvers les autres deviennent sombres ou dsquilibrs.

    Chacun est une nigme, tout tre est fait de besoinet de douleur, et il nest pas juste daugmenter lesafflictions de notre voisin du poids de nosproccupations.

    Extrioriser sa plainte dcourage, la parole amrefustige, la remarque du mdisant confond...

    En adoptant une mauvaise conduite face auxerreurs dautrui, nous nous loignons de la vrit.

    En nous exprimant verbalement de faon indigne,

  • nous repoussons la bndiction de lamour qui nousremplirait du plaisir de vivre.

    Ayons le courage ncessaire dliminer de notrepropre chef nos sentiments et nos dsirs incontrls.

    La parole est le canal du moi .

    Par notre expression orale, nos passions explosentet nos vertus augmentent.

    Chaque fois que nous nous exprimons oralement,nous envoyons des forces qui dtruisent ou difient, quidgradent ou restaurent, qui blessent ou apaisent.

    Le langage, notre avis, est constitu de troislments essentiels : lexpression, la manire et la voix.

    Si nous nexprimons pas notre phrase clairement,si nous namliorons pas nos manires et si nousnduquons pas notre voix conformment auxsituations, nous sommes susceptibles de perdre nosmeilleures possibilits damlioration, de comprhensionet dlvation.

  • Paul de Tarse fournit la juste mthode auxapprentis de lvangile.

    Ni un langage trop doux, ou amer lexcs ; pastrop affable pour repousser la confiance, ni pre oucassant pour rompre la sympathie, mais une parolesaine, irrprochable, afin que ladversaire soitconfus, nayant aucun mal dire de nous .

  • 44Ayons la Foi

    je vais vous prparer une place. Jsus. (Jean 14 : 2)

    Le Matre savait que tant que le royaume divin surla terre serait en construction, ceux quilaccompagnaient vivraient dans la condition dedsajusts, travailler au progrs de toutes lescratures, mais sans une place correspondant auxnobles idaux quils accumulaient.

    De fait, de toute part, le fidle chrtien reoitrarement le respect qui lui est d.

    Presque toujours en dsaccord avec lacommunaut environnante qui nest pas encorecompltement christianise, il souffre de lopinionimpitoyable dun grand nombre.

    Sil sexerce lhumilit, il est pris pour un lche.

    Sil adopte une vie simple, il est accus de laisser-

  • aller.

    Sil cherche tre bon, on le prend pour unimbcile.

    Sil se conduit dignement, il est trait dorgueilleux.

    Sil obit quand cest juste, on le considre servilede caractre.

    Sil dmontre de la tolrance, il est jugincomptent.

    Sil ragit nergiquement, on le dit cruel.

    Sil travaille avec dvouement, cest interprtcomme de la fiert.

    Sil cherche samliorer en assumant desresponsabilits dans un effort intense pour accomplir debonnes uvres ou transmettre des parolesconsolatrices, on dit quil simule.

    Sil veut aider son prochain en se rapprochant dela foule avec des gestes de gnrosit spontane, trssouvent, on le dclare gocentrique et opportuniste,

  • lcoute de ses propres intrts.

    Malgr tous ces conflits, agissons et servons sansrelche au nom du Seigneur.

    Reconnaissant que le domicile de ses disciplesnest pas en ce monde, Jsus promit de leur prparerune place dans la vie ternelle.

    Continuons donc travailler en multipliant nosefforts pour semer le bien, comme des serviteurstemporairement loigns de leur vrai foyer.

    Il y a plusieurs demeures dans la maison demon Pre.

    Et devant nous, le Christ ne cesse de servir.

    Ayons la foi.

  • 45Ce Nest Quainsi

    Cest la gloire de mon Pre, que vous rapportiez beaucoup defruit, et que vous deveniez mes disciples. Jsus. (Jean

    15 : 8)

    Dans nos afflictions, le Pre est invoqu.

    Dans nos joies, il est ador.

    Lors des nuits orageuses, il est toujours attenduavec anxit.

    Les jours de fte, il est solennellement rvr.

    Lou par ses fils qui le reconnaissent et oubli parles ingrats, le Pre donne toujours en rpandant lesbndictions de sa bont infinie parmi les bons et lesmauvais, les justes et les injustes.

    Il apprend au ver ramper, larbuste sedvelopper et lhomme raisonner.

    Personne ne doute de lexpectative du Seigneur

  • suprme notre gard. Dexistence en existence, ilnous aide grandir et le servir, pour quun jour, nousintgrions victorieux son amour divin, et puissions leglorifier.

    Cependant, nous narriverons jamais un tel tat,si ce nest par le biais des milliers de modes decolorations clatantes de nos sentiments et de nosraisonnements.

    Nos idaux suprieurs sont indispensables, et aufond ils ressemblent aux fleurs les plus belles et les plusparfumes de larbre. Notre culture est sans douteessentielle, et dans son essence, elle constitue la forcedu tronc respectable. Nos aspirations leves sontprcieuses et ncessaires, ce sont des feuilles vivanteset prometteuses.

    La rcolte requiert toutes ces exigences.

    La mme chose se produit dans le domaine delme.

    On ne peut glorifier le Pre quen nous ouvrant

  • ses dcrets damour universel, en produisant pour lebien ternel.

    Cest pour cela que le Matre a t clair dans sadclaration.

    Que notre activit dans la vie produise enabondance les fruits de la paix et de la sagesse, delamour et de lesprance, de la foi et de la joie, de lajustice et de la misricorde, du travail personnel digne etconstant, car seulement ainsi nous glorifierons leSeigneur, et cette condition peine nous serons lesdisciples du Matre crucifi et ressuscit.

  • 46Sur la Croix

    Il a sauv les autres, et il ne peut se sauver lui-mme. (Matthieu 27 : 42)

    Oui, il en sauva de nombreux...

    Il rpandit lamour et la vrit, la paix et la lumire,il releva les malades, et ressuscita les morts.

    Pourtant, ils lui levrent une croix entre desvoleurs.

    En vrit, pour celui qui stait tant exalt, pourcelui qui avait atteint le sommet, suggrant indirectementsa condition de Rdempteur et de roi, la chute futspectaculaire...

    Ctait le Prince de la Paix et il tait vaincu par laguerre des intrts infrieurs.

    Ctait le Sauveur et il ne se sauva pas.

  • Ctait le juste et il eut supporter la suprmeinjustice.

    Le Seigneur gisait flagell et vaincu.

    Pour le consensus humain, il sagissait duneterrible perte.

    Il tait tomb, mais sur la croix.

    En sang, mais debout.

    Supplici, mais les bras ouverts.

    Relgu la souffrance, mais suspendu sur terre.

    Entour de haine et de sarcasme, mais le coeurtransport damour.

    Il tomba, humili et oubli, mais le lendemain, iltransformait sa douleur en gloire divine. Ce front pteuxde sang qui pendait sur la croix resurgissait la lumiredu jour, au parfum dun jardin.

    La sombre dfaite se convertissait en une brillantevictoire. Le bois humiliant de la croix se couvrait de

  • clarts clestes pour la terre entire.

    Il en est de mme dans lentourage de nos vies.

    Ne perds pas lquilibre face au triomphe facile oudevant laurole insignifiante des crucificateurs. Chaquefois que les circonstances tobligent modifier le coursde ta vie, choisis de te sacrifier en transformant tadouleur en aide pour le plus grand nombre, car tousceux qui reoivent la croix pour leurs semblablesdcouvrent le chemin de la rsurrection ternelle.

  • 47Autolibration

    car nous navons rien apport dans le monde, et il estvident que nous nen pouvons rien emporter. Paul. (1

    Timothe 6 : 7)

    Si tu dsires manciper ton me de lempriseobscure de ton moi , commence ton coursdautolibration, apprends vivre comme si tupossdais tout, sans rien avoir , avec tout le mondeet sans personne .

    Si tu es sur terre en tant que plerin ncessiteux dechaleur et de secours, et si tu sais que tu la quitterasseul, rsigne-toi vivre avec toi-mme, au service detous, afin de progresser spirituellement pourlimmortalit.

    Souviens-toi que selon les lois qui rgissent lesdestines, sa manire, chaque crature est ou seradans la solitude pour acqurir la science delautodpassement.

  • Consacre-toi au bien, non seulement pour tonbien, mais par amour au propre bien.

    Celui qui connat sa petitesse devant linfini de lavie est vraiment grand.

    Ne timpose pas dlibrment, car tu fais fuir lasympathie ; ne dispense pas le concours dautrui pourexcuter ta tche.

    Ne pense jamais que ta douleur est plus grandeque celle de ton voisin ou que les situations, qui sont ton got, plaisent aussi ceux qui te suivent. Ce quitencourage peut en effrayer un grand nombre, etlobjet de ta joie peut tre un poison pour ton frre.

    Par-dessus tout combat ta tendance lasusceptibilit personnelle avec la mme persvranceque tu emploies garder propre le lit o tu te reposes.Quantit doffenses sont un poids inutile pour le coeur.Se souvenir des sarcasmes et des insultes des autres,cela ne revient-il pas cultiver les pines dautrui dansnotre propre demeure ?

  • chaque jour qui commence, dissipe ce quiassombrit ton esprit et va de lavant, certain que nousrglerons tous nos comptes avec Celui qui nous aaccord la vie et non avec les hommes qui la bradent.

    Laisse la ralit aider ta vision et tu trouveras lajoie divine de lange anonyme qui se confon


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