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DOSSIER DE PRESSE
Visite de Florence Parly, ministre des Armées à la Force océanique stratégique (FOST)
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Brest, le jeudi 21 septembre 2017 ----
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Délégation à l’information et à la Communication de Défense
Centre de presse Tél : 09 88 67 33 33
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SOMMAIRE DU DOSSIER DE PRESSE
PROGRAMME DE LA MINISTRE DES ARMÉES ................................................................................... 3
LES FONDAMENTAUX DE LA DISSUASION FRANCAISE ................................................................. 4
LA FORCE OCÉANIQUE STRATÉGIQUE (FOST) .................................................................................. 6
LA BASE OPÉRATIONNELLE DE L’ILE LONGUE ................................................................................ 9
LE SOUS-MARIN NUCLÉAIRE LANCEUR D’ENGINS LE TERRIBLE ............................................. 11
M51 : MISSILE NOUVELLE GÉNÉRATION .......................................................................................... 13
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PROGRAMME DE LA MINISTRE DES ARMÉES MATINEE : VISITE DE LA BASE OPERATIONNELLE DE L’ILE LONGUE - Accueil sur la base opérationnelle de l’Ile Longue de la ministre par l’amiral commandant les
forces sous-marines et la force océanique stratégique et le commandant de l’Ile Longue.
- Visite du Centre opérationnel de protection de l’Ile Longue : rôle de l’Ile Longue, protection, rencontre avec présence des fusiliers marins et des gendarmes maritimes assurant la sécurité du site.
- Présentation « missile M51 » en présence personnel de la DGA (direction générale de l’armement) et personnel du CEA (commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives).
- Présentation « maintien en condition opérationnelle des SNLE et des infrastructures » en présence du personnel des maîtrises d’ouvrage (SSF – service du soutien de la flotte / SID – service des infrastructures de la défense ) et des maîtrises d’œuvre principales (Naval Group et Ariane Group).
APRES-MIDI : EMBARQUEMENT SUR SNLE - Hélitreuillage de la ministre à bord du Terrible. Accueil de la ministre des Armées par le
commandant.
- Visite du sous-marin, rencontre avec l’équipage et participation à une simulation de tir de missile stratégique.
- Hélitreuillage par hélicoptère Caïman de la ministre des Armées et de la délégation.
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LES FONDAMENTAUX DE LA DISSUASION FRANCAISE La dissuasion nucléaire a pour but d’empêcher tout Etat de porter atteinte aux « intérêts vitaux » de la France, par la perspective certaine d’une riposte aux conséquences inacceptables pour lui. Elle nous permet aussi de préserver notre liberté d’action en toutes circonstances, en écartant toute menace de chantage qui viserait à nous paralyser dans l’exercice de nos responsabilités internationales. Strictement défensive, elle ne vise aucun pays en particulier, et ne serait utilisée que dans des situations extrêmes de légitime défense. C’est une stratégie de nature politique. La France ne conçoit pas l’arme nucléaire comme un moyen de bataille ; ce n’est pas une arme tactique. L’adversaire potentiel doit être assuré que la France a la volonté et la capacité d’employer l’arme nucléaire, afin que cet emploi ne soit jamais nécessaire. Cette crédibilité de la dissuasion dans l’esprit des adversaires potentiels repose sur : - la nature même de l’arme nucléaire, et ses effets connus ; - la détermination du Président de la République, qui se traduit en particulier par le maintien
d’une posture permanente et un niveau d’entraînement optimal des forces mettant en œuvre la dissuasion ;
- la crédibilité opérationnelle des moyens et vecteurs de la dissuasion, des moyens de transmission de l’ordre du Président, vis-à-vis de toute attaque adverse ou des défenses anti-missiles ou anti-aériennes des pays dissuadés ;
- le contrôle gouvernemental, qui garantit que les armes nucléaires ne peuvent être lancées que sur ordre du Président, et sur les objectifs qu’il a validés.
Elle repose sur l’indépendance :
- du décideur : constitutionnellement, le Président est le seul à décider ; l’appréciation du niveau d’agression qui justifierait une riposte lui revient en propre, l’ordre est transmis directement aux forces ;
- de l’outil de dissuasion : les armes nucléaires et les outils dédiés à la dissuasion sont conçus et élaborés par l’industrie nationale, les éléments opérationnels de la dissuasion sont purement nationaux et très secrets.
L’absence de définition du niveau d’agression qui entraînerait une riposte nucléaire évite les calculs d’un agresseur potentiel ; c’est ce qu’on appelle l’indétermination des intérêts vitaux. De même, la nature des dommages « inacceptables » reste floue, le Président décidant de la planification nucléaire en vertu du principe dit de stricte suffisance ; nos forces nucléaires sont capables d’infliger ces dommages inacceptables à tout agresseur potentiel sur ses centres de pouvoir, c’est à dire ses centres névralgiques, politiques, économiques et militaires. Enfin, les intérêts vitaux de la France étant par nature liés à ceux de l’Europe, la dissuasion française contribue de facto à celle de l’Europe.
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Concrètement, servie par tout un tissu industriel et économique, la mise en œuvre de la dissuasion repose sur des femmes et des hommes au sein des armées et en particulier sur :
- la Force Océanique Stratégique (FOST), constituée de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins basés à l’Île Longue, près de Brest, dont un au moins est en patrouille en permanence, quasi-invulnérable et prêt à lancer ses 16 missiles balistiques (M51) si le Président l’ordonne ;
- les Forces aériennes stratégiques (FAS), qui comprennent deux escadrons, soit une cinquantaine de Rafale et Mirage-2000, capables sous un préavis adaptable de constituer des raids nucléaires avec des ravitailleurs C135 et de tirer le missile Air-Sol Moyenne Portée Amélioré (AMSPA). La « Force Aéronavale Nucléaire » (FANu) peut également lancer un raid nucléaire depuis le porte-avions lorsqu’il est à la mer ;
- un système de transmissions des ordres présidentiels vers les sous-marins, les bases et les aéronefs extrêmement performant et résilient.
La dissuasion représente 12% du budget de la défense en 2017 (3,9 Md€), 22% de la part des crédits d’équipements, correspondant à 0,17% du PIB. L’enjeu des prochaines années, après une période surtout consacrée à la consolidation des capacités, est la reprise du renouvellement des outils de la dissuasion. Au sein d’un budget de la défense atteignant 2% du PIB d’ici 2025, il s’agira de réussir à tenir les délais, les coûts et les performances des grands programmes, à savoir chronologiquement : la mise en service des MRTT, l’achèvement de la rénovation à mi vie de l’ASMPA et la mise en service du M51.3 à partir de 2025 …tout en préparant les successeurs de ces systèmes : incrément suivant du missile balistique (M51.4), SNLE de 3ème génération et système Air-Sol Nucléaire de 4ième génération (ASN4G).
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LA FORCE OCÉANIQUE STRATÉGIQUE (FOST)
La Force océanique stratégique assure depuis 45 ans la permanence à la mer d’au moins un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE).
1. Missions 1.1. Dissuasion nucléaire.
La FOST participe à la permanence de la tenue de la posture ordonnée par le Président de la République.
La permanence à la mer et l’invulnérabilité des SNLE (Le Triomphant, Le Vigilant, Le Téméraire, Le Terrible) garantissent en tout temps une capacité de frappe nucléaire, contribuant ainsi à la crédibilité de notre outil de dissuasion.
Les atouts de cette composante sont l’invulnérabilité, la discrétion et la totale autonomie du SNLE en patrouille, la pénétration balistique, la longue portée et la frappe massive.
1.2. Missions concourantes.
D’autres moyens de la Marine (frégates, avions de patrouille maritime, hélicoptères embarqués, sous-marins nucléaires d’attaque, chasseurs de mines…) concourrent à la mission de dissuasion, en conduisant des opérations de sûreté, de soutien et d’accompagnement au profit de la force océanique stratégique.
2. Moyens 2.1. Moyens de commandement et de transmissions.
Pour exercer ses responsabilités organiques et opérationnelles, l’amiral commandant la FOST, actuellement le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, dispose des moyens suivants :
- un état-major resserré à Brest, qui lui permet de mettre en condition opérationnelle les moyens à sa disposition ;
- un centre des opérations (COFOST) à Brest (COFOST de secours à Lyon Mont Verdun) qui assure le suivi permanent des moyens, la planification et la conduite des missions. Ces centres garantissent la permanence de la mission de dissuasion et la capacité de réaliser une montée en puissance immédiate selon la posture définie par le Président de la République ;
- des moyens de transmissions protégés, durcis et redondants, les Centres de Transmission de la Marine (CTM) sont chargés de relayer l’ordre présidentiel mais également les données nécessaires au SNLE pour conduire leurs patrouilles. Ils sont implantés sur 4 sites en France : Rosnay, Sainte Assise, Kerlouan, La Régine.
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2.2. Unités opérationnelles.
- tous les SNLE actuellement dans le cycle opérationnel sont adaptés pour embarquer le missile M51 ;
- la base opérationnelle de l’Ile Longue est dédiée à l’accueil et au soutien des SNLE. Les infrastructures de l’Ile Longue ont été modernisées en 2010 pour accueillir le missile M51. En plus du soutien des SNLE, l’Ile Longue assure l’assemblage et la maintenance des têtes nucléaires et des missiles ;
- l'escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, qui assure la disponibilité du personnel (entraînement/qualification des équipages) et du matériel (entretien des sous-marins).
3. La FOST en chiffres - 1650 personnes auxquelles s’ajoutent 860 personnels affectés à la protection et à la sécurité des
sites (fusiliers marins, gendarmes maritimes, marins pompiers). Pour mémoire, les 6 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), comme d’autres unités de la marine (frégates anti-sous-marines, avions de patrouille maritime, hélicoptère anti-sous-marins…) participent également pleinement au soutien de la dissuasion ;
- 13 unités sur 6 emprises ; - 25 métiers différents représentant 80 qualifications, une école de navigation sous-marine pour la
formation et l’entraînement à terre ; - l’âge moyen du personnel embarqué est de 30 ans ; - 494 patrouilles se sont déroulées, de manière ininterrompue, soit environ 37 000 jours sous la
mer pour l’ensemble des équipages de SNLE qui se sont succédés.
4. Le FOST en mutation Le programme d’ensemble Cœlacanthe fédère l’ensemble des programmes concourant à l’étude et à la réalisation des systèmes nécessaires à la mission de dissuasion nucléaire assurée par la force océanique stratégique (FOST) de la Marine nationale.
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Ce programme, conduit par la direction générale de l’armement, comprend également les missiles nucléaires, les têtes nucléaires, les moyens de transmission adaptés aux sous-marins en immersion et les infrastructures opérationnelles de l’Île Longue.
Le programme Cœlacanthe a aujourd’hui pour objectif la mise en œuvre des études devant mener à la construction des successeurs des SNLE de type Triomphant, les SNLE de troisième génération.
Implantation géographique des sites de stationnement des unités de la FOST
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LA BASE OPÉRATIONNELLE DE L’ILE LONGUE
1. Une mission : le départ à l’heure des SNLE Inaugurée en janvier 1970, créée de toute pièce sous l’impulsion du général de Gaulle, la base opérationnelle de l’Ile Longue regroupe les sites géographiques de l’Ile Longue et la pyrotechnie de Guenvenez. Unité opérationnelle assurant 24 heures sur 24 sa mission au service de la dissuasion, l’Ile Longue assume les responsabilités de :
- fournir au sous-marin sa dotation en missiles stratégiques ; - fournir au sous-marin un espace adapté à son stationnement et à sa maintenance ; - fournir au sous-marin un espace protégé ; - soutenir son équipage.
Fondée sur le pilier de la dissuasion qu’est la permanence, l’Ile Longue a pour mission principale d’accueillir et d’assurer le maintien en condition opérationnelle des SNLE de type Triomphant afin de garantir leur départ en patrouille à l’heure et avec leur dotation de missiles.
2. Un complexe industriel et militaire unique Placée sous les ordres du capitaine de vaisseau Mikaël Buhé, la base opérationnelle de l’Ile Longue concentre sur un espace restreint (1.5 km²) des activités de haut niveau technologique et de natures très différentes réalisées par des acteurs étatiques et près de 280 entreprises.
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1000 militaires et 1500 civils travaillent ainsi chaque jour sur les installations de pyrotechnie classique et nucléaire, sur l’entretien lourd des SNLE et de leurs chaufferies, sur les infrastructures de la base, mais aussi sur la coordination de toutes ces activités afin d’en garantir la sécurité industrielle, pyrotechnique et nucléaire.
Enjeu majeur sur ce site sensible, la protection contre toutes sortes de menaces est assurée par 260 fusiliers marins et 120 gendarmes maritimes Tous acteurs de la dissuasion, ils font de l’Ile Longue, l’outil indispensable à la réalisation du contrat opérationnel que remplit la FOST depuis plus de 40 ans.
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LE SOUS-MARIN NUCLÉAIRE LANCEUR D’ENGINS LE TERRIBLE
1. Le sous-marin Les SNLE remplissent exclusivement la mission de dissuasion nucléaire. La présence permanente d'un SNLE en patrouille, de deux si nécessaire, garantit à chaque instant la possibilité d'exécuter une frappe nucléaire qui serait ordonnée par le Président de la République.
Dernier sous-marin du type Le Triomphant, le SNLE Le Terrible a été admis au service actif le 27 septembre 2010. Il a été le premier SNLE à être équipé d’un système de navigation plus moderne, d’un nouveau système de combat tactique (SYCOBS), dont l’essentiel est commun avec celui du futur sous-marin nucléaire d’attaque de type Suffren, d’un système de conduite des installations (chaufferie, machine, usine électrique, pilotage) entièrement numérisé et surtout du système d’arme de dissuasion dans sa nouvelle version M51.
Principales caractéristiques techniques :
- sous-marin à propulsion nucléaire de 138 mètres de long et 14 120 tonnes de déplacement en plongée ;
- porteur de 16 missiles stratégiques M51 ; - son invulnérabilité à la mer est assurée par :
o l’optimisation de sa discrétion acoustique ; o la qualité de son système de détection sous-marine et la fiabilité de ses moyens de
transmissions ; o l’endurance et l’ergonomie qui lui permettent de rester plusieurs mois en plongée.
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2. L’équipage L’équipage est composé de 113 marins dont 16 officiers, 87 officiers mariniers et 10 quartiers-maîtres et matelots. Leur moyenne d’âge est de 30 ans, le plus âgé a 53 ans et le plus jeune 20 ans.
Ces marins exercent à bord plus de quarante métiers différents, allant de l’ingénieur atomicien au boulanger en passant par le médecin et le veilleur sonar.
Comme tous les autres équipages de SNLE, celui du Terrible est aujourd’hui composé exclusivement d’hommes. A compter de septembre 2017, des femmes intégreront l’équipage d’un SNLE afin d’y mener une expérimentation qui devrait mener à l’ouverture des SNLE aux officiers féminins.
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M51 : MISSILE NOUVELLE GÉNÉRATION
Le programme M51 fait partie du programme d’ensemble Cœlacanthe qui a en charge la réalisation du système stratégique océanique de dissuasion. Le M51 a été mis en service le 27 septembre 2010 à bord du SNLE Le Terrible. Les SNLE Le Vigilant et Le Triomphant ont été adaptés au missile M51 et le Téméraire a commencé fin 2016 ses travaux d’adaptation pour recevoir également le M51. Les travaux s’achèveront en 2019.
Le M51 permet une amélioration significative de la portée et de la précision, tout en offrant une souplesse plus grande de mise en œuvre. Ce nouveau vecteur spatial de plus de 50 tonnes a une portée intercontinentale après avoir assuré un vol pouvant dépasser 1000 km d'altitude. Ces améliorations mettent à sa portée plus de 90% des terres émergées.
1. Historique La composante sous-marine est entrée en service en 1971, avec l’embarquement du 1er système de missiles mer-sol balistique stratégique (MSBS) M1 à bord du Redoutable, SNLE de 1ère génération.
Après les missiles M1, M2 et M20, c’est au tour du système de missiles M4 d’assurer la permanence de la dissuasion à partir de 1985. D’une portée nettement accrue, il emporte plusieurs têtes nucléaires.
Doté d’une nouvelle charge utile militaire, il devient M45 en 1996, il équipe en missiles balistiques les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins type Le Triomphant.
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Le Président de la République a souhaité disposer d’une capacité de dissuasion comportant de facto une augmentation de portée du missile. En conséquence, le missile M45 se devait d’être remplacé par un missile plus puissant à portée intercontinentale. C’est pourquoi, après des études préliminaires entre 1992 et 1996, le nouveau missile M51 a été défini puis lancé en développement à partir de 1996.
2. Coût Le développement du missile et du système de mise en œuvre à la base opérationnelle de l’Ile Longue aura coûté de l’ordre de 6,5 milliards d’euros. Le coût de réalisation des lots de M51 destinés aux SNLE est de l’ordre de 3 milliards d’euros.
Le Téméraire entre au bassin à Brest en vue de son adaptation au M51
La modernisation de la composante océanique de la dissuasion s'inscrit dans un processus continu. Ainsi, le missile intercontinental M51, opérationnel depuis 2010, équipe aujourd’hui trois des quatre SNLE. La modernisation des SNLE est planifiée pour 2033 avec l'arrivée du SNLE de troisième génération.