rubis et saphir
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Rubis et Saphir
G. Barmarin
EFPME - Gérard Barmarin 1
Les 2 faces du corindon: Al2O3
Le Rubis
…Rouge sang
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le Saphir
Le meilleur du bleu…
saphir de Madagascar de 2,13 ct (10,6mm x 6,1 mm)
EFPME - Gérard Barmarin
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Principales caractéristiques des Corindons
Couleur Pratiquement toutes les couleurs (allochromatique)
Habitus cristallin Bipyramide hexagonale, prisme hexagonal, déformation en tonnelet
Système cristallin Rhomboédrique (Hexagonal)
Clivage Indistinct
Fracture Conchoïdale à inégale
Dureté sur l’échelle de Moh’s 9
Eclat Vitreux à sub-adamantin (entre le verre et le diamant)
Couleur du trait blanc
Poids spécifique 4
Propriétés optiques Biréfringent uniaxe négatif
Indice de réfraction
Dispersion
ne = 1;759 à 1.761
no = 1,767 à 1,770
Faible: 0,018
Biréfringence Anisotrope, 0,008 à 0,009
Pléochroïsme Modéré à fort
Variation de l’Indice de réfraction en fonction de la direction
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Structure cristalline des Corindons
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La structure dite "corindon"
peut se bâtir à partir
d'octaèdres MO6 partageant 3
de leurs arêtes pour former un
feuillet de formule MO3 (à
gauche sur la figure).
En empilant ces feuillets l'un
sur l'autre par partage des
faces de certains octaèdres
(bas de la figure), on fait
disparaître les trous présents
dans chaque feuillet (droite de
la figure).
Le métal trivalent M peut être de nature très variable: aluminium (Al), titane (Ti),
vanadium (V), chrome (Cr), fer (Fe), gallium (Ga)... Le corindon lui-même
correspond au cas où M = Al.
L’Hématite
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L'hématite Fe2O3 possède une structure très similaire à celle du corindon, sauf
que le fer remplace l'aluminium.
Pendant la taille, l'hématite colore en rouge l'eau de refroidissement, d'où son
nom (du grec haima-atos, sang). (Attention, en anglais, le nom bloodstone
désigne l'héliotrope ou jaspe sanguin et non l'hématite).
Les cristaux d'hématite étincelants sont parfois appelés fer spéculaire (du
latin speculum qui signifie miroir), car on les utilisaient en effet comme miroirs
dans l'antiquité.
L’Hématite
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L'hématite est assez tendre (dureté 5,5 à 6,5) et lourde (densité 4,9 à 5,3)
Elle a un éclat métallique de couleur noire et est opaque
Elle est surtout utilisée dans les bijoux de fantaisie et bon marché
Couleur du trait sur un
carreau de céramique:
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Cristaux naturels
Les Corindons
Cristaux naturels
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Cristal de saphir,14 x 4 x 3 mm.
Central Highland Belt, près de Ratnapura,
Sri Lanka (Ceylan)
Les corindons
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Corindon var. rubis et zoïsite verte (Tanzanie)
Les Corindons
Corindon utilisé comme abrasif
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Gisement du Cap Emeri, Ile de Naxos, Grèce, exploité depuis 2000 ans.
Dans les bandes abrasives,
le corindon est parfois
remplacé par du grenat ou
du quartz (moins durs)
Les Corindons
• Les RubisLorsque le corindon contient l'ion chrome Cr3+, on obtient le rubis avec sa couleur rougefoncée avec parfois un léger éclat indigo.
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• Les SaphirsLes saphirs jaunes sont des corindons qui contiennent l'ion Fe3+. Lorsque le corindon contient à la fois des ions Fe2+ - Ti4+ ou des ions Fe2+ - Fe3+ on obtient les magnifiques saphirs bleus. Enfin les saphirs verts sont obtenus en mélangeant le bleu et le jaune (Fe2+ - Ti4+ - Fe3+)
La couleur du RubisLorsque le corindon contient l'ion chrome Cr3+, on obtient le rubis de couleur rouge foncé avec un léger éclat indigo. Pourquoi? Parce que l'ion Cr3+ se caractérise par un nombre impair d'électrons (3) qui en présence de six atomes d'oxygène placés au sommet d'un octaèdre donne l'échelle d'énergie suivante:
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Le jaune et le vert étant absorbés
(pemière transition 4A2 -> 4T2), les
couleurs adjacentes orange et bleu
se compensent. Comme le violet
est aussi absorbé par la deuxième
excitation (4A2 -> 4T1), ne passent
que le rouge et l'indigo qui donne
cette couleur rouge violacée au
rubis.
Chaque niveau d'énergie reçoit une étiquette (symboles de gauche) qui décrit de manière précise ses
symétries spatio-temporelles. Le nombre en haut à gauche est extrêmement important car il donne le
nombre d'électrons n qui ne sont pas groupés par paires et donc susceptibles d'être excités par la lumière
visible. Ce nombre est toujours égal à n + 1. Dans le cas de l'ion Cr3+ , n = 3 (3 électrons non appareillés)
ou 1 (2 électrons appareillés et 1 célibataire) et l'exposant peut donc prendre les valeurs 4 ou 2. La
lumière de par sa nature électromagnétique préfère laisser cet exposant invariant lors de toute excitation.
En conséquence, le rouge ne sera pas absorbé (4 -> 2) tandis que le vert-jaune et le violet
le seront fortement (4 -> 4) comme le montres le spectre ci-dessus à droite
Fluorescence du RubisLe petit pic à 695 nm est dû à la transition 4A2 -> 2E. Sa très faible intensité par rapport aux deux autres montre la préférence qu'a la lumière de ne pas changer la valeur du spin.
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Une fois excité, l'électron doit évidemment redescendre vers son niveau d'origine. Pour cela beaucoup
de chemins s'offrent à lui, la plupart impliquant l'émission de rayonnements infra-rouge (chaleur) par
couplage avec les vibrations du réseau atomique (phonons). Suite à cette désexcitation thermique, il y
a de fortes chances pour que l’électron se retrouve in fine sur le niveau 2E.
Arrivé là, il va être très ennuyé, car la limite supérieure d'énergie pour les phénomènes de vibration est
de l'ordre de 1 eV. Or le fossé à franchir est de 1,8 eV, valeur beaucoup trop grande pour être
transférée à un phonon du réseau. La seule façon de descendre est donc d'émettre un photon de
couleur rouge (fluorescence), processus forcément très lent car il faudra d'abord dissocier une paire
électronique pour retrouver l'exposant 4, véritable passeport pour la redescente.
Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour produire ce que les physiciens nomment l'effet "LASER"
(acronyme basée sur la phrase anglaise "Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation"). En
effet comme la redescente 2E -> 4A2 est impossible thermiquement et très lente optiquement, on va
pouvoir, par « pompage optique », avoir beaucoup d'électrons de type 2E hauts en énergie et très peu
de type 4A2. Au bout d'un certain temps, les électrons finiront bien par redescendre, et émettrons tous
exactement la même longueur d'onde au même moment. En conséquence, partant d'un lumière
polychromatique, on récupère grâce à l'échelle d'énergie très particulière du rubis, une radiation rouge
extrêmement cohérente en phase et en énergie.
Sources: http://semsci.u-strasbg.fr/corindon.htm
Fluorescence du Rubis
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http://www.gemresearch.ch/news/Tanzania/Tanzania.htm
Sous une excitation ultraviolette, le
corindon s’il contient du Cr3+ devient
fluorescent, c’est-à-dire qu’il émet une
lumière sans être chauffé. Le Cr3+ donne
une couleur rouge typique.
La présence de fer diminue la fluorescence.
Tous les rubis n’ont donc pas la même
intensité de fluorescence.
La couleur du SaphirCe sont le fer et le titane qui sont responsables de la coloration bleue du saphir. En effet les ions Fe2+ et Ti4+peuvent venir se substituer aux ions Al3+. Si les deux ions sont assez proches, la lumière peut très bien prendre un électron sur le fer pour le mettre sur le titane formant deux ions Fe3+ et Ti3+ (bande d'intervalence). Ce mécanisme fonctionne également avec la paire Fe2+- Fe3+ qui devient Fe3+- Fe2+ après transfert de l'électron. Cette bande d'absorption est très large puisqu'elle s'étend très loin dans l'infra-rouge:
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Elle « mange » tout le rouge, l'orange et le jaune
de la lumière visible. Les petites bandes
pointues à gauche sont dûes aux transitions
interdites 6A1g -> 4T2g (indigo ~ 450 nm) et6A1g -> 4A1g,
4Eg (U.V. < 400 nm) caractéristiques
d'un système à 5 électrons non appareillés
comme on le trouve dans l'ion Fe3+. Sur la roue
des couleurs on constate qu'avec le rouge,
l'orange, le jaune et l'indigo arrêtés, le violet et le
vert vont se compenser, pour révèler la couleur
bleue si caractéristique des saphirs.
S'il n'y pas d'ions Ti4+ dans le réseau corindon, la grande bande large disparait et il ne
reste que l'absorption due aux ions Fe3+ (6A1g ->4T2g et 6A1g -> 4A1g,4Eg) qui mange
essentiellement le violet et l'indigo. La roue des couleurs donne à nouveau: rouge
compense bleu, orange compense vert, révèlant un saphir de somptueuse couleur jaune.
Types de gisements
• Mais un grand nombre de gisements sont alluviaux. C’est le cas du Sri Lanka, de la Thaïlande, du Cambodge, de la Tanzanie ou de l’Australie. La roche détruite par l’eau et le vent se désagrège et les cristaux de corindons emportés dans les rivières où ils se déposent avec les alluvions, parfois très loin de leur lieu de formation
• L’accès aux gisements alluviaux est plus simple et plus économique.
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Les rubis thaïlandais et cambodgiens se sont formés dans le magma (lave)
Les rubis Birmans (Mogok) et Afghans sont formés par métamorphisme de
la roche (rubis métamorphique dans le marbre) .
Ce sont les gisements primaires.
Gisement alluvionnaire au Laos
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Gisement primaire au Montana (USA)
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Gisements de Saphirs (1/3)
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Cachemire (Inde)Tout commence en 1881 lorsque des montagnards se mettent à échanger des cristaux
de saphirs contre du sel, poids pour poids! Le corindon était connu depuis longtemps
des habitants qui l'utilisaient pour affûter leurs outils. Plus tard, une découverte d'une
poche remplie de cristaux bleus incita à tirer parti du fameux cristal.
Fin 1882, un syndicat de joaillier achetait un lot de beaux saphirs pour 90 000 dollars.
En 1883, le maharadjah du Cachemire se déclarait propriétaire des mines, arrêtait toute
vente privée et envoyait l'armée pour garder le gisement. L'exploitation continua avec
des intérêts privés, mais les mines seront totalement abandonnées en 1979. Il est
dommage que ce gisement exceptionnel, pour la beauté unique de ses gemmes, n'ait
pas eu l'avenir qu'il méritait.
Myannar (ex-Birmanie)Les saphirs de Birmanie sont associés à une roche localisée en amont de Mogok. Les
placers de saphirs exploités dans la vallée sont situés près du village de Kathe à une
dizaine de kilomètres de Mogok et à Bernarmyo. Un saphir brut de 384 carats et de très
bonne qualité y fut extrait en 1992.
Gisements de Saphirs
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Sri Lanka (Ceylan)C'est l'une des régions du monde les plus productrices de gemmes. Le saphir, gemme la
plus importante de l'île, est localisé à environ 100km au sud-est de Colombo. De
nombreuses pierres sont facettées sur place avec des moyens souvent rudimentaires. Il est
difficile de donner une estimation de la production, cependant, le service géologique local a
annoncé une production d'environ 61000 carats pour 1965-1966 et de 478000 carats pour
1973. Mais il faut tenir compte des ventes illicites qui sont sans doute assez importantes.
Cambodge – Thaïlande (Siam)De part et d'autre de la frontière, des venues basaltiques ont transporté du saphir depuis les
profondeurs. Les principales régions travaillées pour le saphir sont Pai Lin et Chamnop au
Cambodge et Chanthaburi en Thaïlande. Ces gisements, anciennement connus des
populations locales, ont été redécouverts au XIXe siècle. Depuis les années 90, ils
fournissent, en masse, près du tiers de la production mondiale.
LaosDes saphirs apportés par des venues basaltiques sont exploitées dans le nord du Pays.
Gisements de Saphirs
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VietnâmLes régions basaltiques du Vietnâm sont des sources de saphirs associés à des zircons
et parfois du grenat, exploités à 250km au nord-est d'Hô Chi Minh-ville. Ces saphirs
ressemblent en plus sombre, à ceux des gîtes de Hainan en Chine.
Autres gisements
CHINE : Localisée à Penglai, Wengchang dans l'île de Hainan ainsi qu'à Fujian. Ces
saphirs font de la Chine un important nouveau producteur.
AUSTRALIE : On trouve d'immenses champs d'alluvions riches en saphirs dans le
Queensland ainsi qu'en Nouvelle-Galles. Les saphirs sont exploités à l'aide de moyens
mécaniques puissants par centaines de kilogrammes annuellement.
Des gîtes alluvionnaire contenant des saphirs ont été également identifiés aux ÉTATS
UNIS, en AFRIQUE, MADAGASCAR, COLOMBIE, BRÉSIL, NÉPAL, dans le nord
de L'EUROPE, au CANADA et même en FRANCE.
Les Saphirs d’origine particulière
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• Les SAPHIRS DU CACHEMIRE sont réputés pour leur couleur bleue roi veloutée,
profonde, même si il existe des saphirs du Cachemire de qualité médiocre.
• Les SAPHIRS DE BIRMANIE (Myannar) sont réputés pour leur magnifique couleur
bleue intense, qui a cependant tendance à s'assombrir fortement à la lumière du soir,
un phénomène remarqué depuis longtemps. C'est la chose la plus étrange du monde
que de voir une magnifique parure de bijoux en saphirs devenir noire à la lueur des
chandelles. Leur dichroïsme est marqué : bleu-vert pâle.
• Les SAPHIRS DU SRI LANKA (CEYLAN) sont réputés pour leur grosseur et leur
belle couleur, cependant souvent un peu claire et parfois très irrégulièrement répartie.
Si bien qu'un saphir peut se présenter comme partiellement incolore (trou de couleur).
Certains restent bleus à la lumière du soir, d'autres ont tendance à violacer. Leur
spectre d'absorption montre alors la présence conjointe de fer et de chrome. Le
dichroïsme des saphirs sri lankais est franc : bleu-blanc.
• Les SAPHIRS DE THAÏLANDE, du CAMBODGE et d'AUSTRALIE sont réputés pour
leur couleur bleue plus ou moins nuancée de vert.
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Source: http://www.patrickvoillot.com/fr/les+gisements+de+saphir+dans+le+monde,article-66.html
Saphirs Cachemire
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Une sélection de bruts et de pierres
taillées des mines du Kashmir. Les
pierres taillée vont de 6 à 14 ct. (Photo: Henry Hänni/SSEF)
Saphir de 3.03-ct du
Kashmir illustrant la
couleur et l’aspect
velouté qui ont fait la
réputation des pierres
de cette localité. (Photo: ©1986 Tino Hammid; gem:
Meyer & Watt)
Aspect trouble et zoné
provoqué par le rutile,
véritable marque de
fabrique des saphirs du
Kashmir (Photo: Henry Hänni/SSEF)
Les Corindons à Madagascar
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Mines de Saphirs à Ilakaka
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Tri de Saphirs à Ilakaka
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Lot de Saphirs à Ilakaka
Saphirs bruts d’Andranondambo(Madagascar)
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Saphirs Madagascar (Diego Suarez)
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Saphirs roses de Madagascar
EFPME - Gérard Barmarin 33
Saphirs du Laos
EFPME - Gérard Barmarin 34
Saphirs de Couleur d’Australie
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Saphirs du Montana (USA)
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Saphirs Montana (USA)
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Saphir Pailin (Cambodge)
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Saphirs couleur Whisky (Thaïlande)
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Saphirs Chanthaburi (Thaïlande)
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Gisements de Rubis
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• Birmanie (Mogok)
• Thaïlande
• Ceylan
• Vietnam
• Afrique de l’est
• Madagascar (Andilamena)
Rubis Andilamena (Madagascar)
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Rubis Birmans
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La couleur la plus intense est appelée "Sang de Pigeon".
Il s'agit d'une tonalité de rouge très précise contenant une
pointe de bleu.
Traitements des Rubis & Saphirs
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1. Par irradiation :
Via bombardement à particules :
- Incolore => jaune.
- Bleu => vert.
- Rose => padparadscha (orange).
Ce type de traitement est stable et peut être réversible ou non.
Il faut prendre garde cependant aux radiations résiduelles.
2. Par chauffage :
Par chauffage, changement de couleur par destruction du centre de couleur
(incolore) ou par changement en hydratation (jaune, orange).
- Soyeux et astérisé => transparent.
- Jaune => augmente ou devient incolore.
Autres possibilités :
- Développer ou intensifier, diminuer ou éliminer le composant colorant
- Diminuer la visualisation des bandes courbes dans la synthèse Verneuil.
- Introduction d'inclusions d'empreintes digitales ou de fissures.
- Par chauffage + additifs : diffusion de couleurs et/ou astérisme
Chauffage des Saphirs au Laos
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Traitement par chauffage (1300°c)
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Avant Après
Traitements (suite)
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3. Autres traitements :
- Recouvrement synthétique.
- Teinture.
- Colmatage de fissures avec produits incolores ou de couleurs.
- Pierres composées.
4. Remarques :
- Traitement des saphirs bleus " Geuda ".
- Pierre « Ottu ». Ces pierres naturelle ne possèdent la couleur qu'en
surface, le reste du cœur de la pierre étant incolore.
Ce genre de pierres prend une très belle couleur jaune ou orange après
chauffage.
- Nouveau traitements des corindons au Be:
Depuis fin 2001, le G.I.A. est confronté à des saphirs dont la couleur a été
modifiée par traitement thermique. Ce nouveau type de traitement permet
de changer des corindons rosâtres provenant de Madagascar ainsi que
des saphirs verts de Songea en saphirs de couleur "padparascha".
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Définition
Au sens large, une inclusion correspond à toute irrégularité observable dans
une gemme à l’oeil nu ou en s’aidant d’une loupe voire d’un microscope.
L’irrégularité peut être une substance étrangère comme un cristal solide
d’un autre minéral ou un fluide (liquide ou gaz) remplissant une cavité ou
encore une cavité vide, une fracture ou des figures de croissance (pattern)
qui produisent un effet optique particulier.
(D’après John Koivula (1991))
Les inclusions dans les gemmes peuvent être classifiées selon un schéma
proposé par Gübelin (1973) et Gübelin & Koivula (1986), qui est basé sur le
rapport entre le moment de la formation de l’inclusion et celui de la gemme :
• Inclusions pré-existantes (protogénétiques)
• Inclusions cristallisant en même temps que la gemme (syngénétiques)
• Inclusions se formant par une croissance irrégulière ou avec dissolution
partielle (epigénétiques)
Inclusions
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Inclusions protogénétiques
La substance incluse existait déjà avant la formation de la gemme et a été phagocitéecomme ce cristal d’apatite dans un rubis de l’Umba Valley en Tanzanie (x25)
Ce type d’inclusion ne concerne que les inclusions solides.
Les corindons formés dans un context métamorphique (comme ceux de birmanie) sontsouvent riches en inclusions solides.
Inclusions
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Inclusions
Inclusions syngénétiques
Inclusions se formant en même temps que la gemme (syngénétiques)
En general, il est impossible à partir du seulexamen au microscope si une inclusion solides’est formée avant la gemme ou en mêmetemps
Exemples:Inclusions variées dans les rubis formés dans un contexte métamorphique: calcite, dolomite etc. (comme ceux de Mogok en Birmanie).
Formation des inclusions primaires de fluides (inclusions épigénétiques)
A. La croissance rapide en fibres plumeuses est couverte ensuite par une croissance solide
ultérieure.
B. Croissance subparallèle qui emprisonne les fluides.
C. Dislocation creusée pendant la dissolution partielle et recouverte ensuite par une nouvelle
croissance.
D. La croissance perturbée près d'une fracture à la surface d'un cristal en croissance entraîne le
piégeage d’inclusions de fluides primaires.
E. Les inclusions fluides primaires sont piégées entre les spirales de croissance.
F. L‘emprisonnement d’un corps étranger à la surface d'un cristal en croissance peut également
inclure une partie du fluide de croissance.
(D’après Roedder, 1984)
La guérison d'une fissure dans un cristal, mène à des cavités secondaires («empreintes digitales»).
A. Une fracture se développe pendant ou après la croissance du cristal.
B. La guérison commence. La solution de croissance s'écoulent dans la fracture et les parois internes de la fissure sont partiellement dissoutes, débutant le processus de cicatrisation.
C. La guérison continue. Les nutriments dissous sont redéposés sur les parois internes de la fissure au fur et à mesure de la guérison.
D. Finalement, les cavités remplies de liquide prennent une forme plus angulaire et se transforment en cristaux négatifs remplis de fluide disposés selon un motif d'empreintes digitales. Le liquide qui reste derrière a été vidé de ses nutriments. Ces poches contenant des solutions de croissance épuisées sont plus petites le long des bords internes et plus grandes près des bords extérieurs de la fissure d'origine.
(D’après Roedder, 1962)
Inclusions
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“Soie” de rutile en toile d’araignée vue au microscope dans un saphir du Sri Lanka non traité.(Photo: R.W. Hughes)
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Inclusions dues au traitement:
Fractures discoïdes (en feuilles de nénuphar) causées par le traitement thermique dans un saphir australien; 45x. (Photos: John Koivula)
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Zonage de couleur naturel
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Zonage de couleur (zones de croissance) en chevron à 120° ou 60° dans un saphir australien. Ces zones peuventêtre parallèles à n’importe quelle face cristalline mais ne sont jamais courbes. (Photos by R. Hughes)
Zonage de couleur courbe
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L’utilité de la technique du filtre bleu estbien visible sur la photo ci-contre. Enéclairage normal (filtre blanc dépoli), on ne voit quasi rien. Avec un filtre bleu dépoli, les bandescolorées courbes de ce saphirsynthétique Verneuil jaunedeviennent bien visibles.
Dans ce saphir Verneuil bleu, les bandes sont très faciles à voir à la loupe en éclairage normal
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Fissure débouchant en surface montrant le remplissage par le verre bleu au cobalt
Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)
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Réseau de fissures débouchant en surface sur une facette apparaissant en creuxaprès la taille à cause de la différence de dureté avec le corindon
Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)
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Saphirs Glass filled immergés dansle di-iodométhane (iodure de méthylène)montrant le réseau de fissures colorées par le verre au cobalt (deux pierres du haut)et zones de couleur naturelles parallèles et avec une structure en chevrons(deux pierres du bas)
Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)
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Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)
Vus au travers du filtre de Chelsea, les saphirs traités au verre au CobaltPrésentent une coloration rouge typique due au Cobalt.Les saphirs diffusés au Titane et les synthétiques Verneuil ne donnent aucune réaction (voir les deux pierres synthétiques Verneuil sans réaction sur la photo)
Source: Richard Hughes
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Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)
Testé avec un « London Dichroscope » hors de l’axe optique, les saphirs Glass Filledne donne aucun dichroïsme contrairement aux saphirs naturels, chauffés, diffusés au Tiou encore synthétiques.
Source: Manorotkul
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Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)
Vue d’une facette avant et après avoir été soumise à la chaleur d’une torche de bijoutier! Source:
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Rubis Glass Filled
Dans le passé uniquement vendus comme spécimen minéral, ces cristaux de basse qualité de Andilamena à Madagascar sont devenus le matériau de base pour les rubis “glass filled”. Enadaptant la méthode issue du traitement des émeraudes avec de la résine et des diamantsavec du verre pour insérer du verre à haute teneur en plomb dans les fractures de ces rubis, on obtient des rubis don’t l’allure est suffisante pour pénétrer le marché.Photo by Maha Calderon, © GIA.
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Avant AprèsUne fois taillés
Rubis « Glass Filled »
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Rubis de Mong Hsu (Birmanie) avant et après traitement thermique.Il n’y a pas que le matériel de Madagascar qui est traité. La photo montre clairementque la plupart des rubis de Mong Hsu enBirmanie ne peuvent pas être commercialiséssans traitement thermique avec flux (verre).A Mong Hsu, ce traitement a débuté en 1992 dès la découverte du gisement
Photo © R.W. Hughes
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Quelques rubis “lead glass–filled” de 2.15 à 7.42 carats, typique de ce que l’on trouve sur le marché depuis +/-2003.Des pierres allant de 5 à 10ct sont courantes voire mêmejusqu’à 100ct. Le procédé appliqué au rubis remonte à 1984/1987 en Thaïlande Photo by Elizabeth Schrader, © GIA
Rubis Glass Filled
Rubis Glass Filled
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Bulles Fissures en surface
Le « remplissage au verre ». Les rubis sont chauffés à très haute température en y ajoutant du verre au plomb, de l’oxyde de plomb pur ou mélangé à de la silice ou à un flux comme le borax. Pendant la chauffe, ce mélange va s’insinuer dans les fractures de la pierre afin de les boucher, les rendant ainsi invisibles à l’œil nu.
Il s’agit d’un traitement non-toléré par les négociants, et les rubis ainsi traités voient leur valeur s’écrouler.Le traitement doit être signalé au client.
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Des bulles rondes ouapplaties sont visibles danspresque tous les rubis “glass filled”.
Si le verre masque plutôt bienles fractures, le traitementpeut donc être assezfacilement détecté à la loupe.
Photomicrographs by Christopher P. Smith (28×) © GIA.
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Test de fluorecence UV ondes courtes (254nm) pour la détection du flux
En gris bleu, le verre ou le flux, en rouge, le rubis
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Durabilité!
Les acheteurs doivent donc être conscient qu’ilfaut éloigner ces rubis des substances corrosives de la vie quotidienne et prévenirleur bijoutier quand il la font monter ouréparer .
Le verre est plutôt résistant à la chaleur, par exemple lors de la fabrication d’unebague. Des températures de 600°celsius n’ont pas eu d’influence sur le rubis traité. Mais au delà de 700°, le verre commence à suinter hors des fissures et après quelques minutes à se répandre sur les facettes. Par contre, le verre est systématiquementcorrodé ou dissout quand il est exposé à des substances corrosives comme le déroché ou des substances de nettoyagecorrosives.De même certaines substances de la vie quotidienne comme du jus de citron concentré, de l’ammoniac ou des substances blanchissantes (bleach) attaque le verre et y laisse des traces de corrosion.
Photomicrograph by Christopher P. Smith, magnified 32×; © GIA
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Les rubis après 2 à 10 jours dans l’acide…
Durabilité!
EFPME - Gérard Barmarin 73
Saphirs « Glass Filled »
Le « Glass filled » n’est pas réservé au rubis. Dans le cas du saphir on utilise du verre bleu au cobalt pénétrant dans les fissures d’un corindon incolore ou presque
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Saphirs « Glass Filled »
Réaction du verre bleu au cobalt avec leChelsea Filter: apparition d’une couleur rouge. C’est un très bon test pour différencier le saphir « glass Filled » des saphir naturel et de synthèse.
Pas de dichroïsme visible avec le London Dichroscope parce que la couleur est donnée par le verre bleu au cobalt et paspar le corindon qui au départ est incolore
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Réseau de fissures apparent en lumière rasante sur les facettes
Fluorescence du verre aux UV ondes courtes (254nm)
Saphirs « Glass Filled »
EFPME - Gérard Barmarin 76
Concentration de la couleur dans le réseau de fissures (à droite en immersion dans le diiodométhane avec un filtre pour éliminer la couleur jaune)
Saphirs « Glass Filled »
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Table d’un saphir au verre au cobaltEn haut avant et en bas, après chauffage au chalumeau de bijoutier.Les fissures sur la table apparaissentbien en lumière rasante.
Saphirs « Glass Filled »
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Les rubis n'étaient pas vraiment birmans (Jeudi 24 mars 2011 )
L’homme s'intitule gemmologue, terme qui figure en grosses lettres sur son magasin situé en face
de l'hôtel du Palais à Biarritz.
Premier hic, il n'a pu produire aux enquêteurs et au tribunal de Bayonne qui le jugeait son
diplôme, « perdu dans un déménagement »et le centre de formation à Paris n'a pas plus de
traces de sa qualification.
Deuxième problème, les mentions qui figurent sur les factures : « rubis birman, traitement nul ».
Les expertises montrent qu'il ne s'agit pas du top des rubis (le rubis birman) mais de pierres
chauffées et colmatées avec des résines ou du verre pour en améliorer la qualité. À la barre,
le « gemmologue designer » explique qu'une pierre précieuse ainsi cuisinée peut contenir au
maximum 50 % de verre. Plus de 50 % et elle est classée composite. Ses clients ignoraient ces
subtilités et on s'est bien gardé de les informer lorsqu'ils ont déboursé des milliers d'euros pour
s'offrir bagues ou parures.
La tricherie sur l'origine et la qualité des pierres a été révélée par l'ancienne employée de la
bijouterie alertée par un concurrent : l'étiquetage en vitrine n'était pas conforme à la loi.
Deuxième alerte : un touriste qui, rentré chez lui, a confié son
achat à un joaillier. Ce professionnel, facture et pierre en main,
découvre la supercherie : le rubis ne vaut pas tripette.
Un autre client a ramené au magasin une bague dont la pierre
avait cassé. Une dame s'est rendu compte, après avoir
déboursé 10000 euros en liquide que l'émeraude et les deux
rubis de sa belle bague n'avaient pas dû coûter très cher au
créateur de bijoux.
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Six mois de prison requis
Le prévenu convient que s'il n'a pas fourni de certificat d'authenticité ou d'expertises de ces
pierres, c'est parce que cela représentait plus que la valeur de la pierre… soit 300 à 350 euros si
l'on en croit les tarifs en vigueur.
Mais le certificat aurait aussi montré que les pierres n'étaient pas de la qualité promise. Le rubis
birman se négocie au minimum 3 000 euros le carat voire beaucoup plus. Dans la boutique, on
pouvait les acheter deux fois moins cher. Aux clients attirés par ces tarifs, on expliquait que le
gemmologue achetait en direct en Birmanie.
« On », c'était surtout la vendeuse car le patron est un « globe-trotter » qui court l'Asie, de
Bangkok au Sri Lanka. À la barre, ce dernier n'a de cesse que de « charger » son employée,
l'accusant d'être l'auteur de mentions délictueuses sur les factures et d'avoir saboté son
commerce pour se faire employer par le concurrent d'en face.
La défense ne peut plaider la relaxe : la responsabilité du gemmologue est engagée par les
mentions portées sur les factures. Il s'applique à gommer l'image d'escroc : un livre de police
bien tenu, deux enquêtes des douanes judiciaires qui le blanchissent, des attestations de
prestigieux clients et la reconnaissance de ses pairs…
Les réquisitions de 6 mois de prison avec sursis et de 8 000 euros d'amende ont été
jugées insuffisantes par le tribunal qui a prononcé huit mois de prison avec sursis,
mise à l'épreuve et l'obligation de rembourser les victimes : soit 26 000 euros L'avocat
espérait éviter l'interdiction d'exercer : peine perdue. Le gemmologue devra rester à
l'écart des pierres durant trois ans.
http://www.sudouest.fr/2011/03/24/les-rubis-n-etaient-pas-vraiment-birmans-351927-4037.php
Exolution
EFPME - Gérard Barmarin 80
Vue simplifiée au niveau atomique du phénomèned’exsolution dans le corindonDurant l’exsolution, les atomes dissouts migrent pour former ensemble leur propre édifice cristallin dans celui du cristalhôte. L’orientation de ces édifices se fait en fonction de la structure du cristal hôte. C’est pourquoi l’exsolution prendune forme caractéristique.Dans le corindon, le rutile (TiO2) se fixe dans le plan de base parallèlement aux faces du prisme hexagonal de second ordre{1120}, alors que l’hématite (Fe2O3) ou l’ilmenite (FeTiO3 ) le font parallèlement au prisme du premier ordre{1010}; la boehmite (gamma -AlO·OH) se fixe parallèlement au rhombohèdre {1011}
Soie de Rutile dans le corindonEn haut: soie de rutile exsolutée dans un saphir Birman vue parallèlement à l’axe cgrossissement 45x.En bas: vue encore plus aggrandie des soies de rutile. Des aiguilles et des angles aussi nets et parfaits atteste d’une pierre qui n’a pas été chauffée à haute température. (Photos R. Hughes)
Saphir et Rubis étoilés
EFPME - Gérard Barmarin 81
Saphir, Burma, 11mm, 8,80ct Saphir étoilé, 11x9mm MyanmarRubis étoilé
Rubis et saphirs « trapiches »
Corindon, RussieCollection de minéraux de l’UPMC / Photographe : Jean-Pierre Boisseau
EFPME - Gérard Barmarin 82
Saphir Diffusé
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Les arrêtes paraissent plus colorées que le reste de la pierre
Doublets
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Le Doublet GV (Grenat-Verre), vers 1900-1950. Une lame de grenat est fixé sur du verre puis taillée. La réflexion de la lumière rend ce montage quasiment invisible. D’autant que la lame de grenat se limite à une épaisseur de 0.2 mm que l’on pourrait prendre facilement pour un étage supplémentaire de facettes. Comme il est de coutume de poser la pierre sur sa Table pour vérifier son origine à travers des outils scientifiques,
il est facile de se tromper. Ici facile à
reconnaître, mais le cerne rouge n’apparaît en fait que sous certains angles.
LE DOUBLET CORINDON FIN –CORINDON SYNTHETIQUEOu le « Doublet CF-CS ». Le haut de la pierre ou « Table » est en Corindon naturel ou Fin (CF), le reste de la pierre est Corindon Synthétique (CS). Tout comme le doublet GV il n’y a que votre œil qui peut le déterminer.
Confusions possibles: les spinelles
EFPME - Gérard Barmarin 85
Grenat Pyrope - Rubis
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Le grenat (à gauche) a souvent une touche de brun absente des rubis (à droite). Il cristallise dans le système cubique et ne provoque pas de succession régulière d’allumage et d’extinction au polariscope. Il n’est jamais fluorescent.
Kyanite - Saphir
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Kyanite, Népal(observez les canaux //et les zones de couleur)
Saphir
Choisir un Rubis
EFPME - Gérard Barmarin 88
Pureté
Couleur
Taille
Couleur des Rubis
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Rouge intenseRouge rosé Sang de pigeon
Couleur des Rubis
EFPME - Gérard Barmarin 90
La couleur du fond sur lequel est examinée une gemme peut avoir un effet majeur sur la couleur perçue.En Birmanie et en Thaïlande, dans les zones de production, les rubis bruts sont très souvent présentés sur des plateau en laiton ou sur une nappe jaune.La couleur jaune du laiton contrebalance la nuance de bleu souvent présente dans les rubis et les rend donc plus rouges qu’ils ne sont en réalité.Des pincettes en laiton ou des plis de papier cellophane jaunâtre ont le même effet.Ne vous laissez pas prendre, jugez toujours de la couleur d’une pierre en utilisant un fond blanc.
(Photo: Olivier Galibert)
Vendeuse en Birmanie
Couleur des Saphirs bleus
EFPME - Gérard Barmarin 91
La couleur générale d’une pierre peut être influencéepar une répartition de la couleur en zone. Le saphirovale ci-contre possède un zonage de couleur modéré.Un zonage plus important peut entraîner une moindrequalité et donc un prix beaucoup plus bas. Il fauttoujours juger l’apparence de la couleur due au zonageen regardant au travers de la table (c’est ainsi que la pierre sera montée!) sur un arc de 180° (de rondiste à rondiste) et en faisant tourner la pierre de 360° dans le plan du rondiste. Les irrégularités de couleur visiblesuniquement au travers du pavillon n’ont en généralpas d’impact sur la valeur. (Photo: Wimon Manorotkul)
Si une pierre est taillée “trop plate” (too shallow), la lumière va passer au travers plutôt que de se réfléchirsur les facettes et de revenir vers l’oeil en donnant uneimpression de brillance.On appelle cela une pierre avec une fenêtre ou un oeilde poisson (pierre de droite).Dans une pierre bien taillée, la plus grande partie de la lumière est renvoyée vers l’oeil (pierre de gauche) enformant une mosaïque de zones brillantes et de zones d’extinction sombres. (Photo: Wimon Manorotkul)
Couleur des Saphirs bleus
EFPME - Gérard Barmarin 92
Quatre saphirs bleus montrant une variation dans la tonalité et la saturation de la couleur
La pierre 1 a une faible saturation et une couleur claire.
La pierre 2 se rapproche de la perfection aussi bien en couleur qu’en saturation.
La pierre 3 possède une saturation supérieure à la pierre 2 mais est globalement trop sombre.
La pierre 4 est tellement sombre que sa saturation est diminuée (on ne voit plus la couleur).
Note: les inclusions sont bien plus visibles dans les pierres de tonalité pâle que dans les pierres foncées
(Photo: Wimon Manorotkul)
Evolution du prix avec le poids
EFPME - Gérard Barmarin 93
Graphe représentant la relation entrele prix et la qualité/poids/rareté.Notez que cette relation n’est pas linéaire. Le prix augmente plus viteque la qualité/poids/rareté.
Une relation prix/poids comme celle de la courbe ci-contre est connue depuis longtemps et a été quantifiéepour la première fois par Villafane en 1572, pour les diamants.Aujourd’hui, on l’appelle le plus souvent la “loi des Indes” ou la “loi de Tavernier” et elle s’exprime comme suit (Lenzen, 1970):
(Wt)2 x C = prix de la pierre
Poids de la pierre: = 5 ct (=Wt)Coût d’une pierre de 1ct de même qualité: = $1000 (=C)Calcul du prix Total: 5 x 5 x 1000 = $25,000
Poids Prix total sur base de $1000/ct1 ct $10002 ct $40003 ct $90004 ct $16,0005 ct $25,00010 ct $100,000
La psychologie du Carat
EFPME - Gérard Barmarin 94
Pour beaucoup de gemmes, et certainement pour le rubis et le saphir, il existeau niveau du poids des seuils psychologiques (mais non moins réels) auxquelsintervient une augmentation du prix.
Par exemple, un rubis de 0.99 ct peut valoir significativement moins qu’unautre rubis de même qualité de 1.05 ct.
Le rubis de 1.05 peut valoir plus qu’un rubis d’exactement 1.00 ct, parce que s’ilfaut un jour le repolir (ou le peser sur la balance d’un autre courtier…) il pourraitvite descendre sous le carat!
Des seuils similaires apparaissent pour des valeurs de 2, 5, 10, 20, 50 et 100ct.
Marché du saphir et du RubisLes plus beaux rubis viennent de la vallée de Mogok, en Birmanie du Nord. La Thaïlande fait également partie des pays fournisseurs de rubis, ils sont d'un rouge tirant sur le brun, du fait de leur richesse en fer (région de Chantaburi). Allant du rouge clair au rouge framboise, on trouve les rubis de Ceylan, dont les gisements se trouvent dans la région de Ratnapura, au sud-ouest de l‘île. Des gisements existent également en Tanzanie et au Kenya, au Pakistan, en Inde, et à Madagascar.
Le Rubis est une des pierres précieuse les plus coûteuses. Les plus gros rubis sont plus rares que les diamants de même taille. Certains rubis atteignent donc des prix pouvant dépasser ceux des diamants. En 2005, un rubis « sang de pigeon » de 8,01 carat, vendu par Christie's NewYork, atteignait 2 202 750 $. Un record fut établi dans une autre vente de Christie's (a St Moritz - Suisse), le 15 Février 2006, avec une bague surmontée d'un rubis couleur "sang de pigeon", de 8,62 carats qui atteint 3 663 500 $ (soit environ 3 millions d'euros).
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Marché du saphir et du RubisLes saphirs du Cachemire étaient les plus beaux de couleur et de qualité mais, malheureusement, les mines de la région de Zaskar(au nord de l'Inde), aujourd'hui épuisées, furent définitivement fermées en 1975. Les pays producteurs de saphirs de qualité sont aujourd'hui, principalement : La Birmanie, le Sri Lanka (Ceylan) et Madagascar. Les saphirs d'Australie ( Queensland), d'une couleur beaucoup trop foncée, voire verdâtre, ne sont vraiment pas les plus beaux !
La Thaïlande est le plus grand marché du monde concernant les saphirs. Il est aux mains des familles chinoises implantées dans le pays. Les négociants du monde entier se déplacent pour acheter leurs pierres de couleur à Bangkok.
Quelques très beaux saphirs de par le monde : L'American Museum of Natural History de New York possède l' "Etoile de l'Inde" (saphir étoilé de 536 carats). Le "Saphir Logan" (423 carats) est un saphir de Birmanie exposé au Smithsonian Institute de Washington a coté de l' "Étoile d'Asie" (Saphir étoilé de 330 carats). Sans oublier le "Saphir Ruspoli" acheté par Louis XIV, sur les conseils de Mazarin et que l'on peut aller contempler a Paris, au museum d'Histoire naturelle.
EFPME - Gérard Barmarin 96
GemvalRubis
EFPME - Gérard Barmarin 97
Date: 17 Fev 2018
Valeur en USD par carat: ref. clarity = VVS, ref. cut = Excellent
EFPME - Gérard Barmarin 98
1ct 3ct 5ct 10ct 30ct
EFPME - Gérard Barmarin 99
1ct 3ct 5ct 10ct 30ct
GemvalSaphir
EFPME - Gérard Barmarin 100
Date: 17 Fev 2018
Valeur en USD par carat: ref. clarity = VVS, ref. cut = Excellent
EFPME - Gérard Barmarin 101
EFPME - Gérard Barmarin 102
1ct 3ct 5ct 10ct 30ct
EFPME - Gérard Barmarin 103
1ct 3ct 5ct 10ct 30ct
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Historical values: Ruby
Relative index, Jul 2005 = 100.00
Source: www.Gemval.com
EFPME - Gérard Barmarin 105
Source: www.Gemval.com
Historical values: Sapphire
Relative index, Jul 2005 = 100.00
Saphirs célèbres
La couleur bleue était autrefois une couleur sacrée que portaient les prêtres pour montrer leur lien avec le ciel. Au Moyen Âge, le saphir devint ce symbole de l'union du prélat et du ciel et orna les bagues d'évêques.
Le saphir de la couronne d'Autriche
Pour la raison indiquée ci-dessus, la couronne impériale d'Autriche (1602) est surmontée d'un saphir symbolisant cette union du ciel et de l'empereur considéré comme pontife.
Le saphir de la couronne d'Angleterre
Exécutée pour la reine Victoria en 1838 et remaniée en 1953 pour Elisabeth II, la couronne impériale d'Angleterre comporte le Saphir de Saint Edouard
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Saphirs célèbres
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Un saphir de
478 carats
ayant
appartenu à
la Reine
Marie de
Roumanie.
Crédits photo : AFP
Saphirs célèbres
Le "grand saphir de Louis XIV " appelé également " Ruspoli " du nom de la famille roumaine détentrice de ce joyaux avant la couronne de France. Cette gemme pèse plus de 135 carats ; par transparence nous voyons parfaitement les faces opposées.
EFPME - Gérard Barmarin 108
Rubis célèbres
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Le rubis de Ruskin (trouvé en Birmanie par l'écrivain anglais John
Ruskin et donné au muséum d'histoire naturelle de Londres en 1887)
avec son rouge dit "sang de pigeon" et qui pèse pas moins de 162
carats:
Photo: R.F. Symes et R.R. Harding, Pierres Précieuses, Gallimard (1991)
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
Hixon Ruby,
Mogok, Birmanie
196ct
Mong Hsu, deux pierres pesant au total 2,59ct
EFPME - Gérard Barmarin 110
EFPME - Gérard Barmarin 111
Asie du Sud-Est:
La Birmanie (Myanmar) et
deux de ses régions les
plus importantes pour la
production des rubis
Mogok et Mong Hsu
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 112
Un rubis de
Mogok,brut
de 500ct
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 113
Gisement primaire métamorphique
de rubis dans un marbre blanc
finement grenu (Région de Mogok)
Birmans à la recherche de
rubis et de saphirs
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 114
Recherche dans une tranchée
dans la région de Mogok
Mine à ciel ouvert MGE utilisant des moyens d’extraction mécanisés (Mogok)
Galerie de mine
Exploitée avec des
Techniques modernes
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 115
Corindons bruts de la mine
incluant des rubis et des saphirs
Rubis exceptionnel de 560ct (Mogok)
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 116
Traitement à l’usine centrale de lavage du gravier gemmifère
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 117
Une partie de la production du jour après triage
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 118
Gisement primaire métamorphique de rubis dans un marbre
blanc finement grenu (Région de Mogok, Birmanie)
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 119
Inn Gaung (‘Big Hole Mine’) dans la région de Mogok en Birmanie
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 120
Lavage de gravier gemmifère
d’une rivière dans la région de
Mogok
Puit de forme carrée
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 121
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 122
Si vous aimez la lecture:
La vallée des rubisde Joseph Kessel
première parution chez Gallimard
en en 1955, édité en poche folio
Plus secrète que La Mecque, plus difficile d'accès que
Lhassa, il existe au cœur de la jungle birmane une petite
cité inconnue des hommes et qui règne pourtant sur eux par
ses fabuleuses richesses depuis des siècles : c'est Mogok,
citadelle du rubis, la pierre précieuse la plus rare, la plus
chère, la plus ensorcelante. Mogok, perdue dans un dédale
de collines sauvages par-delà Mandalay. Mogok autour de
laquelle rôdent les tigres. La légende assure qu'aux temps
immémoriaux un aigle géant, survolant le monde, trouva
dans les environs de Mogok une pierre énorme, qu'il prit
d'abord pour un quartier de chair vive tant elle avait la
couleur du sang le plus généreux, le plus pur. C'était une
sorte de soleil empourpré. L'aigle emporta le premier rubis
de l'univers sur la cime la plus aiguë de la vallée. Ainsi
naquit Mogok...
EFPME - Gérard Barmarin 123
Quelques cristaux gemmes naturels de rubis et de saphirs
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 124
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
Les rubis de Mong Hsu à l’état
non traité ont typiquement une
couleur rouge bleutée due à un
cœur de couleur bleue.Le traitement thermique enlève cette
couleur bleue qui est remplacée par un
nuage blanc
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Cristal de Calcite en inclusion dans un
rubis de Mogok non chauffé
Un cristal époustouflant de rubis de
Mogok de 1734ct
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
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Equipement d’un lapidaire local…
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 127
Soies (inclusions) de rutile
dans un saphir de la région de
Mogok
Saphirs étoilés Birmans
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 128
Rubis de Mogok de15,97Ct vendu aux enchères dans les années ’90 pour $3.6M
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
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Rubis de Mogok
Collier: 138.12Ct
Boucles d’oreilles: 34.34Ct
(création Harry Winston)
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 130
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 131
Les Rubis du Myanmar (Birmanie)
EFPME - Gérard Barmarin 132
Les Saphirs
du Sri Lanka (Ceylan)
Carte géologique montrant les principales zones d’extraction
EFPME - Gérard Barmarin 133
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
Puit de mine typique dans la région de Ratnapura
(de 10 à 30m de profondeur)
EFPME - Gérard Barmarin 134
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
Puit de mine à Elahera pour
extraire le gravier contenant
les gemmes.
Travail en surface au bulldozers
suivi d’une extraction manuelle
des graviers gemmigères
EFPME - Gérard Barmarin 135
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
Sri Lankais au travail dans la rivière Lavage du gravier gemmifère
EFPME - Gérard Barmarin 136
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
Lavage du gravier gemmifère
EFPME - Gérard Barmarin 137
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
Tri du gravier Washing Gem gravels
Mineur indépendant examinant
le gravier de la rivière
EFPME - Gérard Barmarin 138
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
Sri Lankais à la recherche de rubis et de saphirs
dans un puit de mine
EFPME - Gérard Barmarin 139
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
Négoce de pierres à la mine Négoce de pierre au Centre d’achats
EFPME - Gérard Barmarin 140
Vendeurs dans la rue
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
EFPME - Gérard Barmarin 141
Cristal de saphir brut de Ceylan de 3965ct
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
EFPME - Gérard Barmarin 142
Deux beaux et rares saphirs « Padparadscha » de la région d’Elahera
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
EFPME - Gérard Barmarin
143
'Padparadscha sapphire'
Le saphir Padparadscha est une variété de corindon de n’importe quelle origine géographique
dont la couleur est un subtil mélange de rose orangé et d’orange rosâtre avec des tons pastels
et une saturation allant de faible à moyenne.
Le nom ‘saphir padparadscha' ne sera pas utilisé dans les cas suivant:
• si la pierre possède une couleur quelconque autre qu’un mélange de rose et d’orange.
• si la pierre a une couleur très inégalement répartie observée à l’oeil nu dans un angle de +/- 30°
avec la table vers le dessus.
• si la couleur orange provient de la présence de matériel épigénétique de couleur jaune ou orange
incrusté dans les fissures de la pierre.
• si la pierre a été traitée par la diffusion d’un élément étranger extérieur dans son réseau cristallin.
• si la pierre a été traitée par irradiation.
• si la pierre a été teintée ,vernie, recouverte de colorant ou par un traitement de surface.
Sur les certificats, tout corindon correspondant aux critères précédents seront décrits comme:
• species: ' natural corundum' (espèce: corindon naturel)
• variety: ' (natural)1 padparadscha (sapphire)2 (variété: saphir naturel padparadscha)
Note: le terme 'padparadscha’ sera appliqué aussi bien aux saphirs chauffés que non chauffés.
1 les mots entre parenthèses sont optionnel et ne seront utilisés que pour des pierres naturelles non traitées.
2 Les mots entre parenthèses sont optionnels.
EFPME - Gérard Barmarin 144
Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)
La fameuse broche « Panthère » crée par
Cartier pour la Duchesse de Windsor,
Wallis Simpson.(Saphir du Sri Lanka de
152,35ct)
Bague avec saphir étoilé
Cabochons de Saphir et de Rubis
http://www.crystalscrystals.com/locator3.html
EFPME - Gérard Barmarin 145
Une observation?
Quelques exemples…
Notez les diamants d'une
dimension plus importante en
pointe, qui donnent, visuellement,
une forme navette au panier et
fluidifient le bijou sur la main.
Saphir de 3,20 carats et 1,26
carats pour l'entourage en
diamant.
•Poids: 5,85 g
•Couleur or blanc 18K
•Type de pierre saphir, diamants
Prix: 10500€
http://www.compagniedesgemmes.com/collection-precieuse/bijoux-d-exception/bijoux-prestiges/bague-de-fiancailles-pompadour-star_000396_fr_03_07_01.html#EFPME - Gérard Barmarin 146
EFPME - Gérard Barmarin 147
EFPME - Gérard Barmarin 148
Bague en platine avec saphir épaulé de trois diamants taille baguette de chaque côté. Le saphir de 11,38 carats est accompagné de son Certificat du Laboratoire de Gemmologie de Paris numéro 193776, attestant : " Caractéristiques des gisements de Sri Lanka (anciennement Ceylan) - Pas de modification thermique constatée ". Dimensions du saphir : 14,37 x 10,06 x 8,21mm Poids total du bijou : 9,2 g.
EFPME - Gérard Barmarin 149
De la pierre brute…
EFPME - Gérard Barmarin 150
…à la gemme
EFPME - Gérard Barmarin 151
Exemples de prix
http://www.paris-inspiration.com/fr/233-rubishttp://www.paris-inspiration.com/fr/235-saphir
http://www.compagniedesgemmes.com/collection-precieuse/bague-precieuse/bague-rubis_fr_03_02_06.html
http://www.compagniedesgemmes.com/collection-precieuse/bague-precieuse/bague-saphir_fr_03_02_03.html
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